Paris Bailleul - Delaunay - Renard 1815 1 vol. relié in-18, demi-basane terre, dos lisse orné de guirlandes dorées avec en pied le monogramme couronné de Louis-Philippe d'Orléans, 328 pp. Édition originale de ce recueil de facéties avec la signature autographe de l'auteur. Exemplaire en reliure d'époque (légèrement frottée) au monogramme couronné de Louis-Philippe d'Orléans et portant en page de titre les cachets de la bibliothèque du roi au Palais Royal et de bibliothèque du château d'Eu.
Lutetiae, apud Marnerum Patissorum typographum Regius, in officina Roberti Stéphani, 1579 ; deux parties avec titre propre reliées en un volume in-8, veau marbré, dos à nerfs décoré et doré avec le chiffre de Mathieu Molé, armes de Mathieu Molé au centre des plats ; (12)-136 pp. , (6) p. , (1) f. blanc ; 292, (12) pp.volume in-8, veau marbré, dos à nerfs décoré et doré avec le chiffre de Mathieu Molé, armes de Mathieu Molé au centre des plats ; (12)-136 pp. , (6) p. , (1) f. blanc ; 292, (12) pp.
Première édition donnée par Scaliger, qui a suivi un manuscrit très ancien de l'Abbaye de Gembloux et y a joint de très longs commentaires qui forment la seconde partie ; cette édition est d'ailleurs l'une des plus appréciées et des plus érudites. Exemplaire aux armes de Mathieu Molé, seigneur de Champlâtreux (1584-1656), conseiller au Parlement de Paris en 1606 à 22 ans, puis président d'une chambre des enquêtes, procureur général en 1614, enfin premier Président en 1641. Il joua un grand rôle de conciliateur entre le Parlement et Anne d'Autriche pendant la Fronde, souvent au péril de sa vie ; fervent bibliophile, ses livres passèrent à son troisième fils abbé de Sainte-Croix. (OHR 258, fer 1 pour le plat et 3 pour le dos). Ex-libris gravé du XVIIe : Ex-bibliotheca de Meaux : Etienne de Meaux, seigneur de Châtillon, Marbé, la Douze, premier président au baillage et présidial de Mâcon (ORH 276). Le poème de Manilius est autant astrologique qu'astronomique. On y trouve : liber I, notions de la sphère de la figure de la terre, de la division du ciel et des constellations ; liber II, les sexes et autres qualités des signes du zodiaque ; liber III, les correspondances astrologiques entre les signes et les années, les mois, les jours ; liber IV, des considérations sur la grandeur et l'intelligence ; liber V, l'astrognosie extra-zodiacale, les levers et couchers des constellations, la distinction des étoiles en six grandeurs (la plus ancienne mention de ce genre). Contemporain d'Auguste, affranchi originaire de Syrie, Manilius a rédigé ce traité sous forme de vers, fort beaux, du reste ; la première édition date de 1472, il y avait eu, en raison de son immense succès, une dizaine d'éditions incunables et autant au XVIe siècle. Petites usures aux coiffes et coins mais bel exemplaire dans l'ensemble, l'intérieur est frais et la provenance prestigieuse. (Renouard-I-181-4 ; Houzeau-Lancaster-1037).
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S.l., (XVIIIe siècle) 6 vol. in-folio, environ 2200 pages, veau brun marbré glacé, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat, armoiries dorées au centre des plats, coupes filetées, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs petits défauts d'usage sans gravité.
"Qui a eu plus de part que celse a toutes ces intrigues de Cour ?" (La Bruyere à propos du Baron de Breteuil).D'une famille de grands serviteurs de l'État, frère d'un intendant des finances, il fut nommé lecteur ordinaire du roi en 1677, et employé à une mission diplomatique auprès du duc de Mantoue de 1682 à 1684. Fait alors conseiller du roi, il exerça la charge d'introducteur des ambassadeurs de 1698 à 1716 (en premier semestre). Personnage saillant de la Cour par sa position, il est évoqué par plusieurs écrivains de son époque – à son avantage sous les traits de Cléante dans l'ouvrage de sa maîtresse la présidente Ferrand, Histoire des amours de Cléante et de Bélise (1689), et dans des portraits-charges par La Bruyère et Saint-Simon.Dans le chapitre « Du Mérite personnel » des Caractères, La Bruyère écrit de lui : « Celse est d'un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n'est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n'est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d'un lieu à un autre. C'est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d'office [...], pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d'un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste [...] Il est entré dans de plus hauts mystères, il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi on rappelle cet autre [...] Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de Cour ? et si cela n'était pas ainsi, s'il ne l'avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? Aurait-il l'air important et mystérieux d'un homme revêtu d'une ambassade ? »Dans ses Mémoires (année 1698), Saint-Simon insiste également sur plusieurs des mêmes points : « C'était un homme qui ne manquait pas d'esprit mais qui avait la rage de la cour, des ministres, des gens en place ou à la mode, et surtout de gagner de l'argent dans les partis en promettant sa protection. On le souffrait et on s'en moquait. »MEMOIRES CONÇUS COMME UNE SUCCESSION DE RECITS COMMENTES, suivant un ordre chronologique : le baron de Breteuil précise, pour les ambassades mentionnées, les entrées à Paris, les ordres de marches, le déroulement des audiences publiques et secrètes accordées par le roi, les visites rendues aux princes et princesses du sang, en accompagnant ses relations de remarques historiques et synthétiques sur des points d'étiquette. Certaines remarques se développent en véritables petits traités autonomes : « Des petites filles de France », « De la manière dont Monsieur reçoit un prince souverain », « Réception des généraux d'ordre [religieux] », « Cérémonial qui s'observe lorsque le roy donne le bonnet à un cardinal françois », etc.LE BARON DE BRETEUIL EVOQUE LES AMBASSADEURS DE TOUTE L'EUROPE, MAIS AUSSI DES PAYS LOINTAINS, Maroc (1699), « Moscovie, Turquie, Siam & Maroc » (annexe de l'année 1714) ou Perse (1715), et livre en regard le récit de quelques entrées d'ambassadeurs français dans les Cours étrangères, notamment à Londres et à Vienne.IL RELATE DES MOMENTS IMPORTANTS DE LA VIE DE COUR SOUS LOUIS XIV, notamment l'annonce de l'avènement du duc d'Anjou comme roi d'Espagne (« Mr, voilà le roy d'Espagne », 1700, p. 441), la cérémonie d'hommage du duché de Bar entre les mains du roi par le duc de Lorraine (1699), les négociations et réjouissances pour les mariages du duc de Mantoue (1704) ou du duc de Berry (1710), les deuils pour les morts de Philippe d'Orléans, (1701), du duc de Bretagne (1705), du grand dauphin (1711), du duc et de la duchesse de Bourgogne (1712), du duc de Berry (1714), etc.LE BARON DE BRETEUIL DONNE A TITRE DOCUMENTAIRE DES COPIES DE TEXTES AFFERENTS : une ordonnance royale, des mémoires au roi, des correspondances échangées avec le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un bref pontifical, des lettres d'ambassadeurs. Il livre également des extraits des mémoires de Nicolas Sainctot, introducteur des ambassadeurs durant l'autre semestre de chaque année, des passages des Mémoires de Claude Labbé de Villeras, secrétaire à la conduite des ambassadeurs sur la même période, un extrait du célèbre Journal du marquis de Dangeau, ou encore une relation écrite par Hardouin Le Fèvre de Fontenay, qui parut dans le Mercure de France en 1715 sous le titre Journal historique du voyage de l'ambassadeur de Perse en France. Il complète le tout avec quelques extraits de périodiques (Gazette, The London Gazette).AVEC LE DESSIN D'UN PLAN DE TABLE.Il existe plusieurs autres exemplaires de ces Mémoires, conservés à la bibliothèque de l'Arsenal, à la bibliothèque de Rouen, et au château de Breteuil. Plusieurs extraits en furent d'abord publiés, avant qu'Évelyne Lever en donne l'édition intégrale en 1992 (réédition en 2009).