8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Gallimard, 1982, in-8°, 512 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires)
Une histoire critique de l'idéologie républicaine. — Il était temps qu'un historien, bien connu pour son attachement aux Républiques tant au passé que dans la France contemporaine, se demande si, en français, le mot République a un sens, et lequel. Ce livre ne se limite pas à un historique de l'idée républicaine depuis ses origines jusqu'à la grande synthèse idéologique de la Troisième République, en passant par le creuset révolutionnaire, l'oeuvre des Idéologues, les élaborations théoriques du XIXe et la Constitution de 1875. Il est aussi et surtout, sur la base d'une lecture attentive des oeuvres aujourd'hui oubliées des ténors et des Pères fondateurs, des sociologues et des juristes, des historiens et des pédagogues, une histoire critique de la raison républicaine, une enquête sur les fondements de l'ordre républicain : fondements du lien social (le contrat, la Déclaration des droits, le Code civil) ; fondements du lien politique (avec les notions de souveraineté, de représentation, de laïcité). Et plus largement encore, conditions sociales et intellectuelles de la morale et même de la science républicaines.
NICOLET (Claude), Robert Ilbert, Jean-Charles Depaule (dir.).
Reference : 113689
(2000)
ISBN : 9782706813771
Maisonneuve & Larose,MMSH, Ecole française de Rome, 2000, fort gr. in-8°, 1071 pp, biblio, annexes, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. U. L'atelier méditerranéen)
C'est dans la zone méditerranéenne que sont apparues, voici quelque 2 500 ans, les premières « mégapoles » de l'histoire : des villes qui se détachent très fortement, sur le fond commun du développement urbain d'abord, parle caractère exceptionnel de leurs dimensions (topographiques et démographiques) ensuite par la conscience que les contemporains et la postérité ont eue, et souvent conservée, de cette exceptionnalité. De la Rome antique à Istanbul et Le Caire modernes, en passant par Carthage, Alexandrie, Athènes, Antioche ou, plus près de nous, Naples et même Venise, ces villes-mondes (ou villes-monstres) ont fasciné les voyageurs ou les historiens. Elles ont connu des croissances spectaculaires, mais aussi des décadences ou même des éclipses, suivies parfois de résurrections frappantes. Réunies, ou séparées, par les vicissitudes de l'histoire, elles racontent à leur manière, celle de la Méditerranée. Au-delà des différences spatiales et temporelles évidentes, qu'ont-elles en commun dans leurs essors, leurs faillites ou leurs renaissances ? Quelles formes nouvelles de fonctionnement ont-elles inventées ? — "Il est difficile de rendre compte d'un colloque aussi riche, d'un colloque concluant quatre années de travail menées par Cl. Nicolet, associant antiquisants, médiévistes, orientalistes, modernistes et contemporanéistes autour du thème des mégapoles méditerranéennes. Les participants ont dans leur très grande majorité répondu à cette demande et il est sûr que les actes de ce colloque publiés à l'École Française de Rome feront date dans les études d'histoire et de géographie urbaines..." (Marie-Dominique Nenna, Topoi, 1996)
JCLattès, 1994, gr. in-8°, 398 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, sources, notes et commentaires, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Traversées de l'histoire)
Une fresque haite en couleurs des aventurières de l'art. Mêlant l'étude des mentalités aux aperçus sur la littérature, la religion, et même l'économie, ce livre, jalonné d'anecdotes qui surprendront notre sensibilité, rend justice à ces maîtres du passé et du présent et pose des questions essentielles sur l'art et la manière dont s'en écrit l'histoire.
Nouveau Monde éditions, 2004, in-8°, 443 pp, broché, bon état
Dresden, VEB Verlag der Kunst, 1953, gr. in-8°, 190 pp, 89 reproductions de tableaux en noir dans le texte ou à pleine page, reliure toile éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Texte en allemand
Une histoire de la peinture soviétique de 1917 à 1945.
Fernand Nathan, 1991, in-8°, 200 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Repères pédagogiques)
"Tout au long du XIXe siècle, et souvent même au XXe, l'une des préoccupations majeures des gouvernements a été de diriger l'opinion publique. Selon François Guizot, qui craignait plus que tout les revendications populaires et les désordres sociaux qu'elles risquaient d'engendrer, « le grand problème des sociétés modernes était le gouvernement des esprits ». Tous les régimes (monarchies, empires, républiques) ont à un moment ou à un autre tenté de dicter aux gens ce qu'ils devaient penser. L'école a ainsi été conçue pour transmettre des valeurs. Afin qu'elle puisse jouer ce rôle, il fallait des maîtres qui adhèrent à ces valeurs. Pour les former, pour les normer, on a inventé les écoles normales. Ce livre retrace l'histoire de ces écoles depuis leur origine en l'an III (1795) jusqu'à leur disparition en septembre 1991. Il révèle le rôle que les hommes politiques ont voulu faire jouer aux écoles normales dans le but de gouverner les esprits des Français." (4e de couverture)
NOAILLES (Adrien-Maurice, duc de) – FORBIN (Claude, Comte de) – DUGUAY-TROUIN (René).
