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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Gallimard, 1958, in-8°, 374 pp, 64 illustrations et figures, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état (Les Provinces françaises). Edition originale
Toulouse, Privat, 1991, gr. in-8°, 175 pp, 69 illustrations hors texte, biblio sommaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Nous voici en présence, comme l'indique l'auteur dans son introduction, d' «un répertoire photographique des objets présumés cathares ou ressortissants à une tradition cathare ». La plupart sont «depuis longtemps signalés ou restés inédits, figurant dans les musées et les collections particulières » ; on y voit aussi les monuments et objets, « les plus significatifs de ceux qui sont demeurés in situ dans nos campagnes ». On sait quel intérêt soulèvent de nos jours les événements et les objets du grand fait cathare, tant chez les savants français ou étrangers (bulgares, yougoslaves, etc.), que dans le grand public, vu « l'attente passionnée de notre époque pour en saisir le message ». Il est, par ailleurs, superflu de présenter l'auteur, René Nelli, professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse, bien connu de tous ceux qui s'intéressent au XIIIe siècle méridional. Il a montré plus d'une fois son érudition et son intelligence dans ses travaux de chercheur, L'Amour et les Mythes du cœur (1952), Spiritualité de l'Hérésie : le Catharisme (1953), L'Erotique des Troubadours (1963), Le Phénomène cathare (1964), etc. Cet ouvrage apporte donc une contribution capitale au dévoilement historique du Catharisme, encore si mal connu ou, ce qui est pire, si défiguré à travers les images qui nous en ont été transmises par une propagande plus intéressée qu'impartiale et véridique." (E. Dardel, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1967) — "René Nelli avait rassemblé en 1966 les photographies d'un certain nombre de monuments et d'objets « présumés cathares ou ressortissant à une tradition cathare ». Un quart de siècle plus tard, le même texte, les mêmes reproductions, les mêmes commentaires sont offerts au lecteur. L'éditeur reconnaît dans un avertissement que, dans ce laps de temps, des travaux considérables ont été consacrés à la question et en ont renouvelé les approches. Il a cependant pris le parti de reproduire tel quel l'ouvrage de René Nelli. Cette pieuse intention est respectable, mais n'aurait-il pas été intéressant, voire indispensable, de compléter la bibliographie, toujours limitée à 37 titres ? La mise à jour aurait rendu d'évidents services." (Bernard Guillemain, Annales du Midi, 1992)
Grasset, 1972, in-8° oblong, 287 pp, 8 gravures, biblio, glossaire des principaux termes du catharisme, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes, sous la direction de Louis Pauwels)
Cet essai de René Nelli s'inspire d'un propos tout nouveau. Il s'agit pour le spécialiste du catharisme de replacer une petite hérésie du XIIIe siècle dans le grand courant philosophique anti-romain, qui n'a jamais cessé de se manifester en Europe, du Moyen Age jusqu'à nos jours. Le catharisme n'est pas seulement inséparable du manichéisme ancien et du bogomilisme, il a aussi partie liée avec tous les dualismes qui luttent à la fois contre une société injuste et absurde et contre l'ordre métaphysique traditionnel sur lequel elle prétend se fonder. L'étude des doctrines qui ont fait leur apparition, en France et en Italie, tout de suite après l'extinction du catharisme occitan, et de leurs prolongements jusqu'au XVIIIe siècle, conduit aux mouvements dualistes européens d'aujourd'hui : la gnose reconstituée par René Guénon en 1909, l'anthroposophie de Rudolf Steiner, le néo-catharisme de Déodat Roché et le pseudo-catharisme nazi suscité par Otto Rahn. Bien que ce livre soit destiné au grand public