8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Albin Michel, 1993, in-8°, 404 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de gravures hors texe, annexes, biblio, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
"A partir de la correspondance, dénichée par hasard dans les archives de la banque Neuflize, entre un banquier œuvrant en Egypte, Dervieu, et André, gérant de la maison parisienne de Haute Banque André-Marcuard, D. Landes procède à une « explication de texte » vaste et méticuleuse qui lui permet une présentation tout à la fois des activités transméditerranéennes des banquiers européens et du monde égyptien avec ses protagonistes, complétée par une profonde analyse du contexte et des digressions qui font la richesse de cet ouvrage, puisqu'elles permettent de reconstituer l'évolution économique et financière de l'Egypte dans les années 1860. C'est ainsi qu'est bien mis en valeur le flamboiement égyptien suscité par le boum du coton, les aspirations des aménageurs européens, comme Lesseps, et les rêves de deux souverains, Saïd puis Ismaïl, qui s'imagineraient aisément en nouveaux pharaons et qui ne manquent pas en tout cas de projets grandioses (chemins de fer dans le désert, résidences immenses, flotte, etc.). Cette griserie et les structures d'un pouvoir qui confond les caisses de l'État, à peine affranchi de la tutelle ottomane, et la cassette du vice-roi puis khédive, sans cesse ouverte à des achats cumulards de terres, à des dons aux « pachas » de la Cour et à ces projets architecturaux, expliquent que l'endettement du régime s'accroisse de façon spectaculaire malgré le bond des recettes fiscales sur l'économie cotonnière. Ce livre est d'abord une analyse non seulement de l'exercice solitaire d'un pouvoir despotique propice aux mêmes turpitudes financières – Ismaïl était surnommé « le prodigue » – , mais surtout de l'absence de tout appareil financier d'Etat qui aurait permis d'organiser ce jeune pays et de « border » ses dépenses de fonctionnement et d'investissement. L'on comprend la ruée des banquiers désireux de participer au financement des achats de l'Egypte – ce « Klondike sur le Nil » évoqué par D. Landes – et du khédive en Europe, de placer ses emprunts à court terme, de favoriser l'escompte de tout le papier créé pour combler les besoins immédiats causés par le déficit budgétaire..." (Hubert Bonin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1994)
Fayard, 1962, in-8°, 406 pp, traduit de l'italien par Jean Imbert, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Les Temps et les destins)
Flammarion, 1985 gr. in-8°, 660 pp, préface de Fernand Braudel, 16 pl. de gravures hors texte, chronologie, 11 cartes, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre retrace l’histoire de la ville de Venise depuis sa lente émancipation de la domination byzantine jusqu’à la chute de la République et la perte de l’indépendance à la fin du XVIII siècle. L’auteur a choisi de donner dans son étude la plus large place aux aspects financiers, économiques, commerciaux, industriels et à tout ce qui touche aux affaires maritimes. Selon lui, Venise, République maritime, a dû sa puissance et sa gloire au fait de s’être tournée vers la mer, et d’avoir avec constance, cherché à y affirmer sa suprématie ce qui lui permit de se livrer avec succès au commerce international. L’auteur n’a pas non plus négligé les autres aspects de la cité des doges que ce soit son cadre géographique et démographique, ses institutions politiques, sa diplomatie ou sa production artistique. — "Une grande synthèse d'histoire vénitienne ... qui présente Venise de ses débuts jusqu'à la chute de la République, en 1797." (F. Braudel) — "Voici enfin la vaste synthèse qui manquait depuis très longtemps sur la vie de l'Etat vénitien. Une excellente bibliographie montre combien l'auteur a su mettre à profit les meilleurs travaux existants, tout en les dominant dans un ouvrage d'ensemble grâce à son expérience de grand historien et de spécialiste inégalé du sujet." (Annales ESC, Le Choix des Annales)
P., Librairie Classique Eugène Belin, 1889, in-12, xi-617 pp, 2e édition, revue et corrigée, 32 gravures à pleine page, 3 cartes en 2 couleurs (dont 2 dépliantes) et 18 cartes intercallées dans le texte, cart. percaline carmin, dos lisse avec titre et doubles filets dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), pt accroc au bas du dos, bon état
Première partie seule (sur 2). La seconde concerne les Indes orientales, l'Indo-Chine, l'Empire chinois et le Japon. Lucien Lanier (1848-1908) a également publié un volume sur l'Amérique et un volume sur l'Afrique.
