8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Perrin, 1987, in-8°, 414 pp, 16 pl. de gravures hors texte, un fac-similé, biblio, broché, couverture illustrée d'un portrait de la comédienne, bon état (Coll. Terres des Femmes)
On l'a surnommée "le diamant de la Comédie Française". La Révolution, le Directoire et le Consulat, l'Empire, les deux Restaurations et la Monarchie de Juillet l'ont vu étinceler. Son histoire est aussi celle du théâtre et des moeurs sous tous ces régimes. — "Son père naturel, Jacques-Marie Boutet, dit Monvel, était un comédien célèbre. Sa mère, d'abord "ambulante" au Palais-Royal, s'était ensuite essayée au théâtre ; lorsque Monvel l'eut abandonné, elle l'avait remplacé par un comique : Valville. Françoise, Marie, Hyppolyte Boutet semblait donc prédestinée à faire carrière sur les planches. De fait, la sienne fut on ne peut plus brillante, à la Comédie-Française et durant plus de quarante ans : il s'agit de Mademoiselle Mars. Longtemps vouée aux "ingénuités", elle était aisément passée aux emplois de grande coquette ; son coup d'éventail, inventé pour une "sortie" de Célimène, était si réussi qu'il devint une tradition. Une élégance innée, des matières très Ancien Régime, sa bonne éducation renforçaient une grâce et un naturel que n'en finissaient pas de louer les critiques. Napoléon voyait, en elle, "la première actrice de l'Europe", et d'innombrables admirateurs étaient sous le charme d'une voix exquise de douceur et de "moelleux", qu'elle avait conquise sur la raucité originelle de son organe vocal. Du caractère : on connait ses démêlés avec Victor Hugo, à propos du fameux hémistiche d'Hernani. "Mauvaise camarade et honnête homme", a-t-on dit. Dure, assurément, lorsque sa carrière était en jeu, Mademoiselle Mars était "une amoureuse", souvent meurtrie par ses amants, peu nombreux, parmi lesquels on doit désormais compter le baron Gérard, grâce au flair et à la méticulosité de sa biographe. Attachée passionnément à faire revivre une comédienne dont elle se sent proche parce qu'elle a repris à peu près tous ses rôles, et dans ce même Théâtre-Français qui avait vu Mademoiselle Mars triomphante sous le Directoire, le Consulat, l'Empire, les deux Restaurations et la monarchie de Juillet, Micheline Boudet met également en scène tous les grands acteurs de l'époque, Mlle Contat, Talma, Mlle George, ainsi qu'une foule d'écrivains, peintres, hommes politiques qui furent les amis de l' "inimitable". Un très beau et très vivant travail d'historienne." (Le Monde, 10 avril 1987)
P., Louis Janet, s.d. (1836-1837), 2 vol. in-8°, xxiii-436 et 445 pp, un portrait en frontispice au tome 1, reliures demi-basane carmin, dos lisses avec titres, tomaisons, fleurons et triples filets dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), bon état
Tomes 1 et 3 seuls (sur 3) — "Homme de lettres, auteur de nombreuses pièces de théâtre et d'opéras, Bouilly a laissé des souvenirs dépourvus de toute date, des portraits d'hommes de lettres, de compositeurs, d'interprètes masculins ou féminins, avec des anecdotes sur certaines représentations, la composition de quelques oeuvres." (Bertier de Sauvigny, 156)
Rodez, Carrère, 1942 gr. in-8°, 659 pp, index, broché, bon état
Berger-Levrault, 1963 gr. in-8°, 330 pp, notes biographiques, broché, bon état
"La destruction des archives du Conseil d'Etat sous la Commune a privé les historiens de sources essentielles, car chacun sait quel rôle important joua celui-ci sous le Consulat et sous l'Empire, et quelle part Napoléon prenait à ses travaux. Les notes recueillies par le secrétaire général Locré au cours des délibérations, pour établir le procès-verbal des séances, comblent en partie une aussi grave lacune pour la période 1809-1813 ; ces notes et procès-verbaux viennent d'être heureusement éditées par le Professeur J. Bourdon, avec une étude critique qui en garantit la valeur et des notes qui en facilitent l'utilisation." (Jean Leflon, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1965)
Hachette, 1978, fort in-8°, 414 pp, préface de Jean Tulard, introduction et notes de Marcel Spivak, une carte de la campagne de Russie, broché, couv. illustrée, bon état (Tulard, 208)
Le 22 juin 1812 commence la campagne de Russie, l'une des plus mémorables des temps modernes. Une armée de 650.000 hommes se lance à la conquête d'un immense empire. Six mois plus tard, à peine en revint-il un sur dix. Adrien Bourgogne, sergent vélite de la Garde impériale, fut de ceux qui, à pied, parcoururent ces milliers de kilomètres et furent de tous les combats. Borodino, l'incendie de Moscou, la retraite et le passage de la Bérézina, il y était, et il raconte l'horreur à nu. Son témoignage, d'une extraordinaire intensité de vie, représente le point de vue du soldat sur cette épopée qui tourna au désastre. Avec l'un des héros obscurs de la légende impériale, "écoutons, dit Jean Tulard qui a préfacé ces Mémoires, rire, pleurer ou grogner les soldats de Napoléon". — La meilleure édition selon Jean Tulard.
