Amsterdam [Paris] 1747 2 vol. in-12° (146 x 96mm), [3] ff.- 247pp. [1] f. + [2] ff. - 319 pp. - [1] f., basane havane moucheté, dos à cinq nerfs orné, armes au centre des plats supérieurs, tranches rouges (reliure étrangère de l'époque)
UN DES GRANDS SUCCÈS LITTÉRAIRES FRANÇAIS DU XVIIIe RELIÉ AUX ARMES DU MAÎTRE GÉNÉRAL DES POSTES DE SAXE Édition originale rare du troisième et dernier roman de Madame de Tencin, qui connut un grand succès aussi bien en France qu'en Angleterre, où il fut traduit dès 1750. L'oeuvre fut adaptée au théâtre en 1775 par Jean-Rodolphe Sinner de Ballaigues, puis continua de circuler au cours de la période révolutionnaire, retravaillée et rééditée à plusieurs reprises sous le titre de Louise de Valrose ou Mémoires d'une Autrichienne. L'ouvrage continua d'être réimprimé jusque dans la première moitié du XIXe siècle. Se revendiquant de l'école de Madame de Lafayette, la Marquise de Tencin compose avec Les Malheurs de l'amour un « anti-roman sentimental », subversif aussi bien sur le plan politique que sur le plan religieux. L'intrigue met en scène les destins imbriqués de trois héroïnes : Pauline, une jeune héritière éprise du comte Barbasan ; Eugénie, une nonne dont elle fait sa confidente ; et Hipolyte, la rivale de Pauline qui, travestie en homme, escorte le comte Barbasan jusqu'à Francfort lorsqu'il s'évade de prison. Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l'isle de Ré (1682-1749) et mère de Jean d'Alembert, quitta la couvent en 1711 pour faire salon à Paris. Ses premiers habitués, spéculateurs de la Banque de Law et autres personnalités de la politique et de la finance, laissèrent place dès 1733 à une compagnie plus littéraire : Fontenelle, Marivaux (qui lui doit son fauteuil à l'Académie), l'abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu (elle financera la première édition de L'Esprit des lois). Malgré une scintillante réputation dans le milieu des Lettres, Madame de Tencin (délivrée en 1712 de ses voeux prononcés sous la contrainte) fut beaucoup critiquée pour son ambition et pour ses conquêtes galantes. Le Maréchal de Villars la décrivit ainsi comme une « intrigante accoutumée à faire tous les usages de son corps et de son esprit pour parvenir à ses fins ». En plus des Malheurs de l'amour, Madame de Tencin publia deux autres romans à succès : Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais, nouvelle historique (1739). PROVENANCE : 1. Adam Rudolph von Schönberg (Maxen : 1712 - Dresden : 1795), armes au centre des plats supérieurs. Maître général des postes de Saxe, seigneur de Purschenstein et de Reichstädt (dont il fit rebâtir les châteaux dans un style baroque), chevalier de l'ordre de Saint-Jean et de l'ordre royal danois de Dannebrog. 2. « A. Jouffray », ex-libris gravé à motif de monnaie à vers-revers à la devise « à l'aventure » contrecollé aux contre-plats supérieurs. Possiblement Colonel Antoine Jouffray (Lyon : 16 janvier 1848 - Morbihan : vers 1934). Une seule bibliothèque en France (BnF, Tolbiac, 2 ex. et Arsenal, 3 ex.) et un incomplet à Sainte Geneviève (première partie seule ?). Une seule aussi en Allemagne (DNB, 2 ex. Frankfurt et Leipzig). Aucun aux États-Unis. Gay III, 16 ; Barbier III, 23.
Paris, Imprimerie de Clousier, 1781-[1783] 9 (sur 18) parties en un vol. in-8, pagination multiple, maroquin vieux-rouge, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre verte, encadrement de triple filet doré sur les plats, armes au centre, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, guirlande dorée en encadrement sur les contreplats (reliure de l'époque).