Plon, 1959, in-8°, vi-300 pp, broché, bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)
Excellente étude : un tableau de la société et des moeurs britanniques de 1900 à 1959 vue à travers les romans anglais. — "La révolution qui a profondément transformé depuis une cinquantaine d’années les mœurs de l’Angleterre édouardienne, a été étudiée par les historiens et les économistes. Maurice Lanoire s’est proposé de la retrouver dans la littérature, de la suivre à travers “les lorgnettes” du roman. Il a appliqué aux personnages de fiction les méthodes d’analyse réservées aux hommes de la vie réelle. Il réussit ainsi à récupérer au profit de l’histoire les richesses d’observation des grands romanciers de cette époque – une des belles époques du roman anglais. Son essai jette un pont entre l’histoire, la sociologie et la littérature, que nos habitudes de travail spécialisé maintiennent séparées." (Présentation de l’éditeur)
Hachette, 1860, in-12, 617 pp, 2e édition, une carte dépliante, reliure demi-chagrin acajou, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), bon état
"Les récits d'exploration, dans leur diversité de ton et de forme, offrent une image du Soudan central riche et précise, mettant en scène la diversité des systèmes politiques, des langues, des échanges culturels et des enjeux politiques et géopolitiques. Ferdinand Tugnot de Lanoye publie ainsi, en 1858, un ouvrage intitulé "Le Niger et les explorations de l'Afrique centrale depuis Mungo-Park jusqu'au docteur Barth", qui se veut le récit des efforts et des sacrifices qui ont permis la reconnaissance du fleuve. Les différentes explorations y sont présentées dans l'ordre chronologique, mêlant des passages synthétisant et résumant les récits de voyages, des extraits de ces récits cités entre guillemets et des parties plus personnelles où l'auteur met en scène son point de vue. Le ton est celui de l'aventure, le récit se veut séduisant mais néanmoins scientifique. Des « milliers de cadavres » jalonnent le parcours de la traversée du Sahara de Denham, Clapperton et Oudney, les pythons ont dix-huit pieds de longueur, les forêts sont immenses, les explorateurs intrépides et, à l'image de Barth, sont des hommes d'une telle trempe que leurs découragements ne peuvent être que passagers. Au milieu de cette mise en scène, il reste un peu de place pour certains acteurs africains, tel Mohammed El Kanemi, prince africain dont sont saluées les preuves d'intelligence et la finesse diplomatiques. À propos du sultan Mohammed Bello, Lanoye abandonne un moment l'épopée pour faire part de son opinion et critique l'accueil réservé à ce prince en Europe au retour de Clapperton..." (Camille Lefebvre, Frontières de sable, frontières de papier, 2015)
Hachette et Cie, 1858, fort in-12, xliv-571 pp, nouvelle édition comprenant l'historique de l'insurrection de 1857, 3 tableaux in fine, une grande carte dépliante en couleurs hors texte, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane noire, bon état
Elève d'Eugène Burnouf, le Normand Ferdinand de Lanoye (1806-1870) nous donne ici une description exhaustive de l'Inde écrite deux avant la révolte des Cipayes.
P.-Aix-en-Provence, Edisud, La Boîte à Documents, 1993, in-8°, 198 pp, une carte, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Par Emile Laoust (1876-1952), homme de vastes enquêtes ethnographiques et linguistiques chez les berbères du Maroc.
