Librairie Camille Sourget

Mlle Camille Sourget

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‎KANGXI (ou QING SHENGZU, 1654-1722).‎

Reference : LCS-18001

‎Gengzhitu (耕織圖 = Le Livre du Riz et de la Soie). Edition originale de ce superbe album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, présentant des poèmes de sa composition ainsi que 46 superbes gravures sur bois représentant la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle.‎

‎Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.‎


‎Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.‎

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EUR30,000.00 (€30,000.00 )

‎KIRCHER‎

Reference : LCS-1864016

‎Turris Babel ‎


‎Rare first edition of the most spectacular book by Athanasius Kircher,“a richly illustrated work on the origin of languages with a principal focus on examining the biblical story of the Tower of Babel, and on Egyptology”.Les 7 merveilles du monde sont représentées dans ce superbe ouvrage.Kircher, Athanasius. Turris Babel, sive arcontologia qua Primo Priscorum post diluvium hominum vita, mores rerumque gestarum magnitudo, Secundo Turris fabrica civitatumque exstructio, confusio linguarum… Leopoldi Primi Mecoenatis.Amstelodami, Janssonio-Waesbergiana, 1679.In-folio de 1 frontispice, (7) ff., 219 pp., (13) pp., 4 planches hors texte sur double-page, 4 planches à pleine page dans le texte, 5 planches dépliantes hors texte, 3 planches hors texte à pleine page, nombreuses gravures dans le texte, imprimé sur 2 colonnes, de rares feuillets brunis, pte. déchirure au centre de la grande planche dépliante sans manque. Demi-cuir rouge, plats cartonnés peignés, dos à nerfs avec pièce de titre manuscrite, non rogné. Reliure du XVIIIe siècle.404 x 255 mm.Rare édition originale somptueusement illustrée de ce “richly illustrated work on the origin of languages with a principal focus on examining the biblical story of the Tower of Babel, and on Egyptology”. Sommervogel, IV, 1069;Brunet, III, 668;Caillet, n°5795; DBS IV:1069:36; De Backer-S. IV, 1069,36 ; Wellcome III, 396; Dorbon, ne2391.Ce livre publié par le jésuite Athanasius Kircher (1602-1680) moins d'un an avant sa mort est « peut-être le plus curieux ouvrage de ce prodigieux savant » (Caillet).Il s’agit de l'un des plus spectaculaires livres du père Kircher. Ce remarquable et savant ouvrage sur la Tour de Babel, sa légende et son iconographie architecturale, traite aussi des diverses familles linguistiques auxquelles le courroux de Dieu donna naissance.Le troisième livre traite de linguistique et de la propagation des différentes familles de langues auxquelles le courroux divin donna naissance.«Au XVIIe siècle, le jésuite Kircher rêve pour sa part de réunir l’Europe déchirée sous une monarchie stable. Il évoque, dans la Turris Babel (1679), la confusion des langues et souhaite recomposer une ‘histoire universelle grandiose’ qui pourrait accueillir toutes les différences dans un projet unitaire assimilé à la doctrine chrétienne. La Tour de Babel doit permettre aux hommes d’échapper à un éventuel nouveau déluge.»L'illustration comprend un frontispice gravé par Jan van Munnichuysen d'après Gérard de Lairesse, 12 planches hors texte (dont 5 dépliantes et 4 sur double-page) et 14 dans le texte (dont 4 à pleine page), gravées sur cuivre par Coenraet Decker, l'élève de Romeyn de Hooghe, d'après ses dessins et ceux de Lievin Cruyl. Les 7 merveilles du monde sont représentées.À cela s'ajoutent quelques figures et hiéroglyphes gravés sur bois dans le texte.Caillet signale tout particulièrement, «les planches ou figures de la Tour de Babel, qui est admirable, les vues de Babylone et de Ninive, le palais et l'arc de Sémiramis, les Pyramides mystérieuses d'Égypte, le Labyrinthe de Thèbes, le Colosse et la vue de Rhodes, et la planche du Speculum geneatheologicum sive Theotechnica hermetica, qui est des plus curieuses. ».Précieux exemplaire particulièrement grande de marges car non rogné.‎

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EUR16,500.00 (€16,500.00 )

‎KIRCHER, Athanase.‎

Reference : LCS-14172

‎Obeliscus Pamphilius, hoc est, interpretatio Nova & hucusque intentata Obelisci hieroglyphici... Le déchiffrement des hiéroglyphes selon Kircher‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine de l’époque. Rome, Ludovici Grignani, 1650. In-folio de (32) ff., 560 pp., (15) ff., 1 grande planche dépliante anciennement restaurée sans manque, 1 portrait, 1 frontispice et 7 planches à pleine page. Relié en maroquin brun de l’époque sur ais de bois, riche décor sur les plats composé d’un double-encadrement de dentelles dorées avec fleuron central, dos à nerfs orné de fleurons dorés en forme de cœurs, fermoirs ciselés, tranches dorées. Coiffe inférieure usée. Reliure romaine de l’époque. 320 x 215 mm.‎


‎Edition originale du premier exposé complet par Kircher de sa théorie de transcription des hiéroglyphes égyptiens. Avery Architectural Library, p.529 ; Caillet, Manuel bibliographique des sciences psychiques, n°5787 ; Brunet, III, 668 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 22 ; De Backer-Sommervogel, IV, 1052. Dans le présent ouvrage, le Père Kircher déchiffre et explique les hiéroglyphes qui couvrent l'obélisque de la fontaine de la place Navone à Rome, qui fut restauré par Le Bernin sous la direction de l’auteur et sur ordre du pape Innoncent X. Selon De Backer-Sommervogel, Kircher «alla jusqu'à mettre des hiéroglyphes de son invention aux endroits où les anciennes figures étaient absolument effacées et détruites». "Like most of Kircher's works, this book is filled with fascinating arcana, and Kircher's interpretations of Egyptian mythology and lore are of particular interest" (Merrill). Athanase Kircher (1602-1680) fut l’un des hommes les plus érudits de l’ordre des jésuites. « Ce grand savant était à la fois Physicien, Mathématicien, Orientaliste, Cabbaliste et Philologue. Il professa le grec à Coblentz ; la Philosophie, les Mathématiques, les Langues Orientales à Würtzbourg ; se retira un moment à Avignon dans la maison de son ordre ; professa encore les Mathématiques à Vienne et à Rome, puis acheva ses jours dans la retraite entièrement occupé par ses immenses travaux d’érudition. Sa ‘Restitution de la Langue Egyptienne’ était estimée du grand Champollion et tous ses ouvrages sont dignes de fixer l’attention des travailleurs » (Caillet, p. 360) « La guerre de trente ans le força d’abandonner l’Allemagne. Il se retira d’abord chez les jésuites d’Avignon, avec lesquels il passa deux années, uniquement occupé de l’étude des antiquités. Ce fut pendant son séjour en cette ville qu’il se lia d’amitié avec Peiresc, qui lui conseilla de travailler à l’explication des hiéroglyphes égyptiens ». L’ouvrage est enrichi de nombreuses citations d’auteurs arabes sur l’histoire égyptienne. La très belle illustration se compose d'un frontispice gravé par C. Bloemaert, du portrait d'Innocent X, de la grande planche dépliante figurant les 4 faces de l'obélisque et de 5 illustrations à pleine page (dont 2 gravées sur cuivre par Petrus Miotte Burgundus). Précieux exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine décorée de l’époque, avec les tranches dorées et d’élégants fermoirs ciselés. Provenance : tampon d’une bibliothèque privée sur le titre, autre tampon au verso du portrait.‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎LABORDE, Alexandre Louis-Joseph, comte de‎

Reference : LCS-14059

‎Description d’un pavé en mosaïque découvert dans l’ancienne ville d’Italica, aujourd’hui le village de Santiponce, près de Séville. Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement‎

‎La mosaïque du cirque d’Italica, en 22 somptueuses planches en couleurs. Paris, P. Didot l’Aîné, 1802. Très grand in-folio de (2) ff., 103 pp., 1 frontispice gravé imprimé en couleurs et rehaussé d’aquarelle et 22 planches hors texte numérotées dont 1 sur double-page. Gravures dans le texte. Qq. rousseurs. Relié en plein cuir de Russie brun de l’époque, plats richement ornés d’encadrements multiples de filets dorés et roulettes néo-classiques, dos à nerfs orné, tranches dorées. Reliure de l’époque de Ph. Selenka avec son étiquette. 680 x 510 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement. Vicaire, Manuel de l’amateur, IV, 741; Graesse, Trésor de livres rares, IV, 59; Brunet, III, 714; Cicognara 3960: «edizione di massimo lusso»; Monglond V, 1124-1125; Palau 128972. «Publié à 200 fr.; cet ouvrage a été, d’après ‘La France littéraire’ de Quérard, tiré à 160 exemplaires» (Vicaire). La mosaïque mentionnée sur le titre (d’environ 13 x 9 mètres) fut découverte le 12 décembre 1799 à Italica (aujourd’hui le village de Santiponza près de Séville), et Laborde s'empressa de publier son ouvrage, somptueusement imprimé par Didot, avant de se lancer dans la publication du Voyage d'Espagne. "La description de cette mosaïque devoit faire partie d'un voyage pittoresque d'Espagne, et ne paroître que dans un an; mais les éclaircissements qu'elle donne aux amateurs de l'Antiquité sur plusieurs points intéressants m'ont déterminé à en faire un ouvrage particulier, et par conséquent plus détaillé... Le pavé dont on donne ici la description est le plus considérable qui ait été découvert" (introduction). Lorsque cette mosaïque fut découverte, la majeure partie du char de course figurant dans sa partie centrale manquait, mais le superbe encadrement très élaboré figurant des muses et autres figures dans des médaillons était presque intact. Le présent ouvrage est indispensable pour la connaissance et l'étude iconographique de cette grande mosaïque romaine trouvée dans l’enceinte du cirque d’Italica. L’illustration superbe se compose de 9 gravures dans le texte, d’un frontispice et de 22 planches, la plupart par J. Marchand d’après les dessins de l’auteur. 18 d’entre elles, dont une sur double-page, sont des aquatintes imprimées en couleurs et rehaussées à l’aquarelle à la main, et 4 planches sont en noir. «Edizione di massimo lusso» (Cicognara 3960). Très bel exemplaire de ce rare ouvrage magnifiquement illustré en couleur, conservé dans sa riche reliure signée de l’époque en cuir de Russie décoré.‎

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EUR14,000.00 (€14,000.00 )