Tête de collection de ce qu'il faut bien considérer comme un périodique, et dont la publication continua jusqu'en 1789, constituant 18 livraisons, qu'il est rarissime de trouver au complet. Les contributions sont diverses (de Bruni, de l'abbé Soulavie, du duc de Charost, de Brun de Rostaing), mais l'architecture d'ensemble remonte à Claude-Antoine de Thélis (1730-1790), philanthrope forézien, qui unissait à une expérience militaire des vues novatrices sur l'éducation des humbles de la campagne : il avait en effet fondé, dans le village d'Issy, une petite école pratique composée d'abord de vingt-quatre orphelins. Il put en recevoir un plus grand nombre les années suivantes ; et malgré les critiques dont on ne cessait de l'accabler, il la soutint jusqu'en 1787.Nous avons :1. Premier mémoire, janvier 1781 : 56 pp. - 2. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Deuxième mémoire, février 1782 : 8 pp. - 3. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Troisième mémoire, mars 1782. Nouvelles vues sur l'éducation, par M. de B. [Bruni] : 36 pp. - 4. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Quatrième mémoire, avril 1782 : 24 pp. sur papier bleuté. - 5. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Cinquième mémoire, mai 1782 : 24 pp. - 6. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Sixième mémoire, juin 1782 : 30 pp. - 7. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Septième mémoire : 64 pp. - 8. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Huitième mémoire : 34 pp. - 9. Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Neuvième mémoire : 38 pp.Cf. INED 4301 (pour le Plan d'éducation nationale du même auteur, paru en 1779).Très bel exemplaire aux armes non identifiées. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris François Pélican 1630 1 vol. Relié in-12, maroquin fauve armorié portant sur les plats et le dos un semis de fleurs de lys et du chiffre de Louis XIII avec ses armes au centre des plats, filets et pontillés avec dentelle en encadrement des plats, tranches dorées, 4 ff. non ch. + 411 pp. Précieux volume relié aux armes de Louis XIII. Il s'agit d'un recueil de dix sermons (en grec et en latin) sur l'action de la Providence. Théodoret de Cyr (vers 393 - vers 458), évêque d'Antioche, fut impliqué dans diverses controverses de l'Église primitive. Le sujet de cette oeuvre apologétique est à rapprocher du fameux "voeu de Louis XIII", ensemble de promesses et d'actes de dévotion effectués par le roi entre 1632 et 1638 dans l'espoir d'obtenir un héritier... qu'il baptisera finalement Louis Dieudonné, le futur Louis XIV ! Ex-libris gravé L. Froissart.
[Paris] imprimé sur les débris de la Bastille, juin 1790 [suivi de:] s.l.n.d., s.n. In-12, 96+16 pp., maroquin rouge de Pagnant, triple filet doré en encadrement sur les plats, un blason coupé de Béarn et de Navarre surmonté d'une couronne royale doré au centre, dos orné de caissons dorés, titre, date et lieu dorés au dos, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, étui (traces de vitre, petites taches, frottements à l'étui).
