Payot, 2001, in-8°, 216 pp, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Est-il mémoire plus flétrie que celle de Louis XV ? De ce long règne qui s'encadre entre la scandaleuse Régence et l'avènement d'un roi faible et vertueux, l'Histoire n'aura retenu que la corruption cynique. Pourtant, c'est l'essence même de ce siècle qui se fait jour à travers la figure de ce prince, plus complexe qu'il n'y paraît. La luxure de Louis XV alterne avec sa lassitude, sa passion ne va pas sans scrupules, ni ses désirs sans remords. À défaut d'incarner son siècle dans toute l'étendue de ses Lumières et le rayonnement de sa pensée, Louis XV en assume l'image la plus frivole et la plus dépravée. Harcelé d'une fatale tristesse qui le poursuit jusqu'au sein des voluptés, il en révèle aussi les plus secrètes névroses. Maurice Lever (1935-2006), éminent dix-huitiémiste, est notamment l'auteur d'une monumentale biographie du marquis de Sade (Fayard) et d'un Beaumarchais en trois volumes (Fayard)."
Fayard, 2001, gr. in-8°, 394 pp, 16 pl. d'illustrations en couleurs, notes et références, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
C'est par le théâtre que s'illustre avec le plus d'éclat le siècle des Lumières. Voltaire y voit "la seule manière d'assembler les hommes pour les rendre sociables", les philosophes l'opposent à l'église comme lieu de l'éloquence profane et sanctuaire des idées nouvelles, les plus grands architectes édifient des temples à sa gloire ; comédiens, comédiennes, danseurs, cantatrices, "enchanteresses" en tous genres occupent le haut du pavé. Quant au théâtre de société (ou théâtre "chez soi"), il passe pour le plus haut degré de la civilisation : l'esprit y acquiert du goût, le corps y cultive la grâce, le libertinage y aiguise les sens. Du grand seigneur dans ses terres à l'artisan dans son échoppe, la théâtromanie n'épargne personne : élèves des jésuites, magistrats, officiers, fermiers généraux, écrivains, savetiers, séminaristes ou filles galantes, tout le monde veut jouer la comédie. Du démocratique "parterre" aux loges louées à l'année, de l'Opéra à la Comédie-française, des Italiens à la baraque foraine et aux parades de boulevard, le public se presse aux spectacles, indiscipliné, turbulent parfois, mais toujours passionné, prompt à rire, à s'émouvoir, à siffler, guettant la réplique vengeresse ou l'équivoque obscène. A l'époque où l'opinion ne dispose d'aucun espace public, le théâtre apparaît comme un foyer sensible, où peut à chaque instant jaillir une étincelle de liberté. Historien des lettres et de la société de l'Ancien Régime, connaisseur averti des choses et des gens de théâtre, Maurice Lever en trace un tableau exact et fidèle, non moins que jubilatoire.
Mercure de France, 1993, in-8°, 431 pp, introduction et notes de Jacques Dupâquier, index, broché, couv. illustrée, bon état
De Gaston de Lévis (1764-1830), il ne reste plus, dans la mémoire des contemporains, qu'une rue de Paris. On a retrouvé et publié des fragments de son “Journal de Cour”. Ses manuscrits et sa correspondance semblent perdus ou du moins dorment dans quelque fonds privé. Pourtant Lévis a été un personnage de premier plan : témoin lucide des dernières années de l'Ancien Régime qu'il a décrites dans ses “Souvenirs-Portraits” (1813 et 1815) ; libéral impénitent, l'un des rares à ne pas s'être laissé emporter par le torrent des événements ; émigré exemplaire, à la fois digne, fidèle, modéré et courageux ; grand auteur, clair, vif, et mordant, dont les modèles ont été le cardinal de Retz, La Rochefoucauld et La Bruyère ; enfin une figure marquante de la Restauration, pair de France et académicien. Lévis a l'art de la formule percutante et l'on retrouve souvent, dans les “Souvenirs-Portraits”, l'auteur des “Maximes et Réflexions”.