‎LA BROSSE, Louis-Philippe.‎

Reference : LCS-18491

‎Traité du baromètre, ouvrage mathématique, physique et critique, Dans lequel on fait voir quelle est la nature de toutes sortes de Baromètres ; la manière de s'en servir ; à quels usages un Baromètre peut être bon ; & quelle est la cause de sa variation. Edition originale mathématique et scientifique rarissime analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718, ornée d’une planche et d’un tableau dépliant.‎

‎Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. Nancy, chez Jean-Baptiste Cusson, 1717. In-12 de (14) ff., 1 planche dépliante hors texte, 1 tableau dépliant, 320 pp., reliure plein veau moucheté, dos orné à 5 nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure de l’époque. 163 x 93 mm.‎


‎Edition originale et seule édition mathématique et scientifique, rarissime, analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718. Louis-Philippe La Brosse, chanoine de Notre-Dame de Foy de Giroviller, savant et homme de lettres, fut en rapport avec les scientifiques de son époque. Il vivait en Lorraine au commencement du XVIIIe siècle. Ce traité du baromètre est le développement d’un mémoire que l’auteur avait envoyé en 1715 au concours ouvert par l’académie de Bordeaux. «La manière d’écrire & de philosopher de cet Autheur qui parait pour la première fois dans le champ litteraire, ressemble assez à celle de l’illustre Mr Descartes; c’est ce qui lui a donné lieu de comprendre dans un petit ouvrage avec beaucoup d’ordre & de netteté un très grand nombre de questions, qui ont toutes du rapport avec le liquide dans lequel nous vivons, & qui pour la plupart n’ont pas été jusques ici suffisamment éclaircies, ou qui même n’ont peut être jamais été agitées dans les livres non plus que dans les écoles de Phisique. Le système qu’il se propose pour rendre raison de la variation du Barometre, de même que de cet admirable mouvement de l’air que nous appelons vent, est nouveau, très simple, des mieux imaginé, & ne suppose rien qui ne soit au moins très possible & très facile à concevoir. Il explique par l’occasion dans le corps de l’ouvrage, d’une manière aussi nouvelle qu’elle est solide & naturelle, plusieurs passages de l’Ecriture sainte qui ont rapport à l’histoire de la création du monde… Enfin, l’Autheur dont nous parlons, propose dans son livre plusieurs experiences à faire des plus curieuses qu’il n’a pû faire lui-même comme il le declare, faute de moyens, de loisir, & d’occasions favorables pour cela; il donne de tems en tems certains avis qui peuvent faire plaisir à plusieurs personnes, & fait plusieurs remarques locales au sujet de la Lorraine qui peuvent servir de regles & de fondement pour en faire de semblables ailleurs… Il fait assez connaitre qu’il a cru devoir en user ainsi, afin de rendre son livre intelligible à un très grand nombre de personnes qui ont des Barometres, & qui n’étant pas suffisamment lettrées d’ailleurs, seront bien aises apparemment d’y trouver de quoi pouvoir s’instruire touchant la nature de cet admirable instrument, sans être obligées de recourir ailleurs, en quoi sans doute il a eu raison; le vulgaire doit même lui en savoir bon gré, & comme il y a d’ailleurs de quoi occuper les Sçavans, l’on peut dire qu’il est d’une nature à faire plaisir à toutes sortes de personnes. Ce coup d’essai d’un Autheur donne lieu d’en esperer quelque chose de plus, si l’on a soin de lui fournir de quoi cultiver & employer son talent». (La Clef du Cabinet des princes de l’Europe, 1717, pp. 235-236). Cette édition originale est ornée d’un tableau dépliant et d’une planche montrant des baromètres. Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR2,900.00 (€2,900.00 )

‎La Caricature.‎

Reference : LCS-18395

‎Journal fondé et dirigé par Ch. Philipon. Edition originale complète du principal journal politique et littéraire de la période romantique.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. Paris, chez Aubert, au grand magasin de caricatures et nouveautés lithographiques, 1830-1835. 10 volumes in-4 avec titres et tables et 530 planches. Rahir indique qu’il n’y a des titres et tables que pour les vol. 1 à 9. Qq. rousseurs et ff. brunis. Demi-basane rouge à coins, dos à nerfs orné de motifs dorés et estampés à froid, pièce de titre et de tomaison de veau noir. Étiquette du relieur Rue St-Honoré, n. 99, dans la cour, papetier-relieur. Reliure de l’époque signée Grenet. 333 x 253 mm.‎


‎[video width="1440" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-LDM-sept-II.mp4"][/video] Edition originale complète du plus important journal d’époque romantique. Morgand et Fatout 10885; Vicaire, Manuel de l’amateur, II, 46. «La Caricature est dans son ensemble un des ouvrages les plus intéressants de la période de 1830; c’est un recueil précieux de caricatures sur l’époque de Louis-Philippe. V. Hugo, Balzac, Louis Desnoyers et surtout Ch. Philipon en furent les principaux collaborateurs. Du côté des artistes, Daumier a fourni plus de 100 planches, Grandville 109, Henri Monnier 6, Raffet 14, Traviès 55, Philipon 10, etc.» écrit Carteret. Le premier numéro a paru le 4 novembre 1830, le dernier le 27 août 1835. La collection se compose de 251 numéros ayant chacun deux feuillets de texte imprimés sur papier jaune à deux colonnes, à l’exception des numéros 30 et 55 qui en ont trois; et d’une ou plusieurs lithographies, noires ou coloriées, imprimées sur papier vélin blanc. Les planches, numérotées de 1 à 524, sont au nombre de 530 portant, devant le numéro chiffré de la lithographie, la désignation: Planche ou numéro. Il y a des irrégularités dans le numérotage; enfin, des planches ne sont pas numérotées. Philipon, l’actif directeur de cette publication, était un militant dont l’ardeur combative ne se départait cependant point d’un réel souci de l’art. Désireux à la fois de frapper vivement l’esprit du public et d’éviter les rigueurs d’une censure impitoyable qui aurait diminué la portée de ses publications, il était appelé tantôt à stimuler le sens critique de ses collaborateurs, tantôt au contraire à le refréner. Cette alternative l’obligeait à de constantes modifications sous presse – ou même en cours de distribution – soit de dessins, soit de légendes, ou même de coloris. Ainsi s’expliquent les états différents d’une pierre lithographique, dont la recherche passionne maintenant les collectionneurs. Il paraissait un numéro par semaine et les numéros d’un semestre formaient un volume. L’ensemble est composé de 10 volumes; le tome I comprend les numéros 1 à 26, le tome II: 27 à 52, le tome III: 53 à 78, le tome IV: 79 à 103; le tome V: 104 à 129; le tome VI: 130 à 156; le tome VII: 157 à 181; le tome VIII: 182 à 208; le tome IX: 209 à 234; le tome X: 235 à 251. La Caricature cessa de paraitre en août 1835, victime d’une «loi qui rétablit la Censure». Chaque volume regroupe un semestre de livraison et contient ici le premier plat de la couverture générale et sa table des matières (10e volume sans la couverture). Précieux exemplaire de l’une des plus précieuses œuvres littéraires illustrées du XIXe siècle, complet des titres et tables et conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. «Ces titres et tables sont fort rares» mentionne Carteret page 113. Provenance: cachet Timbre royal, Seine à l’encre noire.‎

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EUR75,000.00 (€75,000.00 )

‎LA CHAPELLE, Jean-Baptiste de.‎

Reference : LCS-18420

‎Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre, ou du bateau de l’homme. Approuvé par l’Académie Royale des Sciences...Volume in-8 enrichi de Figures en taille-douce. Première et unique édition de la première description du scaphandre.‎

‎Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée. Paris, chez Debure père & chez l’Auteur, 1775. In-8 de xlviii pp., 328 pp., (3) ff., (1) f.bl., 4 gravures sur 2 planches hors texte dépliantes. Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 182 x 98 mm.‎


‎Première et unique édition de la première description du scaphandre, l’invention nouvelle de Jean-Baptiste de La Chapelle. Le mot «scaphandre», du grec skaphe (barque) et andros (homme), fut utilisé pour la première fois en 1775 par l'Abbé de la Chapelle dans son ouvrage Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre ou du bateau de l'homme. L'invention de l'Abbé de la Chapelle consistait en un costume réalisé en liège et permettant à des soldats de flotter et de traverser les cours d'eau. «L’Abbé Jean-Baptiste de La Chapelle est un mathématicien français, né vers 1710, mort à Paris, en 1792. Censeur royal, membre de quelques Académies de province et de la Société royale de Londres, il passa sa vie dans la retraite, partageant son temps entre l’étude et la société de quelques amis. Il s’occupa surtout de mathématiques, et fit quelques découvertes utiles, parmi lesquelles on compte ce qu’il appela le scaphandre, appareil en liège au moyen duquel l’homme peut marcher à la surface des eaux tranquilles. L’auteur en fit plusieurs fois l’essai lui-même sur la Seine.» (Nouvelle biographie générale, XXVIII, 509-510). "Cette espèce de cuirasse permet de faire à la nage toutes sortes de manœuvres comme de manger, boire, lire, écrire, combattre, charger le fusil ou le pistolet, tirer, chasser, pêcher, se sauver des naufrages, sans jamais pouvoir couler au fond, calfater un vaisseau en pleine mer, ou l'y radouber, faire passer à un corps de troupes, sans ponts, sans bateaux, sans radeaux & surtout sans bruit, les plus grands fleuves et les plus rapides, lui faciliter une descente par mer, sur une côte ou sur une terre. L’auteur décrit par le menu les périls de la mer ainsi que la combinaison avec laquelle il gagna une importante notoriété en traversant à de nombreuses reprises la Seine. Composée de toile et de cuir, son invention ne permet pas encore d’évoluer sous la surface de l’eau, mais propose un système de flottaison destiné aux troupes de marine et au sauvetage lors des naufrages. L’illustration est composée de 4 belles gravures sur cuivre imprimées sur 2 planches dépliantes dessinées et gravées par J. Robert. Elles donnent à voir les différents éléments de cette étrange habit qui demeure largement considéré comme le véritable précurseur des gilets de sauvetage modernes. Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée.‎

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EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎LAGNIET, Jacques‎

Reference : LCS-2989

‎Recueil des plus illustres proverbes, divisés en trois livres, le premier contient les proverbes moraux, le second les proverbes joyeux et plaisans le troisième représente la vie des Gueux en proverbes. La vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV‎

