Hachette, 1963, in-8°, 253 pp, biblio, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"« Ce que les contemporains connaissaient le mieux de leur époque, c'est, apparemment, ce que nous en connaissons le moins. » Ainsi s'exprime M. Abel Lefranc dans la préface qu'il a placée en tête de son beau livre : La vie quotidienne au temps de la Renaissance. Tout ce qui constitue, en effet, le cadre de la vie des hommes aux différents degrés de l'échelle sociale, les menus faits qui marquent les contingences de la vie de chaque jour, la mode et ses exigences, les habitudes de penser et les façons de s'exprimer, cette ambiance, enfin, où se reflète toute une société sont des éléments difficiles à saisir parce que, le plus souvent, leurs contemporains les subissaient sans même que l'idée leur vînt de nous en informer. Le but que s'est proposé l'auteur est précisément de nous faire pénétrer dans cette vie cachée des diverses classes sociales d'un pays que nous devrions connaître, tout comme les grandes manifestations qui rythment son histoire militaire ou artistique. Et l'on n'attendait pas moins du maître incontesté des études du XVIe siècle en France que cet ouvrage qui couronne son oeuvre d'érudit sans doute, mais aussi de professeur, puisque M. Lefranc avait consacré plus d'un cours, soit au Collège de France, soit à l'École des Hautes-Études, à l'étude même du sujet de son livre..." (Michel François, Bibliothèque de l'école des chartes)
dans les Mémoires de la Société historique de Pontoise et du Vexin, t. XL, 1930, gr. in-8°, 28 pp, (p. 69-96 sur 120), une pl. hors texte, broché, bon état
Travaux à l'abbaye de Saint-Martin. Bâtiments construits par Mansard ; jardins dessinés par Lenôtre. Réceptions à l'abbaye ; les habitués. — On trouve également dans le même numéro les souvenirs sur la Révolution à Osny de Madame de Nicolay : Souvenirs de quatre-vingts ans (Extraits des Mémoires inédits de Madame de Nicolay, née de Lameth) (11 pp), une étude sur Honoré de Balzac et ses deux amis de l'Isle-Adam (15 pp), une notice sur Champagne-sur-Oise au Moyen Age (12 pp), etc.
Gallimard, 1949, in-8°, 250 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Le livre de M. Louis-Raymond Lefèvre se lit avec agrément et souvent avec intérêt parce qu'il a l'esprit alerte, le don de trouver les anecdotes qui peignent, et que, première condition pour amuser les autres, il prend lui-même un amusement visible à se promener à travers les replis et les dédales de ce vieux XVIe siècle, à la fois si proche et si loin de notre siècle à nous." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1951) — "Ce livre raconte les événements depuis avril 1559 (traité de Cateau-Cambrésis, et fin des guerres d’Italie) jusqu’à la fin de mars 1560 (échec et répression de la conjuration d’Amboise). Le récit est alerte, impartial – je ne saurais dire si l’auteur est catholique ou protestant. Celui-ci puise directement aux sources mêle agréablement la petite histoire à la grande, et se plaît en des peintures de mœurs pleines de pittoresque. Les chapitres où il décrit la mentalité des grands bourgeois, membres des Parlements, ou celle encore de la petite noblesse guerrière sont particulièrement suggestifs. (...) Se contentant de résumer à grands traits l’histoire politique, diplomatique et militaire, l’auteur développe largement l’histoire morale et psychologique, multipliant les portraits et les anecdotes, et citant les écrits politiques, théologiques, littéraires et poétiques du XVIe siècle. Son livre est, de ce fait, singulièrement vivant. Ajoutons que M. L.-R. Lefèvre dirige aux éditions Gallimard la collection “Mémoires du Passé pour servir au Temps présent”, où il a personnellement donné une édition critique des Mémoires de Sully, et le texte intégral et mis en ordre du Journal de Pierre de l’Estoile." (J.-D. Benoit, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1950)
P., Editions de la Nouvelle France, 1944, in-12, 254 pp, broché, bon état (Cahiers de la Restauration française, 4). Peu courant
François Leger : La fin de la Ligue (pp 5-155) ; Suivi de : Philippe Ariès : Journal de l'Estoile pour le regne de Henri III (pp. 159-175) ; André Chastel : Sur le baroque français (pp. 177-214) ; Raymond Charmet : L'énigme de Rabelais et les origines du rationalisme (pp. 215-254).