cultivé, il n'en verse pas moins au dossier de l'hérésie des éléments neufs et de première main... — "Dans une série destinée au grand public et consacrée à l'« Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes », il était impossible que ne figure pas en France un livre sur les cathares, et il est naturel que l'auteur en ait été René Nelli, défenseur convaincu – et ce n'est pas d'aujourd'hui – de la thèse selon laquelle les cathares ne constituent qu'un épisode d'un aspect, autrement long et compliqué, de la culture européenne, celui du dualisme, qui s'étend depuis Mani et le manichéisme jusqu'à nos jours. Par amour pour cette thèse, comme aussi bien pour répondre aux exigences du grand public, R. Nelli a engagé tout l'effort de sa vaste culture, allant de l'histoire religieuse à l'histoire littéraire, à mettre en évidence la continuité, ainsi que la consistance spirituelle du dualisme ; mais il se trouve également contraint à traiter avec désinvolture et de manière souvent approximative les faits historiques..." (Raoul Manselli, Cahiers de civilisation médiévale, 1974)
P., Maloine, 1978, 2 forts vol. gr. in-8°, xvi-1242 pp, pagination continue, 88 planches en noir et 8 planches en couleurs de gravures et photos hors texte, 28 cartes, biblio, index, reliures pleine toile de l'éditeur, jaquettes illustrées, rhodoïds, bon état
Tome 1 : Situations au temps de Victor-Amédée II ; Tome 2 : Inflexions au Siècle des Lumières. — "L'un des meilleurs exemples de grande thèse française d'histoire économique, sociale et culturelle, dans une édition de qualité. En évitant d'appliquer au vieux duché alpin les schèmes d'une France différente, et à partir de l'analyse infiniment savante et nuancée d'une noblesse et d'une bourgeoisie complémentaires mais affrontées, Jean Nicolas nous a donné un livre décisif sur la Savoie et sur la société d'Ancien Régime, et proposé, plus largement, une interprétation du XVIIIe siècle et des origines de la Révolution française." (Choix des Annales, Annales ESC, 1978)
Hachette, 1979, in-8°, 371 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'ancienne Savoie : une terre rude et attachante, un peuple accroché à ses montagnes. De bas en haut on travaille, on aime, on prie, on essaie de survivre. Les plus chanceux entassent le grain, remplissent les tonneaux, amassent les écus ; de quoi parader en habits fins, dans de bonnes demeures et devant des tables gourmandes. Les autres frissonnent dans leurs guenilles et attrapent tout juste le bout de l'an. Trop heureux quand les orages, les guerres, les pestes ou les disettes ne fauchent pas les seigles et les gens. Mais l'énergie toujours redresse cette humanité inventive. Dernière province venue s'agréger à l'espace français, l'ancienne Savoie lui apporte toute la richesse d'une culture originale, expression d'un peuple modelé par le formidable dynamisme des éléments et sensible aux influences des pays voisins, la France, l'Italie, Genève, la Suisse et, par-delà, l'Europe des grandes migrations. Ce vaste mouvement des hommes, des faits vécus et des idées est ici retracé à travers une documentation en grande partie inédite, tirée des archives publiques et des fonds privés, correspondances familiales, livres de raison, actes notariés, rapports d'administrateurs et procédures judiciaires : la matière même de l'histoire vivante.
Etampes, Editions du Soleil natal, 1986, gr. in-8°, 130 pp, 15 illustrations, figures et plans, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur livre le résultat de quinze années de recherches. Chilly-Mazarin et Longjumeau formaient à l'origine un seul et même fief et jusqu'à la Révolution, leurs histoires se confondent. La division en deux communes en 1789, par décret de l'Assemblée Constituante, va aboutir à des relations et des évolutions différentes au point de vue politique, économique et social...
