8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Presses de la Cité, 1979, gr. in-8°, 259 pp, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'histoire des Hmong, des Méo, s'étend sur cinquante siècles si on s'en tient aux Annales chinoises. Elle est celle d'un peuple pas comme les autres, qui, ignorant l'écriture, conserva pourtant intactes ses coutumes, ses rites magiques. Il entra dans l'Histoire les armes à la main ; il combat toujours dans les montagnes du Laos. Peuple des chamans, maître des esprits, des vierges guerrières, peuple de l'opium, fou de liberté, il n'a jamais connu de maîtres ni de frontières. Ces libres cavaliers de la steppe sibérienne, qui eurent leur Age d'or sur les bords du fleuve Jaune, sont devenus des nomades qui, au Tonkin, au Laos, en Birmanie, en Thaïlande et dans tout le Sud de la Chine, vivent sur les sommets de l'autre côté des nuages. Aujourd'hui ils sont victimes d'un holocauste semblable à celui des Juifs. On les détruit aux gaz asphyxiants quand le napalm ne suffit pas. Jean Lartéguy rencontra les Méo en 1950, en haute région d'Indochine ; il les retrouva en 1978 aux pieds de l'Aigoual, dans sa Lozère natale. Ainsi lui vint l'idée de ce livre qu'il écrivit en collaboration avec l'un de ces Hmong qu'il avait connu dans un camp de Thaïlande : Yang Dao, élève du Pr. Dumont et docteur en sciences économiques. De la princesse chamane des légendes chinoises au sorcier de la Guerre du Fou, de Chao Quand Lo le Magnifique au général Vangpao, chef de l'armée secrète de la CIA, une fabuleuse aventure comme le monde en a peu connu.
LARUELLE (Marlène) et Sébastien PEYROUSE.
Reference : 113571
(2004)
ISBN : 9782706818349
Maisonneuve & Larose, 2004, gr. in-8°, 354 pp, préface de Catherine Poujol, biblio, chronologie, annexes, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque d'Asie centrale)
Dès 1991, l'ancien dissident et prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne conteste la désagrégation de l'URSS et l'indépendance de nouveaux États comme le Kazakhstan. Les frontières de ce dernier seraient, selon lui, erronées puisqu'elles auraient arraché "à la Russie des provinces entières, des provinces russes." Le Kazakhstan dispose en effet d'une importante minorité russe de plusieurs millions de personnes représentant un tiers de la population et concentrée dans les régions septentrionales du pays. Face au processus d'affirmation des Kazakhs dans leur république, la minorité russe s'est sentie remise en cause dans son identité nationale et sa longue présence historique dans la région. Depuis une décennie, elle est traversée de courants sécessionnistes exigeant leur rattachement à la Russie, est en quête d'un statut d'autonomie culturelle et a donné naissance à des mouvances cosaques virulentes. Paradoxalement, cette minorité, bien que de plus en plus discriminée sur le plan professionnel, reste marquée par un engagement politique limité et une émigration massive en direction de la "mère-patrie" russe. Les revendications des Russes du Kazakhstan invitent à s'interroger sur le devenir d'une Asie centrale enfin indépendante, qui doit apprendre à gérer simultanément sa diversité nationale, son enclavement géopolitique et la montée de régimes autoritaires en son sein. Elles révèlent des processus communs à l'ensemble de l'espace post-soviétique : apparition inédite d'une importante diaspora russe, ajustement identitaire entre État, territoire et population, nouvelles relations entre centre et périphérie. Elles permettent une réflexion sur la nature du "colonialisme" russe en Sibérie et en Asie centrale, qui pose en retour la question de l'identité russe et de son rapport paradoxal à l'État et au territoire.
