Librairie Camille Sourget

Mlle Camille Sourget

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‎GREEVEN, H.‎

Reference : LCS-18346

‎Collection des costumes des provinces septentrionales du Royaume des Pays-Bas, Dessinés d’après nature par H. Greeven Lithographiés par Vallon de Villeneuve. Edition originale de ce superbe recueil de costumes des Pays-Bas.‎

‎Ouvrage orné en premier tirage de 20 planches finement coloriées à la main à l’époque. Amsterdam chez François Buffa et fils, Paris chez Engelmann, 1828. In-folio de (4) ff. prel., 20 planches à pleine page protégées par des serpentes, avec autant de ff. explicatifs, déchirure sans manque à la pl. 10. Demi-chagrin prune à coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge apposée au centre du plat supérieur portant la mention du prix original «Prix 16 Fl.». Reliure de l’époque. 340 x 250 mm.‎


‎Edition originale de ce superbe recueil de costumes des Pays-Bas. Colas 1311; Lipperheide 960; Vinet 2219; Hiler, p. 395. Le texte explicatif est rédigé en français et en anglais et donne des détails sur le pays, les villes et villages concernés, la culture des habitants ainsi que leurs coutumes et leurs modes vestimentaires. La table des planches est quant à elle en français et en hollandais. L’illustration se compose de 20 planches de costumes des Pays-Bas gravées par Vallon de Villeneuve d’après des dessins de Hendrik Greeven (1787-1854). L’ensemble a été finement colorié à la main à l’époque dans des tons particulièrement vifs et chatoyants. Les planches représentent des hommes, femmes et enfants de toutes les classes sociales dans leurs costumes traditionnels. «There is little doubt that Maaskamp's book of costumes with twenty plates stood model for this work. This goes for the lay-out of the book as well as for the subjects chosen” (Landwehr). Précieux exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎GREUZE, Jean-Baptiste.‎

Reference : LCS-17838

‎Divers habillements suivant le costume d’Italie dessinés d’après nature par Jean-Baptiste Greuze peintre du roi ornés de fonds par J.B. Lallemand... Les tableaux savoyards et italiens de Jean-Baptiste Greuze en tout premier tirage.‎

‎Édition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Paris, chez l’Auteur, 1768. In-folio de (1) f. de titre gravé dans un encadrement d’architecture et de paysage et 24 planches numérotées. Demi-veau à coins, plats cartonnés ornés d’un élégant papier vert, rouge et blanc. Reliure du début du XIXe siècle. 345 x 270 mm.‎


‎Edition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Brunet, II, 1736 ; Colas 1317 ; Cohen 463 ; Lipperheide 1253 ; Vinet 2284 ; Sander 864. Le frontispice est de J.B. Lallemand ; 21 planches sont gravées par Angélique et P.E. Moitte d’après Jean-Baptiste Greuze, la onzième et la vingt-troisième sont de Barbault et une de Vleghels. Ces compositions représentent de jeunes femmes savoyardes ou italiennes, paysannes, bourgeoises ou nobles, dans leurs costumes caractéristiques et placées dans des sites ou des paysages évoquant leur origine. Une légende en italien ou en français complète chaque planche. « Ces dessins de Greuze ont été exécutés pendant le voyage fait par cet artiste en Italie en compagnie de l’abbé Gougenot, conseiller du Grand Conseil et qui avait emmené Greuze en Italie à ses frais. Les dessins de cette suite appartenaient lorsqu’ils ont été gravés par P.E. Moitte et F.A. Moitte à l’abbé Gougenot. » (Bulletin Morgand et Fatout, 10343). Greuze qui tirait d’abondants profits de la reproduction de ses œuvres, surveillait attentivement la gravure de celles-ci ; le rendu, remarquable, des compositions tient sans doute à cette exigence. Epreuves brillantes, imprimées sur papier vergé fort. Jean-Baptiste Greuze n’a publié que deux livres, Le recueil de Têtes de différents caractères, dont on ne connait qu’un seul exemplaire complet, et celui-ci, d’une grande rareté également, le format des estampes ayant, depuis plus de deux siècles, incité les marchands d’estampes à casser le volume et à vendre les planches à l’unité. Bel exemplaire de l’un des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎GRIGNETTE, Bégnine. ‎

Reference : LCS-18317

‎Les Armes Triomphantes de son Altesse, Monseigneur, le duc d’Espernon. Édition originale de cette superbe Entrée à Dijon.‎

‎Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans son vélin souple de l’époque, de ce très beau livre de fêtes du milieu du XVIIe siècle. Dijon, Philibert Chavance, 1656. In-folio de 1 frontispice, (7) ff., 117 pp. avec 2 figures gravées dans le texte, 1 page avec le colophon, 6 planches dépliantes, 10 planches à pleine page, 2 planches à pleine page avec texte explicatif en regard. Soit un total de 18 planches gravées hors texte. Une toute petite déchirure anciennement restaurée dans une planche, planche de la seconde colonne anciennement renforcée au dos. Vélin souple, dos lisse, petit manque de vélin au coin inférieur du plat supérieur, dessin géométrique tracé au compas sur le plat inférieur. Reliure de l’époque. 307 x 203 mm.‎


‎Rare édition originale de la relation de la fête somptueuse offerte par la ville de Dijon à Bernard de Foix de La Valette, Duc d’Epernon (1592-1661), le 8 mai 1656. Barbier, 277 ; Brunet, Suppl. I, 61 ; Vinet, 784 ; Ruggieri, 486 ; Berlin 2997. « Le personnage principal de cette entrée n’est point, comme on pourrait le supposer à première vue, le favori de Henri III, mais bien son fils, Bernard de Nogaret, de la Valette et de Foix, duc d’Epernon, pair de France, comte de Candale, gouverneur de Bourgogne et de Bresse, colonel général de l’infanterie française, mort en 1661. Cette entrée fut magnifique. La noblesse entière de la Bourgogne accourut. Huit cents gentilshommes accompagnèrent le duc. Les planches qui ornent la relation de cette entrée représentent quatre arcs de triomphe, avec des emblèmes, une colonne érigée pour la fête dans la rue Saint-Etienne, et le feu d’artifice qui fut tiré sur la place de la Sainte-Chapelle. Volume omis par Brunet et Grässe. » (Vinet). Le présent ouvrage fut réalisé par Bénigne Grignette, « advocat en Parlement & Eschevin de la ville de Dijon », en collaboration avec Jean Godran, lui aussi avocat de la ville, qui dessina les éléments architecturaux de la fête. « Livre rare et curieux » (Ruggieri). « Ce très rare volume d’Entrée est orné d’un beau frontispice et de 18 planches, arcs de triomphe, colonnes, figures allégoriques, feu d’artifice, etc., gravées par Mathieu, d’après Godran. » (Destailleur, n°254). La remarquable illustration gravée par A. Mathieu d’après Jean Godran comprend 19 figures dont un superbe frontispice, 12 planches à pleine page et 6 dépliantes représentant les 4 arcs de triomphe dressés pour l’occasion par la ville de Dijon, le portique érigé à la Porte d’Ouche, une imposante « colonne militaire » ressemblant à la colonne de Trajan ainsi que le somptueux feu d’artifice qui fut tiré sur la place de la Sainte-Chapelle. Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans son vélin souple de l’époque, de ce très beau livre de fêtes du milieu du XVIIe siècle.‎

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EUR13,500.00 (€13,500.00 )

‎GRIMOD DE LA REYNIERE.‎

Reference : LCS-17559

‎Manuel des Amphitryons ; contenant un Traité de la Dissection des viandes à table, la Nomenclature des Menus les plus nouveaux pour chaque saison, et des Elémens de Politesse gourmande. Ouvrage indispensable à tous ceux qui sont jaloux de faire bonne chère, et de la faire faire aux autres... Orné d’un grand nombre de Planches gravées en taille-douce. Edition originale très recherchée du « meilleur ouvrage du gastronome » Grimod de La Reynière « contenant un Traité de la Dissection des viandes à table, la Nomenclature des Menus les plus nouveaux pour chaque saison, et des Elémens de Politesse gourmande ».‎

‎Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque. Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l’époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d’urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l’époque. 194 x 125 mm.‎


‎« Edition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427 ; Simon 805 ; Bitting 203.« Laissons la parole à Ned Rival qui, dans son beau livre sur La Reynière, dit : ‘C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les Almanachs, écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphitryons et à leurs convives le grand art du savoir- vivre : " tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire, se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur ".L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné.Le livre se compose de trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : "On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire." Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du bœuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre Art de trancher la viande publié par Pierre Petit, sous Louis XIII.La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (G. Oberlé).« Grimod reprend ici bien des éléments de l'Almanach et du Journal des gourmands. Il souhaite rappeler à une classe de nouveaux riches, issue de la Révolution, les principes de civilité d'autrefois et l'art subtil du découpage appris dès le jeune âge. Celui-ci prend le premier pas, expliqué pour chaque animal et agrémenté de conseils de cuisson et d'indications de fournisseurs. Cet art permet d'être reçu partout.L'amphitryon doit savoir choisir son menu. Avec l’aide du restaurateur Balaine, Grimod décrit et commente des menus de dîners de vingt-cinq, quarante et soixante couverts pour chaque saison, le tout accompagné d’anecdotes et d’adresses utiles. La troisième partie insiste sur le rôle de l'amphitryon, mais un petit chapitre à l'usage de l'invité semble sorti du Traité d'Antoine de Courtin. Pour se conformer aux usages nouveaux, Grimod décrit la manière de servir le café et les liqueurs après le repas, de recevoir ses convives au salon, de les mettre à l'aise entre eux pour favoriser la conversation. Il n'oublie pas le coût des réceptions et les principes d'économie. La table alphabétique et « raisonnée » traduit le foisonnement d'informations diverses et parfois inattendues de ce livre bien construit, au ton souvent impertinent. ».L’illustration se compose de 17 planches hors-texte du plus haut intérêt quant à la dissection des viandes et des poissons.Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎GUILLAUME, Charles.‎

Reference : LCS-18429

‎Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés, Par M. Ch. Guillaume, avec une explication des figures. Ouvrage dédié à MM. les cultivateurs. Cet Ouvrage, ainsi que les Instrumens qui y sont mentionnés, se vendent à l’atelier de l’Auteur, rue du Faubourg Saint-Martin. « La révolution agricole » due aux nouveaux instruments aratoires, reliée et offerte au Tsar Alexandre Ier, petit-fils de Catherine II.‎

‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.‎


‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎GUILMARD, Désiré.‎

Reference : LCS-17934

‎Le Garde meuble, Journal d'ameublement. Collection de sièges / de meubles / de tentures. « Désiré Guilmard cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine ».‎

‎Précieux catalogue regroupant 66 planches d’ameublement dont 54 coloriées à la main à l’époque. Paris, E. Maincent, 1855-1866. In-folio oblong regroupant 66 planches à pleine page dont 54 en couleurs, qq. rousseurs. Demi-veau brun à coins, plat de percaline vert bouteille, étiquette sur le plat supérieur portant la mention manuscrite « Salon Louis XVI », usures. Reliure de l’époque. 263 x 347 mm.‎


