Librairie Camille Sourget

La Librairie Camille Sourget est spécialisée dans les livres de voyage, les éditions originales littéraires, les livres de science, les manuscrits et les beaux livres illustrés ayant marqué leur époque. Son domaine de recherche s’étend du XVe au début du XXe siècle.

Mlle Camille Sourget

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‎GILLIERS, Joseph.‎

Reference : LCS-18461

‎Le Cannameliste Français, ou Nouvelle instruction pour ceux qui désirent d’apprendre l’office, Rédigé en forme de Dictionnaire, contenant Les noms, les descriptions, les usages, les choix & les principes de tout ce qui se pratique dans l’Office, l’explication de tous les termes dont on se sert ; avec la manière de dessiner & de former toutes sortes de contours de Tables & de Dormants. Enrichi de planches en taille-douce. Par le sieur Gilliers, chef d’office, et Distillateur de Sa Majesté le roi de Pologne, Duc de Lorraine & de Bar. Edition originale du Cannaméliste, célèbre ouvrage gastronomique du siècle de Louis XV.‎

‎Chef‑d’œuvre de Gilliers, chef d’office du roi de Pologne, l’un des seuls répertorié relié en maroquin de l’époque à dentelle. Nancy, Abel-Denis Cusson, au nom de Jesus et se vend à Lunéville, chez l’Auteur, 1751. In-4 de 1 frontispice, (2) ff., iii pp., 238 pp., 13 pp. de table, 13 planches gravées dépliantes, pte. déch. restaurée sans manque sur 3 pl., tache en marge de la p. 149. Plein maroquin rouge, dentelle droite dorée ornant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin à dentelle de l’époque. 257 x 188 mm.‎


‎Édition originale fort rare de l’un des grands classiques de la littérature gastronomique française, ornée de 13 planches hors-texte dont Oberlé ne décrivait que la seconde édition. L’originale de 1751 est si rare que Katherine Golden dans sa Gastronomica Bibliography ne décrit aussi que la seconde édition de 1768. «Le Cannaméliste français est un livre très recherché, non seulement par ceux qui s’intéressent à l’histoire de la friandise et à l’art culinaire, mais par les artistes et les orfèvres qui trouvent, dans les planches signées à gauche du dessinateur Dupuis et à droite du graveur Lotha, des modèles de pièces élégantes et gracieuses du XVIIIe siècle, telles que gobelets, gobichons, verres à tiges pour monter un fruit, mettre des neiges, surtouts de table, cafetières d’argent, etc. Ces gravures sont finement exécutées. Le frontispice, qui porte bien le cachet du siècle dernier, n’est pas signé.» (Vicaire, col. 405) « Un des plus fameux traités de cuisine du XVIIIe siècle. La première édition a paru en 1751. Gilliers était le cuisinier du roi Stanislas Leczinski. L'ouvrage est dédié au duc de Tenczin-Ossolinski, premier grand officier de la Maison du Roi de Pologne Mécène de la Cour d'un Nouvel Auguste». C'est un manuel à l'usage des débutants, avec de nombreuses recettes de confitures, pâtes, biscuits, bonbons et nougats, autant de friandises délicates pour lesquelles Gilliers a mis à contribution les travaux de ses confrères de Nancy, Cécile, Travers et Touchard. L'ouvrage présente également un grand intérêt artistique, car inspiré par les grands ornemanistes, il renferme 1 frontispice et 13 planches dépliantes de modèles de vaisselle, verres, gobelets, surtouts de table, cafetières, pièces montées et coupes variées». (Oberlé. Les Fastes de Bacchus et de Comus n°122). Chef d'office et distillateur, à Lunéville, du roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Gilliers a dédié son ouvrage au premier grand officier de la maison du souverain, le duc Ossolinski Tenczin, chef du conseil aulique, Mécène de la Cour d'un nouvel Auguste. Dictionnaire historique des mets sucrés, le Cannaméliste tire son nom de l'ancien mot cannamelle ou canamelle, formé de canna et mel (miel), désignant le goût de la canne à sucre. Destiné aux officiers de bouche de la cour de lorraine, le livre évoque les différents aspects de la consommation du sucre, décrit quantité de mets et propose des recettes variées. Dans sa préface, l'auteur indique qu'il y enseigne la manière de confir toutes sortes de fruits, tant secs que liquides, & à l'eau-de-vie ; de faire tous les ouvrages de sucre qui s'y pratiquent, avec la méthode de les servir. Il y a joint la connoissance générale des cuissons du sucre, la manière de faire les Liqueurs rafraîchissantes, les Pastilles, Pastillages, toutes sortes de Neiges, Mousses, & Fruits glacés, avec la méthode de les colorer. Cannameliste vient de cannamelle, mot par lequel les Anciens désignaient la canne à sucre, dont le goût se rapproche de celui du miel, canna et mel. Quant aux gourmands qui recherchent plutôt les moyens de faire bonne chère que les merveilles de verrerie et d’orfèvrerie, le sieur Gilliers, dans le Cannameliste français; leur fournira nombre de recettes aussi délicates que friandes pour satisfaire leur très respectable passion. La belle et curieuse illustration se compose d'1 frontispice, 1 vignette en tête de la dédicace, gravée par Colin, aux armes du duc de Tenczin, et 13 planches hors texte gravées par l'artiste lorrain Lotha d'après Dupuis, non signées ; elles présentent une centaine de figures, de tables montées, surtout, gobelets, verres, pièces d'argenterie, modèles des meubles les plus appropriés au service, etc... Tiré à petit nombre, l'ouvrage ne semble pas avoir connu de diffusion, le tirage original devant être remis en vente à Paris, 17 ans après, avec un titre renouvelé. Précieux exemplaire, l’un des seuls répertorié relié en maroquin rouge à dentelle de l’époque. Cet ouvrage ne se rencontre que très difficilement en première édition et dans une reliure de qualité.‎

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‎GOEZMANN, Louis Valentin de‎

Reference : LCS-14916

‎Histoire politique des grandes querelles entre l’Empereur Charles V, et François I, Roi de France. Avec une introduction contenant l'état de la Milice & la description de l'art de la guerre, avant & sous le règne de ces deux Monarques. Première édition du meilleur ouvrage historique de Louis Valentin Goezmann‎

‎Les expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I, somptueusement reliées à l'époque pour Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant-général de Police et garde de la bibliothèque du Roi. Paris, au Jardin du Palais Royal, 1777.Deux tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 358 pp., 2 planches à pleine page; II/ (2) ff., 417 pp., (3) pp., 3 planches à pleine page. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angle, grandes armoiries au centre des plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 195 x 123 mm.‎


‎Première édition du meilleur ouvrage historique de Louis Valentin Goezmann, essentiellement consacré aux expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I. Barbier, anonymes, II, 826; Bulletin Morgand et Fatout, 2185; Bibliothèque Edouard Rahir, 1060. Ce traité couvre les années 1493 à 1547, date de la mort du roi François Ier. La seconde partie du livre de Goezmann relate les relations tripartites entre l'Angleterre, la France et l'Empire de Charles-Quint, puis de Barberousse et s'achève sur la Paix de Crespi, la Paix avec l'Angleterre et la Mort de FrançoisI. L’édition est ornée de 5 portraits gravés en taille-doucede Charles VIII, Louis XII, François I, Charles-Quint et Charles de Bourbon. Goezmann, né en 1730, fut guillotiné le 25 juillet 1794. Conseillé au Parlement Maupéou, il fut condamné pour corruption lors d'un procès célèbre intenté par Beaumarchais en 1774. Somptueux exemplaire relié en maroquin rouge aux armes de Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant de Police (1732- 1807). Jean-Charles-Pierre Le Noir, fils de Jean-Charles-Joseph, lieutenant particulier au Châtelet de Paris, et de Marie-Anne Le Noir de Cindré, né le 17 novembre 1732, devint conseiller au Châtelet en 1752, lieutenant particulier après son père, maître des requêtes, conseiller d’Etat en 1775, puis lieutenant général de police à Paris le 10 juin 1776; il apporta dans l’administration de cette ville quantité d’améliorations et resta en fonctions jusqu’au 10 août 1785; il avait été nommé en avril 1784 garde de la Bibliothèque du Roi et président de la commission des finances; en 1790, il émigra en Suisse, puis en Autriche; il rentra en France en 1802 et mourut le 17 novembre 1807. Le Noir qui avait épousé en premières noces Marie Denis, le 27 janvier 1757, contracta en Autriche un second mariage avec une Française. Références : Olivier, pl. 288.‎

