8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Armand Colin, 1933, in-12, 224 pp, 18 graphiques et cartes, biblio, broché, état correct (Coll. Armand Colin)
Nouvelle Librairie de France, 1968, 4 vol. gr. in-8°, 379, 384, 379 et 412 pp, préface de Edouard Herriot, très riche iconographie : 256 planches hors texte en noir imprimées en héliogravure, 44 planches hors texte en couleurs, 41 cartes et plans, plus de nombreuses illustrations dans le texte, reliures vélin crème décorées de l'éditeur, bon état
Tome I : Des origines au Moyen Age (Ier siècle avant J.-C.-1380), par Régine Pernoud. – II : De Jeanne d'Arc à Louis XIV (1380-1715), par Edmond Pognon. – III : De la Régence aux trois Révolutions (1715-1848), par Pierre Lafue. – IV : De 1848 à nos jours, par Georges Duveau. — "Quelle satisfaction pour l'esprit, quelle jouissance aussi pour la sensibilité de trouver sous la plume de M. Duveau une présentation nouvelle de notre histoire nationale ! Nous croyions connaître ses secrets, et voilà qu'on nous en propose une vision toute neuve. La présentation n'est pas seule en cause, le point de vue aussi est inédit : l'ouvrage de M. Duveau tient en effet les promesses de son titre, le peuple français en est bien le héros et en fait tout le sujet. La société française revit tout entière à travers ces pages, ranimée, ressuscitée par un homme qui sait tout d'elle, de sa complexité, de son évolution ! Une immense culture historique, vivifiée, fécondée par une sensibilité profonde, nous donne le panorama de cette histoire de la nation française dont on rêvait sans trop y croire. M. Duveau s'est défendu d'entreprendre, après tant d'autres, un récit suivi du déroulement historique : son étude de la société s'ordonne autour de deux moments tenus pour décisifs, 1848 et la Commune, « les éclairs de février » et « les éclairs de mars ». Le procédé d'exposition associe heureusement évocation des journées révolutionnaires et description des types sociaux. On admirera sans réserve la richesse d'une méthode qui combine le portrait individuel et le portrait collectif, mêle les personnages historiques et les héros de roman, plus vrais quelquefois, plus représentatifs que des êtres réels, prête une âme aux villes, écoute les confidences de chaque quartier de Paris, sait apprécier d'un mot la moralité d'une époque. Les professions, les cités, les classes revivent toutes avec leurs préoccupations, leur tour d'esprit, leur tendance politique. M. Duveau ne s'interdit point ces rapprochements d'une période à l'autre, d'hier à aujourd'hui, qui jettent un jour éclairant sur une évolution. Aucune analyse ne peut donner une idée juste de la richesse humaine de cet ouvrage où revivent un nombre considérable de personnalités, des hommes politiques aux militants syndicalistes, parisiens comme provinciaux, qui présente une galerie de tous les types sociaux, rend à chaque époque sa tonalité profonde et donne par-dessus tout le sens de la diversité et du relief. Comme on souhaiterait faire lire pareil ouvrage à tous les Français : à ceux qui croient connaître leur histoire, il en révélerait le sens profond, aux autres il en apprendrait l'amour." (René Rémond, Revue française de science politique, 1955, à propos du tome IV)
PARIAS (Louis-Henri)(dir.), Michel Rouche, François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart, Françoise Mayeur, Antoine Prost.