Grenoble, Alph. Merle, s.d. (1861), in-12, vii-191-309 pp, 9 planches lithographiées hors texte, la table des matières de la première partie a été brochée après la préface, reliure demi-veau glacé vert, dos à 4 nerfs pointillés, titres et caissons dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. frotté, coiffe sup. lég. abîmée, bon état. Edition originale, illustrée par 9 planches hors texte, dont deux, très réussies, montrent des crétins. Peu courant (Perret, Guide des livres sur la montagne, 3204)
Etude clinique, médicale et touristique sur la station thermale d'Allevard : établissement thermal, maladies, propriétés des eaux, histoire, topographie, géologie, faune et flore, population (goitreux, crétins et albinos), courses et promenades aux environs d'Allevard, Uriage, La Motte-les-Bains. "Un chapitre a été réservé aux goitreux et aux crétins. Il renferme l'histoire des causes qui peuvent donner lieu à cette dégénérescence de l'espèce humaine." Ouvrage orné de 9 lithographies (3 vues, 1 coupe géologique et 5 portraits).
Hoëbeke, 1989, in-4°, 96 pp, 65 photos, la plupart pleine page, cart. éditeur, jaquette illustrée (pt accroc à la jaquette), bon état
Issue d'une famille de vignerons depuis le XVIe siècle, la photographe Janine Niepce s'est régulièrement attachée à restituer la vérité du monde rural. Réalisés à partir de 1947, ses reportages sur les vendanges sont les premiers d'une longue carrière menée au sein de l'agence Rapho, en compagnie de deux complices, Robert Doisneau et Willy Ronis. Avant que la mécanisation des tâches n'investisse les vignobles, les vendanges constituaient l'événement de l'année : brusquement, la population de tout un bourg allait vivre ensemble. Janine Niepce a saisi avec le cœur ces instants aujourd'hui oubliés. Ils retracent toute l'alchimie du vin à l'époque où bouilles et sapines étaient chargées sur des voitures à cheval, et montrent par quel processus, du pressoir d'un autre âge au travail de cave, s'élaborait le vin. A la vigne, la journée est longue, la tâche rude, mais les chants, le rire des filles et les déjeuners pris sur un torchon jeté sur le talus métamorphosent la fatigue en bonne humeur. En écho aux images de Janine Niepce, Bernard Clavel trouve les mots justes pour restituer l'ambiance disparue des vendanges des années 1940, évoquant ses craintes et ses plaisirs : la peur de la grêle, les longues veilles et les feux de sarments pour éviter le gel, la fête de fin de récolte où l'on guinche dans une grange au son d'un piston ou d'un accordéon. Un album qui fait partager au lecteur le souvenir de traditions tombées en désuétude, une sensualité de la vigne et une poésie du terroir.
Lyon, Pierre Masson, 1926, gr. in-8°, xxii-353 pp, 3e édition, texte sur 2 colonnes, un portrait de l'auteur en frontispice sous serpente, reliure demi-toile beige à coins, dos lisse, pièce de titre basane acajou, couv. conservées, qqs annotations pertinentes au stylo, bon état. Un des 570 ex. numérotés sur papier Alfa. On trouve reliés avec l'ouvrage 2 coupures de presses et 2 bulletins de souscription pour cette édition
Le parler lyonnais est une forme de français régional dont les tournures sont influencées par l’héritage franco provençal. C’est Clair Tisseur (architecte lyonnais, 1827-1895), alias Nizier de Puitspelu, qui consacra l’automne de sa vie à la rédaction de « la Bible du parler lyonnais », savant dictionnaire étymologique qui allait devenir l’extraordinaire « Littré de la Grand’Côte ». La première édition parut en 1894, il est toujours aujourd’hui un trésor d’érudition, de finesse, et d’humour le livre de chevet par excellence de tout bon gone ! Si les mots du parler lyonnais sont aujourd’hui peu employés, un brin désuet pour certains, il n’en reste pas moins qu’ils sont à la manière des lyonnais « narquois, gaudisseurs, sans-souci, rêveurs... un peu bizarres ». En vagabondant au hasard de ces pages nonchalantes, on pourra aussi bien reconstituer tout un repas lyonnais, autrement dit un mâchon. Faute de pécuniaux, le mâchon peut se réduire à de simples mate-faims. Mais, pour Gnafron, ce puits perdu, ce buvantin si fort porté sur la chopination, ce qui importe avant tout, c'est le pot de beaujolais, qui descend bien dans le corgnolon tout en montant au coqueluchon. Tant pis s'il faut rentrer chez la fenotte à des heures induses, en tenant ses grolles entre le gros det et le laridet... De toute façon il faudra cigogner la porte. Nizier du Puitspelu et ce « Littré de la Grand'Côte » font indiscutablement partie du patrimoine lyonnais.