Seconde édition selon Barbier qui mentionne une première édition en 1784, dont le lieu d'édition se trouve "à cent lieues de la Bastille" (en réalité, l'ouvrage est publié à Londres), que le passage de la Révolution française transformera ici en "imprimé sur les débris de la Bastille". Ce texte a censément été rédigé en réponse à un "libelle diffamatoire écrit en 1781" dont la parution aurait été stoppée à cause des menaces subie par son auteur. À la vérité, sous prétexte de défendre son honneur, l'auteur de ce pamphlet ne fait que relater la succession des vices de Louis-Philippe d'Orléans, surnommé Philippe Égalité. Le second ouvrage qui compose cette réunion est du même acabit et prend la forme d'un monologue par le Comte d'Artois confessant ses crimes et ses vices. Il a paru pour la première fois en 1789 et a connu plusieurs rééditions selon Tourneux qui ne cite pas la présente édition en seize pages contre une trentaine pour les précédentes. Belle réunion de pamphlets révolutionnaires dans une reliure aux armes. Tourneux, IV, 21525; Tourneux, IV, 21449. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
("Je vois l'Italie, ma chère Patrie, menacée de guerres par les Chrétiens, qui devroient au contraire la défendre contre les attaques trop fréquentes des Infidèlles...") TOSINI Pierre (abbé). "LA LABERTE DE L'ITALIE DEMONTREE A SES PRINCES, ET A SES PEUPLES. TRADUITE DE L'ITALIEN...". 1718, Amsterdam, Steenhouwer & Uytwerf. 1 volume in-12° (164x104 mm) (dimensions pages 158x95 mm) 12 pp. (titre et épître), 525 pp., (1) p. (errata). Reliure armoriée de l'époque en basane havane. Armoiries au centre des plats. Dos à quatre nerfs estampé à froid, avec titre gravé. Première édition de la traduction française, à la date de l'édition originale italienne chez les mêmes éditeurs. Petit manque à une charnière et petite éraflure au second plat. Rousseurs sur les seules pages de garde, mais bel exemplaire. Provenance: Exemplaire aux armes frappées à froid de la famille Du Mas de Montbail (Anjou). Ex libris manuscrit à l'intérieur de la première couverture "M. Du Mas de Montbail". (Guigard, p. 193) (LCPCHIS-0007) (600,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
("Je vois l'Italie, ma chère Patrie, menacée de guerres par les Chrétiens, qui devroient au contraire la défendre contre les attaques trop fréquentes des Infidèlles...") (www.cepays-ci.com)
Lyon - Paris Périsse Frères - Ruffet s. d. (c. 1863) In-18° (158 x 113 mm), xxiv - [332] ff. - [8] ff. et [1] ff. de pl., chagrin crème, dos à 5 faux-nerfs orné, large encadrement sur les plats avec armes au centre, roulette sur les coupes, charnières cuir, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition rare, illustrée en frontispice d'un portrait sous serpente sur chine contrecollé de l'imprimeur Antoine Périsse par J. Courtet. L'oeuvre de l'Union catholique fut fondée suite aux événements de 1848. Étonnée par le miracle du 24 février 1848 - le refus du roi Louis-Philippe de faire tirer sur les parisiens puis son abdication - mais voyant que le blasphème ne quittait par pour autant la bouche des hommes, elle se résolut à initier cette publication afin de répandre dans toutes les classes de la société les pensées religieuses et le goût de la vraie piété. Un format « passe-partout » de 4 p. in-18° se lisant en 5 minutes fut alors choisi ainsi qu'une publication mensuelle. La souscription pour un an était de dix centimes. Ces feuilletons furent apparemment réunis plusieurs fois en volumes au fur et à mesure de la publication. Le notre contient les 166 premiers. Quelques traces et petites taches, petites mouillures angulaires aux premiers feuillets ; Pérennès - II, 763.
Rotterdam, Arnoud Leers, 1662 in-12, [12] ff. n. ch. (titre-frontispice gravé et titre, dédicace, table des chapitres, vie de Valère Maxime, prologue), 554 pp., [13] ff. n. ch. d'index, typographie en petit corps, basane fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de simple filet doré sur les plats, armes au centre, tranches dorées (rel. du XVIIIe s.). Légers accrocs en coiffe inférieure, mais bon exemplaire.
Edition originale de cette version destinée à l'usage des collèges, et qui connut une grande influence pédagogique. Injustement négligé, Valère Maxime présente une abondance de traits et anecdotes sur le monde romain, en partie provenant d'historiens aujourd'hui perdus.Jan Minelli (1625-1683), né et mort à Rotterdam, s'appliqua exclusivement à commenter les auteurs classiques (Salluste, Valère Maxime, Florus, Térence, Virgile, Horace, Ovide et Cicéron). Edition absente de Brunet.Exemplaire aux armes de Paul de Fortia de Piles de Baumes (1559-1621), gouverneur du château d'If depuis 1598, avec armes dorées poussées au centre des plats (OHR 2344). La date aberrante s'explique par la donation que le baron avait faite au Collège des Jésuites d'Avignon : par reconnaissance, les Pères faisaient frapper sur les volumes de prix distribués aux élèves méritants les armes du bienfaiteur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Rigaud, 1714. 3 vol. in-12, rel. de l'époque plein-veau brun, dos à 5 nerfs, caissons dorés ornés aux petits fers dorés, pièces de titre et de tomaisons marron, blason doré aux plats (ville d'Arras), roulette dorée sur les coupes, tranches rouges ; [17]ff.-464pp.-[2]ff., [4]ff.631pp., [4]ff.-669pp ; nombreuses planches de blasons et médailles gravés. Petite étiquette ex-libris armorié (St Julien Royaucourt).