« Je m'en vais mais l'État demeurera toujours... »RECIT DE LA MORT DE LOUIS XIV, EXTRAIT DU JOURNAL DU MARQUIS DE DANGEAU, EN COPIE ANTERIEURE A SA PUBLICATION. Cet important journal ne serait édité pour la première fois que partiellement par Voltaire en 1770 et intégralement par Soulié et Dussieux en 1854-1860. Le présent extrait (ici pp. 321-344 de l'annexe de l'année 1715) figure dans le tome XVI de l'édition Soulié (1859, pp. 127-128).« ... "Pour vous, Madame [la duchesse de Ventadour, gouvernante du futur Louis XV], j'ay bien des remerciements à vous faire du soin avec lequel vous élevés cet enfant, et de la tendre amitié que vous avez pour luy, je vous prie de luy continuer, et je l'exhorte à vous en donner toutes les marques possibles de reconnoissance". Après quoy il a encore embrassé le dauphin par deux fois, et en fondant en larmes, il luy a donné sa bénédiction, le petit prince mené par la duchesse de Vantadour sa gouvernante en est sorty en pleurant, et ce tendre spectacle nous a tiré des larmes à tous.Un moment après le roy a envoyé quérir le duc du Mayne, et le comte de Toulouze, et leur a parlé la porte fermée, il a fait la même chose avec le duc dOrléans qu'on a été quérir dans son apartement où il étoit retourné. Dans le moment que ce prince sortoit de de sa chambre, Sa Majesté l'a rapellé jusqu'à deux fois.A midy et demy le roy a entendu la messe dans sa chambre avec la même attention qu'il a accoutumé de l'entendre le jour qu'il a pris médecine, les yeux toujours ouverts, en priant Dieu avec une ferveur surprenante... La messe finie, il a fait approcher de luy le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler, il a adressé la parolle à haute voix à tous ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle, et auprès de son balustre, nous avons tous aproché de son lit, et il nous a dit :« MESSIEURS, JE SUIS CONTENT DE VOS SERVICES, vous m'avez fidellement servuy et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensé que j'ay fait, les derniers tems ne l'ont pas permis.JE VOUS QUITTE AVEC REGRET, SERVEZ LE DAUPHIN AVEC LA MEME AFFECTION QUE VOUS M'AVEZ SERVY. C'est un enfant de cinq ans qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.JE M'EN VAIS MAIS L'ETAT DEMEURERA TOUJOURS, soyez y fidèlement attachez et que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets, soiés tous unis, et d'accord, c'est l'union et la force d'un Etat.ET SUIVEZ LES ORDRES QUE MON NEVEU [LE FUTUR REGENT] VOUS DONNERA. IL VA GOUVERNER LE ROYAUME, J'ESPERE QU'IL LE FERA BIEN. J'ESPERE AUSSY QUE VOUS FEREZ TOUS VOTRE DEVOIR, QUE VOUS VOUS SOUVIENDRES QUELQUES FOIS DE MOY".AUX DERNIERES PAROLLES NOUS SOMMES TOUS FONDUS EN LARMES, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le déespoir de tout ce que nous étions... » (pp. 332-333).« M. de Saint-Simon répondit brusquement que non... »LA CASSATION DU TESTAMENT DE LOUIS XIV SOUS LA PRESSION DU REGENT ET DES DUCS DONT SAINT-SIMON EN 1715.« Relation de ce qui s'est passé au Parlement le lundy 2e septembre 1715. Messieurs les ducs avoient préparé leurs contestations contre ce qu'ils prévoyaient se devoir passer et même avoient prévenu M. le duc d'Orléans... M. le duc d'Orléans ayant entendu la messe vint à la Grande Chambre accompagné de messieurs les princes du sang. Avant que de prendre place, il parla quelque tems debout assés bas à M. le premier président en faveur des ducs. Aussitost M. l'archevêque et duc de Reims fit les remontrances sur la contestation présente sur les protestations par écrit qui fut remise...M. LE DUC DE SAINT-SIMON ELEVA SA VOIX POUR SOUTENIR LA PROTESTATION et demander qu'il luy en fut donné acte. Il interpella M. le duc d'Orléans s'il n'avoit pas promis à messieurs les ducs de faire régler leurs prétentions avant que l'assemblée fut fermée. M. le président de Novion prit la parolle, et dit qu'à l'occasion d'une assemblée aussy auguste convocquée pour les plus importantes affaires de l'Etat, il étoit hors de propos de mêler une contestation qui étoit entre des particuliers. M. le premier président dit que pour finir il n'y avoit qu'à donner acte à messieurs les ducs, que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit nuire à leurs prétentions.CELA AINSY APAISE, M. LE DUC D'ORLEANS PARLA EN CES TERMES : "Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France, et la perte que nous venons de faire d'un grand roy, notre espérance est en celuy que Dieu nous a donné. C'est à luy seul, Messieurs, que nous devons à présent nos hommages, et une fidelle obéissance. C'est moy comme le premier de ses sujets qui doit donner l'exemple de cette fidélité inviolable pour sa personne... » Le manuscrit donne ensuite la teneur complète du testament de Louis XIV, et poursuit :« PENDANT LA LECTURE DU TESTAMENT, M. LE DUC D'ORLEANS NE PUT S'EMPECHER DE MARQUER SA SURPRISE PAR SES GESTES. M. le duc d'Orléans présenta ensuite à M. le premier président les codiciles du roy que M. le le chancelier luy avoit remis entre les mains ; ils furent donnés à M. de Dreux qui en fit la lecture ainsy qu'il ensuit : "Par mon testament déposé au Parlement, j'ay nommé le duc du Mayne [fils naturel légitimé de Louis XIV] pour tuteur du dauphin... Mon intention est que... il ayt toute l'autorité sur les officiers de la Maison du jeune roy, et sur les troupes qui la composent..."M. le duc du Mayne demanda d'être déchargé de la garde du roy qui luy étoit confiée, et qu'il ne devoit plus répondre de la sûreté de la personne du roy, et s'en tint au seul titre de surintendant de l'éducation du roy. Il requit sur cela les conclusions de Mrs les gens du roy... Mrs les ducs interrompirent les opinions croyant qu'elles étoient finies, et demandèrent qu'il leut fut donné acte de leurs protestations.M. LE DUC DE SAINT-SIMON INSISTANT TOUJOURS, M. DE VILLARS PRIT LA PAROLLE, et dit que le feu roy devant sa mort luy avoit fait l'honneur de luy déclarer quels étoient ses sentimens sur les contestations de Mrs les ducs, et qu'elle ne pouvoit être décidée qu'à leur avantage. M. le premier président luy répondit que le feu roy, avant de mourir, l'avoit assuré de tout le contraire...M. LE DUC DE SAINT-SIMON DEMANDANT TOUJOURS QU'IL LUY FUT DONNE ACTE, ET DISANT QUE CE N'ETOIT QUE SUR LA PAROLLE QUE M. LE DUC D'ORLEANS AVOIT DONNE à Mrs les ducs que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit leur nuire ny préjudicier, que Mrs les ducs avoient bien voulu se soumettre, M. le président de Novion luy demanda où il vouloit que cet acte fût déposé. M. le duc de Saint-Simon dit que ce devroit être au greffe. "Sur ce pied-là, répondit M. de Novion, vous nous reconnoissez donc pour vos juges.M. DE SAINT-SIMON REPONDIT BRUSQUEMENT QUE NON... M. le duc d'Orléans dit qu'il recevroit l'acte de protestation... M. le duc du Mayne fut déchargé de la garde du roy contre l'avis seul de M. le comte de Toulouze [autre fils naturel légitimé de Louis XIV] qui dit qu'il ne pouvoit donner un avis si contraire aux dernières volontés du feu roy. Ce fut ainsi que finit la séance... » (pp. 344, 346-347, 358-359, 365-367).