8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Librarie Orientale & Américaine, E. Guilmoto, s.d. (1913), pt in-8°, xvi-294 pp, 12 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 faux-nerfs, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré de prix de la ville de Paris au 1er plat (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"Aux personnes qui désirent être renseignées sur la Grèce, spécialement au point de vue économique, nous recommandons l'ouvrage de M. Martin. Il a, été composé avant les guerres balkaniques, mais ses renseignements n'en conservent pas moins toute leur valeur. M. Pontsevrez a d'ailleurs ajouté plusieurs notes complémentaires qui en font un livre parfaitement à jour. L'auteur étudie successivement la cour et le gouvernement, les finances, l'instruction publique, les chemins de fer, la marine marchande, l'industrie, l'agriculture, les mines, les questions sociales, etc. Il consacre ensuite plusieurs chapitres aux villes principales, comme Athènes, Patras, Nauplie, etc., et aux diverses provinces. C'est donc un ouvrage récent tout à fait unique en son genre. Point de descriptions, de rappel de l'antiquité, point de lyrisme classique. M. Martin a étudié la Grèce en homme d'affaires pour qui seules les choses du présent ont une importance réelle." (Raymond Janin, Revue des études byzantines, 1914) — "Il ne s'agit pas, malgré le titre, de la Grèce telle qu'elle a été agrandie par le traité de Bucarest ; c'est bien pourtant une Grèce nouvelle qui s'est révélée à l'Europe au cours de la dernière guerre. Une Grèce qui avait réparé l'échec de 1897, dont l'armée était réorganisée, dont les finances étaient rétablies ; en grande partie l'oeuvre d'un homme d'Etat de premier ordre, M. Eleutherios Venizelos, premier ministre. Sans doute la Grèce ne peut encore se comparer à l'un de nos Etats occidentaux ; et si M. Percy Martin avait été géographe, il aurait tenté de montrer quelle part dans ce retard revient aux conditions physiques ; sa comparaison de la Grèce avec la Colombie de l'Amérique du Sud est assez saugrenue. La mer offre, en Grèce, des communications si faciles et si naturelles, la terre, en revanche, a un relief si accidenté et si tourmenté que l'on s'est tourné vers la mer et que l'on a négligé les routes terrestres. Les dominations successives qui ont pesé sur le pays ont été stériles à cet égard ; ce n'est que depuis l'indépendance, à mesure que la Grèce se remettait des plaies du régime turc, des blessures des guerres libératrices, qu'elle a pu songer aux routes et aux chemins de fer. Elle possède maintenant quelques bonnes routes où l'on peut circuler en automobile. Elle possède aussi un réseau ferré de 1600 kilomètres de long ; il appartient à diverses compagnies ; il n'y a pas jonction entre plusieurs des lignes ; il ya plusieurs types de voie, à1m. 44, à1m., à 60 cm. ; enfin, jusqu'ici, il y avait interruption de la ligne à l'ancienne frontière turque et impossibilité de communiquer directement avec l'Europe. Cependant on voit l'agriculture trouver de nouvelles voies, l'industrie naitre. Il ne manque plus que le temps, la persévérance dans le travail, la confiance de l'étranger aussi bien que du peuple dans un gouvernement qui comprend son devoir. L'organisation administrative et judiciaire du pays, l'instruction (le l'armée, l'état des finances, marquent déjà un progrès énorme. C'est donc une impression optimiste qui se dégage des nombreux renseignements recueillis par M. Martin. Un mot d'éloge en passant aux très belles photographies." (C. Biermann, Bulletin de la Société neuchateloise de géographie, 1915)
Athènes, 1988, gr. in-8°, 207 pp, 77 photos, la plupart en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Beauchesne, 1990, in-8°, 187 pp, témoignages du Cardinal Paul Poupard et de Brendan Malin, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Politiques & chrétiens)
