8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Durban (Afrique du Sud), Knox Printing Co, 1958, in-8°, 177 pp, une caricature de l'auteur en frontispice, 150 photos dans le texte et à pleine page, 12 cartes en 2 couleurs, publicités, reliure percaline verte de l'éditeur, titres dorés au 1er plat, jaquette illusytrée, bon état
Peu courant guide touristique de l'Afrique du Sud à la fin des années 1950 : Natal, Transvaal, Etat libre d'Orange, Province du Cap, Rhodésie, Swaziland, Basutoland, Afrique de l'Est portugaise.
France-Empire, 1992, in-8°, 216 pp, un portrait du major Laing, broché, couv. illustrée, bon état
Relation de voyage (1823) au plus profond de la Sierra Leone, dans les contrées inconnues du Timanni, du Kouranko et du Soulimana.
Hachette, 1881, in-12, (6)-670 pp, 4 cartes en couleurs dépliantes hors texte, biblio, index, reliure demi-chagrin carmin, dos lisse avec titres dorés et date en queue (rel. de l'époque), pt mques de cuir aux coiffes, un mors fendu, dos recollé, état correct
"Un ouvrage qui embrasse à la fois le moyen âge et les temps modernes, mais qui accorde cependant plus d'attention aux événements dont la Turquie a été le théâtre et la victime au 18e et 19e siècles. « L'Histoire de l'Empire Ottoman » de M. de La Jonquière offre un résumé clair et exact de tout ce que le grand public peut éprouver le besoin de savoir sur la géographie, l'ethnographie et l'histoire de l'empire turc. L'auteur émet parfois des assertions contestables, mais cela n'ébranle pas l'autorité que donnent à son livre un long séjour dans le pays et l'impartialité avec laquelle il rend justice aux grands hommes qui ont gouverné la Turquie et signale en même temps des vices d'organisation et d'administration traditionnels et incurables." (G. Fagniez, Revue Historique, 1882)
Payot, 1936, in-8°, 261 pp, traduit de l'allemand, 24 photos de Werner Cohnitz sur 16 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. d'études, de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
Edgar Lajtha est un journaliste hongrois né en 1910 à Budapest. Werner Cohnitz (1909-1952) est un célèbre photographe allemand. — "L'ouvrage de M. Lajtha est une tentative journalistique honnête de décrire ce qu'il a vu et ce qu'on lui a dit lors d'une récente visite du Japon. Les chapitres les plus intéressants du livre sont peut-être ceux qui traitent de sa visite dans le sud du Saghalien et des "usines flottantes". Son récit illustre également une caractéristique des relations internationales qui n'est en aucun cas exclusive au Japon ; là, comme dans beaucoup d'autres pays de nos jours, chaque visiteur étranger est un espion potentiel et donc dangereux ; mais chaque visiteur étranger représente quelque chose de plus en termes de fourniture de devises étrangères qui, dans de nombreux cas, font si cruellement défaut ; et les récits de M. Lajtha sur la manière soigneuse dont ses chemins ont été guidés et balisés, révèlent avec quel soin le Japon a considéré ce problème paradoxal. Le livre est illustré par d'excellentes photographies." (The Geographical Journal, 1937) — "Le livre de voyage d'Edgar Lajtha est une contribution très réjouissante à la connaissance du Japon." (Hans Joachim Schreiber, Osteuropa, 1938)
Genève [Paris], s.n., 1790, 7 vol. in-8°, un tableau généalogique dépliant hors texte (Maison de Médicis), reliures plein veau marbrés, dos lisse à fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison basane carmin et noire, coupes guillochées, tranches marbrées (rel. de l’époque), bon état
Célèbre journal. Il s'agit d'un rapport détaillé du trajet effectué par le grand astronome français (1732-1807), des Alpes au royaume de Naples, plein de détails d'un grand intérêt. — Nouvelle édition de cet ouvrage paru d’abord anonymement en 1769 sous le titre “Voyage d’un Francois en Italie, fait dans les années 1765 et 1766”. Ce Voyage en Italie est un véritable guide complet et détaillé, depuis la Savoie jusqu’à Naples : Joseph-Jérôme Le Français de La Lande décrit et conseille sur les routes, les distances, les modes de transport, l’hébergement (avec les prix) ; pour chaque ville, il évoque les aspects géographiques, économiques et culturels, citant l’histoire et les faits et publications des personnages remarquables. Célèbre avant tout pour ses travaux en astronomie, le bressan Lalande travailla également sur les mesures, les canaux, la navigation...
