8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 L'Edition d'Art, H. Piazza, 1925, pt in-8°, xi-232 pp, ornementation dessinée par Paul Zenker, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
L'émir Abou'l Hassan Ali Séif Eddauleh ibn Hamdan naquit à Mossoul en 916 de notre ère et mourut dans Alep, sa capitale, en 969, après avoir mené la vie la plus chevaleresque qui se puisse concevoir.
P., Maurice Devriès éditeur, v. 1930-1950, 10 vol. in-4° (34,5 x 25,5 cm), Broché l'ensemble sous emboîtage cartonné toilé grège ; soit 9 volumes reproduisant 100 fac-similés contrecollés sur papier fort de documents autographes authentiques des plus grandes personnalités historiques françaises, du Moyen Age au 19e siècle (avec le texte en regard de chaque document reproduit) ; et un dixième volume paru en 1946 (Du fond de l'abîme vers la résurrection) reproduisant 46 autographes, documents et photos relatifs à la seconde guerre mondiale en France
1. Pièces rarissimes sur la grande et la petite Histoire. – 2. Quelques reliques émouvantes du passé. – 3. Reliques émouvantes ou curieuses de l'Histoire. – 4. Quinze documents historiques curieux et rares. – 5. 150 ans de conquête des cœurs. – 6. Une dernière sélection de 15 émouvantes reliques. – 7. De l'officier corse au martyre de Sainte-Hélène. – 8. Quelques reliques émouvantes de l'Histoire de France. – 9. Une gerbe éblouissante de pièces historiques. – 10. Du fond de l'abîme vers la résurrection. — "La publication toute récente d'« Une gerbe éblouissante de pièces historiques », dernier album d'une collection vraiment unique de fac-similés, ramène l'attention sur le long et méritoire effort d'un chercheur érudit, M. Maurice Devriès, qui depuis vingt ans explore les bibliothèques, les musées, les administrations publiques, les collections particulières de France et de l'étranger pour y découvrir les pièces les plus dignes d'être proposées à notre vénération. En rassemblant ainsi, par une méthode de reproduction dont il a le secret et dont l'exactitude est surprenante, ces documents rarissimes mais épars, c'est un musée innombrable de l'histoire de France que M. Maurice Devriès fait pénétrer chez nous ; ses albums mettent en effet dans nos mains une image si fidèle de ces précieuses reliques qu'on croit voir les originaux avec leurs maculations, leurs ratures, leur encre jaunie, leur papier vieilli, aux angles usés, aux bords amincis, les taches de sang d'un Marat et d'un Robespierre, ou la trace des larmes d'une Marie-Antoinette qu'attend la charrette fatale. Si l'on tentait un essai de classement de toutes les pièces dont se compose cette collection on serait amené à grouper d'une part les documents qui relèvent de la grande histoire ainsi vulgarisée, et d'autre part ceux qui apportent à la petite histoire, par des faits piquants généralement ignorés, une non moins précieuse contribution. Feuilletons ensemble les pages de ce dernier album paru : ce texte en elzévir, c'est le serment que devaient prêter au XV siècle les "apoticaires chrestiens et craignans Dieu". Ils juraient notamment "de ne médire d'aucun de leurs anciens maistres", de n'enseigner point "aux idiots" les secrets de la médecine, de respecter les femmes, de ne leur donner jamais à boire aucune potion abortive, "de ne donner jamais à boire aucune sorte de poison à personne, et ne conseiller à aucun d'en donner, non pas mesmes à ses plus grands ennemis". Sur cette autre page est inséré le gracieux billet de Louis XIII enfant à sa bonne nourrice : la nature sensible et refoulée du fils de Henri IV, sevré de tendresses par son insupportable mère Marie de Médicis, apparaît toute dans cette prière touchante : "Memie Vitry, je désire que vous me véniés bien tost voir et que me reniés tousiours vostre bon amy. Loys." Tournons encore quelques pages. Nous avons sous les yeux une lettre de Latude, dit Danry, l'aventurier aux six noms, lettre adressée à la marquise de Pompadour. Il s'avise après cent quatre-vingt-huit jours de dure captivité à la Bastille, puis au donjon de Vincennes, qu'il est grand temps pour lui d'afficher un vif repentir et d'implorer grâce et