Reference : 80030
(1981)
Nouvelle Librairie de France, 1981, 4 forts vol. gr. in-8°, 677, 669, 683 et 729 pp, préface de René Rémond, 65 cartes, 161 illustrations en couleurs hors texte, 28 graphiques, 54 tableaux, chronologie et biblio dans chaque volume, reliures cuir éditeur, plats ornés, bon état
"Une grande synthèse que toute bibliothèque municipale ou universitaire se devrait d'acquérir : le pari d'un livre de haut niveau scientifique accessible à un large public est ici tenu et réussi." (Dominique Julia, Histoire de l'éducation, 1982) — Tome 1. Des origines à la Renaissance (Ve siècle A.C. - XVe A.D.), par Michel Rouche – II. De Gutemberg aux Lumières (1480-1789), par François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart – III. De la Révolution à l'Ecole républicaine (1789-1930), par Françoise Mayeur – IV. L'Ecole et la Famille dans une société en mutation (1930-1980), par Antoine Prost. — Tome 1. Des origines à la Renaissance, par Michel Rouche : Aucune histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France n'avait paru jusqu'alors. Or, l'histoire des maîtres, instituteurs et professeurs, c'est l'histoire de la société, de l'enfant et de la famille, qui embrasse l'enseignement et l'éducation dans toute leur ampleur. Dans l'Antiquité et le Moyen Age, la première préoccupation est de transmettre la somme des connaissances acquises des Grecs et des Romains. D'où la stabilité des cycles d'études, le rôle de la Bible et du psautier. Mais stabilité ne signifie pas stérilité. Les Romains apportent le droit ; les chrétiens, la logique et la théologie. En même temps, l'enseignement connaît des crises d'adaptation au VIe siècle, de croissance au XIe siècle et d'identité aux XIVe-XVe siècles qui structurent la société par les choix pédagogiques adoptés. "Combattre" un être humain désaccordé et lui préparer un avenir neuf en civilisant son cerveau, sa main et son cœur, tel fut l'ambitieux projet poursuivi pendant vingt siècles. — Tome 2. De Gutemberg aux Lumières (1480-1789), par François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart : La transmission d'un capital spirituel, moral, intellectuel et technique reste la question centrale de l'enseignement et de l'éducation. Mais, entre 1480 et 1789, les conditions politico-religieuses ainsi qu'un bouleversement des techniques vont entraîner une césure durable aux formes multiples. Césure religieuse : la fin de l'unité nationale oppose les hommes du Livre, propagateurs de la lecture et de l'alphabétisation, aux catholiques défenseurs d'une instruction donnée par le clergé, donc orale. Césure sociale entre une culture des élites savantes, adeptes de la raison, de l'expérience et du partage entre science et foi, et une culture populaire attachée aux gestes, aux usages, aux fêtes magico-religieuses. Césure intellectuelle enfin entre Anciens et Modernes, ceux-ci curieux des arts techniques-de Pascal à Diderot-tandis que les premiers privilégient l'apprentissage des enfants, le rôle du maître. — Tome 3. De la Révolution à l'Ecole républicaine (1789-1930), par Françoise Mayeur : Le XIXe siècle croit en son ensemble aux vertus de l'institution scolaire. Contrairement aux multiples initiatives privées, l'Etat veut contrôler et améliorer écoles, pédagogies, formation des maîtres, assurer, progressivement, une administration uniforme. Il s'oppose là surtout à l'Eglise catholique désireuse de maintenir l'orientation morale et religieuse qu'elle donne à l'instruction. Transformation de la société française, nouvelles préoccupations manifestées dans les familles contribuent à la multiplication des écoles sur tout le territoire. Ainsi s'instaurent sans trop de difficultés l'obligation et la laïcité scolaires. La place nouvelle donnée aux enfants, y compris les filles, constitue l'amorce des développements ultérieurs. — Tome 4. L'Ecole et la Famille dans une société en mutation (1930-1980), par Antoine Prost : Le XXe siècle est celui de l'explosion scolaire. Et en même temps, de la multiplication des questionnements. Parents, éducateurs, pouvoirs publics s'interrogent sur ce qui se passe – ou ne se passe plus – dans les écoles, les lycées, les universités ; ils s'étonnent des comportements des jeunes entre eux et dans leurs familles ; ils comprennent mal leur façon d'appréhender l'avenir et de vivre le présent. Ce livre apporte des réponses à ces questions en combinant l'histoire de l'enseignement et de l'institution scolaire, l'histoire de la place de l'enfant dans les familles et celle des transformations sociales qui ont affecté la France. En organisant son propos tantôt à partir des clivages entre classes sociales, tantôt à partir des articulations entre classes d'âge, Antoine Prost offre une synthèse sans équivalent des bouleversements intervenus depuis les années 1930. Cet ouvrage de référence constitue aussi le guide le plus éclairé pour comprendre les enjeux de l'éducation aujourd'hui.