Delagrave, 1878, in-12, iv-278 pp, une carte gravée dépliante en couleurs de l'Inde physique et politique hors texte, reliure pleine percaline verte, dos lisse orné de caissons, décor doré au 1er plat (ors fanés), encadrements en noir au 2e plat (rel. de l'éditeur), qqs rousseurs, bon état
Aperçu général de l'histoire de l'Inde britannique, Description géographique. L'Inde britannique à l'Exposition de 1878. Mobilier, tissus, vêtements et accessoires, industries extractives, produits bruts et ouvrés, procédés industriels, produits aimentaires, agriculture... Chapitre complémentaire sur l'île de Ceylan. – Collection "Les Pays étrangers et l'Exposition de 1878" (19 volumes) qui comprend l'histoire, la géographie, la statistique des divers pays, la description des oeuvres et des produits qu'ils ont exposé. Les auteurs veulent « embrasser l’histoire universelle des peuples » lors de l’Exposition universelle de 1878 ; ils insistent sur la volonté des esprits du XIXe siècle de susciter, dans une perspective diachronique, la rencontre des nations entre elles et avec elles-mêmes. Dans ces expositions temporaires, chaque pays invité est tenu de présenter sa culture en mettant l’accent sur les progrès effectués, les innovations techniques et les possibilités du sol qu’il peut offrir. L'Exposition universelle de Paris de 1878 étant, à l'époque, la plus importante ayant jamais eu lieu au monde.
Delagrave, 1878, in-12, viii-382 pp, une carte gravée dépliante en couleurs et un plan dépliant en couleurs de l'Exposition (fendu sans manque) hors texte, reliure pleine percaline rouge, dos lisse orné de caissons, décor noir et or au 1er plat (ors fanés), encadrements en noir au 2e plat (rel. de l'éditeur), qqs rares piqures, bon état
Aperçu général de l'histoire de l'Espagne. Description géographique. L'Espagne à l'Exposition de 1878. – Collection "Les Pays étrangers et l'Exposition de 1878" (19 volumes) qui comprend l'histoire, la géographie, la statistique des divers pays, la description des oeuvres et des produits qu'ils ont exposé. Les auteurs veulent « embrasser l’histoire universelle des peuples » lors de l’Exposition universelle de 1878 ; ils insistent sur la volonté des esprits du XIXe siècle de susciter, dans une perspective diachronique, la rencontre des nations entre elles et avec elles-mêmes. Dans ces expositions temporaires, chaque pays invité est tenu de présenter sa culture en mettant l’accent sur les progrès effectués, les innovations techniques et les possibilités du sol qu’il peut offrir. L'Exposition universelle de Paris de 1878 étant, à l'époque, la plus importante ayant jamais eu lieu au monde.
Bruxelles, J. P. Meline, 1836 pt in-4°, 761 pp, texte sur 2 colonnes, un portrait en frontispice et 7 gravures sur bois, 2 cartes et un tableau dépliant hors texte, reliure percaline verte, dos lisse avec titres, larges filets guillochés et fleurons dorés, roulette en tête, palette en queue (rel. de l'époque), coiffes lég. frottées, qqs rousseurs sur le portrait et les cartes, bon état
Edition complète publiée du vivant de l'auteur. Contient : Souvenirs, impressions, pensées et paysages, pendant un voyage en Orient (1832-1833) (pp. 5-282) ; Récit du séjour de Fatalla Sayeghir chez les Arabes errants du Grand Désert (pp. 283-355) ; Des destinées de la poésie (pp. 358-374) ; Méditations poétiques (pp. 376-449) ; Harmonies poétiques et religieuses (pp. 451-541) ; Œuvres diverses (Sur la politique rationnelle, Des devoirs civils du curé, La Mort de Socrate, le Dernier chant du pélerinage d'Harold, Chant du sacre, Epîtres et poésies diverses, Jocelyn) (pp. 543-758).
