Fayard "Grandes études historiques" 1964, in -12 broché, couverture jaune à rabats, 479 p. (bon exemplaire du service de presse, avec envoi de l'auteur) Bibliographie et double index. Vaste synthèse de l'histoire du commerce à travers, ce qui conduit à se pencher sur les marchandises, les marchands et les marchés...
Fayard "Les grandes études historiques" 1967, in-8 broché, couverture jaune à rabats, 283 p. (très bon exemplaire du service de presse, avec envoi de l'auteur) Bibliographie et index. Après le monde et la France, l'histoire de l'Europe est ici restituée à grands traits, par un journaliste et économiste expert en l'art de la synthèse.
Fayard "Les grandes études historiques" 1949 (retirage de 1953), in-12 broché, 311 p. (très bon exemplaire non coupé) Index. Pari ambitieux ! Ce n'est qu'un survol, mais réussi et bien écrit.
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1928, pt in-8°, 194 pp, préface du maréchal Lyautey, ornementation de l'ouvrage spécialement dessinée par H. Zworykine, biblio, broché, couv. illustrée rempliée, bon état (Coll. Epopées et légendes). Un des 500 exemplaires numérotés sur papier Japon
L'ouvrage décrit le débarquement en Espagne des Arabes en 711, favorisé par l’exarque de la ville de Septem dont la fille a été violée par un prince wisigoth auquel elle était promise en mariage. Par René de Segonzac, bon connaisseur et explorateur du Maroc.
Seuil, 1995, fort in-8°, 1087 pp, 45 portraits (gravures et photos) sur 12 pl. hors texte, index des noms propres, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Un curieux livre qui tient à la fois du dictionnaire d'hommes politiques et d'un guide des évolutions historiques de la République française. Constitué de courtes notices historiques sur les présidents de l'Assemblée, on y suit en filigrane l'évolution constitutionnelle, historique et sociale. Les premières biographies de présidents de l'Assemblée pendant la Révolution française sont passionnantes, car, du fait d'un système de rotation du poste, ce sont tous ceux qui ont participé à la Révolution, noms connus comme anonymes qui défilent... — "Nul livre, jusqu'à celui-ci, n'a réuni les portraits des présidents de l'Assemblée nationale. Sans doute parce qu'ils furent nombreux - quelque 240 au total ! - et que leur importance historique se révèle inégale, comme la durée même de leur mandat : seize ans pour Jacques Chaban-Delmas, un record ; une journée pour un certain François-Henri de Virieu, élu le 27 avril 1790 et démissionnaire le lendemain. Pourtant, cette diversité elle-même est intéressante, superposant à celle des Assemblées, dont le nom et le rôle varient selon les Constitutions, celle des personnalités titulaires du "fauteuil". Ainsi défile une belle galerie de "grands noms", depuis les présidents des Assemblées révolutionnaires, élus pour quinze jours (ce qui explique leur nombre) : en 1789, Bailly ou Louis-Philippe d'Orléans ; en 1790, Talleyrand ; en 1791, Mirabeau, puis Alexandre de Beauharnais ; en 1792, Condorcet ; Danton et Robespierre en 1793, Saint-Just en 1794, sans compter ceux qui sont élus plusieurs fois, tels Sieyès ou Cambacérès ; puis viennent, sous le Premier Empire, Fontanes ; sous Louis-Philippe, Casimir Perier ; sous le Second Empire, Morny ; et c'est l'incomparable succession des grandes figures de la IIIe République, de Grévy ou Gambetta jusqu'à Bouisson ou Herriot ; enfin, s'approchent des noms mieux connus, Félix Gouin, Vincent Auriol, Edgar Faure ou Laurent Fabius. Personnages divers et rôles divers dont le président de l'Assemblée nationale, Philippe Séguin, historien de formation et de tempérament, s'est attaché à réunir la mémoire. Du haut du "perchoir", les Français pourront ainsi contempler deux siècles d'une histoire qui, jamais close, est aussi l'aventure d'une nation." (4e de couverture)
