8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Marseille, Laffitte Reprints, 1979, 2 vol. in-8°, xv-595 et xv-619 pp, une gravure hors texte et un plan dépliant in fine du tome 1, index, reliures simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, pièce de titre bordeaux, titres et blason dorés au 1er plat, bon état. Réimpression tirée à 500 exemplaires seulement de l'édition de La Rochelle, 1861.
"Les Éphémérides de la Rochelle se composent d'un recueil de notes, réunies par M. Jourdan à la suite de recherches assidues. L'histoire de cette ville est certainement l'une des plus importantes et des plus intéressantes, en son genre... Ces notes, distribuées jour par jour et destinées à des commémorations topiques, ont d'abord paru dans un journal de la Rochelle. L'éditeur de ce journal, de concert avec l'auteur, a ensuite réimprimé ce travail, en y introduisant, par des raisons économiques, le moins de changements possible. Une table alphabétique, placée à la fin du volume, remédie jusqu'à un certain point aux conséquences fâcheuses qu'entraînait avec elle cette disposition. Le Dictionnaire chronologique de M. Jourdan présente, sous le rapport de l'exactitude et par ses lacunes, plusieurs imperfections. Nul ne se fait à cet égard une justice plus rigoureuse que l'auteur. Mais, tel qu'il est, ce livre contient déjà une somme notable de renseignements précieux et de notions inédites. La carte jointe à l'ouvrage est aussi une œuvre en partie nouvelle, et complète à certains égards les documents analogues que l'on possédait antérieurement sur cette importante localité." (Auguste Vallet de Viriville, Bibliothèque de l'École des chartes, 1863)
JOURDAN (Jean-Paul) et Michel PERONNET.
Reference : 121544
(1989)
ISBN : 9782717106183
Le Coteau, Editions Horvath, 1989, gr. in-8°, 147 pp, 110 gravures, fac-similés et cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque Louis XVI, acculé à la banqueroute, convoque les Etats Généraux, la France bouillonne de mécontentement... On attend des 1214 députés élus au printemps 1789 une réforme complète du régime. Comment cette opposition, qui s'est manifestée, parfois violemment, au cours des mois précédents, dans toutes les provinces du royaume a-t-elle engendré la Révolution française dont les grandes dates sont entrées dans la légende ? Comment ce foisonnement d'idées, de philosophies nouvelles, de grands principes, mais aussi ce déchaînement de violence ont-ils été vécus par les départements français créés par la Constituante dès décembre 1789 ? C'est à cette double question que répondent les ouvrages de la collection “La Révolution française dans les départements”, à laquelle les plus éminents spécialistes ont participé.
Mennecy, Chez l'Auteur, 1972, in-8°, 399 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, reliure skivertex bleu de l'éditeur, dos lisse avec titres argentés, blason de la ville de Mennecy et encadrement argentés au 1er plat, bon état. Edition originale tirée à 1000 exemplaires, celui-ci non numéroté, envoi a.s.
Mennecy est une commune du département de l'Essonne . Elle est le chef-lieu du canton de Mennecy et le siège de la communauté de communes du Val d'Essonne. Monographie documentée par celui qui dirigea l'administration communale pendant dix-huit ans puis participa comme élu à la gestion de la cité durant vingt années.
À Aix, chez Esprit David, 1778, in-4°, viii-673 pp, reliure basane fauve marbré, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés dorés, pièces de titre et de tomaison basane ocre et verte, tranches rouges (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes arasées, reliure solide, intérieur très propre et frais, bon état
Tome II seul (sur 2). — Edition originale, peu commune, de ce recueil de droit coutumier de l'Ancien régime en Provence. Très précieux et savants commentaires des statuts de Provence dus à J.-J. Julien, conseiller à la Cour des Comptes et premier professeur royal de Droit à l'université d'Aix. C'est un véritable exposé parfaitement clair du droit provençal. Il s'agit donc en définitive d'un coutumier très complet de l'Ancien Régime en Provence. La typographie de David est très belle. — Table : Des tailles. Des impositions. Des péages. Des bannalités. Statuts. Du droit de latte. Du précaire. Des prescriptions. Statuts concernant les seuls citoyens d'Aix.