Plon, 1931, in-12, 249 pp, 8 gravures et une carte dépliante de l'Inde hors texte, broché, papier jauni comme toujours, état correct (Coll. Les Grandes figures coloniales)
"Le héros de Fontenoy porte-t-il la responsabilité de nos désastres dans l'Inde ! Méritait-il d'être envoyé au supplice ?" (bande éditeur) — L'ouvrage montre comme la France a été parfois ingrate et oublieuse envers ceux qui au loin travaillaient à sa gloire, comme Lally-Tollendal. Originaire d'Irlande, il fût le successeur de Dupleix à Pondichéry.
Tours, Alfred Mame et Fils, 1876, in-8°, 237 pp, 2e édition, une gravure en frontispice, cart. pleine toile granitée bordeaux, dos lisse avec titre et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, décor doré au 1er plat, tranches dorées, cart. lég. défraîchi, qqs rares rousseurs, bon état
Histoire coloniale du Canada, le conflit franco-anglais, l'évangélisation, avec au début de l'ouvrage une petite liste des ouvrages consultés. — Table : Nombreuses tribus indiennes établies au Canada quand les Européens firent la découverte de cette contrée. – Montagnais et Iroquois. – Enfance, esprit guerrier, privations, vices, moeurs et croyances des sauvages. — Jean Cabot (1497).– Jean Verazzani (1525).– Jacques Cartier (1534). – Samuel Champlain du Brouage, premier gouverneur du Canada. – Organisation de la compagnie des Cent-Associés. – Hostilités de l'Angleterre. – Traité de Saint-Germain-en-Laye. – Conversion des sauvages. – Ahasistari. – Les franciscains et les jésuites. – Les RR. PP. Biart, le Caron, Brébeuf, Bressani, Jogues, Lallemant, Garnier, Daniel. — M. Olier et M. de la Dauversière. – Une association charitable obtient la cession de l'île de Montréal. – Générosité des émigrants qui se vouent au salut des Canadiens. – M. de Maisonneuve ; Mlle Manse. – Marguerite Bourgeois. – Les RR. PP. Allouez, Mesnard, Marquette et leurs compagnons. – Robert de la Salle et Bieuville. — Efforts du gouvernement français pour coloniser le Canada. – Ruine et dissolution de la compagnie des Cent Associés. – Hostilité des colons anglais et des peuplades iroquoises. – Massacre du bourg de la Chine. – Le comte de Frontenac et le chevalier d'Iberville. – Traités de Ryswyck et de Montréal. — Attaque des Abénaquis, alliés de la France, par les Anglais. – Martyre du R. P. Rasle.– Extension de la colonie française.– Influence réformatrice du cardinal de Fleury, du comte de la Galissonnière du marquis Duquesne. – Les Anglais envahissent la vallée de l'Ohio. – Georges Washington et Jumonville. – Combats sur trois points principaux. – Acadie ; rives de l'Ohio ; centre du Canada. – Le marquis de Vaudreuil ; le marquis de Montcalm ; le chevalier de Lévis. – Victoire de Chouegen. – William Pitt. — Continuation de la guerre contre les Anglais. – Vaillants efforts des officiers et des colons français. – Siège de Louisbourg. – Forts Carillon et Duquesne. – Bataille de Québec. – Wolf et Montcalm meurent en héros (1759). – En 1763, arrêt qui châtie les concussionnaires. – Treize ans plus tard , les États-Unis se détachent de la domination anglaise. – Persécution et bannissement des Acadiens. – Appréciation de plusieurs auteurs protestants sur les moeurs de nos anciens compatriotes. — Contraste entre les colons d'origine française et les colons anglais. – Organisation politique. – Villes principales : Québec , Montréal Trois-Rivières, Ottawa, Kingstone, Toronto, etc. – Instruction primaire et secondaire. – L'institut des frères des Écoles chrétiennes. – Accroissement du nombre des catholiques par la conversion des protestants. — Diocèses du Canada. – Clergé séculier et régulier. – Vie du missionnaire chez les sauvages. – Stations situées près du lac Huron, du lac Supérieur et de la rivière Sainte-Marie. – Grande île Manitouline. – Voyages, médecine, moeurs et coutumes de certaines tribus sauvages. – Les sauvages de la baie d'Hudson. — Influence exercée par les révérends pères oblats à Ottawa et sur les sauvages du pays. – Thémiskaming , Abbitibbi. – Le Grand-Lac. – Missions des chantiers dans le diocèse d'Ottawa. – Rivière-au-Désert. – Sault-Saint-Louis. – Les Iroquois convertis. – Résidence de Québec. – Les Escoumins. – Bethsiamits. — Diocèse de Saint-Boniface , fondé en 1847, au nord-ouest du Canada, dans les vastes territoires de la baie d'Hudson. – Vicariat apostolique de la rivière Mackenzie en 1862. – Diocèse de Saint-Albert, fondé en 1870. – Saint-Boniface, érigé la même année en archevêché , devient le chef-lieu de la province ecclésiastique des sauvages. — Climat de l'Amérique du Nord. – Voyages et privations. – Extraits des lettres du P. Petitot et de Mgr Grandin. – Médecine superstitieuse.