France Loisirs, 1991, in-8°, 353 pp, sources et biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
En faisant surgir de terre un fabuleux palais, Louis XIV poursuivait un dessein politique : fixer, sous son autorité, la noblesse qui avait, par la passé, défié l'autorité monarchique. Du Roi-Soleil à la Révolution, Versailles deviendra le haut-lieu du pouvoir et une ruche fourmillante d'intrigues, d'amours, de rivalités, de cabales, dans le cadre d'une étiquette rigide. Courtisans, princes, favorites, préposés aux multiples emplois et charges... c'est la vie quotidienne de milliers d'individus que retrace cet ouvrage d'une lecture passionnante.
Hachette, 1972, in-8°, 253 pp, sources et biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Du XVIIe siècle à la Révolution, Versailles n'a pas eu bonne réputation. Quand Louis XIII, entouré d'hommes, se retirait au pavillon de chasse, les mauvaises langues allaient leur train. Après lui, pendant plus d'un siècle, le château va devenir le coeur du royaume, le centre de sa vie politique et le theâtre de mainte intrigue. Avec le Roi-Soleil, un principe s'affirme : hors de la cour, point de salut... En faisant surgir de terre ce fabuleux palais, Louis XIV poursuivait un dessein politique : fixer, sous son autorité, la noblesse qui avait, par la passé, défié l'autorité monarchique. Du Roi-Soleil à la Révolution, Versailles deviendra le haut-lieu du pouvoir et une ruche fourmillante d'intrigues, d'amours, de rivalités, de cabales, dans le cadre d'une étiquette rigide. Courtisans, princes, favorites, préposés aux multiples emplois et charges... c'est la vie quotidienne de milliers d'individus que retrace cet ouvrage d'une lecture passionnante.
Perrin, 1977, in-8°, 344 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure skivertex éditeur, gardes illustrées, bon état
"Toute biographie, plus ou moins, est une réhabilitation, et plus ou moins passionnée. Disons tout de suite que l’auteur, qui est chartiste et qui occupa une chaire d’histoire médiévale, ne traite pas à la légère un sujet considéré volontiers comme léger, mais par les seuls esprits légers. Toutefois, le secret qu’il va dévoiler est simple et humain : c’est celui d’une femme très intelligente, très raisonnable, d’un goût, d’un sens artistique exquis et rare d’un courage, d’une énergie exceptionels qu’elle eut l’ambition d’appliquer aux affaires publiques, et à qui Versailles, complice de toutes les nobles corruptions, ne pardonna pas, non sa naissance, mais ses vertus bourgeoises. Car elle les avait toutes (sans leurs revers) – y compris la vertu tout court. Jeune fille sage, épouse fidèle, quand elle avait épousé à dix-neuf ans un financier jeune mais pas très beau, elle lui avait dit sérieusement : « je ne vous abandonnerai jamais », ajoutant en manière de tendre plaisanterie : « sauf, naturellement, pour le roi ». Ainsi se prédisait-elle à elle-même son propre destin : Louis XV fut, autant du moins qu’il y a de certitude absolue en ces choses, le premier amant de Jeanne-Antoinette (surnommée dès l’enfance, ce qui était encore une anticipation, « Reinette ») et plus probablement encore le dernier. Elle n’en fut pas moins atrocement, bassement injuriée, brocardée, chansonnée, comme ne le fut jamais la plus dévergondée des duchesses. Duchesse, il lui manqua toujours de l’être pour se faire pardonner. Elle y suppléa de son mieux – qui fut bien. Jeanne-Antoinette avait tout de suite montré de l’ambition : elle voulait s’élever de cercle en cercle – c’est alors qu’elle devint l’amie des écrivains et des philosophes, ce qui devait ajouter au scandale de son règne – et ne mettait sans doute point, à l’avance, de borne à son ascension. Elle ne pouvait que viser la cour, et ce n’est pas par hasard qu’elle traversait les voies du roi à la chasse. Celui-ci, en tout cas, s’éprit de cette Diane qui conduisait elle-même avec témérité un phaéton bleu quand elle était habillée de rose et un phaéton rose quand sa robe était bleue. Tout ce prélude est d’un romanesque achevé. L’aventure alla aussi grand train que le phaéton de la chasseresse, et M. Levron souligne toute la délicatesse, la réserve, la pudeur, l’intelligence enfin que« Reinette » déploya avant et après son « couronnement ». N’ayant pu désarmer ses ennemis qui, le plus souvent, portaient de grands noms et de petites âmes, elle dut s’armer contre eux. Tout autant que la femme, c’est la « reine » que son biographe réhabilite. Il montre que si le règne de Louis XV ne fut pas indigne de celui de Louis XIV, s’il laissa un art et un style, c’est grâce à la marquise de Pompadour, toute née Poisson qu’elle fût. La réhabilitation – sans du tout se présenter comme telle, et par le simple exposé des faits – concerne aussi l’action politique de cette nouvelle Maintenon, d’un esprit autrement ouvert et entreprenant, introduite, comme l’autre, aux affaires par le roi lui-même. Ce qui était, au témoignage du ministre des affaires étrangères, « du bien de son service de la mettre, pour ainsi dire, de moitié dans les affaires publiques . » Car si elle se préoccupa d’abord de politique intérieure, c’est la politique étrangère qui la requit bientôt et la passionna. Elle recevait ministres et ambassadeurs, défaisant ou faisant, le cas échéant, les uns et les autres. Elle envoie Bernis à Venise, et elle bataille longuement et tenacement (jusqu’à se mettre elle-même, dit-on, dans la balance) pour imposer et faire nommer à Rome son protégé, sa découverte : le comte de Stainville, qui deviendra Choiseul. Pendant trois ans, dans une correspondance sérieuse, lucide, volontaire, parfois impérieuse, mais toute mêlée de potins, de coquetteries, de familiarité affectueuse envers « sa petite Excellence bleue » et qui font le charme unique de cette correspondance diplomatique, elle instruit, soutient, exhorte, morigène, encourage, dirige « son » ambassadeur : « Occupez-vous sans cesse des grandes affaires auxquelles je veux absolument que vous réussissiez. » La plus grande affaire, c’est celle du jansénisme qui empoisonne le royaume, détruit la paix intérieure, et qu’elle est d’autant plus ardente à régler qu’elle sent approcher la guerre : « je ne (la) crains que pour le mal qu’elle fait au royaume, je me battrai de toutes mes forces. » Ce n’est pas forfanterie : elle se bat. A travers l’incapacité des ministres, c’est grâce à elle et par elle qu’est connu le traité secret conclu entre Londres et Berlin ; c’est par elle, et c’est chez elle, que se négocie la parade : l’entente avec Vienne. Le fameux renversement des alliances – ou plutôt la riposte à la trahison de Frédéric – est l’œuvre de ce « Cotillon IV » que le Prussien avait tout de suite redoutée. Elle justifia cette crainte avec largesse. Et c’est à elle que l’ambassadeur d’Autriche Kaunitz écrivait, c’est elle qui lui répondait : « C’est avec une grande satisfaction, Monsieur, que je vous fais mes compliments... On dirait du roi lui-même. Les suites furent moins heureuses, par la faute, comme il advient quelquefois, des militaires : elles s’appellent Soubise et Rosbach. Elles n’abattent pas la marquise, dont l’énergie et la constance sont d’une tout autre trempe que celle de la plupart des hommes, le roi en tête : « Je hais le vainqueur plus que jamais, écrit-elle à Kaunitz.Prenons de bonnes mesures, pulvérisons l’Attila du Nord... » Enfin, Stainville devient duc de Choiseul et parvient au pouvoir. Et, peu à peu, volontairement, la marquise s’effacera devant l’homme qu’elle a mis en place, plus digne d’y être que quiconque, et qui fera sa politique. Car elle en eut une : solide, cohérente, clairvoyante. Si cette politique n’a pas réussi, ce n’est certes pas la faute de cette femme, mais celle des hommes qui ne surent ni en procurer les moyens ni en assurer l’exécution. Bien plus qu’eux, elle souffrit de cet échec qui était celui du roi et du royaume, elle s’en désespéra, sans cesser d’entreprendre. M. Levron n’hésite point à parler de la « maîtrise » » politique de la maîtresse royale. Pas plus que sa lucidité et que son courage, on ne peut en tout cas mettre en doute son désintéressement, un sens élevé de ses actes et que nous dirions aujourd’hui « national » : « L’intérêt personnel ne m’a jamais conduite qu’à la gloire du roi, et à ce que je crois bon et honnête... » – Et, après la terrible épreuve de l’attentat de Damiens : « Il vit, tout le reste m’est égal : cabale, indignités, écrits, et je le servirai, quoi qu’il doive m’arriver, tant que je serai en position de le pouvoir. » Ses erreurs ne sont pas contestables ; mais, en vérité, la bourgeoise la plus honnie et outragée de France, pendant sa vie et après sa mort, pourrait bien avoir été une des plus nobles dames de son siècle : et cette femme si féminine fut, à coup sûr, un des rares hommes de la cour et du gouvernement." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique)