Toulouse, Privat, 1989, gr. in-8° carré, 319 pp, 37 illustrations, biblio, index, broché, petit manque au 1er plat, état correct
Par Claude Nières, Philippe Haudrère, Gérard Le Bouëdec, Roger Dupuy, René Estienne. Un livre ardu mais indispensable, pour tous ceux qui veulent mieux comprendre la réalité lorientaise. Les chapitres sont autant de synthèses solides et souvent nouvelles, sur les aspects successifs des évolutions de la ville. Il n'existait jusqu'à sa parution aucun ouvrage d'ensemble présentant l'histoire de Lorient à un public cultivé.
P., Henri Laurens, s.d. (vers 1930), pt in-8°, 100 pp, 40 gravures, un plan, biblio, broché, bon état (Coll. Petites monographies des grands édifices de la France)
P., Editions de Paris, 1992, in-8°, 192 pp, 46 gravures et 4 cartes hors texte, lettrines et culs de lampe, table des communes situées sur les bords de la Seine, broché, couv. illustrée, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1836.
Editions du Bastion, 1994, pt in-4°, viii-376 pp, introduction de Charles Nodier, très nombreuses vignettes sur bois et 45 planches hors texte dont le frontispice, dessinées par Auguste Régnier, Jules David, Baron, C. Nanteuil, Edouard de Beaumont, textes de Léon Gozlan, Viollet-Leduc, Jules Janin, Arsène Houssaye, Marie Aycart, Louis Lurine, Etienne Arago, Jules Sandeau, Albéric Second, etc., broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état. Tirage numéroté, exemplaire n° 599, sans plus de précisions
Réimpression de l'édition de Paris, Paul Boizard, 1855, deuxième édition de cet ouvrage publié la première fois en 1844. Autour de Paris, capitale et ville-événement, on trouve des villes, des villages, des hameaux qui ont, à des titres divers, marqué l’Histoire par un événement, un personnage, un monument, un site, une anecdote... Sous la direction de Ch. Nodier et L. Lurine, divers auteurs et illustrateurs parmi les meilleurs du XIXe siècle s’attelèrent à ces évocations historiques. L’ouvrage parut en 1844, après le décès de Charles Nodier la même année. Pour découvrir le passé de Versailles, du Bois de Boulogne, de la Vallée de Montmorency, de Chantilly, de Vincennes, de Sceaux, de Montmartre, Sèvres, Saint- Cloud, Compiègne, Belleville, Romainville, Ménilmontant, la Malmaison, Montlhéry, etc.
Chaville, Chez l'auteur, 1981, in-4°, (10)-118 pp, sources et biblio, broché, couv. lég. salie, état correct
Cap Béar Editions, 2007, gr. in-8°, 363 pp, préface de Rémy Pech, 30 photos, 2 cartes, tableaux, repères chronologiques, glossaire, biblio, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre s'ouvre à la curiosité des amoureux du vin comme à celle des puristes avides de précisions. Après l'évocation d'un Baixas médiéval, Raoul Normand retrace à grands traits la profonde transformation socio-économique vécue par le village à la fin du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe siècle où oléiculture et culture céréalière s'effacent au profit de la vigne. Dom Brial, moine érudit, historien de l'église de France, marque son époque et le village, lorsqu'il crée en 1823, cinq ans avant sa mort, deux écoles pour les garçons et les filles les plus pauvres du village. L'histoire se poursuit en 1923 avec la naissance de la cave vinicole des vignerons de Baixas. L'auteur nous invite au coeur des coulisses d'une entreprise coopérative dynamique sachant évoluer et s'adapter dans un environnement économique en mutation permanente où se succèdent phases critiques et périodes d'essor. En 1985, Dom Brial devient l'emblème de la cave coopérative des vignerons de Baixas. Cette fresque historique dépasse la terrible crise de 1907. Raoul Normand dans un style précis y peint une société dédiée à la vigne où des hommes élaborent une viticulture solidaire.