– Reconnaissance et délicatesse de conscience des sauvages convertis.
London, Faber and Faber, 2009, gr. in-8°, xii-428 pp, 15 photos et cartes en noir et en couleurs sur 8 pl. hors texte, notes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
"We don't know when it started, or who took the decision, but some time in May 1848 British sailors from HMS Erebus and HMS Terror began butchering and eating their comrades. We do not know if they killed the living, picking out the weak, the young and the expendable; or whether they confined their attentions to the dead. How many men were eaten, and how many ate, we will never know. No one lived to tell. Even now there still are those who insist it did not happen, but forensic science is a precise art, and the evidence is overwhelming. The arctic expedition of Captain Sir John Franklin ended in large-scale cannibalism." — Nous ne savons pas quand cela a commencé, ni qui a pris la décision, mais en mai 1848, les marins britanniques du HMS Erebus et du HMS Terror ont commencé à massacrer et à manger leurs camarades. Nous ne savons pas s’ils ont tué les vivants, s’ils ont choisi les faibles, les jeunes et les sacrifiables ; ou s’ils se sont limité aux morts. Combien d’hommes ont été mangés, et combien ont mangé, nous ne le saurons jamais. Personne n’a survécu pour le dire. Même maintenant, il y a encore ceux qui affirment que cela ne s’est jamais produit, mais la médecine légale est un art précis, et les preuves sont accablantes. L’expédition arctique du capitaine Sir John Franklin s’est terminée par du cannibalisme à grande échelle. — En 1845, le capitaine sir John Franklin a dirigé une expédition importante et bien équipée dans l’Arctique canadien, afin de trouver le fameux passage du Nord-Ouest reliant l’Atlantique Nord au Pacifique Nord. Pourtant, Franklin, ses navires et ses hommes étaient destinés à ne jamais revenir. La cause de leur perte reste un mystère. Choqués par la disparition de 129 officiers et hommes, et écoeurés par les rapports de cannibalisme, les Victoriens ont recréé Franklin comme le héros chrétien courageux qui a sacrifié sa vie et celles de ses hommes. Les générations suivantes ont été plus sceptiques au sujet de Franklin et de son soi-disant dévouement désintéressé au devoir. Mais est-ce que l’une ou l’autre de ces versions explique vraiment pourquoi ce navigateur scientifique exceptionnel a pu retrouver ses navires piégés dans la banquise à 70 milles du nord magnétique ? Andrew Lambert réexamine sa vie et les preuves avec son intelligence et son autorité coutumières. Dans cette histoire fascinante de l’Arctique, il découvre un nouveau Franklin : un personnage beaucoup plus complexe et plus héroïque que celui décrit par les études précédentes. — From the outstanding naval historian of his generation, a gripping story of the Arctic, propelled by the need to recover the truth about one man's fatal mission. In 1845, Captain Sir John Franklin led a large, well-equipped expedition to complete the conquest of the Canadian Arctic: to find the fabled North West Passage connecting the North Atlantic to the North Pacific. Yet Franklin, his ships and men were fated to never return. The cause of their loss remains a mystery. Franklin was recreated as a Christian hero who laid down his life, but later generations have been more sceptical about his supposed selfless devotion to duty. But does either view really explain why this outstanding navigator found his ships trapped in pack ice seventy miles from magnetic north ?