Eamon De Valera, Président de la première République d’Irlande. — "Une bien intéressante biographie, concise, précise et documentée du grand leader irlandais qui est aussi, pour d'évidentes raisons, une étude de près d'un siècle d'histoire irlandaise. Un important choix de textes, d'Eamon de Valera ou sur lui, complète utilement l'ouvrage. On signalera tout particulièrement les textes « Une certaine idée de l'Irlande » (p. 103-12) et « Eglise, catholicisme et identité irlandaise » (p. 113-25)." (Patrick Michel, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1993) — « J’ai connu une vie merveilleuse… J’entends en rendre grâce à Dieu... J’ai possédé toutes choses qui, dans le monde des hommes, procurent le bonheur ». Ces quelques mots, écrits par Eamon De Valera peu avant sa mort, justifiaient quatre-vingt-douze années d’une vie peu commune, dont plus de soixante d’activité militante dans des mouvements révolutionnaires ou de présence dans les plus hautes avenues du pouvoir. Plus qu’à celui d’un condottiere, il correspondrait au portrait d’un croisé de l’ère contemporaine avec les aspirations et le comportement d’un homme d’Etat « chrétien » à coup sûr, mais bien différent de quelques autres « modèles » évoqués dans cette collection. De Valera appartient à une autre race. Si la comparaison n’était pas, ans son cas, blasphématoire, on penserait volontiers à le rapprocher d’un Cromwell : puritain, délégué confiant de Dieu sur terre, prêt à brandir le glaive au service de sa foi politique et, bien que capable du réalisme le plus grand, cédant le moins possible à l’orgueilleux romantisme de son camp... De Valera est un héros de l’indépendance irlandaise, un constructeur inspiré, un chef national d’une rare qualité. Cette étude, et surtout les textes qui illustrent son cheminement politique, poseront la question de la valeur de son œuvre au regard de sa foi. Le jugement en sera plus incertain ! Comme l’écrit le Cardinal Poupard, « quels furent les rapports naguère, du pape Pie XII avec Alcide de Gasperi ; de Mgr Angelo Giuseppe Roncalli, Nonce à Paris, futur Jean XXIII, avec le général de Gaulle ; hier, du pape Paul VI avec Aldo Moro ; aujourd’hui, de Jean-Paul II avec Tadeusz Mazowiecki ? C’est leur secret. Chaque homme d’Etat est comptable devant Dieu, devant son peuple, devant sa conscience. Chacun d’eau, à sa place, est en charge d’un bien commun. Et chacun se détermine, en son âme et conscience, à la lumière de l’Evangile ». Enfin, Brendan Malin, journaliste irlandais entré en 1933 à l’Irish Press créée par Valera, faisant carrière plus tard aux Etats-Unis et y vivant encore, apporte un témoignage précieux qui contribue utilement à préciser le visage de l’homme. (4e de couverture)
Armand Colin, 1973, gr. in-8°, 423 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. U)
"Les synthèses en français sur l'histoire britannique n'abondent malheureusement pas. Le livre de Roland Marx rendra service. On en apprécie le dessein ferme, la présentation claire, les textes bien choisis. Evidemment, embrasser quinze siècles d'histoire en un si court espace implique des raccourcis parfois contestables, et on peut chicaner l'auteur sur divers points de détail. Mais au total ce livre contribue à combler une sérieuse lacune." (François Bédarida, Revue Historique, 1972) — Sommaire : I : Un royaume lié au continent, Ve - début XVIe siècle ; II : L'éveil maritime et la consolidation de l'originalité anglaise, XVIe - XVIIe siècles ; III : La conquête de l'hégémonie, 1689-1815 ; IV : L'hégémonie et son déclin, 1815-1914 ; V : Les contradictions de l'époque contemporaine, 1914-1964.
