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Phone number : 01 43 54 43 61 Gallimard, 1964, in-4°, 449 pp, 534 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des formes). Première édition. Edition originale. Riche iconographie
Naissance de l'Art grec inaugure la série des quatre volumes de la collection « L'Univers des Formes » portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus.
Gallimard, 1964, in-4°, 449 pp, 534 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile rouge éditeur, signet, sans la jaquette, bon état (Coll. L'Univers des formes). Edition originale. Riche iconographie
“Naissance de l'art grec” inaugure la série des quatre volumes de la collection «L'Univers des Formes» portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus.
New York, The Free Press, 1967, gr. in-8°, viii-533 pp, notes bibliographiques, 2 index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, 2 marques au stylo sur la table des matière, bon état. Texte en anglais
"La sociologie emprunte parfois ses méthodes à l'anthropologie sociale. C'est à la suite de travaux dans des systèmes sociaux à petite échelle que, du point de vue théorique, l'anthropologie a adopté les notions holistiques qui, parties de Mauss et de l'Ecole française, ont été transportées en Angleterre et aux Etats-Unis où elles ont été retrouvées un peu plus tard par Lévi-Strauss qui les a rapatriées. Le développement des concepts « holistiques » a une hisloire très instructive. En effet cet effort de considérer les systèmes sociaux dans leur totalité a induit en erreur plusieurs auteurs dans les sciences sociales. Certains, comme Radcliffe-Brown, qui fut fortement influencé par Durkheim, ont été entraînés à considérer le système social comme un organisme, dont les parties constituantes doivent être harmonieusement intégrées. Les implications éthiques de tels postulats sont assez connues pour ne pas trop y insister : pour une critique des concepts holistiques et du structuro-fonctionalisme, voir les différents articles de P.L. van den Berghe, R. Dahrendorf, et d'autres dans N.J. Demerath et R.A. Peterson, “System, Change and Conflict”. New York, The Free Press, 1967. Cependant l'approche holistique continue à persister en anthropologie, débarassée petit à petit de postulats gênants provenant de ce que les anglo-saxons nomment « misplaced concreteness » (concrétisation déplacée). La sociologie de son côté s'est spécialisée dans l'étude d'agrégats plus importants et a developpé des méthodes et techniques adéquates." (Cléopâtre Montandon, L'anthropologie culturelle : discipline complémentaire pour le métier de sociologue, in Revue européenne des sciences sociales, 1972)
DEMOULE (Jean-Paul) et Bernard STIEGLER (dir.).
Reference : 119059
(2008)
ISBN : 9782707154958
La Découverte, 2008, in-8°, 250 pp, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de Jean-Paul Demoule
Quels sont les apports de l'archéologie aux interrogations les plus récentes sur la trajectoire de l'humanité, son évolution biologique et cognitive, ses relations à l'environnement, l'histoire de ses techniques de production comme de destruction ? L'archéologie offre-t-elle des outils pour renouveler l'approche des notions de communauté et de territoire ? Peut-elle éclairer la réflexion sur les catégories de peuple et de nation ? Permet-elle de mieux appréhender les passions nationalistes et les intégrismes ? Quelle peut être la contribution de la connaissance des sociétés anciennes à la vie dans la Cité ? Comment se nouent les liens entre l'archéologie et les autres disciplines ?
P., Editions Police-Revue, 1974, gr. in-8°, 434 pp, préface d'Adolphe Touffait, biblio, index, cart. éditeur, bon état, envoi a.s.