P., Plon, Nourrit et Cie, 1897 in-12, viii-292 pp, lettre-préface de Gustave Schlumberger, qqs illustrations photographiques et une carte dépliante hors texte, reliure demi-basane noire, dos lisse, titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), bon état
"Récit de voyage sans prétention scientifique. On y trouvera quelques détails intéressants sur l'Amérique centrale. A lire les pages sur l'état actuel des travaux du canal de Panama." (L. Gallois, Annales de géographie, 1898)
PUF, 1963, pt in-8°, 448 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Thémis)
Bloud et Gay, 1939, in-8°, 310 pp, index, broché, couv. lég. salie, bon état
"Je n'ai pas à résumer, pour vos lecteurs, tout ce que vous allez leur dire. Qu'il me suffise de dire que le livre est complet, qu'il traite presque tous les aspects de la vie américaine et, finalement, qu'il la juge avec bienveillance, mais non pas cependant d'une façon aveugle..." (André Siegfried)
München, Ner-Tamid-Verlag, 1958, gr. in-8°, 406 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur, bon état. Texte en allemand
Payot, 1934, in-8°, 427 pp, préface de René Pinon, 5 cartes, broché, couv. illustrée, qqs annotations au crayon en marges, bon état (Bibliothèque historique), envoi a.s.
"Le colonel Léon Lamouche, de qui l'expérience est bien connue en matière de questions balkaniques, dote les lecteurs français d'un ouvrage qui leur manquait : une Histoire de la Turquie allant jusqu'à l'époque contemporaine ; le volume se termine par une bibliographie française abondante." (Revue des Études Slaves, 1934) — "Le manuel si clair et si utile du regretté colonel Lamouche, Histoire de la Turquie depuis les origines jusqu'à nos jours, avec une préface de René Pinon, a fait l'objet d'une nouvelle édition, complétée par J.-P. Roux, du Centre national de la Recherche scientifique (la première, épuisée depuis longtemps, était de 1934). Les étudiants et de nombreux lecteurs de toutes catégories disposeront d'elle comme d'un bon ouvrage d'initiation et de consultation courante : une bonne bibliographie (p. 408-426), un index alphabétique détaillé et une liste des noms turcs actuels des villes leur en rendra le maniement aisé." (Revue des Études Slaves, 1957) — Léon Lamouche (1860-1945), qui possédait une solide connaissance des principales langues parlées dans la péninsule balkanique, comptait parmi les membres les plus anciens et aussi les plus assidus de la Société de linguistique de Paris. Pendant de longues années et presque jusqu'à sa mort, il fut membre du jury des examens de l'Ecole des Langues orientales pour le bulgare, le roumain et le turc.