Arthaud, 1961, in-8°, 308 pp, 78 héliogravures hors texte, documents, biblio, broché, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
La marquise de Pompadour a été une des femmes les plus aimées, les plus louées, mais aussi les plus critiquées de notre histoire. On lui a reproché ses dépenses, son goût pour les constructions coûteuses. On a condamné, – trop vite et beaucoup trop en bloc – la politique dont elle fut l'instigatrice. Dans une biographie vivante et colorée, mais fondée exclusivement sur des sources authentiques et renouvelée par l'apport de documents inédits ou peu connus, Jacques Levron nous donne une image plus juste de cette femme. Ce n'est ni un plaidoyer, ni un essai de justification. L'auteur ne cache pas les fautes et les erreurs que la favorite a pu commettre. Il expose les faits. Il ne les interprète pas. Et de son récit se dégage néanmoins l'impression que Jeanne-Antoinette Poisson a toujours défendu la grandeur de la France, au milieu des intrigues et des cabales d'une cour déchaînée contre elle. Elle a été, non seulement une protectrice des arts témoignant d'un goût raffiné, mais aussi, un élément d'accord et de modération dans un monde en effervescence.
Perrin, 1981, in-8°, 282 pp, 16 pl. de gravures hors texte, annexes, généalogie, sources et biblio, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
Il était une fois cinq soeurs – les filles du marquis de Mailly-Nesle – dont trois, au moins, se succédèrent dans le coeur du roi ! Jacques Levron ressuscite Versailles dans tout son enchantement, mais il évoque aussi, en contrepoint, la vie de la France et des Français pendant les premières années du règne de Louis XV. Car, précise-t-il, les Français, à cette époque, étaient infiniment plus sensibles aux variations du prix du pain qu'aux amours du Bien-Aimé...
Plon, 1959, in-8°, xiii-319 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, bon état
Fils d'un ancien officier danois, ingénieur remarquable, Burkhard Christoph von Münnich (1683-1767) passa en 1721 au service de Pierre le Grand qui lui confia la construction du canal de Ladoga (1721-1732). Durant la guerre de la Succession de Pologne, il s'empara de Dantzig (1734) et chassa Stanislas Leszczynski, puis se distingua dans la guerre contre les Turcs (1736/39). Renvoyé par Elisabeth, relégué en Sibérie pendant 20 ans, il fut rappelé par Paul III qui le combla de faveurs.
Félix Alcan, 1920, 2 vol. gr. in-8°, xvi-453 et 607 pp, table alphabétique, reliures demi-chagrin marron, dos à 4 nerfs (petite lacune de peau sans gravité au dos du second volume)
Imprimerie Nationale, 1993, gr. in-8°, 134 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Le chancelier Michel de L'Hospital (vers 1505-1573) est une des figures mythiques de l'histoire de France. A la tête de la justice et donc de l'Etat royal, il traverse, impassible et pacifique, les règnes sanglants de François II (la conjuration d'Amboise, mars 1560) et de Charles IX (la Saint-Barthélemy, août 1572). Auprès de nos contemporains cultivés, il symbolise le sens de l'Etat et de la tolérance religieuse. Certes, cette vision comporte sa part d'anachronisme. Mais si L'Hospital ne fut pas un héros libéral ou idéal, son action reste, car elle contribua à façonner les caractères de la "monarchie absolue" jusqu'à la Révolution française. Le Discours pour la majorité de Charles IX (Rouen, 1563) et les trois autres discours politiques qu'on trouvera rassemblés (Paris, 1560, au Parlement ; Orléans, 1560, aux Etats généraux ; Moulins, 1566, au conseil élargi) témoignent de la vigueur d'une pensée et d'une langue qui ont toute la saveur du XVIe siècle. Ce temps était celui de guerres religieuses épouvantables. C'est pour les conjurer que L'Hospital parle.