Bordeaux, Féret et Fils, 1895, fort in-4°, ix-804 pp, 235 gravures, 32 planches hors texte, dont plusieurs dépliantes, reliure demi-maroquin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), bel exemplaire. Edition originale
Ouvrage recherché. Edition originale ornée de 235 illustrations dans le texte dont 10 plans, 32 planches hors texte dont 7 à double page, 2 planches dépliantes représentant d'une part, "La vue panoramique de Bordeaux" due à Berey de 1669 et d'autre part le "Plan de Lattré" de 1733. — C'est à la demande du maire Alfred Daney que Camille Jullian rédige en moins de trois ans cette Histoire de Bordeaux, achevée au 1er mai 1895 pour l'ouverture de l'Exposition Universelle de Bordeaux. Publiée avec l'appui de la municipalité, elle est luxueusement imprimée. Dessins, gravures, aquarelles et photographies sont reproduits grâce aux nouveaux procédés de phototypie et d'héliogravure. Ainsi de nombreuses cartes, vues de la ville, plans, monuments, monnaies, inscriptions ou manuscrits enrichissent le texte. Plusieurs photographes ont participé à son illustration comme Théodore Amtmann (1846-1933), Alphonse Terpereau (1839-1897) ou le médiéviste Jean-Auguste Brutails (1852-1926), l'un des premiers à utiliser la photographie dans le domaine archéologique et qui s'était constitué une très importante documentation iconographique. L'auteur dresse un tableau de la ville, ses institutions politiques, religieuses, les réalisations monumentales, la vie culturelle... Plus de 100 ans après la première édition de 1895, l’ouvrage de Camille Jullian reste bien la référence indispensable en matière d’histoire de la capitale de l’Aquitaine. Que ce soit pour le soin mis par l’historien à rendre au plus juste la vérité historique, en particulier dans la période communément dite “anglaise”, et que Camille Jullian appelle à juste titre “gasconne”, ou que ce soit pour l’iconographie particulièrement riche, l' « Histoire de Bordeaux » est et restera encore longtemps la Bible de tout Bordelais, Aquitain ou Gascon voulant avoir une bonne, solide et incontestable connaissance de la vie et de l’histoire prestigieuse de sa ville ou de sa capitale régionale.
Denain, Edité par l'Amicale Villars, 1929, gr. in-4°, 227 pp, 120 gravures, plans et documents, broché, bon état
Le 24 juillet 1712, le maréchal de Villars gagna la bataille de Denain qui fut décisive dans le règlement de la guerre de succession d'Espagne.
P., Librairie d'Argences, 1957, gr. in-8°, 288 pp, 30 planches hors texte, broché, non coupé, bon état
Poitiers, Projets Editions, 1988, in-8°, 215 pp, 12 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations stylo, bon état
Poitiers, Projets Editions, 1988, in-8°, 234 pp, un plan de Confolens, 4 cartes, 8 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
France Loisirs, 1991, gr. in-8°, 169 pp, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Sur Robert Kahn, chef départemental des Mouvements Unifiés de la Résistance, exécuté par les Nazis le 17 août 1944, et sa femme Jeanne, déportée à Auschwitz le 11 août 1944. — "En partant, pour les besoins de l'Histoire, à la recherche d'un père qu'elle n'a pas connu, Annette Kahn nous livre un récit formidablement pudique, fait de nostalgies, de souvenirs d'enfance, l'histoire d'un couple ordinaire happé par l'horreur... Robert et Jeanne n'est pas seulement l'itinéaire d'un couple pris dans la tourmente de la guerre. C'est un avertissement pour tous ceux qui croient que la barbarie n'est qu'un lointain souvenir. Le livre d'Annette Kahn, sans coups de gueule, sans lamento, est aussi, paradoxe, un remarquable hymne à la vie." (Serge Raffy, Le Nouvel Observateur)
Strasbourg, F. G. Levrault, Imprimeur du Roi, 1818, in-8°, 356 pp, reliure plein veau marbré, dos lisse très orné, pièce de titre chagrin carmin, coupes filetées, tranches jaunes (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Bel exemplaire