‎Rare et superbe recueil de lithographies consacrées à l’ameublement parisien du milieu du XIXe siècle. Désiré Guilmard (1810-1885) est un géomètre, dessinateur spécialisé dans l’ornement et l’ameublement et fondateur du journal d’ameublement ‘Le Garde-meuble ancien et moderne’. « De la vie, de la carrière et des aspirations de Désiré Guilmard, nous ne connaissons aujourd'hui presque rien. Aucune information sur son enfance et sur sa formation ne nous est parvenue. On sait juste qu'il est né à Boulogne-sur-Mer le 29 mai 1810 de l'union de Jean Jacques Guilmard, marchand âgé de 34 ans, et de Louise Dorothée Millen. Ce n'est qu'en 1838 qu'on trouve trace de son activité. Une modeste signature, « D. Guilmard », est apposée à cette date sur un plan général de la ville de Château-Thierry et de ses faubourgs, conservé aux archives municipales. Le bottin commercial de 1839 (Annuaire général du commerce, 1839) le révèle géomètre de profession, domicilié à Paris, 23 rue d'Hauteville, dans le cinquième arrondissement. Le voilà donc Parisien d'adoption et jeune ingénieur-géomètre de vingt-neuf ans. Cette activité n'était probablement pas suffisamment à son goût, car au mois d'août de la même année 1839 paraît l'annonce de la création d'une publication périodique d'ameublement, Le Garde-meuble ancien et moderne, éditée par Guilmard à son adresse rue d'Hauteville (Bibliographie de la France, Paris, Pillet, 24 août 1839). Le Garde-meuble propose six livraisons annuelles de neuf planches lithographiées divisées en trois catégories : sièges, meubles et tentures de différents styles (Renaissance, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...) offrant parfois des vues de chambres et des aménagements intérieurs. Le périodique paraît tous les deux mois jusqu'en 1935, bien après le décès de Guilmard, que l'on situe à Paris vers 1885. Faisant référence au Garde-meuble royal qui fut réorganisé au XVIIe siècle, la publication a pour ambition d'aborder l'ameublement à la fois ancien et moderne. Guilmard est-il familier des travaux des menuisiers et des ébénistes ? A-t-il été formé dans ce domaine ? Toujours est-il qu'il dessine avec une grande précision une cinquantaine de planches par an, lithographiées par des artistes divers et destinées aux artisans, aux menuisiers, aux ébénistes et aux amateurs. Les premières lithographies du Garde-meuble ne nous sont pas connues ; ce n'est qu'à partir de la septième livraison datée du 5 octobre 1839 qu'elles sont enregistrées au dépôt légal. Les différentes éditions porteront successivement l'adresse de la rue d'Hauteville puis du corps de logis sis à l'angle des rues de Lancry et de Bondy, où Guilmard, désormais recensé comme dessinateur pour fabriques, est locataire du troisième étage (Archives de Paris, D1 P4 609). Pendant plus de quarante années d'activité, Guilmard dessine plusieurs milliers de planches éditées sous différents titres de publications. Dans la lignée du Garde-meuble ancien et moderne paraissent dans les années 1840 Le Garde-meuble riche, Le Garde-meuble simple, Le Petit Garde-meuble et L'Ameublement et l'utile avec lequel il fusionne par la suite. Le Garde-meuble riche propose une collection de sièges et de tentures dans le style Renaissance, Louis XV, Louis XVI, etc. destinés aux ameublements des palais, châteaux et riches hôtels, dans des épreuves disponibles en noir et blanc ou en couleurs. Le Garde-meuble simple reproduit des sièges et meubles, « ce qui se fait de plus simple dans la fabrication parisienne et spécialement par les nombreux fabricants du faubourg Saint-Antoine ». L'intérêt que Guilmard porte aux techniques de la gravure et de la lithographie n'est pas celui d'un praticien : l'estampe, qui est depuis la Renaissance le vecteur principal de la diffusion des œuvres d'art, connaît au XIXe siècle un profond bouleversement avec l'invention de la lithographie. Guilmard exploite au maximum ce procédé peu coûteux qu'il ne pratiquera jamais personnellement, faisant appel à des artistes lithographes qui collaborent à plusieurs de ses projets. Les planches du Garde-meuble et de ses publications connexes sont l'un des exemples majeurs de l'utilisation de la lithographie dans le domaine de l'ameublement. Toutefois, Guilmard ne s'intéresse pas à la valeur strictement artistique des lithographies de ses recueils, il cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine. Si ses écrits sont peu nombreux, ses recherches sur l'ornement et sa connaissance des structures, des motifs et des styles du mobilier français sont considérables. Guilmard est un éditeur avisé et un dessinateur industrieux, toutefois peu enclin à l'écriture. Les planches d'ameublement éditées par Guilmard correspondent au goût de l'époque, mais elles illustrent aussi le manque de renouvellement de la création française en matière d'art décoratif, fort diminuée face à la concurrence étrangère de l'Angleterre et l'Allemagne. Guilmard n'a pas exécuté de meubles, mais il a contribué, par le biais de milliers de dessins, à une diffusion extraordinaire du style mobilier français. En témoigne la collection de plus de quatre cents pièces de planches lithographiées issues de ses différents recueils conservée à la Smithonian Institution Library du Cooper-Hewitt National Design Museum de New York, numérisée et mise à disposition de l'amateur sur Internet ». (Olivia Tolède, docteur en histoire de l'art). Le présent recueil comporte 66 planches à pleine page d’ameublement dessinées par Guilmard et lithographiés par Destouches et Midart, à savoir 13 de meubles, 14 de tentures, 27 de sièges et 12 issues du Garde-meuble simple. Parmi ces 66 lithographies 54 ont été mises en couleurs à la main l’époque dans des teintes particulièrement vives. Elles représentent des canapés, fauteuils, chaises, ottomanes, tentures, tables de salons, écrans, consoles et glaces, guéridons, jardinières, grands meubles d’appui, intérieurs de salons, etc. dans le style Louis XVI, traduisant le goût de l'époque. Précieux et rare catalogue illustré de la production mobilière française au milieu du XIXe siècle.‎

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‎Hancarville, Hugues, dit d'.‎

Reference : LCS-17490

‎Monumens de la vie privée des douze Césars d'après une suite de pierres gravées sous leur règne... Monumens du culte secret des dames romaines, pour servir de suite aux monuments de la vie privée. Le célèbre érotique du siècle de Louis XVI orné de l00 gravures érotiques, somptueusement relié en maroquin citron mosaïqué.‎

‎Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau. A Caprées [Nancy], chez Sabellus [Le Clerc], 1780-84.2 volumes in-4 de : I/ 1 frontispice, xii pp., 196 pp., 50 planches hors texte ; II/ 1 frontispice, xxvii pp., (1) p.bl., 98 pp., 50 planches hors texte. Pliure à une planche.Maroquin citron, large encadrement de dentelle dorée alternée de pastilles mosaïquées de maroquin rouge, encadrement rectangulaire de filet droit, dos ornés à compartiments mosaïqués, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et prune, filet or sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées. Riche reliure du XIXe siècle dans le goût de Derome.228 x 183 mm.‎


‎Edition originale française de l’un des plus célèbres livres érotiques de la fin du XVIIIe siècle.Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée, 1633 ; Cohen 475.« Premières éditions. Ces deux volumes sont ornés de 2 frontispices et de 100 planches sprintiennes par Denon. » (Rahir, III, n°798).La présente édition est ornée de 2 frontispices allégoriques et de 100 gravures érotiques d’après médailles et pierres gravées imaginaires (Cohen, 475).Hugues d'Hancarville (1719-1805) parcourut l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, se donnant pour gentilhomme, cherchant la fortune qu'il ne trouvait pas toujours. En 1780 d'Hancarville vint en France ; peu de temps après il se rendit en Angleterre, où il resta quelques années. En voyant, plus tard, sa patrie livrée aux troubles révolutionnaires, il fut peu tenté d'y rentrer, et retourna en Italie, où il passa le reste de ses jours.Il publia Veneres et Priapi, uti observantur in gemmis antiquis ; la première édition, faite à Naples, vers 1771, sous la rubrique Leyde et sans date, occasionna quelques poursuites contre l'auteur; la seconde édition faite à Londres, est accompagnée d'une traduction anglaise.C'est ce même ouvrage qui a reparu en France, avec un texte plus étendu, sous le titre suivant : Monuments de la vie privée des douze Césars, d'après une série de pierres gravées sous leurs règnes ; Caprée (Nancy), 1780, in-4 ; l'auteur y donna une suite sous ce titre : Monuments du culte secret des dames romaines, pour servir de suite aux monuments des douze Césars, 1784, in-4.Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau.‎

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‎HANCARVILLE (P.-F. Hugues dit d')‎

Reference : LCS-17893

‎Antiquités étrusques, grecques et romaines gravées par F.A. David. Avec leurs explications. Les Antiquités Etrusques, Grecques et romaines illustrées de 366 estampes, la plupart rehaussées à l’époque à l’aquarelle sepia, reliées aux armes du Tsar Paul Ier (1754-1801).‎

‎Ces deux premières éditions magnifièrent les antiquités grecques et romaines, et exercèrent la plus grande influence dans le développement du mouvement néo-classique en France et en Angleterre. Paris chez l’auteur, (de l’imprimerie de Cailleau), 1785 [- 1788]. 5 volumes in-8 : [2]-103-[1], 134, 142, 180-[4], 110-[2] pp. ; 365 h.-t. protégées pour la plupart par des serpentes. Complet. Plein veau marbré, triple filet doré cernant les armoiries sur les plats, dos à nerfs fleuronnés dorés et étiquettes de cuirs rouge et vert, filet et roulette dorés sur les coupes et remplis, tranches dorées (T. V non armorié. Reliure armoriée de l’époque. 200 x 125 mm.‎


‎Première édition in-8 et seconde édition (après l’originale de Naples, 1766) illustrée de 366 hors-texte : 5 titres-frontispices et 361 sujets numérotés sur 360 planches presque toutes rehaussées à l'aquarelle sépia figurant des vases, sculptures, peintures, statues.., reproduits d'après les collections de William Hamilton, ambassadeur d'Angleterre en Italie. Les sujets 28-29 du tome I sont tirés sur une même feuille, la pl. 1 du t. III en rehaussée de 4 couleurs, les tables signalent un total de 357 sujets auxquels il faut en rajouter 4 non signalés). Les armoiries du dédicataire, le comte de Néale, ont également été rehaussés de couleurs. Ces deux premières éditions magnifièrent les antiquités grecques et romaines, et exercèrent la plus grande influence dans le développement du mouvement néo-classique en France et en Angleterre. Cohen de Ricci 474, Blackmer 345, Berlin Katalog 890. Ambassadeur d'Angleterre à Naples à partir de 1764, Sir William Hamilton prit une part active aux recherches exécutées dans les ruines d'Herculanum et de Pompéi. Il eut à cœur de réunir des richesses artistiques de l'Antiquité et acquit notamment une extraordinaire collection des vases antiques, de la maison Porcinari, qu’il céda ensuite au British Museum. La plus grande partie de ses œuvres d'art furent perdues en 1800 dans un naufrage à son retour en Angleterre. Durant son séjour à Naples, Sir Hamilton chargea Pierre-François-Hugues dit d’Hancarville, dont il appréciait l’érudition et le talent artistique de réaliser une magnifique publication pour permettre au public lettré et amateur d’art d’admirer la beauté des collections réunies. Provenance prestigieuse : Tsar Paul 1er de Russie (né en 1754, tsar en 1796, assassiné en 1801), fils de la Grande Catherine (supra libros, sauf le tome V qui n'est pas armorié : armoiries centrales des Romanow, a senestre les armoiries de sa seconde femme Sophie Feodorowna von Wurtemberg, 1759‑1828, a dextre les armoiries de son père le comte Karl Friedrich von Holstein-Gottorp, 1700‑1739).‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎HERBIN, Auguste F.J.‎