Calmann-Lévy, 1938 pt in-8°, viii-230 pp, 3 pl. de portraits hors texte, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. conservée, bon état (Coll. Nouvelle collection historique)
La figure de la seconde épouse de Napoléon est l'une de celles qui ont été le plus durement traitées par les survivants, puis par les historiens de l'époque napoléonienne. On lui a contesté même un agrément physique dont, dans sa jeunesse au moins, elle était loin d'être dépourvue... Le baron de Bourgoing, dans ce livre, a mis à nu le cœur de l'Impératrice. Il la montre d'abord violemment hostile à l'ennemi de sa Maison et au conquérant de son pays, puis, tour à tour, inquiète, résignée, étonnée, conquise et bientôt éprise, subjuguée par tout ce que le maître du monde avait su mettre de tendresse dans son attitude vis-à-vis d'elle. Prise par les sens, Marie-Louise aima l'Empereur. Il n'a pas tenu à sa volonté de l'accompagner dans son premier exil. Mais, selon la propre expression de son mari, elle était bonne, mais faible, douée par surcroît de l'un de ces caractères mobiles et légers pour lesquels l'absence est un grand tort... L'ouvrage s'arrête au moment où Napoléon abdique à Fontainebleau.
Payot, 1950, in-8°, 389 pp, avant-propos du Prince Joachim Murat, 9 gravures sur 8 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Par le baron Jean de Bourgoing, un livre admirablement documenté sur le roi de Rome. — "Après avoir publié les “Papiers intimes et Journal du duc de Reichstadt”, M. Jean de Bourgoing consacre à son héros une biographie d'autant plus utile qu'elle a été alimentée par nombre de documents inédits, entre autres ceux qui proviennent des archives des comtes Maurice Dietrichstein, Prokesch et Maurice Esterhazy. L'auteur résume d'abord les premières années du roi de Rome. (...) Autour de l'enfant impérial, M. Jean de Bourgoing groupe pour les années 1814 et 1815 un grand nombre d'indications précieuses, notamment d'après la correspondance de Marie-Louise et les rapports de la police autrichienne. (...) Pâle et mince, les yeux bleu clair, les cheveux blonds et bouclés, le nez allongé, la voix agréable, passionné pour la chasse et la danse, excellent cavalier, très épris du métier militaire et remplissant avec zèle ses obligations d'officier, le duc de Reichstadt paraît avoir été victime non seulement de sa fragile constitution, mais du climat de Vienne. Sur les phases de sa maladie de poitrine, sur les remèdes inefficaces de ses médecins, sur sa fin très pieuse, survenue le 22 juillet 1832, sur ses obsèques enfin, M. Jean de Bourgoing a multiplié les précisions neuves. Plusieurs portraits du duc de Reichstadt, entre autres une étude d'après nature de Daffinger, ajoutent à l'agrément du livre." (E. Le Gallo, Annales historiques de la Révolution française, 1933)
Payot, 1928, in-8°, 199 pp, traduction française par Etienne Kruger, 8 gravures hors texte, reliure demi-basane rouge, dos à nerfs orné de filets dorés, couv. et dos conservés, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Payot, 1927, in-8°, 199 pp, traduction française par Etienne Kruger, 8 gravures hors texte, broché, pt. manque au dos, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Tragique destinée que celle de Napoléon II, fils de Napoléon et de Marie-Louise d'Autriche. À sa naissance aux Tuileries, annoncée en 1811 par cent coups de canons, le petit prince autrichien fut proclamé roi de Rome. Heureux de cet héritier tant désiré, après avoir divorcé de Joséphine de Beauharnais, Napoléon comptait bien lui laisser un vaste empire s'il n'était pas mort à l'âge de 21 ans. Mais son tragique décès au Palais de Schönbrunn en 1832, dans la même chambre qu'occupa Napoléon triomphant après Wagram et Austerlitz, a surtout fait naître une légende autour de celui que l'on appela l'Aiglon, par analogie à son père Napoléon Ier, surnommé l'Aigle. Nul doute que le journal intime de ce beau jeune homme blond promenant partout la nostalgie de sa naissance touchera la corde sensible des lecteurs. Ce document unique fut donné à un ami de régiment du duc de Reichstadt par son précepteur, le prince Moritz von Dietrichstein...