Alger, Office Français d'Edition, 1945, in-8°, 282 pp, 2e édition, 8 pl. de photos et 2 cartes (une dépliante) hors texte, annexes, broché, couv. illustrée rempliée, bon état. Rare
Engagé dans la France libre, Pierre-Olivier Lapie (1901-1994) est Gouverneur du Tchad depuis six mois (il le sera de novembre 1940 à 1942) quand il écrit cet ouvrage où il exprime ses premières impressions mais aussi rassemble de nombreuses informations historiques qui constituent une bonne introduction au Tchad colonial. — "A un moment où nous déplorons tous l'extrême rareté de nouvelles publications sur l'Afrique, les récits du Capitaine Lapie, nous contant ses voyages dans la Colonie du Tchad, dont il était Gouverneur, seront acclamés, non seulement par les spécialistes, mais par tous ceux d'entre nous, très nombreux, qui portent un vif intérêt au développement des colonies du centre africain. Depuis les ouvrages du Colonel Tilho, très peu a été publié sur les contrées du Tchad sous l'administration française. Partant de Fort Lamy dans le Bas Chari, l'auteur nous fait faire le tour du Mayo Kebbi, du Salamat, du Baguirmi, du Ouadai, du Kanem et des déserts sauvages et cruels du Borkou aux confins du Tibesti. Nous suivons avec lui le cours du Chari et du Logone jusqu'au Tchad. Au bord de ces rivières et du grand lac, comme sur les routes sablonneuses et interminables, nous rencontrons les habitants de ces régions appartenant aux différentes tribus. Nous observons leurs activités et suivons leur histoire. Arrivés dans les chefs-lieux, nous nous entretenons avec les commandants de poste et les administrateurs de leurs difficultés et de leurs projets pour le développement de la colonie. Les peintures admirables du paysage nous transportent sur les rivières et au bord du lac Tchad, dans la brousse, sur les montagnes sauvages et en plein désert. Au cours de son récit l'auteur nous rappelle l'histoire de la conquête française et des grandes expéditions militaires, qui ont permis à l'administration française de s'établir et de donner la paix à ces parties de l'Afrique dont le sol était ravagé et imprégné de sang. L'action sur Murzuk, où ce grand soldat, le Colonel d'Ornano, trouva la mort, ainsi que le grand raid et la prise de Koufra par le Général Leclerc, traités dans le chapitre XV, sont des faits d'armes dans la meilleure tradition française et réjouiront le cœur de tous les lecteurs. L'appendice donne une liste des marchandises d'exportation, une table météorologique, et une bibliographie des livres ayant rapport aux territoires en question. Pour ceux qui ont vécu en Afrique centrale, ce livre évoquera de précieux souvenirs." (Hanns Vischer, Africa, Volume 14, Issue 5, January 1944)
London, John Murray, 1943, in-8°, 178 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, couverture blanche, ancre et titrage bleu, qqs soulignures au stylo rouge, bon état. Edition originale rare. L'ouvrage sera réédité à Alger en 1945
L'affaire de Koufra et la campagne du Fezzan. Engagé dans la France libre, Pierre-Olivier Lapie (1901-1994) est Gouverneur du Tchad depuis six mois (il le sera de 1940 à 1942) quand il écrit cet ouvrage où il exprime ses premières impressions mais aussi rassemble de nombreuses informations historiques qui constituent une bonne introduction au Tchad colonial. — "A un moment où nous déplorons tous l'extrême rareté de nouvelles publications sur l'Afrique, les récits du Capitaine Lapie, nous contant ses voyages dans la Colonie du Tchad, dont il était Gouverneur, seront acclamés, non seulement par les spécialistes, mais par tous ceux d'entre nous, très nombreux, qui portent un vif intérêt au développement des colonies du centre africain. Depuis les ouvrages du Colonel Tilho, très peu a été publié sur les contrées du Tchad sous l'administration française. Partant de Fort Lamy dans le Bas Chari, l'auteur nous fait faire le tour du Mayo Kebbi, du Salamat, du Baguirmi, du Ouadai, du Kanem et des déserts sauvages et cruels du Borkou aux confins du Tibesti. Nous suivons avec lui le cours du Chari et du Logone jusqu'au Tchad. Au bord de ces rivières et du grand lac, comme sur les routes sablonneuses et interminables, nous rencontrons les habitants de ces régions appartenant aux différentes tribus. Nous observons leurs activités et suivons leur histoire. Arrivés dans les chefs-lieux, nous nous entretenons avec les commandants de poste et les administrateurs de leurs difficultés et de leurs projets pour le développement de la colonie. Les peintures admirables du paysage nous transportent sur les rivières et au bord du lac Tchad, dans la brousse, sur les montagnes sauvages et en plein désert. Au cours de son récit l'auteur nous rappelle l'histoire de la conquête française et des grandes expéditions militaires, qui ont permis à l'administration française de s'établir et de donner la paix à ces parties de l'Afrique dont le sol était ravagé et imprégné de sang. L'action sur Murzuk, où ce grand soldat, le Colonel d'Ornano, trouva la mort, ainsi que le grand raid et la prise de Koufra par le Général Leclerc, traités dans le chapitre XVI, sont des faits d'armes dans la meilleure tradition française et réjouiront le cœur de tous les lecteurs. L'appendice donne le discours du Gouverneur à ses officiers, où il leur fait part de ses projets pour le développement de la colonie. Nous y trouvons également une liste des marchandises d'exportation, une table météorologique, et une bibliographie des livres ayant rapport aux territoires en question. Pour ceux qui ont vécu en Afrique centrale, ce livre évoquera de précieux souvenirs." (Hanns Vischer, Africa, Volume 14, Issue 5, January 1944)