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‎GOLTZIUS‎

Reference : LCS-186454

‎La Passion ‎


‎Goltzius (Hendrik), La Passion (1596-1598). Suite complète de 12 planches. (F. W. H. Hoolstein, n° 21 à 32) “Extremely scarce as a complete set. Bartsch 27-38.” «Goltzius est un superbe graveur et ses œuvres sont justement recherchées» E. Benezit. «Un virtuose du burin comme l’histoire de la gravure n’en a jamais connu».E. Rouir. Goltzius, Hendrik. La Passion. Suite complète de 12 planches. (F. W. H. Hoolstein, n° 21 à 32). 1596-1598. In-4 en hauteur, burin. Splendides épreuves du 1er état sur 2. Complete set of 12 engravings, 1596-98. Each approximatively 200 x 130 mm; 8 x 5 inches. First state (of 2), before the address of de Wit. Marges du cuivre conservées. Bords tendus sur une feuille de montage pour chacune, réunies dans une reliure cartonnée. Dimensions des pages : 308 x 248 mm Dimensions des gravures : 199 x 132 mm. «Extremely scarce as a complete set. Bartsch 27-38». Précieux exemplaire du plus grand graveur au burin de l’histoire de la gravure qui a composé ces 12 pièces dans la manière de Lucas de Leyde, «ce qui lui a parfaitement réussi». A. Bartsch. «En Hollande, ce siècle s’achève en apothéose avec Hendrick Goltzius (1558-1617), virtuose du burin comme l’histoire de la gravure n’en a jamais connu.» «La renommée d'Hendrick Goltzius dans le domaine artistique et, plus précisément dans celui de la gravure a toujours été confirmée. L. Alvin, en 1856, parlait de Goltzius en termes élogieux : « Génie inventif et ardent, il avait ouvert une voie nouvelle à son art qui, depuis Durer et Lucas de Leyde, n’avait pas fait de progrès sensibles aux Pays-Bas ». De même, Eugène Dutuit en 1881-1885 l'estimait comme l'un « des plus éminents graveurs qui précéda Rubens». «La renommée de Goltzius continua à croître, puisqu’en 1595 Rodolphe II lui accorda le Privilège Impérial permettant de protéger ses gravures des contrefaçons. Par ailleurs, l'entreprise de publication de H, Goltzius, ayant atteint une réputation internationale expédiait des gravures à Amsterdam, Francfort, Venise, Rome, Paris et Londres dès 1597. Enfin, quelque temps avant son décès en 1598, Philippe II avait exprimé le désir d'avoir un dessin de Goltzius, une Pietà. Les estampes de Goltzius sont toutes dignes d’intérêt tant par leur beauté, leur composition, le foisonnement de détails, le rendu des expressions, leur finesse que par la dextérité de leur auteur permettant, sur chacune d’entre elles, d’apprécier la technique du burin. Cette méthode de gravure est une gravure en creux, appelée encore taille-douce. Les traits du dessin initial sont traduits par des creux tracés à l’aide d’un burin sur une plaque de métal et plus spécialement de cuivre, ce qui rend les corrections ardues. De ce fait, le burin est, dans le domaine de la gravure, la technique la plus difficile qui soit.» Persée. Estampe n° 11 – La mise au tombeau, description: La onzième estampe de La Passion du Christ de Goltzius est consacrée à la mise au tombeau. Jésus fut enterré dans un « tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis » (évangile selon saint Jean), situé près du lieu de la crucifixion. Goltzius reprend ici un thème maintes fois traité par le passé. Toutefois, son originalité parvient à se dégager d'un schéma plusieurs fois usité consistant à traiter la scène en extérieur en montrant une partie de la tombe taillée dans le roc. Goltzius adopte une composition inverse. Dürer dans ses mises au tombeau (Petite Passion sur cuivre, Petite Passion sur bois, et Grande Passion) présentait la scène en extérieur avec le tombeau tandis qu'à l'arrière-plan apparaissait l'entrée de la sépulture. Goltzius, quant à lui, a situé sa scène à l'intérieur même de la sépulture, dans une grotte, alors qu'à l'arrière-plan seule l'ouverture taillée dans le roc ouvre sur l'extérieur. Mais ce parti pris n'est pas tellement étonnant de la part de Goltzius. Depuis le début de sa série sur La Passion du Christ, il insistait, dès que sa scène le permettait, sur le cadre architectural, s'y sentant plus à l'aise qu'avec le paysage. La grotte se substitue à l'architecture, les masses de pierres remplacent les bâtiments. Goltzius peut ainsi, comme avec l'architecture, travailler l'ombre et la lumière. Les zones lumineuses sont rendues par quelques tailles dispersées sur un fond laissé en réserve comme à l'entrée de la sépulture. D'autres zones sont quadrillées de tailles, de manière à représenter l'ombre. Les demi-teintes sont rendues à l'aide de tailles horizontales où s'insèrent parfois des tailles verticales. Enfin pour accuser le volume, le relief, Goltzius marque chaque arête de pierre d'une taille discontinue plus profonde ou au contraire d'un liseré blanc selon l'intensité de la lumière. Multipliant les contrastes, Goltzius place dans l'ouverture de la grotte un couple de paysans en contre-jour se détachant sur un fond clair. Ce schéma, sans précédent, sera adopté par Adam Elsheimer (1578-1610) dans ses Trois Marie au tombeau du Christ de 1603-1605 (Rheinisches Lendesmuseum, Bonn) ainsi que par son élève Pieter Lastman (1583-1633) dans sa Mise au tombeau du Christ (Musée des Beaux- Arts de Lille) datant de 1612. Goltzius axe sa composition sur une oblique montante donnée par le tombeau, reprise par le corps de Jésus pour se terminer au niveau de la tête de Jean - personnage situé à droite, qui d'une main essuie ses larmes. Cet axe permet à Goltzius de creuser sa composition contrairement aux scènes identiques traitées dans le passé comme Duccio (vers 1260, 1318-19) dans son Ensevelissement du Christ de sa Maestà (1308-1311) de Sienne, comme Roger van der Weyden (1399-1400, 1464) dans sa Mise au tombeau des environs de 1450-51 (Galerie des Offices, Florence), comme Schongauer dans La Mise au tombeau de sa Passion du Christ, ou Dürer dans sa Mise au tombeau de 1512 de la Petite Passion sur bois. Tous privilégient un axe frontal, entraînant l'aplanissement de la scène. Cependant, Dürer dans sa Mise au tombeau de 1512 (Petite Passion sur cuivre), soit trois ans après celle de La Petite Passion sur bois, installe le tombeau de biais. Il en est de même chez Lucas de Leyde dans sa Mise au tombeau (1521) de la Petite Passion où le tombeau creuse l'espace. Par ailleurs, les protagonistes, chez Goltzius, se rassemblent autour du tombeau, ce qui permet d'accentuer l'oblique de la composition. Cet effet se retrouve, en partie, chez Dürer dans sa Mise au tombeau (vers 1496-97) de la Grande Passion : le tombeau est mis frontalement à l'arrière-plan mais certains personnages forment une oblique s'orientant vers lui. L'originalité de Goltzius réapparaît au niveau de ses protagonistes, non par la multiplicité - déjà présente dans La Mise au tombeau (vers 1497-98) de La Grande Passion de Dürer - mais par la diversification de ces derniers. D'une part, on trouve les personnages habituellement présents dans une mise au tombeau : la Vierge assise, tenant la main du Christ ; Jean à droite au fond de la grotte, MarieMadeleine - à gauche du tombeau - essuyant ses larmes. D'autre part, quatre individus soutiennent le corps du Christ, contrairement à l'iconographie traditionnelle qui n'en conçoit que deux : Nicodème, portant les pieds du Christ, est présenté de dos et Joseph d'Arimathie - un disciple de Jésus - portant le Christ sous les aisselles. À cela, Goltzius rajoute deux personnages dont l'un semble être Pierre. Deux saintes femmes entre Marie-Madeleine et Jean sont également présentes. Mais l'apport de Goltzius réside dans l'introduction du couple de paysans et celle des deux enfants. En variant ses protagonistes et en les multipliant, Goltzius met en évidence l'aspect émouvant de la scène. Par ailleurs, il insiste sur l'affliction commune en représentant des enfants dont l'un se frotte les yeux en désignant Jean - pleurant également. Ce procédé n'est qu'une redite de son Ecce Homo où, là aussi, il avait représenté un enfant mais là, ce dernier symbolisait la condamnation unanime du Christ. De même, la position de Nicodème, au premier plan, fermant la composition n'est qu'une reprise d'un schéma présent dans toutes les compositions de sa série sur La Passion du Christ. En outre, il semble que Goltzius ne veuille pas organiser ses scènes selon un point de vue unique : celui du spectateur, d'où ce personnage nous tournant le dos. Pour hiérarchiser ses personnages, Goltzius se sert de la lumière qui déferle de l'ouverture de la grotte inscrivant ainsi une seconde oblique, contraire à la première, mais moins insistante. Cette lumière éclaire les seuls visages du Christ et de Marie de manière à insister sur l'aspect pathétique de la scène. Par ailleurs, la lumière effleure le visage de Jean de façon à le sortir de l'anonymat qu'entraîne sa position au sein de la gravure. De plus, cette lumière permet de modeler le corps du Christ : sa chair est inerte, molle. Ses bras, paraissant désarticulés, sa tête s'affaissant, accusent cette impression. Toutefois, la source lumineuse n'est pas toujours respectée. Nicodème est éclairé par une lumière autre que celle de l'ouverture de la grotte puisque son dos est éclairé. En contradiction, son ombre, portée sur le sol, respecte la source lumineuse issue de l'ouverture. Goltzius insiste également sur les drapés. Ces derniers créent comme une rythmique au sein de la composition : le drapé de la Vierge forme un « S » à l'envers, le linceul du Christ contraste avec sa chair, enfin ceux des autres protagonistes ponctuent la composition tout en révélant la dextérité de Goltzius. Ainsi Nicodème est vêtu d'un long manteau dont les deux manches sont reliées dans le dos. Goltzius peut, de cette façon, s'attarder sur les plis et les replis, jouant sur leurs verticalités contrariées par l'arrondi du drapé reliant les deux manches. De même, cet attachement aux détails révèle son goût pour le maniérisme et lui permet d'enrichir sa composition sans, pour autant, en abuser. De la sorte, au premier plan, Goltzius a représenté la couronne d'épines, symbole de son couronnement ainsi qu'un pot d'onguent permettant de préparer le corps du Christ au repos éternel. Goltzius, en respectant l'iconographie traditionnelle, a su redonner un souffle nouveau à un thème traité depuis plusieurs siècles, en plaçant sa scène dans une grotte, modifiant de ce fait l'agencement mais surtout l'atmosphère par le biais de l'intensité lumineuse. «Extremely scarce as a complete set». Un chef-d’œuvre hollandais de la fin du XVIe siècle en bel état de conservation.‎

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‎GOLTZIUS, Hendrick.‎

Reference : LCS-17950

‎La Passion de Jésus-Christ. « Goltzius est un superbe graveur et ses œuvres sont justement recherchées » E. Benezit. « Un virtuose du burin comme l’histoire de la gravure n’en a jamais connu ». E. Rouir.‎

‎ Précieux exemplaire du plus grand graveur au burin de l’histoire de la gravure. S.l., 1596-1598. Suite complète de 12 planches au burin au format in-4. Bords tendus sur une feuille de montage pour chacune. Réunies dans une reliure de vélin ivoire rigide. Dimensions des pages : 249 x 175 mm. Dimensions des gravures : 197 x 130 mm.‎


‎Splendides épreuves du tirage authentique, avec toutes les particularités indiquées par Bartsch. (A. Bartsch, Le peintre graveur, III, 27-38). F.W.H. Hoolstein, n°21 à 32. Précieux exemplaire du plus grand graveur au burin de l’histoire de la gravure qui a composé ces 12 pièces dans la manière de Lucas de Leyde, « ce qui lui a parfaitement réussi ». A. Bartsch. « En Hollande, ce siècle s’achève en apothéose avec Hendrick Goltzius (1558-1617), virtuose du burin comme l’histoire de la gravure n’en a jamais connu. » « A ses débuts, Goltzius travaille pour J. Cock, Ph. Galle dont il grave le portrait en 1582 puis pour N. et C.I. Visscher, H. Hondius, J. Dankaerts, H. Adolfz et d’autres encore. Il grave à cette époque de beaux portraits originaux dans la tradition anversoise : Mercator en 1576, Ch. Plantin et le célèbre Henri IV. L’italianisme le gagne lui aussi. C’est alors le Portrait de H. Bol, celui de Scaliger, et il adopte définitivement ce style dans La Sainte Famille qui serait, d’ailleurs, une gravure d’interprétation d’après Baroccio. Désireux de montrer sa virtuosité, il grave en 1593-1594 la Vie de la Vierge où il ne copie, ni ne traduit, mais pastiche intelligemment Raphaël, Baroccio, Parmesan, Bassano, Dürer et Lucas de Leyde en exécutant des compositions que ces maîtres auraient pu concevoir. Ce virtuose, ce roi du burin qui va de tour de force en tour de force a laissé des exemples parfaits avec le Portrait de Frederik Vries de 1597 et les célèbres Porte-enseigne. Ainsi s’achève le XVIe siècle en Hollande avec le triomphe du beau métier, du travail maniéré dont le chef de file H. Goltzius aura encore quelque influence au XVIIe siècle. Par contre, la Flandre catholique et prospère, pénétrée par la pompe espagnole, rejette les drôleries de Bruegel et, avec Rubens, adoptera un tout autre style. » E. Rouir, La gravure des origines au XVIe siècle. Cette suite, aussi remarquable par la composition que par le dessin, a été copiée presque aussitôt et imitée plusieurs fois. Un chef-d’œuvre hollandais de la fin du XVIe siècle en bel état de conservation.‎

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‎GOYA Y LUCIENTES, Francisco‎

Reference : LCS-17041

‎Los Proverbios. Colleccion de diez y ocho laminas invetadas y grabadas al agua fuerte. La suite complète de « Los Proverbios » de Goya‎

‎Los Proverbios de Goya. Publicala la Real Academia de Nobles Artes de San Fernando, Madrid, 1891. Album in-folio comprenant un titre et la suite complète de 18 eaux-fortes publiées sous le titre « Los Proverbios » mais dont le titre prévu par Goya était « Disparates » (Extravagances). Brochure verte de l’époque défraichie. 315 mm x 490 mm.‎