Honoré Champion, 1914, pt in-8°, 150 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, couv. rempliée, bon état
La Colombe, 1947, in-12, 103 pp, ex. numéroté sur vélin
Paris chez Joseph Chaumerot 1809 1 vol. relié in-8, demi-basane havane, dos lisse orné de fleurons et frises dorés, (4) + VI + 444 pp. Reliure frottée. Sinon exemplaire solide, intérieur en bon état.
Bruxelles, Van Meenen et Cie ; Amsterdam, L. Van Bakkenes et Cie, 1860, 2 vol. in-12, 31-350 et 400 pp, introduction et notice bibliographique (31 p), reliures demi-percaline beige, dos lisses avec fleuron, date et double filet doré en queue, pièces de titre basane acajou, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état
Tomes I et II seuls (sur 4) – I. Le Parfait égoïste ; Mémoire pour mon coeur accusé ; Mémoires sur M. le comte de Bonneval ; Utopie ou règne du grand Selrahcengil ; Mémoires sur la Pologne ; les Juifs ; les Bohémiens ; les Grecs ; les crétins ; sur Paris ; Coup-d'oeil sur les jardins, Sermon sur l'héroïsme. – II. Correspondance (lettres de Crimée, à l'empereur Joseph II, sur la dernière guerre des Turcs, au roi de Pologne, à l'impératrice de Russie, etc.) ; Fantaisies militaires. — "Importante édition des Oeuvres du Prince de Ligne, réalisée à Bruxelles par l'éditeur et publiciste libéral François Van Meenen (1817-1881), avec son neveu Albert Lacroix (1834-1903) et trois éditeurs étrangers pour s'assurer la plus grande diffusion possible." (Liesen, n° 79)
Bruxelles, Bibliomania, 1914, 2 vol. gr. in-8°, (4)-li-162 et (4)-ii-150 pp, deux portraits en frontispices, deux volumes reliés en un volume simili-cuir noir, dos lisse, titres, filets et fleuron argentés, bon état, ex-libris Jean-Jacques Pattyn
"Feld-maréchal des armées de l’Empereur et membre du conseil aulique, Charles-Joseph, prince de Ligne (1735-1814), fut un brillant militaire et diplomate au service de l’Autriche. Il adorait les femmes, les reines en particulier (Marie Antoinette, Catherine II). Curieux, cultivé, raffiné, il se créa des contacts avec les grands esprits de son temps (Voltaire, Rousseau...) et les aventuriers. Il protégea Casanova, qui lui fournit des renseignements sur Bonneval. Les sources biographiques habituelles permettent de connaître l’histoire de sa vie, et la critique militaire acide de Bardin (Dictionnaire des auteurs militaires) le contenu du livre. Les “Fantaisies” sont une suite de réflexions sensées sur l’art militaire, les “Préjugés” un programme de réformes de l’armée autrichienne ; le tout est écrit sur un ton badin, détaché, léger, spirituel..." (Jean-Pierre Salzmann, Histoire militaire & Stratégie n° 30, 2013)
Livre Club du Libraire, 1964, in-8°, 267 pp, préface de Hubert Juin, 11 planches de gravures hors texte (dont 3 doubles), reliure pleine toile gris clair de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, un portrait en vignette contrecollé au premier plat, rhodoïd, bon état
Descendant d'une illustre famille wallonne, le prince Charles-Joseph de Ligne (1735-1814) est une des figures légendaires du Siècle des lumières. Engagé dès son jeune âge dans l'armée impériale autrichienne, il se couvrit de gloire pendant la guerre de Sept Ans puis dans le conflit de succession de Bavière. Général et conseiller de Joseph II, il sillonna toute l'Europe, et rencontra de nombreuses personnalités à la cour de Louis XVI. A la fin de sa vie, il se consacra à l'écriture. Un écrivain qu'admiraient Goethe, Lord Byron, Barbey d'Aurevilly et Paul Valéry.