P., Maisonneuve et Cie, 1882, fort in-12, x-387 pp, bandeaux, lettrines et vignettes, table alphabétique des noms propres, sources et imitations, tables des noms d'auteurs et d'ouvrages cités, imprimé sur papier vergé, reliure en toile de jute muette, bon état (Coll. Les Littératures populaires de toutes les nations, tome VIII)
"Parmi les divers recueils de contes et d'apologues qui ont été composés dans l'Inde, l'Hitopadésa ou l'Instruction utile est à la fois un des plus remarquables et des plus célèbres." (Edouard Lancereau)
Mexico, Editorial Pedro Robredo, 1938, gr. in-8°, 411 pp, 2 planches et 3 cartes dépliantes hors texte, grammaire, vocabulaire et nombreuses figures de l'alphabet maya, 2 gravures sur bois dans le texte, une page de fac-similé, index, reliure plein veau raciné, dos à 4 nerfs guillochés, pièces d'auteur et de titre basane carmin et noire (rel. de l'époque), bon état. Texte en espagnol
Frère Diego de Landa, ou Fray Diego de Landa Calderón en espagnol, est un moine franciscain (1524-1579), connu pour être le premier et l'un des meilleurs chroniqueurs du monde maya. Paradoxalement, il s'acharna par ailleurs à détruire les vestiges de cette civilisation. Les historiens le décrivent comme un prêtre cruel et fanatique qui mena une violente campagne contre l'idolâtrie. Il fit notamment brûler presque tous les précieux manuscrits mayas (codex). Il est l'auteur de “Relación de las Cosas de Yucatán”, ouvrage dans lequel il décrit précisément la langue, la religion, la culture et l'écriture mayas. Le manuscrit original, écrit en 1566 lors de son retour en Espagne pour y être jugé, a été perdu. Nous en avons une version abrégée due à des copistes qui ont conservé du manuscrit original ce qu'il y avait certainement de plus intéressant. Cette version, réalisée vers 1660, fut découverte en 1862 par Brasseur de Bourbourg qui publia le manuscrit deux ans plus tard. C'est le seul texte original du temps concernant la conquête du Yucatan. "One of the most important publications relating to America" (Sabin, 38826).
Albin Michel, 1993, in-8°, 404 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de gravures hors texe, annexes, biblio, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
"A partir de la correspondance, dénichée par hasard dans les archives de la banque Neuflize, entre un banquier œuvrant en Egypte, Dervieu, et André, gérant de la maison parisienne de Haute Banque André-Marcuard, D. Landes procède à une « explication de texte » vaste et méticuleuse qui lui permet une présentation tout à la fois des activités transméditerranéennes des banquiers européens et du monde égyptien avec ses protagonistes, complétée par une profonde analyse du contexte et des digressions qui font la richesse de cet ouvrage, puisqu'elles permettent de reconstituer l'évolution économique et financière de l'Egypte dans les années 1860. C'est ainsi qu'est bien mis en valeur le flamboiement égyptien suscité par le boum du coton, les aspirations des aménageurs européens, comme Lesseps, et les rêves de deux souverains, Saïd puis Ismaïl, qui s'imagineraient aisément en nouveaux pharaons et qui ne manquent pas en tout cas de projets grandioses (chemins de fer dans le désert, résidences immenses, flotte, etc.). Cette griserie et les structures d'un pouvoir qui confond les caisses de l'État, à peine affranchi de la tutelle ottomane, et la cassette du vice-roi puis khédive, sans cesse ouverte à des achats cumulards de terres, à des dons aux « pachas » de la Cour et à ces projets architecturaux, expliquent que l'endettement du régime s'accroisse de façon spectaculaire malgré le bond des recettes fiscales sur l'économie cotonnière. Ce livre est d'abord une analyse non seulement de l'exercice solitaire d'un pouvoir despotique propice aux mêmes turpitudes financières – Ismaïl était surnommé « le