Reference : LCS-17638

‎Développemens des principes de la langue arabe moderne, suivis d’un recueil de phrases, de Traductions interlinéaires, de Proverbes arabes, et d’un Essai de Calligraphie orientale, avec onze planches. Première et unique édition de la grammaire arabe d’Herbin estimée pour l'essai de calligraphie orientale qu'il contient et pour ses belles planches.‎

‎Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque. Paris, Baudouin, mai 1803. Grand in-4 de (3) ff., 1 frontispice, vii pp., 254 pp., (1) f. d’errata, 16 tableaux dépliants, 10 planches hors texte numérotées in fine dont 3 en couleurs. Pâle mouillure à l’angle sup. des 10 premiers ff. Conservé dans son cartonnage de l’époque de papier bleu un peu frotté, dos lisse avec une pièce de titre manuscrite sur papier vert. Reliure de l’époque. 281 x 218 mm.‎


‎Première et unique édition de la grammaire arabe d’Herbin estimée pour l'essai de calligraphie orientale qu'il contient et pour ses belles planches. Brunet III, 110 ; Graesse, III, 247. Le présent ouvrage « conserve une place dans la bibliothèque des orientaliste à cause d’un ‘Essai sur la calligraphie orientale’ et des planches fort bien gravées qu’il renferme. Ces planches manquent dans plusieurs exemplaires ». (Brunet) Herbin (1783-1806), un élève prodige de Silvestre de Sacy, mort à l'âge de 23 ans, avait 16 ans lorsqu'il écrivit cet ouvrage et 20 lorsqu'il parut. « Auguste-François-Julien Herbin, célèbre orientaliste né à Paris le 13 mars 1783, fut l’élève de l’école des langues orientales, et dès l’âge de 16 ans composa une grammaire arabe, dont le plan n’est pas irréprochable, mais qui annonçait du moins ce qu’on pouvait attendre de son auteur. On a remarqué surtout la dernière partie de l’ouvrage ; l’auteur avait acquis dans cet art une grande habileté : il avait dessiné le modèle des planches de sa grammaire et en avait entièrement dirigé le travail ; il fut même obligé souvent de graver des caractères pour empêcher l’irrégularité de l’exécution. Sa grammaire devait être suivie d’un Dictionnaire arabe-français mais la mort qui le surprit le 30 décembre 1806, dans sa 24e année, l’empêcha de terminer ce travail. » (Biographie universelle). « Herbin avait acquis une tare habileté dans la calligraphie orientale ». La grammaire d’Herbin est composée de plusieurs chapitres sur l’orthographe, la syntaxe et l’élocution, puis vient une traduction des fables de Loqman, quelques fragments d’Abou L-Fèda, des proverbes arabes et un essai de calligraphie orientale. Le présent traité est illustré de 10 belles planches hors texte dessinées par l’auteur et finement gravées sur cuivre par E. Collin dont 3 aquarellées à la main. Elles représentent, outre le frontispice, un calligraphe en plein travail, les instruments employés pour la calligraphie arabe, des exemples de calligraphie, ... Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque.‎

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‎[HEURES A L’USAGE DE BOURGES].‎

Reference : LCS-18567

‎Livre d’Heures en latin à l’usage de Bourges, manuscrit et enluminé sur peau de vélin. Manuscrit enluminé sur peau de vélin à l’usage de Bourges orné de 24 miniatures dont 14 grandes attribuées au Maître du Spencer 6, actif à Bourges en 1490 et à Jean de Montluçon, tous deux influencés par Jean Colombe, artiste enlumineur des Très Riches Heures du Duc de Berry.‎

‎De la bibliothèque Eymar de Vesc, évêque de Vence de 1494 à 1507. Bourges, s.d. [vers 1490]. In-8 de (170) ff. sur peau de vélin. 14 grandes miniatures, 10 petites. Quelques frottements aux miniatures. Maroquin brique, important décor de filets et fleurons dorés sur les plats, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, cadre intérieur de même peau orné de roulettes dorées, contre-gardes et gardes d’étoffe vermillon, tranches dorées. L. Peeters. Boekb. Antw. 174 x 117 mm.‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/09/LDM1.mp4"][/video] Bourges, s.d. [vers 1490]. In-8 de (170) ff. sur peau de vélin. 14 grandes miniatures, 10 petites. Quelques frottements aux miniatures. Maroquin brique, important décor de filets et fleurons dorés sur les plats, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, cadre intérieur de même peau orné de roulettes dorées, contre-gardes et gardes d’étoffe vermillon, tranches dorées. L. Peeters. Boekb. Antw. 174 x 117 mm. Précieux livre d’heures sur peau de vélin, à belles marges, orné de 24 miniatures attribuées au Maître du Spencer 6 et à Jean de Montluçon. Texte manuscrit en textura à l’encre noire et rouge sur une colonne de 17 (calendrier) et 14 longues lignes par page. Rubriques, petites capitales et bouts-de-lignes en bleu, rouge et noir avec rehauts de jaune. Nombreuses initiales dorées sur fond vieux rouge. Réglures à l’encre parme. Composition : - f. 1 blanc - Calendrier, complet (f. 2r-13v), comprenant notamment saint Guillaume, évêque de Bourges (10 janvier, à l’encre rouge), saint Lunaire, évêque en Bretagne (1er juillet), la translation de saint Martin, évêque de Tours (4 juillet), saint Gilles, abbé (1er septembre), saint Maurille, évêque d’Angers (13 septembre), saint Maurice d’Agaune (21 septembre), saint Hubert, évêque de Liège (4 novembre) - Péricopes des quatre Évangiles (f. 13r-21r) - Heures de la Vierge, à l’usage de Bourges (f. 22r-83v) - « Oratio de beata Maria » : « Salve Regina », « Ave Regina cælorum », « Regina cæli lætare », « Interveniat pro nobis » (f. 83v-85r) - f. 86 blanc - Psaumes de la pénitence, suivis des litanies, avec saint Privat martyr, sainte Lauriane (culte à Bourges), saint Ursin évêque de Bourges, saint Guillaume évêque de Bourges, saint Austrégésile évêque de Bourges, sainte Radegonde reine de France, etc. (f. 87r-108r) - Heures de la Croix puis du Saint-Esprit (f. 109r-116v) - Office des morts, à l’usage de Bourges (117r-151r) - « Obsecro te » (f. 151v-155v) - Suffrages à saint Jean-Baptiste, saint Jean l’Évangéliste, saint Sébastien, sainte Anne, saint Nicolas, saint Claude, saint Roch, sainte Madeleine, sainte Catherine, sainte Marguerite et sainte Barbe (f. 155v-165r) - « Stabat Mater » (f. 165v-168r) - f. 169 et 170 blancs. Notre manuscrit est orné de 14 grandes miniatures cintrées dans des encadrements à décor polychrome de semi-lobes, de bandes, de losanges, d’arabesques, de feuilles et de fleurs, rehaussé d’or: - saint Jean l’Évangéliste sur l’île de Patmos (f. 14r) - l’Annonciation (f. 22r) - la Visitation (f. 43v) - la Nativité (f. 58r) - l’Annonce aux bergers (f. 64v) - l’Adoration des mages (f. 68v) - la Présentation au Temple (f. 72r) - la Fuite en Égypte (f. 75v) - la Sainte Vierge et le Christ (f. 79r) - David en prière (f. 87r) - la Crucifixion (f. 109r) - l’Esprit Saint descendant sur la Vierge et les Apôtres (f. 113r) - Job sur un tas de fumier (f. 117r) - la Vierge et l’Enfant (f. 151v). Il comprend aussi 10 petites miniatures carrées ou rectangulaires insérées dans le texte, représentant des saints et saintes : Luc (f. 16r), Mathieu (f. 18r), Marc (f. 20r), Nicolas (f. 158v), Claude (f. 159r), Roch (f. 160v), Madeleine (f. 161v), Catherine (f. 162v), Marguerite (f. 163r) et Barbe (f. 164r). Les miniatures des feuillets 16r, 18r, 20r, 43v, 58r, 64v, 68v, 72r, 75v, 79r, 151v, 160v, 161v, 162v, 163r et 164r peuvent être attribués au Maître du Spencer 6, actif à Bourges entre 1490 et 1510. Les 8 autres reviennent vraisemblablement à Jean de Montluçon, actif à Bourges à la même période. On sait que le Maître du Spencer 6 et Jean de Montluçon, tous deux influencés par Jean Colombe, l’acheveur des Très Riches Heures du duc de Berry, collaborèrent à plusieurs reprises pour enluminer des livres d’heures (voir notamment le Ms 5141 de la Bibliothèque municipale de Lyon). Reliure de Laurent Peeters, exerçant à Anvers. Provenance : Eymar de Vesc, episcopus[m] de Agata, 1480 (ex-libris manuscrit sur le f. 1r) ; on connaît un Aymar de Vesc, évêque de Vence de 1494 à 1507, à la suite de son frère Jean qui fut évêque de Vence de 1491 à 1494 puis d’Agde [Agata] de 1494 à 1525 ; Gabriel Fiorelli a Salien a Droma (ex-libris manuscrit f. 1r recouvrant un autre ex-libris manuscrit partiellement effacé) ; Jacques Seguhet à Grignan en 1764 (ex-libris manuscrit sur le f. 170v) ; Ernest Périer (annotation ; vente à Bruxelles, 29 mars 1946, n° 519), vendu 24000 Fr. prix fort élevé. Bibliographie : J. Plummer, The last flowering: French Painting in Manuscripts 1420-1530 from American collections, 1982 ; F. Avril et N. Reynaud, Les manuscrits à peinture en France, 1440-1520, 1993, p. 338-346 ; K. Airaksinen-Monier, Vision and devotion in Bourges around 1500 : An Illuminator and His World, 2014.‎

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‎HOLBEIN, Hans.‎

Reference : LCS-18475

‎Les Simulachres & historiées faces de la mort, autant élégammēt pourtraictes que artificiellement imaginées. Première et précieuse édition de La Danse des morts de Hans Holbein, imprimée à Lyon en 1538 illustrée de façon magistrale de 41 dessins du maître, gravés par Hans Lützelburger.‎

‎Les plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Lyon, Melchior & Gaspar Trechsel, 1538. Petit in-4 de (52) feuillets, signés A-M4. Plein maroquin brun, fleuron central à froid, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1865. 177 x 123 mm.‎