pardon. Un stupide stratagème de son invention l'a poussé, dans l'espoir de soutirer quelque argent à la favorite de Louis XV, à lui dénoncer un attentat par colis explosif dirigé contre sa personne, alors qu'il était lui-même l'auteur de cet envoi, d'ailleurs inoffensif. Cette sottise devait lui valoir trente-cinq ans d'internement, entrecoupé d'évasions précaires qui chaque fois aggravèrent son cas. En quels termes essaie-t-il d'apitoyer sa "victime" ? "Si la misère, gémit-il, présé par la faim, ma fait comettre une faute contre votre chère personne, ça na point été dans le dessint de vous faire aucun mal... Si la divine personne du plus grand Roy de la terre me fait la grâce d'obtenir de votre générosité la liberté, je mourray plutôt et mangeray que des racines avant que de l'exposer une seconde fois." La poignante supplique de ce malheureux provient du fonds "Bastille" de la bibliothèque de l'Arsenal. Elle demeura sans réponse. Parvint-elle jamais à destination ? Nous avons gardé pour la fin une lettre du cher grand Lamartine, datée d'octobre 1824. Le poète a trente-quatre ans, ses Premières Méditations (1820) et ses Nouvelles Méditations (1823) lui ont ouvert toutes grandes les voies de la renommée ; un bout de ruban rouge obtenu par faveur n'ajouterait rien à sa gloire naissante, et pourtant il le sollicite. Petite faiblesse d'un grand poète ! Il écrit au bas d'une lettre banale, qui n'a d'autre objet que d'amener ce post-scriptum, sans avoir l'air d y toucher : "Si réellement vous êtes en veine de crédit et de puissance, ne pourriez-vous pas me faire avoir la croix de la Légion d'honneur ? Vous vous étonnez de ma vanité, mais cela aurait pour moi quelques résultats qui ne seraient pas tous vanité." M. Devriès ne nous donne pas le nom de l'homme "puissant" à qui était adressée cette requête. Quoi qu'il en soit, Lamartine fut fait chevalier, mais n'accéda jamais à de plus hauts grades. Sans doute en eut-il moins le goût à mesure que la destinée le comblait d'honneurs plus solennels. Se rappelle-t-on sa boutade à un ami qui postulait la croix ? "Qu'est-ce qu'un honneur qu'on perd en ôtant son habit !" Le temps qui change tout change aussi nos humeurs." (Maurice Duval, Le Monde,1950)1. 92. 93. 94. 95. 156. 167. 158. 99. 910. 46
France Loisirs, 1995, pt in-4° carré, 228 pp, environ 300 affiches reproduites en couleurs, biblio, 2 index, cart. rouge éditeur, sans la jaquette, bon état
Textes de Claudine Chevrel, Béatrice Cornet, Thierry Devynck, Marie-Catherine Grichois, Jeanne Guélon, Anne-Claude Lelieur, Paule-Andrée Moselle et Sylvie Pitoiset.
Hachette, 1948, in-8°, 321 pp, broché, bon état
"A une vue d'ensemble sur la France d'Outre-Mer en 1939 succède une série de chapitres consacrés aux diverses colonies. Puis, la deuxième partie du volume étudie les conséquences du conflit mondial 1939-1945 sur les colonies françaises et les essais d'organisation de l'Union. Ce livre contribuera à faire connaître au grand public les problèmes que posent les rapports entre la France et les pays de l'Union française." (Revue d'histoire des colonies, 1948) — "Cet ouvrage comprend d'abord un bilan historique de l'évolution des territoires et États d'outre-mer entre 1938 et 1945. Puis l'auteur décrit les avatars de la naissance de l'Union française, de la Conférence de Brazzaville aux guerres d'Indochine et de Madagascar. Bien des renseignements donnés sont utiles.." (Revue Esprit, juillet 1949)
Armand Colin, 1992, gr. in-8°, 178 pp, biblio, broché, bon état
"Pierre Deyon retrace deux siècles d'hésitation nationale entre la centralisation instituée par l'Ancien Régime et la décentralisation instituée par la Constituante dès l'été 1789, les timides amorces de partage des prérogatives entre l'Etat et les collectivités territoriales ayant été régulièrement remises en cause par des raidissements du pouvoir central, aussi bien sous des gouvernements de droite que de gauche, libéraux ou conservateurs. La méfiance à l'égard des régionaux a toujours été constante... Avant sa disparition, l'Ancien Régime s'était posé la question de la décentralisation, et la Révolution n'avait que