8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Roma, Fratelli Palombi Editori, 1993, fort in-4°, 406 pp, texte bilingue français-italien sur 2 colonnes, 138 oeuvres décrites et commentées, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, la plupart à pleine page, biblio, index, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. lég. décollé, bon état
Catalogue de l'exposition à Rome, Villa Médicis, 14 décembre 1993-30 janvier 1994 et à Paris, Espace Electa, 1er mars-3 avril 1994.
Lyon, Imprimerie Léon Sézanne, 1938, in-8°, 115 pp, 3e édition, un portrait photo en frontispice, 3 pl. de photos et 3 pl. de plans hors texte, biblio, broché, bon état
L'association du nom des frères Lumière au développement du cinématographe ne doit pas faire oublier qu'Auguste Lumière (1862-1954) fut avant tout un biologiste de renom. Abandonnant dès 1895 à son frère Louis la nouvelle invention, il créa un laboratoire de physiologie expérimentale et de pharmacodynamique pour orienter ses découvertes vers la médecine expérimentale. Ce seront les Laboratoires Lumière, à Lyon, dirigés par lui-même jusqu'au 25 octobre 1940, date à laquelle il passa la présidence de son entreprise à son fils, tout en continuant ses recherches jusqu'à sa mort.
P., Masson et Cie, 1902, in-4°, vi-207 pp, 38 figures dans le texte et 9 planches hors texte, reliure cartonnée demi-toile à coins de l'éditeur, plats un peu salis, bon état
En 1898, une exposition sur l'art sacré s'ouvrait à Turin. Pour la première fois depuis 30 ans, et alors que la permission de déployer l'étoffe n'avait été donnée que six fois au cours du XIXe siècle par la Maison de Savoie, on put non seulement voir le Linceul mais aussi le photographier et l'étudier. Les premières photographies du Saint-Suaire ont alors été réalisées par Secondo Pia. C'est au moment du développement de ces clichés que ce dernier s'est rendu compte que des empreintes laissées sur le tissu du linceul, et jusqu'alors invisibles à l'œil nu, étaient devenues observables. Paul Vignon est l'un des premiers savants à s'être emparé du sujet. Persuadé du caractère authentique de l'objet, il considérait que les photographies qui en avaient été tirées ne pouvaient être ni des peintures ni une copie faite de main d'homme, mais bien plutôt la trace laissée par les "effluves" du corps du Christ, sorte de rayonnements qui distingueraient, selon Vignon, ces images par une nature singulière, d'ordre "vaporographique", comme il le précisait alors dans son étude. — "Le livre de M. Vignon est l'instrument le plus complet et indispensable pour aborder le Suaire. La documentation est souvent excellente, l'illustration incomparable." (Revue des études byzantines)
dans la revue "La Pensée", 1964, gr. in-8°, 14 pp, broché, bon état
On trouve dans le même numéro un articles sur "Un inédit de Diderot retrouvé en Amérique ou les objections d'un matérialiste à une théorie idéaliste de l'homme" (Roland Desné, 18 pp), etc.
Gallimard/Le Seuil, 1982, gr. in-8°, 428 pp, broché, bon état (Coll. Hautes Etudes)
L’œuvre de Pierre Vilar s’enracine d’abord dans une très longue réflexion sur l’histoire de l’Espagne et, plus particulièrement, sur le phénomène catalan. Mais qu’il s’agisse du fait national, des réalités économiques, sa recherche se caractérise d’abord par la volonté d’une saisie globale des réalités historiques à partir des questions du présent. Liée en ce sens à tout le mouvement des Annales, elle se combine aussi, de façon plus théorique, avec la volonté de « construire » rigoureusement l’objet historique dans une perspective marxiste. D’où le titre de ce recueil qui restitue sur quarante ans le parcours intellectuel d’un historien et un voyage à l’intérieur d’une science en voie de constitution, mais dont l’unité ne cesse d’être proclamée au moment même où elle paraît menacée d’éclatement.