"Dédiée au commissaire Lambert, ancien professeur à l'Ecole nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, et préfacée par M. le Procureur général Touffait, la thèse soutenue brillamment devant la Faculté d'Aix-Marseille par M. Denis, inspecteur général de la Police nationale, expose d'une manière exhaustive les problèmes de l'enquête préliminaire, cette procédure qu'on a appelée le « pain quotidien » des commissariats et des brigades de gendarmerie. Personne, mieux que l'auteur, ne pouvait présenter avec plus de science et de souci des réalités, les difficultés nées de ce type d'activité policière, ainsi que les solutions, raisonnables et souples, qu'ont su y apporter la Cour de cassation et, à sa suite, le Code de procédure pénale dans les brefs articles qui concernent la matière. (...) Procédure d'une évidente nécessité, l'enquête préliminaire est aussi une procédure profondement originale et même, à première vue, surprenante. Car exception faite de la garde à vue, dont la décision est réservée aux officiers de police judiciaire, les actes dont se compose cette procédure sont tous marques d un trait commun : l'interdiction d'user de la coercition à l'égard de ceux qu'elle vise, tiers ou suspects. Et beaucoup de s'étonner : la police peut-elle vraiment, dans ces conditions, conduire à bien son travail de recherche des preuves ? Comment faire venir des témoins au commissariat ou a la brigade, effectuer des perquisitions et des saisies chez des particuliers alors qu on ne peut faire emploi de la contrainte ? La réponse est simple et tient dans les qualités psychologiques que savent déployer les officiers et agents de police judiciaire pour persuader leurs interlocuteurs d'apporter volontairement leur collaboration à l'oeuvre de justice. M. Denis y insiste fortement et à juste titre à plusieurs reprises..." (A. Vitu, Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1976)
Bruxelles, Meddens, 1966, gr. in-4°, 243 pp, nombreuses illustrations, index, reliure d'éditeur & jaquette (jaquette légèrement défraîchie)
EPA Editions, 2008, gr. in-8°, 255 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, glossaire, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
A quoi servent les services secrets et comment sont-ils organisés à travers le monde ? Comment se déroulent l'arrestation d'un criminel de guerre, l'infiltration d'un service adverse ou une simple mission de reconnaissance ? Des actions psychologiques sont-elles menées, aujourd'hui encore, par des états ? Quels sont les moyens modernes d'interception et de traitement des informations ? Moyens techniques, moyens humains... Spécialiste du sujet, Eric Denécé répond, dans ce livre accessible et clair, à toutes les questions que l'actualité fait surgir et démonte bon nombre d'idées reçues sur le travail des "espions" et autres agents secrets. Au fil des chapitres, l'auteur raconte également des "histoires vraies" qui replongent le lecteur dans des faits d'actualité.
Rome, Gremese International, 1995, in-4°, 192 pp, 111 illustrations en noir et en couleurs, notes bibliographiques, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
DEPERTHES (Jean-Louis-Hubert-Simon) et J.-Fr. Née de la Rochelle.
Reference : 99498
(1803)
P., Bidault, an XI - 1803, 3 vol. in-8°, xxii-423, 467 et 478 pp, reliures plein veau marbré, dos lisses très ornés, pièces de titre et de tomaison chagrin carmin, filets dorés encadrant les plats, coupes guillochées, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Recueil contenant 1) Les traités les plus courts et les meilleurs sur l'étude et l'utilité de l'Histoire, sur la chronologie, sur les devoirs et les qualités de l'historien, et sur le mérite des principaux historiographes – 2) Le tableau de l'histoire universelle ancienne et moderne, jusqu'à la paix d'Amiens, en 1809, et l'avènement de Bonaparte au Consulat à vie – 3) Une bibliothèque choisie des meilleurs livres de géographie, de chronologie, d'histoire et de droit public, composés ou traduits en français.
Fayard, 1994, fort gr. in-8°, 854 pp, index, reliure toile bleue éditeur, jaquette, bon état
De l'affaire Dreyfus à la déclaration Balfour (1895-1917) – Du mandat britannique au partage onusien (1918-1947) – De la guerre d'indépendance à la chute du monopole travailliste (1948-1977) – Le prix de la paix : du voyage surprise de Sadate à l'autonomie palestinienne (1977-1995).