commencé à la résoudre quand elle bifurqua vers la centralisation jacobine, puis consulaire et impériale. Les régimes suivants renouèrent avec les hésitations, débattant de propositions de réorganisation administrative, mais se gardant finalement de vraiment altérer la tradition centralisatrice qui retrouva toute sa vigueur sous le Second Empire. Puis la Troisième République ne s'aventura guère bien loin dans cette voie, l'élection des maires et l'émancipation partielle des départements sous tutelle préfectorale ayant eu pour fonction essentielle de prémunir le pays contre les soubresauts révolutionnaires de la capitale, rédoutés après l'insurrection communarde. Enfin la suspicion à l'égard des mouvements régionalistes bloqua par la suite toute velléité réformiste et il fallut attendre l'aménagement du territoire et l'action régionale pour que la Cinquième République ouvre à nouveau le dossier de la décentralisation avant de le refermer pour une longue période après l'échec du référendum de 1969..." (Pierre-Jean Thumerelle, Espace Populations Sociétés, 1993)
P., F. Tandou et Cie, 1863, fort pt in-4°, viii-1465 pp, texte sur deux colonnes, relliure demi-chagrin bleu-nuit de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs soulignés à froid, titres, caissons fleuronnés et tomaison dorés, encadrement à froid sur les plats, bon état
Tome 1 seul (sur 2).
P., J. Peyronnet et Cie, 1946, gr. in-8°, 144 pp, broché, couv. illustrée, papier jauni, état correct, bel envoi a.s. à l'avocat Jacques Isorni
"L'auteur nous fait profiter de sa longue expérience de médecin légiste. A la lumière d'un grand nombre de cas succinctement exposés, il exprime ses idées, précise ses vœux. Il souhaite que le nombre des experts reconnus par le juge d'instruction ne dépende pas de l'importance du tribunal mais de la complexité du cas envisagé. On parviendra ainsi dans les cas difficiles à nommer trois experts : l'expert visiteur, l'expert rédacteur, l'expert conseil. L'auteur souhaite également que les témoins soient soumis à une analyse mentale, il voudrait qu'une loi donne à la stérilisation le caractère d'une opération de chirurgie ordinaire, c'est-à-dire que le chirurgien puisse la tenter sous sa responsabilité et avec l'accord du malade quand l'exige la santé du patient. Il voudrait encore que soient créées des colonies de sevrage et de régénérescence pour les alcooliques et leur famille et que le législateur examine à nouveau le problème du certificat prénuptial et du divorce des aliénés. Il pense que les candidats chauffeurs devraient subir un examen mental..." (C. C., L'année psychologique, 1946)
Delagrave, 1971, gr. in-8°, 255 pp, nombreuses illustrations et cartes en noir et en couleurs, cart. éd. lég. abîmé, qqs rares annotations (Cours M. Chaulanges et J.-M. d'Hoop, classe de 3e)
Grasset, 1993, in-8°, 316 pp, 40 illustrations, biblio, index des thèmes, édition originale, broché, bon état
Flammarion, 1918, in-12, viii-316 pp, reliure demi-percaline aubergine à la bradel, dos lisse avec titre doré (rel. de l'époque), bon état (Bibliothèque de philosophie scientifique)
"Tout est à louer dans ce volume. M. Diehl a visité souvent Venise, s'est imprégné de son atmosphère. Dans les chroniques latines ou italiennes, et aussi dans les chroniques grecques – car l'Orient byzantin permet seul de comprendre cette cité toute grecque – il a étudié à fond son histoire ; derrière chacune de ses assertions nous devinons le texte précis. En plus il a disposé sa matière avec beaucoup d'art ; on suit avec un véritable intérêt ses développements toujours clairs; on lit avec un grand plaisir ses descriptions chatoyantes. Qu'on compare ce volume avec un ouvrage à peu près analogue publié en Allemagne, le “Venedig als Weltmacht und Weltstadt” de H. v. Zwidineck- Südenhorst ; autant celui-ci est lourd, doctrinal, et malgré tout superficiel, autant celui-là est gracieux, pimpant, et aussi très solide. Parcourons rapidement les quatre livres dont se compose le volume. Le premier nous entretient des origines de Venise et de la formation de sa grandeur. Par le traité de 812, Venise échappa à la domination