PUF, 1965 in-8°, vi-181 pp, 7 pl. d'illustrations en couleurs et 32 pl. d'illustrations en noir hors texte, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Les Neuf Muses, Histoire générale des arts)
"Une remarquable vue d'ensemble sur l'art classique est fournie par François-Georges Pariset, professeur à l'Université de Bordeaux. L'introduction situe d'abord le classicisme et le classicisme français par rapport aux autres époques. Il naît, au XVIe siècle qui connaît le legs romain et la production hellénistique plus que l'art grec. Siècle après siècle, les classiques découvrent des valeurs différentes dans ce large héritage antique. Ces artistes glorifient tour à tour la Cité, l'Etat, les vertus, la charité chrétienne. Ils imitent les modèles antiques, mais sans verser dans une imitation servile et froide qui constituerait un académisme. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le nom de « classicisme » apparaît comme le symbole de la tradition française contre laquelle luttent les romantiques. Il devient une sorte de mythe résumant un idéal d'ordre, de morale, d'héroïsme (p. 6). L'ouvrage, illustré de 39 planches dont quelques-unes en couleurs, comprend trois parties : le classicisme de la Renaissance (pp. 17-64), le classicisme du XVIIe siècle (pp. 67-123), le classicisme ludovisien (pp. 125-165). Trois sections donc, parfaitement équilibrées qui conduisent le lecteur, des origines au triomphe de l'art de Le Brun. L'auteur recherche les éléments classiques dans l'architecture, la peinture, la sculpture italienne avant de retracer les tentatives et les échecs dans les pays germaniques et néerlandais ainsi que dans la peinture ibérique. L'accent est mis sur les aspects pré-classiques de la Renaissance en France. La deuxième partie, Le classicisme au XVIIe siècle, débute par la description du classicisme en Europe. L'Italie qui avait créé cet art, l'abandonne au moment où triomphe la réforme catholique. Les académies fleurissent, mais s'adonnent à des discussions, recherchent des principes, des thèmes, des iconographies parmi les modèles grecs. C'est l'académie maniériste de la seconde moitié du XVIe siècle..." (Revue du Nord, 1969) — Table : Les éléments classiques dans la Renaissance italienne. Les tentatives et les échecs du classicisme en Europe. Aspects classiques de la Renaissance en France. Le classicisme au XVIIe siècle. Elaboration du classicisme français. Les arts graphiques en France. La tentation baroque : son refus. Versailles, Architecture, Sculpture, Jardins. Le Brun. Peinture et décoration : vers le rococo. Du classicisme au néo-classicisme.
Librairie des Saints-Pères, 1910, in-8°, x-440 pp, préface de Dom Besse, broché, couv. salie, bon état, prière d'insérer joint
"Une note de ce bon livre établit avec clarté dans quelle mesure l'ouvrage de M. Pariset diffère des nôtres. Notre méthode est inductive : nous partons de l'expérience politique pour en retrouver les principes ; la méthode de M. Pariset est déductive ; supposant les principes connus ou démontrés, il en dérive les connaissances nécéssaires. Comme on le devine et pour les raisons que résume fort bien Dom Besse, l'idée du droit domine toute la démonstration." (Crition, L'Action Française, 1910)
P., Montgrédien, s.d. (1899), in-12, iv-280 pp, + 24 pp de publicités sur papier mauve in fine, reliure percaline violine de l'éditeur avec titres argentés au 1er plat et au dos, publicité au 2e plat, dos uniformément passé, un mors lég. abîmé, qqs marques au stylo sur 10 p., intérieur propre et frais, bon état. De la bibliothèque de Geneviève Dormann
Par Désirée Langer (1852-1926), journaliste, écrivain, dont les pseudonymes étaient : Parisette, Cousine Jeanne, Comtesse Laetitia, Georges Régnal (pseud. collectif avec son mari). Elle a collaboré à La Mode ,Le Petit Journal, Le Figaro, L'Estafette, La Patrie, Le Gaulois, Le Soir, Le Journal illustré, Le Supplément du Petit Journal, La Vie parisienne, L'Univers illustré, Le Paris-Mode, Jeune fille (Bruxelles), et fut cofondatrice de La Simple revue... — Table : I. Dans le monde, la conversation, grandes réceptions, à table, l'hospitalié. – II. Endroits publics. – III. La toilette, la tenue. – IV. La charité, les oeuvres. – V. Cercles, sports, escrime. – VI. Rapports divers avec nos semblables, cadeaux. – VII. La correspondance, cartes de visites. – VIII. S. M. le protocole officiel. – IX. Les grandes époques de la vie.