SEDES, 1968, in-12, 277 pp, biblio, broché, qqs rares soulignures stylo, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
"Un bon manuel, à la fois précis et bien informé, qui a servi à des générations d’étudiants." (Claude Mazauric)
CDU, 1971, 2 vol. gr. in-8°, 153 et 166 pp, texte dactylographié, 2 tableaux généalogiques dépliants (Stuarts et Tudors), brochés, très bon état (Coll. Les cours de Sorbonne), avec une carte imprimée “Avec les compliments de l'auteur”
Tome I : Les îles britanniques en 1603 ; Tome II, 1ère partie : Les Stuarts. – Manque le tome II, 2ème partie : L'Angleterre de 1603 à 1660.
CDU, 1971-1972, coll. les Cours de sorbonne, gr. in-8°, 153 pp, texte dactylographié, qqs annotations stylo, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Arléa, 2006, in-8°, 226 pp, biblio sommaire, index des noms cités, broché, couv. illustrée, trace de pli au 2e plat, bon état
Ardent, impétueux, injuste, excessif, cynique, rebelle, talentueux en diable, Linguet (1736-1794) consacra sa vie tout entière à la lutte : lutte contre les Lumières et les coteries littéraires, luttes contre les Parlements et l'injustice, lutte contre la puissance naissante de l'argent, lutte contre les dérives de l'administration royale et l'arrogance de la noblesse de cour... Tant d'ardeur et de hargne finirent par l'envoyer à la Bastille, où il resta deux ans. À sa libération, en 1782, il passa en Angleterre. Il y rédigea ces Mémoires, dont le succès fut immense et qui demeurent à ce jour le plus saisissant tableau de la vie quotidienne dans la célèbre prison. Pamphlétaire, philosophe, historien, économiste, journaliste, Linguet fut l'homme de toutes les audaces, de tous les paradoxes, de toutes les intuitions : quelque chose, dans son oeuvre et dans sa phrase, vibre, qui annonce déjà les ténèbres et le chaos du monde moderne. Il est temps de redécouvrir cet écrivain de haut vol.
Plon, 1903, iv-446 pp, un portrait héliogravé du célèbre magistrat en frontispice, broché, bon état
"L'ouvrage de M. L. présente un double intérêt historique. II contient d'abord un tableau très poussé, très artistement peint, de la société contemporaine de Louis XV, puis une étude érudite et minutieuse sur l'Abrégé chronologique, le manuel classique le plus répandu et le plus intelligent que les amateurs d'histoire aient connu, à la fin du XVIIIe siècle et au début du XlXe." (Léon Cahen, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1904)
Armand Colin, 1972, in-12, 395 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. U2)
[LELOIR (Maurice).] - LIVRE D'ETRENNES]. CAHU (Théodore).
Reference : 114956
(1901)
Paris Combet et Cie 1901 1 vol. Relié in-folio, percaline verte avec une grande composition en couleurs sur le premier plat, tranches dorées (J. Fau et Lecat-Cartier), IV + 84 pp. Premier tirage des 40 compositions en couleurs in texte par Maurice Leloir. Trois accrocs au dos, coins très légèrement usés, sinon bel exemplaire intérieurement, cet album étant entièrement monté sur onglets.
Paris Boivin et Cie 1907 1 vol. Relié in-folio, percaline verte avec une grande composition en couleurs sur le premier plat, tranches dorées, 70 pp. Premier tirage des 36 grandes compositions en couleurs par H. Vogel (dont 4 sur double planche et 4 portraits hors-texte). Coins très légèrement usés, sinon bel exemplaire, cet album étant entièrement monté sur onglets.