« Une boëte de diamans avec le portrait du roy »Le baron de Breteuil consacre plusieurs passages aux présents et gratifications diplomatiques, pratique qu'il juge nécessaire mais dont il estime qu'elle doit être en nature et non sous forme monnayée pour en éviter les abus. « LE ROY M'AYANT FAIT REMETTRE ENTRE LES MAINS LE PRESENT QUE SA MAJESTE AVOIT ORDONNE POUR L'AMBASSADEUR DE VENIZE, concistant en une chaîne et une médaille du roy d'or, du poids de deux mil écus, et une boëte de diamans avec le portrait du roy d'environ quatre cent pistolles, et encore une chaîne et une médaille d'or du poids de cinq cens écus pour le secrétaire de l'ambassade, je portay ce présent à l'ambassadeur... et en même temps je fis porter par mon secrétaire à Bianchi secrétaire de l'ambassade de Venise celuy qui luy étoit destiné...LE CARACTERE BAS DE FEU BONNEUIL MON PREDECESSEUR, FORT DISSEMBLABLE DE SON PERE, AVOIT LAISSE INTRODUIRE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES UN COMMERCE MERCENAIRE, OU POUR MIEUX DIRE INFAME, au lieu des présens qui ont été en usage de tout tems, il prenoit de l'argent manuellement des ambassadeurs et du moindre envoyé... [Note corrective en marge : « Bonneuil le père étoit homme de mérite qui faisoit sa charge avec dignité, mais sur la fin de sa vie, les besoins que les débauches attirent à un vieillard le firent relâcher de la noblesse avec laquelle il avoit fait sa charge auparavant... » (février 1699, pp. 667-669).JOINT, 2 pièces : un court mémoire concernant un point d'étiquette, et une copie d'extraits des mémoires de Sainctot concernant la réception d'une ambassadrice. Avec en outre de nombreux marque-page manuscrits anciensEXEMPLAIRE AUX ARMES DES MARQUIS DE VERNEUIL (armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de grand format).(Cette fiche a été rédigée par M. Pierre Gheno, collaborateur de la Librairie Les Neuf Muses). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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MARIE-ANTOINETTE (Reine de France), SONNENFELS (Josef von), RIVALS (Pierre-Alexandre de) traducteur
Reference : 38239
(1781)
1781 In-8 (191 x 120 mm), plein maroquin rouge de l'époque, dos lisse entièrement orné d'une guirlande de fleurons dorés, plats encadrés de triples filets d'encadrement avec fleurons d'angle, armes de Marie-Antoinette dorées au centre, roulette sur les coupes, dentelle sur les chasses, tranches dorées, 24 p., (1) f. blanc. A la Haye; et se trouve à Paris, chez Esprit, libraire, au Palais Royal, 1781.
Précieux exemplaire aux armes de Marie-Antoinette: léloge funèbre de sa propre mère larchiduchesse dAutriche, dont la reine de France était lune des seize enfants.Fille aînée de lempereur Charles VI, Marie-Thérèse dAutriche (Vienne, 1717-1780) est entrée dans la mémoire collective comme lune des grandes monarques de son siècle.Lauteur de cet éloge est le juriste et homme de lettres Joseph von Sonnenfels (1732-1817). Issu dune famille juive convertie au christianisme, il est lun des principaux représentants autrichiens de la doctrine du despotisme éclairé. Il avait amorcé une triple carrière denseignant, dhomme de lettres et de juriste sous Marie-Thérèse, qui le nomma au Conseil de Bohême, puis à la Cour dAutriche et au Conseil détude et de censure.Le traducteur Pierre Alexandre de Rivals, ancien Garde du Roi, devint sous-lieutenant de Maréchaussée de Bourgoin en Dauphiné en 1789.(Cf. M.-A. Arnould, "Les oraisons funèbres de Marie-Thérèse" in "Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques", T. 66, 1980, p. 455-486).WorldCat ne recense que 5 exemplaires de cet ouvrage dans le monde: un à Harvard, quatre à la BnF. Un de ces exemplaires de la BnF possède une reliure aux armes du comte de Vergennes, dédicataire de cet ouvrage.Les armes frappées ici figurent à lidentique sur les reliures de plusieurs exemplaires appartenant à Marie-Antoinette conservés au château de Versailles dont : Les Lacunes de la philosophie, par François Louis dEscherny (1783), reproduites sur le site du château.Quelques infimes épidermures.Superbe exemplaire.
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La Haye Gosse & Neaulme 1731 6 vol in-12° (153 x 90 mm) de xxiv pp. - 24 pp. (num. 363 à 386) - [1] f. bl. - [3] ff. -406 pp. - [1] ff. + xvi - 428 pp. + xxiv - 389 pp. - [1] p. bl. + viii - 387 pp. - [1] p. + xxii (num. iii - xxiv) - 392 pp. + viii - 387 pp. - [1] p. bl., veau blond glacé, dos lisse orné et armorié, encadrement d'un triple filet sur les plats avec fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
La plus complète des éditions anciennes de Marot en belle reliure armoriée L'une des meilleures éditions anciennes des oeuvres de Clément Marot, publiée simultanément au format in-4°. Elle fut donnée par Lenglet-Dufresnoy et s'inscrit dans le mouvement initié au XVIIIe siècle de redécouverte du poète, longtemps resté dans l'ombre de Ronsard. PROVENANCE : Soubeyran (Soubeiran), avec armes en queue de dos (d'or à la croix ancrée de gueules, cantonnées de quatre annelets de sable) et meuble (annelets de sable) aux caissons. Cette famille originaire du Languedoc avait dans la deuxième moitié du XIXe siècle deux représentants : de Soubeyran, officier de la Légion d'honneur, ancien préfet du département de Loir-et-Cher, à Blois ; de Soubeyran, directeur du Crédit foncier de France, ancien député, à Paris. Sans le portrait qui manque souvent, petits manques aux coiffes de tête de 4 des volumes - OHR 858 ; Brunet-III, 1458 : « Édition... assez bonne et plus complète que les autres... l'édition en 6 vol. in-12 donnée en même temps que celle [in-4°] est plus commode et plus jolie... ». - Tchemerzine VIII-1, p.40 : « Excellente édition critique... faite sur l'édition de Niort... »
Parisiis, Barbou, 1757. En un volume in-12, basane époque, dos à nerfs orné, armes dorées sur les plats, tranches dorées.
Première édition donnée par Barbou. " Il est à remarquer que, dans son Paradis perdu, Milton a imité deux cents des plus beaux vers de la Sarcotée " (Brunet III, 1515). Cette assertion, due à l'écossais William Lauder, est jugée à juste titre ridicule par Oberlé (Néo-latins 423). Aux armes du Parlement de Normandie établi à Rouen ( un peu effacées au second plat).
Amsterdam et Paris Delalain 1771 2 vol. relié 2 vol. in-8, maroquin olive, dos à nerfs, caissons ornés d'un décor feuillu doré avec fleuron central, triple filet doré en encadrement des plats avec armoiries dorées au centre, frise intérieure dorée, filet doré sur les coupes, tranches dorées, XV + 327 et 365 pp. Edition originale de cette traduction avec le texte latin en regard. Le marquis de Pezay (1741-1777) enseigna la tactique militaire au Dauphin et donna des articles à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Proche de Louis XVI lors de son avènement au trône, il intrigua dans le but d'obtenir le ministère de la guerre, puis de la Marine. Bel exemplaire sur vergé fort relié aux armes de la Maison de France.
1572 n-8 (188 x 118 mm), peau de truie estampée sur ais de bois, dos gothique à 5 nerfs ornés dun décor de rinceaux, grandes armes dAuguste Ier de Saxe dans un large cartouche au centre des plats légendées, encadré dune roulette comportant également ses armories, des portraits en médaillon dans un décor de rinceaux, initiales "A W E / G G O V" en tête et date de 1574 en pied estampés au noir, quatre fermoirs en laiton ciselé conservés, coupes biseautées, tranches rouges (reliure allemande de lépoque), (22), 888 p., (1) f. bl., portrait de lauteur gravé sur bois au titre Leipzig, Iohannes Rhamba excudebat [Hans Rambau], 1572.