des Carolingiens ; placée sous la suzeraineté de Byzance, gouvernée par ses ducs qui cherchèrent à rendre leur charge héréditaire, elle établit son autorité solidement sur l'Adriatique et jeta les fondements de sa grandeur maritime. Avec le livre II, nous entrons au cœur du sujet. Du XIe à la fin du XVe siècle, Venise est, dans la Méditerranée, la grande puissance commerciale ; et avec beaucoup de raison, M. Diehl insiste sur l'organisation de ce commerce, sur l'essor que lui donnèrent les croisades et la conquête de Constantinople en 1204. (...) Le livre III montre l'évolution de Venise du milieu du XVe à la fin du XVIe siècle. Les causes de décadence sont déjà très visibles. Les Turcs enlèvent à Venise son bel empire colonial... (...) Le livre IV, « la fin de Venise », n'est qu'un épilogue assez court. En 1669, Venise perd la Crète ; la conquête de la Morée par François Morosini le Péloponésiaque ne fut que passagère ; Venise ne la garda que trente années (1685-1715). Et dès lors elle renonça à toutes ses ambitions. Elle devint l'hôtellerie décrite dans Candide, la ville où s'arrêtèrent tous les voyageurs du XVIIIe siècle, celle des comédies de Goldoni et des farces de Gozzi, jusqu'au jour où, après les Pâques véronaises, Bonaparte la livra à l'Autriche. Ici s'arrête le livre de M. Diehl." (Ch. Pfister, Revue Historique, 1916) — Il y a une Venise romantique, celle de Byron, de Musset, de George Sand : de cette Venise, charmante assurément, un peu conventionnelle aussi peut-être, et dont la gloire est faite de beaucoup de littérature et d'un peu de snobisme, il n'est pas question dans ce livre. Il y a une autre Venise, celle dont on a joliment dit qu'elle est "La plus formidable leçon d'énergie active et d'utilisation pratique qui se rencontre dans l'histoire". C'est de cette Venise que l'auteur a voulu ici, non point sans doute écrire une fois de plus l'histoire, mais étudier le régime politique, l'évolution historique, et déterminer les causes qui firent sa grandeur et sa décadence. Dans la succession, compliquée et diverse, des formes politiques que connurent tour à tour les peuples européens, Venise tient une place à part. Sa constitution est une des créations les plus originales qu'ait comptées l'histoire des institutions ; elle offre le type classique – et presque unique – d'un gouvernement purement aristocratique, d'une république patricienne, où le pouvoir se concentre aux mains d'une oligarchie peu nombreuse, étroitement fermée et singulièrement jalouse de ses privilèges. Mais ce qui est peut-être plus remarquable encore, c'est que cette œuvre politique, née des circonstances, et par bien des côtés artificielle, a été, par la ferme volonté de ceux qui y présidèrent, une œuvre durable. L'ouvrage de Charles Diehl est devenu un classique.
Old Woking (Surrey), Unwin Brothers Limited, 1977, pt in-4°, 78 pp, une planche dépliante en frontispice, 21 illustrations et cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Réédition avec une nouvelle préface de la première édition de 1953.
New York, D. Appleton and Co., 1880, in-8°, 477-(3) pp, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos à 5 nerfs pointillés, titres et caissons fleuronnés dorés, tranches jaspées (rel. de l'époque), bel exemplaire sans rousseurs, très bien relié, coiffes lég. frottées, bon état. Texte en anglais
Première édition américaine du dernier roman de Disraeli (1804-1881), publiée la même année que la première édition anglaise. “Endmyion” est à la fois un roman sentimental et un tableau de la vie politique de l'Angleterre entre 1827 et 1855, dans l'enfance des chemins de fer, lorsque Grosvenor Square n'était pas même éclairé au gaz, lorsque les développements de l'industrie n'avaient pas encore suscité, dans la personne de nouveaux enrichis, une influence politique rivale de l'aristocratie. Disraeli recrée et souligne l'importance du monde aristocratique – particulièrement les femmes – dans la mêlée des ambitions et des intérêts. Dans le roman, c'est l'influence féminine qui aide Endymion, un conventionnel Whig, insipide et courtois, à accéder à la fonction de Premier ministre...