‎Le rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663, illustrant par 119 estampes satiriques en premier tirage la vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de louis XIV. L’exemplaire Destailleur conservé dans sa reliure en vélin de l’époque. Paris, sur le quay de la Megisserie au fort l’Evesque, s.d. [1657-1663]. 3 suites reliées en 1 volume in-4 de 42 planches numérotées (y compris le titre général), 47 planches et 30 planches. Restauration sans gravité dans le feuillet de titre. Relié en plein vélin rigide de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 254 x 202 mm.‎


‎Précieux et rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663. Catalogue Destailleur, n° 325 ; Brunet, III, 767 ; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 590. Rares sont les recueils de Lagniet connus des bibliographes. Brunet cite ainsi 4 exemplaires dont aucun n’est complet. La composition des quelques exemplaires connus est différente. La collation du présent exemplaire, composé de trois suites numérotées, s’établit ainsi : -Livre premier : Proverbes moraux : 42 planches ; -Livre second : Proverbes joyeux et plaisans : 47 planches ; -Livre troisième : La vie des Gueux : 30 planches ; soit un total de 119 estampes gravées sur cuivre en premier tirage. L’ensemble constitue un document d’une richesse de détails inouïe et inégalée sur la vie besogneuse et récréative des gens du peuple au cœur du XVIIe siècle : tourneur, musiciens ambulants, mendiants, vitrier, charretier, bonnetier, pêche en rivière, festins, danse, forgeron, … Dans son étude sur les Mœurs et la caricature en France, John Grand-Carteret s’enthousiasme pour les Proverbes de Lagniet : « Non seulement, écrit-il, on voit défiler devant soi une importante période de l’histoire, prise dans des détails plus intimes que par les estampes toujours un peu pompeuses d’Abraham Bosse, mais encore on peut suivre au moyen de ces drôleries et facéties le développement de l’étude de mœurs. » Avec Lagniet, on plonge dans l’univers quotidien, les vicissitudes de la vie et l’omniprésence des fléaux qui ravageaient l’Europe, la peste, la guerre et la famine. Mendiants, artisans, marchands, bourgeois et nobles se pressent dans ces Proverbes. Chacune des planches est émaillée de proverbes, de dictons, de termes populaires et parfois triviaux, qui traduisent avec beaucoup de réalisme le milieu populaire de l’époque, très imprégné de maximes et de termes dont beaucoup ont disparu. Graveur au burin, caricaturiste et éditeur, Jacques Lagniet (1620-1672) excelle dans ce recueil à réaliser une illustration d’une grande vivacité et d’une grande sureté de trait dans le mouvement qui, jointe au vocabulaire très riche d’évocation, forme un ensemble d’une originalité et d’un esprit très personnels. Seules deux bibliothèques publiques françaises semblent posséder un recueil réunissant des planches de ces trois suites de Lagniet : la B.n.F. et la Bibliothèque de Rouen. Précieux exemplaire de l’un des plus curieux recueils d’estampes de l’histoire de la gravure, relié à l’époque en vélin par l’amateur l’ayant composé. La plupart des exemplaires connus ont été établis postérieurement, généralement au XIXe siècle, et se trouvent donc dans des reliures plus tardives. Un tel recueil, constitué à l’époque, joliment relié en vélin, est d’autant plus remarquable. Il provient de la bibliothèque de H. Destailleur avec ex libris.‎

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‎LAMESLE‎

Reference : LCS-1864027

‎Epreuves Générales des Caractères qui se trouvent chez Claude Lamesle Fondeur de Caracteres d’Imprimerie Précieux catalogue de la typographie au XVIIIe siècle qui donne tous les caractères les plus élégants fondus depuis le siècle précédent jusqu'en 1742.‎

‎Edition originale de ce précieux ouvrage. A Paris, Ruë Galande (au milieu) près la Place Maubert, 1742. Petit in-4 de (2) ff. bl., 1 feuillet titre imprimé en rouge et noir, 80 planches de spécimens dont 10 à double-page montées sur onglet. Veau havane granité, triple filet à froid entourant les plats, dos à nerfs orné de motifs floraux et de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 219 x 160 mm.‎


‎Edition originale de ce précieux ouvrage qui «présente mieux que nul autre la production des graveurs de caractères en France dans le dernier quart du XVIIe s et la première moitié du XVIIIe» (Updike). Audin, 27 ; Birrell and Garnett, 35 ; Bigmore and Wyman 1, p. 417 ; Cat. Berlin, 5394 ; F. Johnson, The Type Specimen of Claude Lamesle (1927); Jammes, Collection de specimen de caractères, n°19 ; D.B. Updike, I, p. 270 : « This book, both in type and ornaments, I think presents better than any other, the output of French foundries during the last quarter of the XVIIth and the first half of the XVIIIth century. The collection of types is remarkably fine ». Rare première édition de ces épreuves dont il existe une nouvelle émission publiée par Nicolas Gando en 1758. Précieux catalogue de la typographie au XVIIIe siècle qui donne tous les caractères les plus élégants fondus depuis le siècle précédent jusqu'en 1742. « Lamesle avait acheté en 1737 l'ancienne fonderie de Jean Cot qui possédait des caractères de Garamont ou de ses imitateurs, de Robert Granjon, de Jean Jannon qui ont connu une large diffusion à travers l'Europe. En 1758, ayant vendu son établissement, Lamesle partit pour Avignon où il créa une nouvelle fonderie. Parmi les caractères proposés dans ce volume figure un « Cicero gros oeil » de Robert Granjon que l'on reconnait dans les inventaires de Plantin. On peut aussi noter la présence d'un autre Cicero, dit « La Police » qui avait servi à imprimer en 1705, le Traité de la Police de Nicolas de La Mare. Ce carctère qui comportait certaines carctéristiques des « Romains du Roi » avait été gravé par Mathieu Malherbe Des Portes dont le nom figure dans un document manuscrit de la main de Fournier le Jeune publié apr Mme Jeanne Veyrin-Forrer dans La Lettre et le Texte » (Jammes). Lamesle, qui avait repris la fonderie de Jean Cot en 1737, entra ainsi en possession de deux caractères gravés par Grangeon au XVIe s.: le Cicero Gros Œuf n° XXXIV et le «Petit Parangon» n° LI. II possédait aussi le Romain du Roi de l'imprimerie Royale dont le fils de Jean Cot avait fait une copie subreptice. Les caractères sont accompagnés d'initiales et de très nombreux ornements. Lamesle possédait également des caractères arabes, hébraïques et d’autres destinés à imprimer de la musique. L’ouvrage présente ainsi 72 spécimens de caractères d'écriture et 12 de musique. Les feuillets dépliants sont consacrés aux gros corps et à la musique. Le titre et la musique gravée sont imprimés en rouge et noir. Bel exemplaire conservé dans une jolie reliure de l'époque, condition exceptionnelle pour un ouvrage de ce genre.‎

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‎Lanté / Gatine / La Mésangère.‎

Reference : LCS-17496

‎Galerie française de femmes célèbres par leurs talens, leur rang ou leur beauté. Portrait en pied, dessinés par M. Lanté, la plupart d’après des originaux inédits ; gravés par M. Gatine, et coloriés ; avec des notices biographiques et des remarques sur les habillemens. Les femmes célèbres de la France historique et littéraire à travers 70 costumes finement coloriés à la main à l’époque et rehaussés d’or.‎

‎Paris, chez l’éditeur, 1827.Grand in-4 de (2) ff., (70) ff. et 70 planches en couleurs, (1) f. de table. Relié en plein chagrin vert, plats ornés d’encadrements à froid et d’un décor romantique doré, dos lisse orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.330 x 240 mm. Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎


‎Première édition du principal ouvrage ancien consacré aux femmes célèbres de la France historique et littéraire.Vicaire, IV, 1361 ; Lipperheide, I, 1077 ; Barbier, II, 519 ; Graesse, IV, p.88 ; Destailleur, n°577.L’illustration se compose de 70 planches hors-texte gravées et admirablement coloriées à l’époque avec rehauts d’or.70 feuillets de notices et de commentaires historiques par La Mésangère accompagnent chacune des planches.« Ces planches fort bien gravées et coloriées représentent des costumes féminins français du XIIe au XVIIIe siècle. Cette édition passe pour le premier tirage » mentionne Colas dans sa Bibliographie consacrée aux costumes.Voici, à titre d’exemple, la liste des femmes célèbres représentées.Hermengarde. Héloïse. Jeanne de Sancerre. Marguerite de Beaujeu. Marguerite de Flandre. Laure de Noves. Laure de Noves (dite la Belle Laure). Anne, Dauphine d’Auvergne. Suivante de la Dauphine d’Auvergne. Isabeau de Bavière. 1e Suivante d’Isabeau de Bavière. 2e Suivante d’Isabeau de Bavière. Jacqueline de la Grange. Dame de la famille des Ursins. Euriant (femme du comte de Nevers). Marie d’Anjou. Isabelle d’Ecosse. Marie de Hainaut (femme de Louis Ier, etc.). Dame de la cour de René d’Anjou. Michelle de Vitry. Agnès Sorel. Anne de Bretagne. La Reine Claude. Eléonore d’Autriche. Marguerite de Valois. Marguerite de France. Dame de la cour de François Ier. Jeune Personne du temps de François Ier. Françoise de Foix (Comtesse de Châteaubriand). La belle Féronière. Diane de Poitiers. La belle Paule. Louise de Savoie. Marie d’Angleterre. Fille d’honneur de Marie d’Angleterre. Anne de Boulen. Anne de Pisseleu (Duchesse d’Estampes). Catherine de Médicis. Mademoiselle de Limeuil. Elisabeth (fille de Henri II). Marie Stuart. Louise de Lorraine. Marguerite de Lorraine. Marie Touchet. Demoiselle en masque (règne de Henri III). Renée de Rieux Châteauneuf. Lingère (règne de Louis III). Marguerite de France (femme de Henri IV). Gabrielle d’Estrées. Eléonore Galigaï. Dame de la cour de Henri IV. La Marquise de Verneuil. Charlotte de Montmorency. Marion de Lorme. Ninon de l’Enclos. Marie de Hautefort. La Duchesse de Longueville. Madame de Sévigné. Madame de Grignan. Marie-Thérèse d’Autriche. Mademoiselle de La Fayette. Mademoiselle de la Vallière. Madame de Montespan. Mademoiselle de Fontanges. Madame de Maintenon. La Duchesse du Maine. La Duchesse de Bourgogne. Mademoiselle d’Orléans. La Camargo. Sophie Arnould.Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎

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‎LA SALE, Antoine de.‎

Reference : LCS-18422

‎Histoire et Cronicque du Petit Jehan de Saintré et de la Jeune Dame des Belles Cousines, sans aultre nom nommer ; Collationnée sur les manuscrits de la Bibliothèque Royale et sur les éditions du XVIe siècle. Superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré, l’un des 200 exemplaires finement coloriés‎

‎L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. Paris, Firmin Didot frères, 1830. In-4 de (2) ff., 7 pp. d’Avertissement, (1) f. de titre enluminé, ccclxix pp., (7) ff. de table, 36 pp., (1)f.hors texte avec une gravure enluminée à pleine page et 3 gravures peintes et enluminées dans le texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Étui. Reliure signée Cuzin. 237 x 145 mm.‎


‎Premier tirage, limité à 250 exemplaires, de cette superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré. Morgand et Fatout, n°8934; Carteret, III, 292; Graesse, III, p.459. Ces 250 exemplaires ont été «imprimés sur un papier façon parchemin, fabriqué exprès pour une collection des anciens romanciers dont le Petit Jehan de Saintré sera le spécimen.» (Avertissement). «Texte imprimé en caractères gothiques avec vignettes, lettres ornées, fleurons d’après une édition du XVIe siècle; environ 250 gravures. Tirage en noir et 200 exemplaires coloriés. Livre très caractéristique de l'époque romantique, illustré de façon charmante par Eugene Lami...» (Carteret). «Il y a des ex. sur pap. parcheminé, avec les vignettes et les fleurons coloriés (60 fr. – 40 fr. Asher)» Graesse, III, p.459. «Récit d’Antoine de La Salle (1388-1469 environ) intitulé: Histoire et plaisante chronique du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines. Composée en 1456, cette œuvre fut publiée pour la première fois en 1517 et réimprimée à différentes reprises. Un jeune page, Jehan de Saintré, est attaché à la Maison du roi de France Jean II le Bon et se prend d’amitié pour une jeune femme, la Dame des Belles Cousines. Sachant que le page n’a d’attachement pour personne, sinon pour une enfant d’une dizaine d’années, la Dame songe à faire son éducation afin qu’il devienne un vrai chevalier. Pour ce faire, elle lui donne quelques conseils et le pousse à tenter de grandes entreprises. En attendant, elle veille à ce qu’il soit vêtu comme l’exige sa condition et le pourvoit du nécessaire. Puis elle le fait nommer écuyer du roi et l’engage à partir pour des terres lointaines. Assez vite, d’aventure en aventure et de tournoi en tournoi, Jehan devient célèbre. La dame lui assignant des tâches toujours plus difficiles, le valeureux jeune homme se voit récompensé par des honneurs et des charges. Mais la dame entre en galantes relations avec un riche abbé. Très affecté par cette découverte, le beau chevalier tente de reprendre la première place dans le cœur de la Dame. Et il luttera jusqu’à ce qu’il ait démasqué l’impudent séducteur et réduit la Dame au repentir. Le contraste que forment les amours paillardes de l’abbé et les sentiments de Jehan, éclate de la manière la plus brillante, tandis que la narration garde un cours extrêmement rapide, en dépit des considérations, des dialogues et des descriptions variées. L’œuvre est celle d’un homme qui admire ce monde harmonieux du XVe siècle français, fatalement destiné à la décadence. Le style est toujours clair, mais il manifeste certaine complaisance pour une prolixité, qui s’alimente moins aux sources d’une première Renaissance qu’aux thèmes traditionnels. En effet, le Petit Jehan de Saintré s’apparente encore à la littérature du Moyen Age, bien que l’auteur, sous couleur d’exalter la chevalerie finissante, s’en moque avec une délicieuse et impitoyable ironie.» (Dictionnaire des œuvres, V, p.237). «Antoine de La Sale (ou La Salle), écrivain français, né vers 1398, mort après 1461. On a peu de détails sur sa vie. Il fit, jeune encore, le voyage d’Italie. Lui-même nous apprend qu’en 1422 il se trouvait à Rome. Là vivait toute une génération de littérateurs spirituels et sceptiques, qualités qui se reflètent sensiblement dans les écrits de La Sale. Parmi ces écrivains, nous signalerons surtout le Pogge, auteur des ‘Facéties’, imité par La Sale dans la cinquantième des ‘Cent Nouvelles nouvelles’, et si souvent mis à contribution dans l’ensemble de ce recueil. En 1424, après son retour en France, La Sale remplissait dans les états de Louis III, duc d’Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, l’office de viguier d’Arles. Il était en outre attaché à ce prince à titre de secrétaire. En 1425 il accompagnait de nouveau le roi de Sicile à Naples. Louis III étant mort en 1434, La Sale continua ses services auprès de René d’Anjou, frère et successeur de Louis. Il devint écuyer, chambellan de ce prince, et précepteur de Jean d’Anjou, duc de Calabre (fils ainé de René), qui vit le jour en 1427. [...] La Sale composa, dans le même lieu et vers le même temps (1456), un autre livre dont le mérite littéraire ne le cède à aucun des précédents. L’Hystoire et plaisante Cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles-Cousines, sans autre nom nommer, s’ouvre, dans les manuscrits, par une épître dédicatoire. Cette épître est signée Antoine de La Sale et datée de Geneppe, le 25 septembre 1459. L’auteur, dans ce préliminaire, dédie son œuvre, qui est son chef-d’œuvre, à ce même Jean d’Anjou, duc de Calabre et de Lorraine, dont il avait été le précepteur. » Nouvelle biographie générale, XXIX, pp.711-712. L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. «Nous nous plaisons à croire que les bibliophiles nous sauront gré du soin que nous avons mis à la publication de ce volume, quand ils remarqueront que les ornements se composent de cinq vignettes principales, de quatre-vingt-seize initiales, de dix-sept fleurons et de dix marges de pages ornées, dont une entr’autres est formée de sept cents petites fleurs en or, outre les fleurs de couleur et les ornements...» (Avertissement). Superbe exemplaire, l’un des 200 coloriés, conservé dans sa reliure en maroquin rouge signée de Cuzin. Provenance: Léon Rattier et Jean Jacobs avec ex-libris.‎

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‎LA SERRE, J. Puget de‎

Reference : LCS-11094

‎Histoire curieuse de tout ce qui s’est passé à l’entrée de la Reyne Mère du Roy tres chrestien dans les villes des Pays Bas. Par le Sr de la Serre Historiographe de France. Entrée royale de Marie de Médicis en exil au Pays-Bas‎

‎Rare édition originale de cette Entrée royale issue de l’imprimerie plantinienne d’Anvers. Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Anvers, Imprimerie Plantinienne de Balthasar Moretus, 1632. In-folio de (1) f.bl., (5) ff. y compris 2 frontispices gravés, 74 pp. et 3 planches gravées à pleine page, (1) f., (1) f.bl. Qq. très légères piqûres sur les ff. prel., 1 planche rognée plus court. Relié en plein vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse, non rogné. Reliure de l’époque. 311 x 218 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe livre de fête illustrant l’entrée de Marie de Médicis dans les villes de Mons, Anvers et Bruxelles. Mennessier de la Lance, Essai de Bibliographie hippique, 453 ; Lipperheide 2661 ; Landwehr, Splendid Ceremonies, 84. Inconnu de Brunet. « Ce fut 6 mois après la Journée des dupes, le 18 juillet 1631, que Marie de Médicis, battue par Richelieu, s’échappa de Compiègne, et prit le chemin de la Hollande, dans le dessein de se retirer auprès de son gendre Charles Ier d’Angleterre. Elle ne devait plus revenir en France ; elle resta dans les Pays-Bas et en Hollande, d’où elle ne cessa de travailler contre Louis XIII et contre son ministre. » (Picot, Catalogue Rothschild, n°2281). La reine, accompagnée de l’archiduchesse Isabelle, demanda à visiter lors de son séjour la célèbre imprimerie de Plantin à Anvers. Balthasar Moretus, le petit-fils de Christophe Plantin, qui dirigeait alors la presse, avait préparé une petite plaquette de 4 pages pour commémorer la visite de la reine. Les pp. 60-63 du présent ouvrage reproduisent la très jolie brochure qu’il présenta alors à la reine. « Her visit to Plantin’s printing work is narrated on pp. 59-64.” (Landwehr) L’illustration, superbe, fortement inspirée de Rubens, se compose de deux frontispices et de 3 planches gravées à pleine page. « Ouvrage curieux et rare. Le 1er frontispice, gravé par Cornelius Galle, représente la Reine recevant dans ses bras l’Infante Isabelle-Claire-Eugénie, fille de Philippe II d’Espagne, habillée en religieuse. Elle avait adopté ce costume depuis la mort de son mari l’Archiduc Albert en 1621. Le 2e contient les portraits élégamment disposés de Marie de Médicis et de ses 5 enfants. Les 3 planches gravées par A. Paulus représentent les entrées de la Reine à Mons, à Bruxelles et à Anvers. Les 2 premières représentent des carrosses et des cortèges de cavaliers, le 3e est exclusivement maritime.» (Mennessier de la Lance). Superbe et rare livre de fêtes commandé par le roi Charles Ier d’Angleterre en l’honneur de sa belle-mère, Marie de Médicis, reine de France, qui s’exila aux Pays-Bas en novembre 1630. Très bel exemplaire, particulièrement grand de marges car non rogné, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎LEFEBVRE. DURUFLE, Jacques Noël. BONINGTON. FIELDING.‎

Reference : LCS-14448

‎Excursion sur les côtes et dans les ports de Normandie. Le plus bel ouvrage consacré aux côtes normandes sous le règne de Charles X‎

‎Orné de 40 somptueuses aquatintes aquarellées à l’époque. Magnifique exemplaire, absolument non rogné, très pur et admirablement aquarellé, conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, J. F. Ostervald, Imprimerie de Jules Didot l’Aîné, 1823 (1823-1825). In-folio, 2 ff. (titre et table), (54) ff. de texte, 40 planches sur grand papier indien, chacune montée avec titre imprimé. Demi-chagrin aubergine à coins, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Reliure de l’époque. 598 x 410 mm.‎