Favre, 1984, pt in-4°, 214 pp, 24 pl. d'illustrations en couleurs hors texte et 75 illustrations en noir, glossaire, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Armand Colin, 1907, in-4°, viii-306 pp, environ 1800 gravures, 3 index, reliure demi-chagrin brun éditeur, titres dorés au 1er plat, dos lisse et plats ornés de motifs à froid, tranches rouges, bon état
Remarquable ensemble documentaire pour l'histoire de la vie quotidienne et de la vie privée : environ 1800 illustrations, choisies dans les domaines les plus variés. L'agrégé d'histoire et de géographie, André Parmentier (1865-1932) avait été distingué, au début des années 1890 par Ernest Lavisse (1842-1922) pour mettre à jour les manuels d'histoire de Victor Duruy publiés chez Hachette, et il lui confia ensuite la rédaction des quatre volumes de cette série richement illustrée, publiée sous sa direction, qui parut d'abord en livraisons mensuelles et que l'on peut considérer comme un précieux complément à l'Histoire de France de Lavisse. "L'histoire est, pour partie, une description", souligne Lavisse, "c'est pourquoi tout livre d'histoire devrait être un livre d'images, et l'enseignement historique deviendra vraiment intelligible quand il commencera par montrer, expliquer et commenter des objets, des figures et des scènes." "Nous avons rassemblé dans ce volume", écrit Parmentier, "des documents relatifs aux usages de la vie privée et de la vie publique : costumes, objets de toilette, bijoux, habitations, mobilier, etc. ; et ce qui a trait aux usages publics : monnaies, édifices de toutes sortes, palais, églises, etc. De courtes légendes, aussi concises que possible, accompagnent ces gravures et donnent soit l'historique du monument, soit une description de l'objet représenté. En outre, un texte sobre sert de lien entre toutes les gravures. Nous nous sommes efforcés d'y condenser des renseignements sur un grand nombre de faits qui ne trouvent pas place d'ordinaire dans les livres d'histoire."
Armand Colin, 1913, in-4°, viii-306 pp, plus de 1500 gravures dans le texte, 3 index, reliure demi-chagrin rouge, dos lisse orné de caissons dorés, fer de prix (Ville de Paris) au 1er plat, bon état
Remarquable ensemble documentaire pour l'histoire de la vie quotidienne et de la vie privée.
Gallimard, 1961, in-4°, xvi-380 pp, 398 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile rouge éditeur, signet, jaquette illustrée lég. abîmée, bon état (Coll. L'Univers des formes). Edition originale. Riche iconographie
Prolongement du premier volume de la collection, consacré à Sumer, Assur prend le relais, illustrant la culture de l'Orient mésopotamien et iranien, de l'émergence de l'Empire assyrien (IIe millénaire avant J.C) jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand (356-323 avant J.C). Les lions androcéphales du palais de Khorsabad, les chasses d'Assurbanipal sur les reliefs de Ninive, les peintures de Til-Barsip, les ivoires de Nimrud, les portes en bronze de Balawat, les briques émaillées de Babylone, comme les défilés royaux de Suse et de Persépolis donnent à voir et à comprendre un monde qui était celui de la Bible, un Orient dont les traces sur le terrain sont aujourd'hui en péril, mais dont l'héritage culturel a été fondamental. Les fresques de Til-Barsib découvertes en 1929 par la mission François Thureau-Dangin sont reproduites ici pour la première fois en couleurs, et constituent une révélation prenant le caractère d'un véritable inédit.