Edition imprimée à Leipzig par Hans Rambau, du compendium de ses uvres donné par Philip Melanchthon lui-même l'année de sa mort, afin de fournir la première dogmatique protestante.Conçu dans un but pédagogique, il était destiné à diffuser les principes de la Réforme en matière de dogme et de liturgie. Contient: "La Confession de foi luthérienne": la confession d'Augsbourg ("Confessio Augustana") et son "Apologia confessionis"; Les "Lieux communs théologiques" ("Loci communes"); "Examen eorum, qui audiuntur ante ritum publicæ ordinationis" sur l'ordination sacerdotale; la réfutation des doctrines de Michel Servet et des anabaptistes ("Responsiones erroris Serveti et Anabaptistarum") ainsi que la réponse à Francesco Stancaro ("Responsio de Controuersijs Stancari").Portrait de Melanchthon gravé sur bois au titre. Le nom de l'éditeur est donné au colophon. L'ouvrage est dédicacé à l'empereur Charles V.Reliure aux grandes armes d'Auguste Ier de Saxe (August von Sachsen) estampées à froid sur les deux plats, légendées "Von Gottes gnaden Augustus Herzog zu Sachsen des heiligen Römischen Reichs" ("Par la grâce de Dieu, Auguste, duc de Saxe du Saint Empire romain germanique"). On trouve également ses armories incorporées à la roulette d'encadrement des plats au sein d'un décor de portraits en médaillon et de rinceaux.Electeur de Saxe, comte palatin et margrave de Misnie, Auguste Ier de Saxe (Freiberg, 1526-Dresde, 1586), a été lun des principaux protecteurs du parti luthérien dans le Saint Empire. Il est le responsable du privilège accordé à l'éditeur de ce volume ("Cum priuilegio Pr. Aug. Elect. D. Sax.").Ex-libris autographe du théologien Johannes Georgius Gottsmann de Hartroda en Thuringe sur le premier contre-plat à la date du 23 juillet 1674. Ainsi qu'un ex-dono autographe de Heinr[ich] Andr[ea] Friederici, à la date de 1719.Papier légèrement bruni. Petits accrocs de papier sans gravité ni perte à la marge extérieure du titre. Le décor du plat supérieur et du dos est estompé.Très bon exemplaire, bien conservé, dans sa première reliure allemande de truie estampée.
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Paris, Didot, Nyon, Damonneville, Savoye, 1756 4 tomes en 3 vol. in-12, [2] ff. n. ch., 389-[3] pp. ; [10] ff. n. ch., 332 pp. ; [4] ff. n. ch., 270 pp., [3] ff. n. ch., 227 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs orné, armes au centre des plats (reliure de l'époque).
Bien complet des quatre parties. Chacun des textes du recueil avait déjà fait l'objet d'une publication antérieure. Leur réunion est intéressante, encore que l'assemblage soit un peu étonnant.SHF, Bourgeois et André, 689, 691 et 729.Bel exemplaire aux armes du duc de Luynes.L'ex-libris ancien du duc a été masqué. On retrouve l'ex-libris plus moderne sur la première garde. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris 1754-1765. 18 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, dos des tomes XV et XVI ornés des pièces d’armes de la Reine de France Marie Leczinska, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure royale armoriée de l’époque. 163 x 98 mm. EDITION ORIGINALE FORT RARE DONT L’IMPRESSION REALISEE SUR L’ORDRE DE MESDAMES DE FRANCE FUT ETALEE SUR 25 ANNEES, DE 1754 A 1769. Les deux derniers volumes imprimés en 1769, après la mort de la reine Marie Leczinska survenu à Versailles le 24 juin 768 sont ici évidemment absents. Mesdames de France confièrent à Simon Linguet (1736-1794) et Jacques Hardion la charge de rédiger cette « Histoire Universelle ». Hardion fut le bibliothécaire du roi Louis XV, membre de l’Académie et précepteur des enfants de Louis XV en histoire et littérature. EXEMPLAIRE OFFERT A LA REINE DE FRANCE MARIE LECZINSKA, RELIE EN MAROQUIN ROUGE A SES ARMES. Marie-Charlotte-Sophie-Félicité Leczinska, seconde fille de Stanislas Leczinski roi de Pologne, et de Catherine Opalinska, naquit à Breslau le 23 juin 1703 et partagea pendant son enfance les vicissitudes qui avaient réduit son père, détrôné, à se réfugier en Suède, en Turquie et enfin en France, où il s’était fixé près de Wissembourg en Alsace (1719) ; une intrigue de cour la tira de la médiocrité où elle vivait et lui fit épouser Louis XV à Fontainebleau le 5 septembre 1725. La nouvelle reine, de sept ans plus âgée que son mari, bien que très attachée au roi, ne sut pas le retenir, et tandis que la Pompadour puis la Du Barry prenaient sur lui l’influence que l’on sait, cette reine intelligente vertueuse, et droite se tourna vers la religion et mourut enfin d’une maladie de langueur à Versailles le 24 juin 1768. Elle avait eut dix enfants, deux garçons et huit filles ; trois moururent en bas âge et trois autres avant elle ; seules, quatre de ses filles lui survécurent. La reine, qui cherchait à tromper l’ennui de sa solitude, s’était formé une bibliothèque composée presque uniquement d’ouvrages de piété ou d’histoire dont la plupart furent reliés par Pasdeloup. Deux des volumes portent au dos les chiffres de la reine et plusieurs sont imprimés sur très grand papier de Hollande. Précieux ensemble entré en possession de Madame Sophie après la mort de la reine qui en fit présent à l’une de ses proches qui écrivit cette note en tête des deux premiers volumes : « Ce livre ma été donné par Madame Sophie, 12 mo, 18 vol. Exemplaire de feu la reine » Sophie-Philippine-Elisabeth-Justine de France, huitième enfant de Louis XV, née à Versailles le 27 juillet 1734, fut appelée Madame Cinquième jusqu’en 1745, date à laquelle elle prit le nom de Madame Sophie ; très timide, elle vécut très effacée et mourut à Versailles le 3 mars 1782, léguant une partie de sa bibliothèque à la marquise de La Porte de Riants, sa dame d’honneur.
Paris Hachette 1900 Fort vol. in-4° (305 x 222 mm), [4] ff. - VIII - 624 pp., demi-vélin, dos lisse avec initiales en queue, tranches de tête mouchetée, non rogné en gouttière et en queue (reliure de l'époque)
L'exemplaire de l'Académicien Henry Roujon avec ex-dono et lettre autographe de l'auteur Édition originale, elle est illustrée de 354 reproductions directes d'après les oeuvres du Maître. Envoi de l'auteur : « A son cher confrère Henry Roujon / Bien affectueusement / Em. Michel » et lettre autographe signée de l'auteur au même. Dans celle-ci (3 pp. 1/2 in-12°) datée du 28 avril 1907, Émile Michel propose que parmi les nombreux prix décernés par l'Académie des beaux-arts, il serait judicieux de « réserver quelques places aux écrits relatifs aux arts ou à l'histoire de l'art en général » (ce qui donc n'avait apparemment jamais été le cas) et précise que les prix Jean Reynaud et Houllevigue décernés tous deux cette année là permettraient dans leur programme de récompenser un tel ouvrage. Il recommande alors longuement et vivement André Michel pour son Histoire de l'Art, « un véritable monument, ainsi qu'en ont jugé les critiques d'art les plus sérieux [...]. Si la France, était jusqu'à présent vis à vis de l'Allemagne dans un état d'infériorité très réelle pour un travail de cette nature, elle se trouvera désormais, de l'aveu même des allemands, pourvue d'une étude d'ensemble tout à fait supérieure ». Émile Michel (1828 - 1909), peintre et critique d'art français, est surtout connu pour ses travaux sur l'art flamand et hollandais. Il est élu membre libre de l'Académie des Beaux-arts en 1892. PROVENANCE : Henry Roujon (1853 - 1914) avec ses initiales « H. R. » poussées en queue de dos et son ex-libris gravé sur bois contrecollé au contreplat supérieur. Haut fonctionnaire, essayiste et romancier, il est secrétaire de Jules Ferry, puis directeur des Beaux-arts en 1891. Élu membre libre de l'Académie des beaux-arts en 1899, il en devient secrétaire perpétuel en 1903. Membre de l'Académie française en 1911, Roujon fut un grand ami de Mallarmé et de Maupassant. Habile restauration en queue du mors inférieur, manque à un coin, dos légèrement jauni.