Armand Colin, 1970, gr. in-8°, 423 pp, 3e édition revue, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, état correct (Coll. U)
"Les synthèses en français sur l'histoire britannique n'abondent malheureusement pas. Le livre de Roland Marx, conçu ainsi que le précise l'auteur « comme un manuel destiné surtout aux étudiants d'anglais de l'enseignement supérieur», rendra également service aux étudiants d'histoire. On en apprécie le dessein ferme, la présentation claire, les textes bien choisis. Evidemment, embrasser quinze siècles d'histoire en un si court espace implique des raccourcis parfois contestables, et on peut chicaner l'auteur sur divers points de détail. Mais au total ce livre contribue à combler une sérieuse lacune." (François Bédarida, Revue Historique, 1972) — Sommaire : I : Un royaume lié au continent, Ve - début XVIe siècle ; II : L'éveil maritime et la consolidation de l'originalité anglaise, XVIe - XVIIe siècles ; III : La conquête de l'hégémonie, 1689-1815 ; IV : L'hégémonie et son déclin, 1815-1914 ; V : Les contradictions de l'époque contemporaine, 1914-1964.
Armand Colin, 1973, in-12, 400 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U Prisme)
C'est l'Angleterre de la violence à travers les siècles : grands courants de contestation, révoltes féodales, guérillas religieuses, « émotions populaires », révolutions politiques et sociales qui ont secoué l'Angleterre de l'époque normande à nos jours. L'analyse des idées, des mythes révolutionnaires et de leur destin permettra peut-être de comprendre l'échec, après 1689, de tous les mouvements révolutionnaires, et de voir comment l'Angleterre des révolutions a façonné la Grande-Bretagne d'aujourd'hui.
Hachette, 1983, in-8°, 323 pp, biblio, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"C'est nous les maîtres à présent !" : ce cri d'orgueil et de joie émane de l'un des députés travaillistes élus lors des élections générales de juillet 1945. La surprenante majorité obtenue par le parti de Clement Attlee sème la panique parmi les bons bourgeois : “les rouges” sont au pouvoir et paraissent décidés à édifier le “Commonwealth socialiste de Grande-Bretagne”. Ils disposeront de six ans pour construire un Etat-Providence dans lequel d'aucuns ne voudront voir qu'une forme humaine de capitalisme réaménagé. C'est l'époque où l'on rêve d'assurer à tous une sécurité du berceau à la tombe, le temps de la médecine nationalisée, du plein emploi et aussi d'importantes nationalisations. On vit le rêve de l'égalité... et on réalise souvent l'unité de la nation dans l'austérité et le rationnement. C'est que la Grande-Bretagne sort d'une guerre ruineuse dans un monde en ruines et bien des promesses et des espérances sont bientôt fanées. A travers le destin et la vie quotidienne des fermiers, des ouvriers, des bourgeois et des aristocrates d'une société avide de bien-être, mais aussi de culture et de jeux, d'un peuple qui a tendance à reléguer Dieu au chômage, d'une nation encore fière de sa grandeur historique, on découvrira le fonctionnement d'une démocratie à l'heure du socialisme. — "1945. La guerre s'achève. Les élections placent les Anglais devant un choix de société. Les conservateurs sont insouciants; les travaillistes proposent de grandes réformes, ils obtiennent la majorité absolue. Comment la société anglaise vécut-elle la seule expérience socialiste qui dura six ans ? Quels furent les secteurs touchés par leur arrivée au pouvoir? Plaçant le respect de la démocratie au nombre des valeurs fondamentales du socialisme, élaboré sur le bilan effrayant de la guerre, le programme de 1945 sera largement positif, malgré le dévelopement de la criminalité, l'indépendance de l'Inde, la crise du logement. La dilution des tâches maintient un taux de chômage extraordinairement bas." (Lectures n° 14, juillet-août 1983) — Professeur à l'Université des sciences humaines de Strasbourg, Roland Marx (1933-2000) s'était spécialisé dans l'étude de l'histoire et de la civilisation britanniques. Ses ouvrages, consacrés en particulier à la révolution industrielle, aux mouvements révolutionnaires, à la vie religieuse, aux fondements de la société en Grande-Bretagne ont contribué à faire connaître aux lecteurs français les réalités et les mutations d'un pays voisin, mais souvent étranger à nos mentalités et difficile à comprendre. Ses articles et communications scientifiques font autorité.