‎Troisième édition, premier tirage imprimé à quelques dizaines d’exemplaires seulement. Harris, 248-265 ; Delteil 202-219. D’autres éditions furent imprimées, notamment en 1864, en 1875, en 1902, en 1904... Un industriel espagnol, primitivement propriétaire des cuivres, avait donné une édition différente en 1850. Elle est aujourd’hui introuvable. « This edition is well printed on suitable paper » (Harris). Seuls 100 exemplaires de cette troisième édition, tirages a et b confondus, furent imprimés. « Dans le premier tiers du XIXe siècle, domine en Espagne l’un des plus grands artistes des temps modernes et dont la haute valeur dépasse toutes les frontières : Goya y Lucientes. Une partie de l’œuvre de ce maître repose sur le XVIIIe siècle : ses traductions des peintures de Velasquez, quelques planches isolées et rares, puis sa célèbre série des ‘Caprices’. Toutefois, une autre portion de son œuvre, au moins d’égal intérêt, a vu le jour au XIXe siècle, comme la ‘Tauromachie’, les ‘Désastres de la Guerre’, les ‘Disparates’ et ses belles lithographies, comme les ‘Taureaux’, dits de Bordeaux, qui eurent une influence indéniable sur Eugène Delacroix. L’œuvre gravé et lithographié de Goya est très important. Il ne renferme pas moins de 288 pièces qui placent leur auteur parmi les maîtres les plus extraordinaires et les plus attirants de l’estampe, tant par la science, la fantaisie, l’imagination, la profondeur de pensée, l’indépendance d’esprit, la puissance d’exécution, la verve enfin qui traversent son œuvre, qu’il s’agisse des ‘Caprices’ ou des ‘Désastres de la Guerre’, et le rendent à la fois si précieux, si varié et si captivant. Goya d’ailleurs, tout en appartenant en partie au XVIIIe siècle, comme nous l’avons déjà fait remarquer, a devancé son époque ; il est et doit être regardé dans l’histoire de l’Art comme l’un des plus grands précurseurs des temps modernes, aussi bien par ses hardiesses et les buts qu’il a atteints, que par la richesse de sa pointe, à l’aide de laquelle il sait exprimer la quintessence de la vie jusque dans le domaine purement imaginatif. Son esprit est d’ailleurs avant tout attiré par les fortes émotions et son arme principale est la satire ». Loÿs Delteil. Exemplaire à toutes marges de la dernière grande œuvre de Goya. Elle fut gravée par l’artiste après La Tauromachie, dans les années 1818-1820, époque à laquelle Goya se replonge dans la vie populaire espagnole qu’il a toujours aimée.‎

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‎GRAMINAEUS.‎

Reference : LCS-18418

‎FETES DU DUCHE DE CLEVES. Beschreibung derer Fürstlicher Gülig'scher Hochzeit, so... zu Düsseldorff mit grossen freuden, Fürstlichen Triumph und herrligkeit gehalten worden (DESCRIPTION DES NOCES DE GUILLAUME, DUC DE CLEVES ET JULIERS, ET DE JACOBA DE BADE, célébrées en grande pompe à Düsseldorf, le 10 juin 1585). Édition originale du livre de Fêtes de Guillaume, duc de Clèves, célébrées à Düsseldorf le 10 juin 1585.‎

‎Exemplaire complet en coloris de l’époque. Cologne, 1587. In-folio de (142) ff. Qq. déchirures anciennement restaurées. Pleine basane havane, roulette à froid sur les plats, dos à faux-nerfs orné d’une grecque dorée, restaurations au dos et au plat inférieur, tranches mouchetées. Reliure de la fin du XVIIIè siècle. 277 x 185 mm.‎


‎[video width="1764" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/12/Test.mp4"][/video] Édition originale de ce livre de fête «de toute rareté». (Vinet, Bibliographie Méthodique et raisonnée des Beaux-arts, n° 722). «Il y a eu plusieurs éditions de ce volume de toute rareté, omis par Brunet. Le premier état, publié sans date en 1585, se compose de 10 planches gravées à l’eau-forte par Hogenberg, avec texte gravé, en vers allemands, par Th. Gramjn. Le second tirage se compose de 36 feuilles gravées. Le troisième est le présent, publié en volume, avec un texte allemand, imprimé en caractères mobiles, et avec planches doubles tirées dans le texte.» Vinet. En fait les deux premiers états ne sont que des livrets (10 planches pour le premier, 36 feuilles pour le second), seul le troisième état livre une description complète des fêtes et réjouissances du 10 juin 1585 à Düsseldorf avec 142 feuillets de texte, un superbe frontispice et surtout 37 planches gravées à double page. Sont relatées: «Arrivée à Düsseldorf, cérémonies du mariage, repas de noces, bal, buffet, mascarade, joutes d’animaux fantastiques sur le Rhin, combat à la barrière sur la place du Marché à Düsseldorf, voilà en gros ce que donnent les planches. Nous signalerons particulièrement la planche 5. Elle montre un service de table au XVIe siècle, service seigneurial avec toutes ses pièces d’orfèvrerie, ses surtouts de table et autres ornements du goût le plus étrange; nous mentionnerons même le frontispice, richement composé et où le sacré et le profane se mêlent ou plutôt se heurtent mutuellement.» Vinet. Exemplaire exceptionnel dont le frontispice et les 37 planches gravées à double page ont été élégamment coloriés à la main à l’époque. Le volume possède en outre une 38è planche gravée à double page, en noir. La rareté de ce livre est proverbiale. Au cours des 51 dernières années, un seul autre exemplaire complet en coloris d’époque est passé sur le marché, en 1972.‎

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‎GREEVEN, H.‎

Reference : LCS-18346

‎Collection des costumes des provinces septentrionales du Royaume des Pays-Bas, Dessinés d’après nature par H. Greeven Lithographiés par Vallon de Villeneuve. Edition originale de ce superbe recueil de costumes des Pays-Bas.‎

‎Ouvrage orné en premier tirage de 20 planches finement coloriées à la main à l’époque. Amsterdam chez François Buffa et fils, Paris chez Engelmann, 1828. In-folio de (4) ff. prel., 20 planches à pleine page protégées par des serpentes, avec autant de ff. explicatifs, déchirure sans manque à la pl. 10. Demi-chagrin prune à coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge apposée au centre du plat supérieur portant la mention du prix original «Prix 16 Fl.». Reliure de l’époque. 340 x 250 mm.‎


‎Edition originale de ce superbe recueil de costumes des Pays-Bas. Colas 1311; Lipperheide 960; Vinet 2219; Hiler, p. 395. Le texte explicatif est rédigé en français et en anglais et donne des détails sur le pays, les villes et villages concernés, la culture des habitants ainsi que leurs coutumes et leurs modes vestimentaires. La table des planches est quant à elle en français et en hollandais. L’illustration se compose de 20 planches de costumes des Pays-Bas gravées par Vallon de Villeneuve d’après des dessins de Hendrik Greeven (1787-1854). L’ensemble a été finement colorié à la main à l’époque dans des tons particulièrement vifs et chatoyants. Les planches représentent des hommes, femmes et enfants de toutes les classes sociales dans leurs costumes traditionnels. «There is little doubt that Maaskamp's book of costumes with twenty plates stood model for this work. This goes for the lay-out of the book as well as for the subjects chosen” (Landwehr). Précieux exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎GREUZE, Jean-Baptiste.‎

Reference : LCS-17838

‎Divers habillements suivant le costume d’Italie dessinés d’après nature par Jean-Baptiste Greuze peintre du roi ornés de fonds par J.B. Lallemand... Les tableaux savoyards et italiens de Jean-Baptiste Greuze en tout premier tirage.‎

‎Édition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Paris, chez l’Auteur, 1768. In-folio de (1) f. de titre gravé dans un encadrement d’architecture et de paysage et 24 planches numérotées. Demi-veau à coins, plats cartonnés ornés d’un élégant papier vert, rouge et blanc. Reliure du début du XIXe siècle. 345 x 270 mm.‎


‎Edition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Brunet, II, 1736 ; Colas 1317 ; Cohen 463 ; Lipperheide 1253 ; Vinet 2284 ; Sander 864. Le frontispice est de J.B. Lallemand ; 21 planches sont gravées par Angélique et P.E. Moitte d’après Jean-Baptiste Greuze, la onzième et la vingt-troisième sont de Barbault et une de Vleghels. Ces compositions représentent de jeunes femmes savoyardes ou italiennes, paysannes, bourgeoises ou nobles, dans leurs costumes caractéristiques et placées dans des sites ou des paysages évoquant leur origine. Une légende en italien ou en français complète chaque planche. « Ces dessins de Greuze ont été exécutés pendant le voyage fait par cet artiste en Italie en compagnie de l’abbé Gougenot, conseiller du Grand Conseil et qui avait emmené Greuze en Italie à ses frais. Les dessins de cette suite appartenaient lorsqu’ils ont été gravés par P.E. Moitte et F.A. Moitte à l’abbé Gougenot. » (Bulletin Morgand et Fatout, 10343). Greuze qui tirait d’abondants profits de la reproduction de ses œuvres, surveillait attentivement la gravure de celles-ci ; le rendu, remarquable, des compositions tient sans doute à cette exigence. Epreuves brillantes, imprimées sur papier vergé fort. Jean-Baptiste Greuze n’a publié que deux livres, Le recueil de Têtes de différents caractères, dont on ne connait qu’un seul exemplaire complet, et celui-ci, d’une grande rareté également, le format des estampes ayant, depuis plus de deux siècles, incité les marchands d’estampes à casser le volume et à vendre les planches à l’unité. Bel exemplaire de l’un des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎GRIGNETTE, Bégnine. ‎

Reference : LCS-18317

‎Les Armes Triomphantes de son Altesse, Monseigneur, le duc d’Espernon. Édition originale de cette superbe Entrée à Dijon.‎

‎Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans son vélin souple de l’époque, de ce très beau livre de fêtes du milieu du XVIIe siècle. Dijon, Philibert Chavance, 1656. In-folio de 1 frontispice, (7) ff., 117 pp. avec 2 figures gravées dans le texte, 1 page avec le colophon, 6 planches dépliantes, 10 planches à pleine page, 2 planches à pleine page avec texte explicatif en regard. Soit un total de 18 planches gravées hors texte. Une toute petite déchirure anciennement restaurée dans une planche, planche de la seconde colonne anciennement renforcée au dos. Vélin souple, dos lisse, petit manque de vélin au coin inférieur du plat supérieur, dessin géométrique tracé au compas sur le plat inférieur. Reliure de l’époque. 307 x 203 mm.‎


‎Rare édition originale de la relation de la fête somptueuse offerte par la ville de Dijon à Bernard de Foix de La Valette, Duc d’Epernon (1592-1661), le 8 mai 1656. Barbier, 277 ; Brunet, Suppl. I, 61 ; Vinet, 784 ; Ruggieri, 486 ; Berlin 2997. « Le personnage principal de cette entrée n’est point, comme on pourrait le supposer à première vue, le favori de Henri III, mais bien son fils, Bernard de Nogaret, de la Valette et de Foix, duc d’Epernon, pair de France, comte de Candale, gouverneur de Bourgogne et de Bresse, colonel général de l’infanterie française, mort en 1661. Cette entrée fut magnifique. La noblesse entière de la Bourgogne accourut. Huit cents gentilshommes accompagnèrent le duc. Les planches qui ornent la relation de cette entrée représentent quatre arcs de triomphe, avec des emblèmes, une colonne érigée pour la fête dans la rue Saint-Etienne, et le feu d’artifice qui fut tiré sur la place de la Sainte-Chapelle. Volume omis par Brunet et Grässe. » (Vinet). Le présent ouvrage fut réalisé par Bénigne Grignette, « advocat en Parlement & Eschevin de la ville de Dijon », en collaboration avec Jean Godran, lui aussi avocat de la ville, qui dessina les éléments architecturaux de la fête. « Livre rare et curieux » (Ruggieri). « Ce très rare volume d’Entrée est orné d’un beau frontispice et de 18 planches, arcs de triomphe, colonnes, figures allégoriques, feu d’artifice, etc., gravées par Mathieu, d’après Godran. » (Destailleur, n°254). La remarquable illustration gravée par A. Mathieu d’après Jean Godran comprend 19 figures dont un superbe frontispice, 12 planches à pleine page et 6 dépliantes représentant les 4 arcs de triomphe dressés pour l’occasion par la ville de Dijon, le portique érigé à la Porte d’Ouche, une imposante « colonne militaire » ressemblant à la colonne de Trajan ainsi que le somptueux feu d’artifice qui fut tiré sur la place de la Sainte-Chapelle. Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans son vélin souple de l’époque, de ce très beau livre de fêtes du milieu du XVIIe siècle.‎

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EUR13,500.00 (€13,500.00 )