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PUBLICS
Reference : 662
(1855)
Paris Imprimerie impériale 1855 In-4° (184 x 257 mm), [1] f. - [53] pl. - 227 pp., chagrin rouge, dos lisse orné de filets et filets pointillés, encadrements sur les plats de filets à l'or et à froid avec armes au centre, filet pointillé sur les coupes, encadrements intérieurs, gardes et contregardes de soie moirée, tranches dorées (atelier de l'IMPRIMERIE IMPÉRIALE, mention en pied du dos)
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT À ELISA NAPOLÉONE BACIOCCHI DITE MADAME NAPOLÉONE OU L'AIGLONNE, PRINCESSE DE PIOMBINO. Édition originale illustrée de 53 lithographies hors-texte représentant les animaux primés, tirées par l'imprimerie impériale d'après daguerréotypes. Ces comptes-rendus détaillent les résultats de six concours d'animaux de boucherie (bovine, ovine et porcine) s'étant déroulés en 1855. Il y figure une copie des règlements des concours et des prix remis aux participants, une récapitulation des résultats par âge et race des animaux, une liste complète des éleveurs et animaux primés, et des renseignements sur le rendement des dits animaux. Un rapport sur l'appréciation des viandes à l'étalage complète l'ouvrage. Avec ces informations, l'auteur espère « éclairer les éleveurs sur la valeur comparée des machines animales qui font l'objet de leurs spéculations ». Le lecteur pourra donc en tirer des recommandations sur la rentabilité de différentes races d'élevage. Organisé pour la première fois à Poissy en 1844, le concours général d'animaux de boucherie se déroula sous cette forme jusqu'à la fin du second Empire. PROVENANCE : Élisa Napoléone Baciocchi, née le 3 juin 1806 à Lucques (Italie), est la fille de Félix Baciocchi, officier napoléonien, et d'Élisa Bonaparte, sur de Napoléon Ier. Mariée en 1824 au comte Filippo Camerata-Passionei di Mazzoleni, elle donne naissance à un fils en 1826 avant de se séparer de son époux en 1830. Cette même année, elle tente sans succès de rencontrer son cousin, le duc de Reichstadt (fils de Napoléon Ier), qui se méfie d'elle. Cet épisode inspirera Edmond Rostand dans L'Aiglon, bien qu'il lui attribue un rôle fictif.Après l'accession au pouvoir de Napoléon III, son cousin germain, elle s'installe en France. Son fils unique intègre le Conseil d'État mais se suicide en 1853, ce qui plonge Élisa dans une profonde dépression. En 1857, elle découvre les landes de Lanvaux en Bretagne lors d'un voyage et décide d'y entreprendre un ambitieux projet agricole. Avec le soutien de Napoléon III, elle acquiert des centaines d'hectares de terres incultes dans les communes de Saint-Jean-Brévelay, Grand-Champ et Bignan. Elle y construit un château, une ferme moderne et initie des projets novateurs comme les parcs à huîtres dans la rivière d'Auray, le défrichage des landes, la création de comices agricoles et le reboisement de la presqu'île de Quiberon. Sous son impulsion, des infrastructures voient également le jour : mairie, écoles, église et logements modernes. Ce développement aboutit à la fondation du village de Colpo. Élisa Napoléone Baciocchi meurt à Colpo le 3 février 1869, à l'âge de 62 ans, des suites d'une chute de cheval. Sa vie illustre un engagement visionnaire pour la modernisation rurale et agricole en Bretagne. « Assistance publique / bibliothèque », tampon à plusieurs pages à chacun des volumes. Quelques mouillures marginales, feuillets plus ou moins roussis, parfois de manière importante ; Mayaud, Jean-Luc (1991). 150 ans d'excellence agricole en France, histoire du concours général agricole. Pierre Belfond.
Paris Imprimerie impériale 1856 In-4°(184 x 257 mm), [2] ff. - 245 pp. - [1] p. bl. et [42] ff. de pl., chagrin rouge, dos à quatre faux-nerfs orné, large encadrement sur les plats avec armes au centre, filet pointillé sur les coupes, quadruple filet intérieur, tranches dorées (atelier de l'IMPRIMERIE IMPÉRIALE)
Rare exemplaire de présent à Elisa Napoléone Baciocchi dite « Madame Napoléone » ou « l'Aiglonne », princesse de Piombino Édition originale richement illustrée de 42 lithographies hors-texte représentant les animaux primés, tirées par l'imprimerie impériale d'après daguerréotypes, ainsi que d'un tableau dépliant aux pp. 178-179. Le premier concours général eut lieu à Poissy en 1844 ; ces concours se déroulèrent sous cette forme jusqu'à la fin du Second Empire. Ce compte-rendu détaille les résultats de six concours d'animaux de boucherie (bovine, ovine et porcine) s'étant déroulés en 1856. Il y figure une copie des règlements des concours et des prix remis aux participants, une récapitulation des résultats par âge et race des animaux, une liste complète des éleveurs et animaux primés, et des renseignements sur le rendement des animaux primés. Un rapport sur l'appréciation des viandes à l'étalage complète ce compte-rendu. Avec ces informations, l'auteur espère « éclairer les éleveurs sur la valeur comparée des machines animales qui font l'objet de leurs spéculations » (p. 193). Le lecteur pourra donc en tirer des recommandations sur la rentabilité de différentes races d'élevage. PROVENANCE : Elisa Napoléone Baciocchi, avec ses armes au centre des plats. Née à Lucques (Italie) en 1806, Elisa est la fille de Felix Baciocchi et d'Élisa Bonaparte, soeur de Napoléon Ier. En 1824 elle épouse le comte Filippo Camerata-Passionei di Mazzoleni (1805-1882) qui lui donne un fils, Charles Félix Jean-Baptiste Camerata-Passionei di Mazzoleni, né en 1826, mais le couple se sépare peu après. En 1830, elle se rend à Vienne et cherche en vain à établir le contact avec son cousin l'Aiglon, duc de Reichstadt, fils de Napoléon Ier. C'est un échec car le jeune homme craint un piège et se méfie de cette « rivale » ; cet épisode sera repris par Edmond Rostand, dans sa pièce L'Aiglon où il lui donne un rôle qu'elle n'a en fait jamais joué. Lors de l'accession au trône de son cousin germain Napoléon III, elle vient s'établir en France. Son fils unique entre au Conseil d'État, mais ruiné, il se suicide en 1853. Déprimée, 4 ans plus tard, elle effectue un voyage qui la mène en Bretagne vers les landes de Lanvaux, il sera pour elle une révélation. De retour à Paris, elle fait part à l'empereur de son envie de défricher et de bâtir, sur ces terres déshéritées et désolées, un grand domaine agricole moderne. Elle acquiert donc plusieurs centaines d'hectares de terres incultes, de landes sur le territoire des communes de Saint-Jean-Brévelay, de Grand-Champ et de Bignan, et s'y installe. En quelques mois sortent de terre, un château, son parc et ses écuries, une grande ferme, etc... Elle déploie sans trêve, grâce au soutien effectif de l'Empereur un dynamisme mêlé de modernité. Elle lance les parcs à huîtres dans la rivière d'Auray, crée les comices agricoles, fait reboiser la presqu'île de Quiberon, multiplie le défrichage des landes. S'élèvent ensuite une mairie, des écoles, une salle d'asile, des habitations modernes, une église et son presbytère. Ce sera la ville de Colpo où la princesse s'éteindra en 1869 à l'âge de 63 ans, des suites d'une chute de cheval. Petit manque à la coiffe supérieure, coins frottés, tache claire sur le plat supérieure, feuillets plus ou moins roussis, parfois de manière importante. Bibliographie : Mayaud, Jean-Luc (1991). 150 ans d'excellence agricole en France, histoire du concours général agricole. Pierre Belfond.