Perrin, 1949, in-12, 256 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, bon état
"M. Légier-Desgranges nous conte l'évasion de Mme de La Motte, la triste héroïne de l'Affaire du Collier, avec un incontestable talent narratif et une connaissance de la topographie de la Salpêtrière dont ses fonctions lui avaient donné la familiarité et qui lui permet d'expliquer par le menu comment la prisonnière a pu s'échapper. Elle trouva dans sa singulière prison des complicités plus ou moins volontaires et la description des personnages qui l'aidèrent n'est pas la partie la moins pittoresque du livre. Le public crut a l'intervention de grands personnages et surtout de la reine. M. Légier n'a pas trouve d'arguments decisifs à cet égard et, tout compte fait, estime que la connivence de l'entourage a pu suffire. On le pense aussi, mais, comme il en convient, il reste que la reine et ses familiers montrèrent de l'intérêt pour le sort de la prisonnière et la question reste ouverte de savoir quels rapports cette dernière avait pu entretenir avec Marie-Antoinette. Toute l'Affaire du Collier se trouve, de ce chef, en question et on pourrait en reprendre l'examen, car le livre de Funck-Brentano fut l'objet de justes critiques en 1903..." (Georges Lefebvre, Revue Historique, 1952)
Hachette, 1954, in-8°, xv-478 pp, préface de Pierre Gaxotte, 16 gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
En marge de l’histoire de Port-Royal. Mme de Moysan dirigea pendant 37 ans l’Hôpital général, ancêtre de la Salpêtrière. Sa nomination, imposée par l’archevêque de Paris, entraîna une incroyable pagaille et une fronde des administrateurs. — "Plus que la biographie d'une femme qui pendant trente-sept ans gouverna la Salpêtrière, ce livre est le récit d'un épisode de cette rébellion du Parlement de Paris sous le règne de Louis XV où l'on peut voir en même temps qu'une séquelle du jansénisme l'un des prodromes de la Révolution. L'héroïne, Louise-Urbine Robin était fille d'un marchand de vins de la rue Montmartre. Née vers 1712, selon les conjectures de l'auteur, elle était encore bien jeune en 1727 lorsqu'elle épousa le « marchand-maistre teinturier en soye » Claude Mériel qui mourut peu après le mariage. Elle ne tarda pas à convoler en secondes noces avec le sieur Bénigne Herbert de Moysan, comme elle de bonne bourgeoisie parisienne, et qui, huit ans plus tard, périt dans un accident de voiture. Son veuvage ne fut, dit-on, pas exempt d'aventures, mais, en 1747, une grave maladie la ramena à une vie moins mondaine et, le 12 juillet 1749, quand elle fut appelée à occuper le poste de supérieure de la Salpêtrière, elle portait le cordon du tiers-ordre de Saint-François. Cette nomination, imposée par l'archevêque Christophe de Beaumont en dépit de la majorité du Bureau de l'Hôpital général fut vivement attaquée et déchaîna une campagne haineuse au cours de laquelle se distinguèrent par leur violence et leur mauvaise foi, les “Nouvelles ecclésiastiques”, organe du parti