‎GRILLONI‎

Reference : LCS-186457

‎Costumes militaires ‎


‎Manuscrit original illustré de 73 dessins aquarellés représentant l’armée italienne adoptant la tenue prussienne dédicacé «All Eminentissimo et Reverenoissimo Principe Il Sigr Cardinale Ignazio Buoncompagni». Rome, 26 juin 1786. Grilloni, Antonio. Manuscrit original dédicacé «All Eminentissimo et Reverenoissimo Principe Il Sigr Cardinale Ignazio Buoncompagni». Rome, 26 juin 1786. A series of 73 carefully drawn and well-executed water-colour drawings illustrating Italian Military Costume, with specially drawn and coloured title-page «Maneggio d'Armi alla maniera Prussiana per uso del Battaglione de Soldati in luogo de Corsi," and carefully written. Introduction signed B. V. E. and Antonio Grilloni, Rome, 26 Giugno, 1786. In-4. Cuir de Russie tabac, roulette dorée autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l’époque. 296 x 234 mm. Superbe album complet regroupant 73 dessins aquarellés, avec la page de titre signée BVE et Antonio Grilloni. Un magnifique traité militaire aux teintes particulièrement vives montrant l'adoption de l'habit militaire prussien par l'armée italienne, par BVE et Antonio Grilloni en date du 26 juin 1786. Il présente 161 soldats dans diverses postures, de dos, de face ou de profil, tenant leurs armes à la main selon les situations. Provenance: Sir Charles Abney Hastings, 2e Bart (1792-1858), ex-libris ; de la collection Willesley Hall.‎

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EUR17,500.00 (€17,500.00 )

‎GRIMOD DE LA REYNIERE.‎

Reference : LCS-17559

‎Manuel des Amphitryons ; contenant un Traité de la Dissection des viandes à table, la Nomenclature des Menus les plus nouveaux pour chaque saison, et des Elémens de Politesse gourmande. Ouvrage indispensable à tous ceux qui sont jaloux de faire bonne chère, et de la faire faire aux autres... Orné d’un grand nombre de Planches gravées en taille-douce. Edition originale très recherchée du « meilleur ouvrage du gastronome » Grimod de La Reynière « contenant un Traité de la Dissection des viandes à table, la Nomenclature des Menus les plus nouveaux pour chaque saison, et des Elémens de Politesse gourmande ».‎

‎Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque. Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l’époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d’urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l’époque. 194 x 125 mm.‎


‎« Edition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427 ; Simon 805 ; Bitting 203.« Laissons la parole à Ned Rival qui, dans son beau livre sur La Reynière, dit : ‘C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les Almanachs, écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphitryons et à leurs convives le grand art du savoir- vivre : " tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire, se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur ".L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné.Le livre se compose de trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : "On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire." Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du bœuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre Art de trancher la viande publié par Pierre Petit, sous Louis XIII.La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (G. Oberlé).« Grimod reprend ici bien des éléments de l'Almanach et du Journal des gourmands. Il souhaite rappeler à une classe de nouveaux riches, issue de la Révolution, les principes de civilité d'autrefois et l'art subtil du découpage appris dès le jeune âge. Celui-ci prend le premier pas, expliqué pour chaque animal et agrémenté de conseils de cuisson et d'indications de fournisseurs. Cet art permet d'être reçu partout.L'amphitryon doit savoir choisir son menu. Avec l’aide du restaurateur Balaine, Grimod décrit et commente des menus de dîners de vingt-cinq, quarante et soixante couverts pour chaque saison, le tout accompagné d’anecdotes et d’adresses utiles. La troisième partie insiste sur le rôle de l'amphitryon, mais un petit chapitre à l'usage de l'invité semble sorti du Traité d'Antoine de Courtin. Pour se conformer aux usages nouveaux, Grimod décrit la manière de servir le café et les liqueurs après le repas, de recevoir ses convives au salon, de les mettre à l'aise entre eux pour favoriser la conversation. Il n'oublie pas le coût des réceptions et les principes d'économie. La table alphabétique et « raisonnée » traduit le foisonnement d'informations diverses et parfois inattendues de ce livre bien construit, au ton souvent impertinent. ».L’illustration se compose de 17 planches hors-texte du plus haut intérêt quant à la dissection des viandes et des poissons.Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎GUILLAUME, Charles.‎

Reference : LCS-18429

‎Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés, Par M. Ch. Guillaume, avec une explication des figures. Ouvrage dédié à MM. les cultivateurs. Cet Ouvrage, ainsi que les Instrumens qui y sont mentionnés, se vendent à l’atelier de l’Auteur, rue du Faubourg Saint-Martin. « La révolution agricole » due aux nouveaux instruments aratoires, reliée et offerte au Tsar Alexandre Ier, petit-fils de Catherine II.‎

‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.‎


‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎GUILMARD, Désiré.‎

Reference : LCS-17934

‎Le Garde meuble, Journal d'ameublement. Collection de sièges / de meubles / de tentures. « Désiré Guilmard cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine ».‎

‎Précieux catalogue regroupant 66 planches d’ameublement dont 54 coloriées à la main à l’époque. Paris, E. Maincent, 1855-1866. In-folio oblong regroupant 66 planches à pleine page dont 54 en couleurs, qq. rousseurs. Demi-veau brun à coins, plat de percaline vert bouteille, étiquette sur le plat supérieur portant la mention manuscrite « Salon Louis XVI », usures. Reliure de l’époque. 263 x 347 mm.‎


‎Rare et superbe recueil de lithographies consacrées à l’ameublement parisien du milieu du XIXe siècle. Désiré Guilmard (1810-1885) est un géomètre, dessinateur spécialisé dans l’ornement et l’ameublement et fondateur du journal d’ameublement ‘Le Garde-meuble ancien et moderne’. « De la vie, de la carrière et des aspirations de Désiré Guilmard, nous ne connaissons aujourd'hui presque rien. Aucune information sur son enfance et sur sa formation ne nous est parvenue. On sait juste qu'il est né à Boulogne-sur-Mer le 29 mai 1810 de l'union de Jean Jacques Guilmard, marchand âgé de 34 ans, et de Louise Dorothée Millen. Ce n'est qu'en 1838 qu'on trouve trace de son activité. Une modeste signature, « D. Guilmard », est apposée à cette date sur un plan général de la ville de Château-Thierry et de ses faubourgs, conservé aux archives municipales. Le bottin commercial de 1839 (Annuaire général du commerce, 1839) le révèle géomètre de profession, domicilié à Paris, 23 rue d'Hauteville, dans le cinquième arrondissement. Le voilà donc Parisien d'adoption et jeune ingénieur-géomètre de vingt-neuf ans. Cette activité n'était probablement pas suffisamment à son goût, car au mois d'août de la même année 1839 paraît l'annonce de la création d'une publication périodique d'ameublement, Le Garde-meuble ancien et moderne, éditée par Guilmard à son adresse rue d'Hauteville (Bibliographie de la France, Paris, Pillet, 24 août 1839). Le Garde-meuble propose six livraisons annuelles de neuf planches lithographiées divisées en trois catégories : sièges, meubles et tentures de différents styles (Renaissance, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...) offrant parfois des vues de chambres et des aménagements intérieurs. Le périodique paraît tous les deux mois jusqu'en 1935, bien après le décès de Guilmard, que l'on situe à Paris vers 1885. Faisant référence au Garde-meuble royal qui fut réorganisé au XVIIe siècle, la publication a pour ambition d'aborder l'ameublement à la fois ancien et moderne. Guilmard est-il familier des travaux des menuisiers et des ébénistes ? A-t-il été formé dans ce domaine ? Toujours est-il qu'il dessine avec une grande précision une cinquantaine de planches par an, lithographiées par des artistes divers et destinées aux artisans, aux menuisiers, aux ébénistes et aux amateurs. Les premières lithographies du Garde-meuble ne nous sont pas connues ; ce n'est qu'à partir de la septième livraison datée du 5 octobre 1839 qu'elles sont enregistrées au dépôt légal. Les différentes éditions porteront successivement l'adresse de la rue d'Hauteville puis du corps de logis sis à l'angle des rues de Lancry et de Bondy, où Guilmard, désormais recensé comme dessinateur pour fabriques, est locataire du troisième étage (Archives de Paris, D1 P4 609). Pendant plus de quarante années d'activité, Guilmard dessine plusieurs milliers de planches éditées sous différents titres de publications. Dans la lignée du Garde-meuble ancien et moderne paraissent dans les années 1840 Le Garde-meuble riche, Le Garde-meuble simple, Le Petit Garde-meuble et L'Ameublement et l'utile avec lequel il fusionne par la suite. Le Garde-meuble riche propose une collection de sièges et de tentures dans le style Renaissance, Louis XV, Louis XVI, etc. destinés aux ameublements des palais, châteaux et riches hôtels, dans des épreuves disponibles en noir et blanc ou en couleurs. Le Garde-meuble simple reproduit des sièges et meubles, « ce qui se fait de plus simple dans la fabrication parisienne et spécialement par les nombreux fabricants du faubourg Saint-Antoine ». L'intérêt que Guilmard porte aux techniques de la gravure et de la lithographie n'est pas celui d'un praticien : l'estampe, qui est depuis la Renaissance le vecteur principal de la diffusion des œuvres d'art, connaît au XIXe siècle un profond bouleversement avec l'invention de la lithographie. Guilmard exploite au maximum ce procédé peu coûteux qu'il ne pratiquera jamais personnellement, faisant appel à des artistes lithographes qui collaborent à plusieurs de ses projets. Les planches du Garde-meuble et de ses publications connexes sont l'un des exemples majeurs de l'utilisation de la lithographie dans le domaine de l'ameublement. Toutefois, Guilmard ne s'intéresse pas à la valeur strictement artistique des lithographies de ses recueils, il cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine. Si ses écrits sont peu nombreux, ses recherches sur l'ornement et sa connaissance des structures, des motifs et des styles du mobilier français sont considérables. Guilmard est un éditeur avisé et un dessinateur industrieux, toutefois peu enclin à l'écriture. Les planches d'ameublement éditées par Guilmard correspondent au goût de l'époque, mais elles illustrent aussi le manque de renouvellement de la création française en matière d'art décoratif, fort diminuée face à la concurrence étrangère de l'Angleterre et l'Allemagne. Guilmard n'a pas exécuté de meubles, mais il a contribué, par le biais de milliers de dessins, à une diffusion extraordinaire du style mobilier français. En témoigne la collection de plus de quatre cents pièces de planches lithographiées issues de ses différents recueils conservée à la Smithonian Institution Library du Cooper-Hewitt National Design Museum de New York, numérisée et mise à disposition de l'amateur sur Internet ». (Olivia Tolède, docteur en histoire de l'art). Le présent recueil comporte 66 planches à pleine page d’ameublement dessinées par Guilmard et lithographiés par Destouches et Midart, à savoir 13 de meubles, 14 de tentures, 27 de sièges et 12 issues du Garde-meuble simple. Parmi ces 66 lithographies 54 ont été mises en couleurs à la main l’époque dans des teintes particulièrement vives. Elles représentent des canapés, fauteuils, chaises, ottomanes, tentures, tables de salons, écrans, consoles et glaces, guéridons, jardinières, grands meubles d’appui, intérieurs de salons, etc. dans le style Louis XVI, traduisant le goût de l'époque. Précieux et rare catalogue illustré de la production mobilière française au milieu du XIXe siècle.‎

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‎Hancarville, Hugues, dit d'.‎

Reference : LCS-17490

‎Monumens de la vie privée des douze Césars d'après une suite de pierres gravées sous leur règne... Monumens du culte secret des dames romaines, pour servir de suite aux monuments de la vie privée. Le célèbre érotique du siècle de Louis XVI orné de l00 gravures érotiques, somptueusement relié en maroquin citron mosaïqué.‎

‎Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau. A Caprées [Nancy], chez Sabellus [Le Clerc], 1780-84.2 volumes in-4 de : I/ 1 frontispice, xii pp., 196 pp., 50 planches hors texte ; II/ 1 frontispice, xxvii pp., (1) p.bl., 98 pp., 50 planches hors texte. Pliure à une planche.Maroquin citron, large encadrement de dentelle dorée alternée de pastilles mosaïquées de maroquin rouge, encadrement rectangulaire de filet droit, dos ornés à compartiments mosaïqués, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et prune, filet or sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées. Riche reliure du XIXe siècle dans le goût de Derome.228 x 183 mm.‎