Du règne de François 1er à 1673. Édition originale de cette monographie historique rédigé par Antoine de Kentzinger qui fut maire de Strasbourg de 1815 à 1830. — "Le premier magistral de Strasbourg, M. le chevalier de Kentzinger, qui aime donner aux lettres les moments qu'il peut dérober à ses importants travaux, avait déjà publié en 1818 des Documens historiques relatifs à l'histoire de France, tirés des archives de la ville de Strasbourg. Les notices dont M. de Kentzinger avait accompagné ces pièces dérobées à la poussière des archives avaient fait désirer que les hautes fonctions de l'auteur lui laissassent encore quelques loisirs pour d'autres publications. Une nouvelle production de sa plume, sous le titre de Strasbourg et l'Alsace, ou Choses mémorables des vieux temps, a répondu à cette attente..." (Journal de la Société des sciences, agriculture et arts du département du Bas-Rhin, 1825)
Le Mans, Pellechat et P., Edouard Rouveyre, 1877-1879, 3 vol. gr. in-8°, 136, 216 et 216 pp, 3 portraits gravés hors texte en frontispices, 3 Tirés à part extraits de la “Revue historique et archéologique du Maine”, tirés à 75 exemplaires seulement sur papier vergé, réunis en un volume sous le titre : “Le Maine à l'Académie française”, broché, dos fendu recollé, couv. lég. salie, intérieur propre, bon état. Rare
Marin Cureau de la Chambre (1594-1669) est un médecin et philosophe. Bénéficiant de la protection de Séguier, Chancelier de France, il fut conseiller et médecin de Louis XIV qui l'appréciait particulièrement pour son habilité à juger du caractère des gens d’après leur physionomie. – Abel Servien, marquis de Sablé et de Boisdauphin, comte de La Roche des Aubiers, né à Biviers le 1er novembre 1593 et mort à Meudon le 17 février 1659, est un homme d'État, diplomate, surintendant des finances de 1653 à 1659 et sénéchal d'Anjou. Il est le frère de l'évêque François Servien, et l'oncle d’Hugues de Lionne. – François de La Mothe Le Vayer (1588-1672) est un philosophe, philologue et historien, et l'un des principaux représentants de la pensée dite libertine au XVIIe siècle.
Plon, 1909, in-12, 318 pp, 5e édition, broché, bon état
"En lisant depuis quelques années tant d'écrivains français acharnés à la découverte de l'Amérique, je me suis dit souvent qu il serait piquant de voir quelque littérateur d'outre-mer nous rendre cette politesse et procéder à l'inventaire de nos grandeurs et de nos décadences. Aussi ai-je été très séduit par le titre d'un volume intitulé : la Découverte du vieux monde par un étudiant de Chicago. Ce n'est pourtant pas tout à fait ce que j'attendais, car l'étudiant en question ne nous parle pas lui-même : il s'exprime par la bouche de l'abbé Félix Klein, lequel paraît bien l'avoir inventé de toutes pièces. Cependant, comme M. l'abbé Félix Klein connaît remarquablement les hommes et les choses d'outre-mer, comme il est très observateur et très judicieux, il a réussi à donner quelque vraisemblance et beaucoup d'agrément à cette promenade d'un Américain à travers Paris, Rouen, Versailles, Lyon, le Quercy, le Tarn, le Forez, l'Auvergne, il a exprimé avec beaucoup de verve ce que peuvent être ses enthousiasmes, ses déceptions, ses surprises devant les choses et devant les hommes de notre France : tout cela est plein de mouvement et d'intérêt, et cet étudiant de Chicago nous apprend beaucoup de choses sur notre pays ; seulement il s'occupe peut-être un peu trop de politique et de questions religieuses, et la séparation, notamment, lui inspire un intérêt passionné qui serait fait pour nous surprendre si nous ne réfléchissions qu'il a pour interprète l'abbé Klein..." (Ph.-Emmanuel Glaser, Le Mouvement littéraire, petite chronique des lettres, 1906) — "Ancien professeur de littérature française à l'Institut catholique de Paris, l'abbé Félix Klein a vécu aux Etats-Unis et, dès avant la guerre, nous a donné sur l'Amérique du Nord des livres qui permirent aux Français de se faire un commencement d'opinion sur le pays de l'Oncle Sam (« L'Amérique de demain » ; « La découverte du Vieux Monde par un Etudiant de Chicago »). Pendant la guerre, l'abbé Félix Klein fut aumônier de l'hôpital américain de Neuilly..." (La France active)
Barbentane, Editions Equinoxe, 2001, in-12, 160 pp, 72 gravures et photos, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s.