Editions UNESCO, 1998, gr. in-8°, 591 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoire des peuples). Actes de la conférence internationale de Ouidah de 1994
1. Histoire, mémoire et archives de la traite négrière. – 2. Impact démographique et dimensions économiques et sociales de la traite. – 3. Abolition de la traite négrière et de l'esclavage et évolution des mentalités. – 4. Apports, continuités et dynamismes culturels. – 5. Traite négrière et coopération internationale. - Biographie des auteurs. — "Par le silence universel qui l'a entourée, la violence extrême qui l'a accompagnée, la lumière troublante qu'elle jette sur l'échelle des valeurs des sociétés qui l'ont engendrée et les immenses transformations et interactions qu'elle a générées, la traite négrière transatlantique peut être comparée, sur le plan historique, à la matière invisible qui occupe, selon les astrophysiciens, la plus grande partie de l'univers et dont la présence imperceptible explique le mouvement de tous les objets célestes. Développement, droits de l'hommes, pluralisme culturel, ces grands enjeux du monde actuel sont en effet profondément marqués par un "trou noir" dans l'histoire de l'humanité : la traite négrière transatlantique. L'état de développement de l'Afrique ne peut être expliqué sans la déstructuration profonde des sociétés africaines et la saignée humaine dont l'Afrique a fait l'objet, de manière systématique, durable et organisée, pendant les siècles de la traite négrière, transsaharienne et transatlantique." (Doudou Diène)
P., Librairie de l'enseignement technique, Léon Eyrolles, 1934, gr. in-8°, 505 pp, 3e édition revue et complétée, 94 figures dans le texte ou en dépliants hors texte, broché, état correct
Livre I seul (sur 2). Le Livre II concerne les Procédés d'analyse et de contrôle des eaux d'alimentation et des eaux usées. — "Ce livre constitue une édition nouvelle du Cours d'épuration des eaux et d'assainissement des cours d'eau professé à l'École spéciale des Travaux publics. La première partie (Généralités sur l'eau et les substances qu'elle contient) est un exposé méthodique de la façon dont se comportent les corps en suspension, lés solutions, les substances colloïdales et les microbes sous l'action des agents physiques, chimiques et biologiques. Le rappel de ces résultats d'expérience permet de mieux comprendre la théorie des divers modes d'épuration de l'eau décrits dans la deuxième partie (Epuration des eaux potables). Les additions faites, par rapport à l'ancienne édition de 1922, dans ces deux premières parties concernent notamment l'action épuratrice des ultra-sons et des métaux sur l'eau. Des précisions sont données sur l'électro-osmose, le phénomène de l'absorption, les filtres rapides avec matériaux oxydants et coagulants, et la stérilisation par les composés du chlore. La troisième partie traite de l'épuration des eaux usées. L'auteur y explique les inconvénients qui peuvent résulter du rejet direct des eaux usées dans les rivières ; mais, en fait, l'administration se trouve le plus souvent désarmée pour empêcher la pollution des rivières. A noter comme chapitres particulièrement intéressants ceux qui concernent les conditions à réaliser pour obtenir une bonne décantation, le traitement des eaux usées par le chlore ou ses composés, les nouveaux procédés d'épuration par boues activées, et le traitement des boues par digestion. Une étude très détaillée est faite sur l'épuration des eaux résiduaires industrielles. En conclusion, l'auteur déclare qu'on est actuellement en possession des moyens pratiques pour rendre les eaux usées des villes inoffensives pour l'homme, les animaux et les poissons, mais que ces procédés coûtent cher en général et qu'ils ne donnent satisfaction que s'ils sont surveillés d'une façon constante. Cet ouvrage contient en annexe les instructions générales de 1933 du Conseil supérieur d'hygiène publique de France relatives à l'assainissement des villes." (Revue du Génie militaire, 1936)
DOAN (Dominique), Luce Pénot, Dominique Pujebet, Leïla Sebbar.
Reference : 24986
(1981)
P., Fernand Nathan, 1981, in-4° (21 x 26,5), 287 pp, très nombreuses photos, broché, bon état
DOLLFUS (Charles), Edgar de GEOFFROY, Louis BAUDRY de SAUNIER.