Livre Club du Libraire, 1965, in-8°, 237 pp, 15 gravures hors texte (5 sur double page) par Théodore de Bry (XVIe siècle), Léonor Fini, Jean Boullet, etc, reliure toile havane de l'éditeur, titre en noir au 1er plat et au dos, gardes illustrées, bon état
Un proverbe maori prévient que « seuls les fous osent pénétrer sur les terres des cannibales. » C'est pourtant à ce dangereux voyage que vous convie Roland Villeneuve, le plus érudit des démonologues français. Qu'ils mangent de la chair humaine par choix, comme ces Gaulois Atticotes qui « recherchaient de préférence les fesses des jeunes garçons et les tétons des pucelles », ou qu'ils soient motivés par un esprit belliqueux, comme ces habitants des îles Ouen qui « séparent à coups de hache un bras du cadavre du malheureux chef ennemi, l'agitent au-dessus de leur tête en manière de triomphe, puis arrachent avec les dents un lambeau de cette chair palpitante... », les anthropophages se retrouvent sur tous les continents et dans toutes les époques. Cette Histoire du cannibalisme, ouvrage de référence, aborde tous les aspects du plus grand des tabous : anthropophagie guerrière, magique, pathologique, ou littéraire. Des sauvages guerriers Fans aux chasseurs de têtes de Papouasie ; de Fritz Haarmann, le boucher de Hanovre, au géant Minski du marquis de Sade : vous saurez tout sur celles et ceux qui se sont adonnés à l'« horrible passion cannibale ».
Denoël, 1957, in-8°, 186 pp, 15 gravures dans le texte et 22 illustrations sur 24 planches hors texte, reliure toile rouge de l'éditeur, dos lisse avec titres en noir, une gravure de diable en noir estampée au 1er plat, gardes illustrées, reliure très lég. salie, tranches piquées, bon état
Payot, 1979, in-8°, 244 pp, 18 gravures à pleine page, pièces annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
"Auteur de nombreux ouvrages relatifs à la sorcellerie dont il a évoqué de multiples aspects, R. V. était en mesure de fournir une ample documentation sur un sujet qu'il aborde cette fois sous l'angle le plus propice, celui de ses déterminations et de son traitement judiciaires en Europe occidentale, du haut Moyen Age jusqu'aux abords de la période contemporaine. Le plan d'étude évite la plupart des difficultés qui menacent un tel projet : une première partie, de trois chapitres, retrace le lent cheminement du Canon Episcopi aux ouvrages de procédure qui définissent l'hérésie des Sorcières, puis l'essentiel de l'ouvrage est consacré à la description des procès, depuis la mise en situation des juges et des accusés jusqu'à l'exécution des sentences. (...) les textes présentés, rarement cités ailleurs in extenso et avec une aussi grande variété, [sont] un des grands agréments de ce livre dont on pouvait craindre qu'un dessein trop synthétique ne le réduisît à de sèches énumerations ou catalogues de faits bruts. Si l'on peut regretter l'absence délibérée de données statistiques, il faut se féliciter de trouver en appoint de ce volume succinct une bibliographie étendue et des pièces annexes dont le choix a été classique et judicieux." (Yves Castan, Revue de l'histoire des religions, 1981) — "Avec le recul du temps, les procès de sorcellerie revêtent un aspect aussi trouble que fascinant. On peut se demander s’il existait vraiment des armées de magiciens, des couvents de sorcières, acharnés à la perte du genre humain. Et si, de leur côté, les Juges avaient pleine conscience du rôle écrasant et des responsabilités qu’ils osaient assumer. L’accueil des témoignages les plus douteux, l’atmosphère morbide des cachots excitent l’imagination à la façon des romans noirs. Mais, ici, la réalité dépasse – et de loin – les fictions sadiennes. L’homme, en l’occurrence, jette le masque et apparaît dans toute sa haine, sa bêtise et sa lubricité. Rares ont été les travaux de synthèse sur les procès de sorcellerie. Il fallait tout le talent et toute la lucidité de Roland Villeneuve pour en établir enfin une qui fût à la fois objective et chatoyante." (L'éditeur) — Roland Villeneuve (1922-2003) s’est très tôt spécialisé dans l’étude du satanisme, de la sorcellerie et de l'occultisme. Il est l’auteur de nombreux articles parus dans les revues historiques et médicales, ainsi que de plusieurs ouvrages qui font autorité. Certains ont rencontré un très large succès. De l’avis unanime, Roland Villeneuve est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes – et aussi l’un des derniers – de l’histoire et des pratiques diaboliques.