Saint-Denis, Editions Favory, 1980-1982, 10 vol. in-4°, texte sur 2 colonnes, très nombreuses photographies, gravures, figures et cartes, en noir et en couleurs, lexique et biblio, reliures simili-cuir rouge de l'éditeur, titres dorés sur les plats supérieurs et aux dos, bon état. Peu courant
10 volumes pour mieux connaître l’île de la Réunion. L’île de la Réunion, ce petit caillou de basalte en plein milieu de l’Océan Indien, est un lieu où de nombreuses coutumes et croyances se mélangent. Les différentes colonisations, qui ont eu lieu depuis sa découverte, ont défini le mode de vie et ce mélange de cultures. En effet, les réunionnais partagent différentes cultures, croyances et art de vivre. De plus, la flore et la faune, souvent endémique, se découvrent sur tous les pans de l’île. Cette encyclopédie permet de découvrir ou redécouvrir toutes ces coutumes, toute cette flore ou encore la langue créole... — Détail : Volume 1 : Géologie et volcanisme, par Lucien Montaggioni • Vol. 2 : Histoire, par Daniel Cadet • Vol. 3 : Approche géographique, par René Robert • Vol. 4 : Flore 1, par Thérésien Cadet • Vol. 5 : Flore 2, par Thérésien Cadet • Vol. 6 : Faune, par Harry Gruchet • Vol. 7 : L'homme et la langue créoles, par René Robert • Vol. 8 : Rites et croyances, par Christian Robert • Vol. 9 : L'art de vivre, par Michel Albany • Vol. 10 : L'art de dire : la littérature réunionnaise, par Jean-Claude Fruteau. — "... Ces dix volumes sont donc pour nous l'occasion de procéder à un inventaire que nous souhaitons aussi complet que possible de notre univers. Il ne s'est posé à moi aucune difficulté pour recueillir la signature d'un certain nombre de spécialistes dont les travaux depuis quelques années font autorité dans le domaine qui leur est propre – qu'ils soient fils de Bourbon pour la plupart ou, mieux encore, passionnés par cette île, par ses contrastes." (Michel Albany, présentation)
Aurillac, Imprimerie Moderne, 1909, fort gr. in-12, 687 pp, broché, bon état
Récit de voyage par un des plus grands défenseurs de la culture auvergnate. Wurtemberg ; Bavière ; Salzbourg ; Pozsony ; Budapest ; Physionomie générale de la Hongrie ; Vienne ; Prague, Saxe - Dresde ; Weimar ; Berlin ; Postdam.
Fort-de-France, E. Kolodziej, Edition et Diffusion de la Culture Antillaise, 1978, 3 vol. in-4° (23 x 28), 1132 pp, pagination continue, nombreuses photos, cartes et plans, importante bibliographie, index, reliures skivertex vert de l'éditeur avec titres et carte de la Guadeloupe et encadrement dorés, dos lisse avec titres et caissons dorés, bon état
Bien complet en 3 volumes. Réédition de la thèse de doctorat de l'auteur publiée à Bordeaux en 1961. — "Ouvrage de base sur la Guadeloupe, très bien documenté et illustré de nombreuses cartes. L'auteur étudie en détail les questions suivantes : relief, peuplement, évolution de la propriété rurale, ressources et problèmes économiques. Le malaise politique de l'île est évoqué en conclusion. Cet ouvrage fera date et sera désormais indispensable." (Revue française de science politique, 1962)
Poitiers, chez l'Auteur et chez Mothe, 1875, in-12, viii-375 pp, gravures et portraits dans le texte et hors texte, reliure demi-toile noire, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Un bon livre, bien documenté et aujourd'hui assez rare, où l'auteur ne peut s'empêcher de déplorer la perte de notre ancienne colonie.
Willow, White & Co., 1945, in-4°, 195 pp, nombreuses photos en noir, cart. toilé carmin de l'éditeur, titre en noir au 1er plat et au dos, sans la jaquette, trace d'humidité ancienne au bas des plats (n'affectant pas l'intérieur), sinon bon état
Un récit vivant, illustré et descriptif du Congo belge. Ce livre est le résultat d'un voyage à travers le Congo, effectué sous le patronage du gouvernement belge. M. Latouche a fourni le texte et André Cauvin les nombreuses et excellentes photographies. Le premier s'expose à la critique en essayant de minimiser les pratiques néfastes liées au règne de Léopold II. Le texte et les illustrations montrent bien la rapidité avec laquelle l'Africain s'adapte à certains aspects de la vie industrielle moderne. (Foreign Affairs, 1946) — M. Latouche, pour le citer, "n'avance aucune théorie économique ou coloniale. Ce qui m'intéresse, c'est de transmettre l'esprit d'une Afrique qui s'éveille peu à peu. Le Congo belge est significatif de ce réveil, et le voir clairement, sans que les séquelles émotionnelles de l'idée "impérialiste" n'entravent une vision claire, est particulièrement important aujourd'hui pour une Amérique troublée par les tensions raciales..."