Béziers, Chez l'Auteur, 1987, gr. in-8°, 652 pp, nombreuses illustrations dans le texte, index, cartonnage éditeur, bon état
Cet ouvrage retrace la naissance vers 1100 d'une des premières fondations en Bas-Languedoc de l'Ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem à Saint Christol (Hérault). Son accession en commanderie puis, durant près de sept siècles, son existence en tant que seigneurie spirituelle et temporelle, tandis que se crée et vit autour d'elle une modeste bourgade rurale, Saint Christol dont le patron est Saint Christophe. Bien propres répartis en plus de 20 endroits, du littoral (Aigues-Mortes, Lunel), jusqu'aux extrémités des vallées des Gardons (St. Maurice-de-Cazevieille, Alès..) Ses censitaires répartis sur plus de 100 actuelles communes. Saint-Christol relèvera du Grand Prieuré de St. Gilles. L'avant-dernier de ses plus de 50 nobles commandeurs sera durant seize années l'illustre Bailli de Suffren. Evolution, fonctionnement, gestion, litiges avec les communautés paysannes, trame féodale de la région, grandes épreuves des guerres (Cathares, Huguenots, etc.). (Le Lien des chercheurs cévénols, mars 1987)
De Boccard, 1916 in-12, vii-260 pp, index, broché, bon état. Peu courant
"Ce journal commence avec la guerre et se poursuit jusqu'au 22 février 1915. Oeuvre d'un homme de lettres connu, il est fort intéressant : il le serait plus encore, si l'auteur, au moment de l'invasion allemande, du 31 août au 16 septembre, n'avait quitté Senlis pour un refuge fort éloigné dans le Sud..." (Jean Vic, La littérature de guerre, août 1914-août 1916) — "Je n'ai pas commencé ce journal dans l'intention arrêtée de le publier. Je songeais plutôt à noter des impressions, remarques et idées, utiles, par la suite, à des travaux plus ordonnés. Le titre de “Journal d'un Bourgeois de Senlis” m'a servi lorsqu'afin de contribuer à mettre en lumière l'abominable conduite des Allemands dans l'Ile-de-France, j'ai fait paraître, au “Correspondant”, les informations et documents que j'avais rassemblés sur leurs crimes à Senlis. Entre temps, j'avais continué de rédiger, au jour le jour, les réflexions que m'inspiraient les événements de la guerre..." (avant-propos, mai 1916)
Editions Henry/Les Ecrits du Nord, 2007, in-8°, 349 pp, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
"Joséphine Noworyta est d'origine polonaise. Jeune immigrée d'une famille ouvrière, elle a épousé en France un mineur de fond. Adulte et autodidacte, elle est devenue infirmière par son goût de l'étude et la force de sa vocation, avant de terminer sa carrière au rang de surveillante-chef du Centre Hospitalier de Lens. En écrivant ainsi le récit de ses joies et de ses peines, l'auteur se livre en exemple. Elle va plus loin que la plupart d'entre nous pour nous donner à lire de quoi inspirer nos propres vies. En cette année de célébration de la polonité, elle affirme devant qui en douterait encore la chance que représentent pour un pays les vagues successives d'une immigration qui nourrit la terre qui les accueille." (Raphaël Lluch, Maire-adjoint de Noyelles-sous-Lens) — "Dans la région, un habitant sur huit est d’origine polonaise. Cette forte présence est l’héritière d’une succession de flux migratoires remontant surtout au début du 20e siècle. L’intégration des Polonais en France ne s’est jamais faite au détriment de leur culture et l’histoire des Polonais du bassin minier du Nord et du Pas de Calais tient une place notable dans le patrimoine français et européen." (Jean-Marie Krajewski, Vice-président du Conseil Général du Pas-de-Calais)