Gallimard, 1968, in-4°, xlviii-399 pp, préface d'André Malraux, 419 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, cartes dépliantes in-fine, bibliographie, dictionnaire-index, reliure toile rouge éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes). Riche iconographie
Avec Sumer apparaît, dès la fin du IVe millénaire, dans la basse plaine du Tigre et de l'Euphrate, la première civilisation urbaine. Elle va s'étendre à l'ensemble de la région d'entre les fleuves, cette Mésopotamie dont les cités manifestent, aux IIIe et IIe millénaires, une extraordinaire puissance créatrice, qui se poursuivra au ler millénaire, période que couvre un second volume Assur. Etendard d'Ur, stèle d'Hammurabi, sceaux-cylindres représentant Gilgamesh, céramiques de Samarra, portraits de Sargon, statues de Gudéa, peintures du palais de Mari, vases d'Uruk, ziggurats d'Ur et d'Agarquf... au-delà de la création artistique, c'est l'esprit de l'univers religieux, du monde palatial et des habitants des cités du bassin des Deux Fleuves qui resurgit là. "L'Univers des Formes", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art.
Gallimard, 1960, in-4°, xlviii-399 pp, préface d'André Malraux, 419 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, cartes dépliantes in-fine, bibliographie, dictionnaire-index, reliure toile rouge éditeur, signet, sans la jaquette, bon état (Coll. L'Univers des Formes). Edition originale. Riche iconographie
Avec Sumer apparaît, dès la fin du IVe millénaire, dans la basse plaine du Tigre et de l'Euphrate, la première civilisation urbaine. Elle va s'étendre à l'ensemble de la région d'entre les fleuves, cette Mésopotamie dont les cités manifestent, aux IIIe et IIe millénaires, une extraordinaire puissance créatrice, qui se poursuivra au ler millénaire, période que couvre un second volume Assur. Etendard d'Ur, stèle d'Hammurabi, sceaux-cylindres représentant Gilgamesh, céramiques de Samarra, portraits de Sargon, statues de Gudéa, peintures du palais de Mari, vases d'Uruk, ziggurats d'Ur et d'Agarquf... au-delà de la création artistique, c'est l'esprit de l'univers religieux, du monde palatial et des habitants des cités du bassin des Deux Fleuves qui resurgit là. «L'Univers des Formes», collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art.
PARSONS (Talcott), E. Shils, K. D. Naegele, J. R. Pitts (Ed.).
Reference : 108925
(1962)
Glencoe (Illinois), the Free Press of Glencoe, 1962, 2 vol. pt in-4°, xl-1479-xiv pp, pagination continue, texte sur 2 colonnes, biblio, index, reliures toile éditeur (défraîchies), état correct. Texte en anglais
"Recueil monumental de « morceaux choisis » d'une centaine d'auteurs, de Machiavel et Locke aux sociologues américains contemporains. Classés selon les divisions habituelles, ils mettent à la disposition du lecteur des textes très variés. Une place est faite aux historiens, aux philosophes, aux ethnologues, la part du lion revenant naturellement à Weber, Durkheim et Freud ; mais Granet, Marc Bloch et M. Mauss ont la leur à côté de Lewin, Linton et Mead. Les mises au point d'introduction et de conclusion sont très instructives, en particulier celle où E. Shils s'interroge sur la « vocation de la sociologie »." (Revue française de science politique, 1962)
Balland, 1971, in-8°, 309 pp, préface de Daniel Guérin, biblio, broché, couv. illustrée à rabats lég. frottée, bon état
"Hier en Algérie, aujourd'hui au Viêt-Nam : l'individu porte un jugement de valeur sur la guerre dans laquelle il est appelé à combattre. Le refus, la désertion prennent les dimensions d'un phénomène de masse, par exemple dans les rangs sud-vietnamiens et américains. Voici la première histoire de la désertion, pour aider à comprendre que ces refus peuvent constituer de véritables engagements." — Table : Athènes, Rome, les chrétiens ; Le Moyen Age ; Les Croisades ; Jean Cavalier ; La Monarchie ; 1789 ; L'Empire ; Montée du prolétariat ; Antimilitarisme avant 1914 ; 1914-1918 ; 1939 ; Guerre d'Algérie ; Guerre du Viêt-Nam ; Désertion civile. Les Hippies ; La société devant ses déserteurs ; Statut des Objecteurs de conscience.