Galilée, 1987, gr. in-8°, 651 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La philosophie en effet). Edition originale
La question cette fois ne serait pas : qu'est-ce que l'esprit ? Mais qu'est-ce que l'âme ? En vérité, Psyché, le nom propre, c'est aussi le nom commun d'un grand miroir mobile et pivotant : invention de l'art pour un Narcisse moderne, nom propre et nom commun, le mythe et la technique, l'image et la spéculation. Conduisant à travers le deuil et le don, cette réflexion projette ici d'une autre manière ce que Freud appelait l'introduction du narcissisme... Après la lecture d'une Fable de Ponge ("Par le mot par commence donc ce texte..."), le premier essai de ce recueil analyse l'essence de l'invention, l'histoire de son concept, la possibilité et l'impossibilité de son événement, les principes de sa légitimation. Pourquoi l'invention ne se laisse-t-elle pas réduire à la découverte, à la création, à l'imagination ou à la production de la chose ? Et l'invention de l'autre, est-ce l'initiative absolue dont l'autre est responsable et qui lui revient ? Ou bien ce que j'imagine de l'autre encore retenu dans ma psyché, mon âme ou le moi d'un miroir ? Ces questions et leur suite servent d'abord de fil conducteur à travers une vingtaine de textes : longues études ou conférences, séries d'aphorismes ou fragments de correspondances. Les premiers destinataires sont parfois, parfois seulement, des amis, hommes ou femmes, connus ou inconnus, vivants ou non, des penseurs, des philosophes de la tradition ou des maîtres de la "théologie négative", des écrivains, des hommes du théâtre ou de la politique, des architectes et des psychanalystes. Mais l'autre qui d'abord et toujours s'invente, n'est-ce pas cela même, le premier destinataire ?
Roubaix, Edires, 1983, in-8°, 460 pp, préface de Pierre Vilar, annexes, broché, couv. illustrée par Kerleroux, bon état
DES CARS (Jean) et Jean-Paul CARACALLA.
Reference : 101978
(1996)
ISBN : 9782207243688
Denoël, 1996, in-4°, 158 pp, 187 gravures, photos, affiches, cartes et plans, en noir et en couleurs, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
La Malle des Indes ! Une aventure réelle, palpitante mais en définitive peu connue. La voici racontée, somptueusement et pour la première fois sous tous ses aspects. "La Malle des Indes" fut – et reste – le plus étonnant service postal qui ait jamais fonctionné. Cette liaison postale entre Londres et Bombay fut mise en place par les autorités du Royaume-Uni pour faire arriver les dépêches officielles à leur destination dans le minimum de temps, traversant la France à partir de 1839. L'aventure française, surtout ferroviaire, de la Malle des Indes durera 100 ans, jusqu'en 1939. Un récit d'histoire – et d'histoires – avec la politique, les relations diplomatiques, les trafics, les jalousies, les sous-marins allemands, les atterrissages forcés et même les numéros d'illusion...
P., Dupray de La Mahérie, 1862, in-8°, xvi-699-(20) pp, reliure demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés (rel. de l'époque), bon exemplaire
Seghers, 1969, gr. in-12, 191 pp, 8 pl. de portraits et fac-similés h.t., présentation et choix de textes avec des pages inédites, biblio (Coll. Philosophes de tous les temps)
Desclée de Brouwer, 2002, in-8°, 293 pp, biblio, broché, bon état
Avec les contributions de Patrick Cabanel, Jean Delumeau, Bernard Descouleurs, Louis-Jean Frahier, Philippe Joutard, Michel Meslin, Alain Milhou, René Nouailhat, Pierre Ognier, Bernard Plongeron, Claude Prudhomme.
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1926, pt in-8°, 201 pp, ornementation dessinée par Paul de Pidoll, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
Don Juan d'Autriche (1545-1578).