‎«Earliest known edition of this remarkable work with its most fascinating designs of exquisite finish» (Murray). Brunet, III, 254; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 222; Mortimer 284; Murray 247; Massmann S. 8; Minns 213; Holbein-Kat. Basel 1960, nr. 418; Woltmann92-149; Hollstein XIVa, 202, 99; 247 ; Brunschwig, 428; Baudrier, V, 175; Rothschild, I, 15. “Suite de 41 compositions merveilleusement gravées d’après les dessins d’Holbein. Le monogramme HL qui se voit au f. 36 sur le lit de la duchesse est celui de Hans Lützelbürger (planche XX)». Brun. First edition of Holbein's Dance of Death, whose iconographic influence continues to the present day. «Holbein’s contribution to the traditional Dance of Death was a sharpening of the humor and satire and a heightening of the drama, so that the customary procession of figures becomes instead under his hand a series of fully realized scenes» (Mortimer). Erste Druckausgabe von Holbeins Basler Totentanz. «Die Folge besteht aus 51 Bildern, von denen 41 beim Tode Lützelburgers, vor Johannistag 1526, vollendet waren und in der Ausgabe von 1538 erschienen. Melchior Trechsel hatte die Stöcke direkt bei Lützelburger bestellt und am Johannistag 1526 bezogen ; nach Aussage des Vorworts von 1538 getraute man sich nicht, die restlichen Stöcke schneiden zu lassen» (Holbein-Kat.). (Première édition imprimée de la danse macabre bâloise de Holbein. "La suite se compose de 51 images, dont 41 étaient achevées à la mort de Lützelburger, avant la Saint-Jean 1526, et qui ont été publiées dans l'édition de 1538…). Premier tirage, de grande rareté, de cette remarquable et célèbre suite de la danse des morts, imaginée par Holbein et « qui doit » selon les bibliographes « être rangée parmi les plus beaux livres qui aient été publiés ». Cette très précieuse danse des morts comprend 41 estampes gravées par Hanz Lützelburger, sur les dessins de Hans Holbein. Le monogramme H signe la gravure de la Duchesse. En 1536 le génial artiste est choisi comme l'un des peintres de Henri VIII. En 1538 Holbein part pour la Belgique puis visite Lyon. Ce voyage coïncida avec la première publication dans cette ville, par Gaspar et Melchior Trechsel des « Simulacres et Historiées faces de la mort ». Les 41 bois gravés qui ornent le volume avaient été tirés à Bâle dès 1530, mais n'avaient jamais été réunis en recueil. Le collaborateur bâlois de Holbein, Hans Lùtzelburger, exécute ici les gravures d'après les dessins de son maître (voir son monogramme "HL" au f. 36). La première réunion en série de ces images à la fois glaçantes et teintées d'humour confère toute son importance à ce qui allait devenir l'un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance. Le dernier ouvrage connu d'Holbein fut un dessin daté de 1543, année où le grand artiste fut terrassé par une épidémie de peste. L’iconographie absolument remarquable témoigne du génie d’Holbein, dans l’originalité, l’expression et le réalisme des scènes évoquant les différentes classes de la société, ainsi que dans la finesse extrême du dessin. « The wonderful pictures of its most facinating designs of exquisite finish » furent la source où plusieurs artistes postérieurs puiseront leur inspiration. Chacune des gravures est mise en page sous un extrait de 3 lignes latines de la Bible et est accompagnée d'un quatrain en français. Toutes les classes de la société sont réunies dans cette mise en scène magistrale, au réalisme fascinant. L’ouvrage connut d’ailleurs un tel succès que 12 éditions se succédèrent de 1538 à 1562. La danse macabre d'Holbein 1- La création 22- Le prêtre 2- La tentation 23- Le moine 3- L'expulsion du Paradis 24- La nonne 4- Adam travaillant le sol 25- La vieille dame 5- Os de tous les morts 26- Le médecin 6- Le pape 27- L'astrologue 7- L'empereur 28- L'homme riche 8- Le roi 29- Le marchand 9- Le cardinal 30- Le navigateur 10- L'impératrice 31- Le chevalier 11- La reine 32- Le comte 12- L'évêque 33- Le vieil homme 1 3- Le duc 34- La comtesse 14- L'abbé 35- La noble 15- L'abbesse 36- La duchesse 1 6- Le noble 37- Le vendeur ambulant 17- Le chanoine 38- L'agriculteur 18- Le juge 39- L'enfant 19- L'avocat 40- Le jugement dernier 20- Le sénateur 41- Les armoiries de la Mort 21- Le prédicateur Les quatrains et épître en français sont attribués à Jean de Vauzelles ou Gilles Corrozet. Le plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Provenance: l'exemplaire provient de la célèbre bibliothèque de l'entrepreneur, philanthrope et bibliophile Charles William Dyson Perrins (1864-1958); Sam Josefowitz, Pully – puis par descendance aux propriétaires actuels.‎

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‎HORE BEATE MARIE VIRGINIS, SECUNDUM USUM ROMANUM‎

Reference : LCS-18474

‎HORE BEATE MARIE VIRGINIS, SECUNDUM USUM ROMANUM... Précieux et rarissime livre d’Heures parisien imprimé sur peau de vélin par Antoine Vérard, orné de 16 grandes figures sur bois à pleine page enluminées à l’époque.‎

‎Provenance: Bibliothèque Hulthemiana, n° 604? Paris, Antoine Vérard. s.d. Almanach pour les années 1503 à 1520. In-8 de 98 feuillets imprimés sur peau de vélin. 8 ff, a8, b8, c8, d6, e4, f8, g8, h8, i4, A8, B8, C12. Pt. trou d’épingle ds. le f. de titre. Veau brun, large plaque à la cathédrale dorée insérée dans un encadrement de roulette à froid et double filet or, dos à nerfs orné de même, tranches dorées. Reliure romantique. 221 x 136 mm.‎


‎Précieux et rarissime livre d'Heures parisien imprimé sur peau de vélin par Antoine Vérard, le plus renommé des éditeurs parisiens de la fin du XVe siècle, inconnu de Bohatta, Lacombe, Brunet, Tenschert, Nettekoven, Macfarlane. L’iconographie comprend 16 grandes figures sur bois à pleine page et 40 vignettes, outre la marque de Vérard sur le titre et la figure de l'homme anatomique. Les sujets des grandes gravures sont empruntés au Nouveau Testament à l'exception de 2 sujets. - Saint-Jean et Aristodème (184 x 125 mm). - Présentation an temple. - Baiser de Judas. - Massacre des Innocents. - Arbre de Jessé - Mort de la Vierge. - Annonciation. - Crucifixion, - Le Roi David - Pentecôte. - Nativité - David et Urée. - Annonce aux bergers. - Résurrection de Lazare. - Adoration des mages. - Trinité. Toutes ces grandes figures ont été finement peintes à l'époque et rehaussées d'or. Les 40 vignettes, peintes elles aussi, sont essentiellement consacrées à La Vie des saints. L’exemplaire, réglé à l'encre rouge, est entièrement rubriqué en initiales dorées sur fond rouge et bleu alterné. Dans la Bibliotheca Hulthemiana, n° 604, un exemplaire de 98 ff. est décrit (notre exemplaire?) «Ces heures si remarquables et qui sont inconnues au supplément de Brunet ont pour titre un écusson avec la légende d’Antoine Vérard au milieu duquel est un cœur inscrit du monogramme AVR au-dessus duquel s’élèvent les trois fleurs de lys soutenues par deux anges.» (Bibliotheca Hulthemiana, 604). Les gravures sont toutes rehaussées en coloris de l’époque, témoignant de la volonté de se rapprocher encore le plus possible de l’esthétique des manuscrits enluminés. Le coloris est proche des œuvres rattachées à l’atelier du Maître des entrées parisiennes. Cette édition présente la particularité de conserver des bordures et marges très pures, sans gravures ni compositions ornementales. De plus elle associe deux types de gravures, celles plus anciennes des incunables d’après les modèles du Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne (ou Maître de l’Apocalypse, parfois identifié comme Jean d’Ypres, fils de Colin d’Amiens ou Maître de Coëtivy, actif 1480-1510) commanditées pour un autre libraire Simon Vostre (cycle in-octavo pour Vostre, circa 1495-1498, voir Tenschert et Nettekoven, 2003) et celles plus dans le goût de la Renaissance réalisées d’après les modèles de Jean Pichore (cycle réalisé pour l’édition des Heures Pichore/De Laistre de 1503/1504 ; autre cycle réalisé pour Gillet Hardouyn en 1505-1506, voir Zöhl, 2004). Les livres d’heures imprimés constituaient plus d’un quart de la production globale d’Antoine Vérard et la présente édition témoigne de l’utilisation de cycles de gravures empruntées par Vérard à d’autres libraires-imprimeurs tels Vostre et Hardouyn. La datation des présentes Heures est difficile à évaluer : certes son Almanach couvre les dates 1503-1520 mais l’emploi des gravures d’après les modèles de Pichore, pour certaines datables après 1503/1504 suggère une datation un peu postérieure pour ces Heures proposées par Vérard. Si l’on accepte de plus que certaines autres gravures d’après Pichore ont été utilisées pour la première fois par Hardouyn en 1505-1506 et utilisées par Vérard seulement à partir de 1507 (voir Macfarlane, no. 238 ; Tenschert et Nettekoven, 2003, vol. II, pp.537‑538), il faudrait repousser la date de la présente édition après 1507. L’almanach pour les années 1503-1520 a servi dans un certain nombre d’impressions de Vérard associant les bois d’après le Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne et ceux de Jean Pichore, par exemple des Heures à l’usage de Paris, Paris, Antoine Vérard, datés 21 juin 1510 (voir Tenschert et Nettekoven, 2003, vol. II, n°79). Le coloris du présent livre d’heures et celui de Tenschert (n°79) présentent de réelles similitudes et peuvent être associés au style de Jean Coene IV (Maître des entrées parisiennes), un enlumineur actif entre 1500-1520, contemporain de Jean Pichore, étudié entre autres par E. König et I. Delaunay. Texte : Sig. [que]1 r, Titre, avec marque typographique d’Antoine Vérard ; sig. [que]1 v, Homme anatomique et les quatre éléments/tempéraments; sig. [que]2 r, Almanach pour 1503-1520 ; sig. [que]2 v-[que]8 r, Calendrier ; sig. [que]8 v-aa2v, Péricopes évangéliques ; sig. aa3 r-aa8 r, Passion selon saint Jean ; sig. aa8 v-d3 v, Heures de la Vierge (le texte sous l’Arbre de Jessé indique : « Hore intemerate virginis marie secundum usum Romanum », avec le dernier mot instruit à l’encre); sig. d3 v-d6 v, Prières, dont Salve Regina ; prières pour les défunts (manquent sig. d7 et d8) ; sig. e1 r-e3 v, Office de la Vierge pour l’Avent ; sig. e3 v-e4 v, Heures de la Conception ; sig. f1 r-f2 r, Heures de la Croix ; sig. f2 v-f3 v, Heures du Saint Esprit ; sig. f4 r, Prière, Suscipe sancta trinitas… ; sig. f4 v-g5 v, Psaumes de la pénitence et litanies, suivies de prières ; sig. g6 r-i4 v, Office des morts et prières ; sig. A1 r-C2 v, Suffrages et prières, dont Missus est Gabriel ; Te deprecor ; sig. C3 r-4v Office de la Conception de la Vierge ; sig. [a]1 r- [a]8 v, Sept psaumes : Sensuivent les sept pseaulmes en francoys translatez au plus pres en latin ; suivi des Sept prières de saint Grégoire : Les sept oraisons saint Gregoire. Illustration : Ces Heures comptent 16 grandes gravures sur bois : sig. [que] 8 v, Saint Jean l’Evangéliste et la coupe empoisonnée devant Aristodème ; sig. aa3 r, Baiser de Judas ; sig. aa8 v, Arbre de Jessé ; sig. b1 r, Annonciation ; sig. b4 v, Auguste et la prophétie de la Sibylle Tiburtine ; sig. b8 v, Nativité ; sig. c2 v, Annonce aux bergers ; sig. c4 v, Adoration des Mages ; sig. c6 r, Circoncision ; sig. c7 v, Massacre des innocents ; sig. d2 r, Dormition de la Vierge ; sig. f1 r, Crucifixion ; sig. f2 v, Pentecôte ; sig. f5 r, David et Urie ; sig. g6 r, Résurrection de Lazare ; sig. A1 r, Trinité et Ecclesia. Suivent 40 petites gravures sur bois rehaussées (certains sur métal ?) : sig. [que]1 v, quatre figures représentant les quatre tempéraments (colérique, mélancolique, sanguin et flegmatique) ; homme anatomique. – sig. aa1 v, saint Luc. – sig. aa2 r, saint Mathieu. – sig. aa2 v, saint Marc. – sig. e1, Femme tenant une rose. – sig. e3v, Pietà. – sig. f4v, Christ bénissant. – sig. A1 v, Christ bénissant ; Christ de pitié. – sig. A2 r, Pentecôte ; Véronique et le voile avec la Sainte Face. – sig. A2 v, Pietà. – sig. A5 v, Pietà. – sig. A6 r, saint Michel. – sig. A6 v, saint Jean-Baptiste ; saint Jean l’Evangéliste. – sig. A7 r, saints Pierre et Paul. – sig. A7 v, saint Jacques. – sig. A8 r, saint Etienne ; saint Laurent. - sig. A8 v, saint Christophe. – sig. [B]1 r, saint Sébastian. – sig. [B]1 v, saint Nicolas; saint Claude. – sig. [B]2 r, saint Antoine. – sig. [B]2 v, Anne apprenant à lire à la Vierge ; Marie Madeleine. – sig. [B]3 r, sainte Catherine ; sainte Marguerite. – sig. [B]3 v, sainte Barbe. – sig. [B]4 r, sainte Apolline. – sig. [B]5 v, Christ de pitié. – sig. [B]6 r, Christ bénissant. – sig. [B]7 r, Pietà. – sig. C3 r, Pietà. – sig. [a] r, Christ bénissant. Bibliographie : Bohatta, H, Bibliographie der Livres d’Heures : Horae BMV, Officia, Hortuli Animae, Coronae BMV, Rosaria und Cursus BMV des XV und XVI Jahrhunderts, Vienna, 1924; Bonicoli, Louis-Gabriel, La production du libraire éditeur parisien Antoine Vérard (1485-1512) : nature, fonctions et circulation des images dans les premiers livres imprimés illustrés, Université Paris Ouest (thèse d’histoire de l’art sous la direction de Jean-Pierre Caillet), 2015; Delaunay, Isabelle, Échanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris (vers 1480-1500), Université Paris-Sorbonne (thèse d’histoire de l’art sous la direction de Fabienne Joubert), 2000; Lacombe, P. Livres d’heures imprimés au XVe et XVIe siècle, conservés dans les bibliothèques publiques de Paris, Mansfield Centre (CT), 2002 (reprint); Macfarlane, J. Antoine Vérard, Londres, 1900; Maddocks, H, « A Book of Hours by Anthoine Vérard in the University of Melbourne Library », University of Melbourne Collections, issue 16, June 2015; Moreau, B., Inventaire chronologique des éditions parisiennes...tome I, 1501-1510, Paris, 1972; Nettekoven, Ina, Der Meister der Apokalypsenrose der Sainte Chapelle und die Pariser Buchkunst um 1500, Turnhout, 2004; Nettekoven, Ina, Heribert Tenschert et Caroline Zöhl. 365 gedruckte Stundenbücher aus der Sammlung Bibermühle. 1487-1586, Antiquariat Heribert Tenschert, 2015; Tenschert, H. et I. Nettekoven, Horae BMV. 158 Stundenbuchdrucke der Sammlung Bibermühle 1490-1550, H. Tenschert, 2003; Winn, Mary Beth, Anthoine Vérard: Parisian Publisher 1485-1512, Genève, 1997 ; Zöhl, C. Jean Pichore: Buchmaler, Graphiker und Verleger in Paris um 1500, Turnhout, 2004.‎