Beaucoup ont écrit sur Gallieni : explorateur, pacificateur, sauveur de Paris en 1914, efficace ministre de la guerre. On a peu dit de l'homme privé, varois de cœur. De l'époux, du père, de l'ami, du passionné de livres et de vignes. Gallieni habitait le domaine «La Gabelle» à la limite est de Fréjus et s'était marié à Saint-Raphaël. Il s'en disait citoyen. De fait, proche sentimentalement des deux villes, il rendait service à l'une comme à l'autre. Faisant fi des plus grands honneurs funèbres, c'est au cimetière Alphonse Karr de Saint-Raphaël qu'il voulut reposer pour l'éternité, près de sa femme, le corps tourné vers «La Gabelle».
Hachette, 1930, gr. in-8°, 123 pp, 172 gravures, reliure pleine percaline verte, titres au 1er plat et au dos (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Pays d'art)
"Ce volume de la collection des Pays d'art qui offre la Provence au grand public est tout à fait réussi et digne de son auteur. Les photogravures sont excellentes ; les illustrations sont bien choisies et leur classement chronologique fait passer devant nos yeux, en une succession pleine d'enseignements et d'attrait, l'essentiel et le plus typique de ce que l'art architectural et l'ornementation qui l'accompagne ont laissé à la Provence, depuis l'antiquité jusqu'à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Une sobre introduction éclaire et précise le sens général de ce défilé. Les courtes légendes des figures situent bien chaque monument dans son époque et dans l'art, et fournissent presque toujours d'utiles indications de date. Cet album procure notamment la juste impression de la beauté, de l'harmonie et de la richesse de l'art roman provençal, – et, par contre, de l'insignifiance du gothique dans la même région. De l'architecture civile des XVIIe et XVIIIe siècles, il donne une idée presque suffisante. Les vingt dernières pages du volume forment un sommaire appendice consacré aux musées d'Aix, d'Arles, d'Avignon et de Marseille." (Raoul Busquet, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1931)
Toulouse, Privat, 1976, gr. in-8° carré, 477 pp, 14 pl. de gravures et photos hors texte, 16 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France et des pays francophones)
Par G. Dez, Et. Patte, E.-R. Labande, Y. Labande-Mailfert, R. Favreau, J. Tarrade, A. Perrier, A. Corbin, G. Chambon.
Genève, Mégariotis, 1978, in-8°, xxiii-381 pp, 41 pièces justificatives, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, bon état (Réimpression de l'édition de 1892)
"Cet ouvrage est une thèse de l'Ecole des chartes qui repose sur des recherches étendues ; elle fait honneur à la fois à l'auteur et aux maîtres dont il a reçu les leçons. La commune de Beauvais s'est formée lentement, par développements successifs ; elle ne sort pas d'une insurrection victorieuse ; elle n'est point le fruit d'une concession gracieuse du souverain. L'évêque de Beauvais, des le début du XIe siècle, est maître et seigneur dans sa ville épiscopale et ne relève que du roi ; mais les bourgeois jouissent déjà de certaines libertés, de certains privilèges qui, peu à peu, se préciseront, prendront corps et se fixeront dans des chartes de coutumes. La royauté ne joue aucun rôle actif dans ce lent développement ; au XIIIe siècle, son intervention, sous saint Louis notamment, est plutot violente et maladroite ; plus tard, devenue plus habile, elle soumet la bourgeoisie de Beauvais à des persécutions savantes et bien conduites, qui doivent à son gré amener la ruine de la commune et l'abandon des libertés par les habitants. A Beauvais, ce résultat est plus lent à venir qu'ailleurs, et, jusqu'au XVIIe siècle, la ville gardera quelques-unes de ses franchises. Mais, dès le XIVe, l'autorité royale a pris pied dans la cité et, sous pretexte de réformer les abus, elle a mis des entraves au libre exercice du gouvernement communal. Sur toutes ces questions, sur le fonctionnement de la commune durant deux siècles, sur les droits respectifs des pairs et de l'évêque, on trouvera dans le livre de M. Labande beaucoup de très curieux renseignements. On peut citer entre autres le chapitre sur le développement du pouvoir épiscopal ; l'auteur montre fort bien comment il naît des le IXe siècle et comment le prélat parvient, au XIe, à évincer le comte." (A. Molinier, Revue Historique, 1893) — "L'histoire de Beauvais par M. Labande n'embrasse que la période allant des origines au commencement