PUF, 1972, in-12, 96 pp, chronologie sommaire, biblio, broché, bon état (Coll. Dossiers Clio)
PUF, 1973, in-12, 96 pp, chronologie sommaire, biblio, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Dossiers Clio)
P., Arts et Métiers Graphiques, 1955, fort in-4°, xi-541 pp, 286 figures, cartes et plans dans le texte et 108 illustrations photographiques reproduites en héliogravure sur 64 planches, biblio, index, broché, trace d'humidité ancienne au dos, bon état. Edition originale, un des 2000 exemplaires numérotés réservés au Gouvernement général de l'Algérie. On joint un carton imprimé : "De la part de Monsieur le Gouverneur général de l'Algérie"
"Tous les travailleurs connaissent le “Manuel d'art musulman” publié en 1926-1927 par M. Georges Marçais. C'est le même sujet, l'architecture et la décoration des pays occidentaux de l'Islam, traité un peu de la même manière, mais avec quelques modifications et des additions importantes, qu'étudie M. Georges Marçais en un très beau volume richement illustré. (...) L'ouvrage est divisé en neuf parties : les royaumes musulmans au IXe siècle ; le domaine des Fatimides, la Sicile musulmane et normande (Xe au XIIe siècle) ; l'Espagne des Omeyades et le califat de Cordoue ; les royaumes espagnols et les empires hispano-berbères du XIe au XIIIe siècle ; les dynasties héritières des Almohades aux XIIIe et XIVe siècles ; l'art mudéjar – c'est-à-dire l'art des musulmans vivant en terre chrétienne et travaillant selon leur technique et d'après leurs traditions, sous le joug des vainqueurs chrétiens, tandis que l'art « mozarabe » est l'art des Espagnols convertis ou restés chrétiens travaillant pour les vainqueurs musulmans ; le Maroc sous les dynasties chérifiennes ; l'Algérie turque ; la Tunisie des derniers hafeides et des Turcs. Chaque partie comprend une introduction historique ; une étude détaillée des monuments religieux, civils et militaires, de la technique et de la décoration ; une conclusion. (...) Tel est ce volume que M. Georges Marçais a écrit non seulement avec une parfaite connaissance du sujet, mais encore avec un goût délicat et une précision qui emportent la conviction." (Marcel Aubert, Bulletin Monumental, 1955) — "L'Islam occidental a dans le monde musulman son individualité propre qu'il est en ce moment particulièrement important de tâcher de comprendre par la connaissance de son histoire, de toute son histoire. C'est pourquoi le beau livre que vient de publier M. Georges Marçais sur son architecture vient à l'heure qui convient. Chaque chapitre en est précédé d'une introduction sur “Les conditions historiques”, de telle sorte que l'ensemble de ces introductions préliminaires constitue par lui-même tout un livre permettant de saisir au mieux tout ce qui dans le passé explique et conditionne le Maghreb d'aujourd'hui. Ce gros ouvrage de quelque 550 pages réunit les résultats de plus de cinquante années de recherches dans un domaine où le maître de nos études d'art musulman a en vérité frayé les voies..." (Elie Lambert, Journal des savants, 1956)
Neuchâtel, Avanti Club, 1968, gr. in-8°, 129 pp, 48 vignettes photographiques en couleurs (12,5 x17,5) contrecollées hors texte, dessins au trait dans le texte de W. Hugentobler et cartes, reliure éditeur plein skivertex vert, dos lisse avec titre et caissons dorés, bon état
L'auteur était directeur du Centre des arts et traditions populaires à Tunis. I : La géographie et l'histoire (la préhistoire, la période carthaginoise, la période romaine, la période arabe, la période turque et hussaïnite, la période coloniale). II : Trésors du passé. III : Invitation au voyage. IV : Jeune Tunisie.