janséniste. Elle fut l'occasion d'un grave conflit entre le Parlement et l'autorité royale. Ce conflit qui eut pour conséquence, entre autres, l'attentat criminel de Damiens contre la personne du Roi, est narré avec minutie et analysé avec sagacité par M. Légier- Desgranges. Tâche difficile et d'autant plus que la perte de documents due au sac de l'archevêché sous la Monarchie de Juillet et à l'incendie de l'Hôtel-de-Ville sous la Commune a singulièrement rétréci le champ des investigations. Pour en revenir à Mme de Moysan, rappelons seulement que cette femme de tête et de cœur, abreuvée de calomnies au début de son supériorat, finit par désarmer ses pires adversaires. Quand elle mourut, le 15 septembre 1776, elle fut regrettée de tous et principalement des pauvres qui avaient vécu sous son administration. M. Pierre Gaxotte, dans sa préface, souligne l'intérêt du livre pour quiconque « voudra étudier les vicissitudes de l'autorité monarchique après la mort de Louis XIV »..." (Ernest Wickersheimer, Revue d'histoire des sciences, 1955) — "Mme de Moysan, qui devait gouverner pendant près de trente ans l'Hôpital général – ancêtre de l'actuelle Salpêtrière – devenu comme une forteresse du jansénisme parisien, avait été imposée comme Supérieure par l'archevêque Christophe de Baumont en 1749 pour y remettre de l'ordre, malgré la majorité du Bureau de l'Hôpital général, à la grande fureur du parti janséniste. D'après les papiers Joly de Fleury, ceux inédits de l'avocat Le Paige, « généralissime occulte de Paris », les “Nouvelles ecclésiastiques”, l'auteur retrace toute la violente campagne qui s'en suivit, avec appel au roi, au Parlement (1751), jusqu'au compromis final." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1956)
Albin Michel, 1926, in-8°, 288 pp, 16 pl. de gravures hors texte, broché, bon état (Coll. Ames et visages d'autrefois)
Très intéressante biographie. — "N'eut-il pas écrit ses “Commentaires”, qui ajoutèrent au renom du soldat la gloire de l'écrivain, Blaise de Monluc n'en aurait pas moins été un rude chef de guerre et, comme nous disons maintenant, dans un langage qui ne vaut pas le sien, un « personnage représentatif », car il réunit en lui, à merveille, les qualités qui constituaient, aux yeux de ses contemporains, le « grand capitaine ». (...) M. Joseph Le Gras nous présente Monluc comme un « héros malchanceux », et il voit dans, cette malchance du soldat un contraste avec la chance qui le place au rang des grands écrivains. En effet, les “Commentaires” font plus pour la gloire de Monluc que les nombreux combats auxquels il prit part ; mais, même sans les “Commentaires”, Monluc est une bien curieuse et typique figure militaire du XVIe siècle..." (Henri de Régnier, Le Figaro, 13 décembre 1927)
Paris Bibliothèque-Charpentier 1895 1 vol. relié in-12, demi-chagrin bordeaux, dos à nerfs orné de fleurons dorés, VI + 280 pp. Edition originale enrichie d'un envoi autographe signé de l'auteur. Bon exemplaire en reliure moderne.