‎Edition originale française de l’un des plus célèbres livres érotiques de la fin du XVIIIe siècle.Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée, 1633 ; Cohen 475.« Premières éditions. Ces deux volumes sont ornés de 2 frontispices et de 100 planches sprintiennes par Denon. » (Rahir, III, n°798).La présente édition est ornée de 2 frontispices allégoriques et de 100 gravures érotiques d’après médailles et pierres gravées imaginaires (Cohen, 475).Hugues d'Hancarville (1719-1805) parcourut l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, se donnant pour gentilhomme, cherchant la fortune qu'il ne trouvait pas toujours. En 1780 d'Hancarville vint en France ; peu de temps après il se rendit en Angleterre, où il resta quelques années. En voyant, plus tard, sa patrie livrée aux troubles révolutionnaires, il fut peu tenté d'y rentrer, et retourna en Italie, où il passa le reste de ses jours.Il publia Veneres et Priapi, uti observantur in gemmis antiquis ; la première édition, faite à Naples, vers 1771, sous la rubrique Leyde et sans date, occasionna quelques poursuites contre l'auteur; la seconde édition faite à Londres, est accompagnée d'une traduction anglaise.C'est ce même ouvrage qui a reparu en France, avec un texte plus étendu, sous le titre suivant : Monuments de la vie privée des douze Césars, d'après une série de pierres gravées sous leurs règnes ; Caprée (Nancy), 1780, in-4 ; l'auteur y donna une suite sous ce titre : Monuments du culte secret des dames romaines, pour servir de suite aux monuments des douze Césars, 1784, in-4.Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau.‎

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‎HANCARVILLE (P.-F. Hugues dit d')‎

Reference : LCS-17893

‎Antiquités étrusques, grecques et romaines gravées par F.A. David. Avec leurs explications. Les Antiquités Etrusques, Grecques et romaines illustrées de 366 estampes, la plupart rehaussées à l’époque à l’aquarelle sepia, reliées aux armes du Tsar Paul Ier (1754-1801).‎

‎Ces deux premières éditions magnifièrent les antiquités grecques et romaines, et exercèrent la plus grande influence dans le développement du mouvement néo-classique en France et en Angleterre. Paris chez l’auteur, (de l’imprimerie de Cailleau), 1785 [- 1788]. 5 volumes in-8 : [2]-103-[1], 134, 142, 180-[4], 110-[2] pp. ; 365 h.-t. protégées pour la plupart par des serpentes. Complet. Plein veau marbré, triple filet doré cernant les armoiries sur les plats, dos à nerfs fleuronnés dorés et étiquettes de cuirs rouge et vert, filet et roulette dorés sur les coupes et remplis, tranches dorées (T. V non armorié. Reliure armoriée de l’époque. 200 x 125 mm.‎


‎Première édition in-8 et seconde édition (après l’originale de Naples, 1766) illustrée de 366 hors-texte : 5 titres-frontispices et 361 sujets numérotés sur 360 planches presque toutes rehaussées à l'aquarelle sépia figurant des vases, sculptures, peintures, statues.., reproduits d'après les collections de William Hamilton, ambassadeur d'Angleterre en Italie. Les sujets 28-29 du tome I sont tirés sur une même feuille, la pl. 1 du t. III en rehaussée de 4 couleurs, les tables signalent un total de 357 sujets auxquels il faut en rajouter 4 non signalés). Les armoiries du dédicataire, le comte de Néale, ont également été rehaussés de couleurs. Ces deux premières éditions magnifièrent les antiquités grecques et romaines, et exercèrent la plus grande influence dans le développement du mouvement néo-classique en France et en Angleterre. Cohen de Ricci 474, Blackmer 345, Berlin Katalog 890. Ambassadeur d'Angleterre à Naples à partir de 1764, Sir William Hamilton prit une part active aux recherches exécutées dans les ruines d'Herculanum et de Pompéi. Il eut à cœur de réunir des richesses artistiques de l'Antiquité et acquit notamment une extraordinaire collection des vases antiques, de la maison Porcinari, qu’il céda ensuite au British Museum. La plus grande partie de ses œuvres d'art furent perdues en 1800 dans un naufrage à son retour en Angleterre. Durant son séjour à Naples, Sir Hamilton chargea Pierre-François-Hugues dit d’Hancarville, dont il appréciait l’érudition et le talent artistique de réaliser une magnifique publication pour permettre au public lettré et amateur d’art d’admirer la beauté des collections réunies. Provenance prestigieuse : Tsar Paul 1er de Russie (né en 1754, tsar en 1796, assassiné en 1801), fils de la Grande Catherine (supra libros, sauf le tome V qui n'est pas armorié : armoiries centrales des Romanow, a senestre les armoiries de sa seconde femme Sophie Feodorowna von Wurtemberg, 1759‑1828, a dextre les armoiries de son père le comte Karl Friedrich von Holstein-Gottorp, 1700‑1739).‎

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‎HERBIN, Auguste F.J.‎

Reference : LCS-17638

‎Développemens des principes de la langue arabe moderne, suivis d’un recueil de phrases, de Traductions interlinéaires, de Proverbes arabes, et d’un Essai de Calligraphie orientale, avec onze planches. Première et unique édition de la grammaire arabe d’Herbin estimée pour l'essai de calligraphie orientale qu'il contient et pour ses belles planches.‎

‎Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque. Paris, Baudouin, mai 1803. Grand in-4 de (3) ff., 1 frontispice, vii pp., 254 pp., (1) f. d’errata, 16 tableaux dépliants, 10 planches hors texte numérotées in fine dont 3 en couleurs. Pâle mouillure à l’angle sup. des 10 premiers ff. Conservé dans son cartonnage de l’époque de papier bleu un peu frotté, dos lisse avec une pièce de titre manuscrite sur papier vert. Reliure de l’époque. 281 x 218 mm.‎


‎Première et unique édition de la grammaire arabe d’Herbin estimée pour l'essai de calligraphie orientale qu'il contient et pour ses belles planches. Brunet III, 110 ; Graesse, III, 247. Le présent ouvrage « conserve une place dans la bibliothèque des orientaliste à cause d’un ‘Essai sur la calligraphie orientale’ et des planches fort bien gravées qu’il renferme. Ces planches manquent dans plusieurs exemplaires ». (Brunet) Herbin (1783-1806), un élève prodige de Silvestre de Sacy, mort à l'âge de 23 ans, avait 16 ans lorsqu'il écrivit cet ouvrage et 20 lorsqu'il parut. « Auguste-François-Julien Herbin, célèbre orientaliste né à Paris le 13 mars 1783, fut l’élève de l’école des langues orientales, et dès l’âge de 16 ans composa une grammaire arabe, dont le plan n’est pas irréprochable, mais qui annonçait du moins ce qu’on pouvait attendre de son auteur. On a remarqué surtout la dernière partie de l’ouvrage ; l’auteur avait acquis dans cet art une grande habileté : il avait dessiné le modèle des planches de sa grammaire et en avait entièrement dirigé le travail ; il fut même obligé souvent de graver des caractères pour empêcher l’irrégularité de l’exécution. Sa grammaire devait être suivie d’un Dictionnaire arabe-français mais la mort qui le surprit le 30 décembre 1806, dans sa 24e année, l’empêcha de terminer ce travail. » (Biographie universelle). « Herbin avait acquis une tare habileté dans la calligraphie orientale ». La grammaire d’Herbin est composée de plusieurs chapitres sur l’orthographe, la syntaxe et l’élocution, puis vient une traduction des fables de Loqman, quelques fragments d’Abou L-Fèda, des proverbes arabes et un essai de calligraphie orientale. Le présent traité est illustré de 10 belles planches hors texte dessinées par l’auteur et finement gravées sur cuivre par E. Collin dont 3 aquarellées à la main. Elles représentent, outre le frontispice, un calligraphe en plein travail, les instruments employés pour la calligraphie arabe, des exemples de calligraphie, ... Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque.‎

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‎[HEURES A L’USAGE DE BOURGES].‎

Reference : LCS-18567

‎Livre d’Heures en latin à l’usage de Bourges, manuscrit et enluminé sur peau de vélin. Manuscrit enluminé sur peau de vélin à l’usage de Bourges orné de 24 miniatures dont 14 grandes attribuées au Maître du Spencer 6, actif à Bourges en 1490 et à Jean de Montluçon, tous deux influencés par Jean Colombe, artiste enlumineur des Très Riches Heures du Duc de Berry.‎

‎De la bibliothèque Eymar de Vesc, évêque de Vence de 1494 à 1507. Bourges, s.d. [vers 1490]. In-8 de (170) ff. sur peau de vélin. 14 grandes miniatures, 10 petites. Quelques frottements aux miniatures. Maroquin brique, important décor de filets et fleurons dorés sur les plats, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, cadre intérieur de même peau orné de roulettes dorées, contre-gardes et gardes d’étoffe vermillon, tranches dorées. L. Peeters. Boekb. Antw. 174 x 117 mm.‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/09/LDM1.mp4"][/video] Bourges, s.d. [vers 1490]. In-8 de (170) ff. sur peau de vélin. 14 grandes miniatures, 10 petites. Quelques frottements aux miniatures. Maroquin brique, important décor de filets et fleurons dorés sur les plats, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, cadre intérieur de même peau orné de roulettes dorées, contre-gardes et gardes d’étoffe vermillon, tranches dorées. L. Peeters. Boekb. Antw. 174 x 117 mm. Précieux livre d’heures sur peau de vélin, à belles marges, orné de 24 miniatures attribuées au Maître du Spencer 6 et à Jean de Montluçon. Texte manuscrit en textura à l’encre noire et rouge sur une colonne de 17 (calendrier) et 14 longues lignes par page. Rubriques, petites capitales et bouts-de-lignes en bleu, rouge et noir avec rehauts de jaune. Nombreuses initiales dorées sur fond vieux rouge. Réglures à l’encre parme. Composition : - f. 1 blanc - Calendrier, complet (f. 2r-13v), comprenant notamment saint Guillaume, évêque de Bourges (10 janvier, à l’encre rouge), saint Lunaire, évêque en Bretagne (1er juillet), la translation de saint Martin, évêque de Tours (4 juillet), saint Gilles, abbé (1er septembre), saint Maurille, évêque d’Angers (13 septembre), saint Maurice d’Agaune (21 septembre), saint Hubert, évêque de Liège (4 novembre) - Péricopes des quatre Évangiles (f. 13r-21r) - Heures de la Vierge, à l’usage de Bourges (f. 22r-83v) - « Oratio de beata Maria » : « Salve Regina », « Ave Regina cælorum », « Regina cæli lætare », « Interveniat pro nobis » (f. 83v-85r) - f. 86 blanc - Psaumes de la pénitence, suivis des litanies, avec saint Privat martyr, sainte Lauriane (culte à Bourges), saint Ursin évêque de Bourges, saint Guillaume évêque de Bourges, saint Austrégésile évêque de Bourges, sainte Radegonde reine de France, etc. (f. 87r-108r) - Heures de la Croix puis du Saint-Esprit (f. 109r-116v) - Office des morts, à l’usage de Bourges (117r-151r) - « Obsecro te » (f. 151v-155v) - Suffrages à saint Jean-Baptiste, saint Jean l’Évangéliste, saint Sébastien, sainte Anne, saint Nicolas, saint Claude, saint Roch, sainte Madeleine, sainte Catherine, sainte Marguerite et sainte Barbe (f. 155v-165r) - « Stabat Mater » (f. 165v-168r) - f. 169 et 170 blancs. Notre manuscrit est orné de 14 grandes miniatures cintrées dans des encadrements à décor polychrome de semi-lobes, de bandes, de losanges, d’arabesques, de feuilles et de fleurs, rehaussé d’or: - saint Jean l’Évangéliste sur l’île de Patmos (f. 14r) - l’Annonciation (f. 22r) - la Visitation (f. 43v) - la Nativité (f. 58r) - l’Annonce aux bergers (f. 64v) - l’Adoration des mages (f. 68v) - la Présentation au Temple (f. 72r) - la Fuite en Égypte (f. 75v) - la Sainte Vierge et le Christ (f. 79r) - David en prière (f. 87r) - la Crucifixion (f. 109r) - l’Esprit Saint descendant sur la Vierge et les Apôtres (f. 113r) - Job sur un tas de fumier (f. 117r) - la Vierge et l’Enfant (f. 151v). Il comprend aussi 10 petites miniatures carrées ou rectangulaires insérées dans le texte, représentant des saints et saintes : Luc (f. 16r), Mathieu (f. 18r), Marc (f. 20r), Nicolas (f. 158v), Claude (f. 159r), Roch (f. 160v), Madeleine (f. 161v), Catherine (f. 162v), Marguerite (f. 163r) et Barbe (f. 164r). Les miniatures des feuillets 16r, 18r, 20r, 43v, 58r, 64v, 68v, 72r, 75v, 79r, 151v, 160v, 161v, 162v, 163r et 164r peuvent être attribués au Maître du Spencer 6, actif à Bourges entre 1490 et 1510. Les 8 autres reviennent vraisemblablement à Jean de Montluçon, actif à Bourges à la même période. On sait que le Maître du Spencer 6 et Jean de Montluçon, tous deux influencés par Jean Colombe, l’acheveur des Très Riches Heures du duc de Berry, collaborèrent à plusieurs reprises pour enluminer des livres d’heures (voir notamment le Ms 5141 de la Bibliothèque municipale de Lyon). Reliure de Laurent Peeters, exerçant à Anvers. Provenance : Eymar de Vesc, episcopus[m] de Agata, 1480 (ex-libris manuscrit sur le f. 1r) ; on connaît un Aymar de Vesc, évêque de Vence de 1494 à 1507, à la suite de son frère Jean qui fut évêque de Vence de 1491 à 1494 puis d’Agde [Agata] de 1494 à 1525 ; Gabriel Fiorelli a Salien a Droma (ex-libris manuscrit f. 1r recouvrant un autre ex-libris manuscrit partiellement effacé) ; Jacques Seguhet à Grignan en 1764 (ex-libris manuscrit sur le f. 170v) ; Ernest Périer (annotation ; vente à Bruxelles, 29 mars 1946, n° 519), vendu 24000 Fr. prix fort élevé. Bibliographie : J. Plummer, The last flowering: French Painting in Manuscripts 1420-1530 from American collections, 1982 ; F. Avril et N. Reynaud, Les manuscrits à peinture en France, 1440-1520, 1993, p. 338-346 ; K. Airaksinen-Monier, Vision and devotion in Bourges around 1500 : An Illuminator and His World, 2014.‎