Quatrième édition augmentée d'une suite de Médailles Impériales, depuis Jules César, jusqu'à Héraclius. (Saffroy, I-2274). Bel exemplaire aux Armes de la Ville d'Arras (OHR, pl. 1926) Petite galerie de vers en tête du dos au T. I, coiffes du T. III usagées, avec petit manque en queue du dos, coins émoussés, bon état par ailleurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, Imprimerie Royale, 1778. 2 volumes in-4 de : I/ (4)-389-(1)-XIX-(3), 28 pl. h.t. dont 26 dépliantes ; II/ (8)-500-XXXI pages, 3 très grandes cartes dépliantes sur vélin fort : Antilles, Mer du Nord, Océan Atlantique. Maroquin rouge, plats ornés de la dentelle du Louvre, d’une roulette fleurdelysée et des armoiries dorées du marquis de Sartine, lieutenant-général de la Ville de Paris, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 255 x 190 mm. Edition originale de la relation complète de la plus importante expédition scientifique de l’époque relative à l’astronomie nautique et à l’hydrographie. Sabin, 98960 ; Leclerc, Bibliotheca Americana, 598. First edition. PRECIEUX, REMARQUABLE ET SUPERBE EXEMPLAIRE IMPRIME SUR PAPIER DE HOLLANDE ET RELIE EN MAROQUIN ROUGE ORNE DE LA CELEBRE DENTELLE DU LOUVRE ET DES ARMOIRIES DOREES DE GABRIEL DE SARTINE. Antoine-Raymond-Jean-Gualbert-Gabriel de Sartine, comte d'Alby, né le 12 juillet 1729 à Barcelone. Il devint conseiller au Châtelet (1752), puis lieutenant-criminel au même siège (1755), maître des requêtes (1759), lieutenant-général de police (1er décembre 1759). Ce fut un policier remarquable et un administrateur habile qui organisa le service des pompiers, du nettoyage des rues et de leur éclairage. Nommé conseiller d’Etat en 1767, il quitta la police pour devenir secrétaire d'Etat au ministère de la marine le 24 août 1774, puis ministre de la marine de 1775 à 1780. Il mourut le 1er septembre 1801 en Espagne, à Tarragone où il s'était réfugié après la prise de la Bastille. Il avait épousé le 9 Juillet 1757 Marie-Anne Hardy du Plessis. Lettré et bibliophile émérite, il avait rassemblé une très importante collection de livres et de plaquettes sur l'histoire de Paris, qu'il faisait revêtir de magnifiques reliures.
In-4 (261 x 204 mm), plein cuir de Russie vert bouteille, dos lisse orné de compartiments guillochés, filets gras et maigres et fleuron répété, plats encadrés d'une large roulette, 3 fleurs de lys au centre surmontées d'une couronne royale, roulette sur les coupes, garde de tabis vert émeraude, 77 p., (1) f. d'approbation. Napoli, dalla Reale stamperia, 1824.
Rarissime ouvrage qui manque au WorldCat et dont un unique exemplaire est recensé dans le monde: Bibliothèque d'Histoire moderne et contemporaine de Rome."L'autore è il cavaliere gerosolimitano don Giuseppe Francioni Vespoli, del quale sappiamo soltanto che già aveva pubblicato, nel 1824, questo Saggio politico sulle rivoluzioni, e pubblicherà in due volumi, nel 1828, un Itinerario per lo Regno delle Due Sicilie ".Mors, dos et coins frottés. Exemplaire imprimé sur papier fort, très grand de marges. Armes royales dorées au centre des plats..