‎Premier tirage du plus somptueux des ouvrages publiés sur les côtes et ports de Normandie sous le règne de Charles X. Il fut publié en plusieurs parties. Les trois premières parurent sous le titre « Voyage pittoresque dans les ports et sur les côtes de France. » C’était une aventure éditoriale atypique car deux des artistes pressentis pour le dessin de ces planches exceptionnelles étaient anglais : Bonington et Copley Fielding, ainsi que plusieurs des graveurs tels Thales et Théodore Fielding, qui travaillaient à Paris, “at this remarkable time for English watercolour art”. Abbey, Travel, 92. L’iconographie de toute beauté comprend 40 superbes planches à l’aquatinte finement aquarellées à l’époque, qui représentent diverses vues des côtes normandes. Elles sont montées à l’époque sur papier fort et légendées. Les diverses vues sont consacrées à : Rouen (6 vues) ; Caudebec (1 vue) ; Quilleboeuf (2 vues) ; Harfleur (2 vues) ; Honfleur (4 vues) ; Le Havre (10 vues) ; Etretat (3 vues) ; Fécamp (3 vues) ; Saint-Valéry-en-Caux (1 vue) ; Pourville (1 vue) ; Dieppe (5 vues) ; Tréport (2 vues). L’ensemble aquarellé de façon exquise présente de manière à la fois esthétique et réaliste des scènes de la vie quotidienne de marins et de pêcheurs normands, dans des sites maintenant détruits pour certains. Prideaux souligne (p. 276) que ce livre est le plus important ouvrage de Théodore Fielding. L’ouvrage était proposé à la vente en 4 formes différentes : impression ordinaire, impression avant la lettre, impression avant la lettre sur papier indien, impression aquarellée sur très grand papier. Notre exemplaire appartient au tirage de luxe, aquarellé à l’époque sur très grand papier indien. C’est l’un des rarissimes exemplaires sur très grand papier et entièrement non rogné. Mesurant 598 mm, il dépasse de beaucoup l’exemplaire Abbey. Exemplaire très pur, à toutes marges, admirablement aquarellé “in which the quality of the colouring and engraving is exceptionnaly high”, conserve dans sa reliure de l’époque. ‎

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‎LE PAUTRE, Jean.‎

Reference : LCS-18540

‎Recueil factice de gravures d'ornements exécutées par J. Le Pautre. Importante réunion de 252 gravures sur cuivre exécutées par Jean le Pautre et figurant des motifs ornementaux, éléments architecturaux, fontaines, colonnes, cheminées, vases, scènes mythologiques ou bibliques, etc.‎

‎Très bel ensemble. Paris, Mariette, puis Jombert, 1649-1751. In-folio de 252 ff. Maroquin rouge, double encadrement de filets dorés sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Petit success. de Simier. 320 x 208 mm.‎


‎[video width="1786" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/LE-PAUTRE.mp4"][/video] La majorité des planches de ce magnifique recueil proviennent de diverses suites que Jean Lepautre réalisa entre 1649 et 1682. Importante réunion de 252 gravures sur cuivre figurant des motifs ornementaux, éléments architecturaux, fontaines, colonnes, cheminées, vases, scènes mythologiques ou bibliques, etc. Un grand nombre des gravures (pages de titre de séries) présentes dans cet album portent l'adresse de Pierre Mariette, certaines d'entre elles à la date de 1659 ou 1661; d'autres se trouvent chez Jombert, pour la grande majorité sans date. Jombert publia, en 1751, un recueil des Œuvres d'architecture de Le Pautre. Recueil d’architecture et d’ornement réunissant 32 suites gravées par Jean le Pautre, publiées à Paris par Mariette puis par Jombert. Soit 252 planches gravées réparties comme suit : - Desseins de lambris à l’Italienne pour orner et embellir les Chambres, sales, Galeries, et autres lieux magnifiques inventez et graves par Jean le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 12 pl. - Ornemens de Paneaux pour l’Enrichissement des Lambris de chambres, et Galeries. Nouvellement inventés et gravez par I. le Potre. Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Angle de Plafons de gallerie et autres ornemens inventes et graves par le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 12 pl. - Montans de trophées darmes a l’antique dessinés et gravez par Iean le Pautre. Paris, Jombert, 1659. 11 pl. - Grotesques et moresques inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Portails d’Eglise à l’italienne Nouvellement inventes et graves par Iean le Pautre. Paris, Jombert. 6 pl. - Grotesques et Moresques a la Modernes inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 1 planche à pleine page 6 planches sur double-page - Grotesques et Moresques a la Romaine inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Tombeaux ou Mosoles nouvellement inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, 1661. 6 pl. - Recherche de plusieurs beaux morceaux d’ornemens pour servir aux frontons des placarts plaphons et Lembris, inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, 1661. 6 pl. - Ornements pour embellir les chapiteaux Architraves, Frises et Corniches nouvellement inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Sepultures et Epitaphes nouvellement inventez et graves par I. le Pautre. Paris, Jombert, 1751. 5 pl. - Frises ou montans a la moderne servans pour l’utilité des Lambris Inventez et gravez par Iean le Potre. Paris, Jombert, 1657. 12 pl. - Placarts ou ornemens pour l’enrichissement des chambres et alcoves… Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Porte cochere Inventée et gravée par le Potre. 4 pl. - Nouveaux desseins de cheminées à l’italienne… 8 pl. - Ornements de Paneaux Moderne… Paris, Jombert, s.d. 12 pl. - Différents Morceaux d’ornements Pour servir aux Frises Corniches et Architraves… 6 pl. - Inventions pour faire des plaques ou des Aubenistiers servans aux orfevres… Paris, Jombert, s.d. 6 pl. - Cheminées a la Moderne… Paris, Jombert, 1751. 6 pl. - Nouveaux desseins de Cheminées a peu de Frais. Paris, Jombert, 1751. 3 pl. - Cheminées à l’italienne nouvellement inventées et gravées par I. le Pautre. Paris, Jombert, 1751. 6 pl. - Chaires de Predicateurs. Paris, Jombert, 1649. 18 pl. - Retables dautels a l’italienne… Paris, 1751. 6 pl. - Nouveaux dessins d’Autels a la Romaine. Paris, Jombert, 1751. 17 pl. - Nouvelles Inventions pour faire les bancs ou se mettent les Marguilliers. 6 pl. - Confessionaux… 6 pl. - Portes de chœur avec leurs jubes et retables. 6 pl. - Soleils Reliquaires Plaques et Ornemens d’Orphevreries. 6 pl. - Differents Desseins pour faire des Plaques et Eaubenistiers… 10 pl. - Differents Morceaux d’Ornements a la Romaine pour servir aux Frises et Corniches… 6 pl. - Cheminées a la Romaine. 6 pl. - Et 7 pl. isolées. Jean Le Pautre (1618-1682) fut l'un des plus importants ornemanistes de son époque, exécutant plus de 1500 gravures au cours de sa carrière, le plus souvent d'après ses propres compositions, pour servir de modèles ou de sources d'inspiration aux créateurs de décors intérieurs ou extérieurs.. Il contribua notamment à diffuser le «style de Louis XIV» à travers l'Europe entière. Important recueil de gravures de décors, lambris, panneaux, alcôves, cheminées, portes, etc., réunissant trente-deux suites exécutées par Jean Lepautre. Très bel ensemble. Pour l'édition de Jombert, cf. Fowler 182; Kat. Berlin 313; Millard French 97.‎

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‎Le Prince, Xavier.‎

Reference : LCS-17481

‎Les Jeux des Jeunes Garçons Représentés en 25 gravures à l’aquatinte d’après les Dessins de Xavier Le Prince, avec l’explication détaillée des règles de chaque jeu, accompagnés de Fables nouvelles par MM. Le Franc, Armand-Gouffé, etc. et suivis d’anecdotes relatives à chaque jeu. Les Jeux de l’enfance peints sous la Restauration par le peintre Xavier Leprince en 25 tableaux rehaussés à l’aquarelle.‎

‎Exceptionnel exemplaire dont l’ensemble des 25 gravures sur cuivre à l’aquatinte du peintre Xavier Leprince ont été rehaussées à l’époque à l’aquarelle. Paris, chez Nepveu (de l’imprimerie de Firmin Didot), 1822. In-8 oblong de : 1 frontispice gravé orné d’une vignette, 154 pp., 24 pl. hors-texte aquarellées. Qq. discrètes piqûres. Conservé dans sa brochure bleue d’origine. Coin supérieur droit de la brochure déchiré sans manque. Brochure de l’époque. 240 x 160 mm.‎


‎Cinquième édition, entièrement refondue et considérablement augmentée, rare comme le sont les livres de l’enfance. Gumuchan et Cie, Les Livres de l’enfance du XVe au XIXe siècle, 3766 ; National Union Catalog (NUC pre-1956), 280:273. Les précédentes sont si rares que celle-ci est généralement considérée comme l’originale. Gumuchian ne cite d’ailleurs que la présente édition. Exceptionnel exemplaire dont l’ensemble des 25 gravures sur cuivre à l’aquatinte du peintre Xavier Leprince ont été rehaussées à l’époque à l’aquarelle. La gravure ornant le feuillet de titre représente trois garçonnets environnés des attributs de différents jeux : raquette, cerceau, cerf-volant, etc. Chaque estampe illustre plusieurs garçons en habit bourgeois s’adonnant à un ou deux jeux différents : Toupie et Sabot, Patins, Traîneaux et Glissade, Ballon, Barres, La Balle empoisonnée, La marelle et la Balle au mur, le Cheval fondu, etc. Les exemplaires ordinaires présentent les planches en noir. L’exemplaire Gumuchian possédait seulement « 3 planches en couleurs et 22 tirées en sépia ». Exemplaire conservé tel que paru, broché, non rogné, à grandes marges, la plupart des feuilles non encore découpées. D’après nos recherches, parmi les Institutions publiques françaises, seule la B.n.F. et le Fonds Pollès de la Bibliothèque de Rennes possèderaient cette rare édition. Aucun exemplaire complet et conservé dans une reliure de l’époque n’est passé sur le marché international depuis plus de trente ans.‎

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‎LE SACRE DE LOUIS XV, Roy de France et de Navarre.‎

Reference : LCS-18453

‎LE SACRE DE LOUIS XV, Roy de France et de Navarre, dans l’église de Reims, le 25 octobre 1722. Le Sacre du roi Louis XV relié en maroquin aux armes royales.‎

‎Magnifique volume. S.l. [Paris], 1731. Très grand in-folio, maroquin bleu à grande dorure aux quatre plaques et douze empreintes, armoiries royales au centre, dos à nerfs orné d’étoiles dorées, de fleurs de lys et de chiffres couronnés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 33 ff. gravés de texte, 1 f. plié gravé pour la table, 1 frontispice, 9 planches doubles par Audran, Beauvais, Cochin père, Desplaces, Duchange, Dupuis, Larmessin, Tardieu, Edelinck, Chereau, Drevet, Haussard et Petit et 30 planches de costumes. 630 x 465 mm.‎