Julliard, 1965, gr. in-8°, 383 pp, 18 photos sur 8 pl. hors texte, 2 cartes, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
Payot, 1947, in-8°, 156 pp, 7 cartes et plans, broché, état correct
Le pays et le peuple. Qui sont les Chinois ? Les pays limitrophes. La plus vieille civilisation du monde. La naissance de la Chine. L'empire chinois. La Chine et l'Occident. La révolution chinoise. La guerre. La Chine contemporaine. La paix et l'avenir.
Lyon, Conseil historique et héraldique de France, 1946, gr. in-8° (15,3 x 23,5), (20)-(246)-(4) pp, 123 pages doubles, broché sous couverture rempliée titrée au dos, bon état. Reproduction en fac-similé de l'édition de Paris, Guillaume Auray, 1586, tirée à 475 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma à grandes marges non rognées (n° 65)
Note des Editeurs : "Ce livre est la reproduction en fac-simile d'un volume imprimé à Paris à la fin du XVIe siècle, dont il ne reste plus que quelques exemplaires. L'original présentait, dans sa composition et dans son tirage, de notables défectuosités que l'on ne s'étonnera pas de retrouver intégralement reproduites ici. De ces défectuosités, on n'accusera donc pas l'imprimeur de 1946, mais seulement celui de 1586. Au volume original, les éditeurs ont ajouté un portrait gravé de René de Laudonnière, et deux cartes de l'époque qui précisent les limites et l'état de la Floride au moment de sa colonisation française. Elles éclaireront utilement le texte ; le lecteur observera que la Floride, telle que la concevait l'auteur, débordait très sensiblement les frontières de l'actuel Etat de Floride, pour empiéter largement sur ceux, plus septentrionaux, de Géorgie et de Caroline." (Chadenat 1148, 3271 & 4046 pour l'édition Jannet de 1853).
L'AULNOIT (Béatrix de) et Philippe ALEXANDRE.
Reference : 122837
(2018)
ISBN : 9782221195598
Laffont, 2018, in-8°, 270 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le destin d'un pionnier méconnu, dont le nom est pourtant célèbre dans le monde entier. Cette biographie a le souffle de l'aventure, portée par cette magie de l'ailleurs à laquelle le nom de Cook reste attaché depuis qu'il la fit découvrir au plus grand nombre. Quand Jules Verne publie, en 1872, son Tour du monde en 80 jours, les Anglais lisent dans le Times le récit du vrai voyage de Thomas Cook, parti deux mois plus tôt pour son premier tour du monde organisé. Ce génie du tourisme a tout inventé : la publicité, la brochure de voyage, l'agence, le coupon d'hôtel, le traveller's cheque... Il a créé le "voyage pour tous". Il n'est pourtant jamais allé à l'école. Le 5 juillet 1841, Cook affrète son premier train pour emmener 570 militants à un meeting anti-alcoolique. Puis il organise une excursion à Liverpool pour 1.200 travailleurs : c'est un tel succès qu'il en monte une autre quinze jours plus tard. Il s'aperçoit alors que non seulement le voyage détourne les excursionnistes des tavernes mais qu'en plus il éduque ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Pendant quinze ans, il fera visiter la Grande-Bretagne aux Anglais, avant de leur faire traverser la Manche et découvrir Paris, l'Italie, Constantinople, la Terre sainte, où aucun touriste ne s'est encore hasardé... En 1863, ses premiers tours à Genève, Chamonix et Lucerne vont lancer l'hôtellerie alpine. En 1869, il sera le seul Anglais présent à l'ouverture du canal de Suez. Jusqu'à la fin du siècle, il possédera l'unique flotte de bateaux de croisière du Nil et sera le maître de l'Egypte. Ce qui va faire sa fortune.
Société des Missions-Etrangères/Téqui, 1893, 2 vol. in-8°, xii-355 et 350 pp, 49 gravures, brochés, dos abîmés recollés, trace de mouillure ancienne en marge sup. du tome II, C. de bibl., état correct. Rare
La situation du catholicisme en Annam de 1798 à 1853. Prisons et instruments de supplice en Annam. Biographies.