Strasbourg, Faculté des Lettres et P., Les Belles Lettres, 1961, gr. in-8°, 280 pp, une illustration, figures et tableaux, pièces justificatives, biblio, index, broché, non coupé, bon état (Coll. de l'Institut des hautes études alsaciennes. XVIII). Edition originale
"Enseignements primaire, secondaire, supérieur et technique ; tels sont les volets d'une étude sur l'enseignement. Celle-ci, bien que restreinte dans le temps et dans l'espace, dépasse le plan de la seule analyse sociologique. En effet, la structure et l'évolution des systèmes scolaires peuvent être fertiles en enseignements dans la mesure où comprendre la pensée qui préside à l'élaboration d'une institution c'est saisir l'idéal social et religieux qui l'inspire. La Mulhouse ancienne, à traver ses écoles, vit dans ce livre solidement documenté." (Revue française de science politique, 1962)
Rennes, Rue des Scribes, 1985, pt in-8°, 272 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, broché, bon état
Réédition de l'édition de Rennes, Imprimerie Simon (1939 ?) complétée d'index alphabétiques et d'un plan de l'ancien Jugon. Le passé d'une petite ville de Bretagne : Jugon-les-Lacs (Côtes-d'Armor).
Aix-en-Provence, Edisud, 1993, in-8° à l'italienne (24 x 21), 301 pp, très nombreuses illustrations dans le texte et hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée en couleurs (Gordes, aquarelle de Louis Faye), bon état
Plomelin, Editions Palantines, 2009, in-4°, 240 pp, très nombreuses photos en noir et en couleurs, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le football s’inscrit dans la société bretonne, comme partout dans le monde. Les clubs les plus illustres du gotha professionnel y côtoient ceux des plus modestes communes, aux noms souvent exotiques : ah, la rencontre entre Les dernières cartouches de Carhaix et Les lapins de Guengat !Tous passionnent et remplissent les colonnes des quotidiens régionaux, équipes et personnalités qui ont dépassé les frontières bretonnes, depuis Penverne, capitaine de l’équipe de France en Suède aux côtés de Kopa, au talent précoce et en devenir de Yohann Gourcuff, promis à une grande carrière internationale. Cet ouvrage fort illustré nous conte petites et grandes histoires du ballon rond en Armorique.
P., H. Champion ; Rouen, E. Cagniard, 1881-1882, 2 forts vol. gr. in-8°, xxiii-679 et (4)-754 pp, reliures demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres, tomaisons et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Tiré à petit nombre et vendu par souscription, l’ouvrage forme en fait une grande biographie de Claude Pellot, divisée selon ses emplois successifs, et doublée d’une étude sur l’administration de la justice au XVIIe siècle. — "Colbert n'eut point de confident plus intime, d’agent plus énergique et plus sûr que Claude Pellot. Son nom mérite d’être associé à celui du ministre qu'il a servi, et son histoire est le complément naturel de l'histoire de Colbert. Là est le grand intérêt du livre de M. O'Reilly. En tirant de l'oubli le mémoire de Pellot, en suivant année par année, presque jour par jour, la vie de ce laborieux serviteur de l’ancienne France, il nous permet de nous rendre compte, avec plus de précision qu’on ne l'avait fait jusque-là, de la valeur des instruments que le génie de Colbert sut découvrir ou façonner, et de l’activité incessante exigée par lui de ceux dont il avait pris en main la fortune. Le premier volume est consacré presque tout entier à sa carrière administrative. Conseiller au parlement de Normandie de 1641 à 1648, Pellot, qui avait épousé une parente de Colbert, ne tarda pas à abandonner sa charge pour entrer dans l'administration. Il devint en 1653 maître des requêtes de l'hôtel, puis, en 1656, intendant de la généralité de Grenoble : il administra plus tard, avec le même titre, celles de Poitiers, de Limoges, de