Berger-Levrault, 1982, in-8°, 28 pp, 11 illustrations, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Territoires)
Au temps où les solidarités communautaires s'exprimaient avec éclat, toutes les grandes étapes de la vie des individus étaient ainsi soumises à la vigilance collective. Le charivari qui sanctionnait les remariages et les unions mal assorties, était inspiré à la communauté par le souci de préserver son équilibre démographique et moral. Mais les Etats et les Eglises, pour qui il était un concurrent ancien et redoutable, tentèrent de remplacer cette tradition populaire orale par des codes et des lois écrites. Pourtant sa vigueur est encore attestée sous des formes diverses – théâtre, chansons, mascarades – dans les Pyrénées et en Gascogne. Là, un environnement culturel bien préservé, une certaine permanence familiale et sociale lui ont permis d'échapper à ses adversaires et au temps. — "Etude après étude, avec labeur, patience et réussite Christian Desplat ne cesse de faire mieux connaître le Béarn des XVIIe-XIXe siècles, et même l'occasion, comme cette fois-ci, du XXe siècle. Le présent ouvrage est tout à fait remarquable et constitue la meilleure étude d'histoire régionale consacrée aux charivaris : un modèle d'enquête et d'utilisation critique des sources dans la longue durée. Un bel exemple également de saine et probe histoire culturelle." (Jean-Pierre Poussou, Annales du Midi) — "Le mot «charivari », dont l’étymologie est mal connue, n’évoque plus pour nous qu’un désordre anodin et festif, orchestré par la jeunesse du pays. Il a pourtant désigné pendant longtemps une pratique rituelle fondamentale dans la culture populaire de la plupart des pays d’Europe : la sanction collective et bruyante des infractions aux règles de la vie communautaire, notamment celles qui régissent les alliances matrimoniales et les relations sexuelles. Fruit de la fréquentation assidue des archives judiciaires et consulaires d’Ancien Régime aussi bien que des recueils de récits, proverbes et dictons, ou encore de la collecte de nombreux témoignages oraux, l’étude de Christian Desplat s’inscrit dans une anthropologie historique désormais classique. Cet «ethno-historien », c’est ainsi qu’il se définit, offre à son lecteur une analyse très personnelle et volontiers anticonformiste de la société gasconne, observée ici à travers le prisme d’un rituel communément partagé dans les Pyrénées, du Moyen Âge à nos jours. Pour le plus grand bonheur des passionnés d’histoire sociale et culturelle, il accompagne son récit d’une généreuse moisson documentaire. Délibérations et arrêtés, poèmes et chansons, extraits de mémoires et transcriptions de témoignages étayent un développement organisé en trois temps : le premier porte sur le mariage et ses contraintes communautaires, le deuxième aborde les permanences et mutations du charivari du XVIIIe au XXe siècle, tandis que le dernier est consacré au théâtre charivarique pyrénéen." (Sylvie Mouysset, Annales du Midi)
PUF, 1962, in-12, 125 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mythes et Religions)
"M. H. D. choisit de présenter dans ce petit livre les éléments d'une histoire matérialiste des religions d'après le marxisme originel, celui de Marx-Engels, « tenu pour cohérent ». Les conclusions de Feuerbach : « La conscience de Dieu est la conscience que l'homme a de lui-même », sont aussitôt dépassées par Marx pour la raison que l'homme n'est pas un être abstrait : « L'homme, c'est le monde de l'homme, l'État, la société. Cet État, cette société produisent la religion... » Deux dialectiques permettent à Marx, largement commenté ensuite par Engels, d'explorer ce domaine : celle, d'une part, qui étudie l'homme en face des conditions de son existence matérielle et sociale, conditions qui déterminent sa conscience et ses représentations mentales ; celle, d'autre part, qui envisage l'histoire des sociétés religieuses, comme de toutes les sociétés, sous l'angle d'une lutte de classes. L'histoire elle-même des religions se développe en une sorte de circuit à partir d'une société « sans classe » primitive jusqu'à une autre société « sans classe » au terme futur de l'évolution. Les religions de la nature, puis de la nation aboutissent aux religions universelles et plus particulièrement au judéo-christianisme primitif, « religion de l'homme universel abstrait ». Puis le christianisme primitif devient religion d'État et se « constantinise », religion de la société féodale et se féodalise ; enfin, à travers les différents épisodes « urbains » et « agraires », « bourgeois » et « populaires » de la Réforme protestante, de la Révolution anglaise, de la Révolution française, il s'achemine vers l'athéisme humaniste, « non-religion de l'universel concret ». Le livre de M. H. D., bourré de citations, de références et de notes, de distinctions, de précisions et de remarques critiques, est extrêmement dense et témoigne de la maîtrise de l'auteur." (J. Magne, Revue de l'histoire des religions, 1964)