P., Foucault, 1824, in-8°, 601 pp, reliure demi-veau glacé caramel à coins, dos à 4 larges nerfs filetés, caissons à froid, pièces de titre et tomaison basane noire, roulette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), C. de bibl., étiquette en queue, bon état (Coll. complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, par M. Petitot). Exemplaire trés bien relié à l'époque
"Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580)
Seghers, 1986, in-8°, 241 pp, biblio, broché, couv. illustrée, C. de bibl., bon état (Coll. Médecine et Histoire)
Histoire de la morale médicale et de son évolution dans la société d'aujourd'hui.
Armand Colin, 2002, in-8°, 256 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Histoire au présent)
La révélation a été terrible pour les opinions publiques d'Europe occidentale qui n'avaient pas mesuré l'importance du phénomène, ni prévu sa capacité à introduire le déséquilibre et la terreur dans le jeu des relations internationales : il existe, au centre de l'Asie, aux marges de ce que fut l'Empire soviétique, une zone à haut risque, dont l'Afghanistan n'est pas le seul représentant. Mais qui connaît réellement l'état politique et social, et l'évolution traversée depuis plus de dix ans, c'est-à-dire depuis leur indépendance, par les cinq Républiques du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan ? Leur identité, forgée depuis plus d'un siècle dans la résistance à la domination russe, réactivée par la lutte contre l'idéologie communiste, est faite à la fois de traditions culturelles et religieuses singulières, et d'appartenances ethniques et claniques. Un paysage très difficile à appréhender pour l'observateur occidental. Cet ouvrage se veut une tentative d'explication des enjeux auxquels se trouvent confrontés ces États surgis d'un coup, depuis les attentats du 11 septembre et la guerre d'Afghanistan, au premier plan des interrogations et des inquiétudes de ce début du 21e siècle.
Robert Laffont, Michel Archimbaud, 1985, gr. in-8°, 347 pp, biblio sommaire, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les droits fondamentaux : d'une conception religieuse et philosophique à une institution juridique (les fondements intellectuels, le cadre juridique de la reconnaissance internationale) ; Les contenus des droits de l'homme (droits civils et politiques, droits économiques et sociaux) ; Valeur de la reconnaissance constitutionnelle des droits de l'homme (les garanties internes, les garanties internationales, les garanties de la démocratie).
Rivages, 1986, in-8°, 259 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire)
De l'oeil humide aux flots de pleurs, du regard brouillé aux sanglots, les larmes manifestent l'émotion. Elles ont aussi une histoire, qui permet de réfléchir aux manières subtiles ou contraintes, selon l'époque et la société, de les utiliser. A partir de sources littéraires, médicales, judiciaires, de journaux intimes, de traités de savoir-vivre et de manuels d'éducation, ce livre montre un XVIIIe siècle aux larmes facilement versées en public et un XIXe siècle où chacun aime pleurer dans le secret et la pudeur, et qui, dans sa seconde moitié, va tenter de mettre de l'ordre dans les pleurs.