Jean-Claude Simoën, 1977, in-8°, 303 pp, broché, bon état
Né en 1925, Masmoudi préside en 1949 la fédération du parti du Néo-Destour en France. Il est nommé ministre d'Etat en 1954, dans le gouvernement de Tahar Ben Ammar, ce qui le conduit à négocier l'autonomie interne de la Tunisie vis-à-vis de la France. En 1956, en tant que ministre de l'Economie, il est membre de la délégation tunisienne qui participe à la cérémonie qui met fin au protectorat français. Après l'indépendance de la Tunisie cette même année, Masmoudi siège au bureau politique du Néo-Destour et occupe un certain nombre de postes, comme celui de secrétaire d'Etat à l'Information du 30 décembre 1958 au 7 octobre 19611 et au Tourisme du 31 décembre 1960 au 7 octobre 1961. Il se rapproche de l'équipe de l'hebdomadaire Action (devenu plus tard Afrique Action), notamment Béchir Ben Yahmed ou Mohamed Ben Smaïl. Mais, en 1958 et en 1961, il est limogé en raison des positions adoptées par le journal et jugées critiques à propos du procès de Tahar Ben Ammar et du « pouvoir personnel » du président Habib Bourguiba. Le 13 février 1965, il remplace Hassen Belkhodja au poste d'ambassadeur de Tunisie en France. Il occupe ce poste jusqu'au 12 juin 1970, date à laquelle il est nommé ministre des Affaires étrangères en remplacement d'Habib Bourguiba Jr., le fils du président Bourguiba, qui devient à son tour ambassadeur de Tunisie en France. Masmoudi devient alors l'un des instigateurs du projet avorté d'union tuniso-libyenne en 1974, qui devait unifier les deux pays. Principal membre du gouvernement tunisien à soutenir cette union car elle aurait été selon lui bénéfique pour l'économie tunisienne, il en aurait été vice-Premier ministre si le projet avait été mené à bien. Etant donné l'échec auquel mène ce projet, le président Bourguiba le destitue de ses fonctions le 14 janvier de la même année. En 1977, Masmoudi publie Les Arabes dans la tempête édité aux éditions Jean-Claude Simoën. Il y écrit notamment une longue lettre ouverte à Bourguiba...
Delagrave, 1918, in-12, 453 pp, index, broché, couv. légèrement salie, bon état (Coll. Bibliothèque d'histoire et de politique)
Table : Le pays et ses habitants ; l'histoire ; la constitution politique et sociale ; les relations avec l'Occident jusqu'à la guerre de l'opium ; l'époque des traités ; la réaction contre les traités ; la guerre avec la France ; la guerre avec le Japon ; la curée et les Cent jours ; la guerre des Boxers ; la guerre russo-japonaise ; le mouvement révolutionnaire ; la République ; la guerre européenne et la Chine. — "M. M., administrateur des Services civils de l'Indochine, a vécu pendant plus de 20 ans en Extrême-Orient parmi d'importantes populations chinoises qu'il a eu à administrer. Il s'est intéressé au peuple chinois, pour lequel, comme il le dit lui-même, il avait senti naître une sympathie curieuse. Il a noté patiemment les résultats des travaux et les recherches des sinologues, des orientalistes ; il a su faire un choix judicieux parmi les nombreuses relations écrites sur l'Extrême-Orient ; en y joignant ses études personnelles, il vient de faire paraître, sous le titre “La Chine”, un ouvrage de vulgarisation qui mérite un gros succès. Au moment, où plus que jamais la Chine attire l'attention du monde entier, un pareil livre doit avoir une utilité incontestable. Le public, même dans les milieux coloniaux, est généralement fort ignorant des choses chinoises ou les connaît mal. Il trouvera dans le livre de M. M. un résumé de tout ce qu'il peut souhaiter savoir sur la Chine. L'ouvrage donne d'abord, sur le pays et ses habitants, sur l'histoire, la constitution politique et sociale, les relations de la Chine avec l'Occident, une foule de renseignements puisés aux meilleures sources. Les derniers chapitres sont consacrés au mouvement révolutionnaire et aux événements actuels. C'est la partie qui présentera pour nombre de lecteurs le plus d'intérêt, car ils y trouveront un guide sûr au milieu du fouillis des faits tels qu'ils les ont vus décrits au jour le jour dans les publications périodiques." (P. Aucourt, Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, 1918)
P., Civilisations du Sud, SAEP, PUF, 1950/1967, pt in-8°, 270 pp, tableau chronologique de l'histoire de Chine, index, broché, bon état (Publications du musée Guimet). Edition originale de 1950 avec couverture de relais et nouvelle page de titre des Presses Universitaires de France datée de 1967
Tome III seul (sur 3). Ces Mélanges comprennent des rééditions et des inédits.