Gedalge, 1946 pt in-8°, 238 pp, planches hors texte (dont 4 pl. en couleurs), broché, bon état, envoi a.s.
Librairie des Champs-Elysées, 1928, in-12, 252 pp, broché, couv. illustrée lég. défraîchie, papier lég. jauni, état correct
BOYER (Général Pierre-François-Xavier).
Reference : 103135
(1999)
ISBN : 9782912431127
La Vouivre, 1999, 2 vol. in-8° carré, xvi-240 et 254 pp, édition de Jacqueline Le Gallic-Holleaux et de Didier Paineau, 12 cartes, illustrations dans le texte et hors texte, texte sur 2 colonnes, annexes, index, brochés, bon état
En 1792, un jeune homme de bonne famille de Belfort, embrasse la carrière des armes. En Belgique puis en Catalogne, il participe aux campagnes victorieuses qui soulagent la République. Il gravit rapidement les échelons. Son destin croise celui de Bonaparte et il s'y greffe avec une fidélité qui ne se démentira pas jusqu'à sa mort. C'est ainsi qu'il part en Italie, puis en Egypte. Échappant à la capture, il participe à la reconquête de la colonie de Haïti. L'affaire se finit piteusement mais Boyer n'en est pas. Il est capturé par un navire anglais. Prisonnier, il résiste à sa façon, et finit par être échangé contre un officier anglais. Il retourne dans le tourbillon de l'Empire : l'Allemagne et la conférence d'Erfurt, le Portugal, l'Espagne En 1813 il y est encore, luttant contre les partisans, puis il est refoulé avec le roi Joseph déchu. La France est bientôt envahie, Napoléon a besoin de vétérans, il rappelle Boyer. En 1815 il reprend du service. Après un long exil Boyer repart en Egypte entraîner les soldats de Méhémet-Ali qui veut se libérer des Turcs. Il revient et joue un rôle dans la chute de Charles X. Louis-Philippe est roi des Français et utilise les anciens généraux de la Grande Armée dans cette Algérie que son prédécesseur lui a laissée. Boyer combat à Médéa puis est nommé gouverneur d'Oran. C'est lui qui, le premier, entreprend l'aménagement de la baie de Mers-el-Kébir, pour contre balancer le Gibraltar anglais. Rappelé en France, il ne cesse de suivre par le menu et de raconter l'impitoyable guerre contre Abd-el-Kader. Il arrête son récit en 1848, après la capture de l'émir et l'achèvement des installations de Mers-el-Kébir.
P. et Nancy, Chapelot, 1912 pt in-12, lxxxiii-366 pp, reliure pleine percaline gris-bleue de l'éditeur, dos lisse avec titres et fleuron, titres en noir au plat supérieur, reliure très lég. salie, bon état (Tulard 220).
Excellent traité de cavalerie militaire, entrecoupé de souvenirs des campagnes napoléoniennes. L'originale de ce curieux ouvrage parut en 1831, et aucune de ses rééditions n'est vraiment commune : il s'agit à la fois d'un catéchisme complet à l'usage du cavalier en campagne, expliquant tout par questions et réponses ; et d'un livre de souvenirs, puisque chaque démonstration est appuyée sur les anecdotes des campagnes de l'Empire auxquelles l'auteur a participé sous les généraux Lasalle, Pajol et Colbert (1809 en Autriche, 1812 en Russie, 1813 en Saxe, 1814 en France). Ce texte toujours considéré par les historiens du cheval et de la cavalerie comme un des plus complets sur le sujet. Outre les considérations purement militaires, on y trouve une foule de détails inhabituels sur la monte et l'utilisation des chevaux ainsi que sur leurs soins en campagne.