Picard, 1976, fort gr. in-8°, x-611 pp, avant-propos par Pierre Chaunu, index, broché, bon état
"C'est tout un monde passé que ressuscite Françoise Lehoux. En se fondant sur le contenu de soixante-treize inventaires après décès conservés au Minutier central des notaires aux Archives nationales et sur quelques documents annexes, testaments ou contrats de mariage, elle tente, en près de six cents pages, de redonner vie à soixante-six familles de médecins parisiens. La période couverte par l'étude s'étend de 1508 à 1665, dates extrêmes des inventaires utilisés ; elle commence donc au moment où la médecine sort à peine du Moyen Age, et s'arrête l'année même de la création du Journal des Savants, témoignage d'un nouvel esprit scientifique qui va transformer peu à peu la profession médicale. Après avoir, dans le premier chapitre, présenté les médecins et suivi leurs premiers pas dans la vie professionnelle et sociale, à la sortie des études et après un éventuel mariage, Mlle Lehoux cerne la composition des familles. (...) Dans les trois chapitres suivants, c'est le cadre de vie proprement dit des médecins qui est dépeint : l'habitation, le mobilier, le linge de maison et le costume ; tout en recréant, de façon suggestive et dans les moindres détails, les formes, les couleurs, les odeurs, Mlle Lehoux apporte des renseignements précieux à l'historien de Paris, comme à celui de l'architecture ou du mobilier, voire des mentalités. A ces descriptions souvent plaisantes succède l'énumération de la fortune mobilière et foncière. (...) Comme il était prévisible, les inventaires après décès livrent peu de renseignements sur la pratique médicale elle-même ; la seule note intéressante est la présence signalée chez plusieurs médecins d'un matériel pharmaceutique important, qui constitue parfois un véritable laboratoire et qui témoigne de la guerre livrée par la corporation de saint Luc à celle des apothicaires. La description des bibliothèques des médecins est très précieuse et révèle un milieu très cultivé. (...) Le grand mérite du livre est de presque tenir lieu de recueil de sources, et à ce titre on peut penser, comme le dit P. Chaunu, dans son avant-propos, que « des générations d'érudits et de chercheurs y trouveront matière à instruction et à réflexion »." (Danielle Jacquart, Bibliothèque de l'école des chartes, 1978) — "... Il ne reste qu'à dire que le travail de Madame Lehoux est un véritable modèle d'érudition. Il faut espérer que d'autres érudits suivront l'exemple de ce livre afin d'illuminer d'autres groupes sociaux, non seulement à Paris mais aussi en province. Seulement par une entreprise de ce genre pourrons-nous véritablement connaître ce que fût la société française sous l'Ancien Régime." (R. J. Knecht, Revue belge de philologie et d'histoire, 1980)
Flammarion, s.d. (1930), fort in-12, 532 pp, broché, papier jauni, bon état
P., Berche et Tralin, 1879, in-12, 296 pp, nouvelle édition en français moderne avec des notes, broché, rousseurs, état correct
"L'auteur, compatriote et compagnon d'armes de Pierre du Terrail, est vraisemblablement son secrétaire, le notaire Jacques de Mailles. C'est un témoin oculaire qui a utilisé les souvenirs de son héros et ses aventures personnelles. L'ouvrage est un panégyrique, mais écrit avec sincérité et bonhomie, et non sans finesse." (Hauser, Sources I, 376).
P., Editions Mazarine, 1964, gr. in-4°, 81 pp, 12 planches d'illustrations par Paul Lemagny sur fond teinté, broché, en feuilles sous couv. rempliée de l'éditeur, rhodoïd, bon état. Exemplaire original, un des 200 ex. numérotés sur Vélin d'Arches (n° 2), envoi a.s. de Marcel Chapron
P., EDHIS, 1973, in-12, vi-199 pp, reliure skivertex marron de l'éditeur, bon état. Reprint de l’édition originale rarissime d’Amsterdam, publiée chez Boekolt en 1682. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés
Cet ouvrage constitue le premier traité d’urbanisme et d’aménagement du territoire, publié en français.
Et un choix de monuments relatifs aux moeurs et coutumes des Français, d'après les documents les plus authentiques, réunis et gravés par M. LEMAITRE. 3e partie: Monuments du 15e siècle de la Renaissance et des Temps Modernes. Paris. Firmin Didot. 1845. In-8 (140 x 213mm) dos veau bleu nuit, frises et filets or, plats et gardes marbrés, 2ff.n.ch., 22 pages de texte (table des planches) et 194 planches hors texte chiffrées de 418 à 611. Feuilles lgt tachées dans la marge supérieure, taches diminuant du début vers la fin jusqu'à disparaître. Bon exemplaire, pratiquement exempt de rousseurs.