PUF, 1962 pt in-8°, 184 pp, 40 pl. d'illustrations hors texte, dont 8 en couleurs, 11 plans et figures, biblio, cart. illustré de l'éditeur, étui carton, bon état (Coll. Les Neuf Muses)
J. B. Janin, 1946, pt in-8°, 444 pp, 18 pl. de gravures hors texte, biblio, chronologie, broché, bon état
Par l'aviateur et historien Philippe d'Estailleur-Chanteraine (1894-1965). En 1919, il rejoint d'Annunzio à Fiume. En 1920, il est envoyé en mission en Syrie, en Cilicie et en Palestine. En mai, il est reçu par l'émir Fayçal. En 1921, le roi d'Italie le fait chevalier de la Couronne d'Italie et en 1925, commandeur. Monarchiste convaincu, Philippe d'Estailleur-Chanteraine est proche de la famille d'Orléans et du comte de Paris. Il entretient des liens étroits avec les mouvements monarchiques italiens et espagnols. En 1922, il participe aux fouilles de Carthage menées par une mission américano-française sous la direction de Francis Byron Kuhn. La même année, il devient président du Comité de l'Entente française. À partir de 1927, il donne régulièrement des conférences à Radio Tour Eiffel, principalement sur les rapports franco-italiens et les relations internationales. Passionné d'aéronautique, il effectue en 1931 le premier tour de l'Afrique avec un Farman F 197 baptisé “Paris” et peint aux couleurs bleu et rouge de la capitale française. En 1932, il réalise une traversée d'est en ouest de l'Afrique (de Djibouti à Dakar). De 1934 à 1940, il est vice-président de la Fédération aéronautique de France. En 1936, avec le “Paris”, il part pour les Indes. Ce périple donnera lieu en 1938 à “25.000 kilomètres au-dessus de l'Asie” écrit avec Max Richou qui participait au voyage. En 1946, il est nommé vice-président de la Compagnie des messageries aériennes. En 1949, il devient président de la Société africaine d'études aéronautiques. En 1953, il crée la Société d'études et d'exploitation pour l'assainissement des Territoires d'Outre-mer, et en 1954 préside la Société d'entreprise et de matériel aéronautiques. Le 22 janvier 1954, il est élu membre de l'Académie des sciences d'outre-mer, avant d'en devenir président.
J. B. Janin, 1946, pt in-8°, 444 pp, 18 pl. de gravures hors texte, biblio, chronologie, reliure pleine percaline verte, dos lisse avec titres, fleuron et doubles filets dorés, 1er plat conservé (rel. de l'époque signée d'un relieur de Lausanne), bon état
Par l'aviateur et historien Philippe d'Estailleur-Chanteraine (1894-1965). En 1919, il rejoint d'Annunzio à Fiume. En 1920, il est envoyé en mission en Syrie, en Cilicie et en Palestine. En mai, il est reçu par l'émir Fayçal. En 1921, le roi d'Italie le fait chevalier de la Couronne d'Italie et en 1925, commandeur. Monarchiste convaincu, Philippe d'Estailleur-Chanteraine est proche de la famille d'Orléans et du comte de Paris. Il entretient des liens étroits avec les mouvements monarchiques italiens et espagnols. En 1922, il participe aux fouilles de Carthage menées par une mission américano-française sous la direction de Francis Byron Kuhn. La même année, il devient président du Comité de l'Entente française. À partir de 1927, il donne régulièrement des conférences à Radio Tour Eiffel, principalement sur les rapports franco-italiens et les relations internationales. Passionné d'aéronautique, il effectue en 1931 le premier tour de l'Afrique avec un Farman F 197 baptisé “Paris” et peint aux couleurs bleu et rouge de la capitale française. En 1932, il réalise une traversée d'est en ouest de l'Afrique (de Djibouti à Dakar). De 1934 à 1940, il est vice-président de la Fédération aéronautique de France. En 1936, avec le “Paris”, il part pour les Indes. Ce périple donnera lieu en 1938 à “25.000 kilomètres au-dessus de l'Asie” écrit avec Max Richou qui participait au voyage. En 1946, il est nommé vice-président de la Compagnie des messageries aériennes. En 1949, il devient président de la Société africaine d'études aéronautiques. En 1953, il crée la Société d'études et d'exploitation pour l'assainissement des Territoires d'Outre-mer, et en 1954 préside la Société d'entreprise et de matériel aéronautiques. Le 22 janvier 1954, il est élu membre de l'Académie des sciences d'outre-mer, avant d'en devenir président.
