Fayard, 1957, in-8°, 362 pp, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
P., Charpentier, 1843, 4 vol. in-8°,, cxxvii-511, 592, 489 et 605 pp, index, reliures demi-veau glacé carmin, dos lisses à faux nerfs à froid, titres et filets dorés, roulettes en tête et palettes en queue, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état. Rare
Les mémoires du duc de La Force vont de 1572 à 1640. Protestant, échappé tout jeune au massacre de la Saint-Barthélemy, il resta fidèle à Henri IV et se trouvait à son côté lors de l'assassinat ; gouverneur du Béarn, il en fut chassé en 1620 et combattit l'armée royale, avant de se rallier à Louis XIII, et , fait maréchal, de le servir au Piémont, en Lorraine et en Allemagne. (Hauser, Sources III, 1462. Bourgeois & André, Sources II, 671)
Amsterdam Desbordes 1713 1 vol. relié in-12, plein veau brun, dos à nerfs orné de fleurons et guirlandes encadrés de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, 4 ff. n. ch. + 542 pp. Troisième édition de ce roman paru pour la première fois en 1703 où Mademoiselle de La Force dépeint, à travers la figure de Catherine de Bourbon, les passions, ambitions et manoeuvres secrètes qui se jouent à la cour de France. L'autrice (1650-1724) s'était fait une spécialité de ce genre de romans historiques basés sur des intrigues amoureuses mettant à jour la psychologie de personnages appartenant au monde de l'aristocratie. Mors et coiffes légèrement usés et tâche brune à un feuillet, sinon bonne reliure de l'époque.
Madrid Consejo Superior de Investigaciones Cientificas 1984 1 vol. broché in-12, broché, 275 pp. (couverture un peu frottée). Texte en espagnol. Bon état.
Denoël, 1943, in-12, 486 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, papier lég. jauni, bon état
Bordas, 1968, gr. in-8°, 448 pp, 40 pl. en héliogravure hors texte en noir et en couleurs, cart. illustré de l'éditeur, état correct
Bordas, 1962, gr. in-8°, 416 pp, 40 planches en héliogravure en noir et en couleurs hors texte, cartes, cart. illustré de l'éditeur, dos lég. abîmé, état correct
Seuil, 1982, in-8°, 346 pp, préface de Philippe Ariès, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
"L'accouchement : un acte d'importance pour l'individu, la famille, la communauté, l'Etat. C'est un passage difficile, pour la mère et l'enfant, et ce moment a des résonances dans les domaines de la médecine, de la religion, de la démographie, et d'une façon générale, il est révélateur de croyances et de mentalités fort anciennes. Mireille Laget montre ici, dans une tentative d’histoire globale, comment était vécu l’enfantement par les femmes et par la collectivité dans la société traditionnelle (XVIe-XVIIIe siècles). A la lire, on se rend compte à quel point l’accouchement dépend – dans ses pratiques comme dans les rites et les croyances qui l’entourent – beaucoup plus des facteurs culturels que des facteurs biologiques. La médicalisation de l’accouchement, qui s’ébauche à la fin du XVIIIe siècle et s’achève au milieu du XXe siècle, traduit bien un changement de société – où l’efficacité et la sécurité des personnes l’ont emporté – mais comme au détriment de la chaleur et des solidarités humaines." — "Précédé d'une préface, comme toujours suggestive, de Philippe Ariès, voici l'essentiel de l'importante thèse de Mireille Laget, “Naissance et conscience de la vie : procréation, enfantement, obstétrique en Languedoc aux XVIIe et XVIIIe siècles”. Le travail est basé sur les recherches languedociennes et se situe essentiellement entre 1650 et 1790. Nous avons là une percée historique et donc, pour les XVIIe et XVIIIe siècles, un ouvrage de référence auquel il faut désormais se reporter. Désormais, pour tout ce qui touche à la procréation, à l'enfantement et à l'obstétrique, il conviendra de consulter Mireille Laget : « une nouvelle conquête de l'histoire », comme l'écrit Ph. Ariès. Il est tout à fait heureux que ses principales conclusions soient désormais à la portée d'un large public ; nul doute que la démographie historique en tirera de substantiels bénéfices." (J.-P. Poussou, Annales de Démographie historique)
LAGET (Mireille) et Claudine LUU (présenté par).
Reference : 15064
(1984)
ISBN : 9782708984066
Toulouse, Privat, 1984, in-8°, 147 pp, répertoire des termes thérapeutiques, liste des substances citées, broché, bon état (Coll. Résurgences)
La pharmacopée du peuple au XVIIIe siècle. — "Anthologie commentée de la "Médecine et chirurgie des pauvres" donnée en 1714 par le bénédictin de Saint- Maur dom Nicolas Alexandre (1654-1723). Les commentaires des extraits reproduits constituent une très remarquable tentative d'interprétation de la pharmacopée du XVIIIe siècle à la lumière à la fois des conceptions du temps et des nôtres. On n'a que trop tendance à se gausser de ces vieilles recettes. M. Laget et C. Luu s'efforcent de les comprendre : c'est plus difficile, mais combien plus sérieux ! Leur travail réhabilite la médecine anté-chimiatrique." (Pierre Julien, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1985) — "Le livret de Dom Alexandre, dont le titre exact est « La médecine et la chirurgie du pauvre », a été publié en 1714 par un bénédictin : il nous traduit la tendance des religieux de cette époque à combattre le mal physique comme le mal moral, le salut des âmes passant par la miséricorde envers le corps. Dom Alexandre, a manifestement une familiarité parfaite avec les ouvrages de médecine de son temps, mais aussi des classiques de l'Antiquité et des travaux français ou étrangers depuis le Renaissance. Il paraît également familier du monde paysan et cite de multiples manières de soigner qu'il n'a pas vraisemblablement pas lues dans les manuels. Son livret n'est pas publié intégralement par les éditeurs, qui ont ajouté à chaque série de soins proposés pour une affection précise des commentaires précieux, qui constituent une tentative d'explication des médications anciennes. Celles-ci reposent pour l'essentiel sur l'utilisation des végétaux, dont les modalités de la collecte sont soigneusement indiquées. D'autres méthodes sont aussi employées : ainsi, pour guérir les abcès, les oignons de lys doivent être mélangés avec des « limaçons et sain de porc » pour en faire un cataplasme... Témoignage de l'abondance des produits introduits depuis plus d'un siècle en France, tabac, café, cacao sont conseillés par Dom Alexandre, dont l'ouvrage s'adresse pourtant aux « pauvres »..." (Jean Imbert, Revue historique de droit français et étranger, 1984)
Albin Michel, 1950, in-8°, 363 pp, 16 pl. de gravures et une grande carte dépliante des Cévennes au XVIIe siècle hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1689, après que Guillaume d'Orange se fut emparé du trône d'Angleterre, des pasteurs et des prédicants revinrent d'exil et s'installèrent clandestinement en Languedoc, pour y lutter contre Louis XIV. En dépit des exécutions, des prophètes, des illuminés s'insurgèrent, conduits par Jean Cavalier, garçon boulanger en 1701 à Anduze, et Pierre Laporte, dit Roland. La révolte des Camisards commençait. Le grand intérêt du livre d'Agnès de la Gorce, c'est de nous présenter avec une émotion sachant demeurer objective cette triste histoire qui semble d'aujourd'hui..." (Georges Huisman, Hommes et mondes, 1951)
GLM/Perrin, 2005, in-8°, 274 pp, 24 pl. de gravures en noir et en couleurs, chronologie, sources et biblio, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Les métiers de Versailles)
Pour le bon plaisir du roi, rien n'était impossible. D'origine italienne, Carlo Vigarani, dont le père était déjà l'architecte de Mazarin, s'est employé sa vie durant à divertir Sa Majesté. En retour, il fut l'un de ses artistes préférés et bénéficia jusqu'à sa mort de la protection royale. Vigarani, c'est en 1664 le principal créateur des Plaisirs de l'Ile enchantée dont on grave les scènes pour les diffuser dans l'Europe entière. Architecte, "metteur en scène", décorateur, Carlo Vigarani a mené de front plusieurs carrières : à Paris, il travaille pour les Théatins, tout en étant l'associé de Lully à la direction de l'Opéra ; à Saint-Germain-en-Laye, il est chargé de monter de grandes tragédies en musique ; à Versailles, enfin, il apporte son concours aux fêtes les plus brillantes du règne de Louis XIV. A partir d'une documentation souvent inédite, Jérôme de La Gorce retrace ici la vie et la carrière de cet artiste méconnu, dont l'œuvre révélé par des dessins et des plans annotés de sa main permet de mieux apprécier son exceptionnelle personnalité.
Tours, Ad. Mame, 1852, in-8°, 395 pp, 2e édition, 3 gravures en taille douce hors texte dont le frontispice, page de titre gravée, reliure pleine basane aubergine, dos lisse, titre, caissons et palette dorés, plats avec décor frappé à froid et encadrement doré, fer doré au 1er plat, tranches marbrées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, coins émoussés, bon état. Bon exemplaire sans les habituelles rousseurs
Ouvrage classique retraçant le règne du roi emblématique de la période de la Renaissance, régulièrement réédité entre 1847 et 1896, par l'historien Eugène de La Gournerie (1807-1887). — Table : 1. Jeunesse de François Ier. Cour de Louis XII – 2. Avènement de François Ier à la couronne. État de la France et de l'Europe. Campagne de 1515. Bataille de Marignan – 3. Entrevue de Bologne. Concordat (1515-1518) – 4. Campagne de 1516. Influences diverses à la cour. Traité de Noyon. Traité de Fribourg – 5. Traité avec l'Angleterre. Élection à l'Empire. Camp du Drap-d'or (1518-1520) – 6. Luther. Commencement de la réforme en Allemagne. Condamnation de ses doctrines en France (1517-1523) – 7. Guerre avec l'Empire. Perte du Milanais (1521-1522) – 8. Procès et mort de Semblançay. Procès du connétable de Bourbon ; sa fuite – 9. Campagnes de 1522 à 1525. Siège de Marseille. Bataille de Pavie – 10. Captivité du roi. Traité de Madrid. Sainte ligue. Campagnes de Lautrec en Italie. Défection de Doria. Traité de Cambrai (1525-1530) – 11. Mœurs de la cour. Chevalerie. Caractère de François Ier – 12. Gouvernement, finances, justice, guerre, marine, commerce, agriculture – 13. Littérature et hommes de lettres. Marot, Rabelais, Postel, Amyot, Budée, etc. Fondation du collège de France – 14. Beaux-arts. Esthétique chrétienne. Renaissance, Chambord, Madrid, Fontainebleau. Tombeaux de François II, du cardinal d'Amboise, de Louis XII. Vitraux. Emaux de Limoges. Musique – 15. Progrès de l hérésie (1523-1534) – 16. Alliance avec les protestants. Entrevue de Marseille. Renouvellement de la guerre. Mort de François Sforce (1530-1535) – 17. Campagnes de 1536 et 1537. Mort du dauphin. Trêve de Nice. Entrevue d Aigues-Mortes – 18. Administration du connétable de Montmorency et du cardinal de Tournon. Passage de Charles-Quint à travers la France. Assassinat des ambassadeurs Frégose et Rincon. Disgrâce de Montmorency (1536-1542) – 19. Campagnes de 1542 et 1543. Bataille de Cérisoles – 20. Invasion de la France. Traité de Crespy. Campagne navale. Paix avec l'Angleterre (1544-1546) – 21. Naissance et progrès du calvinisme – 22. Dernières négociations. Craintes de guerre. Mort de François Ier (1546-1547) – Appendice.
Paris Henri Jonquières, coll. "Jadis et naguère" 1929 1 vol. broché in-8, broché, couv. rempliée, XXIX + 204 pp., 8 gravures hors-texte. Un des 500 exemplaires numérotés sur vélin du Marais. Préface et notes par Pierre Viguié. Bon exemplaire.
Paris chez P. Jannet, "Bibliothèque elzévirienne" 1856 1 vol. relié in-16, percaline éditeur rouge, non rogné, XLVIII + 223 pp., index (cartonnage passé). Première édition de ces mémoires depuis l'originale parue en Hollande en 1681. Tandis que son mari guerroyait un peu partout, Catherine de La Guette (1613-1680), vivait dans son manoir de Sussy-en-Brie, qu'elle défendit contre les pillards. Deux de ses fils servirent en Espagne et passèrent ensuite en Hollande où elle alla les rejoindre en 1672. Ses Mémoires contiennent des détails intéressants sur la Fronde (Daval, 44). Bon état.
P., Ledentu, Dupont, 1825-1826, 18 vol. in-8°, discours préliminaire (183 pp), rapport sur le grand prix de Littérature (Marie-Joseph Chénier), table analytique des matières, reliures demi-veau glacé vert, dos lisses, titres et larges filets dorés (rel. de l'époque), reliures abîmées, qqs rousseurs, ex. de travail. Tel quel
Complet. Edition savante de ce grand classique, mise en ordre par l'érudit Pierre Daunou qui a rédigé l'importante étude sur La Harpe qui occupe les 183 pages du premier volume. Une importante table des matières à la fin du tome 16 en rend la consultation aisée. — "Cette édition doit être préférée à toutes celles qui auraient été publiées jusqu'alors, par les améliorations et additions qu'on y a faites." (Jean-François Rolland, Conseils pour former une bibliothèque, ou catalogue raisonné de tous les bons ouvrages...) — La première édition de cet ouvrage a été publiée à Paris, chez Agasse, de 1799 à 1805, en 16 tomes formant 19 volumes. Jean-François de La Harpe (1739-1803) littérateur français plus célèbre comme critique que comme poète, fut membre de l'Académie française et professeur de littérature au Lycée de Paris. — « C'est ici, je crois – écrit La Harpe dans sa préface – la première fois, soit en France, soit même en Europe, qu'on offre au public une histoire raisonnée de tous les arts de l'esprit et de l'imagination, depuis Homère jusqu'à nos jours, qui n'exclut que les sciences exactes et les sciences physiques. » De ce point de vue, La Harpe occupe une place éminente dans l'histoire de la critique. — A propos du Cours de littérature et de son auteur, Brunetière écrit : « Quels que soient ses défauts, il n'en doit pas moins garder l'honneur d'avoir le premier considéré l'histoire de la littérature dans la totalité de sa suite, de l'avoir ainsi traitée pour elle-même, en elle-même, comme capable de se suffire, et d'avoir enfin, par là, frayé les voies à une critique plus large, et autre que la sienne. Dans l'histoire de la critique, La Harpe occupe ainsi une place éminente. »
Rothomagi (Rouen), apud Petrum Le Boucher, 1720, in-12, (36)-416-(26) pp, texte sur 2 colonnes, index en tête et en fin de volume, reliure plein veau brun, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés dorés, tranches jaspées (rel. de l'époque), dos lég. abîmé avec pt mques, pièce de titre manquante, coiffes arasées, un mors en partie fendu, coins émoussés, intérieur propre, bon état général
Nouvelle édition du "Catéchisme romain", établi en 1566 après le Concile de Trente (1545-1563), et destiné aux prêtres des paroisses.
Renouard, 1877, in-8°, xliii-468 pp, imprimé sur papier vergé. Tome I seul (sur 3)
P., EDHIS, 1970, 4 vol. in-12, 200, 282, 270 et 333 pp, quatre tomes reliés en deux volumes in-12, reliures plein cuir de l'éditeur, dos à nerfs ornés, bon état. Reprint de l’édition originale d’Amsterdam publiée en 1720. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés
Plan complet de réformes destinées à mettre fin à tout arbitraire administratif et financier, et à assurer le bonheur général dans l’abondance des biens, la liberté du travail, l’amélioration de l’assistance publique. Reliures frottées, le cuir utilisé n’ayant pas résisté au temps.
Genève, Mégariotis, 1976, in-8°, xii-474 pp, index, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, pièce de titre basane carmin, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1888
Excellente étude sur les collèges de l'Oratoire sous l'Ancien Régime.
Editions Bossard, 1930, in-12, 193 pp, broché, couv. lég. salie, état correct
"Dans cette « étude comparative de l'administration de la France avant et après la Révolution », l'auteur, après tant d'autres, attaque le régime démocratique, ll est, pour lui, anarchie, car la souveraineté existe seulement dans et par la monarchie ; l'exécutif, dans notre système, est condamné à une existence précaire ; la souveraineté populaire est une pure fiction, tous les quatre ans une minorité de quatre millions de votants désignant, par un « geste vain et ridicule », huit à neuf cents parlementaires. L'Etat n'existe plus, ou, plutôt, par une contradiction entière, gouverné par les particuliers, il envahit toutes les affaires des particuliers. A cette anarchie, l'auteur oppose l'administration royale et le « self government » de la France d'ancien régime, et son histoire de la monarchie, comme son résumé des institutions monarchiques, n'est pas sans intérêt. Toutefois, il passe avec trop de rapidité sur les défauts du régime royal, et oublie, avec régularité, les avantages du système moderne, et son livre, demi-polémique et demi-scientifique, laisse une impression déconcertante. La conclusion, toutefois, est formelle : la monarchie décentralisée seule sauvera la France." (Georges Bourgin, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930)
P., EDHIS, 1970, in-12, 108 pp, reliure plein cuir éditeur, bon état. Reprint de l’édition originale : Au palais de Morphée, 1745, sur un des deux seuls exemplaires connus. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés
L’auteur propose un gouvernement fondé sur la justice et la tolérance, dans un pays sans prêtres ni moines, et dénonce la plupart des universités européennes comme des « officines où l’on compose des filtres et des poisons ».
Amsterdam, chez Pierre Erialed, 1767, 2 vol. in-12, 370 et 416 pp, reliures plein veau, dos à nerfs ornés de caissons dorés, tranches jaspées (reliure de l'époque), état correct
Par l'abbé Lambert (1705-1765). - Le faux-titre de la première édition indique : Mémoires de la marquise de Courtanville.
Paris Mame-Delaunay 1830 2 vol. relié in-8, relié demi-basane noire, dos lisse orné de fleurons, filets et roulettes dorés, X + 389 + (1) pp. Edition originale de ce récit de la Révolution de 1830. Dos un peu frotté, sinon bon exemplaire.
Gallimard, coll. "Bibliothèque des histoires" 1975 1 vol. relié fort vol. in-8, cartonnage toilé sous jaquette de l'éditeur, 779 pp., index. Traduit de l'anglais par Louis Evrard. Première édition française (tirage cartonné), en service de presse. Très bon état.
Szeged, Institut français de l'Université de Szeged, 1933, in-8°, 119-(2) pp, une planche de fac-similé hors texte, broché, bon état (Etudes françaises, fasc. 9). Rare
L'intérêt du Journal du comte de Zinzendorf (1739-1813), figure majeure du protestantisme allemand du XVIe siècle, est qu'il fournit un tableau fidèle de la vie spirituelle et de la vie de cour de trois pays européens et donne des informations sur des personnages importants de l'époque (Rousseau, Voltaire). Karl von Zinzendorf n’est pas un illustre inconnu. Neveu du fameux comte Nikolaus Ludwig von Zinzendorf, fondateur de l’Église morave, demi-frère du comte Ludwig von Zinzendorf, grand administrateur des finances de Marie-Thérèse, il est devenu membre du conseil aulique de commerce, gouverneur de Trieste (1776-1782), puis directeur de la Cour des comptes (Hofrechenkammer) à Vienne. Son autobiographie publiée au XIXe siècle par Eduard Gaston von Pettenegg, puis les travaux d’Erzsébet Magda Langfelder fournissent plusieurs informations sur sa vie et sa carrière. – "Des 63 tomes qui font ce Journal manuscrit aux Archives de l'Etat à Vienne, on en a utilisé une vingtaine, quelques-uns en allemand, tous les autres en français... En Suisse, Zinzendorf voit Rousseau, Voltaire. Il fait plusieurs séjours à Paris, le premier sous la conduite du prince de Ligne ; il note ses impressions sur tout ; on cueillera plus d'un intéressant détail à le suivre dans les salons du temps, parmi les physiocrates et les gens de lettres (dont Marmontel si populaire alors), dans les milieux sociaux, artistiques, aux théâtres où il est fort assidu." (Henri Tronchon)