‎«Splendide volume, entièrement gravé… revêtu d’une superbe reliure de Padeloup ornée d’une large dentelle aux riches bordures, aux armes et chiffres du Roi Louis XV». Catalogue Rahir, Première Partie n°220. Magnifique volume. Le texte, rédigé par Danchet, est orné de riches encadrements, de cartouches et fleurons gravés par d’Ulin. Voici la description des gravures principales: Un grand cartouche-frontispice non signé. 8 grandes vignettes en-tête représentant: 9 grandes planches doubles: Le Char du Soleil. Le Lever du Roy. La Reine accueillie par la Religion. Le Roy allant à l’Eglise. La Reine en prière. L’Arrivée de la Sainte-Ampoule. La Reine devant Dieu. Le Roy prosterné devant l’Autel. La Reine aperçoit les Vertus. La Cérémonie des Onctions. La Reine distribuant des couronnes. Le Couronnement du Roy. La Reine allant s’asseoir sur le trône. Le Roy mené au Trône. La Reine arrêtant la marche du temps. La Cérémonie des offrandes. La Reine retenant l’Abondance et les Grâces. Le Festin royal. Précieux exemplaire, identique a celui cité par Cohen qui provenait de la plus belle collection privée du siècle, celle d’Edouard Rahir. 1931. Première partie n°220, adjugé 31 200 FF en 1931.‎

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‎LE VACHER DE CHARNOIS‎

Reference : LCS-1864028

‎Costumes ‎


‎Les 177 gravures des acteurs et actrices de Théâtre du XVIIIe siècle. L’exemplaire de Louis Jouvet, appartenant au tirage de luxe de format in-4 sur grand papier avec les figures en coloris de l’époque. Paris, 1786-1789. Le Vacher de Charnois, Jean-Charles (1749-1792). Costumes et Annales des grands théâtres de Paris, accompagnés de notices intéressantes et curieuses, avec privilège du roi... Il parait tous les samedis un numéro de ce journal. [Paris], On souscrit au Palais-royal au bureau du journal des costumes des théâtres, au-dessus du Café du caveau & du Sallon des arts. Et chez Mérigot le jeune, libraire, quai des Augustins, Desene, au Palais-royal. L'Esclapart, libraire de Monsieur, frère du Roi, rue du Roule. Royer, quai des Augustins, s. d. [15 avril 1786 - 8 novembre 1789]. 5 volumes in-4 contenant 5 parties : XXIV numéros contenant 25 planches de costumes hors-texte de costumes dont 22 en couleurset 11 pages d’airs de musique en partitions ; XXIV numéros (XXV à XLVIII) contenant 24 planches de costumes hors-texte dont 17 en couleurs; 2ff., 198 pp., 200 pp. (du n° XXIV au XLVIII) contenant 48 planches de costumes hors-texte dont 40 en couleurs, une planche technique en noir et 2 pages de musique; 196 pp. (contenant XXIV numéros), 224 pp. (contenant XXIV numéros (du n° XXV à XLVIII) contenant 48 planches de costumes dont 45 en couleurs et 1 page de musique; 226 pp. (contenant XXVI numéros), 50 pp. (contenant 6 numéros (du XXVII au XXXII) contenant 33 planches hors texte de costumes dont 22 en couleurs et une planche dépliante; planches sous serpentes. Excellent état de l’ensemble. Exemplaire à toutes marges sur grand papier, bleuté pour une grande partie. Basane brune marbrée, dos à nerfs ornés, pièces de titres et de tomaisons blondes, mors frottés, tranches rouges. Reliure de l’époque. 245 x 190 mm. Edition originale ornée de 179 estampes dont 177 de costumes d’acteurs de théâtre du XVIIIesiècle et 146 en coloris de l’époque. «Il existe des exemplaires en grand papier de format in-4, dans ceux-ci les six premiers numéros sont imprimés avec une justification plus grande et les 6 planches sont de format in-4, ces six planches sont réduites de format dans l'édition in-8. » (Colas) Superbe album de planches de Janinet, gravées à l’aquatinte et coloriées, pour la revue des Costumes et Annales des Grands théâtres de Paris, publiée de 1786 à 1789, comprenant les portraits en couleurs de Mlles Arnould, Colombe, Dumesnil, de Mmes Favart ou Gontier, M. Contat, Dugazon, Le Kain, etc. Cette revue parut sous la forme de livraisons, toutes les semaines, le samedi puis le vendredi à partir du 21 juillet 1786. Précieux exemplaire appartenant au tirage de luxe de format in-4 sur grand papier. «176 figures au lavis et en couleur, d’après Duplessi-Bertaux, Dutertre, Le Barbier, Desrais, Janinet, etc., ou non signées et gravées par Janinet. Publication périodique dont il paraissait 48 numéros par an, dit le prospectus, avec 24 figures coloriées, 24 gravures d’après l’antique et 36 planches de musique, au prix de 30 livres (les trois premières années ont eu 48 numéros et la quatrième 33 seulement). Cet ouvrage commencé par M. D’Auberteuil et continué par Le Vacher de Charnois a régulièrement paru du 15 avril 1786 au 8 novembre 1789, où il fut arrêté du plein gré de Charnois. Recueil intéressant, recherché pour les renseignements que l’on y trouve sur le théâtre, mais surtout pour ses jolies portraits d’actrices, parmi lesquelles on remarque Mlle Contat (rôle deSuzanne, de la ‘Folle Journée’), Mme Dugazon, Mlle Guimard, Mlle Colombe, Mme Vestris, Mme Favart, Sophie Arnould, Adrienne Lecouvreur, Raucourt, etc.» (Cohen, Guide de l'amateur de livres a gravures de XVIIIe siècle. col.226-227.) Jean-Charles Le Vacher de Charnois (né à Paris le 14 mars 1749, où il est mort le 2 septembre 1792 à la prison de l'Abbaye, lors des massacres de Septembre) est écrivain, journaliste, dramaturge et critique théâtral français. Après un passage dans l'administration royale, il commence sa carrière littéraire en rédigeant le Journal des théâtres en 1777. Il est familier du monde des théâtres, auquel il est attaché par son mariage avec Angélique-Marie Dubus, fille de l'acteur Préville, à Paris le 29 novembre 1777. En 1777, il est l'ami d'une comédienne, Madame Bellecour, et en 1780, il est l'amant d'une actrice de la Comédie-Française puis de l'Opéra, Mlle Durancy. Mais s'étant réconcilié avec sa femme, il doit rompre avec l'actrice qui, de désespoir, se donne la mort. Edition originale de cet ouvrage précieux pour l’histoire de décor et du costume de théâtre illustré en premier tirage de 177 figures sur grand papier. L’iconographie s’avère d’un intérêt particulier pour l’illustration des pièces de théâtre, la plupart des gravures étant consacrées aux acteurs. L’ensemble finement gravé et délicatement colorié présente une belle qualité artistique. Livre très recherché: 30000 fr. (gr. pap.) Besombes 1930. Tandis que les livres remarquables de la bibliothèque Rahir se vendaient alors à compter de 1000 fr. Provenance: Ex-libris imprimé de Louis Jouvet, célèbre comédien, metteur en scène et directeur de théâtre français, professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique.‎

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‎LIVRE D'HEURES.‎

Reference : LCS-17842

‎LIVRE D'HEURES A L'USAGE D'AMIENS. Chatoyant manuscrit enluminé de belle qualité, évocateur de la peinture abbevilloise des années 1480.‎