Neuchâtel, Editions Alphil, 2001, in-8°, 158 pp, 28 illustrations, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsqu’en 1861, Frédéric Müller crée une petite brasserie à Neuchâtel, personne n’imagine qu’elle deviendra en un siècle l’une des plus grandes brasseries de Suisse romande. La brasserie Müller a marqué, pendant près de 150 ans, la vie sociale et associative neuchâteloise. Elle a accompagné les changements de moeurs, les changements de consommation. C’est cette merveilleuse aventure que nous raconte Hélène Pasquier. A partir de la seconde moitié du 19e siècle, il est plus facile de fabriquer de la bière que de l’écouler. En effet, les brasseurs suisses vendent leur production essentiellement dans les débits de boissons, mais leur nombre est régulé par l’octroi de patente. Dans ces conditions, les brasseries se livrent une lutte sans merci afin de conserver leur clientèle. Cette lutte porte le nom de "chasse à l’hectolitre". Afin de survivre, la Brasserie Müller se lance aussi dans cette « chasse à l’hectolitre », qui consiste à acheter des brasseries concurrentes pour s’attribuer leur clientèle et à accorder des prêts aux tenanciers de débit de boissons. Qualifiée d’irrationnelle par les autres secteurs agroalimentaires suisses, cette pratique n’est que la pointe la plus visible de tout un système d’enjeux construit autour du client et réglementé, dès 1907, par une entente cartellaire...
L'Harmattan, 2020, gr. in-8°, 240 pp, préface de Philippe Houzé, postface de Frank Bournois, 26 illustrations, tableaux, notes, annexes, broché, bon état
Les Etats-Unis se voient généralement attribuer la paternité des écoles de commerce. Il est vrai que les plus prestigieuses d'entre elles, à l'instar de la Harvard Business School, ont été ouvertes sur leur territoire ; et ce parfois même dès la fin du dix-neuvième siècle, comme la Wharton Business School fondée en 1881. Toutefois, les écoles de commerce ne sont pas nées aux Etats-Unis, ni même à la fin du dix-neuvième siècle. C'est en Europe, dès la seconde partie du dix-huitième siècle, qu'elles émergent progressivement avant de se diffuser dans la plupart des pays du continent. Si l'Europe héberge aujourd'hui les plus anciennes écoles de commerce du monde, c'est en France que se trouve implantée la doyenne d'entre elles : ESCP Business School. Fondée à Paris en 1819 par deux négociants à l'âme d'entrepreneurs, Germain Legret et Amédée Brodait, l'école a rapidement bénéficié d'une honorable réputation internationale, particulièrement à partir de 1830 sous la direction de l'économiste Adolphe Blanqui. Acquise en 1869 par la Chambre de commerce de Paris, elle forme des générations de cadres d'entrepris de managers, de leaders et d'entrepreneurs. Devenue multisite en 1999, l'école détient à ce jour six campus à Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie. Elle s'inscrit aujourd'hui dans le peloton de tête des écoles de commerce en France, en Europe, et dans le monde. A la fois oeuvre d'histoire, de mémoire et d'hommage à tous ceux qui ont accompagné l'éclosion puis l'essor d'un modèle inédit de formation des gestionnaires, cet ouvrage retrace les deux siècles d'existence de l'école d'exception que demeure l'institution ESCP Business School.
France-Empire, 2001, gr. in-8°, 196 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Molière, Voltaire, Napoléon, Talleyrand, Messieurs de Staël, de Montespan, Récamier, Tallien, Pouchkine, Victor Hugo... tous furent des maris trompés. Si quelques-uns se résignèrent plus ou moins à être "cornards", le plus grand nombre, à une époque où l'adultère au féminin n'était pas bien accepté, vécut très mal, son infortune. Monsieur de Montespan s'étrangla de rage quand il apprit que sa femme couchait avec le roi, Voltaire faillit tomber malade en découvrant qu'Emilie le trompait, Bonaparte rugit de colère en apprenant les escapades de Joséphine, Victor Hugo ne pardonna à Adèle qu'à la mort de celle-ci. Ne jetons pas la pierre à ces dames. Bravant les lois de la bienséance, elles recherchaient généralement davantage le véritable amour que l'aventure sans lendemain, d'autant que les "rivaux" de ces messieurs étaient souvent hommes de qualité : Louis XIV, Wagner, Chateaubriand, Lamartine, Sainte-Beuve... Et puis n'oublions pas que, comme le dit un proverbe chinois, "la femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets".