BRANDA (Pierre) et Xavier MAUDUIT (dir.).
Reference : 119264
(2018)
ISBN : 9782262075057
Perrin, 2018 in-4°, 191 pp, 171 photos et gravures en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s. de P. Branda et X. Mauduit
Dans l'intérêt qu'ont les souverains à magnifier leur règne au moyen des arts, les deux Empires se distinguent par leur réussite. Napoléon voulait être l'empereur des rois et à ce titre surpasser les autres monarchies européennes. Dans ce but, il mit en scène une cour fastueuse et employa les arts au service de sa grandeur. Les artistes talentueux d'alors David, Gros, Ingres, Canova et Girodet, pour ne citer qu'eux, travaillèrent à sa gloire. Le régime s'employa aussi à magnifier la figure de l'empereur, le représentant par exemple toujours au travail pour le bien de ses sujets. La légende dans ce domaine n'était cependant pas très éloignée de la réalité. Napoléon III s'inscrit dans la continuité de son oncle, avec une politique artistique soutenue. Flandrin, Winterhalter, Meissonier, Carpeaux ou encore Disderi : peintres, sculpteurs, photographes, tous les artistes contribuent à la gloire du régime et de la France. Les arts bénéficient alors de progrès techniques qui favorisent la reproduction et la diffusion des oeuvres choisies par le souverain, celles d'un art officiel soutenu par des institutions efficaces, tels l'Académie et l'Ecole des beaux-arts, les Salons et les musées. Le monde des arts et l'industrie du luxe profitent de cette politique de mise en scène du pouvoir. Ce catalogue d'exposition, richement illustré, permet ainsi de relire le parcours hors-norme de deux Empereurs, tout en revisitant l'art du XIXe siècle.
Fayard, 1999, gr. in-8°, 454 pp, 12 pl. de gravures et portraits en noir et en couleurs hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres." Ainsi Napoléon Ier a-t-il décrit Jacques et Suzanne Necker et leur fille Germaine, les yeux évidemment fixés sur cette insupportable Madame de Staël qu'il poursuivit de sa haine. Celle-ci a revendiqué hautement cette "adoration familiale" : "Je laisserai donc dire à qui se plaira dans cette observation bien gaie à côté de la mort que nous sommes une famille qui nous louons les uns les autres. Oui, nous nous sommes aimés, nous avons eu besoin de le dire, et, dédaignant de jamais repousser les attaques de nos ennemis, de faire usage de notre talent contre eux, nous leur- avons opposé un ferme sentiment d'élévation et de fierté." "Singulière famille que la nôtre", assurait de soit côté Jacques Necker, et sa fille ajoutait : "Singulière peut-être, mais qu'il lui soit permis de rester telle ; la foule ne se presse pas dans la voie qu'elle a choisie." C'est cette fière famille que ce livre évoque. Jacques Necker, trois fois ministre de Louis XVI - et deux fois congédié - idolâtré par les Français en Juillet 1789 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant à Germaine, elle a conquis la gloire par son œuvre littéraire, par ses amours, par son courage, par cet exaltation du cœur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple. Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté - qui ne devait, pour eux, jamais se séparer de la modération - et encore la mélancolie et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellement du génie. Tous trois, ils ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit.