Reference : 1130
(1942)
P., L'Illustration, 1942, 2 vol. in-folio, xiv-376 et xvi-446 pp, plus de 2.000 illustrations en noir et sur 10 planches en couleurs hors texte, index général, index des locomotives, classification des locomotives, reliures demi-toile de l'éditeur très lég. abîmées, bon état
I. Les chemins de fer ; II. La locomotion naturelle, l'attelage, la voiture, le cyclisme, la locomotion mécanique, l'automobile. — Une des meilleures publications sur le sujet, recherchée pour son abondante iconographie en noir et en couleurs dans le texte et hors texte.
DOLLFUS (Charles), Edgar de GEOFFROY, Louis BAUDRY de SAUNIER.
Reference : 111494
(1935)
P., L'Illustration, 1935-1936, 2 vol. gr. in-4°, xiv-376 et xvi-447 pp, plus de 2.000 illustrations en noir et sur 10 planches en couleurs hors texte, index général, index des locomotives, classification des locomotives, reliures demi-percaline chocolat, plats de papier marbré, dos lisses avec titres dorés, doublures et gardes de papier illustré de vignettes représentant des scènes de chemins de fer pour le premier volume, de papier marbré pour le second (rel. de l'éditeur), bon état. Edition originale
I. Les chemins de fer ; II. La locomotion naturelle, l'attelage, la voiture, le cyclisme, la locomotion mécanique, l'automobile. — Une des meilleures publications sur le sujet, recherchée pour son abondante iconographie en noir et en couleurs dans le texte et hors texte.
P., L'Illustration, 1935, in-folio, xiv-376 pp, un millier d'illustrations en noir et en couleurs, index général, index des locomotives, classification des locomotives, reliure demi-percaline brune de l'éditeur, qqs petits accrocs sans gravité au 1er plat, bon état
Très recherché pour son abondante iconographie en noir et en couleurs dans le texte et hors texte.
Gallimard, 1960, in-8°, 399 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes dans le texte, biblio, broché, couv. pelliculée lég abîmée, état correct (Coll. Géographie humaine)
Armand Colin, 1948-1953, 3 vol. in-8°, 397, 402 et 424 pp, préface de Lucien Febvre, index dans chaque volume, brochés, traces d'humidité anciennes aux dos et en haut du 1er plat du tome I, sinon bon état (Coll. Economies, sociétés, civilisations)
Tome I : 1830-1871 ; Tome II : 1871-1920 ; Tome III : de 1921 à nos jours. — Est-ce bien à proprement parler une histoire véritable que nous présente M. Dolléans et n'est-ce pas plutôt un ensemble de réflexions personnelles et de considérations morales sur divers aspects de l'évolution ouvrière depuis 1830 jusqu'à nos jours ? De fait, M. Dolléans rompt avec les usages sacro-saints de l'érudition historique, en négligeant, par exemple, de dresser la bibliographie générale dont il avait cependant tous les éléments en main, de même qu'il n'enclôt pas ses réflexions dans les cadres rigides d'une chronologie précise ou dans les limites définies d'un Etat ou d'une partie du monde : c'est la France, à coup sûr, qui tient la première place dans ce livre, mais aussi l'Allemagne et l'lnternationale ouvrière, la Russie et l'Amérique. Et, de même, M. Dolléans n'écarte pas de sa plume les formules poétiques que les érudits n'affectionnent guère d'ordinaire, de sorte que l'ouvrage se présente comme une vaste fresque grandiose, dont les larges plans lumineux n'écrasent cependant pas les grandes figures individuelles surgies à telle et telle place. Pas de bibliographie, a-t-on dit. Mais quelle énorme information, où les documents de toute espèce, d'accès souvent difficile, sont complétés par des souvenirs personnels sur les personnes et sur les événements ! (...) Une oeuvre de grande valeur scientifique, véritablement riche et magnifiquement homogène, à l'impartialité compréhensive. (Georges Bourgin, Revue historique) — "L'Histoire du mouvement ouvrier est un classique pour tous les lecteurs qui s'y intéressent depuis 1936, date de publication du premier volume. C'est en 1939 que paraissait le tome II. Cette histoire était cependant incomplète : elle s'arrêtait aux lendemains de la première guerre mondiale, à l'aube d'une nouvelle période. Le tome III continue et achève cette biographie du mouvement ouvrier de 1921 à nos jours." (prière d'insérer du tome III)
Genève, Cercle du Bibliophile, s.d. (v. 1971), in-8°, xvii-348 pp, préface de Frédéric Pottecher, 24 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex havane de l'éditeur, plats et dos ornés, bon état (Coll. Les causes célèbres)
L'inquisition, du point de vue de l'histoire, est un phénomène particulier qui revient à l'organisation par les Papes, dans un monde chrétien et catholique, d'une police religieuse et de tribunaux spéciaux, à un moment où le foi et l'autorité de l'église étaient menacées par le développement de l'hérésie cathare qu'appuyaient les autorités politiques du midi de la France. L'Inquisition parvint alors, avec l'aide du bras séculier et au bout d'une guerre et d'une répression terribles à en finir avec l'Hérésie en question.