‎Manuscrit enluminé sur peau de vélin orné de 6 miniatures. France, Abbeville, vers 1480. In-12 de 82 ff. sur parchemin précédés et suivis d’1 feuillet de garde de parchemin. Complet. 19 longues lignes, f. 14 blanc. Ecriture bâtarde à l’encre brune, texte en latin sur une colonne, réglure à l’encre violette, rubriques en rouge, initiales peintes en alternance rouges ou bleues, grandes initiales peintes argentées ou dorées sur fonds brun rehaussé d’or, 2 miniatures à quart-de-page, sans bordures, 4 grandes miniatures à demi-page avec bordures enluminées. Justification du texte 107 x 73 cm. Reliure de cuir brun, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons d’angle, dos à nerfs orné à froid. Gruel. 180 x 127 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé de belle qualité, évocateur de la peinture abbevilloise des années 1480. Texte F.1 L’an 26 mars 1724 prière (prière rajoutée au XVIIIe siècle). Ff. 2-13v Calendrier le 22 janvier s. Vinchan dialecte picard, 30 janvier sainte Auldegonde abbesse de Maubeuge, 11aout s. Gérin évêque de Cambrai17 septembre s. Lambert évêque de Liège, 22 septembre s. Meuriche dialecte picard, 31 octobre s. Quentin martyr du Vermandois, 3 novembre s. Hubert évêque de Liège, 1er décembre s. Eloy évêque de Noyon, 14 décembre s. Nicaise évêque de Reims. Ff. 15-15v Péricope de l’évangile selon saint Jean Ff. 16-18v Heures de la Croix, lacune de la Crucifixion entre les ff. 14v-15 Ff. 20-22v Heures du Saint-Esprit, lacune de la Pentecôte entre les ff. 18v-19. Ff. 23-51v Heures de la Vierge Ff. 52-62 Psaume de la pénitence suivi des litanies avec sainte Ursule vierge de Cologne. Ff. 62v-77 Office des morts à 3 lectures usage de Tournai, Thérouanne ou Cambrai. Ff. 77v-82 Suffrage et oraison pour père et mère, pour un homme seul, pour une femme, pour parents et amis, pour tous en général, oraison à sainte Anne Saluta est Maria, devote hymme du benoicte saint Esprit Veni creator, s’ensuilt les VII vers de s. Bernard Illumina oculos meos, suffrages de saint André, doulce orayson à la Vierge Marie Ave regina. F. 82v Notes effacées prière. L’ornementation se compose de 6 grandes miniatures enluminées de belle facture. Chacune de ces miniatures est insérée dans une superbe bordure enluminée (décor floral et végétal, bestiaire, décor en trompe l’œil, armoiries peintes dans la bordure inférieure du fo. 23). Elles présentent toutes les caractéristiques de la peinture abbevilloise des années 1480 : -F. 15 St-Jean l’Evangéliste sur l’île de Patmos avec son symbole. L’aigle tient l’encrier dans son bec. Cadre à colonnes bleues et mur de briques. Joli paysage. -F. 23 Annonciation, avec armoiries dans la marge inférieure. L’ange surprend la Vierge dans sa lecture. Voute céleste reposant sur les colonnes du cadre. Vase avec fleurs de lys séparant l’ange Gabriel de la vierge Marie. -F. 52 David et Bethsabée au bain (repeint au visage de Bethsabée ?). David regarde Bethsabée nue, par la fenêtre. Cadre à colonnes et mur de briques au-dessus. -F. 62v Résurrection de Lazare dans un cimetière. Cadre à colonnes et mur de briques. -F. 79 Sainte Anne Trinitaire : sainte Anne tient la Vierge à l’Enfant dans ses bras. -F. 81 Saint André avec sa Croix. Les bordures d’inspiration ganto-brugeoise sont très soignées et présentent des coqs affrontés au f. 52, des oiseaux et un papillon au f. 14. Ce type de bordures a été importé de Bruges vers 1480-1490 à Amiens par le Maître du livre de prière de Dresde (voir B. Brinckmann, Die flämische Buchmalerei am Ende des Burgunderrechs : der Meister des Dresdener Gebetbuchs und die Miniaturisten seiner Zeit, Turnhout, 1997). Des centaines d’initiales peintes agrémentent chacune des pages du manuscrit. Ce charmant manuscrit à l’usage d’Amiens provient de la production abbevilloise des années 1480. L’Annonciation revient à une autre main aux visages plus doux et plus arrondis. Le reste du manuscrit peut être attribué à une seconde main qui trouve sa place dans l’art picard de la fin du Moyen Age comme l’a décrit Marc Gil dans un article inédit. L’art picard des années 1470-1500 se définit « par le refus de l’illusionnisme flamand pour privilégier des effets avant tout décoratifs, une simplification linéaire des formes et une géométrisation du trait dans un graphisme appuyé » (« Le décor peint de la Chapelle Saint-Eloi (1506) : sa place dans l’art picard de la fin du Moyen Age »). On retrouve ce graphisme appuyé dans le livre d’heures d’Abbeville Bm. Ms. 16. Il existe une thèse consultable à l’université de Lille de Marie-Laure Legrain (Les manuscrits à peinture en Picardie, autour d’Amiens e d’Abbeville, à la fin du Moyen Age (1480-1520), Lille, 2006). Quelques noms de peintres actifs dans les années 1460-1480 ont survécu : Jean Hachette, Colart du bois, Jean Lefebvre, Robert de Hesdinoel. Abbeville abrite les hôtels particuliers de grands seigneurs bourguignons puis français : les seigneurs de Créquy, de Gamaches, de la Gruthuse, de Rubempré, de Monchy, de Rambures, de Melun et de Bonflers. (Marc Gil, « Le contexte de la création à Abbeville et à Amiens (v. 1460-1540) », Saint-Riquier une grande abbaye bénédictine, Paris, 2009, p. 211-234). Séduisant manuscrit enluminé caractéristique de la peinture abbevilloise des années 1480. Provenance : f. 3 note manuscrite « Collignon demeurant à la Saline de dieuze en 1800 », armoiries au f. 23 : d’argent à 3 lions de sable, la langue de gueule, ff. 26v-27 « Ce livre appartient a moy François de Fillelay »‎

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‎LOUIS XIV‎

Reference : LCS-18455

‎L’Entrée triomphante de leurs Maiestez Louis XIV, roy de France et de Navarre, et Marie-Thérèse d’Austriche son espouse, dans la ville de Paris…, au retour de la signature de la paix générale (26 août 1660) et de leur heureux mariage. Enrichie de plusieurs Figures, des Harangues et de diverses Pièces considérables pour l’Histoire. Le tout exactement recueilly par l’ordre de Messieurs de Ville (par Jean Tronçon, avocat au Parlement). Edition originale de premier tirage imprimée et reliée en 1662.‎

‎Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XIV imprimé sur grand papier enrichi du portrait de la reine Marie-Thérèse. Paris, Pierre Le Petit, Thomas Joly, Louis Bilaine, 1662. In-folio de 1 frontispice gravé à pleine page, 1 feuillet de titre, 1 portrait du roi Louis XIV gravé d’après Mignard par Van Schuppen., 1 f. de dédicace, (2) ff. d’Avis au lecteur, 7 pp., 34 pp., 28 pp., 12 pp., 14 planches sur double-page et 8 à pleine page gravées par J. Marot et Chauveau, d’après J. Le Pautre. Exemplaire enrichi du portrait de Marie-Thérèse. Plein maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec larges fleurs de lys dorées aux angles, à la Duseuil, grandes armoiries royales dorées au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys, coupes décorées, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié et fleurdelysé de l’époque. 487 x 322 mm.‎


‎«On sait que le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne, fut le couronnement de la paix des Pyrénées, signée en 1659. Le jeune roi alla chercher la jeune reine à la frontière et la ramena à Paris où ils firent une entrée solennelle, le 26 août 1660. Le cortège, les décors, les arcs de triomphe, le feu d'artifice, sans parler des harangues, donnèrent un si beau lustre à cette solennité que le conseil municipal de Paris, à cette date, c'est-à-dire le Prévôt des marchands et les échevins, ordonnèrent que « le tout serait recueilli et imprimé ». De là le livre que nous signalons et dont les gravures, au nombre de 24 dans la seconde édition, sont l'œuvre des premiers graveurs du temps : Chauveau, Jean Marot, Le Pautre, Cochin de Troyes, Flamen, et Nicolas Poilly. Ici ce dernier se distingue par un très-beau portrait de Louis XIV à l'âge de 20 ou 22 ans, d'après Mignard. Le frontispice, fort bien gravé par Chauveau, nous montre le jeune roi assis sur son trône et auquel le prévôt des marchands et les échevins présentent, à genoux, la relation de l'Entrée triomphale. Suit une épître dédicatoire au lecteur, gravée et encadrée dans des chiffres et des fleurons ; puis on arrive à la 3ème planche qui représente Leurs Majestés passant en revue (entre le bois de Vincennes et la ville) la milice de Paris. Les autres planches nous montrent : l'Arc de triomphe à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine (par J. Marot) ; — l'entrée du pont Dormant de la porte Saint-Antoine (Marot); — l'Arc de pierre sur le pont dormant de la porte Saint-Antoine (Marot) ; — la porte de la ville du côté de Saint‑Antoine ; — le Parnasse, Carrefour de la Fontaine Saint-Gervais ; — le pont Notre-Dame réparé et enrichi (Marot) ; — l'Arc de triomphe au bout du pont Notre-Dame du côté de la Cité ; — l'Arc de triomphe au Marché neuf (Marot) ; — le plan de la place Dauphine (Marot) ; — l'Amphithéâtre de la place Dauphine (Marot) ; — l'Obélisque (Lepautre ?) ; — la Façade de l'Hôtel de ville du côté de la place de Grêve (Marot) ; — le trône élevé sur le vaste emplacement nommé aujourd'hui place du Trône (Marot); — l’Hôtel de Beauvais, rue Saint Antoine, d’où la reine-mère vit passer le cortège (Marot). Les 5 planches qui suivent, si elles étaient numérotées, répondraient aux n° 18, 19, 20, 21, 22 ; elles sont consacrées au cortège qui se déroule dans l'ordre que voici : Le clergé tant séculier que régulier, l'université, les magistrats de la ville, MM. du Châtelet, de la cour des monnoyes, de la cour des aides, les membres de la chambre des comptes, les membres du parlement, les équipages de son éminence le cardinal Mazarin, les écuries du roi, la chancellerie, la maison du Roy, les seigneurs de la cour, les officiers de la couronne, le Roy, les princes du sang, princes et ducs, la reine et sa suite, les gardes du corps à cheval et les gendarmes qui ferment la marche. La représentation de ce cortège offre le plus grand intérêt au point de vue des usages, du costume et de l’histoire. La vivacité spirituelle du burin, la variété, la justesse des attitudes, voilà ce qui caractérise cette œuvre remarquable. Tout porte à croire que ces planches sont l'œuvre de Cochin de Troyes dont le talent offre beaucoup d'analogie avec celui de Callot, le célèbre graveur lorrain. L'avant-dernière se rattache au Te Deum chanté à Notre-Dame. Par dérogation à un ancien usage, ce Te Deum ne fut chanté que le lendemain, c'est-à-dire le 27 août. Des tapisseries occupent dans le chœur la place des belles boiseries qu'on y voit aujourd'hui. Cette planche est encore de Marot; enfin la dernière, toujours de Marot, représente une galère de 72 pieds de long, la pièce principale du feu d'artifice qui fut tiré le 29 d'août eu face le Louvre ». (Ernest Vinet) Précieux exemplaire royal de présent imprimé sur grand papier.‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎MANUSCRIT ENLUMINE‎

Reference : LCS-18115

‎[Heures à l’usage de Paris]. Très plaisant manuscrit enluminé parisien orné de 6 grandes miniatures revêtu d’une élégante reliure du XVIe siècle.‎

‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18223

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Éthiopie, XIXe siècle. Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque. 205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne. L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques. Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8. L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...). Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18086

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois. Éthiopie, XIXe siècle. Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque. 205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne. L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques. Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8. L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...). Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINÉ orné de 9 miniatures à pleine page.‎

Reference : LCS-18525

‎LIVRE D’HEURES DE CATHERINE (à l’usage de Rome). Très séduisant manuscrit enluminé orné de 9 grandes peintures et de 21 petites miniatures au sein de bordures d’une grande finesse en excellent état de conservation.‎

‎Ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier. France, Tours, vers 1485-90. Manuscrit enluminé sur peau de vélin, en latin et en français ; 1 miniature pleine page, 8 grandes miniatures et 21 petites miniatures par le maître de Jean Charpentier. 96 feuillets le dernier blanc, 5 feuillets vierges, manque des feuillets uniques après les feuillets 13 et 17, et 2 feuillets après les feuillets 37 et 43, cahiers principalement de 8 feuillets (sauf i-ii 6 , xiv 2) ; 22 longues lignes à l’encre carbone ; réglures à l’encre rouge ; foliotation au crayon ; cursiva formata ; calendrier en rouge, bleu et noir, titres en en rouge, bouts-de-lignes et initiales sur une et deux lignes d’une conception délicate en or liquide sur des motifs rouge-brun et bleus, 21 petites miniatures avec bords illuminés aux trois-quarts, les miniatures font de 7 à 10 lignes, principalement 8 lignes, deux d’entre elles sont des initiales historiées (feuillets 82 et 87v), les bords peints représentent des motifs de feuilles d’acanthe colorées et des motifs de fleurs et fruits partiellement colorés sur un fond d’or, dont des dragons, des oiseaux, des représentations grotesques ornementales, des créatures hybrides, etc. , 9 miniatures très grandes ou pleine page avec bordure totale encadrant toute la page par des compartiments légèrement arqués, le tout doté généralement d’une grande initiale et de 4 lignes de texte sous la miniature, la première contenant les premiers mots du texte peints dans le cadre inférieur, (en excellent état avec de grandes marges, quelques petites taches inconséquentes et petites taches dans les marges). Grand in-8 relié en maroquin rouge anglais vers 1700, dos à 5 nerfs à compartiments dorés, titre « hores.mss », riche décor à la Duseuil sur les plats, trois encadrements dont deux à la roulette, motif central quadrilobé orné de rinceaux, feuilles et fleurs, le même fer est apposé de moitié au centre de chaque côté du second encadrement, roulette sur les coupes, tranches dorées, gardes de papier marbré, petit manque en coiffe supérieure, coiffe inférieure légèrement fendue, nerfs et coupe frottés, conservé dans une boîte de palissandre probablement anglaise datant de la fin de l’époque victorienne, vers 1870- 80, incrustations en ivoire, sycomore et bois fruitier imitant les reliures à la cathédrale, bordé de velours rouge, fermoir défectueux et étui dans l’ensemble très fragile. 213 x 152 mm. (calendrier: 125 x 80 mm).‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/06/Heures-a-lusage-de-Catherine.mp4"][/video] Véritable livre d’images, dans un état exceptionnel, ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier, un proche suiveur du peintre et enlumineur tourangeau Jean Fouquet et proche collaborateur de Jean Bourdichon. Pour un manuscrit relativement court, le livre contient un grand nombre de miniatures, 9 pleine-page et 21 vignettes accompagnées d’un riche décor secondaire. Il est en excellent état et a été créé sur commande probablement pour une femme nommée Catherine, dont le nom apparaît plusieurs fois. Pourrait-il s'agir de Catherine Le Camus, l’épouse de Jean Charpentier, d’où provient le nom de maître à l’artiste ? D’une perfection technique indéniable, les miniatures contenues dans les présentes Heures dites de Catherine Le Camus présentent une palette lumineuse et une utilisation brillante de l’or liquide. Texte : − ff. 1-6v : Calendrier en latin et français − ff. 7r-10: Péricopes évangéliques. − ff. 13-43v : Heures de la Vierge, à l’usage de Rome − ff. 44 : Heures de la Croix − ff.44v-46v : Heures du Saint Esprit − ff. 47-56v : Psaumes pénitentiels suivis des litanies. − ff. 57-80v : Office des morts à l’usage de Rome − ff. 82v-84v : Diverses oraisons : « Deus qui voluisti » et « Obsecro te ». − ff. 87-95v : Suffrages. Iconographie: L’identification de l’artiste s’est faite sur plusieurs décennies, un artiste anonyme a été pour la première fois reconnu par François Avril dans une publication de 1976. En 1982, John Plummer divise un corpus de manuscrits très proche par le style pictural entre deux enlumineurs qu’il dénomme les « Maître du Morgan 96 » et « Maître du Morgan 366 ». En 1993, Nicole Reynaud signale que les manuscrits new-yorkais sont « trop apparentés dans la modestie de leur ambition pour ne pas être issus d’un même atelier qu’il est plus prudent d’étudier comme un ensemble unique », l’œuvre de l’atelier dès lors regroupé autour du « Maître de Jean Charpentier », nom d’emprunt donné à partir d’un livre d’heures exécuté pour Jean Charpentier, notaire et secrétaire du roi de France Charles VIII. Beaucoup des livres d’heures produits étaient à l’usage de Tours mais l’atelier semble avoir travaillé dans une zone plus vaste qui allait de l’Anjou au Poitou en passant par le Comté de la Marche et même Rouen. Le style est caractérisé par une large palette de couleurs avec des ors liquides, du bleu, vert, rouge et mauve ; des personnages aux postures fières, la peau blanche, le front large et des drapés somptueux (voir l’Annonciation). Les compositions trahissent l’influence de Jean Fouquet et la technique se rapproche du Maître d’Adelaïde de Savoie (actif à Angers et Poitiers entre 1450 et 1470). - Liste des miniatures pleine page : – f.13r : Annonciation – f.23v : Nativité – f.26r : Annonce aux bergers – f.29r : Adoration des mages – f.31v : Circoncision – f.24r : Mort de la Vierge – f.44v : Pentecôte – 92r : David et Bethsabée – f.47r : Job sur son fumier recevant ses trois amis. Provenance: ce manuscrit fut réalisé pour une femme appelée Catherine et citée dans les prières figurant sur les feuillets 82 et 88v. Sainte Catherine est également la première Sainte figurant dans les suffrages des feuillets 93-93v. Il serait heureux de rapprocher cette Catherine à la femme de Jean Charpentier, Catherine Le Camus. Elle aurait pu recevoir ce livre en cadeau ou l’aurait commandé après avoir admiré le manuscrit de son mari que notre artiste avait réalisé. Bibliographie: - Avril (François), « Manuscrits à peintures d’origine française à la Bibliothèque nationale de Vienne », Bulletin Monumental, 134 : IV (1976), p. 333-335 et fig. 2 et 3 (329-338). - Plummer, The Last Flowering, French Painting in Manuscripts, 1420-1530, from American Collections, 1982, cat. 59-61, p. 44-46. - Avril et Reynaud, Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520. Quand la peinture était dans les livres, 1993, cat. 158-159, p. 288-290.‎

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‎[MANUSCRIT] JOURNAL HISTORIQUE DE TOUTES LES BATAILLES.‎

Reference : LCS-18301

‎Sièges et Prises de Villes, Exploits de Guerre, et Evenemens les plus mémorables Arrivés sous le Regne de Louis Le Grand Pendant les deux dernières Guerres, Depuis 1688 jusques en 1715. Avec Les Plans des Villes, leurs Fortifications ; les Attaques, Tranchées, Dispositions des Lignes, & Mouvemens des Armées. Manuscrit de présent orné de 9 grands dessins de places fortes, aquarellés sur double-page dont Ath, fortifiée par Vauban, en maroquin rouge à dentelle et aux armes de Louis XIV.‎

‎Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. S. l. n. d. [Paris, vers 1715]. In-folio de (46) ff., 9 double-page aquarellées. Plein maroquin rouge, dentelle du Louvre encadrant les plats, armes royales frappées or au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs-de-lys et étoiles dorées, roulette dorée sur les coupes, roulettes intérieure dorée, tranches dorées. Epidermures. Reliure de l’époque. 445 x 307 mm.‎


‎Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. Calligraphié avec soin à l’encre noire il retrace avec maints détails très précis les évènements troublés de cette période du règne de Louis XIV durant laquelle la France se trouve en guerre avec la plupart des États voisins. « La révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685 venait de soulever la conscience protestante… Le 9 juillet 1686, l’Empereur, l’Espagne, la Suède, la Bavière et les princes du cercle de Franconie forment contre lui la ligue dite d’Augsbourg. Lorsqu’un nouveau conflit l’oppose au pape à propos des “franchises” dont jouissait à Rome, le quartier de l’ambassade de France, il saisit Avignon et le Comtat Venaissin. Il fait occuper Cologne et le Palatinat. C’est dans une atmosphère de véritable haine anti-française que l’on apprend, en Europe, le coup de théâtre qui y modifie profondément les rapports de forces : la révolution anglaise de 1688 qui détrône le Stuart francophile et catholique Jacques II pour le pire ennemi de Louis XIV, Guillaume d’Orange. Les hostilités débutent en septembre 1688 et sont aussitôt marquées par son acte atroce : la dévastation systématique du Palatinat décidée par le roi, à l’instigation de Louvois. » G. Duby, L’âge classique, p. 299. Le traité s’inscrit dans ce contexte et relate les principaux évènements. Le manuscrit est illustré de 9 grands plans et vues sur double-page (570 x 440 mm), finement aquarellés à l’époque, en coloris très frais : Vue et plan de la forteresse de Mongast en Hongrie. – Nouvelles fortifications de la forteresse de Mongast. – L’armée impériale devant Belgrade. – Plan détaillé de la ville, du château et des faubourgs de Belgrade. – Plan de Philisbourg, la ville, l’ouvrage couronné, l’ouvrage à corne. – Situation de la ville et du Château de Manheim. – Plan de Manheim et de ses nouvelles fortifications. – Plan de Frankedal. Y figure aussi en bonne place le plan de la place forte de Ath, édifiée par le maréchal de Vauban et « dont la fortification peut servir de modèle parfait de cet art. » Précieux manuscrit de présent destiné à la maison royale revêtu d’une reliure en maroquin rouge de l’époque, ornée de la dentelle du Louvre et des armes du roi Louis XIV.‎

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‎MARTIN‎

Reference : LCS-A18-8

‎Manuel de l’amateur de truffes, ou l’art d’obtenir des truffes, Au moyen de planis artificiels, dans les parcs, bosquets, jardins, etc. précédé d’une histoire de la truffe et d’anecdotes gourmandes et suivi d’un traité sur la culture des champignons. Edition originale extrêmement recherchée de ce manuel illustré consacré à la truffe et aux champignons.‎

‎Rare édition originale extrêmement recherchée de ce petit manuel romantique consacré à l’étude de la truffe. Paris, Leroi et Audin, 1828. In-18 de (2) ff., xii pp., 1 planché dépliante, 143 pp. Demi-veau rouge glacé à coins, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin noir, couvertures bleues imprimées d’origine conservées. E. Carayon. 143 x 88 mm.‎


‎Rare édition originale extrêmement recherchée de ce petit manuel romantique consacré à l’étude de la truffe. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 570; Bitting 312. L’auteur y aborde de nombreux sujets tels que l’histoire de la truffe, le choix du lieu destiné à l’établissement d’une truffière, de la semence, des soins à donner aux truffes, des animaux nuisibles aux truffes, des usages et effets des truffes, des truffes dans leurs rapports à l’art culinaire, de la conservation des truffes, de la culture des champignons en général, de l’empoisonnement par les champignons, etc. Le présent manuel est illustré d’une très belle planche gravée dépliante coloriée d’après H. Monnier, mettant en image un dialogue entre Madame Chevet, un gastronome et un «auteur» retranscrit en guise d’avant-propos. Précieux exemplaire en parfait état de conservation.‎

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