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Béchet jeune [Imprimerie et fonderie de Félix Locquin], mai 1839 in-8, 61 pp., chagrin cerise, dos lisse cloisonné en long, encadrement de large filet à froid et de triple filet doré sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de quadruple filet doré sur les contreplats (reliure de l'époque). Abondantes rousseurs.
La première édition remonte à 1837. La peur des inhumations précipitées formait une véritable psychose aux XVIIIe et XIXe siècles, à mesure que se précisaient médicalement les signes de la mort. Et le nombre d'histoires horrifiques sur ce thème rejoignait chez beaucoup la panique bien réelle de se voir enterrer vivant.Jean-Baptiste Vigné (1771-1842) était médecin-chef de l'hôpital de Rouen.Cf. Lassere (Madeleine) : La Peur des inhumations précipitées et la mortalité "scientifique" du XIXe siècle, in : Annales de démographie historique (Paris, 1992).Précieux exemplaire au chiffre couronné de Louis-Philippe poussé au centre des plats (OHR-2499).Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Rey, 1772. 2 volumes in-12, plein veau époque, dos lisse orné, titres dorés, toutes tranches marbrées, faux-titre, titre, 354 pp, 1 f non chiffré; faux-titre, titre, 446 pp, 1 f non chiffré. Exemplaire aux armes de Adélaïde-Edouard Le Lièvre marquis de La Grange et de Fourilles. Dorures au dos effacées, manque 2 pièces de tomaison et 1 pièce de titre, coins émoussés, épidermures, cahiers déréglés à cause d'un travail de ver, quelques taches, manque sur les pages de titre empêchant le lecture complète du titre.
Villeneuve, Madame Marie-Thérèse de, Marquise de Villeneuve-Arifat.
Reference : DZN-282
(1862)
Paris chez Douniol et Toulouse chez Delboy 1862, petit in-8,244 pages. Paris F. Wattelier sd(1882), 168 pages. Maroquin rouge petites armes dorées au centre des plats encadrements de deux séries de triples filets dorés avec des fleurs de lys en écoinçons; tranches dorées et chasses ornées de roulettes dorées . Papier légèrement jauni avec quelques pâles rousseurs; un frottement sur la coupe inférieure et supérieure du second plat.
Armes du Marquis de Villeneuve-Arifat, (de gueules, à l'épée d'argent garnie d'or posée en bande, la pointe en bas). Marie-Thérèse Charlotte de Villeneuve mariée vers 1842 avec Tristan (dernier représentant mâle de la branche d'Arifat) de Villeneuve, marquis de Villeneuve-Arifat, né en 1792, décédé le 14 octobre 1878 à l’âge de 86 ans, Capitaine au 6e rgt de la garde, docteur de l'Académie des Jeux Floraux
Paris chez Douniol et Toulouse chez Delboy 1862, et Paris F. Watterlier sd.(1882), 244 + 168 pages. Maroquin rouge aux armes du Marquis de Villeneuve-Arifat (De gueules, à l'épée d'argent garnie d'or,posée en bande, la pointe en bas; surmontées d'une couronne de marquis) au centre des plats, deux triples filets dorés encadrant les plats, fleurs de lys dorées en échansson. Dos à nerfs, fleurons dorés aux fleurs de lys.Tranches dorées, roulettes dorées encadrants les contreplats. Papier jaûni avec quelques rousseurs claires, petits frottements sur les coupes et coins; quelques discrètes traces brunes sur les plats.
Paris, librairie d'architecture de Bance, éditeur, 1854. In-8, [4]-236 pp., maroquin lavallière signée L. Lesort, filet doré en encadrement sur les plats, armes du Béarn dorées au centre, dos à nerfs orné de filets dorés, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (traces de cire, frottements, quelques rousseurs, deux petites et pâles mouillures angulaires, petit manque de papier aux pp. 234 et 235).