P., Musée de l'affiche et du tract, 1981, gr. in-4°, v-189 pp, 147 reproductions et 143 figures, reliure pleine toile mauve décorée de l'éditeur, bon état. Bien complet des trois feuillets volants filigranés : un filigrane clair, un filigrane noir et un filigrane ombré, avec notes explicatives
L'histoire du papier filigrané, depuis son invention à Fabriano, près d'Ancône, au XIIIe siècle, jusqu'à la Révolution. Georges Detersannes, expert mondial ès filigrane, déchiffre l'histoire de l'Occident à travers l'évolution de cette technique. "(...) A la fin du XIVe siècle, le filigrane s'affirmait sur la totalité de la production des moulins à papier qui, peu à peu, au cours de ces années s'étaient établis dans le royaume de France, émaillant en ces temps fervents le calme de la feuille d'un bonheur ingénu de l'angoisse qui espère. Parmi les empreintes qui nous sont parvenues de ces âges reculés, ou celles plus récentes et porteuses d'un tout autre esprit, nombreuses sont celles qui dans leur brillant langage marquent tout au long des siècles le cours aventureux et mémorable de notre Histoire comme autant de jalons énigmatiques." (G. Detersannes, Préliminaire).
Michel Lafon, 2013, gr. in-8°, 459 pp, avec la complicité d'Emmanuel Haymann, 26 cartes au début de chaque chapitre, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Cela commence au VIe siècle avant notre ère par la création idyllique de Marseille, et se termine de nos jours aux portes du tunnel sous la Manche. Entre-temps, on aura vu surgir les richesses d'une ville celte en Bourgogne, les bateaux transportant sur la Seine le précieux étain de Cornouailles, les voies très convoitées de l'ambre, du sel et du fer, et mille autres témoins du passé. À chaque étape ses vestiges : un éléphant d'Hannibal dessiné dans une grotte de la Drôme, une tour romaine miraculeusement conservée dans les sous-sols d'un supermarché de Strasbourg, ou le château des comtes de Toulouse mis au jour en creusant un parking sous le palais de justice ! L'Histoire s'inscrit au fil des routes - une par siècle -, et Lorànt Deutsch nous raconte la vie, au fil des jours. Celle des grands de ce monde comme celle des plus humbles habitants. Chaque siècle, riche d'événements, nous en livre les traces palpables et son lot d'anecdotes romanesques. Des chemins empierrés gaulois aux chaussées de monsieur McAdam en passant par les fleuves et le rail, savourez les révélations d'un parcours qui, peu à peu, prend la forme de l'Hexagone.
Magnard, 1946, gr. in-12, 224 pp, 6 illustrations, reliure demi-basane rouge lég. épidermée, dos à nerfs orné, couv. conservée, bel envoi lyrique à son éditeur (Coll. Sciences et aventures)
James Watt, Ampère, Evariste Gallois, Edison, la dernière croisière du Pourquoi-Pas ?, le navire polaire du commandant Charcot.