Loudéac, 1990, pt in-8°, 282 pp, Réédition de l'édition de Nantes, 1862 (Coll. Bibl. du merveilleux vendéen)
Payot, 1936 in-8°, 304 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Le Dr Brice nous livre, enfin, le secret de Napoléon. Seulement, après avoir lu, avec un intérêt non négligeable, ses 304 pages, je reste dans l'ignorance. Une large place est faite au fatalisme de Napoléon, à sa croyance presque littérale en son étoile, et en général à sa superstition. Pourtant, ce n'est pas le secret. De nombreuses choses intéressantes sont dites sur Napoléon le Corse : sa haine patriotique de la France dans sa jeunesse, puis son effort désespéré pour oublier ou supprimer le Corse en lui. Une lumière curieuse est jetée sur la haine de la Corse pour Napoléon : sa chute fut saluée avec joie en 1814, et Ajaccio résista vigoureusement à la restauration du régime impérial en 1815. La contribution médicale, comme on pouvait s'y attendre, est d'une certaine importance. Napoléon, semble-t-il, souffrait de tuberculose pulmonaire, de dégénérescence graisseuse du cœur, de dystrophie adiposo-génitale, d'arthrite, d'hémorroïdes, de pleurésie, d'eczéma et d'ulcère du foie : toutes les maladies imaginables, sauf la version officielle : le cancer héréditaire de l'estomac. Les mots les plus sages ont probablement été prononcés par Montchenu, le commissaire français à Sainte-Hélène : "Ce qui est étrange, c'est que, sur cinq médecins, il n'y en a pas un seul qui connaisse la cause de sa mort." Pour faire bonne mesure, nous avons des fragments bizarres de tout ce qui peut être mis dans un livre napoléonien : Napoléon et les femmes, Napoléon et ses épouses, Napoléon et sa famille, Napoléon et les finances, etc. Et le secret ? Eh bien, il reste un secret." (Albert Guérard, Université de Stanford, Books Abroad, 1937)
Albin Michel, 1921 2 vol. in-8°, xlviii-366 et 302 pp, portraits et gravures, index, brochés, dos abîmé réparé et couv. lég. salie au tome I, état correct
Charles Brifaut (1781-1857) est un poète, publiciste et auteur dramatique. Rallié à la Restauration, doté par Louis XVIII d'une pension de 1000 écus, membre de l'Académie française en 1826, puis en disgrâce à la chute de Charles X, il raconte ici la vie littéraire et théâtrale sous l'Empire et la Restauration. — "Ces souvenirs commencent avec le sacre de Napoléon. Brifaut évoque le monde du théâtre (Talma, Mlle Bourgoin, Mlle Duchesnois), celui de l'Académie (Maury, Delille), les salons, les grands dignitaires (Maret, Fontanes, Montalivet). Suite décousue d'anecdotes pittoresques mais d’une vérité douteuse." (Tulard, 229) — "Les écrits de Brifaut laissent l'impression d'un homme aimable, maniant l'ironie avec grâce et souplesse, rappelant, par l'exquise urbanité des manières, l'élégance et la politesse du siècle qui l'avait vu naître et dont il avait conservé les meilleures traditions. Sous les dehors assez frivoles d'un optimisme souriant, à travers ses compliments flatteurs et ses ingénieuses malices, se dissimulait un analyste subtil, un philosophe qui fut un sage". (Augustin Cabanès)
Albin Michel, 1921 in-8°, xlviii-366 pp, portraits et gravures, reliure toile rouge, couv. conservées, bon état
Premier volume seul (sur 2). - Charles Brifaut (1781-1857) est un poète, publiciste et auteur dramatique. Rallié à la Restauration, doté par Louis XVIII d'une pension de 1000 écus, membre de l'Académie française en 1826, puis en disgrâce à la chute de Charles X, il raconte ici la vie littéraire et théâtrale sous l'Empire et la Restauration. — "Ces souvenirs commencent avec le sacre de Napoléon. Brifaut évoque le monde du théâtre (Talma, Mlle Bourgoin, Mlle Duchesnois), celui de l'Académie (Maury, Delille), les salons, les grands dignitaires (Maret, Fontanes, Montalivet). Suite décousue d'anecdotes pittoresques mais d’une vérité douteuse." (Tulard, 229) — "Les écrits de Brifaut laissent l'impression d'un homme aimable, maniant l'ironie avec grâce et souplesse, rappelant, par l'exquise urbanité des manières, l'élégance et la politesse du siècle qui l'avait vu naître et dont il avait conservé les meilleures traditions. Sous les dehors assez frivoles d'un optimisme souriant, à travers ses compliments flatteurs et ses ingénieuses malices, se dissimulait un analyste subtil, un philosophe qui fut un sage". (Augustin Cabanès)