P., Masson, 1897, in-12, iii-575 pp, 72 gravures dans le texte, catalogue de l'éditeur in-fine, reliure pleine percaline bleue de l'éditeur, qqs rousseurs, bon état
Rieder, 1947, in-12, viii-416 pp, 3e édition, broché, bon état
"Tout le monde connaît les livres de M. Seignobos sur l'histoire de la civilisation. Il reprend aujourd'hui ces études pour en donner la synthèse. Malgré le titre, c'est moins une histoire comparée des peuples qu'une histoire générale de la civilisation européenne. L'auteur a voulu, comme il le dit lui-même « embrasser l'ensemble des différentes espèces d'activité de la population, les moyens d'existence, le travail économique, les usages, le régime politique et social, la religion, les sciences, les lettres et les arts ». C'est là ce qui fait l'immense mérite de cet ouvrage. Nous sommes saturés de livres où des penseurs, quelquefois remarquables, suivis par des disciples souvent médiocres, ont essayé d'expliquer l'évolution de l'humanité par une cause unique. Pour les uns, c'est la lutte des classes ; pour d'autres, c'est la religion ; les élèves de Gobineau, si nombreux aujourd'hui, ne s'intéressent qu'à la race. Il serait facile de prolonger cette énumération de systèmes non moins exclusifs. M. Seignobos renonce à faire un choix arbitraire ; il comprend et fait comprendre l'étonnante complexité des événements historiques. Révolutions politiques et guerres, conceptions religieuses et sociales, découvertes scientifiques et inventions techniques, famines et crises économiques, aucune de ces catégories de faits ne peut être négligée ; chacune d'elle, à certains moments, a exercé une influence dominante sur des transformations qui sont loin d'être achevées. Une pareille méthode laisse quelquefois au lecteur une impression de désordre ; mais c'est le désordre de la vie." (Georges Weill, Revue d'histoire moderne, 1939)
Rieder, 1938, in-12, viii-486 pp, cartonnage demi-percaline acajou, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sur papier courant
"Tout le monde connaît les livres de M. Seignobos sur l'histoire de la civilisation. Il reprend aujourd'hui ces études pour en donner la synthèse. Malgré le titre, c'est moins une histoire comparée des peuples qu'une histoire générale de la civilisation européenne. L'auteur a voulu, comme il le dit lui-même « embrasser l'ensemble des différentes espèces d'activité de la population, les moyens d'existence, le travail économique, les usages, le régime politique et social, la religion, les sciences, les lettres et les arts ». C'est là ce qui fait l'immense mérite de cet ouvrage. Nous sommes saturés de livres où des penseurs, quelquefois remarquables, suivis par des disciples souvent médiocres, ont essayé d'expliquer l'évolution de l'humanité par une cause unique. Pour les uns, c'est la lutte des classes ; pour d'autres, c'est la religion ; les élèves de Gobineau, si nombreux aujourd'hui, ne s'intéressent qu'à la race. Il serait facile de prolonger cette énumération de systèmes non moins exclusifs. M. Seignobos renonce à faire un choix arbitraire ; il comprend et fait comprendre l'étonnante complexité des événements historiques. Révolutions politiques et guerres, conceptions religieuses et sociales, découvertes scientifiques et inventions techniques, famines et crises économiques, aucune de ces catégories de faits ne peut être négligée ; chacune d'elle, à certains moments, a exercé une influence dominante sur des transformations qui sont loin d'être achevées. Une pareille méthode laisse quelquefois au lecteur une impression de désordre ; mais c'est le désordre de la vie." (Georges Weill, Revue d'histoire moderne, 1939)
Editions Rieder 1938, in-12 broché, III-487 p. (très bon état) Devenu un classique de l'histoire globale.