nouvelle edition a Paris chez Mouchet 1749, in 16 (14,5 / 8,5 cm ) superbe reliiure plein veau aux armes , (blason avec un lapin et deux etoiles couronnée ) nombreuses gravures de Boucher , parfait etat , photos sur demande
Paris Christophe Journel (t. I) / Rondet, Journel, Chevillon (t. II & III) 1659 (tome I) / 1669 (tome II et III) 3 vol. in-12° (150 x 92 mm) [32] ff. - 556 pp. - [14] ff. + [1] f. - 827 pp. - [15]ff. + [1] f. - 610 pp. - [17] ff., veau blond, dos à 5 nerfs orné, armes sur les plats, roulette sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
INFLUENTE ÉDITION DES ESSAIS AUX ARMES DE JEAN LE CAMUS. Entrepris en 1572, continués et remaniés jusqu'à sa mort, les Essais de Michel de Montaigne constituent l'un des monuments de la littérature française. On compte, parmi ceux qu'inspirèrent ce singulier projet d'une description de la condition humaine à travers un récit intimiste, Pascal, Nietzsche, ou encore Shakespeare. Le texte de la présente édition, augmenté de traductions et des noms des auteurs cités, fut repris par Foppens à Bruxelles la même année. Elle est bien complète des titres gravés, au portrait de l'auteur et à sa devise « Que scay-je », par Nicolas de Larmessin. Elle comprend la préface de Marie de Gournay ainsi que la dédicace au cardinal de Richelieu. PROVENANCE : Jean Le Camus (1637-1710) d'après OHR, frère cadet d'Etienne, évêque de Grenoble. Il fut successivement conseiller à la Cour des Aides, maître des requêtes, intendant d'Auvergne et lieutenant civil au Châtelet de Paris. OHR - 2199 ; Tchemerzine - VIII, 439 ; Comme parfois, les tomes 2 et 3 sont à la date de 1669. Habiles restaurations anciennes à une coiffe et à plusieurs coins. Frottements, notamment sur les nerfs. Vol. 1 : quelques petites taches noires sur les plats. Petit manque marginal sans atteinte au texte aux pp. 389-90, quelques indications marginales au crayon rouge ; vol. 2 : petite greffe ancienne en tête du plat supérieur. Les pp. 504-505 manquent à la numérotation sans manque au texte. Vol. 3 : amas de petites taches ponctiformes en gouttière sur le plat supérieur. Les éditions anciennes des Essais aux armes sont rares.
A Rotterdam pour Gaspar Fritsch 1718, 2 volumes in-12. Page de titre (il manque la partie centrale de la page de titre (découpée pour la vignette ou pour une annotation?)-2 feuillets d'Avis au lecteur. 342 pages + page de titre, la pagination reprends à la page 345 jusqu'à la fin page 750. Basane brune époque, dos ornés, armes dorées au centre des plats, probablement de a famille de Beringhen, tranches couleur. Un petit manque de papier au centre des pages 331 à 342 gêne la lecture.
On trouve des détails sur l'assemblée générale du clergé de Mantes en 1641, où de Montchal fut exclu pour s'être opposé au cardinal de Richelieu sur la question des immunités ecclésiastiques et plus largement des droits du clergé.
Paris, Deprez, 1755, Paris [tomes IX à XII] et Liège, 1767 [tome XIV]. 14 tomes en 15 volumes. Paris, G. Desprez, 1761. 2 volumes – Instructions théologiques et morales sur l'oraison dominicale... Paris, G. Desprez, 1761. 1 volume. – Instructions théologiques et morales sur les sacremens. Paris, G. Desprez, 1767. 2 volumes. – Traité de la prière… Paris, G. Desprez, 1768. 2 volumes. – Instructions théologiques et morales sur le premier commandement du décalogue... Paris, G. Desprez, 1768. 2 volumes. Réunion de 24 tomes in-12, maroquin rouge, armes poussées au centre des plats, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs orné de fers dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, tranches dorées. Reliure de l'époque. 166 x 96 mm. EDITION COLLECTIVE DE CETTE ŒUVRE CELEBRE IMPRIMEE EN 24 VOLUMES ENTRE 1755 ET 1768. Elle est fort rare. Un 25è volume, non écrit par Nicole, n’est pas joint. La première édition des Essais de Morale parut en 9 volumes entre 1693 et 1700. La publication en fut continuée à titre posthume jusqu’en 1714. « Les « Essais » représentent une des sources les plus importantes de l’abondante littérature moraliste du XVIIè siècle. De plus, ils constituent un document précieux : finesse psychologique, acuité d’observation et profonde connaissance de l’âme que teinte toujours ce pessimisme propre aux disciples de La Grâce. Cette attitude pourtant n’engendre pas la négation, non plus que la suppression des meilleures activités humaines : exemple, l’analyse de l’intolérance dans la contradiction (« Sur la façon de conserver la paix parmi les hommes ») et les observations contenues dans l’essai « Sur la faiblesse humaine ». Nicole examine les problèmes moraux que traitent les orateurs sacrés ; il y apporte cette méthode scolastique de distinctions subtiles qui est le propre des aristotéliciens et son objectivité est plus grande encore que la leur. Il lui manque seulement cette ferveur de sentiments que l’espérance inspire aux grands prédicateurs, tels Bourdaloue et Fléchier. PRECIEUX EXEMPLAIRE RELIE EN MAROQUIN ROUGE AUX ARMES DE LA COMTESSE DE PROVENCE (1753-1810).
Paris, G. Charpentier et Cie, 1887. Un vol. au format in-16 (118 x 83 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 369 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-cuir de Russie La Vallière à coins, doubles filets à froid portés sur les plats, dos à nerfs orné de doubles filets gras en noir, filets maigres en noir sur les nerfs, titre doré, chiffres couronnés dorés en queue surmontés d'une couronne dorée, date dorée en pied, tête dorée.
Edition originale collective. Agréable reliure aux chiffres couronnés du Comte Gaston de Thannberg en queue du dos (lequel a apposé son ex-libris gravé au revers du premier plat). L'ouvrage s'agrémente de deux délicates eaux-fortes gravées par Frédéric Massé, d'après Ferdinandus. Angles légèrement élimés. Quelques rousseurs dans le texte (dont de rares feuillets sont davantage pourvus). Du reste, belle condition.