P., Théodore Lefèvre, s.d. (v. 1880), in-4°, viii-292 pp, avec 24 planches gravées sur bois, dont le frontispice et une gravure sur la page de titre, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 faux-nerfs, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque signé Ch. Magnier), qqs rares et pâles rousseurs, bon état
Un chapitre traite des Ballons accidentés pendant le Siège de Paris de 1870 (p.165-199). (Tissandier, Bibliographie aeronautique, p. 26)
P., Théodore Lefèvre et Cie, s.d. (1882), pt in-4°, 288 pp, un frontispice sous serpente et 8 planches gravées hors texte, 51 gravures dans le texte, reliure percaline rouge de l'éditeur, riche décor doré de feuillages et médaillons, titre dans un cartouche doré au 1er plat (plaque de Souze), dos passé, tranches dorées, qqs rousseurs en début et fin d'ouvrage, bon état
Souvenirs des années 1830-1845 : Alger et ses environs, Miliana, Médéa, l'armée et les chasseurs d'Afrique, le chemin de fer, Sidi Brahim, le lac salé, Oran, Constantine, Biskra, le désert, etc. Riche iconographie gravée sur bois dans le texte et hors texte.
P., Editions du Siècle, 1932, in-12, 252 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale, un des 10 ex. numérotés sur alfa (n° 3) (seul grand papier)
Passionnant reportage sur la contrebande d'alcool en Finlande, une randonnée en Carélie soviétique, la traversée du grand désert lapon, etc.
P., Nouvelle Librairie Française, 1932, in-12, 252 pp, 13 photos hors texte, broché, couv. illustrée, non coupé, bon état. Edition originale, un des 25 ex. numérotés sur alfa (n° 1) (seul grand papier)
Passionnant reportage sur les flibustiers des Balkans effectué en 1931.
Phébus, 1987, in-8°, 235 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Pourquoi s'intéresser aux pirates ? Comment écrire cette histoire débutée dans la nuit des temps et illusoirement terminée au siècle dernier ? Il y eut des bateaux noirs et des noms terrifiants. Des naufragés et le gibet, des mythes et des trésors. De la littérature aussi avec Garneray, Melville, Conrad, Stevenson ou, plus proches, t'Serstevens ou Claude Farrère. Des films aussi... Nous pensons tout savoir et nous ne savons rien. Leur manière de se battre. Leurs origines. Leurs fêtes et leurs débauches. Pirates ? Gredins ? Corsaires ? Parias ? La métaphore radicale de nos révoltes ? ... L'ouvrage de Gilles Lapouge ne se borne pas à raconter cette histoire universelle ; il évoque les boucaniers, les barbaresques, les flibustiers et les écumeurs de la mer de Chine comme autant de figures fascinantes dressées contre l'ordre établi, mais aussi contre l'image qu'ils se faisaient de la condition humaine. Un classique.
P., Maisonneuve & Larose, 1998, gr. in-8°, 348 pp, 12 cartes, 4 gravures et photos, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le problème fondamental qui se pose est celui-ci : peut-on vivre libre, heureux, construire une société démocratique aux Caraïbes, sans connaître l'histoire ? Ceux qui ignorent l'histoire, ceux qui ne veulent pas chercher à la comprendre sont toujours plus ou moins des complices de leurs oppresseurs. De l'oubli à l'histoire, le passage semble obligatoire pour ceux qui ne veulent pas mourir dans la servitude, le collier du maître au cou. Comment ne pas saisir l'importance de se réapproprier l'histoire, un héritage si précieux, et de combattre les pertes de mémoire. Briser les chaînes de la dépendance implique une connaissance précise, lucide des grandes périodes de l'histoire : Traite négrière, Conquêtes, Système esclavagiste, Résistance, Système colonial et Assimilation. Oruno D. Lara, Guadeloupéen, est historien. (4e de couverture)
Musée de Yad-Mordekhai, s.d. (v. 1970), in-8°, 337 pp, traduit de l'américain, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, trace de mouillure ancienne au 2e plat, bon état
L'histoire du kibboutz Yad-Mordekhaï pendant la guerre de l'indépendance en 1947-48. "Ce livre relate un combat : celui d'une poignée d'agriculteurs qui réussit à tenir tête à un ennemi innombrable et à immobiliser par son héroïque résistance, l'équivalent de toute une brigade égyptienne et qui permit ainsi à d'autres villages d'échapper à la pression ennemie."