Club Français du Livre, 1948, in-8°, (16)-378-(2) pp, cart. éditeur, 1er plat orné, bon état
L'expression d'un authentique tempérament d'historien. — "Le dernier dont la compétence fut universelle" selon André Siegfried. — "M. Seignobos a composé son œuvre en se conformant rigoureusement à une méthode dont il nous indique, aux premières pages du volume, les traits principaux. Il a délibérément renoncé à l'usage du style historique et raconte les faits dans une langue simple et familière ; il a insisté sur les sentiments, les croyances, les habitudes, les idées du peuple français plus qu'il n'est d'usage dans les livres d'histoire. Convaincu que l'autorité politique et aussi que les accidents ont exercé une influence décisive sur l'évolution de son pays, il leur a fait la part large, tout en se bornant à mentionner – quand il ne les passe pas sous silence – les événements qui n'ont, à son avis, produit aucun effet durable. Il a étudié avec un soin tout particulier les questions religieuses, la religion ayant dominé les pensées pendant quinze siècles ; il a relégué à un rang secondaire les lettres, les arts, les sciences parce que leur action a été faible sur la masse de la nation ; il a au contraire décrit avec quelque détail les usages de l'agriculture, de l'industrie, du commerce. (...) On peut critiquer la méthode de M. Seignobos ; mais on ne peut nier la richesse de son information, l'abondance des faits qu'il a su exposer en cinq cents pages, l'originalité de certaines de ses affirmations, contraires à la tradition acceptée par nombre d'historiens français. Et il faut tirer hors de pair les chapitres ou les paragraphes consacrés à l'histoire religieuse, à la vie populaire, au régime agraire, à la technique, à l'activité économique, aux caractères des classes sociales, à la Renaissance et à la Réforme, aux mouvements de la population auxquels – avec raison – M. Seignobos attache une grande importance historique. Au soir d'une carrière laborieuse et féconde, qui nous a valu une Histoire politique de l'Europe contemporaine, devenue justement classique, ce vétéran donne à ses cadets un bel exemple de labeur scientifique en leur offrant, ainsi qu'au grand public, le résultat de ses recherches et de ses réflexions sur le passé de son pays." (L. Leclère, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933) — "Cet ouvrage devenu classique est paru en 1933 avec comme sous-titre : Essai d'une histoire de l'évolution du peuple français. Guy-P. Palmade, dans sa préface, cherche a justifier la réédition d'une oeuvre qui en son temps avait été très critiquée par Lucien Febvre ; il le fait en citant Marc Bloch et Fernand Braudel, ce qui peut surprendre. Et c'est ainsi qu'il donne la raison de la réédition : « Son mérite, c'est d'être la somme et le témoin d'un âge de l'historiographie, l'illustration d'un certain esprit historique, qui n'est plus le nôtre, mais dont nous sommes, parfois inconscients ou ingrats, les héritiers »." (Abel Châtelain, Bulletin de la société d'histoire moderne, 1970, à propos de la réédition de 1969)
PUF, 1946, in-12, 373 pp, index, broché, bon état
Cet ouvrage devenu classique est paru en 1933. L'expression d'un authentique tempérament d'historien. — "Le dernier dont la compétence fut universelle" selon André Siegfried. — "M. Seignobos a composé son œuvre en se conformant rigoureusement à une méthode dont il nous indique, aux premières pages du volume, les traits principaux. Il a délibérément renoncé à l'usage du style historique et raconte les faits dans une langue simple et familière ; il a insisté sur les sentiments, les croyances, les habitudes, les idées du peuple français plus qu'il n'est d'usage dans les livres d'histoire. Convaincu que l'autorité politique et aussi que les accidents ont exercé une influence décisive sur l'évolution de son pays, il leur a fait la part large, tout en se bornant à mentionner – quand il ne les passe pas sous silence – les événements qui n'ont, à son avis, produit aucun effet durable. Il a étudié avec un soin tout particulier les questions religieuses, la religion ayant dominé les pensées pendant quinze siècles ; il a relégué à un rang secondaire les lettres, les arts, les sciences parce que leur action a été faible sur la masse de la nation ; il a au contraire décrit avec quelque détail les usages de l'agriculture, de