du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'autorité royale s'y implanta définitivement et remplaça l'administration municipale. C'est à partir du XIe siècle que les annales de cette ville deviennent surtout intéressantes, c'est-à-dire à dater du moment où les évêques acquirent le comté de Beauvais et où la charte communale fut concédée à cette ville. Si elle n'eut pas tous les privilèges politiques et judiciaires que l'on trouve dans d'autres localités plus favorisées, en revanche elle résista plus longtemps à toutes les causes ordinaires de ruine. Tandis que d'autres communes étaient absorbées par le pouvoir royal à la suite de leurs querelles et de leurs divisions intestines ou des dissensions qui s'élevaient entre elles et les juridictions voisines, il fallut tous les malheurs accumulés par la guerre de Cent ans pour diminuer seulement les privilèges administratifs et politiques de Beauvais. Aussi l'étude de l'organisation de cette ville était-elle intéressante, mais difficile, à cause de la dispersion des documents. M. Labande l'a abordée résolument et s'en est tiré à son avantage. Le volume qu'il offre au public fut d'abord présenté comme thèse à l'Ecole des chartes, et valut à son auteur l'honneur de sortir le premier. Dans la première partie, M. Labande fait connaître les différentes vicissitudes que subit la ville de Beauvais, depuis ses origines jusqu'à la fin du règne de Philippe le Bel, les relations de l'évêque et de la commune avec la royauté. La deuxième partie est consacrée aux institutions municipales. Nous apprenons successivement comment s'établit la commune, quelle était sa constitution, quelle était l'étendue de la juridiction des magistrats municipaux, quels furent les rapports de l'évêque et de la commune, et enfin ce que furent le commerce et l'industrie de Beauvais pendant le moyen âge. La troisième partie est le tableau de la décadence de la commune ; on assiste peu à peu à l'infiltration de l'autorité royale, d'abord dans les affaires militaires et dans les finances, puis à l'établissement d'un juge royal qui, après avoir connu de toutes les causes appartenant de droit au bailli de Senlis, finit par se trouver aux assemblées des trois corps de la ville, et par y exercer une influence prépondérante. Quarante et une pièces justificatives, la plupart très intéressantes, terminent cet ouvrage, qui fait réellement honneur à M. Labande." (Jules Viard, Revue des Questions historiques, 1893)
P., Imprimerie Nationale, 1892, pt in-4°, xxiii-381 pp, 41 pièces justificatives, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, 1er plat conservé, bon état. Edition originale. Bel exemplaire
"Cet ouvrage est une thèse de l'Ecole des chartes qui repose sur des recherches étendues ; elle fait honneur à la fois à l'auteur et aux maîtres dont il a reçu les leçons. La commune de Beauvais s'est formée lentement, par développements successifs ; elle ne sort pas d'une insurrection victorieuse ; elle n'est point le fruit d'une concession gracieuse du souverain. L'évêque de Beauvais, des le début du XIe siècle, est maître et seigneur dans sa ville épiscopale et ne relève que du roi ; mais les bourgeois jouissent déjà de certaines libertés, de certains privilèges qui, peu a peu, se préciseront, prendront corps et se fixeront dans des chartes de coutumes. La royauté ne joue aucun rôle actif dans ce lent développement ; au XIIIe siecle, son intervention, sous saint Louis notamment, est plutot violente et maladroite ; plus tard, devenue plus habile, elle soumet la bourgeoisie de Beauvais à des persécutions savantes et bien conduites, qui doivent à son gré amener la ruine de la commune et l'abandon des libertés par les habitants. A Beauvais, ce résultat est plus lent à venir qu'ailleurs, et, jusqu'au XVIIe siecle, la ville gardera quelques-unes de ses franchises. Mais, dès le XIVe, l'autorité royale a pris pied dans la cité et, sous pretexte de réformer les abus, elle a mis des entraves au libre exercice du gouvernement communal. Sur toutes ces questions, sur le fonctionnement de la commune durant deux siècles, sur les droits respectifs des pairs et de l'évêque, on trouvera dans le livre de M. Labande beaucoup de très curieux renseignements. On peut citer entre autres le chapitre sur le développement du pouvoir épiscopal ; l'auteur montre fort bien comment il naît des le IXe siècle et comment le prélat parvient, au XIe, à évincer le comte." (A. Molinier, Revue