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‎I/ CASSINI, Jacques.‎

Reference : LCS-17902

‎Elémens d’astronomie. Première édition de l’un des traités d’astronomie les plus complets du XVIIIe siècle.‎

‎Edition originale de ces deux ouvrages astronomiques importants. Paris, de l’Imprimerie royale, 1740. - [Avec] : II/ [Du même]. Tables astronomiques du Soleil, de la Lune, des planètes, des étoiles fixes, et des satellites de Jupiter et de Saturne ; Avec l’explication & l’usage de ces mêmes tables. Paris, de l’Imprimerie royale, 1740. [Suivi de] : Cassini de Thury, César François. Addition aux tables astronomiques de M. Cassini. A Paris, chez Durand, 1756. 2 volumes in-4 de : I/ xvi pp., (6) ff. de table, 643 pp., 26 planches dépliantes ; II/ xiv pp., (3) ff. de table, 120 pp., 222 pp. de tables astronomiques, (1) f. bl., (1) f., 98 pp. d’addition aux tables astronomiques. Plein veau marbré, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 252 x 187 mm.‎


‎Edition originale de ces deux ouvrages astronomiques importants. I/ Première édition de ce traité très complet, dans lequel l'auteur se livre à une recherche originale de la valeur des principaux éléments numériques de l'astronomie, et qui contient des détails historiques encore intéressants aujourd'hui. Houzeau & Lancaster n°9251 ; Lalande p. 411 ; Poggendoff I. 380 pour les "éléments" ; Poggendoff I. 390 pour les "tables" ; D.S.B. III, p.10. L'auteur de cet ouvrage était le célèbre astronome Jacques Cassini (1677-1756), deuxième du nom, fils de l'astronome et ingénieur Giovanni Domenico Cassini (1625-1712). Membre de l'Académie des sciences depuis 1694 et reçu à l'Académie royale des sciences de Londres en 1696, Cassini est surtout connu pour ses travaux relatifs à la détermination de la figure de la terre. Il le présente dans sa préface comme le premier traité d'éléments d'astronomie écrit en français. L'ouvrage débute par des considérations sur les cercles de la sphère, les systèmes du monde, les réfractions astronomiques et la parallaxe; il se poursuit par le traité qui est divisé en 9 parties: la première porte sur les étoiles fixes, la seconde traite du soleil et de sa révolution autour de son axe, la troisième de la théorie de la lune, la quatrième de Saturne, la cinquième de Jupiter, la sixième de Mars, la septième de Venus, la huitième de Mercure et la neuvième des satellites de Jupiter et de Saturne. Les "Eléments" sont illustrés de 21 planches dépliantes gravées par Simonneau. II/ Première édition des Tables de Cassini qui servent de complément aux Eléments. Ces tables ont longtemps été considérées comme les meilleures. Les "Tables" sont ornées d’une vignette gravée par Thomassin et de 5 planches dépliantes gravées par Simonneau. "In astronomy proper Cassini's work is vast. Besides working patiently as an observer and directing frequently effective work while head of the Paris observatory he published a great number of memoirs in the Histoire de l'Académie and two books on astronomy (1740): a collection of tables and a manual. Cassini's principal areas of interest were the study of the planets and their satellites... particularly the inclination of the orbits of the satellites and the structure of Saturn's ring... the observation and the theory of the comets, and the tides." (DSB). Précieux exemplaire bien complet des « Tables » de Cassini ainsi que de l’ « Addition aux tables », également complet de ses 26 planches dépliantes, conservé dans des reliures uniformes de l’époque aux dos particulièrement élégants.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎JAUFFRET, Louis-François.‎

Reference : LCS-10459

‎Les Charmes de l’Enfance, et les Plaisirs de l’amour maternel. « Les Charmes de l'Enfance », illustré par Monnet‎

‎Charmant et rarissime livre illustré par Monnet. Exemplaire sur grand papier vélin orné des avant-lettres et eaux-fortes. Paris, Didot jeune, 1796. 2 tomes en 2 volumes in-12 de: I/ 216 pp. et 4 planches hors texte, y compris le frontispice, dont 3 en double état; II/ 228 pp. et 2 planches hors texte en double état. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 151 x 92 mm.‎


‎La plus jolie édition illustrée du XVIIIe siècle des Charmes de l’enfance de Jauffret ornée d’un frontispice et de 5 figures par Monnet en premier tirage gravées par Delaunay, Gaucher et Ingouf (Cohen, 517). Exemplaire exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin, orné du frontispice en état avant la lettre et des figures en double état. L’ensemble des figures se trouve ici en double état: -la figure page 35 du tome 1: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 70 du tome 1: avant-lettre et avant-signature, eau-forte avant signature. -la figure page 100du tome 1: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 14 du tome 2: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 108 du tome 2: avant-lettre et eau-forte avant signature. Alors que l’édition originale de 1791 se vendait de 5 à 6 francs, la présente édition se vendait de 15 à 20 francs. (Cohen) Superbe exemplaire en très élégant maroquin rouge de l’époque. Provenance: de la bibliothèque du Bourg de Bozas avec ex libris.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎KANGXI (ou QING SHENGZU, 1654-1722).‎

Reference : LCS-18001

‎Gengzhitu (耕織圖 = Le Livre du Riz et de la Soie). Edition originale de ce superbe album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, présentant des poèmes de sa composition ainsi que 46 superbes gravures sur bois représentant la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle.‎

‎Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.‎


‎Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.‎

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EUR30,000.00 (€30,000.00 )

‎KIRCHER, Athanase.‎

Reference : LCS-14172

‎Obeliscus Pamphilius, hoc est, interpretatio Nova & hucusque intentata Obelisci hieroglyphici... Le déchiffrement des hiéroglyphes selon Kircher‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine de l’époque. Rome, Ludovici Grignani, 1650. In-folio de (32) ff., 560 pp., (15) ff., 1 grande planche dépliante anciennement restaurée sans manque, 1 portrait, 1 frontispice et 7 planches à pleine page. Relié en maroquin brun de l’époque sur ais de bois, riche décor sur les plats composé d’un double-encadrement de dentelles dorées avec fleuron central, dos à nerfs orné de fleurons dorés en forme de cœurs, fermoirs ciselés, tranches dorées. Coiffe inférieure usée. Reliure romaine de l’époque. 320 x 215 mm.‎