Larousse, 1970, pt in-4°, 272 pp, très nombreuses illustrations, photos, cartes en couleurs, reliure toile bordeaux éditeur, bon état
Tchou, Bibliothèque des Introuvables, 1999 in-8°, 315-(7) pp, 3 doubles planches hors texte in-fine, broché, couv. illustrée, bon état
Contenant la Théorie de la Dégustation de la Clarification, du Collage et de la Fermentation secondaire des Vins; les Moyens de prévenir leur Altération et de les rétablir lorsqu'ils sont dégénérés ou naturellement défectueux, de distinguer les Vins purs des Vins mélangés, frelatés ou artificiels, etc. — Réimpression de la 3e édition de 1822, revue, corrigée et augmentée, du premier guide pratique à l'usage des amateurs de vins et des sommeliers. Cette édition contient 3 planches figurant les instruments du sommelier. (Oberlé, Fastes, 962)
Tchou, Bibliothèque des Introuvables, 1999 in-8°, 287-(5) pp, 3 planches gravées hors texte in-fine, broché, couv. illustrée, bon état
Le premier manuel du parfait vigneron. — Réimpression de l'édition de 1772. Né à Lyon en 1734, Jean-François Rozier fut un agronome réputé, particulièrement averti en matière de viticulture. Pendant un temps, il mit lui-même en pratique sa grande connaissance du vin après avoir acheté un domaine près de Béziers. Son ouvrage : "Mémoire sur la meilleure manière de faire et de gouverner les vins" est, après les auteurs latins, le premier manuel du parfait vigneron. Il obtint, en 1770, le grand prix de l'Académie de Marseille. Outre son étude pertinente sur les cépages rouges et blancs implantés dans le Midi de la France, le savant indique les meilleurs moyens de renouveler un vignoble et de le cultiver ainsi que les vaisseaux et autres instruments propres à soigner le vin. Ce livre très rare est une somme du savoir viticole et oenologique au XVIIIe siècle. L'abbé Jean-François Rozier fut docteur en théologie, directeur de l'école vétérinaire de Lyon et membre d'un grand nombre de Sociétés de botanique. Curé constitutionnel sous la Révolution, il mourut en 1793, tué dans son lit par une bombe.
Liège et Bruxelles, Pierre Mardaga, 1978, in-8°, (4)-372 pp, nombreuses gravures dans le texte et à pleine page, plans, vignettes, broché, couv. illustrée, bon état
Réimpression en fac-similé de l'édition parue chez Hetzel. Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) fut un architecte français, célèbre pour ses restaurations de constructions médiévales. Ses écrits théoriques rationalistes (Entretiens sur l’architecture, 1863), posèrent aussi les bases de l’architecture moderne.
Sans lieu, Tiskarna Protisk, s.d. (2009), in-8° carré (23 x 21), (40) pp, texte de présentation de Vladimir Birgus (en anglais et en français), suivi de 32 photos en couleurs à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état. On joint un CD-Rom contenant 58 photos (celles du livre et d'autres) et la carte de visite de la photographe tchèque Tereza Vlčková
Ces photos mettent en scène des jeunes filles éthérées dans la nature, sortes d’archétype de la jeune fille parfaite, mais qui n’en dégagent pas moins un sentiment d’étrangeté, voire d’inquiétude. "A perfect day, Elise..." est une thématique faite en 2007 sur Alice au pays des merveilles. On y voit des jeunes filles lyriques voler en état d’apesanteur au-dessus des montagnes des Beskydes, avec un aspect préraphaélite. "Two" montre une série de petites filles, habillées un peu fashion, dans des paysages un peu magiques, avec des lumières très travaillées...