Historique, 1893) — "L'histoire de Beauvais par M. Labande n'embrasse que la période allant des origines au commencement du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'autorité royale s'y implanta définitivement et remplaça l'administration municipale. C'est à partir du XIe siècle que les annales de cette ville deviennent surtout intéressantes, c'est-à-dire à dater du moment où les évêques acquirent le comté de Beauvais et où la charte communale fut concédée à cette ville. Si elle n'eut pas tous les privilèges politiques et judiciaires que l'on trouve dans d'autres localités plus favorisées, en revanche elle résista plus longtemps à toutes les causes ordinaires de ruine. Tandis que d'autres communes étaient absorbées par le pouvoir royal à la suite de leurs querelles et de leurs divisions intestines ou des dissensions qui s'élevaient entre elles et les juridictions voisines, il fallut tous les malheurs accumulés par la guerre de Cent ans pour diminuer seulement les privilèges administratifs et politiques de Beauvais. Aussi l'étude de l'organisation de cette ville était-elle intéressante, mais difficile, à cause de la dispersion des documents. M. Labande l'a abordée résolument et s'en est tiré à son avantage. Le volume qu'il offre au public fut d'abord présenté comme thèse à l'Ecole des chartes, et valut à son auteur l'honneur de sortir le premier. Dans la première partie, M. Labande fait connaître les différentes vicissitudes que subit la ville de Beauvais, depuis ses origines jusqu'à la fin du règne de Philippe le Bel, les relations de l'évêque et de la commune avec la royauté. La deuxième partie est consacrée aux institutions municipales. Nous apprenons successivement comment s'établit la commune, quelle était sa constitution, quelle était l'étendue de la juridiction des magistrats municipaux, quels furent les rapports de l'évêque et de la commune, et enfin ce que furent le commerce et l'industrie de Beauvais pendant le moyen âge. La troisième partie est le tableau de la décadence de la commune ; on assiste peu à peu à l'infiltration de l'autorité royale, d'abord dans les affaires militaires et dans les finances, puis à l'établissement d'un juge royal qui, après avoir connu de toutes les causes appartenant de droit au bailli de Senlis, finit par se trouver aux assemblées des trois corps de la ville, et par y exercer une influence prépondérante. Quarante et une pièces justificatives, la plupart très intéressantes, terminent cet ouvrage, qui fait réellement honneur à M. Labande." (Jules Viard, Revue des Questions historiques, 1893)
Scala, 2005, in-4°, 231 pp, très nombreuses gravures et photos, en noir et en couleurs, un plan des Jardins et du Trianon hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Parmi les très nombreux ouvrages parus sur le parc de Versailles, il faut distinguer l’approche scientifique et historique, remarquablement documentée de Pierre-André Lablaude. — C'est en 1990, après des tempêtes dévastatrices, qu'un vaste projet de remise en état du parc de Versailles a été décidé. La réalisation en a été confiée à Pierre-André Lablaude, architecte en chef des Monuments Historiques, avec pour objectif le pari d'en restaurer au plus près possible les dispositions originelles. Cette entreprise ambitieuse a nécessité un travail de recherches considérable, pour retrouver tant les principes généraux d'aménagement de l'espace que le détail des diverses innovations décoratives, botaniques ou hydrauliques, aux époques successives de la création des jardins. L'auteur retrace ici l'histoire des jardins de Versailles, depuis le petit domaine acquis par Louis XIII comme rendez-vous de chasse jusqu'au parc actuel où affluent promeneurs et touristes, en passant par cette période fastueuse, unique au monde, où Versailles devient l'extraordinaire symbole du Roi-Soleil. Arbres plantés ou transplantés, bassins et canaux, sculptures et bosquets, tout est pensé pour s'accorder au dessein de Louis XIV Viendra ensuite l'époque de Louis XV, où Trianon devient un des lieux privilégiés de la cour, puis celle de Louis XVI qui voit l'espace alentour se transformer en l'un des plus étonnants jardins anglais du XIXe siècle français. Tout au long du XIXe siècle, le parc est entretenu, restauré, replanté jusqu'à nos jours où l'on travaille désormais à un retour aux états historiques respectant les apports les plus significatifs des différentes époques.