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‎Hieronymus Sweerts‎

Reference : LCS-18485

‎[ART DE TRANCHER.] De Cierlijcke Voorsnydinge Aller tafel-gerechten. Le premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant.‎

‎Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Amsterdam, Hieronymus Sweerts, 1664. In-12 oblong de: 1 frontispice gravé, 96 pages, 31 planches hors texte gravées sur cuivre (comme souvent sans la planche dépliante), qq. taches sur le frontispice. Conservé dans sa brochure de la fin du XVIIe siècle, petit manque à l’angle supérieur gauche du premier plat. 101 x 154 mm.‎


‎Rare édition originale du premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant. Witteveen & Cuperus 6510; Waller 1790 ; Vicaire, 870-871 ; Bitting, 530 ; Cagle, 1080 ; 116 Uncommon Books on Food and Drink, 33 ; Landwehr, n° 17. «Le dessein de l’ouvrage est semblable à celui de ‘l’Art de Trancher la Viande’ du manuel manuscrit de Jacques Vontet de la première moitié du dix-septième siècle, inspiré lui-même du ‘Trinciante’ de Mathia Giegher de 1639, mais s’en différencie tant par son objet et son traitement que par son iconographie. L’illustration, gravée au burin, comporte 32 figures enseignant la manière de découper volailles, gibiers, viandes, poissons, jambon, langouste, voire artichauts, tartes et gâteaux; contrairement à ses modèles antérieurs, elle ne présente pas de planche de fruits. Le frontispice montre un seigneur devant une table garnie; debout à ses côtés, un écuyer découpe une volaille; à droite, un chien se jette sur des reliefs; le titre est inscrit sur la retombée antérieure de la nappe.» (Pierre Berès, catalogue 82, Nourritures). Exemplaire de premier état, dont la préface n'est pas encore signée des initiales de l'auteur, marchand de livres et d'images. Hieronymus Sweerts (1629-1696), libraire, graveur et poète, témoigne en préface que c'est par émulation qu'il a voulu donner à ses compatriotes ce traité, à l'instar de ceux utilisés par les Italiens, Allemands et Français. De fait, la suite des planches qu'il a sans doute gravées lui-même est issue du fameux Il Trinciante de Matthias Giegher (Padoue, 1621), source vive de tout l'art de trancher européen des XVIIe et XVIIIe siècles. Il annonce la publication d'une seconde partie, consacrée à l'art de trancher les fruits, qui n'a jamais vu le jour. Il se targue de faire connaître comment découper dans l'assiette et sans fourchette, ce qui, selon lui, n'a jamais été pratiqué auparavant. «Le frontispice représente un seigneur à table: debout près de lui, un écuyer-tranchant découpe, au bout de la fourchette, une volaille. Sur la nappe de la table, on lit: ‘De Cierlijcke Voorsnydinge Aller Tafel Gerechten’ et au-dessous, sur une seule ligne: ‘t’Amsterdam by Hieronymus Sveerts, Bock…’. Il est à noter que dans certaines éditions du ‘Cuisinier français’ de La Varenne, notamment dans celle d’Amsterdam, Pierre Brunel, 1712, le frontispice est analogue sans être tout à fait semblable.» (Vicaire, Bibliographie gastronomique, 870-871) L'art de trancher illustré de 31 planches gravées sur cuivre. La suite hors texte est précédée d'un remarquable titre-frontispice figurant une table dressée où le maître de maison admire la dextérité de son officier de bouche, découpant une volaille in alto. Il donne à voir, poule, dinde, faisan, canard, oie, tête de sanglier, tête de veau, cuissot d'agneau, jambon, homard, perche, brochet, artichaut, tarte, et pâté en croûte, entre autres. Après la préface, l'auteur explique la nature exacte des différents couteaux à tailler. Il exhorte ensuite l’officier de bouche à ne pas se déchaîner comme un escrimeur, mais à travailler calmement et surtout avec des mains bien lavées et, surtout, à ne pas se lécher les doigts. En 96 pages, 49 exemples sont décrits et illustrés par des gravures sur cuivre très instructives. Volailles, gibiers, porcs, poissons et pâtisseries sont soumis au couteau à prédécouper. OCLC recense en Institutions publiques 5 exemplaires aux Pays-Bas et celui de la British Library ; les exemplaires datés par erreur 1660 sont des réimpressions postérieures à 1668. Il en va de même pour l'exemplaire Marcus Crahan, présenté comme l'édition originale. Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Provenance : de la bibliothèque du Vicomte de Cossette avec son ex libris héraldique.‎

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‎HOLBEIN, Hans.‎

Reference : LCS-18475

‎Les Simulachres & historiées faces de la mort, autant élégammēt pourtraictes que artificiellement imaginées. Première et précieuse édition de La Danse des morts de Hans Holbein, imprimée à Lyon en 1538 illustrée de façon magistrale de 41 dessins du maître, gravés par Hans Lützelburger.‎

‎Les plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Lyon, Melchior & Gaspar Trechsel, 1538. Petit in-4 de (52) feuillets, signés A-M4. Plein maroquin brun, fleuron central à froid, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1865. 177 x 123 mm.‎


‎«Earliest known edition of this remarkable work with its most fascinating designs of exquisite finish» (Murray). Brunet, III, 254; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 222; Mortimer 284; Murray 247; Massmann S. 8; Minns 213; Holbein-Kat. Basel 1960, nr. 418; Woltmann92-149; Hollstein XIVa, 202, 99; 247 ; Brunschwig, 428; Baudrier, V, 175; Rothschild, I, 15. “Suite de 41 compositions merveilleusement gravées d’après les dessins d’Holbein. Le monogramme HL qui se voit au f. 36 sur le lit de la duchesse est celui de Hans Lützelbürger (planche XX)». Brun. First edition of Holbein's Dance of Death, whose iconographic influence continues to the present day. «Holbein’s contribution to the traditional Dance of Death was a sharpening of the humor and satire and a heightening of the drama, so that the customary procession of figures becomes instead under his hand a series of fully realized scenes» (Mortimer). Erste Druckausgabe von Holbeins Basler Totentanz. «Die Folge besteht aus 51 Bildern, von denen 41 beim Tode Lützelburgers, vor Johannistag 1526, vollendet waren und in der Ausgabe von 1538 erschienen. Melchior Trechsel hatte die Stöcke direkt bei Lützelburger bestellt und am Johannistag 1526 bezogen ; nach Aussage des Vorworts von 1538 getraute man sich nicht, die restlichen Stöcke schneiden zu lassen» (Holbein-Kat.). (Première édition imprimée de la danse macabre bâloise de Holbein. "La suite se compose de 51 images, dont 41 étaient achevées à la mort de Lützelburger, avant la Saint-Jean 1526, et qui ont été publiées dans l'édition de 1538…). Premier tirage, de grande rareté, de cette remarquable et célèbre suite de la danse des morts, imaginée par Holbein et « qui doit » selon les bibliographes « être rangée parmi les plus beaux livres qui aient été publiés ». Cette très précieuse danse des morts comprend 41 estampes gravées par Hanz Lützelburger, sur les dessins de Hans Holbein. Le monogramme H signe la gravure de la Duchesse. En 1536 le génial artiste est choisi comme l'un des peintres de Henri VIII. En 1538 Holbein part pour la Belgique puis visite Lyon. Ce voyage coïncida avec la première publication dans cette ville, par Gaspar et Melchior Trechsel des « Simulacres et Historiées faces de la mort ». Les 41 bois gravés qui ornent le volume avaient été tirés à Bâle dès 1530, mais n'avaient jamais été réunis en recueil. Le collaborateur bâlois de Holbein, Hans Lùtzelburger, exécute ici les gravures d'après les dessins de son maître (voir son monogramme "HL" au f. 36). La première réunion en série de ces images à la fois glaçantes et teintées d'humour confère toute son importance à ce qui allait devenir l'un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance. Le dernier ouvrage connu d'Holbein fut un dessin daté de 1543, année où le grand artiste fut terrassé par une épidémie de peste. L’iconographie absolument remarquable témoigne du génie d’Holbein, dans l’originalité, l’expression et le réalisme des scènes évoquant les différentes classes de la société, ainsi que dans la finesse extrême du dessin. « The wonderful pictures of its most facinating designs of exquisite finish » furent la source où plusieurs artistes postérieurs puiseront leur inspiration. Chacune des gravures est mise en page sous un extrait de 3 lignes latines de la Bible et est accompagnée d'un quatrain en français. Toutes les classes de la société sont réunies dans cette mise en scène magistrale, au réalisme fascinant. L’ouvrage connut d’ailleurs un tel succès que 12 éditions se succédèrent de 1538 à 1562. La danse macabre d'Holbein 1- La création 22- Le prêtre 2- La tentation 23- Le moine 3- L'expulsion du Paradis 24- La nonne 4- Adam travaillant le sol 25- La vieille dame 5- Os de tous les morts 26- Le médecin 6- Le pape 27- L'astrologue 7- L'empereur 28- L'homme riche 8- Le roi 29- Le marchand 9- Le cardinal 30- Le navigateur 10- L'impératrice 31- Le chevalier 11- La reine 32- Le comte 12- L'évêque 33- Le vieil homme 1 3- Le duc 34- La comtesse 14- L'abbé 35- La noble 15- L'abbesse 36- La duchesse 1 6- Le noble 37- Le vendeur ambulant 17- Le chanoine 38- L'agriculteur 18- Le juge 39- L'enfant 19- L'avocat 40- Le jugement dernier 20- Le sénateur 41- Les armoiries de la Mort 21- Le prédicateur Les quatrains et épître en français sont attribués à Jean de Vauzelles ou Gilles Corrozet. Le plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Provenance: l'exemplaire provient de la célèbre bibliothèque de l'entrepreneur, philanthrope et bibliophile Charles William Dyson Perrins (1864-1958); Sam Josefowitz, Pully – puis par descendance aux propriétaires actuels.‎