Hachette, 1955, in-8° carré, 125 pp, 57 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
P., Editions Alsatia, 1947, gr. in-8°, 263 pp, 48 pl. de photos hors texte, nombreuses cartes, broché, jaquette illustrée en couleurs, bon état
Ouvrage richement illustré sur Madagascar : sa situation géographique, culturelle, historique, sa nature, ses hommes, la présence française, ses voisins et ses terres lointaines.
P., Arthème Fayard, 1913, in-12, 276 pp, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec titres, fleuron et doubles filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Des guerres oubliées... Les guerres des Balkans... Pourtant, juste à la veille du premier conflit mondial, elles ont été une épreuve redoutable et ont eu un impact certain dans le déclin de l’Empire ottoman. Les guerres des Balkans sonnent le glas à l’emprise d’un Empire déjà confronté à une véritable poudrière dans la région. En octobre 1912, les peuples des Balkans se soulevèrent contre la domination ottomane. La Grèce, la Bulgarie, la Serbie et le Monténégro entrent en guerre contre la Sublime Porte, espérant ainsi acquérir leur indépendance. L’Empire ottoman, gouverné depuis peu par les Jeunes-Turcs, alors complètement dépassé, n’est pas à même d’y faire face et s’enlise. De batailles sanglantes en défaites cuisantes, Stéphane Lauzanne livre le témoignage rare d’un « reporter de guerre ». De rencontres de hauts dirigeants ottomans, comme le ministre des Affaires étrangères Noradounghian Gabriel, d’origine arménienne, en découvertes des champs de batailles, de la misère des soldats turcs, c’est toute l’ampleur d’une véritable catastrophe qui nous est alors révélée. Par milliers, des Turcs et des musulmans des Balkans sont massacrés ou se réfugient à Istambul. Le journaliste, en fin observateur des événements, retrace ces quarante jours passés là-bas et témoigne des difficultés d’un Empire à gouverner des deux côtés du Bosphore. — Stéphane Lauzanne (1874-1958) était correspondant du quotidien “Le Matin”, pendant la guerre balkanique de 1912-1913 avant d'en devenir le rédacteur en chef pendant la première moitié du XXe siècle.
GLM, Payot, 2011, in-8°, 296 pp, 28 illustrations et cartes, notes, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Eldorado. Le mot, galvaudé aujourd’hui, évoque n’importe quel pays paradisiaque. Mais pour les premiers conquistadors qui posèrent le pied au Nouveau Monde à la fin du XVe siècle, il devint vite cette terre promise, ce continent de tous les possibles où les indigènes puisaient des richesses apparemment illimitées.Véritable quête du Graal, la quête de l’or en Amérique prit maints visages, sur la foi de légendes toujours plus fantasmées comme celle de ce roi Inca qui s’enduisait le corps de poudre d’or ou celle de ce mystérieux lac de Guatavita qui renfermait tant de trésors. Il n’y eut bien pas un mais des eldorados – selon la jolie formule de Bernard Lavallé – tant le mythe, né d’abord aux Antilles, semblait capable de se renouveler sans cesse, au Mexique, au Pérou (XVIe siècle), au Brésil ensuite (XVIIIe), puis en Californie et en Alaska (XIXe). S’il se perpétua aussi facilement, c’est sans doute parce que les conquérants trouvèrent de l’or en quantité suffisante pour y croire. Et quand l’or se tarit, ils exhumèrent des filons d’argent, de diamants, puis d’or encore, toujours plus loin.Au-delà du mythe et de ses avatars, l’auteur s’intéresse surtout aux conséquences durables sur l’économie, espagnole et portugaise d’abord, mondiale ensuite, qu’eurent ces apports de richesses soudains. L’Europe, jusque-là pauvre en métal jaune, fut abreuvée d’or par des routes commerciales toujours plus actives, modifiant profondément les équilibres politiques et les rapports sociaux du Vieux Continent. Dans les colonies de Nouvelle-Espagne ou des Andes, les Indiens, asservis par un système d’endettement insurmontable, et les esclaves noirs furent envoyés de force dans les mines pour y extraire les métaux précieux dans des conditions épouvantables dénoncées par Bartolomé de Las Casas. Quoique libres, les prospecteurs qui succombèrent à la fièvre de la ruée vers l’or en Amérique du Nord ne connurent pas de sort plus enviable. C’est cet envers du mirage, cette réalité d’une histoire toujours douloureuse que nous dépeint l’auteur en s’attachant aux mentalités des hommes qui cherchèrent, souvent en vain, un espace à leurs rêves.