Édition originale en volume de ce traité d'histoire de l'architecture médiévale par son grand spécialiste à l'époque, Viollet-le-Duc dont le nom est en France indissociable de cette époque, et du regard porté sur elle au XIXe siècle. Il effectua de nombreuses restaurations sur des bâtiments médiévaux tels Notre-Dame de Paris à laquelle il ajouta sa désormais tristement célèbre flèche, détruite par incendie en 2019. Ce traité est un extrait du premier volume de son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, paru la même année que le précédent ouvrage. Il est abondamment illustré de figures en noir dans le texte, reproduisant cartes, élévations et plans de bâtiments. Mention manuscrite (ex-libris ?) Gaston de Béarn et une reliure aux armes du Béarn. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Veuve Duchesne, 1779. In-12, plein veau époque aux armes du collège de Limoges, dos à nerfs orné de fleurons et de filets dorés, titre doré, toutes tranches marbrées. XII, 358 pp. Livre de prix remis à Jean de Peret Muret, avec son ex-libris manuscrit sur la page de titre et gravé et contrecollé au verso de la page de titre. Mors et coiffe supérieure restaurés, petit trous de ver sur le mors supérieur (sans gravité), quelques rousseurs.
Lyon, Yvernault et Cabin, Libraires, 1807. 2 volumes in-12, maroquin vert à grain long, roulette florale dorée encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, coupes ornées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure attribuée à Simier. 174 x 95 mm. L’exemplaire de Louise Marie Thérèse d’Artois, fille du duc de Berry et petite-fille du roi Charles X, relié à ses armes. RARE EDITION, INCONNUE DE BENGESCO (qui ne cite que celle de Londres Stockdale, 1807) DE LA « première œuvre historique de Voltaire », ORNEE D’UN PORTRAIT DU ROI CHARLES XII. Brunet, VI, 27681 ; M. N. Bouillet, Dictionnaire universel, I, p.390. PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE CONSERVE DANS SA RELIURE EN MAROQUIN VERT A GRAIN LONG REALISEE PAR SIMIER AUX ARMES DE LOUISE MARIE THERESE D’ARTOIS (1819-1864). « Troisième enfant de Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry et de Marie Caroline de Bourbon Sicile, Louise Marie Thérèse d’Artois prit le titre de comtesse de Rosny en 1830 à la chute de Charles X, son grand-père. Elle épousa Ferdinand Charles de Bourbon qui devint duc de Parme en 1849. Après l’assassinat de son époux en 1854, elle exerça la régence du duché de Parme jusqu’à la majorité de son fils. Chassée par une insurrection en 1859 elle mourut à Venise en 1864. » (O. Hermal, pl. 2556). Provenance : Bibliothèques de Louise Marie Thérèse d’Artois (Armoiries) et Claude Broquisse, avec ex-libris ; présence d’un ex-libris manuscrit à 2 reprises « Emilie ».
(Genève, Cramer), 1769. 2 volumes in-8 de 384 pp. et (2) ff., 343 pp Veau blond, filets dorés et armes sur les plats, dos lisses ornés de motifs dorés, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliures armoriées de l’époque. 195 x 115 mm. PREMIERE EDITION SOUS CE TITRE ET EDITION EN PARTIE ORIGINALE DU Dictionnaire philosophique paru en 1764. Cette édition contient quatre nouveaux articles : Carême ; Questions sur le Carême ; Credo ; Inquisition ; Torture, le nombre des articles passant alors à 118. Il y a aussi une addition à l’article Job. – Cat. B.N.F., II, n° 35 91. L'A B C, dix-sept dialogues traduits de l'anglais de M. Huet (voy. Mélanges), fait partie du t. II de la Raison par alphabet (pp. 197-339). Le plan du Dictionnaire philosophique fut conçu à Postdam, en 1752 : Colini nous apprend que le 28 septembre « au souper du roi, on s’était amusé de l’idée d’un dictionnaire philosophique, que cette idée s’était convertie en un projet sérieusement adopté, que les gens de lettres du roi et