P., La Renaissance du Livre, 1927, in-12, 278 pp, broché, bon état, envoi a.s. à l'académicien Henri Lavedan
Rare et solide étude sur la psychologie des belles-mères, sous un angle tant psychiatrique, psychanalytique que littéraire. Elle fut motivée par la retentissante affaire Lefèvre (ou "drame du Chemin de la Solitude") : Madame Lefèvre est accusée de l'assassinat de sa belle-fille enceinte de cinq mois, elle est passible de la peine de mort. Dans cette affaire, le Dr Paul Voivenel fut contre-expert. Il plaide la cause psychopathologique et parle de folie raisonnante, il déclenche une bataille de pychiatres tout en se faisant conspuer par la foule et les journalistes. Finalement l'accusée est condamnée à mort. — Paul Voivenel (1880-1975), psychiatre et homme de lettres, fut entre autres le médecin de Rémy de Gourmont. — "Je ne trouve pas de qualiflcatif plus juste à donner au dernier livre du Dr Voivenel (émaillé d’anecdotes, et soutenu de bout en bout par une trame solide de science technique) que l’appellation d’œuvre de « psychiatrie romancée ». Le public très étendu auquel il s’adresse se serait mal accommodé d’une discussion dogmatique de science pure. et notre confrère a réussi avec une réelle maîtrise à masquer l’aridité de son sujet sous un enchaînement continu « d’observations » et de notations d’un prenant intérêt. Servi par une riche érudition littéraire et une originale vivacité de pensée, il a bâti une œuvre bouillonnante de vie. Cette dénomination ne donne pourtant qu’une idée très approximative du mouvement qui anime surtout toute la seconde partie de l’ouvrage. Ces pages, consacrées à la relation d’une expertise au criminel, qui fit l’année dernière quelque bruit, reflètent avec une étonnante puissance d’évocation l’atmosphère de la Cour d’assises, où notre confrère eut à lutter contre certains experts « officiels », drapés dans leur infaillibilité d’augures, contre l’hostilité de la salle, contre la partialité des uns et des autres, et le fit avec une clairvoyante et courageuse ténacité. Sur ses larges épaules, tout cela a glissé et nous y avons gagné un livre où la psychiatrie austère a pris figure de science attrayante et intelligible." (Jean Seval, L'informateur médical, 1928)
Le Caire, Publications de l'Institut français d'archéologie orientale, 1970, gr. in-8°, 336 pp, 19 planches de gravures et photos hors texte (dont une carte en frontispice), biblio, broché, bon état
Les péripéties des innombrables explorations entreprises en Egypte par les érudits et les savants en quête de manuscrits anciens...
Monaco, Editions du Rocher, 1999, gr. in-8°, 290 pp, biblio succincte, broché, bon état
... “Petite histoire de la désinformation” expose, de l'Antiquité à nos jours, ces opérations, et raconte des anecdotes qui, du cheval de Troie à Internet, des Villages Potemkine à la guerre en Bosnie, permettent de se faire une idée des méthodes utilisées par les désinformateurs. Véritable manuel à l'usage des professionnels comme des profanes, ce livre permettra à chacun d'avoir un nouveau regard sur l'information, quelle que soit sa source, et de se prémunir contre une arme dont les victimes se comptent par millions. La désinformation, dont n'importe qui peut être un agent à son insu, reste une donnée majeure de cette fin de siècle.
Société Nouvelle des Editions G.P., 1965, fort in-8°, 447 pp, 110 illustrations en noir et en couleurs (iconographie réunie et commentée par l'auteur), reliure toile écrue de l'éditeur, une gravure estampée au 1er plat, bon état
La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d'environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et, suivant les dates de l'année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie. Pour le médiéviste Philippe Walter, une mythologie chrétienne s'est ainsi constituée, « construite sur les croyances païennes que le christianisme dut assimiler dans le but de les contrôler ». — "... Le titre même de “Légende dorée” peut faire illusion, laisser croire à quelque chose d'artificiel, de sentimental, de faussement mystique, à un conte de fée religieux... Certes, le merveilleux y est souvent féerique, mais l'inspiration de la foi est forte, voire violente. Voilà pourquoi certaines pages nous étonnent, choquent par l'outrance des scènes, la dureté du langage... ou leur naïveté. Les tableaux de la “Légende des Saints” ne sont pas une confiserie pour gourmets, mais la nourriture d'une société chevaleresque. Toucher les coeurs, fortifier les âmes, convaincre l'incrédule de sa folie, semer et enraciner la confiance en Dieu, voilà leur objet premier, que le titre ne laisse pas soupçonner..." (Introduction)