P., Civilisations du Sud, SAEP, 1950, pt in-8°, 268 pp, tableau chronologique de l'histoire de Chine, index, broché, bon état (Publications du musée Guimet)
Tome II seul (sur 3). Ces Mélanges comprennent des rééditions et des inédits.
PUF, 1967, gr. in-8°, viii-322 pp, texte révisé par Paul Demiéville, 9 cartes dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Annales du musée Guimet, T. LXXIII)
"... un livre important, une contribution neuve et originale et qui sera utile aux spécialistes sinologues tout autant qu'aux historiens non spécialistes de la Chine. Il n'existe pas aujourd'hui en langue occidentale une telle somme de connaissances sur les institutions chinoises, sur l'administration, les classes sociales, le commerce, l'armée et les finances. S'il existe sur tel sujet ou telle dynastie des études qui infirment en partie certaines des conclusions présentées ici, l'ensemble reste valable, et sans rival dans l'état actuel des recherches en langue occidentale, d'autant plus que l'excellente bibliographie supplémentaire fournie par M. Demiéville dans les notes donne la possibilité de contrôler et de pousser plus loin les recherches." (Daniel Holzman, Annales ESC, 1968)
Nouvelles Editions Latines, 1955, in-8°, 190 pp, préface de Marcel Sauvage, une carte en frontispice, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Tout ce qu'il faut savoir sur Haïti : historique, vie économique, répertoire des institutions d'enseignement (y compris l'Institut français de Port au Prince), renseignements pratiques de tous ordres. Cet ouvrage de vulgarisation, écrit dans un esprit de sympathie à l'égard de la République d'Haïti et de son président actuel le général Magloire, contient beaucoup de renseignements utiles." (Revue française de science politique, 1956)
MASSON-OURSEL (Paul), Helena de Willman-Grabowska, Philippe Stern.