le roi lui-même devaient travailler de concert, etc… Voltaire, ajoute Colini, commença dès le lendemain ». Le retentissement du Dictionnaire philosophique fut immense ; c'est autour d'oeuvres comme celle-là que devait se former la philosophie voltairienne. Le Dictionnaire philosophique, brûlé à Genève par la main du bourreau, le 26 septembre 1764 (Gaberel, Voltaire et les Génevois, Paris, 1857, p. 116) fut condamné par arrêt du Parlement de Paris, du 19 mars, et par décret de la cour de Rome, du 8 juillet 1765 (Index librorum prohibitorum, Modoetiae, p. 118). En 1766, lors du supplice du chevalier de La Barre, le Dictionnaire philosophique, qu’on avait trouvé dans sa bibliothèque, fut livré aux flammes en même temps que les restes mutilés du malheureux chevalier. Exemplaire du Dictionnaire philosophique conservé dans son élégante reliure armoriée de l’époque. Le livre ayant été condamné, interdit et activement recherché, il paraissait téméraire d’y apposer ses armoiries. SUPERBE EXEMPLAIRE RELIE EN VEAU BLOND DE L’EPOQUE AUX ARMES DU Marquis de Barbançon Louis Antoine du Prat, marquis de Barbançon, fils aîné de François, comte de Barbançon, marquis de Cany, brigadier des armées, et de Claire-Charlotte-Séraphine du Tillet de Saint-Mathieu, né le 3 août 1714, devint mestre de camp de cavalerie en 1735, brigadier le 2 mai 1744, maréchal de camp le 1er janvier 1748, gouverneur en 1735, de Coucy, premier veneur du Duc d’Orléans en mars 1752 et lieutenant général le 1er mai 1758. Il avait épousé en premières noces, le 22 février 1735, Angélique Françoise-Joséphine de Thiard de Bissy, et en secondes noces, le 26 mars 1749, Antoinette Eléonore du Fay de la Tour-Maubourg.
Voltaire TANCREDE tragédie en vers croisés et en cinq actes représentée par les comédiens ordinaires du roi, le 3 septembre 1760. Faux-titre, portrait gravé, en médaillon, de VOLTAIRE d’après La Tour, titre, 80 pages, 16 pages de catalogue, 2 planches hors texte gravées par TARDIEU. A Paris chez PRAULT 1761. Edition originale (désavouée par VOLTAIRE –lettre à Melle CLAIRON du mois d’août 1761)-BELLOY Pierre (BUIRETTE dit) Le siège de Calais représentée pour la première fois par les comédiens français ordinaires du roi le 13 février 1765, suivie de notes historiques. Titre, XVI, frontispice gravé par St AUBIN, titre-118 pages, 3 pages d’approbation. A Paris chez DUSCHESNE 1765, édition originale, suivie d’Examen impartial du siège de Calais poème dramatique de M. BELLOY titre 39 pages suivi de remerciement de l’auteur des décius françois à l’auteur des lettres et observations sur les deux tragédies du siège de Calais. Titre, 16 pages. A Amsterdam 1765. Suivi par DAMPIERRE DE LA SALLE Le bienfait rendu, ou le négociant. Comédie en cinq actes & en vers représentée pour la première fois sur le théâtre françois le 18 avril 1763. Titre, 97 pages Suivie de FAVART L’anglois à Bordeaux comédie en un acte et en vers libres. Titre 56 pages, en fait 72 pages mal chiffrée 56.A Paris chez DUCHESNE 1763. Edition originale (cette pièce célébrant la paix avec l’Angleterre rencontra un énorme succès dès sa première représentation à Paris lors de la visite du Duc de BEDFORD ambassadeur de la Grande Bretagne à Paris. L’ouvrage célèbre la paix avec l’Angleterre et le traité de Paris, il est dédié au Duc de PRASLIN ministre des affaires étrangères. Le propos est l’égalité des hommes malgré les différences nationales qui les divisent Suivie de Par DIDEROT Le père de famille, titre 136 pages, A Bruxelles chez JJ BOUCHERIE 1761. L’ensemble en un volume in plein cuir fauve raciné, à nerfs, fers dorés. Pièce de titre manquante, filet doré sur coupes, filet à froid encadrant les plats, tranches rouges, reliure aux armes, blason doré sur les plats. Coin inférieur droit légèrement émoussé.