P., Librairie Hachette et Cie, 1859, 2 vol. in-12, 364 et 387 pp, reliures demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, filet à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire finement relié et sans rousseurs. Peu commun
Importante histoire de la Turquie, divisée en cinq livres : Description de la Turquie. – Histoire de l’islamisme jusqu’à l'avénement des Turcs Ottomans. – Depuis la prise de Constantinople jusqu’à la paix de Carlowitz (1453-1699). – Depuis la paix de Carlowitz jusqu’à la paix d’Yassi (1699-1792). – Depuis la paix d’Yassi jusqu'au traité de Paris (1792-1856). — Selon Théophile Lavallée, le traité de Koutchouk-Kainardji, signé en juillet 1774, et qui conclut la guerre russo-turque de 1768-1774, ne fut pas préjudiciable au commerce de la France avec la Turquie (« Ce fut même dans les quinze années qui suivirent ce traité que notre commerce dans le Levant atteignit sa plus grande prospérité » (tome II, p. 227).
Flammarion, 1952, in-8°, 347 pp, 170 croquis techniques de l'auteur dans le texte et 16 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée défraîchie, bon état
"La Navigation sentimentale résume à elle seule l’autre passion de La Varende : la mer. Cette histoire de la navigation, « un travail titanesque », est dédiée à tous les marins de sa famille, depuis le maréchal de Tourville jusqu’à son père le lieutenant de vaisseau Mallard de La Varende, en passant par l’amiral Fleuriot de Langle, son grand-père, et bien sûr tous les baillis et commandeurs de l’ordre de Malte de la famille, Laval-Montmorency, Cintray, Bonneville-Chamblac, Mallard. Ce livre-là, on le garde, on ne le vend pas, ou on le cherche." (Bertrand Galimard Flavigny)
Hachette, 1916, in-12, 346 pp, broché, bon état
Les prédécesseurs des Hohenzollern en Brandebourg. - Les prédécesseurs des Hohenzollern en Prusse. - Les princes colonisateurs de la Prusse. - La fondation de l'Université de Berlin.
Hachette, 1879, in-8°, xi-324 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à frois sur les plats, fer doré du Lycée Henri IV au 1er plat (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., ex. bien relié et sans rousseurs, bon état. Edition originale (Ouvrage couronné par l'Académie française)
Les prédécesseurs des Hohenzollern en Brandebourg. - Les prédécesseurs des Hohenzollern en Prusse. - Les princes colonisateurs de la Prusse. - La fondation de l'Université de Berlin. — "La fin du XIXe et le début du XXe siècle voient une véritable floraison de l'historiographie française relative à l'Allemagne moderne et contemporaine. Cette historiographie est engendrée par la guerre franco-allemande et ses conséquences. (...) L'histoire de la vieille Prusse reste le domaine exclusif des historiens professionnels. C'est Ernest Lavisse qui ouvre ce chantier en soutenant en 1875 ses thèses en Sorbonne “Etude sur l'une des origines de la monarchie prussienne ou la Marche de Brandebourg sous la dynastie ascanienne” et “De Hermanno Salzensi, ordinis teutonici magistro”. En 1879 il publie, outre les résumés de ces thèses, un essai sur la politique colonisatrice des Hohenzollern et un autre essai sur la fondation de l'Université de Berlin sous le titre – “Etudes sur l'histoire de Prusse”. Ces études, rééditées plusieurs fois, seront le point de départ – au double sens du mot – d'une historiographie remarquable..." (Beate Gödde-Baumanns, La Prusse et les Allemands dans l'historiographie française des années 1871 à 1914 : une image inversée de la France, 1988)
Payot, 1957, in-8°, 339 pp, traduction de S. M. Guillemin, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Une superbe biographie, à l'image de son personnage : flamboyante, intelligente et érudite. — "Cette nouvelle biographie de Lawrence est plus solide que les titres des chapitres (« Le fardeau glorieux », « L'aire de l'aigle », etc.) ne pourraient le laisser supposer. L'auteur consacre son dernier chapitre à critiquer le livre retentissant de Richard Aldington : Lawrence l'imposteur." (Revue française de science politique, 1958)
Perrin, 1979, in-8°, 414 pp, 24 photos dans le texte et à pleine page, 5 cartes, généalogie des Hachémites, notes et commentaires, biblio, index, reliure skivertex bordeaux de l'éditeur, rhodoïd, bon état (Le rêve le plus long de l'Histoire, VII)
Si Thomas Edward Lawrence (1888-1935) a été tour à tour archéologue, explorateur, agent secret, stratège, combattant, diplomate, écrivain et poète, ces activités n'ont été que les manifestations d'une même obsession. Un rêve de bâtisseur d'empire qui a poussé l'auteur du célébrissime “Sept Piliers de la sagesse” sur les routes de l'Orient, d'Oxford au Caire et de Djeddah à Damas. Lorsque ce rêve s'est brisé, lorsqu'il a estimé trahie par son propre pays et par les Alliés la révolte arabe à laquelle il s'était voué, "il ne lui est plus rien resté que le désespoir, l'avilissement et cette implacable volonté d'autodestruction au terme de laquelle la mort est venue le fracasser au guidon de sa motocyclette".