Laffont/Club Français du Livre, 1972, fort in-8°, xxvii-1097 pp, un frontispice en couleurs, nombreuses gravures, 3 cartes dépliantes en couleurs hors texte, reliure simili-cuir rouge éditeur, dos orné, tête dorée, bon état (Coll. Les Grands Monuments de l'Histoire)
[Pataphysique] – François Le Lionnais, Raymond Queneau, Jean Lescure, Noël Arnaud, Jean Queval, Latis, Jacques Bens, Ythier Marchant, Jacques Prévert, René Clair, etc.
Reference : 121875
(1961)
P., Collège de Pataphysique, 1961, gr. in-8°, 96 pp, qqs illustrations dans le texte et à pleine page, dont Max Ernst, Françoise Gilot, Prévert, broché, couv. en partie insolée, bon état
Dossier 17, 22 Sable Lxxxix (22 décembre 1961). Numéro consacré à l'Oulipo ; textes de François Le Lionnais, Raymond Queneau, Jean Lescure, Noël Arnaud, Jean Queval, Latis, Jacques Bens, Ythier Marchant, Jacques Prévert, René Clair, etc.
Fayard, 2015, gr. in-8°, 355 pp, 8 pl. hors texte d'illustrations en couleurs, 9 illustrations dans le texte, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Eteint depuis plusieurs millénaires, le mammouth incarne, depuis la nuit des temps, un animal à la fois réel et surnaturel. Ce héros des légendes des peuples sibériens a donné corps aux cyclopes et géants humains, chers aux Antiques, puis aux licornes et autres bêtes fantastiques du bestiaire médiéval ou de la Bible et parfois ses ossements, pris pour des reliques de saints, ont été vénérés dans les églises. Trappeurs, marchands, navigateurs, savants, tous, durant des siècles, ont été intrigués par ces ossements hors normes qui ne ressemblaient à aucune espèce connue en Europe. A travers leur récit, un mythe est né. Avec la reconnaissance au XIXe siècle, grâce aux fouilles archéologiques, de la contemporanéité des hommes préhistoriques et des animaux disparus, le mammouth entre dans notre histoire. Au fil des pages, Marylène Patou-Mathis nous raconte des récits extraordinaires et nous entraîne dans des contrées singulières, en Terra incognita.Elle nous fait découvrir la famille du mammouth, partager sa vie et ses relations avec nos ancêtres et s’interroge sur les causes de son extinction. Animal hors du commun, il fascine petits et grands, certains même le croient toujours vivant, d’autres veulent le ramener à la vie, le cloner...
PATUREAU (Jean), Marius A. PERAUDEAU.