Reference : 10225
(1933)
La Renaissance du Livre, 1933, in-8°, xxii-497 pp, 5 cartes, 24 figures au trait et 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, bon état (coll. L'Evolution de l'Humanité)
"Ce livre rendra de grands services. Parmi les quatre parties qui le composent (l'Histoire, la Société indienne, Religion et philosophies, la Vie esthétique) signalons ici tout particulièrement la troisième, où M. Masson Oursel étudie la pensée de l'inde. Sur le brahmanisme et le bouddhisme, sur la place de l'idée du devenir, sur la fusion de l'intelligence et de la volonté, on trouvera ici des indications très précieuses. Nous possédons là un répertoire très précis, une source de renseignements, un guide; et la dernière partie, sur l'esthétique, œuvre de Willman-Grabowska et de Philippe Stern, ajoute les observations les plus fines sur les formes si diverses de l'art de l'Inde aux réflexions nombreuses que l'étude de M. Masson-Oursel fait surgir." (Revue de Métaphysique et de Morale, 1936) — "Le travail de M. Masson-Oursel (une grande moitié du volume), est tout à fait hors de pair (le sol, la population, l'histoire, la société indienne, la vie spirituelle, religions et philosophies). Le lecteur est captivé par la clarté de l'exposé et du style, par la précision de tout ce qui peut servir à fixer les idées, par les vues larges et fécondes qui illuminent l'ensemble. Ce que le bouddhisme a d'international, de non-indien en quelque sorte, est pour la première fois bien mis en lumière. Les chapitres consacrés à la famille, à l'ordre économique, traitent de questions jusqu'ici négligées dans les livres de vulgarisation. Le jainisme fait l'objet d'un chapitre très intéressant. La Littérature de l'Inde (140 pp.), livre premier de la quatrième partie (La vie esthétique ), fait honneur au savoir et au goût de Mme Grabowska. Contenant les dernières découvertes de l'indianisme, qui sont considérables, c'est un exposé très instructif et agréable à lire. Les citations, les analyses résumées sont admirablement choisies. M. Ph. Stern avait la tâche difficile de traiter de l'art de l'Inde. Il insiste beaucoup sur le côté voluptueux, érotique, etc. de l'esthétique indienne, et le lecteur en demeure d'autant plus saisi que Mme Grabowska l'y a préparé dans ses chapitres sur la littérature, toutefois avec tant de pondération qu'on le remarquait peu..." (Revue des arts asiatiques, 1934)
P., Lethielleux, 1912, in-8°, xv-346 pp, traduit de l'anglais, préface de C. Stryienski, reliure demi-percaline bleue à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état. Peu courant
Ouvrage de bonne foi étudiant les transformations de la société anglaise au début du XXe siècle par un membre du Parlement britannique. Ses conclusions sont pessimistes...
France-Empire, 1981, in-8°, 221 pp, 12 pl. de gravures et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Qui donc en ce milieu du XVIIIe siècle, aurait pu penser que le garçonnet borgne et plutôt disgracié, qui entrainait une bande de garnements de son âge dans les ruelles tortueuses des vieux quartiers de Bordeaux, serait, cinquante ans plus tard, l'homme le plus riche des Etats-Unis et l'un des plus puissants personnages de la jeune République américaine ! Etienne Girard, dit Stephen, est fils d'un négociant marin. Il est né à Bordeaux et aura un destin exceptionnel : il fondera aux Etats-Unis un empire qu'il lèguera à la ville de Philadelphie, sauvera ces mêmes Etats-Unis de la faillite en 1816, et sera le premier millionnaire de son histoire...
P., Société Continentale d'éditions Modernes illustrées, 1962, gr. in-8°, 357 pp, 64 pl. de photos hors texte reproduites en héliogravure, 8 pl. de photos en couleur hors texte, 22 cartes et croquis dans le texte, reliure toile tabac décorée en noir et or de l'éditeur, bon état (Coll. Connaissance de l'Afrique)
Table : I. Le pays et les hommes. – II. Les populations de la grande forêt : 1. L'univers végétal. 2. Les populations de la forêt. 3. Les petits hommes de la forêt. – III. L'Afrique du Sud, finistère d'un continent : 1. Les populations d'Afrique du Sud. 2. Les Bochimans du désert de Kalahari. – IV. L'Afrique orientale et les éleveurs de bétail : 1. L'Afrique orientale et sa civilisation. 2. Les peuples de la montagne et des lacs. 3. En suivant le cours du Nil. – V. L'Afrique occidentale : 1. Le paysan de la savane. 2. Les civilisations de la savane. – VI. L'Afrique septentrionale : 1. Le pays et les hommes. 2. Les sédentaires.