prodigue » – , mais surtout de l'absence de tout appareil financier d'Etat qui aurait permis d'organiser ce jeune pays et de « border » ses dépenses de fonctionnement et d'investissement. L'on comprend la ruée des banquiers désireux de participer au financement des achats de l'Egypte – ce « Klondike sur le Nil » évoqué par D. Landes – et du khédive en Europe, de placer ses emprunts à court terme, de favoriser l'escompte de tout le papier créé pour combler les besoins immédiats causés par le déficit budgétaire..." (Hubert Bonin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1994)
Fayard, 1962, in-8°, 406 pp, traduit de l'italien par Jean Imbert, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Les Temps et les destins)
Flammarion, 1985 gr. in-8°, 660 pp, préface de Fernand Braudel, 16 pl. de gravures hors texte, chronologie, 11 cartes, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre retrace l’histoire de la ville de Venise depuis sa lente émancipation de la domination byzantine jusqu’à la chute de la République et la perte de l’indépendance à la fin du XVIII siècle. L’auteur a choisi de donner dans son étude la plus large place aux aspects financiers, économiques, commerciaux, industriels et à tout ce qui touche aux affaires maritimes. Selon lui, Venise, République maritime, a dû sa puissance et sa gloire au fait de s’être tournée vers la mer, et d’avoir avec constance, cherché à y affirmer sa suprématie ce qui lui permit de se livrer avec succès au commerce international. L’auteur n’a pas non plus négligé les autres aspects de la cité des doges que ce soit son cadre géographique et démographique, ses institutions politiques, sa diplomatie ou sa production artistique. — "Une grande synthèse d'histoire vénitienne ... qui présente Venise de ses débuts jusqu'à la chute de la République, en 1797." (F. Braudel) — "Voici enfin la vaste synthèse qui manquait depuis très longtemps sur la vie de l'Etat vénitien. Une excellente bibliographie montre combien l'auteur a su mettre à profit les meilleurs travaux existants, tout en les dominant dans un ouvrage d'ensemble grâce à son expérience de grand historien et de spécialiste inégalé du sujet." (Annales ESC, Le Choix des Annales)
P., Librairie Classique Eugène Belin, 1889, in-12, xi-617 pp, 2e édition, revue et corrigée, 32 gravures à pleine page, 3 cartes en 2 couleurs (dont 2 dépliantes) et 18 cartes intercallées dans le texte, cart. percaline carmin, dos lisse avec titre et doubles filets dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), pt accroc au bas du dos, bon état
Première partie seule (sur 2). La seconde concerne les Indes orientales, l'Indo-Chine, l'Empire chinois et le Japon. Lucien Lanier (1848-1908) a également publié un volume sur l'Amérique et un volume sur l'Afrique.
Librairie Larousse, s.d.(1910), in-8°, 350 pp, 112 reproductions photographiques dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Édition originale. Odilon Marc Lannelongue (1840-1911) était un médecin de renom qui a soigné de nombreuses personnalités. Lors de la mort de Félix Faure au Palais de l’Elysée en compagnie de sa maitresse Marguerite Steinheil, qui est passée à la postérité, c’est le Dr Lannelongue qui est appelé au chevet du président. Son voyage autour du monde se concentre essentiellement sur l’Asie. Il visitera l'Indochine, Singapour, Pékin, Shangaï, la Corée, Tokyo..., tombera d'un sampan, rencontrera les empereurs d'Annam et du Japon ... puis Vancouver, Montréal, Chicago, Boston, New-York... Il fut accompagné pendant ce voyage par sa jeune nièce de 19 ans Marie de Lannelongue, chose remarquable pour l’époque. — "J'ai l'honneur d'offrir à la Société, de la part de notre collègue M. le Professeur Lannelongue, membre de l'Académie de Médecine et de l'Académie des Sciences, un ouvrage intitulé : Un tour du monde (octobre 