Payot, 1950, in-8°, 255 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Les farfadets, les géants, les fées... M. Henri Dontenville croira sans peine que la lecture de son livre réveille les légendes dont se consolaient les hommes au pays du Berry. On y est proche de la Brenne, semée des mottes de terre que Gargantua a laissées, peu éloigné de la Touraine, où Rabelais l'a recueilli. Le merveilleux n'y est pas celui de la Bretagne, qui tourne toujours autour de l'horreur de la mort. Les esprits y sont malins, pratiques, prompts à berner des paysans à l'esprit un peu lent. M. Henri Dontenville veut que derrière ces créatures de l'imagination il y ait eu toujours le diable. Si je l'ai compris convenablement il serait de l'opinion de Michelet dans "la Sorcière", pour qui le lutin empressé à soulager de ses plus grosses tâches la pauvre paysanne du moyen âge, quitte à la conduire ensuite au sabbat, était la consolation, le refuge d'êtres accablés. Le lecteur profane pensera que l'érudition est utile, mais qu'elle n'est pas indispensable. Il prendra autant de plaisir à lire l'histoire de "la chasse Arthur" et les prouesses contées en marge des chroniques de Gargantua." (Le Monde, 10 mars 1951) — Table : La chasse Arthur ; Le prince Belin ; Le vroye Gargantua ; Histoires de Gargantua ; La Gargouille et la Tarasque ; Quelques contes de Fées ; La serpente Mélusine ; Le premier cheval Bayard ; Garous ; Farfadets.
Tchou, 1966, in-8°, 380 pp, 32 gravures hors texte, qqs illustrations (bois gravés) dans le texte, 3 cartes, reliure éditeur pleine toile illustrée en couleurs, bon état. La nature animée, le bestiaire magique, les esprits familiers et les revenants, aspects du légendaire chrétien, les fées, le vroy Gargantua (Coll. Bibliothèque du Merveilleux).
La Découverte, 1987, in-8°, 269 pp, index, broché, bon état, envoi a.s.
Depuis quelques années, l'histoire passionne le grand public. Cet indiscutable succès est pour une large part dû à celui de la «nouvelle histoire», impulsée, dès 1929, par Marc Bloch, Lucien Febvre et leur revue Les Annales. À partir de nombreux documents et de témoignages, l'auteur nous raconte l'«histoire de cette histoire» et des historiens qui l'ont écrite : Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, Jacques Le Goff, Pierre Chaunu, Jean Bouvier, Marc Ferro... et, bien sûr, Fernand Braudel. Les Annales, ce sont aussi de nombreux concepts que l'auteur analyse et de nombreuses questions qui surgissent, en particulier celle de la fin de l'histoire, de la mort de l'homme, du poids des structures, de l'abandon du politique... Mais, après le fantastique renouveau insufflé par Les Annales, n'assistons-nous pas à un véritable émiettement ? Un livre engagé dans un combat passionné pour l'histoire. — "Depuis l'impulsion que lui donna, en 1929, la revue «Les Annales», l'école historique française a renouvelé de fond en comble nos conceptions de l'Histoire. A la suite des Marc Bloch et des Lucien Febvre, toute une lignée d'historiens ont œuvré, de Georges Duby à Emmanuel Leroy-Ladurie et de Jacques Le Goff à Pierre Chaunu où Marc Ferro. Mais n'avons-nous pas assisté simultanément à un véritable émiettement de la notion d'Histoire ? L'auteur, usant de documents et de témoignages souvent inédits, retrace les étapes successives de cette recherche. Il en entreprend aussi la critique, non sans y apporter quelque esprit polémique. C'est un bilan nuancé, d'un profond intérêt." (Lectures, juillet-août 1987)