Reference : 110992
(1965)
ISBN : ISBN : 2-913246-53-2
P., Typographie Pierre Gaudin, 1965, in-8°, 181 pp, en feuilles, couverture rempliée illustrée avec un bois de Maurice Albe colorié au pochoir, avec un bois original de Pierre Gaudin en frontispice, bon état
Edition sur papier fabriqué à la main au Moulin Richard de Bas et réservée aux amis de Marius Peraudeau et du Moulin Richard de Bas. « Ce recueil de six chansons de papetiers en comporte deux qui furent chantées durand plusieurs siècles par les ouvriers des grandes régions papetières de l'Auvergne et de l'Angoumois. Les quatre chansons suivantes ont été composées pour la joie des "Compagnons de La Feuille Blanche" par Jean Patureau. »
Grasset, s.d. (v. 2002), in-8°, 345 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les Trois Capitales, Jérusalem, Athènes et Rome, nous ont donné le jour et il ne sert à rien de se déclarer exclusivement juif, grec ou romain. Car notre monde occidental est né de la confluence de trois grandes sources : le judaïsme, qui a donné aux hommes le sens de l'absolu et du Dieu unique, le sens de la Loi, le prophétisme ; l'hellénisme, qui leur a donné le sens de la mesure, de l'équilibre et qui a institué la raison scientifique ; Rome, enfin, qui leur a donné l'exemple du pragmatisme, d'une solidité toute paysanne, d'un enracinement charnel, Rome qui annonce, aussi, le triomphe de la technologie. Jean-Marie Paupert a voulu, par ce livre, dénuder nos racines, les suivre en leurs ramifications infinies, les exalter, détecter également les blessures et les poisons qui les ont affaiblies ou détournées. Il a exploré les terres qui les ont nourries, analysé leur alchimie : Jérusalem, Athènes et Rome, terres mères, mères patries d'où tout est sorti et enfin le christianisme. C'est ainsi qu'est née cette magistrale enquête menée à travers quarante siècles de culture. — "Les premiers chapitres présentent successivementles trois sources mentionnées dans le titre. L'ouvrage décrit ensuite un tableau du Nouveau Testament et, à partir de là, le déroulement des formes diverses de la pensée chrétienne à travers les siècles. Ce sont les textes littéraires qui fournissent, pour l'essentiel, la matière du livre ; le parcours prend d'ailleurs parfois l'aspect d'un catalogue brièvement commenté. Certains passages, au début surtout, ont heureusement plus de souffle : on y perçoit l'humaniste qui s'est longuement confronté aux textes majeurs. Une vue intéressante proposée par l'ouvrage concerne l'image que l'on doit se faire du christianisme et de son histoire. Il ne faut pas en rester, souligne Paupert, à une équation simple entre cohérence et simplicité. La civilisation chrétienne est cohérente, mais elle est aussi marquée à toutes les époques par des mouvements de direction opposée et ces tensions doivent être mises en rapport avec la diversité des sources mères." (Pierre Vallin, revue Etudes, 1982)
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1925, pt in-8°, xvi-128 pp, bandeaux et lettrines ornés (ornementation spécialement dessinée par Paul de Pidoll), broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
"Cet agréable sommaire de la légende d'Artur pourra servir d'introduction à la lecture des romans arthuriens, latins et français." (Romania, 1926). — Fondée en 1920 par l'éditeur d'origine italienne Henri Piazza installé à Paris au 19 rue Bonaparte, active durant plus d'un demi-siècle, la collection « Épopées et légendes » proposa un important fonds de grands textes fondateurs de toutes les civilisations (épopée, chanson de geste, mythe fondateur, matière de Bretagne et de France, saga, etc.). Chaque texte était dit renouvelé, c'est-à-dire réécrit, adapté en français moderne, et présenté par un spécialiste.
Genève, Edito-Service, 1981, 4 vol. gr. in-8° carré, lv-706 et 739 pp, pagination continue pour les tomes I et II, puis pour les tomes III et IV, 20 planches hors texte de dessins de Hans Bellmer, index des auteurs et des oeuvres, reliures pleine feutrine bordeaux de l'éditeur, décor doré au 1er plat, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
L'érotisme est une érudition... I. De Pierre Louÿs à André Gide. – II. De Maurice Dekobra à Henry de Montherlant. – III. De Roger Peyrefitte à Tennessee Williams. – IV. De Boris Vian à Xaviera Hollander.
Seuil, 1994, in-8°, 409 pp, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, jaquette, bon état
"Pour quiconque attache de l'intérêt à la sociologie des organisations et plus particulièrement à la méthode de l'analyse stratégique, l'ouvrage dirigé par F. Pavé constitue une référence de premier choix. Rendant compte d'un colloque tenu en juin 1990 à Cerisy, autour de M. Crozier, ce livre rassemble près d'une quarantaine de contributions signées par des auteurs venus saluer l'oeuvre dusociologue. Si quelques textes cèdent à la tentation du strict hommage amical, la quasi totalité des contributions invitent à réinterroger et à approfondir le travail du fondateur du CSO (Centre de sociologie des organisations). L'ouvrage exprime une cohérence d'ensemble facilitée par le fait que les contributeurs ont été conviés ex-post à reprendre leurs textes, afin de réintégrer les réflexions émises lors de ces journées..." (Gilles Herreros, Politix, 1995)