Bourges, Manceron, 1836, in-8°, 432 pp, avec 7 planches hors texte gravées au trait, dont une grande vue dépliante de la ville de Bourges, culs-de-lampe et vignettes, reliure plein maroquin brun foncé à grains longs, dos lisse orné en long, palette en queue, encadrement et motif à froid, décor d'encadrement doré sur les plats, coupes filetées, dentelle intérieure, tranches dorées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, qqs rares rousseurs, bon état. Rare
Le Mystère des SS. Actes des Apôtres, composé vers 1465 par les frères compiégnois Arnoul et Simon Gréban, connut un tel succès à la fin du moyen âge qu'il se maintint en scène pendant plus d'un siècle : il fut encore représenté justement à Bourges, le 30 avril 1536, et c'est le rapport de cette représentation qui a été conservé sous ce titre de Relation de l'Ordre de la triomphante et magnifique monstre, édité ici pour la première fois, en compagnie d'autres pièces sur la ville de Bourges et les départements formant l'ancien Berry.
Aubanel, 1977, in-8°, 300 pp, 8 pl. de documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Roanne, Editions Horvath, 1983, gr. in-8°, 159 pp, environ 200 photographies anciennes reproduites, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
“L'Hérault d'autrefois” devrait être un ouvrage à lire aussi bien qu'à feuilleter. Parmi les quelques deux cents documents sélectionnés par Jean Sagnes et Mireille Lacave, certains sont rares, quelques uns originaux, la plupart inédits. Ils apportent à l'observateur attentif l'inépuisable épaisseur du vécu quotidien : scènes de rues, scènes de famille, manifestations et fêtes. Intéressés par l'histoire urbaine, la transformation des villes traduisant des modèles culturels, l'histoire des mentalités et celle des courants socio-politiques qui traversent cette société méridionale à une époque déterminante pour la compréhension de notre monde contemporain, les auteurs ont tenté de mettre en ordre le puzzle que constituent les nombreuses sources. Informations et anecdotes alternent qui viennent aiguillonner la curiosité du lecteur. Précieuses et riches images évocatrices d'un proche passé révolu, que Jean Sagnes et Mireille Lacave ont su rassembler et qu'ils nous proposent pour un retour aux sources...
Bourbon-Lancy, Editions de la Croix de Pierre, 1983, in-8°, 240 pp, nombreuses illustrations et photos, une carte, biblio, broché, bon état
P., Rousseau, 1909, gr. in-8°, 604 pp, biblio, reliure demi-percaline bleue, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), manque les pages de faux-titre et de titre, bon état, envoi a.s.
Une étude des travaux de l'Assemblée provinciale du Berry instituée en 1778 sur l'initiative de Necker, à titre d'expérimentation, et qui subsista avec des vicissitudes diverses jusqu'à la Révolution. Cette tentative éphémère de décentralisation et de réforme administrative se manifesta par la création en 1778 d'un certain nombre d'Assemblées provinciales organisées sur le modèle des anciens États provinciaux. L'Assemblée du Berri fut la seule qui réussit, avec celle de la Haute-Guyenne, à se maintenir quelque temps. L'ouvrage analyse toutes les propositions de réforme qui furent soumises à l'Assemblée au cours des cinq sessions qu'elle tint, et dont quelques-unes seulement aboutirent.
Meulan, chez l'Auteur, 1971, gr. in-8°, 512 pp, 24 planches hors texte, index, broché, bon état
Premier volume de la Collection de travaux et de documents pour servir à l'histoire du Mantois et du Vexin. La première partie de cet ouvrage est consacrée aux Chroniques de Mantes qui constituent une véritable histoire de Mantes sous l'Ancien Régime et dépassent largement le cadre de cette ville. La seconde partie est la publication de Mémoires décrivant le Mantois aux XVIIe-XVIIIe s. Nombreuses reproductions de cartes du Mantois et de Mantes à cette époque. — "Un précieux recueil de textes sur l'histoire sociale et sur l'ethnographie d'une petite région. Avec Marcel Lachiver l'érudition locale, une fois n'est pas coutume, est modernisée, et dépoussiérée de main de maître." (Annales, ESC, 1972).