1908-juillet 1909). C'est le récit d'un voyage dans les pays suivants ; le Nord de l'Inde (Bombay, Ahmedabad, Jeypoore, Amber, Delhi, Amritzar, Lahore, Agra, Benarès, Calcutta, Darjeeling,) ; les Indes néerlandaises (Billiton, Batavia, Buitenzorg) ; l'Indo-Chine (Rangoon, Georgetown, Pénang, Singapour, Saigon, Pnom-Penh, les ruines d'Angkor, les villages lacustres du Toulé-Sap toujours habités, Hanoï, Haï-Phong, la baie d' Along, Tourane, Hué) ; la Chine (Hong-Kong. Canton, Macao, Fou-Tchéou, Shang- Haï, Nankin, Han Kéou, Pékin, Tien-Tsin); le Japon (Kobé, Osako, Naraf Kyoto, Tôkyô, Nikkô) ; la Corée (Fusan, Séoul) ; le Nord de l'Amérique (Vancouver, Chicago, Détroit, la chute du Niagara, Montréal, Québec, Boston, Philadelphie, New-York). De ces diverses contrées et de leurs habitants M. Lannelongue nous donne une foule de détails des plus intéressants, auxquels il a joint 112 reproductions photographiques..." (M. Bloch, Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, 1911)
P., Editions Paul Morihien, 1949, in-8°, 310 pp, broché, bon état
"Ce livre remarquable, l'Italie au jour le jour, mérite d'être mis hors de pair. Je ne pense pas accabler M. Roger Lannes en disant qu'il m'a fait penser à Stendhal – non par esprit d'imitation et besoin de s'aligner sur un modèle, mais par le même genre de curiosité vivante, alerte, intelligente, des hommes, des faits et des choses, par le même goût du bonheur qu'on trouve à ce nouveau touriste. M. Lannes avait déjà visité l'Italie avant la guerre. Il y revient pour voir ce qu'elle est devenue, et comment après la sévère épreuve elle repart. Son enquête l'a promené et retenu quatre mois dans ses excursions le long de la botte : tantôt à Gênes ou à Venise, tantôt à Rome, à Florence, à Naples, à Pompéi, en Sicile. Dans sa fervente et compétente affection il ne dissocie pas l'Italie d'hier et celle d'aujourd'hui : il n'en connaît qu'une, dont la passion de vivre fait l'unité. Ravi des musées, d'un beau site, d'une œuvre rare, curieux de l'homme dans la rue et du spectacle de ses mœurs, il est aussi préoccupé de joindre, pour l'interroger, tel savant illustre, tel businessman de la verrerie ou des pâtes, tel homme politique au pouvoir, tel leader de l'opposition, Roger Lannes n'est pas allé en Italie pour son plaisir uniquement, mais pour y travailler de son état, l'esprit vif, agile, présent ; ce qui n'empêche pas de rêver et même de poétiser. Son livre a été écrit de jour en jour, et en effet c'est une chronique, un journal, où sont pêle-mêle consignés les choses vues ou entendues, les réflexions, les déconvenues et les petits ennuis personnels, et toute cette rumeur que la vie, en les sollicitant, suscite dans un cœur et un esprit d'homme s'il aime véritablement la vie... Quel bon livre, nourri et rapide, à ce train, cette Italie au jour le jour, pleine de faits, de vues, de pensées !" (Émile Henriot, Le Monde, 1950)
Plon, 1959, in-8°, vi-300 pp, broché, bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)
Excellente étude : un tableau de la société et des moeurs britanniques de 1900 à 1959 vue à travers les romans anglais. — "La révolution qui a profondément transformé depuis une cinquantaine d’années les mœurs de l’Angleterre édouardienne, a été étudiée par les historiens et les économistes. Maurice Lanoire s’est proposé de la retrouver dans la littérature, de la suivre à travers “les lorgnettes” du roman. Il a appliqué aux personnages de fiction les méthodes d’analyse réservées aux hommes de la vie réelle. Il réussit ainsi à récupérer au profit de l’histoire les richesses d’observation des grands romanciers de cette époque – une des belles époques du roman anglais. Son essai jette un pont entre l’histoire, la sociologie et la littérature, que nos habitudes de travail spécialisé maintiennent séparées." (Présentation de l’éditeur)