P., Gaston Doin, 1925, gr. in-8°, 340 pp, le titre imprimé en pages de faux-titre et de titre est "Greffage sexuel Anthropoïdo-Anthropique du testicule du Singe dans les bourses de l'Homme par la méthode Voronoff" ; Conférence-filmée (avec amplifications consécutives) aux Journées Médicales de Bruxelles, qui ont eu lieu sous le haut patronage de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges (30 juin 1924), 140 illustrations photographiques dans le texte et hors texte, imprimé sur papier glacé, broché, couv. lég. salie, bon état
On ne compte plus, dans l'histoire, les tentatives visant à soigner, chez l'homme, les défaillances de la fonction sexuelle ou à en augmenter la puissance. L'une des plus étonnantes est celle développée en France par le docteur Voronoff entre 1920 et 1930, à partir de greffes de testicules de singes sur l'homme. Avec des succès que l'on dit spectaculaires, des échecs, des « vigueurs retrouvées », des polémiques sans fin... — "Cet ouvrage est le plus complet qui ait paru eu France sur la question des greffes testiculaires. L’auteur a étudié le sujet sous toutes ses faces et il en donne une synthèse qui envisage à la fois le côté technique chirurgical pur, le coté biologique et physiologique et même la portée philosophique. M. Dartigues présente la question sous un aspect méthodique. Après un exposé sur le rôle des glandes endoctrines en général et l'influence des glandes endocrines sexuelles en particulier, l'auteur montre les résultats tirés de l’observation et de l'expérience cliniques, les résultats tirés de l’expérimentation animale, servant de base à l’application de la greffe à l’homme, et la légitimant. Il passe en revue les différentes méthodes employées jusqu’à ce jour, décrit celle de Voronoff qu’il a contribué à perfectionner au point de vue opératoire, puis il passe en revue les indications de la greffe qu’il appelle anthropoïdo-anthropique, du singe anthropoïde à l’homme ; il expose enfin les résultats d’ordre général et d’ordre génital. Il a consacré tout un chapitre à ce qu’il appelle la « présénilité ». Il croit que la vieillesse peut être retardée, grâce à ce qu’il appelle l’endocrinologie chirurgicale qui s'annonce comme la forme probablement la plus efficace de l'opothérapie vivante." (S. R., Revue Scientifique, 1925) — "Si jamais le critique assume la tâche de disséquer l'oeuvre déjà importante du chirurgien Dartigues, il ne trouvera jamais sous son scalpel – sa plume – le défaut de banalité. L'ouvrage que Dartigues nous présente est le plus complet qui ait paru en France sur la question des greffes testiculaires. Mais ce qui me frappe le plus dans cette étude, c´est le côté philosophique de la question du problème. L'auteur cherche « l´ascension vers la pensée et le savoir », par un renouveau de culture physique qui doit conditionner cette ascension. Mais, ayant remarqué que nos organes sont dans une interdépendance endocrinologique, on doit, pour le plus grand bien de l'espèce et de sa propagation, pratiquer l'opothérapie ; ou mieux, suivant ses propres expressions, l'endocrinothérapie chirurgicale et, en particulier, la greffe testiculaire. « Oh ! dit-il, nous savons choquer bien des idées ! Que nous importe, si les faits sont là. La méthode des greffes sexuelles nous apporte quelques-uns de ces faits nouveaux. Il n'y a qu'une chose qui puisse nous choquer, nous : ce serait un manque de courage spirituel, qui consisterait à nous dérober devant des clartés troublantes, parce qu'inattendues »... Clartés troublantes ! Voilà qui résume tout ce que nous voulions dire ici d'un ouvrage admirablement documenté et richement illustré, et qui a le grand mérite de faire front à tous ceux dont la conduite s'inspire éternellement de celle de l'autruche." (Raymond Molinéry, La Chronique médicale, 1925)