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‎HORE BEATE MARIE VIRGINIS, SECUNDUM USUM ROMANUM‎

Reference : LCS-18474

‎HORE BEATE MARIE VIRGINIS, SECUNDUM USUM ROMANUM... Précieux et rarissime livre d’Heures parisien imprimé sur peau de vélin par Antoine Vérard, orné de 16 grandes figures sur bois à pleine page enluminées à l’époque.‎

‎Provenance: Bibliothèque Hulthemiana, n° 604? Paris, Antoine Vérard. s.d. Almanach pour les années 1503 à 1520. In-8 de 98 feuillets imprimés sur peau de vélin. 8 ff, a8, b8, c8, d6, e4, f8, g8, h8, i4, A8, B8, C12. Pt. trou d’épingle ds. le f. de titre. Veau brun, large plaque à la cathédrale dorée insérée dans un encadrement de roulette à froid et double filet or, dos à nerfs orné de même, tranches dorées. Reliure romantique. 221 x 136 mm.‎


‎Précieux et rarissime livre d'Heures parisien imprimé sur peau de vélin par Antoine Vérard, le plus renommé des éditeurs parisiens de la fin du XVe siècle, inconnu de Bohatta, Lacombe, Brunet, Tenschert, Nettekoven, Macfarlane. L’iconographie comprend 16 grandes figures sur bois à pleine page et 40 vignettes, outre la marque de Vérard sur le titre et la figure de l'homme anatomique. Les sujets des grandes gravures sont empruntés au Nouveau Testament à l'exception de 2 sujets. - Saint-Jean et Aristodème (184 x 125 mm). - Présentation an temple. - Baiser de Judas. - Massacre des Innocents. - Arbre de Jessé - Mort de la Vierge. - Annonciation. - Crucifixion, - Le Roi David - Pentecôte. - Nativité - David et Urée. - Annonce aux bergers. - Résurrection de Lazare. - Adoration des mages. - Trinité. Toutes ces grandes figures ont été finement peintes à l'époque et rehaussées d'or. Les 40 vignettes, peintes elles aussi, sont essentiellement consacrées à La Vie des saints. L’exemplaire, réglé à l'encre rouge, est entièrement rubriqué en initiales dorées sur fond rouge et bleu alterné. Dans la Bibliotheca Hulthemiana, n° 604, un exemplaire de 98 ff. est décrit (notre exemplaire?) «Ces heures si remarquables et qui sont inconnues au supplément de Brunet ont pour titre un écusson avec la légende d’Antoine Vérard au milieu duquel est un cœur inscrit du monogramme AVR au-dessus duquel s’élèvent les trois fleurs de lys soutenues par deux anges.» (Bibliotheca Hulthemiana, 604). Les gravures sont toutes rehaussées en coloris de l’époque, témoignant de la volonté de se rapprocher encore le plus possible de l’esthétique des manuscrits enluminés. Le coloris est proche des œuvres rattachées à l’atelier du Maître des entrées parisiennes. Cette édition présente la particularité de conserver des bordures et marges très pures, sans gravures ni compositions ornementales. De plus elle associe deux types de gravures, celles plus anciennes des incunables d’après les modèles du Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne (ou Maître de l’Apocalypse, parfois identifié comme Jean d’Ypres, fils de Colin d’Amiens ou Maître de Coëtivy, actif 1480-1510) commanditées pour un autre libraire Simon Vostre (cycle in-octavo pour Vostre, circa 1495-1498, voir Tenschert et Nettekoven, 2003) et celles plus dans le goût de la Renaissance réalisées d’après les modèles de Jean Pichore (cycle réalisé pour l’édition des Heures Pichore/De Laistre de 1503/1504 ; autre cycle réalisé pour Gillet Hardouyn en 1505-1506, voir Zöhl, 2004). Les livres d’heures imprimés constituaient plus d’un quart de la production globale d’Antoine Vérard et la présente édition témoigne de l’utilisation de cycles de gravures empruntées par Vérard à d’autres libraires-imprimeurs tels Vostre et Hardouyn. La datation des présentes Heures est difficile à évaluer : certes son Almanach couvre les dates 1503-1520 mais l’emploi des gravures d’après les modèles de Pichore, pour certaines datables après 1503/1504 suggère une datation un peu postérieure pour ces Heures proposées par Vérard. Si l’on accepte de plus que certaines autres gravures d’après Pichore ont été utilisées pour la première fois par Hardouyn en 1505-1506 et utilisées par Vérard seulement à partir de 1507 (voir Macfarlane, no. 238 ; Tenschert et Nettekoven, 2003, vol. II, pp.537‑538), il faudrait repousser la date de la présente édition après 1507. L’almanach pour les années 1503-1520 a servi dans un certain nombre d’impressions de Vérard associant les bois d’après le Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne et ceux de Jean Pichore, par exemple des Heures à l’usage de Paris, Paris, Antoine Vérard, datés 21 juin 1510 (voir Tenschert et Nettekoven, 2003, vol. II, n°79). Le coloris du présent livre d’heures et celui de Tenschert (n°79) présentent de réelles similitudes et peuvent être associés au style de Jean Coene IV (Maître des entrées parisiennes), un enlumineur actif entre 1500-1520, contemporain de Jean Pichore, étudié entre autres par E. König et I. Delaunay. Texte : Sig. [que]1 r, Titre, avec marque typographique d’Antoine Vérard ; sig. [que]1 v, Homme anatomique et les quatre éléments/tempéraments; sig. [que]2 r, Almanach pour 1503-1520 ; sig. [que]2 v-[que]8 r, Calendrier ; sig. [que]8 v-aa2v, Péricopes évangéliques ; sig. aa3 r-aa8 r, Passion selon saint Jean ; sig. aa8 v-d3 v, Heures de la Vierge (le texte sous l’Arbre de Jessé indique : « Hore intemerate virginis marie secundum usum Romanum », avec le dernier mot instruit à l’encre); sig. d3 v-d6 v, Prières, dont Salve Regina ; prières pour les défunts (manquent sig. d7 et d8) ; sig. e1 r-e3 v, Office de la Vierge pour l’Avent ; sig. e3 v-e4 v, Heures de la Conception ; sig. f1 r-f2 r, Heures de la Croix ; sig. f2 v-f3 v, Heures du Saint Esprit ; sig. f4 r, Prière, Suscipe sancta trinitas… ; sig. f4 v-g5 v, Psaumes de la pénitence et litanies, suivies de prières ; sig. g6 r-i4 v, Office des morts et prières ; sig. A1 r-C2 v, Suffrages et prières, dont Missus est Gabriel ; Te deprecor ; sig. C3 r-4v Office de la Conception de la Vierge ; sig. [a]1 r- [a]8 v, Sept psaumes : Sensuivent les sept pseaulmes en francoys translatez au plus pres en latin ; suivi des Sept prières de saint Grégoire : Les sept oraisons saint Gregoire. Illustration : Ces Heures comptent 16 grandes gravures sur bois : sig. [que] 8 v, Saint Jean l’Evangéliste et la coupe empoisonnée devant Aristodème ; sig. aa3 r, Baiser de Judas ; sig. aa8 v, Arbre de Jessé ; sig. b1 r, Annonciation ; sig. b4 v, Auguste et la prophétie de la Sibylle Tiburtine ; sig. b8 v, Nativité ; sig. c2 v, Annonce aux bergers ; sig. c4 v, Adoration des Mages ; sig. c6 r, Circoncision ; sig. c7 v, Massacre des innocents ; sig. d2 r, Dormition de la Vierge ; sig. f1 r, Crucifixion ; sig. f2 v, Pentecôte ; sig. f5 r, David et Urie ; sig. g6 r, Résurrection de Lazare ; sig. A1 r, Trinité et Ecclesia. Suivent 40 petites gravures sur bois rehaussées (certains sur métal ?) : sig. [que]1 v, quatre figures représentant les quatre tempéraments (colérique, mélancolique, sanguin et flegmatique) ; homme anatomique. – sig. aa1 v, saint Luc. – sig. aa2 r, saint Mathieu. – sig. aa2 v, saint Marc. – sig. e1, Femme tenant une rose. – sig. e3v, Pietà. – sig. f4v, Christ bénissant. – sig. A1 v, Christ bénissant ; Christ de pitié. – sig. A2 r, Pentecôte ; Véronique et le voile avec la Sainte Face. – sig. A2 v, Pietà. – sig. A5 v, Pietà. – sig. A6 r, saint Michel. – sig. A6 v, saint Jean-Baptiste ; saint Jean l’Evangéliste. – sig. A7 r, saints Pierre et Paul. – sig. A7 v, saint Jacques. – sig. A8 r, saint Etienne ; saint Laurent. - sig. A8 v, saint Christophe. – sig. [B]1 r, saint Sébastian. – sig. [B]1 v, saint Nicolas; saint Claude. – sig. [B]2 r, saint Antoine. – sig. [B]2 v, Anne apprenant à lire à la Vierge ; Marie Madeleine. – sig. [B]3 r, sainte Catherine ; sainte Marguerite. – sig. [B]3 v, sainte Barbe. – sig. [B]4 r, sainte Apolline. – sig. [B]5 v, Christ de pitié. – sig. [B]6 r, Christ bénissant. – sig. [B]7 r, Pietà. – sig. C3 r, Pietà. – sig. [a] r, Christ bénissant. Bibliographie : Bohatta, H, Bibliographie der Livres d’Heures : Horae BMV, Officia, Hortuli Animae, Coronae BMV, Rosaria und Cursus BMV des XV und XVI Jahrhunderts, Vienna, 1924; Bonicoli, Louis-Gabriel, La production du libraire éditeur parisien Antoine Vérard (1485-1512) : nature, fonctions et circulation des images dans les premiers livres imprimés illustrés, Université Paris Ouest (thèse d’histoire de l’art sous la direction de Jean-Pierre Caillet), 2015; Delaunay, Isabelle, Échanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris (vers 1480-1500), Université Paris-Sorbonne (thèse d’histoire de l’art sous la direction de Fabienne Joubert), 2000; Lacombe, P. Livres d’heures imprimés au XVe et XVIe siècle, conservés dans les bibliothèques publiques de Paris, Mansfield Centre (CT), 2002 (reprint); Macfarlane, J. Antoine Vérard, Londres, 1900; Maddocks, H, « A Book of Hours by Anthoine Vérard in the University of Melbourne Library », University of Melbourne Collections, issue 16, June 2015; Moreau, B., Inventaire chronologique des éditions parisiennes...tome I, 1501-1510, Paris, 1972; Nettekoven, Ina, Der Meister der Apokalypsenrose der Sainte Chapelle und die Pariser Buchkunst um 1500, Turnhout, 2004; Nettekoven, Ina, Heribert Tenschert et Caroline Zöhl. 365 gedruckte Stundenbücher aus der Sammlung Bibermühle. 1487-1586, Antiquariat Heribert Tenschert, 2015; Tenschert, H. et I. Nettekoven, Horae BMV. 158 Stundenbuchdrucke der Sammlung Bibermühle 1490-1550, H. Tenschert, 2003; Winn, Mary Beth, Anthoine Vérard: Parisian Publisher 1485-1512, Genève, 1997 ; Zöhl, C. Jean Pichore: Buchmaler, Graphiker und Verleger in Paris um 1500, Turnhout, 2004.‎

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EUR37,000.00 (€37,000.00 )

‎I/ CASSINI, Jacques.‎

Reference : LCS-17902

‎Elémens d’astronomie. Première édition de l’un des traités d’astronomie les plus complets du XVIIIe siècle.‎