‎Edition originale du premier exposé complet par Kircher de sa théorie de transcription des hiéroglyphes égyptiens. Avery Architectural Library, p.529 ; Caillet, Manuel bibliographique des sciences psychiques, n°5787 ; Brunet, III, 668 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 22 ; De Backer-Sommervogel, IV, 1052. Dans le présent ouvrage, le Père Kircher déchiffre et explique les hiéroglyphes qui couvrent l'obélisque de la fontaine de la place Navone à Rome, qui fut restauré par Le Bernin sous la direction de l’auteur et sur ordre du pape Innoncent X. Selon De Backer-Sommervogel, Kircher «alla jusqu'à mettre des hiéroglyphes de son invention aux endroits où les anciennes figures étaient absolument effacées et détruites». "Like most of Kircher's works, this book is filled with fascinating arcana, and Kircher's interpretations of Egyptian mythology and lore are of particular interest" (Merrill). Athanase Kircher (1602-1680) fut l’un des hommes les plus érudits de l’ordre des jésuites. « Ce grand savant était à la fois Physicien, Mathématicien, Orientaliste, Cabbaliste et Philologue. Il professa le grec à Coblentz ; la Philosophie, les Mathématiques, les Langues Orientales à Würtzbourg ; se retira un moment à Avignon dans la maison de son ordre ; professa encore les Mathématiques à Vienne et à Rome, puis acheva ses jours dans la retraite entièrement occupé par ses immenses travaux d’érudition. Sa ‘Restitution de la Langue Egyptienne’ était estimée du grand Champollion et tous ses ouvrages sont dignes de fixer l’attention des travailleurs » (Caillet, p. 360) « La guerre de trente ans le força d’abandonner l’Allemagne. Il se retira d’abord chez les jésuites d’Avignon, avec lesquels il passa deux années, uniquement occupé de l’étude des antiquités. Ce fut pendant son séjour en cette ville qu’il se lia d’amitié avec Peiresc, qui lui conseilla de travailler à l’explication des hiéroglyphes égyptiens ». L’ouvrage est enrichi de nombreuses citations d’auteurs arabes sur l’histoire égyptienne. La très belle illustration se compose d'un frontispice gravé par C. Bloemaert, du portrait d'Innocent X, de la grande planche dépliante figurant les 4 faces de l'obélisque et de 5 illustrations à pleine page (dont 2 gravées sur cuivre par Petrus Miotte Burgundus). Précieux exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine décorée de l’époque, avec les tranches dorées et d’élégants fermoirs ciselés. Provenance : tampon d’une bibliothèque privée sur le titre, autre tampon au verso du portrait.‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎LABORDE, Alexandre Louis-Joseph, comte de‎

Reference : LCS-14059

‎Description d’un pavé en mosaïque découvert dans l’ancienne ville d’Italica, aujourd’hui le village de Santiponce, près de Séville. Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement‎

‎La mosaïque du cirque d’Italica, en 22 somptueuses planches en couleurs. Paris, P. Didot l’Aîné, 1802. Très grand in-folio de (2) ff., 103 pp., 1 frontispice gravé imprimé en couleurs et rehaussé d’aquarelle et 22 planches hors texte numérotées dont 1 sur double-page. Gravures dans le texte. Qq. rousseurs. Relié en plein cuir de Russie brun de l’époque, plats richement ornés d’encadrements multiples de filets dorés et roulettes néo-classiques, dos à nerfs orné, tranches dorées. Reliure de l’époque de Ph. Selenka avec son étiquette. 680 x 510 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe ouvrage imprimé à 160 exemplaires seulement. Vicaire, Manuel de l’amateur, IV, 741; Graesse, Trésor de livres rares, IV, 59; Brunet, III, 714; Cicognara 3960: «edizione di massimo lusso»; Monglond V, 1124-1125; Palau 128972. «Publié à 200 fr.; cet ouvrage a été, d’après ‘La France littéraire’ de Quérard, tiré à 160 exemplaires» (Vicaire). La mosaïque mentionnée sur le titre (d’environ 13 x 9 mètres) fut découverte le 12 décembre 1799 à Italica (aujourd’hui le village de Santiponza près de Séville), et Laborde s'empressa de publier son ouvrage, somptueusement imprimé par Didot, avant de se lancer dans la publication du Voyage d'Espagne. "La description de cette mosaïque devoit faire partie d'un voyage pittoresque d'Espagne, et ne paroître que dans un an; mais les éclaircissements qu'elle donne aux amateurs de l'Antiquité sur plusieurs points intéressants m'ont déterminé à en faire un ouvrage particulier, et par conséquent plus détaillé... Le pavé dont on donne ici la description est le plus considérable qui ait été découvert" (introduction). Lorsque cette mosaïque fut découverte, la majeure partie du char de course figurant dans sa partie centrale manquait, mais le superbe encadrement très élaboré figurant des muses et autres figures dans des médaillons était presque intact. Le présent ouvrage est indispensable pour la connaissance et l'étude iconographique de cette grande mosaïque romaine trouvée dans l’enceinte du cirque d’Italica. L’illustration superbe se compose de 9 gravures dans le texte, d’un frontispice et de 22 planches, la plupart par J. Marchand d’après les dessins de l’auteur. 18 d’entre elles, dont une sur double-page, sont des aquatintes imprimées en couleurs et rehaussées à l’aquarelle à la main, et 4 planches sont en noir. «Edizione di massimo lusso» (Cicognara 3960). Très bel exemplaire de ce rare ouvrage magnifiquement illustré en couleur, conservé dans sa riche reliure signée de l’époque en cuir de Russie décoré.‎

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EUR14,000.00 (€14,000.00 )

‎LA BROSSE, Louis-Philippe.‎

Reference : LCS-18491

‎Traité du baromètre, ouvrage mathématique, physique et critique, Dans lequel on fait voir quelle est la nature de toutes sortes de Baromètres ; la manière de s'en servir ; à quels usages un Baromètre peut être bon ; & quelle est la cause de sa variation. Edition originale mathématique et scientifique rarissime analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718, ornée d’une planche et d’un tableau dépliant.‎

‎Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. Nancy, chez Jean-Baptiste Cusson, 1717. In-12 de (14) ff., 1 planche dépliante hors texte, 1 tableau dépliant, 320 pp., reliure plein veau moucheté, dos orné à 5 nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure de l’époque. 163 x 93 mm.‎


‎Edition originale et seule édition mathématique et scientifique, rarissime, analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718. Louis-Philippe La Brosse, chanoine de Notre-Dame de Foy de Giroviller, savant et homme de lettres, fut en rapport avec les scientifiques de son époque. Il vivait en Lorraine au commencement du XVIIIe siècle. Ce traité du baromètre est le développement d’un mémoire que l’auteur avait envoyé en 1715 au concours ouvert par l’académie de Bordeaux. «La manière d’écrire & de philosopher de cet Autheur qui parait pour la première fois dans le champ litteraire, ressemble assez à celle de l’illustre Mr Descartes; c’est ce qui lui a donné lieu de comprendre dans un petit ouvrage avec beaucoup d’ordre & de netteté un très grand nombre de questions, qui ont toutes du rapport avec le liquide dans lequel nous vivons, & qui pour la plupart n’ont pas été jusques ici suffisamment éclaircies, ou qui même n’ont peut être jamais été agitées dans les livres non plus que dans les écoles de Phisique. Le système qu’il se propose pour rendre raison de la variation du Barometre, de même que de cet admirable mouvement de l’air que nous appelons vent, est nouveau, très simple, des mieux imaginé, & ne suppose rien qui ne soit au moins très possible & très facile à concevoir. Il explique par l’occasion dans le corps de l’ouvrage, d’une manière aussi nouvelle qu’elle est solide & naturelle, plusieurs passages de l’Ecriture sainte qui ont rapport à l’histoire de la création du monde… Enfin, l’Autheur dont nous parlons, propose dans son livre plusieurs experiences à faire des plus curieuses qu’il n’a pû faire lui-même comme il le declare, faute de moyens, de loisir, & d’occasions favorables pour cela; il donne de tems en tems certains avis qui peuvent faire plaisir à plusieurs personnes, & fait plusieurs remarques locales au sujet de la Lorraine qui peuvent servir de regles & de fondement pour en faire de semblables ailleurs… Il fait assez connaitre qu’il a cru devoir en user ainsi, afin de rendre son livre intelligible à un très grand nombre de personnes qui ont des Barometres, & qui n’étant pas suffisamment lettrées d’ailleurs, seront bien aises apparemment d’y trouver de quoi pouvoir s’instruire touchant la nature de cet admirable instrument, sans être obligées de recourir ailleurs, en quoi sans doute il a eu raison; le vulgaire doit même lui en savoir bon gré, & comme il y a d’ailleurs de quoi occuper les Sçavans, l’on peut dire qu’il est d’une nature à faire plaisir à toutes sortes de personnes. Ce coup d’essai d’un Autheur donne lieu d’en esperer quelque chose de plus, si l’on a soin de lui fournir de quoi cultiver & employer son talent». (La Clef du Cabinet des princes de l’Europe, 1717, pp. 235-236). Cette édition originale est ornée d’un tableau dépliant et d’une planche montrant des baromètres. Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR2,900.00 (€2,900.00 )

‎La Caricature.‎

Reference : LCS-18395

‎Journal fondé et dirigé par Ch. Philipon. Edition originale complète du principal journal politique et littéraire de la période romantique.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. Paris, chez Aubert, au grand magasin de caricatures et nouveautés lithographiques, 1830-1835. 10 volumes in-4 avec titres et tables et 530 planches. Rahir indique qu’il n’y a des titres et tables que pour les vol. 1 à 9. Qq. rousseurs et ff. brunis. Demi-basane rouge à coins, dos à nerfs orné de motifs dorés et estampés à froid, pièce de titre et de tomaison de veau noir. Étiquette du relieur Rue St-Honoré, n. 99, dans la cour, papetier-relieur. Reliure de l’époque signée Grenet. 333 x 253 mm.‎


‎[video width="1440" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-LDM-sept-II.mp4"][/video] Edition originale complète du plus important journal d’époque romantique. Morgand et Fatout 10885; Vicaire, Manuel de l’amateur, II, 46. «La Caricature est dans son ensemble un des ouvrages les plus intéressants de la période de 1830; c’est un recueil précieux de caricatures sur l’époque de Louis-Philippe. V. Hugo, Balzac, Louis Desnoyers et surtout Ch. Philipon en furent les principaux collaborateurs. Du côté des artistes, Daumier a fourni plus de 100 planches, Grandville 109, Henri Monnier 6, Raffet 14, Traviès 55, Philipon 10, etc.» écrit Carteret. Le premier numéro a paru le 4 novembre 1830, le dernier le 27 août 1835. La collection se compose de 251 numéros ayant chacun deux feuillets de texte imprimés sur papier jaune à deux colonnes, à l’exception des numéros 30 et 55 qui en ont trois; et d’une ou plusieurs lithographies, noires ou coloriées, imprimées sur papier vélin blanc. Les planches, numérotées de 1 à 524, sont au nombre de 530 portant, devant le numéro chiffré de la lithographie, la désignation: Planche ou numéro. Il y a des irrégularités dans le numérotage; enfin, des planches ne sont pas numérotées. Philipon, l’actif directeur de cette publication, était un militant dont l’ardeur combative ne se départait cependant point d’un réel souci de l’art. Désireux à la fois de frapper vivement l’esprit du public et d’éviter les rigueurs d’une censure impitoyable qui aurait diminué la portée de ses publications, il était appelé tantôt à stimuler le sens critique de ses collaborateurs, tantôt au contraire à le refréner. Cette alternative l’obligeait à de constantes modifications sous presse – ou même en cours de distribution – soit de dessins, soit de légendes, ou même de coloris. Ainsi s’expliquent les états différents d’une pierre lithographique, dont la recherche passionne maintenant les collectionneurs. Il paraissait un numéro par semaine et les numéros d’un semestre formaient un volume. L’ensemble est composé de 10 volumes; le tome I comprend les numéros 1 à 26, le tome II: 27 à 52, le tome III: 53 à 78, le tome IV: 79 à 103; le tome V: 104 à 129; le tome VI: 130 à 156; le tome VII: 157 à 181; le tome VIII: 182 à 208; le tome IX: 209 à 234; le tome X: 235 à 251. La Caricature cessa de paraitre en août 1835, victime d’une «loi qui rétablit la Censure». Chaque volume regroupe un semestre de livraison et contient ici le premier plat de la couverture générale et sa table des matières (10e volume sans la couverture). Précieux exemplaire de l’une des plus précieuses œuvres littéraires illustrées du XIXe siècle, complet des titres et tables et conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. «Ces titres et tables sont fort rares» mentionne Carteret page 113. Provenance: cachet Timbre royal, Seine à l’encre noire.‎