l'industrie, du commerce. (...) On peut critiquer la méthode de M. Seignobos ; mais on ne peut nier la richesse de son information, l'abondance des faits qu'il a su exposer en cinq cents pages, l'originalité de certaines de ses affirmations, contraires à la tradition acceptée par nombre d'historiens français. Et il faut tirer hors de pair les chapitres ou les paragraphes consacrés à l'histoire religieuse, à la vie populaire, au régime agraire, à la technique, à l'activité économique, aux caractères des classes sociales, à la Renaissance et à la Réforme, aux mouvements de la population auxquels – avec raison – M. Seignobos attache une grande importance historique. Au soir d'une carrière laborieuse et féconde, qui nous a valu une Histoire politique de l'Europe contemporaine, devenue justement classique, ce vétéran donne à ses cadets un bel exemple de labeur scientifique en leur offrant, ainsi qu'au grand public, le résultat de ses recherches et de ses réflexions sur le passé de son pays." (L. Leclère, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933) — "Le mérite de cet ouvrage, c'est d'être la somme et le témoin d'un âge de l'historiographie, l'illustration d'un certain esprit historique, qui n'est plus le nôtre, mais dont nous sommes, parfois inconscients ou ingrats, les héritiers." (Guy-P. Palmade)
Picard, 1995, gr. in-8°, 200 pp, 43 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Ce livre est une bonne monographie sur l'unique école privée d'architecture existant en France, rédigée par un spécialiste de l'histoire de l'architecture. L'Ecole centrale d'architecture, rebaptisée spéciale en 1870, est fondée par Emile Trélat en 1865 sur le modèle de l'Ecole centrale des arts et manufactures. Cette création, conçue en réaction contre l'enseignement académique délivré alors par l'Ecole des Beaux-arts, vise à promouvoir un enseignement libéral et rationnel de l'architecture, associant à l'éducation plastique une solide formation technique, le tout en seulement trois années. Après des débuts difficiles, l'Ecole, devenue d'utilité publique en 1870, parvient à trouver place dans le paysage architectural français, malgré l'hostilité de l'Ecole des Beaux-arts, mais c'est une place somme toute modeste : les effectifs sont réduits (le nombre des diplômés oscille entre 6 et 20 chaque année entre 1880 et 1930) et l'enseignement qui s'y donne ne semble pas avoir été d'une grande originalité, la direction de l'école se ralliant même, très explicitement, à l'esprit beaux-arts après 1910." (Bruno Belhoste)
P., Les Editions de la Boétie, 1978, gr. in-4°, 137 pp, texte français de Beatrice de Boisanger, plus de 700 illustrations de Victor Ambrus en couleurs, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Savez-vous que l'empereur Auguste était si frileux qu'il enfilait cinq à six tuniques l'une par-dessus l'autre ? Que la mode des souliers à bout carré fut lancée par Charles VIII qui avait six doigts de pied ? Que le roi d'Angleterre Henri VIII était si peu sensible qu'il s'habilla de jaune le jour de la mort de sa première épouse et que Marat jugeait contre-révolutionnaire l'élégante redingote de Robespierre bien qu'elle fût garnie de boutons représentant des guillotines ? Car la petite histoire du costume – c'est à dire des tissus, de la coupe du vêtement, des accessoires, des bijoux, coiffures, etc. qui l'accompagnent – est inséparable de la grande Histoire, dont elle nous donne un aperçu original.
La Découverte, 2005 in-8° à l'italienne, 208 pp, nouvelle édition, 75 cartes en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le continent africain surprend par sa complexité. L'Atlas des peuples d'Afrique clarifie les questions en associant un texte alerte et concis à 75 cartes originales en couleur. Il évoque des populations aussi diverses que les Kabyles, les Ouolof, les Yoruba, les Dinka, les Xhosa... en les situant dans l'actualité des pays contemporains, mais aussi dans une histoire bien antérieure à l'époque coloniale, trop souvent méconnue. — "Pédagogique mais non simpliste, privilégiant l'histoire longue de ces populations, il permet de toucher la complexité du présent. Et le lecteur se régale de ce voyage dans le temps et dans l'espace, depuis les Berbères des côtes méditerranéennes jusqu'aux Zoulous en Afrique australe, que guide une bien agréable cartographie." (Alternatives internationales) — "Jean Sellier a fait le choix de cartes très instructives, très colorées (ce qui ajoute au plaisir visuel) et de textes qui racontent l'histoire des cinquante-trois Etats indépendants africains, en brefs éclairages, compréhensibles par tous, y compris par ceux qui se sentent dépassés par la complexité du continent (...). Le lecteur ira de découverte en découverte." (La Croix)