P., Albin Michel, 1921 2 vol. in-8°, xlviii-365 et 300 pp, portraits et gravures, index, reliures demi-basane verte, dos à 5 nerfs, couv. conservées, dos lég. passés, bon état
Charles Brifaut (1781-1857) est un poète, publiciste et auteur dramatique. Rallié à la Restauration, doté par Louis XVIII d'une pension de 1000 écus, membre de l'Académie française en 1826, puis en disgrâce à la chute de Charles X, il raconte ici la vie littéraire et théâtrale sous l'Empire et la Restauration. — "Ces souvenirs commencent avec le sacre de Napoléon. Brifaut évoque le monde du théâtre (Talma, Mlle Bourgoin, Mlle Duchesnois), celui de l'Académie (Maury, Delille), les salons, les grands dignitaires (Maret, Fontanes, Montalivet). Suite décousue d'anecdotes pittoresques mais d’une vérité douteuse." (Tulard, 229) — "Les écrits de Brifaut laissent l'impression d'un homme aimable, maniant l'ironie avec grâce et souplesse, rappelant, par l'exquise urbanité des manières, l'élégance et la politesse du siècle qui l'avait vu naître et dont il avait conservé les meilleures traditions. Sous les dehors assez frivoles d'un optimisme souriant, à travers ses compliments flatteurs et ses ingénieuses malices, se dissimulait un analyste subtil, un philosophe qui fut un sage". (Augustin Cabanès)
Albin Michel, 1920-1921 2 vol. in-8°, xlviii-365 et 300 pp, portraits et gravures, index, reliures demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs pointillés, couv. conservées, bon état
Charles Brifaut (1781-1857) est un poète, publiciste et auteur dramatique. Rallié à la Restauration, doté par Louis XVIII d'une pension de 1000 écus, membre de l'Académie française en 1826, puis en disgrâce à la chute de Charles X, il raconte ici la vie littéraire et théâtrale sous l'Empire et la Restauration. — "Ces souvenirs commencent avec le sacre de Napoléon. Brifaut évoque le monde du théâtre (Talma, Mlle Bourgoin, Mlle Duchesnois), celui de l'Académie (Maury, Delille), les salons, les grands dignitaires (Maret, Fontanes, Montalivet). Suite décousue d'anecdotes pittoresques mais d’une vérité douteuse." (Tulard, 229) — "Les écrits de Brifaut laissent l'impression d'un homme aimable, maniant l'ironie avec grâce et souplesse, rappelant, par l'exquise urbanité des manières, l'élégance et la politesse du siècle qui l'avait vu naître et dont il avait conservé les meilleures traditions. Sous les dehors assez frivoles d'un optimisme souriant, à travers ses compliments flatteurs et ses ingénieuses malices, se dissimulait un analyste subtil, un philosophe qui fut un sage". (Augustin Cabanès)
Albin Michel, s.d. (1920-1921) 2 vol. in-8°, xlviii-366 et 302 pp, portraits et gravures, index, reliures demi-percaline carmin, dos lisses avec fleuron et double filet doré en queue, pièces de titres basane noire, couv. illustrées conservées, (rel. de l'époque), bon état
Charles Brifaut (1781-1857) est un poète, publiciste et auteur dramatique. Rallié à la Restauration, doté par Louis XVIII d'une pension de 1000 écus, membre de l'Académie française en 1826, puis en disgrâce à la chute de Charles X, il raconte ici la vie littéraire et théâtrale sous l'Empire et la Restauration. — "Ces souvenirs commencent avec le sacre de Napoléon. Brifaut évoque le monde du théâtre (Talma, Mlle Bourgoin, Mlle Duchesnois), celui de l'Académie (Maury, Delille), les salons, les grands dignitaires (Maret, Fontanes, Montalivet). Suite décousue d'anecdotes pittoresques mais d’une vérité douteuse." (Tulard, 229) — "Les écrits de Brifaut laissent l'impression d'un homme aimable, maniant l'ironie avec grâce et souplesse, rappelant, par l'exquise urbanité des manières, l'élégance et la politesse du siècle qui l'avait vu naître et dont il avait conservé les meilleures traditions. Sous les dehors assez frivoles d'un optimisme souriant, à travers ses compliments flatteurs et ses ingénieuses malices, se dissimulait un analyste subtil, un philosophe qui fut un sage". (Augustin Cabanès)
Perrin, 1972, in-8°, 449 pp, 16 pl. de gravures et fac-similés hors texte, annexe sur les archives Valence, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