Lavauzelle, 1984, gr. in-8°, 161 pp, 6 gravures, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Larousse, 1934, in-4°, vi-408 pp, préface du vice-amiral Lacaze, 790 gravures, 6 hors-texte en couleurs, index, reliure demi-basane verte, dos lisse avec décor doré en long, titres dorés, plats vert bouteille ornés à froid avec titre doré, tranches violettes (rel. de l'éditeur), manque au dos sur 7 cm, état correct
Excellent ouvrage très érudit et abondamment illustré. — Table : Les origines de notre marine ; La marine des Croisades ; La guerre de Cent Ans ; Les guerres d'Italie ; Colonies éphémères ; Les guerres de Religion ; Les Barbaresques et les Turcs ; La guerre de Trente Ans ; Colbert ; Les premières guerres de Louis XIV ; L'empire colonial fondé par Richelieu et Colbert ; L'entr'acte de deux guerres ; La guerre de la Ligue d'Augsbourg ; La guerre de la Succession d'Espagne ; La Régence. Début du règne de Louis XV ; La renaissance maritime à la fin du XVIIIe siècle ; Révolution, Première République, Premier Empire ; La Restauration ; Le Second Empire ; La Troisième République (de 1870 à 1914) ; La Grande Guerre (1914-1918) ; La marine moderne. — "Les grands ouvrages de la Collection in-4° Larousse sont les plus séduisants des livres sérieux. Grand format (32 x 25 cm), splendides llustrations photographiques, planches en noir et en couleurs, reliures artistiques originales." (L'Editeur)
P., Duchartre et van Buggenhoudt, 1930, 2 vol. in-4°, (6)-284-(1) et 412-(1) pp, 512 illustrations dans le texte, 40 planches hors texte, dont 8 en couleurs, reliures pleine toile grise, pièces de titre basane bordeaux (lég. frottées), 1er plats illustrés en couleurs et dos conservés, bon état
"Une histoire de la marine bien illustrée depuis les origines." (Paul-Marie Duval)
P., Duchartre et van Buggenhoudt, 1930, 2 vol. in-4°, (6)-284 et 412 pp, 512 gravures dans le texte, 40 planches hors texte, dont 8 en couleurs, brochés, couv. illustrées rempliées défraîchies, déchirure sans manque au 1er plat du tome II, intérieurs propres, état correct
"Une histoire de la marine bien illustrée depuis les origines." (Paul-Marie Duval)
P., Editions Lidis, 1982, fort pt in-4°, 671 pp, avant-propos de Jacques Guillermaz, préface de Léon Vandermeersch, nombreuses illustrations en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tables chronologiques, tableaux de concordances des transcriptions Pinyin, Wade EFEO, tableau des Radicaux, tableau des hexagrammes, biblio, index, reliure pleine toile beige décorée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Histoire ancienne des peuples)
L'auteur, jésuite et directeur de l'Institut Ricci, trace un panorama, érudit mais accessible à tout un chacun, des racines et culturelles du peuple chinois – langue, philosophie, anthropologie –, caractérise les arts dans lesquels il a excellé, dont celui de vivre, ainsi que ceux qui fondent son rayonnement et sa puissance, de l'administration à l'astronomie, à la médecine et à la stratégie. On citera, parmi les plus fines de ces analyses, les chapitres sur la conception de l'homme et sur la peinture. Nourri bien entendu des oeuvres des grands, l'auteur est attentif à éviter toute paraphrase. Il y parvient grâce à sa connaissance intime de l'univers mental qu'il nous présente, à un bonheur d'expression presque constant – à base de phrases courtes et denses – et à la formule imposée par l'éditeur, comportant l'insertion de très nombreuses citations de textes originaux. La dernière partie de l'ouvrage est une longue « chronique » de l'histoire chinoise des origines à 1644. A signaler encore une iconographie soignée accompagnée de légendes concises autant qu'éclairantes, une impression parfaite, deux index fort complets. Parmi les annexes, un tableau des 64 hexagrammes et des tables chronologiques. Bref, une réussite. (Denis Nardin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1986)
Genève, Cercle du bibliophile, s.d. (1971), in-8°, vii-199 pp, 29 pl. de photos hors texte, reliure simili-cuir noir de l'éditeur, dos et 1er plat orné, bon état
A la découverte d'une île désolée des Nouvelles-Hébrides dont les auteurs nous décrivent avec passion la sauvage grandeur.