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EUR75,000.00 (€75,000.00 )

‎LA CHAPELLE, Jean-Baptiste de.‎

Reference : LCS-18420

‎Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre, ou du bateau de l’homme. Approuvé par l’Académie Royale des Sciences...Volume in-8 enrichi de Figures en taille-douce. Première et unique édition de la première description du scaphandre.‎

‎Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée. Paris, chez Debure père & chez l’Auteur, 1775. In-8 de xlviii pp., 328 pp., (3) ff., (1) f.bl., 4 gravures sur 2 planches hors texte dépliantes. Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 182 x 98 mm.‎


‎Première et unique édition de la première description du scaphandre, l’invention nouvelle de Jean-Baptiste de La Chapelle. Le mot «scaphandre», du grec skaphe (barque) et andros (homme), fut utilisé pour la première fois en 1775 par l'Abbé de la Chapelle dans son ouvrage Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre ou du bateau de l'homme. L'invention de l'Abbé de la Chapelle consistait en un costume réalisé en liège et permettant à des soldats de flotter et de traverser les cours d'eau. «L’Abbé Jean-Baptiste de La Chapelle est un mathématicien français, né vers 1710, mort à Paris, en 1792. Censeur royal, membre de quelques Académies de province et de la Société royale de Londres, il passa sa vie dans la retraite, partageant son temps entre l’étude et la société de quelques amis. Il s’occupa surtout de mathématiques, et fit quelques découvertes utiles, parmi lesquelles on compte ce qu’il appela le scaphandre, appareil en liège au moyen duquel l’homme peut marcher à la surface des eaux tranquilles. L’auteur en fit plusieurs fois l’essai lui-même sur la Seine.» (Nouvelle biographie générale, XXVIII, 509-510). "Cette espèce de cuirasse permet de faire à la nage toutes sortes de manœuvres comme de manger, boire, lire, écrire, combattre, charger le fusil ou le pistolet, tirer, chasser, pêcher, se sauver des naufrages, sans jamais pouvoir couler au fond, calfater un vaisseau en pleine mer, ou l'y radouber, faire passer à un corps de troupes, sans ponts, sans bateaux, sans radeaux & surtout sans bruit, les plus grands fleuves et les plus rapides, lui faciliter une descente par mer, sur une côte ou sur une terre. L’auteur décrit par le menu les périls de la mer ainsi que la combinaison avec laquelle il gagna une importante notoriété en traversant à de nombreuses reprises la Seine. Composée de toile et de cuir, son invention ne permet pas encore d’évoluer sous la surface de l’eau, mais propose un système de flottaison destiné aux troupes de marine et au sauvetage lors des naufrages. L’illustration est composée de 4 belles gravures sur cuivre imprimées sur 2 planches dépliantes dessinées et gravées par J. Robert. Elles donnent à voir les différents éléments de cette étrange habit qui demeure largement considéré comme le véritable précurseur des gilets de sauvetage modernes. Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée.‎

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EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎LAGNIET, Jacques‎

Reference : LCS-2989

‎Recueil des plus illustres proverbes, divisés en trois livres, le premier contient les proverbes moraux, le second les proverbes joyeux et plaisans le troisième représente la vie des Gueux en proverbes. La vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV‎

‎Le rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663, illustrant par 119 estampes satiriques en premier tirage la vie, les mœurs et les proverbes du peuple français sous les règnes de Louis XIII et de louis XIV. L’exemplaire Destailleur conservé dans sa reliure en vélin de l’époque. Paris, sur le quay de la Megisserie au fort l’Evesque, s.d. [1657-1663]. 3 suites reliées en 1 volume in-4 de 42 planches numérotées (y compris le titre général), 47 planches et 30 planches. Restauration sans gravité dans le feuillet de titre. Relié en plein vélin rigide de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 254 x 202 mm.‎


‎Précieux et rare recueil de Lagniet imprimé à Paris entre 1657 et 1663. Catalogue Destailleur, n° 325 ; Brunet, III, 767 ; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 590. Rares sont les recueils de Lagniet connus des bibliographes. Brunet cite ainsi 4 exemplaires dont aucun n’est complet. La composition des quelques exemplaires connus est différente. La collation du présent exemplaire, composé de trois suites numérotées, s’établit ainsi : -Livre premier : Proverbes moraux : 42 planches ; -Livre second : Proverbes joyeux et plaisans : 47 planches ; -Livre troisième : La vie des Gueux : 30 planches ; soit un total de 119 estampes gravées sur cuivre en premier tirage. L’ensemble constitue un document d’une richesse de détails inouïe et inégalée sur la vie besogneuse et récréative des gens du peuple au cœur du XVIIe siècle : tourneur, musiciens ambulants, mendiants, vitrier, charretier, bonnetier, pêche en rivière, festins, danse, forgeron, … Dans son étude sur les Mœurs et la caricature en France, John Grand-Carteret s’enthousiasme pour les Proverbes de Lagniet : « Non seulement, écrit-il, on voit défiler devant soi une importante période de l’histoire, prise dans des détails plus intimes que par les estampes toujours un peu pompeuses d’Abraham Bosse, mais encore on peut suivre au moyen de ces drôleries et facéties le développement de l’étude de mœurs. » Avec Lagniet, on plonge dans l’univers quotidien, les vicissitudes de la vie et l’omniprésence des fléaux qui ravageaient l’Europe, la peste, la guerre et la famine. Mendiants, artisans, marchands, bourgeois et nobles se pressent dans ces Proverbes. Chacune des planches est émaillée de proverbes, de dictons, de termes populaires et parfois triviaux, qui traduisent avec beaucoup de réalisme le milieu populaire de l’époque, très imprégné de maximes et de termes dont beaucoup ont disparu. Graveur au burin, caricaturiste et éditeur, Jacques Lagniet (1620-1672) excelle dans ce recueil à réaliser une illustration d’une grande vivacité et d’une grande sureté de trait dans le mouvement qui, jointe au vocabulaire très riche d’évocation, forme un ensemble d’une originalité et d’un esprit très personnels. Seules deux bibliothèques publiques françaises semblent posséder un recueil réunissant des planches de ces trois suites de Lagniet : la B.n.F. et la Bibliothèque de Rouen. Précieux exemplaire de l’un des plus curieux recueils d’estampes de l’histoire de la gravure, relié à l’époque en vélin par l’amateur l’ayant composé. La plupart des exemplaires connus ont été établis postérieurement, généralement au XIXe siècle, et se trouvent donc dans des reliures plus tardives. Un tel recueil, constitué à l’époque, joliment relié en vélin, est d’autant plus remarquable. Il provient de la bibliothèque de H. Destailleur avec ex libris.‎

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‎Lanté / Gatine / La Mésangère.‎

Reference : LCS-17496

‎Galerie française de femmes célèbres par leurs talens, leur rang ou leur beauté. Portrait en pied, dessinés par M. Lanté, la plupart d’après des originaux inédits ; gravés par M. Gatine, et coloriés ; avec des notices biographiques et des remarques sur les habillemens. Les femmes célèbres de la France historique et littéraire à travers 70 costumes finement coloriés à la main à l’époque et rehaussés d’or.‎

‎Paris, chez l’éditeur, 1827.Grand in-4 de (2) ff., (70) ff. et 70 planches en couleurs, (1) f. de table. Relié en plein chagrin vert, plats ornés d’encadrements à froid et d’un décor romantique doré, dos lisse orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.330 x 240 mm. Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎


‎Première édition du principal ouvrage ancien consacré aux femmes célèbres de la France historique et littéraire.Vicaire, IV, 1361 ; Lipperheide, I, 1077 ; Barbier, II, 519 ; Graesse, IV, p.88 ; Destailleur, n°577.L’illustration se compose de 70 planches hors-texte gravées et admirablement coloriées à l’époque avec rehauts d’or.70 feuillets de notices et de commentaires historiques par La Mésangère accompagnent chacune des planches.« Ces planches fort bien gravées et coloriées représentent des costumes féminins français du XIIe au XVIIIe siècle. Cette édition passe pour le premier tirage » mentionne Colas dans sa Bibliographie consacrée aux costumes.Voici, à titre d’exemple, la liste des femmes célèbres représentées.Hermengarde. Héloïse. Jeanne de Sancerre. Marguerite de Beaujeu. Marguerite de Flandre. Laure de Noves. Laure de Noves (dite la Belle Laure). Anne, Dauphine d’Auvergne. Suivante de la Dauphine d’Auvergne. Isabeau de Bavière. 1e Suivante d’Isabeau de Bavière. 2e Suivante d’Isabeau de Bavière. Jacqueline de la Grange. Dame de la famille des Ursins. Euriant (femme du comte de Nevers). Marie d’Anjou. Isabelle d’Ecosse. Marie de Hainaut (femme de Louis Ier, etc.). Dame de la cour de René d’Anjou. Michelle de Vitry. Agnès Sorel. Anne de Bretagne. La Reine Claude. Eléonore d’Autriche. Marguerite de Valois. Marguerite de France. Dame de la cour de François Ier. Jeune Personne du temps de François Ier. Françoise de Foix (Comtesse de Châteaubriand). La belle Féronière. Diane de Poitiers. La belle Paule. Louise de Savoie. Marie d’Angleterre. Fille d’honneur de Marie d’Angleterre. Anne de Boulen. Anne de Pisseleu (Duchesse d’Estampes). Catherine de Médicis. Mademoiselle de Limeuil. Elisabeth (fille de Henri II). Marie Stuart. Louise de Lorraine. Marguerite de Lorraine. Marie Touchet. Demoiselle en masque (règne de Henri III). Renée de Rieux Châteauneuf. Lingère (règne de Louis III). Marguerite de France (femme de Henri IV). Gabrielle d’Estrées. Eléonore Galigaï. Dame de la cour de Henri IV. La Marquise de Verneuil. Charlotte de Montmorency. Marion de Lorme. Ninon de l’Enclos. Marie de Hautefort. La Duchesse de Longueville. Madame de Sévigné. Madame de Grignan. Marie-Thérèse d’Autriche. Mademoiselle de La Fayette. Mademoiselle de la Vallière. Madame de Montespan. Mademoiselle de Fontanges. Madame de Maintenon. La Duchesse du Maine. La Duchesse de Bourgogne. Mademoiselle d’Orléans. La Camargo. Sophie Arnould.Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.‎

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‎LA SALE, Antoine de.‎

Reference : LCS-18422

‎Histoire et Cronicque du Petit Jehan de Saintré et de la Jeune Dame des Belles Cousines, sans aultre nom nommer ; Collationnée sur les manuscrits de la Bibliothèque Royale et sur les éditions du XVIe siècle. Superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré, l’un des 200 exemplaires finement coloriés‎

‎L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. Paris, Firmin Didot frères, 1830. In-4 de (2) ff., 7 pp. d’Avertissement, (1) f. de titre enluminé, ccclxix pp., (7) ff. de table, 36 pp., (1)f.hors texte avec une gravure enluminée à pleine page et 3 gravures peintes et enluminées dans le texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Étui. Reliure signée Cuzin. 237 x 145 mm.‎