Fayard, 1971, in-8°, 314 pp, 91 illustrations, cartes et plans, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Raymond Mauny, dont on connaît la thèse monumentale, “Tableau géographique de l'Ouest africain au Moyen Age”, occupe depuis 1962 la chaire d'Histoire de l'Afrique jusqu'en 1600. Il nous fait bénéficier de son enseignement et de son expérience étendue d'archéologue et d'historien dans ce volume. Il le fait avec sa clarté ordinaire, sa netteté, son honnêteté. Au passage il pourfend des monstres : le voyage d'Hannon, la découverte de l'Amérique par l'empereur du Mali. Après les hypothèses sur les origines des peuples, il retrace la lente ascension de la préhistoire, avec une précision et une largeur d'information qui éclaire et rénove le sujet ; à signaler notamment les développements sur l'introduction des métaux, le dessèchement du Sahara, les routes des chars avec une bonne carte. Suivent les exposés sur les navigations antiques, les incertitudes et limites des connaissances des Anciens sur l'intérieur de l'Afrique, les découvertes archéologiques du passé le plus lointain. Les étapes du Moyen Age avec la formation et la vie des grands royaumes soudaniens sont ensuite évoquées, à l'aide des traditions historiques et des grandes fouilles, sans oublier l'Afrique non-islamique, chrétienne et animiste. Les révélations récentes de l'archéologie et leur mise au point y jouent un grand rôle. L'Afrique obscure peu à peu se révèle dans ce texte d'un de ses meilleurs chercheurs. Sur l'expansion portugaise, mieux connue, il s'étend beaucoup moins. Par contre, le dernier chapitre, intitulé « L'ère des traites négrières et de la dissémination des pouvoirs », occupe une place importante. Période de confusion politique, où la traite côtière européenne s'ajoute à la traite musulmane bien antérieure..." (Hubert Deschamps, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1972)
P., La Haye, Mouton, 1972, gr. in-8°, 174 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Civilisations et sociétés, 34)
"Seul un spécialiste de l'histoire économique et de l'Amérique du Sud pourrait rendre compte comme il le mérite de cet important volume qui, bien que formé d'articles dispersés, constitue une synthèse de réflexions et de points de vue d'une remarquable richesse : l'expansion européenne outre-mer de 1500 à 1800, espaces et économie coloniale brésilienne, histoire quantitative de l'Amérique latine... La 3ème partie traite de problèmes particuliers : histoire et intégration, tensions, mobilité géographique, prééminence urbaine et réseau urbain. Le tout dans le cadre historique latino-américain, cette application des méthodes apparaît extrêmement suggestive et révélatrice. Elle fait appel non seulement à l'économie, mais aussi à l'ethnologie et à la géographie. Le tout dans la perspective d'une « histoire utile », réservoir indispensable à toutes ces sciences. La démonstration de M. Mauro est pertinente, claire, passionnante, et son intérêt dépasse largement son champ spatial d'application." (Hubert Deschamps, Revue française d'histoire d'outre-mer)
PUF, 1975, in-8°, 231 pp, biblio, index, broché, bon état
PUF, 1964, in-12, 417 pp, 10 cartes et diagrammes, biblio, index, cart. éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"Un beau livre consacré à près de trois siècles d'expansion européenne (...) Frédéric Mauro est informé, comme peu d'historiens de sa génération, de toutes les sciences de l'homme. Il domine, avec aisance, une bibliographie de mille titres savamment hiérarchisés, à laquelle s'ajoutent ses propres recherches sur tout le secteur portugais, plus une expérience de voyageur au regard neuf et sympathique. (...) Les techniques de la mer et la construction navale : jamais elles n'ont été intégrées avec autant de bonheur à l'histoire générale. Un chapitre qui deviendra classique. (...) Une géographie exemplaire des grandes aires d'expansion commerciale. La mise en forme d'une véritable théorie générale du capitalisme commercial dans ses activités ultramarines. Là encore, il n'y a pratiquement plus rien à ajouter. Tout a été dit avec un minimum de mots. Comment ne pas aimer, même si la thèse est un peu forcée, ce qui est dit de la situation commerciale des Hollandais et des Portugais dans l'Océan Indien..." (Pierre Chaunu, Annales ESC, 1966)