Lyon, Jean Stratius, à la Bible d'Or, 1585. In-8 de (24) ff., 605 pp. Maroquin olive, plats et dos lisses entièrement ornés d'un décor à la fanfare, armoiries, symboles, fleurs de lys, tête de mort et mention « Spes Mea Deus » frappés or, filet or sur les coupes, tranches dorées, exemplaire réglé, mouillures. Reliure de l'époque aux armes du roi Henri III. 171 x 100 mm. L’EXEMPLAIRE RELIE POUR LE ROI HENRI III (1574-1589) des œuvres du Cordelier qui prêcha le massacre de la Saint-Barthelemy à la cour du roi Charles IX (1560-1574). Le volume est une violente et hardie diatribe contre Calvin et sa doctrine. « En 1571, François Panigarole alla terminer ses études de théologie à Paris. Il prêcha devant Catherine de Médicis le massacre de la Saint-Barthelemy. Après ces événements dramatiques qu’il avait appelé de ses vœux, il dut quitter la France ». « Après s’être arrêté à Lyon et à Anvers, il retourna en 1573 en Italie et enseigna pendant les années suivantes la théologie dans divers couvents de son ordre. Ses sermons, où au jugement de Tiraboschi se remarquent une imagination des plus riches, une grande force de sentiments, un style énergique, plein de gravité quoique un peu redondant, lui valurent la réputation méritée de l'orateur le plus éloquent de ses contemporains et compatriotes. Après avoir passé 2 ans auprès de Saint-Charles Borromée, qui l'estimait beaucoup, il fut promu en 1587 à l'évêché d'Asti. Deux ans après il fut envoyé à Paris pour y soutenir par son éloquence le parti de la Ligue ». PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE, REGLE, PROVENANT DE LA BIBLIOTHEQUE Edouard Rahir avec ex-libris, dédicacé à Pierre de Gondy, Evêque de Paris, REVETU D’UNE TRES ELEGANTE RELIURE DE L’EPOQUE ORNEE D’UN DECOR A LA FANFARE AUX ARMES ET EMBLEMES DU ROI HENRI III. Elle a été exécutée pour le roi et offerte par ce dernier à un pénitent, membre de la Cour, appartenant à une confrérie de la bonne mort fondée par le roi. Guigard nous apprend que le roi Henri III (1551-1589) utilisait plusieurs fers héraldiques dont la célèbre tête de mort présente ici sur le dos du volume. Ce lugubre symbole fait allusion à la mort de La princesse de Clèves, dont il était éperdument épris. Henri III en ressentit une telle douleur que pendant longtemps il se tint presque enfermé dans son palais. Précieux volume, l’un des rarissimes exemplaires anti-protestant unissant Catherine de Medicis, Charles IX, Henri III, la Saint-Barthelemy et une remarquable reliure à la fanfare aux armes et emblèmes du roi.
Paris, Firmin-Didot, 1889. In-folio, demi chagrin époque, dos à nerfs, titre doré, tranche supérieure dorée, plats ornés des armes dorées d'Aymar d'Alby de Chateaurenard de Montallier, faux-titre, titre, VII, 386 pp, 1 p non chiffrée. Edition originale, tirage limité numéroté à 250 exemplaires, celui-ci étant un des 100 sur vergé teinté portant le numéro 14 avant 150 sur vergé blanc. Ouvrage illustré de 21 planches hors texte et truffé d'une lettre autographe de l'auteur adressée au comte d'Aymar d'Alby, datée du 16 décembre 1889. Couvertures conservées. Intérieur frais. Légers frottements sur les coiffes, les nerfs et les mors.
S.l. [Paris], s.d. (1620) in-folio, titre-frontispice gravé par Thomas de Leu, [12] ff. n. ch. de texte, avec 22 belles planches à double page gravées sur cuivre par le même Thomas de Leu (plans ou élévations), nombreuses petites réparations de papier angulaires, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné à l'imitation, pièce de titre cerise, double encadrement de dent-de-rat, triples filets et pointillés dorés avec fleurons d'angle sur les plats, encadrement de guirlande, filets et dent-de-rat dorés sur les contreplats (Samblanx-Weckesser).
Troisième édition, rare.Le feuillet de dédicace au Roi, daté du 1er juillet 1620, permet de reconstituer la date : il s'agirait donc de la troisième édition en français (mais la seconde parisienne), après l'originale parisienne de 1601 et la reprise de 1602 à l'adresse de Francfort (contenant 7 planches additionnelles). Une traduction allemande par de Bry parut également, à l'adresse d'Oppenheim, et connut au moins deux éditions.L'ouvrage de cet architecte savoisien aux dates incertaines (vers 1540 - vers 1620), converti au protestantisme vers 1580, forme à la fois une réussite esthétique indéniable, et une surprenante anticipation formelle. Trois thèmes se partagent le texte et les planches : villes fortifiées plus idéales que concrètes ; architecture religieuse ; architecture provée. Une vision d'avant-garde.Perret propose d'abord une série de cinq villes régulières fortifiées composées de différentes bases (allant du carré aux polygones), et inspirées à la fois par les citadelles de Turin et de Milan, et les programmes royaux initiés par Henri IV (places royales parisiennes par exemple). Puis l'auteur s'intéresse à la construction de temples huguenots, dont il propose trois modèles, vision originale que l'on ne trouve ordinairement pas mêlée aux traités de pure fortification militaire. Enfin, il se tourne vers différentes réalisations d'architecture privée : métairies, habitations, châteaux.Paradoxalement, la nouveauté et l'extrême sophistication des dessins a nui à la réception de l'ouvrage, considéré par les spécialistes comme un mixte peu propice à la réalisation concrète. Puis il a été classé dédaigneusement parmi les "curiosités" architecturales, recherchées pour la seule perfection ou joliesse des planches.Il est aujourd'hui considéré comme un ouvrage novateur, à coup sur avant-gardiste eu égard à sa date de parution.Brunet IV, 511-512 (édition de 1601). Jordan 2855 (idem). Marini, pp. 37-38 (donne une première édition de 1594 qui ne semble pas attestée, et qui doit provenir d'une confusion avec la date apposée sur la figure du frontispice représentant le siège de Paris).Cf. Laprade (Jacques de) : Un architecte méconnu du temps d'Henri IV, l'édition originale "Des fortifications et artifices, architecture et perspective" Paris 1601 de Jacques Perret, in : Revue française d'histoire du livre, n° 25, 1979.Bel exemplaire, avec armes des princes de Ligne (d'or à la bande de gueules) poussées au centre des plats.Relié en Belgique vers 1900, par Charles-Philippe de Samblanx (Bruxelles 1855-1943). Ce dernier avait fait son premier apprentissage chez le relieur Coppens, où il entra à l'âge de onze ans. Il passa bientôt chez Pierre Eenhaes, puis chez Dubois d'Enghien, qui l'employa de 1873 à 1876. Au sortir de cet atelier, il alla s'engager chez Josse Schavye ; mais après quelques mois, en 1877, il tenta de s'établir à son compte. Sa tentative ayant échoué, il rentra chez Schavye en qualité de premier ouvrier. Cinq ans plus tard, il s'établit à nouveau, et cette fois définitivement, cela, paraît-il, grâce aux encouragements et à l'aide de l'un de ses premiers clients, le ministre catholique Van den Peereboom. Il alla s'installer rue de Cologne, et les premières reliures qu'il signa portent cette adresse. Dès ses débuts, en 1882, il fit la connaissance de Jacques Weckesser, sujet suisse, encore novice dans le métier, mais bon dessinateur et fort zélé pour l'apprentissage de la dorure. En 1883, il épousa une cousine germaine de ce dernier, et devint ainsi le cousin par alliance de Weckesser, avec qui il s'associa. Samblanx demeura cependant seul titulaire de la firme jusqu'en 1889, date du décès de sa première femme. A partir de cette date, et jusqu'à la fin de l'association, en 1909, les reliures furent signées De Samblanx-Weckesser., ce qui permet donc de dater avec une certaine précision notre reliure. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Sébastien Cramoisy, 1637 in-12, [23] ff. n. ch. (titre, dédicace à Urbain VIII, au lecteur, privilège), 597 pp., [2] pp. n. ch. d'errata, texte grec et traduction latine en regard, manque le frontispice, basane fauve, dos à nerfs orné de doubles caissons et de fleurons dorés, encadrement de double filet, pointillé et guirlande dorés sur les plats, armes au centre, tranches dorées (reliure de l'époque). Tous mors fendus, coiffes et coins abîmés.
Edition originale rare de cette paraphrase latine et grecque, où l'amateur de belle latinité trouvera son compte, beaucoup moins l'habitué de la version de la Vulgate, ou l'exégète. Le travail voulait cependant serrer au plus près l'original hébreu, et a eu la même destinée d'indifférence élogieuse ou polie que la version latine du cardinal Bea au XXe siècle.Backer & Sommervogel VI, 605 (33). Oberlé, Poètes néo-latins, 455.Exemplaire aux armes des Clermont-Tonnerre, fondamentalement celles du Pape (deux clefs), surmontées de la tiare papale, selon le curieux privilège qui aurait été accordé par Calixte II à la famille. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Altenburg, Druck der Hofbuchdruckerei, 1852 8 pièces en un portefeuille in-4, velours cramoisi, dos lisse orné de guirlandes dorées en long en tête et en queue, encadrement de guirlande dorée sur les plats, armes réalisées à l'aide de perles sur le premier plat, M couronné sur le second, gardes à soufflets doublées de tabis ivoire (reliure de l'époque). Dos un peu usé, couleur du velours un peu passée.