Bloud et Gay, 1928, in-12, 199 pp, biblio, reliure demi-basane vert bouteille, dos lisse avec fleuron et filet doré en queue, pièce de titre chagrin carmin, couv. conservée (rel. de l'époque), dos uniformément passé, C. de bibl., bon état (Bibliothèque catholique des sciences religieuses)
La Renaissance (1447-1517) ; La révolution protestante (1517-1563) ; La restauration catholique (1563-1648) ; Les origines et les progrès de l'incrédulité moderne (1648-1789).
P., La Renaissance du Livre, 1930, in-12, 229 pp, 2 gravures hors texte (dont le frontispice), reliure demi-toile gris-vert, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), papier lég. jauni, bon état (Coll. La Grande légende de la mer)
P., Imprimerie nationale/SEVPEN, 1972, fort gr. in-8°, 612 pp, 18 pl. de vues et plans dépliants hors texte (4 en couleurs), broché, bon état (Ministère des Affaires Culturelles - Direction des Archives de France. Archives Nationales)
dans le Correspondant, 1908, 2 vol. gr. in-8°, 26 et 29 pp, brochés, état correct
On trouve dans les mêmes numéros des études sur Si la guerre éclatait demain : les transports, le pain, la viande, la poudre (Francis Marre), La Hollande sociale (Henri Joly), Les hôpitaux parisiens et la laïcisation (Ambroise Rendu), Le problème macédonien, avec une carte (René Henry), Deux ans au Palais Farnèse (1886-1888), 1ère partie (Cte Charles de Moüy), Portraits de célébrités (1830-1900): à Bagatelle (Péladan), etc.
Hachette, 1947, in-8°, 315 pp, biblio, broché, un portrait en médaillon en couverture, bon état
"M. Léon Lemonnier, sans être un historien de métier, connaît merveilleusement l'Angleterre et ses grands hommes. Il vient de brosser, d'heureuse façon, le portrait d'Elisabeth d'Angleterre. La reine Vierge ? Sans doute on sent toujours le romancier dans la façon de présenter et aussi d'interpréter les événements. Il ne faut pas chercher de vues profondes sur l'économie de l'Angleterre au temps d'Elisabeth. Mais on est captivé, dès le début, par cette femme intelligente et non moins autoritaire qui incarna si bien le génie de l'Angleterre. On suit avec un intérêt, jamais décroissant, toutes les intrigues et toutes les luttes d'un règne qui dura près de cinquante années et fut certainement un des plus marquant sur les destinées de la nation anglaise." (Jacob Louis, Revue du Nord, 1947)
Félix Alcan, 1926, in-12, viii-172 pp, broché, bon état (Bibliothèque de philosophie contemporaine)
"L'auteur a réuni, dans ce volume, cinq études respectivement consacrées à Fontenelle, Marivaux, lord Bolingbroke, Vauvenargues et La Mettrie. Il donne de ces philosophes une biographie psychologique et étudie avec beaucoup de pénétration leur système de l'homme. Psychologues, moralistes, observateurs et réformateurs sociaux, ces cinq esprits d'origine et de formation bien différentes, nous apparaissent cependant unis par le discernement avec lequel ils surent apercevoir les traits profonds de la vie sociale qui les entourait, par leur rationalisme et en même temps par leur confiance dans la force du sentiment d'humanité. M. Lenoir, dont le livre sur Condillac n'a pas seulement prouvé sa prédilection pour le « siècle des lumières », mais sa maîtrise à dominer et reconstituer les systèmes philosophiques, a su, dans ce groupe d'études, donner beaucoup de vie à ses personnages et à leurs idées." (Revue d'histoire économique et sociale, 1927)
P., Académie des Bibliophiles, Jouaust imprimeur, 1870, in-12, iv-259 pp, broché, couv. lég. salie, bon état. Réimpression, tirée à 300 exemplaires numérotés sur papier de Hollande, d'un ouvrage anonyme paru à la Haye en 1742
P., Editions Bossard, 1924, pt in-8°, 189 pp, un portrait de René Le Pays gravé sur bois par Achille Ouvré en frontispice, broché, numéroté sur papier Bibliophile Inaltérable (pur chiffon) de Montgolfier, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Chefs-d'œuvre méconnus)
René Le Pays, né à Fougères le 28 décembre 1634, et mort à Paris en 1690, un précieux de province, écrivain mondain quelque peu maltraité par Boileau.
Albin Michel, 1988, in-8°, 490 pp, figures, tableaux, biblio, index, broché, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
Comment, entre 1740 et 1840, se modela l'espace urbain français. On joint 2 coupures de presse, un compte-rendu du livre, très favorable (Roger Chartier, Le Monde), et une nécrologie de l'auteur, mort fauché par une voiture à l'âge de 47 ans en 1996 (Lucette Valensi, Le Monde).
P., Billois, 1811, 6 parties en 3 vol. in-12, (xv)-197, 208, 206, 204, 236 et 204 pp, reliures demi-veau glacé havane, dos lisse avec titre, tomaisons et filets dorés (rel. de l'époque), coiffes lég. frottées, coiffe du volume I lég. abîmée, bon état. Dans le troisième volume, les 5ème et 6ème parties sont interverties
Complet – Marie Leprince de Beaumont est née le 26 avril 1711 à Rouen. La date (1780 ?) et le lieu de sa mort (Paris, Annecy, Chavanod ou Avallon) restent incertains. Son premier roman “Triomphe de la vérité”, dédié au roi de Pologne, est publié à Nancy en 1748. En Angleterre, elle fait paraître le périodique “Le Nouveau Magasin Français” (1750-52) et se consace dès lors à l’éducation. Gouvernante de jeunes filles nobles, dont Sophie Carteret, la future Lady Shelburne, elle écrit de nombreux ouvrages éducatifs. Elle publie son fameux “Magasin des Enfants” en 1756. “Le Magasin des Jeunes Dames” date de 1764. Son oeuvre est consacré non seulement à l’éducation de jeunes filles (Magasin des Enfants ; des Adolescentes ; des Jeunes Dames), mais aussi à l’instruction des garçons (Le Mentor Moderne) et des indigents (Magasin des Pauvres). Adaptant des dialogues à l’âge de ses destinataires, Marie Leprince de Beaumont peut être considérée comme la fondatrice de la littérature de jeunesse en France. C’est à leur intention qu’elle écrit de nombreux contes, ou qu’elle réécrit certains, comme La Belle et la Bête de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve... (Ramona Herz, 2014)
P., Parmantier, 1822, 2 parties en 1 vol. in-12, (4)-viii-233 et (4)-228 pp, reliure demi-veau glacé havane, dos lisse avec titre et filets dorés (rel. de l'époque), coiffe inf. lég. abîmée, bon état
Complet – Première édition en 1767. Marie Leprince de Beaumont est née le 26 avril 1711 à Rouen. La date (1780 ?) et le lieu de sa mort (Paris, Annecy, Chavanod ou Avallon) restent incertains. Son premier roman “Triomphe de la vérité”, dédié au roi de Pologne, est publié à Nancy en 1748. En Angleterre, elle fait paraître le périodique “Le Nouveau Magasin Français” (1750-52) et se consace dès lors à l’éducation. Gouvernante de jeunes filles nobles, dont Sophie Carteret, la future Lady Shelburne, elle écrit de nombreux ouvrages éducatifs. Elle publie son fameux “Magasin des Enfants” en 1756. Son oeuvre est consacré non seulement à l’éducation de jeunes filles (Magasin des Enfants ; des Adolescentes ; des Jeunes Dames), mais aussi à l’instruction des garçons (Le Mentor Moderne) et des indigents (Magasin des Pauvres). Adaptant des dialogues à l’âge de ses destinataires, Marie Leprince de Beaumont peut être considérée comme la fondatrice de la littérature de jeunesse en France. C’est à leur intention qu’elle écrit de nombreux contes, ou qu’elle réécrit certains, comme La Belle et la Bête de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve... (Ramona Herz, 2014)