Gallimard, 1962, in-8°, 262 pp, 3 cartes hors texte, reliure pleine basane fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état (Coll. L'Air du temps). Édition originale
Dès les premières lignes, l'auteur vous conseille vivement, si vous tenez à visiter l'Iran en touriste paisible, encombré d'appareils photographiques, de vous en référer au « Guide Bleu », dans lequel « les monuments et les paysages ont des notes comme les élèves d'un cours élémentaire : une, deux ou trois étoiles ». Mais si vous aimez les situations insolites, les personnages burlesques et tragiques, si vous voulez connaître le dessous des cartes, dans un pays où tous les jeux sont truqués par les plus subtils, les plus poétiques, les plus charmants tricheurs qu'ait portés la terre, si vous avez une âme de vagabond curieux, tendre et cynique, jamais pressé, alors Jean Lartéguy vous offre de vous prendre par le bras et de vous entraîner dans ce pays où il vécut deux ans quelque peu en marge des lois et des conventions. Du bazar de Téhéran aux mosquées d'Ispahan, de Tahiz aux frontières de l'URSS, du palais du Chah aux masures des révolutionnaires Tomdohs, il vous fera connaître ce peuple iranien, l'un des plus anciens et des plus attachants qui soient. Et vous aurez cette impression de vivre sans visa, en clandestin, dans ce pays où quelques tracasseries parfois se mêlent à une immense tolérance, comme cela arriva à l'auteur de ce livre, qui, un beau matin, s'aperçut que son visa était périmé de six mois. Mais commençons ce livre comme un de ces contes persans que l'on raconte encore au bazar : « Il était une fois, il était vraiment une fois un pays qui n'était pas comme les autres... mais pour le savoir, il fallait se mettre des lunettes d'une certaine couleur. Or, il n'en existait qu'une paire que le chef de la police tenait enfermée dans un coffre bardé de fer...» — "On reste confondu devant le livre de Jean Lartéguy, qui se dit une clé pour l'Iran. Tout d'abord, la manière dont l'auteur raconte l'histoire de ce pays est stupéfiante, car, tandis que les historiens les plus compétents hésitent même à avancer une hypothèse pour expliquer un certain nombre d'événements, tels le meurtre du général Razmara ou la chute du gouvernement Mossadegh, J. Lartéguy a composé avec assurance un véritable roman policier dont on ne peut jurer qu'il est totalement faux puisqu'on ignore la vérité, mais qui est presque toujours invraisemblable et contraire à toutes les informations sérieuses dont on dispose. Pour exaspérant que soit ce parti pris d'inventer, et de mal inventer l'histoire, il y a plus grave, c'est le « truquage » systématique de la réalité politique iranienne. Si le clergé chiite iranien, et surtout de troubles personnages comme le tumultueux mollah Kachani, portent certes de lourdes responsabilités dans la dégradation des mœurs politiques iraniennes, il n'est guère admissible de transformer le meurtre de Razmara haï de tout le peuple en une défaite du progrès devant la réaction, pas plus qu'il n'est admissible de soutenir la thèse du complot communiste de l'armée dans les années qui suivirent la chute de Mossadegh. Il y a derrière ces déformations systématiques, et qui vont toujours dans le même sens, un parti pris implicite aussi déplaisant que la position condescendante de J. Lartéguy à l'égard des Persans, « ces grands enfants » (p. 150), qui ressuscite tous les mythes les plus éculés de la « psychologie des peuples »..." (Hélène Carrère d'Encausse, Revue française de science politique, 1966)