P., Librairie Octave Doin, Gaston Doin, éditeur, 1926, gr. in-8°, 209 pp, 34 planches photographiques hors texte, imprimé sur papier glacé, broché, couv. lég. salie, bon état
On ne compte plus, dans l'histoire, les tentatives visant à soigner, chez l'homme, les défaillances de la fonction sexuelle ou à en augmenter la puissance. L'une des plus étonnantes est celle développée en France par le docteur Voronoff entre 1920 et 1930, à partir de greffes de testicules de singes sur l'homme. Avec des succès que l'on dit spectaculaires, des échecs, des « vigueurs retrouvées », des polémiques sans fin... — Dans les années 1920-1930, le chirurgien Serge Voronoff (1866-1951) et ses disciples parisiens ont greffé du testicule de singe chez l’homme (xénogreffe). Ces xénogreffes étaient destinées aux hommes affaiblis désirant reprendre des forces physiques et une activité intellectuelle. Plusieurs centaines d’hommes à Paris ont reçu des greffons de testicules de chimpanzé ou de babouin, et plusieurs milliers dans le monde entre les années 1920 et fin 1930. Trois Maisons de santé parisiennes pratiquaient ce genre de greffe... Après un stage à New York en 1910 auprès d’Alexis Carrel, qui devint son ami, Voronoff fut un pionnier de la technique des greffes : homogreffe d’ovaire chez la brebis, hétérogreffe thyroïdienne et greffes osseuses qu’il pratiqua en divers hôpitaux durant la Première Guerre mondiale. Ce n’est qu’après sa nomination au poste de directeur adjoint de la station de physiologie au Collège de France qu’il approfondit ses recherches sur les greffes testiculaires qui le rendirent célèbre. Au fil de l'intérêt du grand public et de son renom, il passa du statut de personnalité respectée à celui de savant fantasque, voire de charlatan... Un classique fameux des errements de la médecine.
P., Librairie Octave Doin, Gaston Doin, éditeur, 1924, gr. in-8°, 256 pp, 38 planches pour certaines photographiques, imprimé sur papier glacé, broché, couv. salie, bon état (Oberlé, Fous à lier, n° 472 : "rare")
On ne compte plus, dans l'histoire, les tentatives visant à soigner, chez l'homme, les défaillances de la fonction sexuelle ou à en augmenter la puissance. L'une des plus étonnantes est celle développée en France par le docteur Voronoff entre 1920 et 1930, à partir de greffes de testicules de singes sur l'homme. Avec des succès que l'on dit spectaculaires, des échecs, des « vigueurs retrouvées », des polémiques sans fin... — "J'ai fait du 12 juin 1920 au 15 octobre 1923, cinquante deux greffes testiculaires, dont une avec un testicule humain (autogreffe) et cinquante et une avec des testicules de singes." — Dans les années 1920-1930, le chirurgien Serge Voronoff (1866-1951) et ses disciples parisiens ont greffé du testicule de singe chez l’homme (xénogreffe). Ces xénogreffes étaient destinées aux hommes affaiblis désirant reprendre des forces physiques et une activité intellectuelle. Plusieurs centaines d’hommes à Paris ont reçu des greffons de testicules de chimpanzé ou de babouin, et plusieurs milliers dans le monde entre les années 1920 et fin 1930. Trois Maisons de santé parisiennes pratiquaient ce genre de greffe... Après un stage à New York en 1910 auprès d’Alexis Carrel, qui devint son ami, Voronoff fut un pionnier de la technique des greffes : homogreffe d’ovaire chez la brebis, hétérogreffe thyroïdienne et greffes osseuses qu’il pratiqua en divers hôpitaux durant la Première Guerre mondiale. Ce n’est qu’après sa nomination au poste de directeur adjoint de la station de physiologie au Collège de France qu’il approfondit ses recherches sur les greffes testiculaires qui le rendirent célèbre. Au fil de l'intérêt du grand public et de son renom, il passa du statut de personnalité respectée à celui de savant fantasque, voire de charlatan... Un classique fameux des errements de la médecine.