P., Editions A.M., 1946, in-12, 152 pp, un portrait hors-texte de Lawrence par August John, broché, bon état
Deuxième édition avec avant-propos de l'auteur de décembre 1945. Le premier ouvrage qui fasse mention de la naissance illégitime de Lawrence d'Arabie. En mars 1921, Lawrence était devenu conseiller pour les affaires arabes au ministère des Colonies, dirigé par Churchill. Léon Boussard, rédacteur au "Petit Journal" avant guerre, dirigea un temps "La Voix de la France", la radio du régime de Vichy.
[Lawrence d'Arabie] – GUILLAUME (André).
Reference : 116762
(2000)
ISBN : 9782213605586
Fayard, 2000, in-8°, 425 pp, 5 cartes, notes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Les facettes de Thomas Edward Lawrence (1888-1935) sont si nombreuses que sa vérité est plus insaisissable que la légende qu'ont propagée ses hagiographes comme ses détracteurs. Historien et archéologue, orientaliste, poète, géologue, photographe, diplomate, agent de renseignements, chef de guerre, il fut l'ami d'hommes aussi différents que Winston Churchill et Bernard Shaw. D'une incroyable témérité, héros de la Grande Guerre au Proche-Orient, il souleva le monde arabe contre le vieil Empire ottoman et sa guérilla du désert apporta une contribution décisive à la victoire alliée. Mais plus que tout c'était un écrivain, et la prose dense, intense, des Sept Piliers de la sagesse captive son lecteur en lui jetant sous les yeux une poétique moisson de paysages, d'actions, de réflexions, de visages. Il pouvait prétendre aux plus grands honneurs, mais il s'en détourna pour se fondre dans la masse des sans-grade d'une armée de métier. Simple mécanicien dans les armes techniques, il écrivit alors un autre chef-d'œuvre, plus introspectif que le précédent, “La Matrice”. La lutte de ce serviteur de l'Empire britannique et des peuples arabes fut certes trahie par le cynisme des politiques, mais son génie sut transmuer ses échecs et sa misère intime pour les dépasser et en faire des œuvres de vérité.
Laffont, 1969, gr. in-8°, 415 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
« L’un des plus grands hommes de notre temps », selon Churchill, l’Arabe blanc, le roi sans couronne de Damas, le prince de la Mecque, le seconde classe de la R.A.F... La légende, très tôt, s’est emparée de Lawrence d’Arabie, dissimulant la vérité de l’homme. C’est à mettre à nu cette vérité que Philip Knightley et Colin Simpson se sont employés, à partir de confidences, de lettres et de documents inédits. Apparaît l’image d’un agent britannique au Proche-Orient animé par une solide passion anti-française et qui devait avouer lui-même avoir commis « un délit d’escroquerie à l’égard des Arabes ». S’éclaire le comportement intime d’un homme – autour de l’épisode de Deraa, où Lawrence fut livré au gouverneur turc de la ville – qui avait le goût des pratiques masochistes. Knightley et Simpson ne cherchent pas le scandale ; ils disent ce qui fut. Et l’histoire nue d’un homme complexe et contradictoire prend enfin le pas sur la légende.