‎Premier tirage, limité à 250 exemplaires, de cette superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré. Morgand et Fatout, n°8934; Carteret, III, 292; Graesse, III, p.459. Ces 250 exemplaires ont été «imprimés sur un papier façon parchemin, fabriqué exprès pour une collection des anciens romanciers dont le Petit Jehan de Saintré sera le spécimen.» (Avertissement). «Texte imprimé en caractères gothiques avec vignettes, lettres ornées, fleurons d’après une édition du XVIe siècle; environ 250 gravures. Tirage en noir et 200 exemplaires coloriés. Livre très caractéristique de l'époque romantique, illustré de façon charmante par Eugene Lami...» (Carteret). «Il y a des ex. sur pap. parcheminé, avec les vignettes et les fleurons coloriés (60 fr. – 40 fr. Asher)» Graesse, III, p.459. «Récit d’Antoine de La Salle (1388-1469 environ) intitulé: Histoire et plaisante chronique du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines. Composée en 1456, cette œuvre fut publiée pour la première fois en 1517 et réimprimée à différentes reprises. Un jeune page, Jehan de Saintré, est attaché à la Maison du roi de France Jean II le Bon et se prend d’amitié pour une jeune femme, la Dame des Belles Cousines. Sachant que le page n’a d’attachement pour personne, sinon pour une enfant d’une dizaine d’années, la Dame songe à faire son éducation afin qu’il devienne un vrai chevalier. Pour ce faire, elle lui donne quelques conseils et le pousse à tenter de grandes entreprises. En attendant, elle veille à ce qu’il soit vêtu comme l’exige sa condition et le pourvoit du nécessaire. Puis elle le fait nommer écuyer du roi et l’engage à partir pour des terres lointaines. Assez vite, d’aventure en aventure et de tournoi en tournoi, Jehan devient célèbre. La dame lui assignant des tâches toujours plus difficiles, le valeureux jeune homme se voit récompensé par des honneurs et des charges. Mais la dame entre en galantes relations avec un riche abbé. Très affecté par cette découverte, le beau chevalier tente de reprendre la première place dans le cœur de la Dame. Et il luttera jusqu’à ce qu’il ait démasqué l’impudent séducteur et réduit la Dame au repentir. Le contraste que forment les amours paillardes de l’abbé et les sentiments de Jehan, éclate de la manière la plus brillante, tandis que la narration garde un cours extrêmement rapide, en dépit des considérations, des dialogues et des descriptions variées. L’œuvre est celle d’un homme qui admire ce monde harmonieux du XVe siècle français, fatalement destiné à la décadence. Le style est toujours clair, mais il manifeste certaine complaisance pour une prolixité, qui s’alimente moins aux sources d’une première Renaissance qu’aux thèmes traditionnels. En effet, le Petit Jehan de Saintré s’apparente encore à la littérature du Moyen Age, bien que l’auteur, sous couleur d’exalter la chevalerie finissante, s’en moque avec une délicieuse et impitoyable ironie.» (Dictionnaire des œuvres, V, p.237). «Antoine de La Sale (ou La Salle), écrivain français, né vers 1398, mort après 1461. On a peu de détails sur sa vie. Il fit, jeune encore, le voyage d’Italie. Lui-même nous apprend qu’en 1422 il se trouvait à Rome. Là vivait toute une génération de littérateurs spirituels et sceptiques, qualités qui se reflètent sensiblement dans les écrits de La Sale. Parmi ces écrivains, nous signalerons surtout le Pogge, auteur des ‘Facéties’, imité par La Sale dans la cinquantième des ‘Cent Nouvelles nouvelles’, et si souvent mis à contribution dans l’ensemble de ce recueil. En 1424, après son retour en France, La Sale remplissait dans les états de Louis III, duc d’Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, l’office de viguier d’Arles. Il était en outre attaché à ce prince à titre de secrétaire. En 1425 il accompagnait de nouveau le roi de Sicile à Naples. Louis III étant mort en 1434, La Sale continua ses services auprès de René d’Anjou, frère et successeur de Louis. Il devint écuyer, chambellan de ce prince, et précepteur de Jean d’Anjou, duc de Calabre (fils ainé de René), qui vit le jour en 1427. [...] La Sale composa, dans le même lieu et vers le même temps (1456), un autre livre dont le mérite littéraire ne le cède à aucun des précédents. L’Hystoire et plaisante Cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles-Cousines, sans autre nom nommer, s’ouvre, dans les manuscrits, par une épître dédicatoire. Cette épître est signée Antoine de La Sale et datée de Geneppe, le 25 septembre 1459. L’auteur, dans ce préliminaire, dédie son œuvre, qui est son chef-d’œuvre, à ce même Jean d’Anjou, duc de Calabre et de Lorraine, dont il avait été le précepteur. » Nouvelle biographie générale, XXIX, pp.711-712. L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. «Nous nous plaisons à croire que les bibliophiles nous sauront gré du soin que nous avons mis à la publication de ce volume, quand ils remarqueront que les ornements se composent de cinq vignettes principales, de quatre-vingt-seize initiales, de dix-sept fleurons et de dix marges de pages ornées, dont une entr’autres est formée de sept cents petites fleurs en or, outre les fleurs de couleur et les ornements...» (Avertissement). Superbe exemplaire, l’un des 200 coloriés, conservé dans sa reliure en maroquin rouge signée de Cuzin. Provenance: Léon Rattier et Jean Jacobs avec ex-libris.‎

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‎LA SERRE, J. Puget de‎

Reference : LCS-11094

‎Histoire curieuse de tout ce qui s’est passé à l’entrée de la Reyne Mère du Roy tres chrestien dans les villes des Pays Bas. Par le Sr de la Serre Historiographe de France. Entrée royale de Marie de Médicis en exil au Pays-Bas‎

‎Rare édition originale de cette Entrée royale issue de l’imprimerie plantinienne d’Anvers. Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Anvers, Imprimerie Plantinienne de Balthasar Moretus, 1632. In-folio de (1) f.bl., (5) ff. y compris 2 frontispices gravés, 74 pp. et 3 planches gravées à pleine page, (1) f., (1) f.bl. Qq. très légères piqûres sur les ff. prel., 1 planche rognée plus court. Relié en plein vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse, non rogné. Reliure de l’époque. 311 x 218 mm.‎


‎Rare édition originale de ce superbe livre de fête illustrant l’entrée de Marie de Médicis dans les villes de Mons, Anvers et Bruxelles. Mennessier de la Lance, Essai de Bibliographie hippique, 453 ; Lipperheide 2661 ; Landwehr, Splendid Ceremonies, 84. Inconnu de Brunet. « Ce fut 6 mois après la Journée des dupes, le 18 juillet 1631, que Marie de Médicis, battue par Richelieu, s’échappa de Compiègne, et prit le chemin de la Hollande, dans le dessein de se retirer auprès de son gendre Charles Ier d’Angleterre. Elle ne devait plus revenir en France ; elle resta dans les Pays-Bas et en Hollande, d’où elle ne cessa de travailler contre Louis XIII et contre son ministre. » (Picot, Catalogue Rothschild, n°2281). La reine, accompagnée de l’archiduchesse Isabelle, demanda à visiter lors de son séjour la célèbre imprimerie de Plantin à Anvers. Balthasar Moretus, le petit-fils de Christophe Plantin, qui dirigeait alors la presse, avait préparé une petite plaquette de 4 pages pour commémorer la visite de la reine. Les pp. 60-63 du présent ouvrage reproduisent la très jolie brochure qu’il présenta alors à la reine. « Her visit to Plantin’s printing work is narrated on pp. 59-64.” (Landwehr) L’illustration, superbe, fortement inspirée de Rubens, se compose de deux frontispices et de 3 planches gravées à pleine page. « Ouvrage curieux et rare. Le 1er frontispice, gravé par Cornelius Galle, représente la Reine recevant dans ses bras l’Infante Isabelle-Claire-Eugénie, fille de Philippe II d’Espagne, habillée en religieuse. Elle avait adopté ce costume depuis la mort de son mari l’Archiduc Albert en 1621. Le 2e contient les portraits élégamment disposés de Marie de Médicis et de ses 5 enfants. Les 3 planches gravées par A. Paulus représentent les entrées de la Reine à Mons, à Bruxelles et à Anvers. Les 2 premières représentent des carrosses et des cortèges de cavaliers, le 3e est exclusivement maritime.» (Mennessier de la Lance). Superbe et rare livre de fêtes commandé par le roi Charles Ier d’Angleterre en l’honneur de sa belle-mère, Marie de Médicis, reine de France, qui s’exila aux Pays-Bas en novembre 1630. Très bel exemplaire, particulièrement grand de marges car non rogné, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎LEFEBVRE. DURUFLE, Jacques Noël. BONINGTON. FIELDING.‎

Reference : LCS-14448

‎Excursion sur les côtes et dans les ports de Normandie. Le plus bel ouvrage consacré aux côtes normandes sous le règne de Charles X‎

‎Orné de 40 somptueuses aquatintes aquarellées à l’époque. Magnifique exemplaire, absolument non rogné, très pur et admirablement aquarellé, conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, J. F. Ostervald, Imprimerie de Jules Didot l’Aîné, 1823 (1823-1825). In-folio, 2 ff. (titre et table), (54) ff. de texte, 40 planches sur grand papier indien, chacune montée avec titre imprimé. Demi-chagrin aubergine à coins, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Reliure de l’époque. 598 x 410 mm.‎


‎Premier tirage du plus somptueux des ouvrages publiés sur les côtes et ports de Normandie sous le règne de Charles X. Il fut publié en plusieurs parties. Les trois premières parurent sous le titre « Voyage pittoresque dans les ports et sur les côtes de France. » C’était une aventure éditoriale atypique car deux des artistes pressentis pour le dessin de ces planches exceptionnelles étaient anglais : Bonington et Copley Fielding, ainsi que plusieurs des graveurs tels Thales et Théodore Fielding, qui travaillaient à Paris, “at this remarkable time for English watercolour art”. Abbey, Travel, 92. L’iconographie de toute beauté comprend 40 superbes planches à l’aquatinte finement aquarellées à l’époque, qui représentent diverses vues des côtes normandes. Elles sont montées à l’époque sur papier fort et légendées. Les diverses vues sont consacrées à : Rouen (6 vues) ; Caudebec (1 vue) ; Quilleboeuf (2 vues) ; Harfleur (2 vues) ; Honfleur (4 vues) ; Le Havre (10 vues) ; Etretat (3 vues) ; Fécamp (3 vues) ; Saint-Valéry-en-Caux (1 vue) ; Pourville (1 vue) ; Dieppe (5 vues) ; Tréport (2 vues). L’ensemble aquarellé de façon exquise présente de manière à la fois esthétique et réaliste des scènes de la vie quotidienne de marins et de pêcheurs normands, dans des sites maintenant détruits pour certains. Prideaux souligne (p. 276) que ce livre est le plus important ouvrage de Théodore Fielding. L’ouvrage était proposé à la vente en 4 formes différentes : impression ordinaire, impression avant la lettre, impression avant la lettre sur papier indien, impression aquarellée sur très grand papier. Notre exemplaire appartient au tirage de luxe, aquarellé à l’époque sur très grand papier indien. C’est l’un des rarissimes exemplaires sur très grand papier et entièrement non rogné. Mesurant 598 mm, il dépasse de beaucoup l’exemplaire Abbey. Exemplaire très pur, à toutes marges, admirablement aquarellé “in which the quality of the colouring and engraving is exceptionnaly high”, conserve dans sa reliure de l’époque. ‎

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Livres illustrés - Librairie Camille Sourget
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