Montauban et de Bordeaux. Dans l'exercice de son pouvoir « proconsulaire, » comme l'appelle un contemporain, Pellot se montra énergique, absolu, dur même, et plus préoccupé du but poursuivi que scrupuleux sur les moyens employés pour l’atteindre. En cela, il réalisait bien le type de l’intendant, tel que l’ont conçu Richelieu, Mazarin et surtout Colbert. (...) Le second volume raconte la vie de l'ancien intendant à partir de sa nomination, en 1669, au poste de premier président du parlement de Normandie. C'était alors un personnage considérable qu'un premier président, surtout quand à l'éclat et aux prérogatives de sa charge il joignait, comme Pellot, un grand crédit, une expérience consommée des affaires, et la confiance intime d’un ministre tel que Colbert. Aussi l'histoire de la première présidence de Pellot se confond-elle, de 1663 à 1683, avec celle de la province de Normandie. Les débuts du premier président furent heureux : il obtint un arrêt du grand conseil anéantissant de nombreuses poursuites pour sorcellerie pendantes devant son parlement..." (Paul Allard, Revue des Questions historiques, 1882)
Arthaud, 1953, gr. in-8°, 251 pp, 253 héliogravures sur 152 planches hors texte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bien complet de la carte volante, bon état
"Aucune entreprise ne mérite, certes, plus de louanges que celle-ci. Une histoire de l'art bourguignon, oeuvre de l'éminént spécialiste qu'est notre confrère M. Charles Oursel, ne pouvait que susciter l'intérêt de tous les amateurs d'art. En fait, l'ouvrage comble une lacune, car une pareille synthèse, embrassant l'activité bourguignonne depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, n'avait jamais été tentée. La réussite est complète : une présentation très soignée, une illustration de premier ordre, judicieusement groupée par grandes planches au milieu de chaque chapitre, font de ce livre un livre de luxe. Le texte de M. Oursel lui confère la valeur scientifique dont les belles publications tendent, hélas ! à manquer de plus en plus. (...) M. Oursel a choisi judicieusement le titre de l'ouvrage, l'expression « art de Bourgogne » lui permettant d'étudier toutes les œuvres aujourd'hui conservées sur le sol de la province, qu'elles représentent ou non l'art autochtone du terroir. Car la Bourgogne, carrefour de routes et de civilisations, a reçu de tous côtés, mais a mis sa marque sur tout ce qu'elle a emprunté. Ni Tournus, ni Cluny, ni Notre-Dame de Dijon ne sont inventions bourguignonnes, non plus que Sluter et Broederlam ne sont Bourguignons. Pourtant, ces noms sont ceux-là même dont la Bourgogne a tiré gloire, à juste titre. Les chapitres sur l'art roman comptent, naturellement, parmi les plus remarquables, puisque M. Oursel nous a déjà donné une synthèse sur ce sujet. (...) Tout ce que l'auteur écrit de Cluny est excellent. (...) On lira aussi avec beaucoup d'intérêt le chapitre qui a trait à la peinture murale en Bourgogne. (...) Ce que l'auteur écrit de l'art gothique n'est pas moins excellent et son information apparaît sans défaut. L'architecture gothique bourguignonne nous est présentée sous son véritable visage (...) Les chapitres sur l'art en Bourgogne sous les ducs Valois sont eux aussi très documentés. (...) Enfin, on pourrait s'étendre sur les passages très importants du livre de M. Oursel concernant la Renaissance et la personne de Hugues Sambin, sur l'art classique à Dijon, dont on connaît trop peu les admirables hôtels. Ainsi se clôt le cycle magnifique de l'art bourguignon dont l'ouvrage de notre confrère montre que, tout au long des siècles, il n'a guère connu de périodes de déclin." (Francis Salet, Bibliothèque de l'école des chartes)