Bloud et Gay, 1928, in-12, 161 pp, discret C. de bibl. (Coll. Bibliothèque catholique des sciences religieuses)
Problème des origines - cosmos - cosmos et théorie de l'évolution - création - terre - origine de la vie, végétal - origine de la sensation, l'animal - transformisme - origine et destinée de l'homme - appendices : loi de conservation de l'énergie dans ses rapports avec les phénomènes vitaux et psychiques - radiation et êtres vivants, origine de la vie
Bruxelles, De Boeck, 2011, fort gr. in-8°, 796 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Perspectives en éducation & formation)
La vocation de cet ouvrage inédit est d'abord anthropologique, puisqu'il cherche à présenter une conception du savoir en tant que puissance d'agir, dans une conception ouverte de la didactique. Ce livre est le fruit du travail d´un collectif international accompli pendant plus d'une dizaine d'années, pour élaborer les premiers éléments d'une théorie de l'action conjointe en didactique. Après avoir montré comment cette théorie s'inscrit, au sein des Sciences de l'Homme et de la Société, dans le paradigme émergent de l´action conjointe, l'ouvrage établit les fondements épistémologiques, théoriques, méthodologiques et éthiques de la théorie. Illustré de nombreux exemples, il présente des pratiques d'enseignement et d'apprentissage, d'abord au sein de situations ordinaires, scolaires et hors scolaires, puis dans le cadre de deux vastes dispositifs didactiques dont l'auteur montre la fécondité, la pertinence, et dont il précise en quoi ils pourraient contribuer au renouveau de la forme scolaire, renouveau dont il montre la nécessité.
SERRA (David), Mercedes Taravilla, Iván Serra.
Reference : 123970
(2018)
ISBN : B-21398-2018
Barcelona, Galería David Serra - Fine Tribal Art, 2018, in-4°, 97 pp, 53 photos en couleurs à pleine page, biblio, cart. illustré de l'éditeur, dos toilé, bon état. Texte en anglais, espagnol et français
Superbe catalogue d'art africain présentant une sélection d'œuvres illustrant le concept humain de la vie au sein d’un groupe, réalisé par la galerie David Serra – Fine Tribal Art à l'occasion du salon "Parcours des mondes" qui s'est tenu à Paris en septembre 2018.
Flammarion, 1995, in-4°, 302 pp, nombreuses illustrations en couleurs, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Pour les religions monothéistes comme dans les anciennes légendes, l'Ange porte les messages. Or nos sciences et nos techniques produisent cent métiers de communication, autant de réseaux mondiaux, une ville sans limites, d'incessants déplacements qui dessinent la carte d'un nouvel univers et induisent des problèmes planétaires, portés sans cesse vers nous par mille messagers. Mais cette messagerie universelle s'accompagne d'indicibles injustices, d'une misère croissante, de famines et de guerres, d'une révoltante inégalité. Voyons-nous, réalisée, partout, autour de nous, une nouvelle Légende des Anges, avec échangeurs et annonceurs, réseaux et passages, chutes et Démons, Puissances et Dominations, quête de miséricorde... ? Construisons-nous, sans la voir, une culture neuve qui convoque, ensemble, sciences, droits et religions, c'est-à-dire notre raison, nos exigences de justice et nos blessures d'amour ?
Larousse, 1997, fort in-8°, 890 pp, figures, chronologie, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. In Extenso), bande éditeur conservée
Des tablettes d'argile babyloniennes à l'invention de l'ordinateur, les Elements d'histoire des sciences introduisent en 22 chapitres qui sont autant de carrefours de réflexion : aux grandes interrogations (où et quand la science apparaît-elle ? Comment estimer la connaissance ?...) ; à la pensée des grands savants (Archimède, Galilée, Descartes, Darwin, Lavoisier, Mendel, Pasteur...) ; aux notions fondamentales (la réfraction, l'hérédité, l'évolution de la Terre, les vaccinations, la relativité... ). L'ouvrage est complété par une chronologie et un index.