Très intéressant ensemble de documents réunis à l'occasion du mariage entre le Grand-Duc héritier d'Oldenbourg, le prince Nicolas-Frédéric-Pierre (futur Pierre II, 1827-1900, régnant dès février 1853) avec Elisabeth-Pauline-Alexandrine (1826-1896), troisième fille du duc Joseph de Saxe-Altenbourg, qui se tint à Altenbourg le 10 février 1852 et jours suivants, avant l'entrée solennelle des jeunes époux dans le Grand-Duché. Il s'agit essentiellement d'invitations et de programmes destinés aux invités des fêtes qui se déroulèrent d'abord à Altenburg, puis à Oldenburg.On a, dans l'ordre chronologique des pièces :I. Familien-Theater. drei und zwangzigste Vorstellung. Altenburg, Sonnabend den 7. Februar 1852. Vor hundert Jahren. Komisches Sittengemälde in 4 Akten von E. Raupach : un feuillet petit in-4 (26 x 23 cm). Vor hundert Jahren, oder Der alte Dessauer und der Prorektor Langer. Großes komisches Charaktergemälde des vorigen Jahrhunderts in 4 Abtheilungen était un des succès du dramaturge Ernst Raupach (1784-1852), et il fut joué quelques jours avant la cérémonie du mariage.II. Verzeichnis [1/2/3] derjenigen Personen welche zu den Vermählungsfeierlichkeiten in Altenburg bis zum 9 [10/11] Februar 1852 angekommen sind : 3 bifeuillets in-8, totalisant les noms de 162 invités (dont le Roi de Prusse, celui de Saxe, le Grand-Duc de Mecklembourg-Schwerin, etc.).III. Ordnung des Fackelzuges am 13. Februar 1852 : un feuillet in-8. Sur une retraite aux flambeaux placée le 13 février à six heures du soir.IV. Seiner Königlichen Hoheit Herrn Erbgrossherzog Peter von Oldenburg : [2] ff. in-4 brochés sous couverture de papier rose moiré. Six strophes à la gloire des jeunes époux, offertes par la municipalité de la ville ducale d'Altenburg.V. Scheidegruss Ihrer Königlichen Hoheit der Frau Erbgrossherzogin von Oldenburg Elisabeth ehrfuchtsvoll gewidemet von G. R. Doerstling : [2] ff. sur papier fort, dont un de musique notée, broché sous couverture de papier blanc moiré. "Chant d'adieu" destiné à la jeune princesse qui part habiter en terre étrangère (les deux villes sont quand même éloignées de 470 km l'une de l'autre, ce qui au XIXe siècle représente quelque chose ...). VI. Höchstgenehmigtes Programm der Feierlichkeiten bei und nach dem Einzuge der durchlauchtigsten Erbgrossherzogin von Oldenburg : in-4 de 7 pp. brochées, avec une annexe de [2] ff. n. ch. (Bemerkungen und Erläuterungen zum Programm der Feierlichkeiten). Donne le programme des festivités princières à Oldenbourg, après l'entrée de la future grande-duchesse, du 18 au 24 février.VII. Zur Begrüssung Seiner Königlichen Hoheit Nicolaus Friedrich Peter Erbgrossherzogs von Oldenburg, und Ihrer Königliechen Hoheit Elisabeth Pauline Alexandrine Erbgrossherzogin von Oldenburg, bei höchst ihrem Einzuge in Oldenburg am 18 Februar 1852 : un bifeuillet in-4 contenant 6 strophes versifiées du poète Julius Mosen (Moses, 1803-1867), qui, depuis 1844, occupait les fonctions de dramaturge officiel de la cour d'Oldenbourg.[VIII] Enfin, indépendamment des pièces directement relatives à l'événement, on a ajouté une petite étude rétrospective d'Adolph Bratsisch, conservateur du cabinet ducal : Beschreibung der Festlichkeiten welche bei der Vermählung der Prinzessin Johanna Magdalena von Sachsen-Altenburg mit dem Erbprinzen Johann Adolph von Sachsen-Weissenfels den 25. Oktober 1671 zu Altenburg statt gefunden haben (...). Altenburg, 1852, 8 pp. in-8 sous couverture de papier vert. Ces lointaines festivités ne servirent pas forcément de modèle à celles de 1852, mais étaient plaisantes à rappeler.On joint : un ruban de soie blanche supportant deux petites couronnes dorées et comportant deux distiques en l'honneur des époux ("Der gute Gott, an dessem heiligen Altar / Heut' Tausende des Dankes Opfer niederlegen, - / Er kröne lange Zeit das edle Fürtsten-Paar / Zu ihres Volkes Glück mit seinem reichsten Segen"). On peut supposer qu'il était porté par les invités.Spectaculaire exemplaire aux armes accolées (le cheval de Saxe à dextre, les armes des Wettin à sénestre) et brodées avec des perles de couleurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris Desaint & Saillant 1754 Petit in-8° (169 x 103 mm) de 155 - [3] pp. et [2] f. de pl. dépl., veau marbré, dos à 5 nerfs orné avec armes en queue, filet sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée de 2 planches dépliantes présentant les généalogies des princes de Caket et de Carduel. Claude-Charles de Peyssonnel (1727-1790), alla rejoindre en 1748 son père, Charles de Peyssonnel, qui venait d'être nommé consul de France à Smyrne poste qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1757. Comme son père avant lui, il fut d'abord consul près du Khan des Tartares puis continu sa carrière en Crimée ainsi qu'à La Canée avant d'être nommé une nouvelle fois en 1763 au poste jadis occupé par son père à Smyrne. Il prit sa retraite et rentra en France en 1782 et publia plusieurs ouvrages, fruit de son expérience après plus de 35 ans passés dans l'Empire Ottoman. PROVENANCE : Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy puis d'Argenson (1757), avec ses armes en queue de dos (OHR - 1721). Ambassadeur en Suisse, en Pologne, à Venise, à Rome, il succède à son oncle, le comte d'Argenson, comme secrétaire d'État de la Guerre du 1er février 1757 au 3 mars 1758. Il sera ensuite retraité comme ministre d'État. Sa bibliothèque, l'une des plus belles jamais réunies par un particulier, forma le noyau de la bibliothèque de l'Arsenal, Arthur Benoit (ou son frère Louis, nom et prénom gratté), avec son ex-libris gravé à la devise « Avec le temps » contrecollé au contreplat supérieur. Arthur Benoit (1828-1898), est un collectionneur et bibliophile, archéologue et historien alsaco-lorrain. Coins frottés ; Hage-Chahine - 3674 ; Quérard - VII, 110.
Paris, Debécourt, 1840 in-8, VIII pp., 416 pp., un f. n. ch. d'errata, avec un tableau à double page hors texte, basane fauve racinée, dos lisse orné de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre brique, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Coiffes et coins frottés, des mouillures "in initio".
Unique édition.Prêtre du Diocèse de Pamiers (ordonné en 1827), Paul Pezet (1802-1868) fut curé de Lissac à partir de 1830. Il s'agit apparemment du seul ouvrage qu'on puisse lui attribuer.Absent de Labarrère.Exemplaire comportant sur le plat supérieur les armes de Paul-Marie-Thérèse d'Astros (1772-1851), archevêque de Toulouse de 1830 à sa mort. Sur le plat inférieur, on trouve les insignes du séminaire de sa ville épiscopale, ce qui suggère que l'ouvrage fut donné par le prélat à sa pépinière de prêtres. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT