Librairie Camille Sourget

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‎KIRCHER, Athanase.‎

Reference : LCS-14172

‎Obeliscus Pamphilius, hoc est, interpretatio Nova & hucusque intentata Obelisci hieroglyphici... Le déchiffrement des hiéroglyphes selon Kircher‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine de l’époque. Rome, Ludovici Grignani, 1650. In-folio de (32) ff., 560 pp., (15) ff., 1 grande planche dépliante anciennement restaurée sans manque, 1 portrait, 1 frontispice et 7 planches à pleine page. Relié en maroquin brun de l’époque sur ais de bois, riche décor sur les plats composé d’un double-encadrement de dentelles dorées avec fleuron central, dos à nerfs orné de fleurons dorés en forme de cœurs, fermoirs ciselés, tranches dorées. Coiffe inférieure usée. Reliure romaine de l’époque. 320 x 215 mm.‎


‎Edition originale du premier exposé complet par Kircher de sa théorie de transcription des hiéroglyphes égyptiens. Avery Architectural Library, p.529 ; Caillet, Manuel bibliographique des sciences psychiques, n°5787 ; Brunet, III, 668 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 22 ; De Backer-Sommervogel, IV, 1052. Dans le présent ouvrage, le Père Kircher déchiffre et explique les hiéroglyphes qui couvrent l'obélisque de la fontaine de la place Navone à Rome, qui fut restauré par Le Bernin sous la direction de l’auteur et sur ordre du pape Innoncent X. Selon De Backer-Sommervogel, Kircher «alla jusqu'à mettre des hiéroglyphes de son invention aux endroits où les anciennes figures étaient absolument effacées et détruites». "Like most of Kircher's works, this book is filled with fascinating arcana, and Kircher's interpretations of Egyptian mythology and lore are of particular interest" (Merrill). Athanase Kircher (1602-1680) fut l’un des hommes les plus érudits de l’ordre des jésuites. « Ce grand savant était à la fois Physicien, Mathématicien, Orientaliste, Cabbaliste et Philologue. Il professa le grec à Coblentz ; la Philosophie, les Mathématiques, les Langues Orientales à Würtzbourg ; se retira un moment à Avignon dans la maison de son ordre ; professa encore les Mathématiques à Vienne et à Rome, puis acheva ses jours dans la retraite entièrement occupé par ses immenses travaux d’érudition. Sa ‘Restitution de la Langue Egyptienne’ était estimée du grand Champollion et tous ses ouvrages sont dignes de fixer l’attention des travailleurs » (Caillet, p. 360) « La guerre de trente ans le força d’abandonner l’Allemagne. Il se retira d’abord chez les jésuites d’Avignon, avec lesquels il passa deux années, uniquement occupé de l’étude des antiquités. Ce fut pendant son séjour en cette ville qu’il se lia d’amitié avec Peiresc, qui lui conseilla de travailler à l’explication des hiéroglyphes égyptiens ». L’ouvrage est enrichi de nombreuses citations d’auteurs arabes sur l’histoire égyptienne. La très belle illustration se compose d'un frontispice gravé par C. Bloemaert, du portrait d'Innocent X, de la grande planche dépliante figurant les 4 faces de l'obélisque et de 5 illustrations à pleine page (dont 2 gravées sur cuivre par Petrus Miotte Burgundus). Précieux exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine décorée de l’époque, avec les tranches dorées et d’élégants fermoirs ciselés. Provenance : tampon d’une bibliothèque privée sur le titre, autre tampon au verso du portrait.‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎LABORDE, Alexandre Louis-Joseph, comte de‎

Reference : LCS-14059

‎Description d’un pavé en mosaïque découvert dans l’ancienne ville d’Italica, aujourd’hui le village de Santiponce, près de Séville. Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement‎

‎La mosaïque du cirque d’Italica, en 22 somptueuses planches en couleurs. Paris, P. Didot l’Aîné, 1802. Très grand in-folio de (2) ff., 103 pp., 1 frontispice gravé imprimé en couleurs et rehaussé d’aquarelle et 22 planches hors texte numérotées dont 1 sur double-page. Gravures dans le texte. Qq. rousseurs. Relié en plein cuir de Russie brun de l’époque, plats richement ornés d’encadrements multiples de filets dorés et roulettes néo-classiques, dos à nerfs orné, tranches dorées. Reliure de l’époque de Ph. Selenka avec son étiquette. 680 x 510 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement. Vicaire, Manuel de l’amateur, IV, 741; Graesse, Trésor de livres rares, IV, 59; Brunet, III, 714; Cicognara 3960: «edizione di massimo lusso»; Monglond V, 1124-1125; Palau 128972. «Publié à 200 fr.; cet ouvrage a été, d’après ‘La France littéraire’ de Quérard, tiré à 160 exemplaires» (Vicaire). La mosaïque mentionnée sur le titre (d’environ 13 x 9 mètres) fut découverte le 12 décembre 1799 à Italica (aujourd’hui le village de Santiponza près de Séville), et Laborde s'empressa de publier son ouvrage, somptueusement imprimé par Didot, avant de se lancer dans la publication du Voyage d'Espagne. "La description de cette mosaïque devoit faire partie d'un voyage pittoresque d'Espagne, et ne paroître que dans un an; mais les éclaircissements qu'elle donne aux amateurs de l'Antiquité sur plusieurs points intéressants m'ont déterminé à en faire un ouvrage particulier, et par conséquent plus détaillé... Le pavé dont on donne ici la description est le plus considérable qui ait été découvert" (introduction). Lorsque cette mosaïque fut découverte, la majeure partie du char de course figurant dans sa partie centrale manquait, mais le superbe encadrement très élaboré figurant des muses et autres figures dans des médaillons était presque intact. Le présent ouvrage est indispensable pour la connaissance et l'étude iconographique de cette grande mosaïque romaine trouvée dans l’enceinte du cirque d’Italica. L’illustration superbe se compose de 9 gravures dans le texte, d’un frontispice et de 22 planches, la plupart par J. Marchand d’après les dessins de l’auteur. 18 d’entre elles, dont une sur double-page, sont des aquatintes imprimées en couleurs et rehaussées à l’aquarelle à la main, et 4 planches sont en noir. «Edizione di massimo lusso» (Cicognara 3960). Très bel exemplaire de ce rare ouvrage magnifiquement illustré en couleur, conservé dans sa riche reliure signée de l’époque en cuir de Russie décoré.‎

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EUR14,000.00 (€14,000.00 )

‎LA CARICATURE, La Caricature.‎

Reference : LCS-18395

‎Journal fondé et dirigé par Ch. Philipon. Edition originale complète du principal journal politique et littéraire de la période romantique.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. Paris, chez Aubert, au grand magasin de caricatures et nouveautés lithographiques, 1830-1835. 10 volumes in-4 avec titres et tables et 530 planches. Rahir indique qu’il n’y a des titres et tables que pour les vol. 1 à 9. Qq. rousseurs et ff. brunis. Demi-basane rouge à coins, dos à nerfs orné de motifs dorés et estampés à froid, pièce de titre et de tomaison de veau noir. Étiquette du relieur Rue St-Honoré, n. 99, dans la cour, papetier-relieur. Reliure de l’époque signée Grenet. 333 x 253 mm.‎


‎[video width="1440" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-LDM-sept-II.mp4"][/video] Edition originale complète du plus important journal d’époque romantique. Morgand et Fatout 10885; Vicaire, Manuel de l’amateur, II, 46. «La Caricature est dans son ensemble un des ouvrages les plus intéressants de la période de 1830; c’est un recueil précieux de caricatures sur l’époque de Louis-Philippe. V. Hugo, Balzac, Louis Desnoyers et surtout Ch. Philipon en furent les principaux collaborateurs. Du côté des artistes, Daumier a fourni plus de 100 planches, Grandville 109, Henri Monnier 6, Raffet 14, Traviès 55, Philipon 10, etc.» écrit Carteret. Le premier numéro a paru le 4 novembre 1830, le dernier le 27 août 1835. La collection se compose de 251 numéros ayant chacun deux feuillets de texte imprimés sur papier jaune à deux colonnes, à l’exception des numéros 30 et 55 qui en ont trois; et d’une ou plusieurs lithographies, noires ou coloriées, imprimées sur papier vélin blanc. Les planches, numérotées de 1 à 524, sont au nombre de 530 portant, devant le numéro chiffré de la lithographie, la désignation: Planche ou numéro. Il y a des irrégularités dans le numérotage; enfin, des planches ne sont pas numérotées. Philipon, l’actif directeur de cette publication, était un militant dont l’ardeur combative ne se départait cependant point d’un réel souci de l’art. Désireux à la fois de frapper vivement l’esprit du public et d’éviter les rigueurs d’une censure impitoyable qui aurait diminué la portée de ses publications, il était appelé tantôt à stimuler le sens critique de ses collaborateurs, tantôt au contraire à le refréner. Cette alternative l’obligeait à de constantes modifications sous presse – ou même en cours de distribution – soit de dessins, soit de légendes, ou même de coloris. Ainsi s’expliquent les états différents d’une pierre lithographique, dont la recherche passionne maintenant les collectionneurs. Il paraissait un numéro par semaine et les numéros d’un semestre formaient un volume. L’ensemble est composé de 10 volumes; le tome I comprend les numéros 1 à 26, le tome II: 27 à 52, le tome III: 53 à 78, le tome IV: 79 à 103; le tome V: 104 à 129; le tome VI: 130 à 156; le tome VII: 157 à 181; le tome VIII: 182 à 208; le tome IX: 209 à 234; le tome X: 235 à 251. La Caricature cessa de paraitre en août 1835, victime d’une «loi qui rétablit la Censure». Chaque volume regroupe un semestre de livraison et contient ici le premier plat de la couverture générale et sa table des matières (10e volume sans la couverture). Précieux exemplaire de l’une des plus précieuses œuvres littéraires illustrées du XIXe siècle, complet des titres et tables et conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. «Ces titres et tables sont fort rares» mentionne Carteret page 113. Provenance: cachet Timbre royal, Seine à l’encre noire.‎

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EUR75,000.00 (€75,000.00 )

‎LA CHAPELLE, Jean-Baptiste de.‎

Reference : LCS-18420

‎Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre, ou du bateau de l’homme. Approuvé par l’Académie Royale des Sciences...Volume in-8 enrichi de Figures en taille-douce. Première et unique édition de la première description du scaphandre.‎

‎Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée. Paris, chez Debure père & chez l’Auteur, 1775. In-8 de xlviii pp., 328 pp., (3) ff., (1) f.bl., 4 gravures sur 2 planches hors texte dépliantes. Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 182 x 98 mm.‎


‎Première et unique édition de la première description du scaphandre, l’invention nouvelle de Jean-Baptiste de La Chapelle. Le mot «scaphandre», du grec skaphe (barque) et andros (homme), fut utilisé pour la première fois en 1775 par l'Abbé de la Chapelle dans son ouvrage Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre ou du bateau de l'homme. L'invention de l'Abbé de la Chapelle consistait en un costume réalisé en liège et permettant à des soldats de flotter et de traverser les cours d'eau. «L’Abbé Jean-Baptiste de La Chapelle est un mathématicien français, né vers 1710, mort à Paris, en 1792. Censeur royal, membre de quelques Académies de province et de la Société royale de Londres, il passa sa vie dans la retraite, partageant son temps entre l’étude et la société de quelques amis. Il s’occupa surtout de mathématiques, et fit quelques découvertes utiles, parmi lesquelles on compte ce qu’il appela le scaphandre, appareil en liège au moyen duquel l’homme peut marcher à la surface des eaux tranquilles. L’auteur en fit plusieurs fois l’essai lui-même sur la Seine.» (Nouvelle biographie générale, XXVIII, 509-510). "Cette espèce de cuirasse permet de faire à la nage toutes sortes de manœuvres comme de manger, boire, lire, écrire, combattre, charger le fusil ou le pistolet, tirer, chasser, pêcher, se sauver des naufrages, sans jamais pouvoir couler au fond, calfater un vaisseau en pleine mer, ou l'y radouber, faire passer à un corps de troupes, sans ponts, sans bateaux, sans radeaux & surtout sans bruit, les plus grands fleuves et les plus rapides, lui faciliter une descente par mer, sur une côte ou sur une terre. L’auteur décrit par le menu les périls de la mer ainsi que la combinaison avec laquelle il gagna une importante notoriété en traversant à de nombreuses reprises la Seine. Composée de toile et de cuir, son invention ne permet pas encore d’évoluer sous la surface de l’eau, mais propose un système de flottaison destiné aux troupes de marine et au sauvetage lors des naufrages. L’illustration est composée de 4 belles gravures sur cuivre imprimées sur 2 planches dépliantes dessinées et gravées par J. Robert. Elles donnent à voir les différents éléments de cette étrange habit qui demeure largement considéré comme le véritable précurseur des gilets de sauvetage modernes. Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée.‎

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EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎LAGNIET, Jacques‎

Reference : LCS-2989

‎Recueil des plus illustres proverbes, divisés en trois livres, le premier contient les proverbes moraux, le second les proverbes joyeux et plaisans le troisième représente la vie des Gueux en proverbes. La vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV‎

‎Le rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663, illustrant par 119 estampes satiriques en premier tirage la vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de louis XIV. L’exemplaire Destailleur conservé dans sa reliure en vélin de l’époque. Paris, sur le quay de la Megisserie au fort l’Evesque, s.d. [1657-1663]. 3 suites reliées en 1 volume in-4 de 42 planches numérotées (y compris le titre général), 47 planches et 30 planches. Restauration sans gravité dans le feuillet de titre. Relié en plein vélin rigide de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 254 x 202 mm.‎


‎Précieux et rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663. Catalogue Destailleur, n° 325 ; Brunet, III, 767 ; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 590. Rares sont les recueils de Lagniet connus des bibliographes. Brunet cite ainsi 4 exemplaires dont aucun n’est complet. La composition des quelques exemplaires connus est différente. La collation du présent exemplaire, composé de trois suites numérotées, s’établit ainsi : -Livre premier : Proverbes moraux : 42 planches ; -Livre second : Proverbes joyeux et plaisans : 47 planches ; -Livre troisième : La vie des Gueux : 30 planches ; soit un total de 119 estampes gravées sur cuivre en premier tirage. L’ensemble constitue un document d’une richesse de détails inouïe et inégalée sur la vie besogneuse et récréative des gens du peuple au cœur du XVIIe siècle : tourneur, musiciens ambulants, mendiants, vitrier, charretier, bonnetier, pêche en rivière, festins, danse, forgeron, … Dans son étude sur les Mœurs et la caricature en France, John Grand-Carteret s’enthousiasme pour les Proverbes de Lagniet : « Non seulement, écrit-il, on voit défiler devant soi une importante période de l’histoire, prise dans des détails plus intimes que par les estampes toujours un peu pompeuses d’Abraham Bosse, mais encore on peut suivre au moyen de ces drôleries et facéties le développement de l’étude de mœurs. » Avec Lagniet, on plonge dans l’univers quotidien, les vicissitudes de la vie et l’omniprésence des fléaux qui ravageaient l’Europe, la peste, la guerre et la famine. Mendiants, artisans, marchands, bourgeois et nobles se pressent dans ces Proverbes. Chacune des planches est émaillée de proverbes, de dictons, de termes populaires et parfois triviaux, qui traduisent avec beaucoup de réalisme le milieu populaire de l’époque, très imprégné de maximes et de termes dont beaucoup ont disparu. Graveur au burin, caricaturiste et éditeur, Jacques Lagniet (1620-1672) excelle dans ce recueil à réaliser une illustration d’une grande vivacité et d’une grande sureté de trait dans le mouvement qui, jointe au vocabulaire très riche d’évocation, forme un ensemble d’une originalité et d’un esprit très personnels. Seules deux bibliothèques publiques françaises semblent posséder un recueil réunissant des planches de ces trois suites de Lagniet : la B.n.F. et la Bibliothèque de Rouen. Précieux exemplaire de l’un des plus curieux recueils d’estampes de l’histoire de la gravure, relié à l’époque en vélin par l’amateur l’ayant composé. La plupart des exemplaires connus ont été établis postérieurement, généralement au XIXe siècle, et se trouvent donc dans des reliures plus tardives. Un tel recueil, constitué à l’époque, joliment relié en vélin, est d’autant plus remarquable. Il provient de la bibliothèque de H. Destailleur avec ex libris.‎

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EUR49,000.00 (€49,000.00 )

‎Lanté / Gatine / La Mésangère.‎

Reference : LCS-17496

‎Galerie française de femmes célèbres par leurs talens, leur rang ou leur beauté. Portrait en pied, dessinés par M. Lanté, la plupart d’après des originaux inédits ; gravés par M. Gatine, et coloriés ; avec des notices biographiques et des remarques sur les habillemens. Les femmes célèbres de la France historique et littéraire à travers 70 costumes finement coloriés à la main à l’époque et rehaussés d’or.‎

‎Paris, chez l’éditeur, 1827.Grand in-4 de (2) ff., (70) ff. et 70 planches en couleurs, (1) f. de table. Relié en plein chagrin vert, plats ornés d’encadrements à froid et d’un décor romantique doré, dos lisse orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.330 x 240 mm. Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎


‎Première édition du principal ouvrage ancien consacré aux femmes célèbres de la France historique et littéraire.Vicaire, IV, 1361 ; Lipperheide, I, 1077 ; Barbier, II, 519 ; Graesse, IV, p.88 ; Destailleur, n°577.L’illustration se compose de 70 planches hors-texte gravées et admirablement coloriées à l’époque avec rehauts d’or.70 feuillets de notices et de commentaires historiques par La Mésangère accompagnent chacune des planches.« Ces planches fort bien gravées et coloriées représentent des costumes féminins français du XIIe au XVIIIe siècle. Cette édition passe pour le premier tirage » mentionne Colas dans sa Bibliographie consacrée aux costumes.Voici, à titre d’exemple, la liste des femmes célèbres représentées.Hermengarde. Héloïse. Jeanne de Sancerre. Marguerite de Beaujeu. Marguerite de Flandre. Laure de Noves. Laure de Noves (dite la Belle Laure). Anne, Dauphine d’Auvergne. Suivante de la Dauphine d’Auvergne. Isabeau de Bavière. 1e Suivante d’Isabeau de Bavière. 2e Suivante d’Isabeau de Bavière. Jacqueline de la Grange. Dame de la famille des Ursins. Euriant (femme du comte de Nevers). Marie d’Anjou. Isabelle d’Ecosse. Marie de Hainaut (femme de Louis Ier, etc.). Dame de la cour de René d’Anjou. Michelle de Vitry. Agnès Sorel. Anne de Bretagne. La Reine Claude. Eléonore d’Autriche. Marguerite de Valois. Marguerite de France. Dame de la cour de François Ier. Jeune Personne du temps de François Ier. Françoise de Foix (Comtesse de Châteaubriand). La belle Féronière. Diane de Poitiers. La belle Paule. Louise de Savoie. Marie d’Angleterre. Fille d’honneur de Marie d’Angleterre. Anne de Boulen. Anne de Pisseleu (Duchesse d’Estampes). Catherine de Médicis. Mademoiselle de Limeuil. Elisabeth (fille de Henri II). Marie Stuart. Louise de Lorraine. Marguerite de Lorraine. Marie Touchet. Demoiselle en masque (règne de Henri III). Renée de Rieux Châteauneuf. Lingère (règne de Louis III). Marguerite de France (femme de Henri IV). Gabrielle d’Estrées. Eléonore Galigaï. Dame de la cour de Henri IV. La Marquise de Verneuil. Charlotte de Montmorency. Marion de Lorme. Ninon de l’Enclos. Marie de Hautefort. La Duchesse de Longueville. Madame de Sévigné. Madame de Grignan. Marie-Thérèse d’Autriche. Mademoiselle de La Fayette. Mademoiselle de la Vallière. Madame de Montespan. Mademoiselle de Fontanges. Madame de Maintenon. La Duchesse du Maine. La Duchesse de Bourgogne. Mademoiselle d’Orléans. La Camargo. Sophie Arnould.Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎

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EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎LA PERRIERE, Guillaume de.‎

Reference : LCS-18414

‎La Morosophie… Contenant Cent Emblèmes moraux, illustrez de Cent Tetrastiques Latins, réduitz en autant de Quatrains Francoys. Premier tirage des 101 vignettes dans de jolis encadrements illustrant la vie quotidienne.‎

‎Précieux exemplaire finement relié vers 1855 par Capé. Lyon, Macé Bonhomme, 1553. In-8 de (13) ff. et 100 ff. numérotés, titre très légèrement plus court dans la partie basse, vignettes 90 et 91 partiellement coloriées en bleu. Maroquin brun, double encadrement de filets à froid avec fleurons dorés aux angles et motif décoratif au centre, dos à nerfs orné de fleurons dorés, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Capé. 157 x 100 mm.‎


‎Première édition et premier tirage de ce très joli recueil d’emblèmes illustré. Adams L-172 ; Brunet, III, 830; Rothschild, V, 3328; Brun, 232 ; Vinet 841 ; Landwehr, Romanic, 454. Dédié à Antoine de Bourbon, Duc de Vendomois auquel sont adressés 2 épîtres, ce livre de ‘folle sagesse’ est précédé d’un distique et d’un quatrain de Bernardo Poggio, d’un sonnet de Guillaume de Caynet et d’un dizain de Jacques de Maulevant. C’était le deuxième ouvrage illustré du genre composé par ce poète et historien Toulousain, après ‘Le Théâtre des bons engins’ paru en 1539. Le présent recueil est composé de 100 moralités en latin et en français sous forme de quatrains: «L’arbre sauvage infertil par nature Ne faut du tout couper ou desplanter Mais le convient par art d’agriculture De quelque plant, qui soit fertil, enter» (28). «Le cheval prent bride, mordz & chevestre Pour se venger plus aisément du cerf Puis se reprend (disant) qu’il fait bon estre En liberté, au pris que d’estre cerf». A la suite d’un portrait à pleine page de l’auteur, daté de 1552, l’illustration se compose d’une suite de 101 vignettes (71 x 52 mm ou 73 x 56 mm). La première est une représentation du Temps, chacune des 100 autres est une illustration de l’un des emblèmes. Outre quelques références à l’Antiquité, tel le cheval de Troie, l’ensemble des figures nous livre essentiellement des scènes de la vie quotidienne au XVIe siècle: chasse, pêche, préparation du lin, labour, cultures dans un jardin, festin, médecins au chevet d’un malade, récolte des fruits, sculpteur, charpentier, danse au son de la flute, défense contre le sanglier, nef dans la tempête… Toutes les pages sont encadrées de jolies bordures variées de rinceaux, faunes, personnages, animaux, portiques, maques et fruits. Certaines sont signées IM ou IP et quelques-unes datées de 1551. Il semble que le trait sobre et peu chargé d’ombres des figures soit dû à Jean Mounier et Jean Perrin et gravé par Guiraud Adret. La page de titre en forme de cartouche est ornée de cariatides, d’amours et de figures grotesques. Précieux exemplaire finement relié vers 1855 par Capé.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎LA SALE, Antoine de.‎

Reference : LCS-18422

‎Histoire et Cronicque du Petit Jehan de Saintré et de la Jeune Dame des Belles Cousines, sans aultre nom nommer ; Collationnée sur les manuscrits de la Bibliothèque Royale et sur les éditions du XVIe siècle. Superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré, l’un des 200 exemplaires finement coloriés‎

‎L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. Paris, Firmin Didot frères, 1830. In-4 de (2) ff., 7 pp. d’Avertissement, (1) f. de titre enluminé, ccclxix pp., (7) ff. de table, 36 pp., (1)f.hors texte avec une gravure enluminée à pleine page et 3 gravures peintes et enluminées dans le texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Étui. Reliure signée Cuzin. 237 x 145 mm.‎


‎Premier tirage, limité à 250 exemplaires, de cette superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré. Morgand et Fatout, n°8934; Carteret, III, 292; Graesse, III, p.459. Ces 250 exemplaires ont été «imprimés sur un papier façon parchemin, fabriqué exprès pour une collection des anciens romanciers dont le Petit Jehan de Saintré sera le spécimen.» (Avertissement). «Texte imprimé en caractères gothiques avec vignettes, lettres ornées, fleurons d’après une édition du XVIe siècle; environ 250 gravures. Tirage en noir et 200 exemplaires coloriés. Livre très caractéristique de l'époque romantique, illustré de façon charmante par Eugene Lami...» (Carteret). «Il y a des ex. sur pap. parcheminé, avec les vignettes et les fleurons coloriés (60 fr. – 40 fr. Asher)» Graesse, III, p.459. «Récit d’Antoine de La Salle (1388-1469 environ) intitulé: Histoire et plaisante chronique du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines. Composée en 1456, cette œuvre fut publiée pour la première fois en 1517 et réimprimée à différentes reprises. Un jeune page, Jehan de Saintré, est attaché à la Maison du roi de France Jean II le Bon et se prend d’amitié pour une jeune femme, la Dame des Belles Cousines. Sachant que le page n’a d’attachement pour personne, sinon pour une enfant d’une dizaine d’années, la Dame songe à faire son éducation afin qu’il devienne un vrai chevalier. Pour ce faire, elle lui donne quelques conseils et le pousse à tenter de grandes entreprises. En attendant, elle veille à ce qu’il soit vêtu comme l’exige sa condition et le pourvoit du nécessaire. Puis elle le fait nommer écuyer du roi et l’engage à partir pour des terres lointaines. Assez vite, d’aventure en aventure et de tournoi en tournoi, Jehan devient célèbre. La dame lui assignant des tâches toujours plus difficiles, le valeureux jeune homme se voit récompensé par des honneurs et des charges. Mais la dame entre en galantes relations avec un riche abbé. Très affecté par cette découverte, le beau chevalier tente de reprendre la première place dans le cœur de la Dame. Et il luttera jusqu’à ce qu’il ait démasqué l’impudent séducteur et réduit la Dame au repentir. Le contraste que forment les amours paillardes de l’abbé et les sentiments de Jehan, éclate de la manière la plus brillante, tandis que la narration garde un cours extrêmement rapide, en dépit des considérations, des dialogues et des descriptions variées. L’œuvre est celle d’un homme qui admire ce monde harmonieux du XVe siècle français, fatalement destiné à la décadence. Le style est toujours clair, mais il manifeste certaine complaisance pour une prolixité, qui s’alimente moins aux sources d’une première Renaissance qu’aux thèmes traditionnels. En effet, le Petit Jehan de Saintré s’apparente encore à la littérature du Moyen Age, bien que l’auteur, sous couleur d’exalter la chevalerie finissante, s’en moque avec une délicieuse et impitoyable ironie.» (Dictionnaire des œuvres, V, p.237). «Antoine de La Sale (ou La Salle), écrivain français, né vers 1398, mort après 1461. On a peu de détails sur sa vie. Il fit, jeune encore, le voyage d’Italie. Lui-même nous apprend qu’en 1422 il se trouvait à Rome. Là vivait toute une génération de littérateurs spirituels et sceptiques, qualités qui se reflètent sensiblement dans les écrits de La Sale. Parmi ces écrivains, nous signalerons surtout le Pogge, auteur des ‘Facéties’, imité par La Sale dans la cinquantième des ‘Cent Nouvelles nouvelles’, et si souvent mis à contribution dans l’ensemble de ce recueil. En 1424, après son retour en France, La Sale remplissait dans les états de Louis III, duc d’Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, l’office de viguier d’Arles. Il était en outre attaché à ce prince à titre de secrétaire. En 1425 il accompagnait de nouveau le roi de Sicile à Naples. Louis III étant mort en 1434, La Sale continua ses services auprès de René d’Anjou, frère et successeur de Louis. Il devint écuyer, chambellan de ce prince, et précepteur de Jean d’Anjou, duc de Calabre (fils ainé de René), qui vit le jour en 1427. [...] La Sale composa, dans le même lieu et vers le même temps (1456), un autre livre dont le mérite littéraire ne le cède à aucun des précédents. L’Hystoire et plaisante Cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles-Cousines, sans autre nom nommer, s’ouvre, dans les manuscrits, par une épître dédicatoire. Cette épître est signée Antoine de La Sale et datée de Geneppe, le 25 septembre 1459. L’auteur, dans ce préliminaire, dédie son œuvre, qui est son chef-d’œuvre, à ce même Jean d’Anjou, duc de Calabre et de Lorraine, dont il avait été le précepteur. » Nouvelle biographie générale, XXIX, pp.711-712. L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. «Nous nous plaisons à croire que les bibliophiles nous sauront gré du soin que nous avons mis à la publication de ce volume, quand ils remarqueront que les ornements se composent de cinq vignettes principales, de quatre-vingt-seize initiales, de dix-sept fleurons et de dix marges de pages ornées, dont une entr’autres est formée de sept cents petites fleurs en or, outre les fleurs de couleur et les ornements...» (Avertissement). Superbe exemplaire, l’un des 200 coloriés, conservé dans sa reliure en maroquin rouge signée de Cuzin. Provenance: Léon Rattier et Jean Jacobs avec ex-libris.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎LA SERRE, J. Puget de‎

Reference : LCS-11094

‎Histoire curieuse de tout ce qui s’est passé à l’entrée de la Reyne Mère du Roy tres chrestien dans les villes des Pays Bas. Par le Sr de la Serre Historiographe de France. Entrée royale de Marie de Médicis en exil au Pays-Bas‎

‎Rare édition originale de cette Entrée royale issue de l’imprimerie plantinienne d’Anvers. Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Anvers, Imprimerie Plantinienne de Balthasar Moretus, 1632. In-folio de (1) f.bl., (5) ff. y compris 2 frontispices gravés, 74 pp. et 3 planches gravées à pleine page, (1) f., (1) f.bl. Qq. très légères piqûres sur les ff. prel., 1 planche rognée plus court. Relié en plein vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse, non rogné. Reliure de l’époque. 311 x 218 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe livre de fête illustrant l’entrée de Marie de Médicis dans les villes de Mons, Anvers et Bruxelles. Mennessier de la Lance, Essai de Bibliographie hippique, 453 ; Lipperheide 2661 ; Landwehr, Splendid Ceremonies, 84. Inconnu de Brunet. « Ce fut 6 mois après la Journée des dupes, le 18 juillet 1631, que Marie de Médicis, battue par Richelieu, s’échappa de Compiègne, et prit le chemin de la Hollande, dans le dessein de se retirer auprès de son gendre Charles Ier d’Angleterre. Elle ne devait plus revenir en France ; elle resta dans les Pays-Bas et en Hollande, d’où elle ne cessa de travailler contre Louis XIII et contre son ministre. » (Picot, Catalogue Rothschild, n°2281). La reine, accompagnée de l’archiduchesse Isabelle, demanda à visiter lors de son séjour la célèbre imprimerie de Plantin à Anvers. Balthasar Moretus, le petit-fils de Christophe Plantin, qui dirigeait alors la presse, avait préparé une petite plaquette de 4 pages pour commémorer la visite de la reine. Les pp. 60-63 du présent ouvrage reproduisent la très jolie brochure qu’il présenta alors à la reine. « Her visit to Plantin’s printing work is narrated on pp. 59-64.” (Landwehr) L’illustration, superbe, fortement inspirée de Rubens, se compose de deux frontispices et de 3 planches gravées à pleine page. « Ouvrage curieux et rare. Le 1er frontispice, gravé par Cornelius Galle, représente la Reine recevant dans ses bras l’Infante Isabelle-Claire-Eugénie, fille de Philippe II d’Espagne, habillée en religieuse. Elle avait adopté ce costume depuis la mort de son mari l’Archiduc Albert en 1621. Le 2e contient les portraits élégamment disposés de Marie de Médicis et de ses 5 enfants. Les 3 planches gravées par A. Paulus représentent les entrées de la Reine à Mons, à Bruxelles et à Anvers. Les 2 premières représentent des carrosses et des cortèges de cavaliers, le 3e est exclusivement maritime.» (Mennessier de la Lance). Superbe et rare livre de fêtes commandé par le roi Charles Ier d’Angleterre en l’honneur de sa belle-mère, Marie de Médicis, reine de France, qui s’exila aux Pays-Bas en novembre 1630. Très bel exemplaire, particulièrement grand de marges car non rogné, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎LEFEBVRE. DURUFLE, Jacques Noël. BONINGTON. FIELDING.‎

Reference : LCS-14448

‎Excursion sur les côtes et dans les ports de Normandie. Le plus bel ouvrage consacré aux côtes normandes sous le règne de Charles X‎

‎Orné de 40 somptueuses aquatintes aquarellées à l’époque. Magnifique exemplaire, absolument non rogné, très pur et admirablement aquarellé, conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, J. F. Ostervald, Imprimerie de Jules Didot l’Aîné, 1823 (1823-1825).In-folio, 2 ff. (titre et table), (54) ff. de texte, 40 planches sur grand papier indien, chacune montée avec titre imprimé. Demi-chagrin aubergine à coins, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Reliure de l’époque. 598 x 410 mm.‎


‎Premier tirage du plus somptueux des ouvrages publiés sur les côtes et ports de Normandie sous le règne de Charles X. Il fut publié en plusieurs parties. Les trois premières parurent sous le titre « Voyage pittoresque dans les ports et sur les côtes de France. » C’était une aventure éditoriale atypique car deux des artistes pressentis pour le dessin de ces planches exceptionnelles étaient anglais : Bonington et Copley Fielding, ainsi que plusieurs des graveurs tels Thales et Théodore Fielding, qui travaillaient à Paris, “at this remarkable time for English watercolour art”. Abbey, Travel, 92. L’iconographie de toute beauté comprend 40 superbes planches à l’aquatinte finement aquarellées à l’époque, qui représentent diverses vues des côtes normandes. Elles sont montées à l’époque sur papier fort et légendées. Les diverses vues sont consacrées à : Rouen (6 vues) ; Caudebec (1 vue) ; Quilleboeuf (2 vues) ; Harfleur (2 vues) ; Honfleur (4 vues) ; Le Havre (10 vues) ; Etretat (3 vues) ; Fécamp (3 vues) ; Saint-Valéry-en-Caux (1 vue) ; Pourville (1 vue) ; Dieppe (5 vues) ; Tréport (2 vues). L’ensemble aquarellé de façon exquise présente de manière à la fois esthétique et réaliste des scènes de la vie quotidienne de marins et de pêcheurs normands, dans des sites maintenant détruits pour certains. Prideaux souligne (p. 276) que ce livre est le plus important ouvrage de Théodore Fielding. L’ouvrage était proposé à la vente en 4 formes différentes : impression ordinaire, impression avant la lettre, impression avant la lettre sur papier indien, impression aquarellée sur très grand papier. Notre exemplaire appartient au tirage de luxe, aquarellé à l’époque sur très grand papier indien. C’est l’un des rarissimes exemplaires sur très grand papier et entièrement non rogné. Mesurant 598 mm, il dépasse de beaucoup l’exemplaire Abbey. Exemplaire très pur, à toutes marges, admirablement aquarellé “in which the quality of the colouring and engraving is exceptionnaly high”, conserve dans sa reliure de l’époque.‎

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‎LE MUET, Pierre.‎

Reference : LCS-18344

‎Maniere de bastir Pour touttes fortes de personnes par Pierre le Muet Architecte ordinaire du Roy et Conducteur des desseins des fortifications de sa Majesté. Reveue et augmatee en cette seconde édition de plusieurs figures, de tres beaux Bastiments et Edifices, de l’Inuention et conduite dudit Sr le Muet et autres. Le grand œuvre architectural de Pierre Le Muet (1591-1669) en 106 estampes à pleine page.‎

‎Edition originale collective de la plus grande rareté, entièrement gravée sur cuivre. A Paris, Claude Jombert, Jean et Joseph Barbou, s.d. [c. 1723-1732]. 2 parties en 1 volume in-folio de (1) f. de titre gravé, 75 pp., pt. trou p. 61, pte. déchirure en marge de la p. 69 ; 1 frontispice et 31 estampes, certaines à double page ou dépliantes. Illustration: 2 pages de titre gravées, nombreuses illustrations, certaines à pleine page dans la première partie et 31 planches gravées dans la seconde partie. Plein veau brun granite, dos à nerfs orné, tranches granitées. Reliure anglaise de l’époque. 439 x 282 mm.‎


‎Edition originale collective de la plus grande rareté du grand œuvre de Pierre le Muet, entièrement gravée sur cuivre. Bal Riba 1820; cf. Fowler 176. Les frères Barbou ayant collaboré de 1723 à 1732, la présente édition peut être datée de cette période. «Falsamente questa si intitola egualmente ‘seconda edizione’, quantunque quattro almeno deggiono averla preceduta. Dopo il frontespizio è il ritratto dell’autore, e seguono poi le tavole d’altro intaglio unite al testo, parimente inciso in rame. Le tavole sono 106, e forse gli Editori intesero di dirla seconda edizione, in riguardo agli intagli, mentre in tutte le precedenti avevano servito le tavole originali». (Cicognara 575). La superbe illustration se compose de deux titres gravés, de 75 pages gravées sur cuivre recto verso dans la première partie dont 49 planches à pleine page et de 31 estampes architecturales dans la seconde partie, certaines sur double-page ou dépliantes. La présente edition “contained all the engraved plates used in the first edition of 1623, the second, expanded edition of 1647, the further enlarged edition of 1663-1664, as well as some new plates. Jombert, a publisher of architectural books, often bought up stocks of plates in order to reissue works. The present undated edition is scarce; the Barbou brothers worked together from 1723 until 1732.” Elle est ainsi considérée comme la première édition collective, ou comme la seconde édition, car elle est la première à regrouper l’ensemble des planches gravées pour ce recueil. «Pierre le Muet, architecte et ingénieur français, né à Dijon en 1591, mort à Paris en 1669. A son début il fut chargé par Mazarin d’établir ou de réparer les fortifications de plusieurs villes de Picardie, puis se signala par la construction de nombre de maisons et d’hôtels à Paris et de châteaux en province. Mais il est surtout connu par l’achèvement du Val-de-Grâce, commencé par Mansart; c’est à lui qu’on doit la coupole, les voûtes, la façade et le fronton de cet édifice. Plus tard, il donna les plans de l’église des Petits-Pères. On a de lui, outre des éditions de Palladio et de Vignole: la Manière de bien bâtir pour toutes sortes de personnes.» Précieux exemplaire grand de marges conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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‎LE PRIEUR, J.-C.‎

Reference : LCS-2476

‎Description d’une partie de la vallée de Montmorenci, Et de ses agréables Jardins, Ornée de Gravures. L'art des jardins‎

‎Rarissime plaquette décrivant les jardins disparus du comte d’Albon, illustrée de 19 planches très finement exécutées. A Tempé, et se trouve à Paris, chez Moutard, 1784. In-8 de (4), 43 pp. et 19 planches dont 3 dépliantes. Conservé dans sa brochure bleue d’origine, non rogné. Dos fendillé. 215 x 137 mm.‎


‎Rarissime exemplaire de cette plaquette, publiée sous l’anonymat, donnant une description de Franconville (Val d’Oise) et surtout des fameux jardins du comte d’Albon, aujourd’hui disparus. Cohen 624-625 ; De Ganay 117 ; Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 3543. Les jardins, qualifiés à l'époque d'extravagants, avaient été créés par le comte d'Albon, après qu'il ait fait l'acquisition d'une très grande propriété appartenant à Cassini de Thury, le directeur de l'Observatoire. L’illustration se compose de 19 planches très finement exécutées par Benoit, Le Pagelet, la comtesse d’Albon et F. Marie de Lussy et gravées par Benoit et Le Pagelet. Elles représentent des vues de chalets et de fabriques des jardins du comte Claude-Camille-François d’Albon (1753-1789) : temples, pyramides, obélisques, caverne, etc. ainsi qu’une curieuse expérience d’aérostation. En effet, le comte d'Albon avait fait décoller un ballon de ses jardins, qui fut retrouvé cinq jours plus tard de l'autre côté de Montmorency. Ces planches avaient d’abord paru dans un recueil intitulé « Vue des monuments construits dans les jardins de Franconville-la-Garenne » (Paris, Moutard, 1784). « Ces jardins, dans le genre anglais, étaient tellement remarquables par leur beauté, qu’on a publié ‘Vues des monuments construits dans les jardins de Franconville-la-Garenne » (Michaud). Bon exemplaire de ce livre rare consacré à l’art des jardins, conservé dans sa brochure d’origine. Seuls deux exemplaires de cette rarissime plaquette sont conservés dans les institutions françaises : à la B.n.F. et à la Bibliothèque de Dole.‎

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‎Le Prince, Xavier.‎

Reference : LCS-17481

‎Les Jeux des Jeunes Garçons Représentés en 25 gravures à l’aquatinte d’après les Dessins de Xavier Le Prince, avec l’explication détaillée des règles de chaque jeu, accompagnés de Fables nouvelles par MM. Le Franc, Armand-Gouffé, etc. et suivis d’anecdotes relatives à chaque jeu. Les Jeux de l’enfance peints sous la Restauration par le peintre Xavier Leprince en 25 tableaux rehaussés à l’aquarelle.‎

‎Exceptionnel exemplaire dont l’ensemble des 25 gravures sur cuivre à l’aquatinte du peintre Xavier Leprince ont été rehaussées à l’époque à l’aquarelle. Paris, chez Nepveu (de l’imprimerie de Firmin Didot), 1822.In-8 oblong de : 1 frontispice gravé orné d’une vignette, 154 pp., 24 pl. hors-texte aquarellées. Qq. discrètes piqûres. Conservé dans sa brochure bleue d’origine. Coin supérieur droit de la brochure déchiré sans manque. Brochure de l’époque.240 x 160 mm.‎


‎Cinquième édition, entièrement refondue et considérablement augmentée, rare comme le sont les livres de l’enfance.Gumuchan et Cie, Les Livres de l’enfance du XVe au XIXe siècle, 3766 ; National Union Catalog (NUC pre-1956), 280:273.Les précédentes sont si rares que celle-ci est généralement considérée comme l’originale. Gumuchian ne cite d’ailleurs que la présente édition.Exceptionnel exemplaire dont l’ensemble des 25 gravures sur cuivre à l’aquatinte du peintre Xavier Leprince ont été rehaussées à l’époque à l’aquarelle. La gravure ornant le feuillet de titre représente trois garçonnets environnés des attributs de différents jeux : raquette, cerceau, cerf-volant, etc.Chaque estampe illustre plusieurs garçons en habit bourgeois s’adonnant à un ou deux jeux différents : Toupie et Sabot, Patins, Traîneaux et Glissade, Ballon, Barres, La Balle empoisonnée, La marelle et la Balle au mur, le Cheval fondu, etc.Les exemplaires ordinaires présentent les planches en noir. L’exemplaire Gumuchian possédait seulement « 3 planches en couleurs et 22 tirées en sépia ».Exemplaire conservé tel que paru, broché, non rogné, à grandes marges, la plupart des feuilles non encore découpées.D’après nos recherches, parmi les Institutions publiques françaises, seule la B.n.F. et le Fonds Pollès de la Bibliothèque de Rennes possèderaient cette rare édition.Aucun exemplaire complet et conservé dans une reliure de l’époque n’est passé sur le marché international depuis plus de trente ans.‎

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‎LIVRE D'HEURES.‎

Reference : LCS-17842

‎LIVRE D'HEURES A L'USAGE D'AMIENS. Chatoyant manuscrit enluminé de belle qualité, évocateur de la peinture abbevilloise des années 1480.‎

‎Manuscrit enluminé sur peau de vélin orné de 6 miniatures. France, Abbeville, vers 1480. In-12 de 82 ff. sur parchemin précédés et suivis d’1 feuillet de garde de parchemin. Complet. 19 longues lignes, f. 14 blanc. Ecriture bâtarde à l’encre brune, texte en latin sur une colonne, réglure à l’encre violette, rubriques en rouge, initiales peintes en alternance rouges ou bleues, grandes initiales peintes argentées ou dorées sur fonds brun rehaussé d’or, 2 miniatures à quart-de-page, sans bordures, 4 grandes miniatures à demi-page avec bordures enluminées. Justification du texte 107 x 73 cm. Reliure de cuir brun, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons d’angle, dos à nerfs orné à froid. Gruel. 180 x 127 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé de belle qualité, évocateur de la peinture abbevilloise des années 1480. Texte F.1 L’an 26 mars 1724 prière (prière rajoutée au XVIIIe siècle). Ff. 2-13v Calendrier le 22 janvier s. Vinchan dialecte picard, 30 janvier sainte Auldegonde abbesse de Maubeuge, 11aout s. Gérin évêque de Cambrai17 septembre s. Lambert évêque de Liège, 22 septembre s. Meuriche dialecte picard, 31 octobre s. Quentin martyr du Vermandois, 3 novembre s. Hubert évêque de Liège, 1er décembre s. Eloy évêque de Noyon, 14 décembre s. Nicaise évêque de Reims. Ff. 15-15v Péricope de l’évangile selon saint Jean Ff. 16-18v Heures de la Croix, lacune de la Crucifixion entre les ff. 14v-15 Ff. 20-22v Heures du Saint-Esprit, lacune de la Pentecôte entre les ff. 18v-19. Ff. 23-51v Heures de la Vierge Ff. 52-62 Psaume de la pénitence suivi des litanies avec sainte Ursule vierge de Cologne. Ff. 62v-77 Office des morts à 3 lectures usage de Tournai, Thérouanne ou Cambrai. Ff. 77v-82 Suffrage et oraison pour père et mère, pour un homme seul, pour une femme, pour parents et amis, pour tous en général, oraison à sainte Anne Saluta est Maria, devote hymme du benoicte saint Esprit Veni creator, s’ensuilt les VII vers de s. Bernard Illumina oculos meos, suffrages de saint André, doulce orayson à la Vierge Marie Ave regina. F. 82v Notes effacées prière. L’ornementation se compose de 6 grandes miniatures enluminées de belle facture. Chacune de ces miniatures est insérée dans une superbe bordure enluminée (décor floral et végétal, bestiaire, décor en trompe l’œil, armoiries peintes dans la bordure inférieure du fo. 23). Elles présentent toutes les caractéristiques de la peinture abbevilloise des années 1480 : -F. 15 St-Jean l’Evangéliste sur l’île de Patmos avec son symbole. L’aigle tient l’encrier dans son bec. Cadre à colonnes bleues et mur de briques. Joli paysage. -F. 23 Annonciation, avec armoiries dans la marge inférieure. L’ange surprend la Vierge dans sa lecture. Voute céleste reposant sur les colonnes du cadre. Vase avec fleurs de lys séparant l’ange Gabriel de la vierge Marie. -F. 52 David et Bethsabée au bain (repeint au visage de Bethsabée ?). David regarde Bethsabée nue, par la fenêtre. Cadre à colonnes et mur de briques au-dessus. -F. 62v Résurrection de Lazare dans un cimetière. Cadre à colonnes et mur de briques. -F. 79 Sainte Anne Trinitaire : sainte Anne tient la Vierge à l’Enfant dans ses bras. -F. 81 Saint André avec sa Croix. Les bordures d’inspiration ganto-brugeoise sont très soignées et présentent des coqs affrontés au f. 52, des oiseaux et un papillon au f. 14. Ce type de bordures a été importé de Bruges vers 1480-1490 à Amiens par le Maître du livre de prière de Dresde (voir B. Brinckmann, Die flämische Buchmalerei am Ende des Burgunderrechs : der Meister des Dresdener Gebetbuchs und die Miniaturisten seiner Zeit, Turnhout, 1997). Des centaines d’initiales peintes agrémentent chacune des pages du manuscrit. Ce charmant manuscrit à l’usage d’Amiens provient de la production abbevilloise des années 1480. L’Annonciation revient à une autre main aux visages plus doux et plus arrondis. Le reste du manuscrit peut être attribué à une seconde main qui trouve sa place dans l’art picard de la fin du Moyen Age comme l’a décrit Marc Gil dans un article inédit. L’art picard des années 1470-1500 se définit « par le refus de l’illusionnisme flamand pour privilégier des effets avant tout décoratifs, une simplification linéaire des formes et une géométrisation du trait dans un graphisme appuyé » (« Le décor peint de la Chapelle Saint-Eloi (1506) : sa place dans l’art picard de la fin du Moyen Age »). On retrouve ce graphisme appuyé dans le livre d’heures d’Abbeville Bm. Ms. 16. Il existe une thèse consultable à l’université de Lille de Marie-Laure Legrain (Les manuscrits à peinture en Picardie, autour d’Amiens e d’Abbeville, à la fin du Moyen Age (1480-1520), Lille, 2006). Quelques noms de peintres actifs dans les années 1460-1480 ont survécu : Jean Hachette, Colart du bois, Jean Lefebvre, Robert de Hesdinoel. Abbeville abrite les hôtels particuliers de grands seigneurs bourguignons puis français : les seigneurs de Créquy, de Gamaches, de la Gruthuse, de Rubempré, de Monchy, de Rambures, de Melun et de Bonflers. (Marc Gil, « Le contexte de la création à Abbeville et à Amiens (v. 1460-1540) », Saint-Riquier une grande abbaye bénédictine, Paris, 2009, p. 211-234). Séduisant manuscrit enluminé caractéristique de la peinture abbevilloise des années 1480. Provenance : f. 3 note manuscrite « Collignon demeurant à la Saline de dieuze en 1800 », armoiries au f. 23 : d’argent à 3 lions de sable, la langue de gueule, ff. 26v-27 « Ce livre appartient a moy François de Fillelay »‎

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EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎Magne de Marolles, G.F.‎

Reference : LCS-17386

‎La Chasse au fusil, ouvrage divisé en deux parties contenant :La première, des recherches sur les armes de trait usitées pour la chasse avant l’invention des armes à feu ; savoir l’Arc et l’Arbalète : un détail de tout ce qui concerne la fabrication des Canons de fusil, tant à Paris, et dans les différentes manufactures de France, qu’en Espagne ; avec les Marques des Canoniers de Paris : l’examen de plusieurs questions touchant la portée des canons, eu égard à leur longueur, à leur calibre, à la charge, etc. et quelques notions sommaires sur les autres parties du Fusil de chasse, avec des instructions pour parvenir à bien tirer.La seconde, les enseignemens et connoissances nécessaires pour chasser utilement les différentes espèces de gibier qui se trouvent en France ; la manière de dresser les chiens de plaine ; les ruses dont on peut se servir pour approcher certains oiseaux ; et le détail de plusieurs Chasses particulières à quelques provinces, et peu connues ailleurs. « Edition originale complète. Ce livre est le premier ouvrage français consacré exclusivement au fusil de chasse et à la chasse à tir... » (Thiébaud, 621-622)‎

‎Très bel exemplaire revêtu d’une reliure cynégétique de l’époque. A Paris, de l’imprimerie de Monsieur ; Et se vend chez Théophile Barrois, 1788. Avec approbation et privilège du roi.In-8 de xvi pp., 582 pp., (5) ff., 6 planches à pleine page (dont une en regard de la p. 82) et 3 planches repliées. Pleine basane havane marbrée, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné d’un motif cynégétique répété, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure cynégétique de l’époque. 193 x 122 mm.‎


‎Edition originale complète, fort rare, car imprimée aux frais de l’auteur. Elle manquait à la bibliothèque cynégétique du Verne.Huzard 5079.« xvi pp. préliminaire ; 582 pp. : 5 ff. n. ch. (approbation, privilège, explication des planches, errata) ; 8 planches (6 planches d’arbalètes et 2 plans) gravées sur cuivre, dont 3 se dépliant ; plus une 9ème (non numérotée) en regard de la p. 82 : marques des canonniers de Paris ; 2 vignettes sur bois en tête de chaque partie.Edition originale complète. Le nom de l’auteur se lit dans l’approbation et le privilège. Ce livre est non seulement le premier ouvrage français consacré exclusivement au fusil de chasse et à la chasse à tir, mais c’est aussi le premier traité de chasse qui consacre une étude importante à la Sauvagine. La section IV « De la Chasse des oiseaux aquatiques » occupe les pages 502 à 582. » (Thiébaud, 621-622).« Magné de Marolles, garde-du-corps et littérateur, servit pendant quelque temps dans la maison militaire du roi. Entrainé par son goût pour les lettres et pour les recherches bibliographiques, il se retira du service, fixa sa résidence à Paris, et y mourut vers 1792, âgé de plus de 60 ans. »« Ce traité est estimé ; l’auteur y a travaillé constamment, et, à sa mort, on en trouva un exemplaire chargé de notes et d’additions importantes. »« Cet ouvrage nous paroît mériter un accueil favorable de la part des Amateurs de la Chasse. L’Auteur, M. Magné de Marolles, est déjà connu par un petit Traité sur le même sujet, intitulé ‘Essai sur la Chasse au fusil’, imprimé en 1781. Le succès de cet Essai doit faire présumer avantageusement du Traité complet qu’il publie aujourd’hui, qui suppose dans son Auteur des connoissances qui ne peuvent s’acquérir que par une longue pratique. On y trouve d’ailleurs le détail de plusieurs Chasses peu connues, & qui n’ont point encore été décrites, & des recherches curieuses & intéressantes même pour les Lecteurs qui n’ont pas le goût de la Chasse ». (Mercure de France, 1788, pp. 92-93).L’ouvrage est orné de 9 planches en taille-douce dont 3 dépliantes.Très bel exemplaire revêtu d’une plaisante reliure cynégétique.L’exemplaire Marcel Jeanson, en simple peau de truie fut vendu 2 500 € il y a 30 ans, enchère remarquable pour l’époque (Réf : Sotheby’s, mars 1987, n° 385).‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE‎

Reference : LCS-18115

‎[Heures à l’usage de Paris]. Très plaisant manuscrit enluminé parisien orné de 6 grandes miniatures revêtu d’une élégante reliure du XVIe siècle.‎

‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18223

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Éthiopie, XIXe siècle. Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque. 205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne. L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques. Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8. L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...). Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18086

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois. Éthiopie, XIXe siècle.Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque.205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne.L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques.Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8.L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...).Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎[MANUSCRIT] JOURNAL HISTORIQUE DE TOUTES LES BATAILLES.‎

Reference : LCS-18301

‎Sièges et Prises de Villes, Exploits de Guerre, et Evenemens les plus mémorables Arrivés sous le Regne de Louis Le Grand Pendant les deux dernières Guerres, Depuis 1688 jusques en 1715. Avec Les Plans des Villes, leurs Fortifications ; les Attaques, Tranchées, Dispositions des Lignes, & Mouvemens des Armées. Manuscrit de présent orné de 9 grands dessins de places fortes, aquarellés sur double-page dont Ath, fortifiée par Vauban, en maroquin rouge à dentelle et aux armes de Louis XIV.‎

‎Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. S. l. n. d. [Paris, vers 1715]. In-folio de (46) ff., 9 double-page aquarellées. Plein maroquin rouge, dentelle du Louvre encadrant les plats, armes royales frappées or au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs-de-lys et étoiles dorées, roulette dorée sur les coupes, roulettes intérieure dorée, tranches dorées. Epidermures. Reliure de l’époque. 445 x 307 mm.‎


‎Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. Calligraphié avec soin à l’encre noire il retrace avec maints détails très précis les évènements troublés de cette période du règne de Louis XIV durant laquelle la France se trouve en guerre avec la plupart des États voisins. « La révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685 venait de soulever la conscience protestante… Le 9 juillet 1686, l’Empereur, l’Espagne, la Suède, la Bavière et les princes du cercle de Franconie forment contre lui la ligue dite d’Augsbourg. Lorsqu’un nouveau conflit l’oppose au pape à propos des “franchises” dont jouissait à Rome, le quartier de l’ambassade de France, il saisit Avignon et le Comtat Venaissin. Il fait occuper Cologne et le Palatinat. C’est dans une atmosphère de véritable haine anti-française que l’on apprend, en Europe, le coup de théâtre qui y modifie profondément les rapports de forces : la révolution anglaise de 1688 qui détrône le Stuart francophile et catholique Jacques II pour le pire ennemi de Louis XIV, Guillaume d’Orange. Les hostilités débutent en septembre 1688 et sont aussitôt marquées par son acte atroce : la dévastation systématique du Palatinat décidée par le roi, à l’instigation de Louvois. » G. Duby, L’âge classique, p. 299. Le traité s’inscrit dans ce contexte et relate les principaux évènements. Le manuscrit est illustré de 9 grands plans et vues sur double-page (570 x 440 mm), finement aquarellés à l’époque, en coloris très frais : Vue et plan de la forteresse de Mongast en Hongrie. – Nouvelles fortifications de la forteresse de Mongast. – L’armée impériale devant Belgrade. – Plan détaillé de la ville, du château et des faubourgs de Belgrade. – Plan de Philisbourg, la ville, l’ouvrage couronné, l’ouvrage à corne. – Situation de la ville et du Château de Manheim. – Plan de Manheim et de ses nouvelles fortifications. – Plan de Frankedal. Y figure aussi en bonne place le plan de la place forte de Ath, édifiée par le maréchal de Vauban et « dont la fortification peut servir de modèle parfait de cet art. » Précieux manuscrit de présent destiné à la maison royale revêtu d’une reliure en maroquin rouge de l’époque, ornée de la dentelle du Louvre et des armes du roi Louis XIV.‎

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‎MENON‎

Reference : LCS-12645

‎Nouveau traité de la cuisine, Avec de nouveaux desseins de tables et vingt-quatre menus ; Où l’on apprend ce que l’on doit servir suivant chaque Saison, en gras, en maigre, & en Pâtisserie ; & très-utiles à toutes les personnes qui s’en mêlent, tant pour ordonner, que pour exécuter toutes sortes de nouveaux ragoûts, & des plus à la mode. Traité de gastronomie de Menon‎

‎Édition originale du premier traité de gastronomie de Menon, «Ses écrits sont sans conteste ceux que l’on consulte le plus souvent». Paris, 1739. A Paris, chez Paulus-Du-Mesnil, 1739. 2 volumes in-12 de: I/ (1) f. bl., viii pp., (2) ff. de table, 456 pp., (12) ff.,8 pl. dépliantes; II/ (18) ff. 386 pp., (1) f. bl. Reliés en plein veau brun marbré, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, tranches rouges. Mouillures dans les marges de certains ff. du second volume sans atteinte au texte. Reliure de l’époque. 165 x 95 mm.‎


‎Édition originale rarissime du premier traité de gastronomie de Menon. Vicaire, 588. Ce traité a paru anonyme, mais le nom de son auteur, Menon, se trouve au privilège placé à la fin de tome premier: Ce privilège, Menon l’a cédé, le 26 août 1738, à la dame veuve Prudhomme qui l’a elle-même cédé à Michel-Etienne David et à Pauls du Mesnil. Les huit planches qui se trouvent toutes dans la première partie du tome I représentent des tables dressées pour 24, 16, 50, 30, 14, 18, 20, et 80 couverts. «Aucun auteur culinaire n’a obtenu plus de réédition de ses œuvres. Ses écrits sont sans conteste ceux que l’on consulte le plus souvent». (Michaud) On ne sait rien sur la vie de ce cuisinier. «Marin avait créé une cuisine raffinée, destinée aux soupers galants, aux réceptions royales, dit Cécile Eluard. Menon va donner un livre de recettes pratiques, faciles à exécuter, et poursuivre l’effort de simplification amorcé par Nicolas de Bonnefons au XVIIe siècle. C’est ce qui fit son succès». Il est également l’auteur de deux traités pour les praticiens et d’un important recueil, Les Soupers de la Cour, qui doivent beaucoup au cuisinier Marin, même si Menon ne l’avoue pas. Guégan trouve la cuisine de Menon banale, il y a même relevé quelques recettes franchement mauvaises comme celle des macaronis qu’il faut cuire dans du bouillon gras pendant des heures, jusqu’à ce qu’il épaississe et qu’il ne reste plus de liquide! En revanche, il s’extasie sur ses recettes de pâtisseries qui sont parmi les plus remarquables du XVIIIe siècle. Menon expose son but dans la préface: «Les Maîtres-d’Hôtel trouveront dans le commencement du premier Volume des Menus pour tous les mois de l’année; ils apprendront les ragoûts qui sont de saison, & ce qu’ils doivent ordonner; ils trouveront dans ce Traité, par le moyen de la table alphabétique, tous les ragoûts qu’ils souhaiteront, la façon de les faire, & les fournitures qu’ils doivent donner au Cuisinier». Bel exemplaire conservé dans sa reliure décorée en veau de l’époque. Nos recherches ne nous ont permis d’en localiser que 3 exemplaires dans les Institutions publiques françaises: Grenoble, Aix-en-Provence et Toulouse.‎

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‎MERIGOT.‎

Reference : LCS-17841

‎Promenades ou itinéraires des Jardins de Chantilly, Orné d’un Plan et de vingt Estampes qui en représentent les principales Vues, dessinées et gravées par Mérigot. Edition originale des Jardins de Chantilly, imprimée sur grand papier vélin, conservée dans sa reliure en maroquin mosaïqué de l’époque.‎

‎Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. A Paris, chez Desenne, Gattey, Guyot et à Chantilly chez M. Hédouin, 1791. In-8 de (2) ff., 1 plan dépliant, 60 pp., 20 planches hors texte. Plein maroquin vert, plats ornés d’un décor de croisillons dorés au semé d’étoiles avec roulette d’encadrement, dos à cinq nerfs orné de cinq pastilles de maroquin rouge cerclées d’or sur un champ de points dorés, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches dorées. Reliure mosaïquée de l’époque. 217 x 134 mm.‎


‎Edition originale et premier tirage des 21 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments de Chantilly, l’un des exemplaires sur grand papier vélin. Brunet, IV, 899. Elle est ornée d’un plan dépliant et de 20 planches interprétées à la manière noire par Mérigot et Fils. « La nature et les arts semblent avoir, à l’envi, contribué à l’embellissement de Chantilly. Il est peu de lieux en France qui réunissent autant d’objets de magnificence et d’agrément. Le luxe et la richesse des bâtiments, la variété et la beauté des jardins, l’abondance et la limidité des eaux, l’éclat des divers points de vue, des collections précieuses, des raretés de plusieurs genres... c’est ce qui nous a déterminé à en offrir le tableau... » « On a tiré quelques exemplaires sur papier vélin pour les premières épreuves... » (Préface) Mercier écrivait en 1781 : « Je n’ai encore rien trouvé de comparable à Chantilly aux environs de la capitale. Trente voyages dans ce lieu enchanté n’ont pas encore épuisé mon admiration. C’est le plus beau mariage qu’aient jamais fait l’art et la nature ». « Ouvrage publié par Mérigot et orné de 20 figures très finement gravées à l’aquatinte. C’est le pendant de la ‘Promenade ou Itinéraire des Jardins d’Ermenonville’ ». (Bulletin Morgand et Fatout, n°7744) D’Argenville, dans son Voyage pittoresque des environs de Paris, ne se montre pas moins enthousiaste : « Chantilly réunit tout ce que la nature et l’art peuvent produire d’agréable pour former un des plus beaux lieux du monde. L’art y est même tellement caché, que les aimables aspects qu’il présente de tous côtés paraissent n’être dus qu’à la nature, qui y étale de toutes parts un spectacle varié, également nouveau et toujours charmant. Les plaines, les bois et les coteaux que renferme le parc y offrent les plus agréables paysages du monde. Les cascades, les parterres, les îles et les bosquets forment ensemble la vue la plus délicieuse qui puisse s’offrir à l’imagination ». « Parmi les curiosités de la nature et de l’art qu’on y admirait au siècle dernier, et dont quelques-unes ont été respectées par la tourmente de 1793, nous citerons, d’après d’Argenville : la Galerie des cerfs, contigüe à la serre de l’Orangerie ; les Bosquets, séparés de l’Orangerie par un petit canal et remplis de portiques de treillage, de bassins, de jets d’eau et de jeux divers... ; les Cascades de Beauvais, assemblage de mascarons, de coquilles, de rocailles, de jets d’eau... ; le Jardin ou Parc de Sylvie, où s’élève la petite maison du même nom, près de l’étang... ; le Jeu de l’oie, pratiqué dans un bosquet avec des pierres marquant les numéros et des figures d’oie montées sur des piédestaux ; le Jeu de l’arquebuse, formé d’une croix de gazon... ; la Ménagerie ; la Laiterie, etc. A ces diverses curiosités citées par d’Argenville en 1768, il faut ajouter le Jardin anglais et le Hameau formé de quelques maisonnettes rustiques dans le goût du Petit Trianon. Ces deux embellissements sont dus au prince Louis-Joseph, qui les fit exécuter vers 1780 ». (Larousse du XIXe siècle). Précieux exemplaire, de premier tirage, imprimé sur grand papier vélin, conservé dans son élégante reliure en maroquin vert mosaïqué et décoré de l’époque. Il provient de la bibliothèque The Honorable Lord Gray avec ex libris.‎

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‎MERIGOT/ GIRARDIN‎

Reference : LCS-3554

‎Promenade ou itinéraire des Jardins d’Ermenonville, Auquel on a joint vingt-cinq de leurs principales vues, dessinées & gravées par Mérigot fils. Les Jardins d'Ermenonville, lieu de retraite et d'inspiration de J-J. Rousseau‎

‎Edition originale des Jardins d’Ermenonville. Premier tirage des 25 ravissantes estampes gravées par Mérigot. A Paris, chez Mérigot père, Gattey, Guyot et à Ermenonville, chez Murray, 1788.In-8 de 68 pp., (2) ff. de partition de musique sur papier bleuté et 25 planche numérotées de 0 à 24. Plein veau fauve de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets pleins et au pointillé doré formant faux-nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées. Charnières anciennement restaurées. Reliure de l’époque. 219 x 138 mm.‎


‎Premier tirage des 25 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments d’Ermenonville, « le domaine préféré de Jean-Jacques Rousseau », dessinées et gravées à la manière noire par Mérigot fils, d’après les dessins de la famille de Girardin. Cohen 704 ; Brunet, IV, 899 ; Berlin Katalog, 3476. Deux feuillets de partition de musique, « Chanson du Berger de la Grotte verte », dont la musique et les paroles sont du marquis de Girardin, accompagnent le texte. Descendant de la famille florentine des Gherardini, Girardin « acheta en 1762 la terre d’Ermenonville. Elle n’était alors qu’un marais impraticable formé d'eaux impures séjournant sur des terres tourbeuses » (A. Castellant, J.-J. Rousseau : hommage national, 1887). « Il profita des loisirs de la paix pour embellir sa terre d’Ermenonville, suivant un plan qu’il s’était tracé, et il réussit à faire accepter à Jean-Jacques Rousseau une retraite dans cette propriété. L’amitié de ce grand écrivain fut une des gloires du marquis de Girardin et un bonheur pour ses fils, qui reçurent quelques leçons de l’auteur de l’Emile. Après la mort de ce philosophe, le marquis de Girardin lui fit élever un tombeau dans la partie de ses jardins connue sous le nom de l’île des peupliers. » L. Louvet, Bibliographie générale. Il fit aménager une rivière factice parcourue de fabriques d’inspiration italienne et médiévale, intégra au paysage la route de Senlis à Meaux, transforma le potager en pièce d’eau alimentée par le petit étang qui s’y déversait en cascade, corrigea le dessin de l’étang supérieur et les mouvements de terrains, fit élever des fabriques (la Glacière, le temple de la philosophie moderne), et par contre toucha à peine au Désert, se contentant d’y bâtir un ermitage. Il plaça de très nombreuses inscriptions, françaises, latines, anglaises, italiennes, permettant aux promeneurs de comprendre la signification des tableaux créés par le maître des lieux. Achevé en 1777, le domaine connut donc l’apogée de son succès avec le séjour de J.-J. Rousseau qui composa dans ce cadre une partie des Rêveries du promeneur solitaire, et qui fut enterré dans l’île des peupliers le 4 juillet 1778. Cet itinéraire, qui aurait été rédigé par Stanislas Xavier de Girardin, fils du marquis, décrit ainsi l’un des lieux les plus célèbres de France, créé par René de Girardin. Séduisant exemplaire en pleine reliure de l’époque.‎

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‎MILLER, Philip.‎

Reference : LCS-17784

‎Figures Of the most Beautiful, Useful, and Uncommon plants described in The Gardeners dictionary, exhibited on Three Hundred Copper Plates, Accurately Engraven after Drawings taken from Nature. With The Characters of their Flowers ans Seed-Vesssels, Drawn when they were in their greatest Perfection. To which are added, their Descriptions, and an Account of the Classes to which they belong according to Ray’s, Tournefort’s, and Linnæus’s Method of Classing them. Magnifique édition originale du botaniste Philip Miller (1691-1771) ornée de 300 planches à pleine page coloriées à la main à l’époque.‎

‎Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. London, Printed for the Author, John Rivington, 1755-1760.2 volumes in-folio de : I/ (3) ff., 100 pp. de texte, 150 planches à pleine page ; II/ (1) f., pp. 101 à 200, planches 151 à 300 dont 2 dépliantes, (2) ff. ; 3 premiers ff. du tome I restaurés et réemmargés sans manque, 5 pl. légèrement piquées, 8 brunies ou tachées, pte déchirure à 1 pl. dépliante sans manque. Un dessin à l'encre, non signé a été relié p. 30 du tome I. Demi-maroquin rouge à petits coins de vélin crème, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, tranches dorées. Reliure moderne.410 x 252 mm.‎


‎Edition originale illustrée de 300 très belles planches hors texte gravées sur cuivre par Jefferys, Mynde, Miller..., dont 2 dépliantes, toutes finement coloriées à l'époque. Brunet, V, 1718 ; Nissen, 1378 ; Pritzel, 6241 ; Graesse, Trésor de livres rares, p. 525 ; Great Flower Books p. 121 ; Dunthorne 209 ; Henrey 1097 ; Hunt 566 ; Stafleu and Cowen TL2 6059.Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. Philip Miller (1691-1771) fut l'un des grands admirateurs de Linné dont il adopta, à partir de 1768, les principes et la nomenclature. Le présent ouvrage fut commencé en 1755 et achevé seulement 5 ans plus tard.Miller succéda en 1722 à son père au poste de surintendant du jardin de la compagnie des apothicaires à Chelsea et, sous sa direction, ce riche établissement ne tarda pas à devenir le plus riche d’Europe pour les plantes étrangères.C'est par ses soins qu'un grand nombre de plantes exotiques ont été acclimatées avec succès en Angleterre ; et ses relations nombreuses et multipliées avec les plus célèbres botanistes, soit en Europe, soit dans les Indes, ont puissamment contribué à répandre les découvertes botaniques. Il se fit d'abord connaître par quelques mémoires insérés dans les Transactions philosophiques ; mais son Dictionnaire des jardiniers, publié en 1731, souvent réimprimé, mit le sceau à sa réputation. Linné disait que ce livre serait le dictionnaire des botanistes, plutôt que celui des jardiniers. L'auteur eut le bonheur peu commun d'en donner, trente-sept ans après, la huitième édition. Dans les premières, il n'avait suivi que les méthodes de Ray et de Tournefort ; mais dans l'édition de 1768, il employa les principes et la nomenclature de Linné, dont il finit par devenir un des plus zélés admirateurs.Conçu initialement comme un complément à une publication antérieure, l’ouvrage de Miller "is a sufficiently complete work and may be rated on its own merits" (Hunt). Dans la préface, Miller explique ses intentions de publier une planche pour chaque plante de chaque genre connu, mais il abandonna ce projet afin de se consacrer à "...those Plants only, which are either curious in themselves, or may be useful in Trades, Medicine, &c. including the Figures of such new Plants as have not been noticed by any former Botanists."“The plants illustrated were either engraved from drawings of specimens in the Chelsea Physic Garden or drawings supplied by Miller's numerous correspondents, including John Bartram, the Pennsylvania naturalist (cf. plate 272), and Dr. William Houston, who travelled widely in the Americas and West Indies and bequeathed Miller his papers, drawings, and herbarium (cf. plates 44 and 182). For the plants drawn from examples in the Garden, Miller employed Richard Lancake and two of the leading botanical artists and engravers of the period, Georg Dionysius Ehret and Johann Sebastian Miller. Like Miller's ‘Catalogus Plantarum’, many of the etched and engraved plates are delicately printed in colour to give a more life-like impression after hand colouring.”L’ouvrage parut au moyen d’une souscription, en 50 livraisons mensuelles, chacune contenant 6 planches, entre le 25 mars 1755 et le 30 juin 1760. L’ouvrage fut à nouveau imprimé en 1771 et en 1809.Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque P. Barfoot avec ex-libris manuscrit.Les exemplaires complets de cette première édition sont rares.‎

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‎MIRO, Joan‎

Reference : LCS-10379

‎Joan Miro et l’émancipation définitive de la queue du chat. Edition originale de Miro illustrée de trois eaux-fortes‎

‎Edition originale de cet ouvrage illustré par Miro. Paris, 1978.In-4 carré en feuilles. Conservé dans la couverture d’origine illustrée par Miro. Boite de protection en toile jaune. Édition originale, tirée à 175 exemplaires sur vélin d’Arches, celui-ci numéroté 8/175. Il a en outre été tiré 20 exemplaires hors commerce.‎


‎L’ouvrage est illustré de trois eaux-fortes originales de Miro, dont une en couverture et une formant triptyque. L’auteur a signé le colophon et l’artiste le triptyque. Très bel exemplaire de ce livre d’artiste recherché, extrêmement bien conservé dans la couverture illustrée originale.‎

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‎MONCORNET, Balthasar.‎

Reference : LCS-18000

‎Les vrais pourtraicts des Roys de France tirez de ce qui nous reste de leurs Monumens, Sceaux, Medailles, ou autres Effigies, conservées dans les plus rares et curieux Cabinets du Royaume, depuis Pharamond jusques a Louis 14e a present regnant. Superbe recueil de 100 portraits de monarques français et de personnalités de l’Europe du XVIIe siècle gravés sur cuivre par Balthasar Moncornet.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Et se vendent à Paris, chez B. Moncornet, rue S. Jacques, s.d. [vers 1650].- [Suivi de] : Portraits, Noms et Qualitez des Ambassadeurs assemblez tant a Munster qu’Osnabruk, pour le Traité et Conclusion de la Paix Generalle.Et se vendent à Paris chez B. Moncornet, rue S. Jacques, s.d.Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de : I/ (1) f. de titre et 65 portraits, pte. rest. angulaire à 1 pl. sans atteinte au portrait, pale mouillure ds. la partie sup. de 5 planches ; II/ 1 titre et 35 planches, pte. dech. marginale à 1 pl. ss. atteinte à la gravure, pte. mouillure à l’angle de 5 pl.Vélin souple de l’époque, dos lisse, qq. taches. Reliure de l’époque.264 x 198 mm.‎


‎Edition originale et premier tirage de ces deux superbes et rarissimes suites de portraits gravés des rois de France et de personnalités de l’Europe du XVIIe siècle.Balthasar Moncornet [Montcornet], né vers 1600 à Bruxelles, mort le 11 août 1668, est un graveur et marchand d’estampes d'origine wallonne arrivé à Paris en 1602. Il est l'auteur de portraits de nombreuses personnalités du XVIIe siècle.Balthasar est mis en apprentissage par son père le 31 octobre 1612 pour 3 ans et demi chez Carel van Boeckel, l'époux d'Anne Moncornet, probablement son beau-frère, pour 150 lt. Il est logé, nourri, chauffé et éclairé par son maître. À cette époque son père et lui habitent rue des Gobelins. Une fois établi, Balthasar prend plusieurs apprentis : Linen Antens pour 5 ans le 10 janvier 1626, Pierre Davoot pour 6 ans le 18 mars 1638, Jean Sanné pour 4 ans le 15 mai 1648, enfin Balthasar Vaudresse pour 6 ans le 2 août 1650. À partir de décembre 1645, Balthasar déménage son magasin et son atelier d'estampes rue Saint-Jacques (Paris) à l'enseigne de la Belle Croix, face à l'église Saint-Yves, dans une maison louée par le couvent des Mathurins. Il rachète le 15 juin 1650 tous les ustensiles et outils de graveur appartenant à la veuve de Michel Wanot, graveur du roi, pour 3000 lt. Le 10 janvier 1662, il signe un contrat d'association avec J. Sauvé. Après 1668, sa veuve perpétue l'activité de son mari, tant pour l'édition que pour le commerce. La production de Balthasar est riche, notamment, de plusieurs centaines de portraits gravés de petite taille, édités séparément ou regroupés dans des recueils, activité dans laquelle il est précurseur. Les portraits de la première suite présentent les monarques qui se sont succédé sur le trône de Pharamond (370-428 ?), considéré comme le premier roi de France, à Louis XIV (1643-1715).La seconde suite est consacrée aux ambassadeurs assemblés tant à Munster qu’à Osnabrück pour la signature du Traité de Paix Générale.Trois Traités signés à Münster en 1648 ont mis fin à la guerre de Trente ans, qui ravageait l’Empire depuis le début du XVIIe siècle, et à laquelle participaient la France et la Suède, l’Espagne et les Provinces-Unies. Il faut mettre à part le premier. Les deux autres traités qui furent signés le 24 octobre sont aussi connus sous le nom général de traités de Westphalie. L’un concernait le rétablissement de la paix entre la Suède, alliée de la France, et l’Empire : il était le résultat de négociations menées à Osnabrück, et l’appellation de ‘traité d’Osnabrück’ lui est souvent donnée par erreur. L’autre établissait la paix entre la France et l’Empire.Moncornet représente 35 personnalités ayant pris part à cette assemblée et à la signature de ce Traité en 1648 : Henry d’Orléans, Gaspard comte de Pignoranda Plenipotentiaire d’Espagne, François de Andrada plenipotentiaire de Portugal, Axelius Oxesteren chancelier de Suède, Mathias de Crachan plenipotentiaire de Pologne, Claude Chabot Marquis de St Mauric plénipotentiaire de Savoie, Godard de Reede plenipotentiaire des Provinces Unies, etc.Très bonnes épreuves de ces 100 portraits sur cuivre si expressifs.Précieux exemplaire à très grandes marges conservé dans son vélin souple de l’époque.Ces deux suites sont rarissimes complètes.Nos recherches nous ont permis de localiser 3 exemplaires complets de la première suite dans les Institutions publiques françaises : Bibliothèques d’Amiens, Guéret et B.n.F.Un seul exemplaire complet de la seconde suite localisé en France : B.n.F.Nombreuses marques manuscrites de provenance sur le premier feuillet de garde.‎

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Livres illustrés - Librairie Camille Sourget
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