Bordas, s.d. (1961), in-4°, 44 pp, + 32 planches hors texte de cartes en couleurs, 2 plans sur les gardes (Paris : ses enceintes successives et Rome dans l'Antiquité), cart. toilé vermillon de l'éditeur avec titre et éditeur dorés au 1er plat et au dos, bon état
P., CpL, 1994, in-4°, 165 pp, préface de Bernard Cambournac, 160 gravures et photos en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Un « beau livre » sur l’Ecole de commerce de Paris, désormais ESCP Business School. L’Ecole supérieure de commerce de Paris est créée en 1819, mais, jusqu’aux années 1960, les élites boudent ces « formations d’épiciers », comme on les appelle alors.
Berg International, 1985, pt in-8°, 479 pp, 8 cartes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Dans son “Histoire de l'utopie”, Jean Servier nous avait montré comment s'opposaient les utopies et les millénarismes. D'un côté les rêves de bourgeoisies triomphantes, mais déjà déclinantes, qui veulent fixer le temps en un éternel présent; de l'autre l'aspiration de peuples à l'accomplissement de la Promesse révélée. On retrouve cette distinction dans “Les forges d'Hiram”, avec cependant une tout autre ampleur et une tout autre originalité. Ce n'est plus la classique période historique allant de Platon à nos jours qui est ici envisagée, mais les deux ou trois mille ans avant Jésus-Christ. Ce n'est plus de la diversité des mouvements millénaristes qu'il est question, mais du Peuple juif et de la Parole biblique, paradigmes ultimes de tous les messianismes. L'essentiel du livre de Jean Servier est sans aucun doute ce contraste entre la disparition des Empires, pourtant fondés sur d'immenses richesses ainsi que sur mille divinités chatoyantes, et la permanence d'une foi en la Révélation faite à un nomade du désert par un Dieu unique. Il est rare qu'un sociologue et ethnologue, comme l'est l'auteur, se penche sur les civilisations de l'Antiquité. Le résultat est passionnant, puisque se trouve ainsi dégagé un même tableau clinique de l'apogée puis de la chute des Empires. Qu'il s'agisse de la Mésopotamie, de l'Egypte, de la Perse, de la Grèce ou de Rome, une situation analogue se répète chaque fois; les civilisations se fissurent lorsque – une bourgeoisie étant au sommet de sa gloire – deux courants opposés mais corrélatifs apparaissent : d'une part, la pensée rationaliste et une éthique morale laïque, ainsi que les rêves utopiques d'un Âge d'or pastoral ou d'une Cité radieuse dirigée par un tyran philosophique ; d'une part, le développement pléthorique de la magie, de la divination et du polythéisme – spécialement les déesse mères et les divinités animales – ainsi que des rites funéraires, concrétisés par de gigantesques nécropoles. (...) En un style puissant, qui renoue avec ce qu'il y a de plus profond et de plus vrai dans l'esthétique symboliste, Jean Servier analyse avec lucidité les cultures passées et présentes." (Jean-Bruno Renard, revue Esprit, juillet 1976)
Laffont, 1964, in-8°, 390 pp, 53 photos hors texte, 10 illustrations, biblio, index, couv. à rabats, qqs marques au crayon en marges, bon état (Coll. Les Voies de l'Homme). Edition originale
"L'ouvrage de Jean Servier est une réussite. L'auteur, titulaire depuis 1962 de la chaire de sociologie de l'Université de Montpellier, y repense pour nous l'histoire de l'homme présumé « primitif » et décrit comme tel par une race blanche imbue de sa supériorité. Faisant un sort définitif aux théories anthropologiques classiques, il nous présente une admirable plaidoirie en faveur d'un homme qu'il replace dans son intégrale originalité, au-delà des notions de temps et de couleurs. Mais cette permanence n'est sensible qu'au niveau de l'invisible, elle se rit de l'évolutionnisme comme des thèses mutationnistes : sous l'écorce spécifique des civilisations, l'homme reste semblable à lui-même ; à une certaine profondeur, celle que, pour aller vite, nous pourrions appeler l'archétype du sacré, son unanimité est constante. Cet ouvrage très bien documenté, enthousiaste et agréable à lire, contribuera certainement à établir une notion plus adéquate du fait humain." (P. Irdelman, Revue française de sociologie, 1965)
Breslau, 1933, gr. in-8°, vii-246 pp, 189 gravures et photos