En marge du manuscrit du général de Gaulle, “La France et son armée”, on peut lire, de la main du maréchal Pétain: "Qui est Valence ?" En effet cet homme, qui toute sa vie a occupé le devant de la scène, est pourtant resté dans les coulisses de l'histoire. Cyrus, vicomte puis comte de Valence, amant de Mme de Montesson, gendre de Mme de Genlis, homme à la mode sous Louis XVI, général de la Révolution, contraint à l'exil en 1793 en compagnie du futur roi Louis-Philippe, sénateur, général de Napoléon, fut employé en Espagne, en Russie, combattit les Alliés en mars 1814 à Besançon, commanda la défense de Paris pendant les Cent-Jours et négocia l'armistice avec Wellington au lendemain de Waterloo. Il acheva sa riche carrière comme pair de France de Louis XVIII. Disposant d'archives familiales complètes, l'auteur a su restituer une époque et faire revivre un homme attirant, séduisant, présent dans tous les salons comme sur tous les champs de bataille. — "Gabriel de Broglie examine le destin du général de Valence. Fils d'un général, il est lui-même général au début de la Révolution et participe à la campagne de 1792. Mais il suit Dumouriez lorsque celui-ci rejoint le camp autrichien. Dès lors, c'est l'exil jusqu'en 1800, mais Valence ne retrouvera un commandement, secondaire d'ailleurs, qu'en 1807 ; il fera les campagnes d'Espagne et de Russie. En réalité, ce qui donne de l'intérêt à la biographie de Valence, c'est sa femme Pulchérie, fille de la célèbre Mme de Genlis. Elle le trompa d'ailleurs sans vergogne. Mais, par les Genlis, Valence a gravité dans l'entourage de la famille d'Orléans et Gabriel de Broglie, en utilisant les papiers Valence-Genlis (propriétés de la famille du maréchal Gérard qui avait épousé une fille de Valence et de Pulchérie), a, dans une certaine mesure, renouvelé le sujet." (Jacques Godechot, Revue Historique, 1975) — Bien né et reçu partout, jeune courtisan à la mode, franc-maçon orléaniste, le comte de Valence a attiré l'attention de Gabriel de Broglie. Sa biographie dévoile les secrets de ce modèle de succès mondain. Celui qui a servi Louis XVI, puis les jacobins régicides, puis Napoléon, avant d'entrer à la Chambre des pairs sous la Restauration, est aussi le parangon des girouettes. Grâce à d'exceptionnelles archives familiales, Gabriel de Broglie suit, pas à pas, le jeune noble ambitieux d'une femme à une autre, puis le vieil aristocrate impotent d'un régime au suivant, toujours occupé à régner sur les salons et les cercles. Une certaine idée de la gloire. (Yves Bruley, Historia)
Marseille, Collection Raoul et Jean Brunon, s.d. (1963), gr. in-4°, 78 pp, 47 illustrations en 29 planches hors texte dont 5 en couleurs, 88 dessins, gravures et lettrines, biblio, en feuilles sous chemise, couvertures rempliées, 1er plat illust (mque la fin)
Ouvrage tiré sur vergé gothique de Prioux (exemplaire n° 711). Reproductions d'époque par Vivant Denon, Dutertre, Redouté, Cécile, Duplessis-Berthaut, Swebach, Carle Vernet. Description de l'armement, du harnachement et de l'habillement.
P., Hugo & Cie, 2010 in-4°, 160 pp, environ 500 dessins et estampes en noir et en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Napoléon Bonaparte, le jeune officier d’artillerie de la Révolution, devint l’empereur de quasiment toute l’Europe de l’Ouest et l’homme le plus caricaturé de son époque. Des batailles d’Aboukir, de Trafalgar, d’Austerlitz, de Iéna à l’invasion de la Russie, à l’exil sur Elbe ou à sa défaite de Waterloo en 1815, les actions de Napoléon et de ses opposants furent le sujet principal de la satire et des plus grands caricaturistes pendant vingt ans. On peut même dire que la caricature politique commence avec lui. Anglais, russe ou bien prussien, le dessinateur n’est pas tendre. Petit, malingre ou bien replet, cruel, rapace et lâche, Napoléon est tout et son contraire. Il fut représenté sous toutes les formes, singe, serpent, dragon, crocodile, mais les autres protagonistes ne furent pas épargnés non plus : le nez de Wellington, la moustache de Blücher, le manchot Nelson, la folie du tsar de Russie… Découpé chronologiquement par grandes périodes, chaque chapitre est introduit par un rappel des faits historiques. L’auteur nous éclaire longuement sur le contexte, les raisons et les objectifs de la caricature, et signale toujours le média, l’auteur et la date de l’oeuvre.