‎Edition originale de ces deux ouvrages astronomiques importants. Paris, de l’Imprimerie royale, 1740. - [Avec] : II/ [Du même]. Tables astronomiques du Soleil, de la Lune, des planètes, des étoiles fixes, et des satellites de Jupiter et de Saturne ; Avec l’explication & l’usage de ces mêmes tables. Paris, de l’Imprimerie royale, 1740. [Suivi de] : Cassini de Thury, César François. Addition aux tables astronomiques de M. Cassini. A Paris, chez Durand, 1756. 2 volumes in-4 de : I/ xvi pp., (6) ff. de table, 643 pp., 26 planches dépliantes ; II/ xiv pp., (3) ff. de table, 120 pp., 222 pp. de tables astronomiques, (1) f. bl., (1) f., 98 pp. d’addition aux tables astronomiques. Plein veau marbré, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 252 x 187 mm.‎


‎Edition originale de ces deux ouvrages astronomiques importants. I/ Première édition de ce traité très complet, dans lequel l'auteur se livre à une recherche originale de la valeur des principaux éléments numériques de l'astronomie, et qui contient des détails historiques encore intéressants aujourd'hui. Houzeau & Lancaster n°9251 ; Lalande p. 411 ; Poggendoff I. 380 pour les "éléments" ; Poggendoff I. 390 pour les "tables" ; D.S.B. III, p.10. L'auteur de cet ouvrage était le célèbre astronome Jacques Cassini (1677-1756), deuxième du nom, fils de l'astronome et ingénieur Giovanni Domenico Cassini (1625-1712). Membre de l'Académie des sciences depuis 1694 et reçu à l'Académie royale des sciences de Londres en 1696, Cassini est surtout connu pour ses travaux relatifs à la détermination de la figure de la terre. Il le présente dans sa préface comme le premier traité d'éléments d'astronomie écrit en français. L'ouvrage débute par des considérations sur les cercles de la sphère, les systèmes du monde, les réfractions astronomiques et la parallaxe; il se poursuit par le traité qui est divisé en 9 parties: la première porte sur les étoiles fixes, la seconde traite du soleil et de sa révolution autour de son axe, la troisième de la théorie de la lune, la quatrième de Saturne, la cinquième de Jupiter, la sixième de Mars, la septième de Venus, la huitième de Mercure et la neuvième des satellites de Jupiter et de Saturne. Les "Eléments" sont illustrés de 21 planches dépliantes gravées par Simonneau. II/ Première édition des Tables de Cassini qui servent de complément aux Eléments. Ces tables ont longtemps été considérées comme les meilleures. Les "Tables" sont ornées d’une vignette gravée par Thomassin et de 5 planches dépliantes gravées par Simonneau. "In astronomy proper Cassini's work is vast. Besides working patiently as an observer and directing frequently effective work while head of the Paris observatory he published a great number of memoirs in the Histoire de l'Académie and two books on astronomy (1740): a collection of tables and a manual. Cassini's principal areas of interest were the study of the planets and their satellites... particularly the inclination of the orbits of the satellites and the structure of Saturn's ring... the observation and the theory of the comets, and the tides." (DSB). Précieux exemplaire bien complet des « Tables » de Cassini ainsi que de l’ « Addition aux tables », également complet de ses 26 planches dépliantes, conservé dans des reliures uniformes de l’époque aux dos particulièrement élégants.‎

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‎JAUFFRET, Louis-François.‎

Reference : LCS-10459

‎Les Charmes de l’Enfance, et les Plaisirs de l’amour maternel. « Les Charmes de l'Enfance », illustré par Monnet‎

‎Charmant et rarissime livre illustré par Monnet. Exemplaire sur grand papier vélin orné des avant-lettres et eaux-fortes. Paris, Didot jeune, 1796. 2 tomes en 2 volumes in-12 de: I/ 216 pp. et 4 planches hors texte, y compris le frontispice, dont 3 en double état; II/ 228 pp. et 2 planches hors texte en double état. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 151 x 92 mm.‎


‎La plus jolie édition illustrée du XVIIIe siècle des Charmes de l’enfance de Jauffret ornée d’un frontispice et de 5 figures par Monnet en premier tirage gravées par Delaunay, Gaucher et Ingouf (Cohen, 517). Exemplaire exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin, orné du frontispice en état avant la lettre et des figures en double état. L’ensemble des figures se trouve ici en double état: -la figure page 35 du tome 1: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 70 du tome 1: avant-lettre et avant-signature, eau-forte avant signature. -la figure page 100du tome 1: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 14 du tome 2: avant-lettre et eau-forte. -la figure page 108 du tome 2: avant-lettre et eau-forte avant signature. Alors que l’édition originale de 1791 se vendait de 5 à 6 francs, la présente édition se vendait de 15 à 20 francs. (Cohen) Superbe exemplaire en très élégant maroquin rouge de l’époque. Provenance: de la bibliothèque du Bourg de Bozas avec ex libris.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎KANGXI (ou QING SHENGZU, 1654-1722).‎

Reference : LCS-18001

‎Gengzhitu (耕織圖 = Le Livre du Riz et de la Soie). Edition originale de ce superbe album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, présentant des poèmes de sa composition ainsi que 46 superbes gravures sur bois représentant la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle.‎

‎Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.‎


‎Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.‎

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EUR30,000.00 (€30,000.00 )

‎KIRCHER‎

Reference : LCS-1864016

‎Turris Babel ‎


‎Rare first edition of the most spectacular book by Athanasius Kircher,“a richly illustrated work on the origin of languages with a principal focus on examining the biblical story of the Tower of Babel, and on Egyptology”.Les 7 merveilles du monde sont représentées dans ce superbe ouvrage.Kircher, Athanasius. Turris Babel, sive arcontologia qua Primo Priscorum post diluvium hominum vita, mores rerumque gestarum magnitudo, Secundo Turris fabrica civitatumque exstructio, confusio linguarum… Leopoldi Primi Mecoenatis.Amstelodami, Janssonio-Waesbergiana, 1679.In-folio de 1 frontispice, (7) ff., 219 pp., (13) pp., 4 planches hors texte sur double-page, 4 planches à pleine page dans le texte, 5 planches dépliantes hors texte, 3 planches hors texte à pleine page, nombreuses gravures dans le texte, imprimé sur 2 colonnes, de rares feuillets brunis, pte. déchirure au centre de la grande planche dépliante sans manque. Demi-cuir rouge, plats cartonnés peignés, dos à nerfs avec pièce de titre manuscrite, non rogné. Reliure du XVIIIe siècle.404 x 255 mm.Rare édition originale somptueusement illustrée de ce “richly illustrated work on the origin of languages with a principal focus on examining the biblical story of the Tower of Babel, and on Egyptology”. Sommervogel, IV, 1069;Brunet, III, 668;Caillet, n°5795; DBS IV:1069:36; De Backer-S. IV, 1069,36 ; Wellcome III, 396; Dorbon, ne2391.Ce livre publié par le jésuite Athanasius Kircher (1602-1680) moins d'un an avant sa mort est « peut-être le plus curieux ouvrage de ce prodigieux savant » (Caillet).Il s’agit de l'un des plus spectaculaires livres du père Kircher. Ce remarquable et savant ouvrage sur la Tour de Babel, sa légende et son iconographie architecturale, traite aussi des diverses familles linguistiques auxquelles le courroux de Dieu donna naissance.Le troisième livre traite de linguistique et de la propagation des différentes familles de langues auxquelles le courroux divin donna naissance.«Au XVIIe siècle, le jésuite Kircher rêve pour sa part de réunir l’Europe déchirée sous une monarchie stable. Il évoque, dans la Turris Babel (1679), la confusion des langues et souhaite recomposer une ‘histoire universelle grandiose’ qui pourrait accueillir toutes les différences dans un projet unitaire assimilé à la doctrine chrétienne. La Tour de Babel doit permettre aux hommes d’échapper à un éventuel nouveau déluge.»L'illustration comprend un frontispice gravé par Jan van Munnichuysen d'après Gérard de Lairesse, 12 planches hors texte (dont 5 dépliantes et 4 sur double-page) et 14 dans le texte (dont 4 à pleine page), gravées sur cuivre par Coenraet Decker, l'élève de Romeyn de Hooghe, d'après ses dessins et ceux de Lievin Cruyl. Les 7 merveilles du monde sont représentées.À cela s'ajoutent quelques figures et hiéroglyphes gravés sur bois dans le texte.Caillet signale tout particulièrement, «les planches ou figures de la Tour de Babel, qui est admirable, les vues de Babylone et de Ninive, le palais et l'arc de Sémiramis, les Pyramides mystérieuses d'Égypte, le Labyrinthe de Thèbes, le Colosse et la vue de Rhodes, et la planche du Speculum geneatheologicum sive Theotechnica hermetica, qui est des plus curieuses. ».Précieux exemplaire particulièrement grande de marges car non rogné.‎

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EUR16,500.00 (€16,500.00 )

‎KIRCHER, Athanase.‎

Reference : LCS-14172

‎Obeliscus Pamphilius, hoc est, interpretatio Nova & hucusque intentata Obelisci hieroglyphici... Le déchiffrement des hiéroglyphes selon Kircher‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine de l’époque. Rome, Ludovici Grignani, 1650. In-folio de (32) ff., 560 pp., (15) ff., 1 grande planche dépliante anciennement restaurée sans manque, 1 portrait, 1 frontispice et 7 planches à pleine page. Relié en maroquin brun de l’époque sur ais de bois, riche décor sur les plats composé d’un double-encadrement de dentelles dorées avec fleuron central, dos à nerfs orné de fleurons dorés en forme de cœurs, fermoirs ciselés, tranches dorées. Coiffe inférieure usée. Reliure romaine de l’époque. 320 x 215 mm.‎


‎Edition originale du premier exposé complet par Kircher de sa théorie de transcription des hiéroglyphes égyptiens. Avery Architectural Library, p.529 ; Caillet, Manuel bibliographique des sciences psychiques, n°5787 ; Brunet, III, 668 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 22 ; De Backer-Sommervogel, IV, 1052. Dans le présent ouvrage, le Père Kircher déchiffre et explique les hiéroglyphes qui couvrent l'obélisque de la fontaine de la place Navone à Rome, qui fut restauré par Le Bernin sous la direction de l’auteur et sur ordre du pape Innoncent X. Selon De Backer-Sommervogel, Kircher «alla jusqu'à mettre des hiéroglyphes de son invention aux endroits où les anciennes figures étaient absolument effacées et détruites». "Like most of Kircher's works, this book is filled with fascinating arcana, and Kircher's interpretations of Egyptian mythology and lore are of particular interest" (Merrill). Athanase Kircher (1602-1680) fut l’un des hommes les plus érudits de l’ordre des jésuites. « Ce grand savant était à la fois Physicien, Mathématicien, Orientaliste, Cabbaliste et Philologue. Il professa le grec à Coblentz ; la Philosophie, les Mathématiques, les Langues Orientales à Würtzbourg ; se retira un moment à Avignon dans la maison de son ordre ; professa encore les Mathématiques à Vienne et à Rome, puis acheva ses jours dans la retraite entièrement occupé par ses immenses travaux d’érudition. Sa ‘Restitution de la Langue Egyptienne’ était estimée du grand Champollion et tous ses ouvrages sont dignes de fixer l’attention des travailleurs » (Caillet, p. 360) « La guerre de trente ans le força d’abandonner l’Allemagne. Il se retira d’abord chez les jésuites d’Avignon, avec lesquels il passa deux années, uniquement occupé de l’étude des antiquités. Ce fut pendant son séjour en cette ville qu’il se lia d’amitié avec Peiresc, qui lui conseilla de travailler à l’explication des hiéroglyphes égyptiens ». L’ouvrage est enrichi de nombreuses citations d’auteurs arabes sur l’histoire égyptienne. La très belle illustration se compose d'un frontispice gravé par C. Bloemaert, du portrait d'Innocent X, de la grande planche dépliante figurant les 4 faces de l'obélisque et de 5 illustrations à pleine page (dont 2 gravées sur cuivre par Petrus Miotte Burgundus). Précieux exemplaire conservé dans sa riche reliure romaine décorée de l’époque, avec les tranches dorées et d’élégants fermoirs ciselés. Provenance : tampon d’une bibliothèque privée sur le titre, autre tampon au verso du portrait.‎

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