Reference : 113259
(1828)
P., Foucault, 1828-1829, 5 vol. in-8°, 432, 475, 451, 464 et 460 pp, reliures demi-veau glacé caramel à coins, dos à 4 larges nerfs filetés, caissons à froid, pièces de titre et tomaison basane noire, roulette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), C. de bibl., coiffe sup. arrasée au 1er volume, étiquettes en queue, bon état (Coll. complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis l'avènement de Henri IV jusqu'à la paix de Paris conclue en 1763 ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, par Messieurs A. Petitot et Monmerqué). Exemplaires trés bien reliés à l'époque
"Cette production qui offre le dépouillement de 200 volumes de pièces originales, fait connaître plus particulièrement les personnages célèbres qui ont conduit les affaires de l'Europe, depuis la guerre de la succession jusqu'à celle de 1714 inclusivement, et renferment des lettres intéressantes de la princesse des Ursins, du roi d' Espagne, de Louis XIV, etc." (Quérard T.6) – "Forbin a servi sur mer de 1675 à 1707, le plus souvent sous les ordres de Jean Bart, de Tourville et de Duguay-Trouin. Il fit campagne sur les côtes du Portugal en 1679, aux Antilles en 1680 et se distingua aux bombardements d'Alger de 1682 et 1683. Il partit au Siam où il fut nommé gouverneur de Bangkok et amiral de la flotte siamoise par le roi de ce pays. Rentré en France il est fait prisonnier par les anglais. Après son évasion avec Jean Bart, il fait campagne en Mer du Nord et participe à l'affaire de Lagos en 1693. Puis les campagnent s'enchaînent, Constantinople, la campagne de Catalogne et le siège de Barcelone, l'Adriatique (1702) où il intercepte le commerce vénitien, bombarde Trieste et rançonne Fiume, le Levant pour chasser les corsaires de Flessingue (1703-1704). De 1706 à 1707 il combat les anglais et les hollandais puis il quitte la marine après l'échec de l'opération visant à remettre Charles-Edouard Stuart sur le trône d'Angleterre." (Bourgeois & André, Sources II, 883 / Taillemite, Dictionnaire des marins français) – "Duguay-Trouin, après avoir passé rapidement sur sa jeunesse, raconte sobrement et sans vantardise ses campagnes sur mer depuis 1689. Modeste, il sait attribuer à ses lieutenants la part qu'ils ont eu dans les combats. Il poursuit le récit jusqu'à l'année 1734 où les infirmités le forcent à se retirer du service. Ces mémoires sont très précieux parce que d'un bout à l'autre on reconnaît que l'auteur est sincère." (Bourgeois & André, Sources II, 884).
Fayard, 2005, in-8°, 334 pp, notes, index, broché, bon état (Coll. Histoire de la pensée), envoi a.s.
La séparation du savant et du politique s'est imposée au France au début de la IIIe République, libérant un espace dans le débat public qui fut occupé, à partir de l'affaire Dreyfus, par trois nouveaux personnages. Il y eut d'abord, par ordre d'entrée en scène, l'intellectuel révolutionnaire, philosophe d'obédience marxiste, qui se battait pour l'abolition de la division du travail et de l'exploitation de l'homme par l'homme. Vint ensuite l'intellectuel de gouvernement, souvent historien, qui invoqua les "leçons de l'histoire" pour prôner des réformes modérées. Enfin, l'intellectuel spécifique, dans la lignée de Pierre Bourdieu, affirme depuis peu que la science sociale est susceptible de guider la marche des hommes d'action. Tout au long du XXe siècle, ces trois figures de l'engagement intellectuel se sont affrontés sans merci. Tant que la conjoncture a nourri la croyance selon laquelle les savants étaient doués d'une lucidité particulière dans le domaine de la politique, les intellectuels ont eu le vent en poupe. Mais l'effondrement du mouvement ouvrier leur a été fatal. Aujourd'hui, privés d'appuis extérieurs pour se faire entendre sur la place publique, ils sont condamnés à se regrouper et à coordonner leurs efforts s'ils veulent continuer à exercer un magistère dans la cité. C'est ainsi que l'avenir des intellectuels français dépend finalement de la réponse qu'ils apporteront à la seule question qu'ils n'ont encore jamais oser affronter : "Qu'avons-nous en commun ?"
Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, 2e plat de couv. lég. défraîchi, bon état
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musée de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musee de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de.la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Saint-Lô, Revue du Département de la Manche, 1983, in-8°, 110 pp, qqs gravures et photos
Articles de Philippe Pigelet, Patrice Brasseur, Pierre Boissel (trois cas de sorcellerie), Paule et Roger Lerou (les fêtes en l'honneur de saint Fiacre), Alban Bensa, etc.
Plon, 1993 in-8°, 291 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Eros est un dieu barbare qui n'hésite pas à armer le bras des amants. La marque se substitue à la caresse, le cri à la plainte. Dans le secret des familles ou des sectes, on n'hésite pas à exciser, à castrer dans l'espoir d'atteindre à d'hypothétiques révélations divines. Dans l'intimité des couples, le couteau, la hache, le garrot ou d'autres supplices sont les instruments de l'excitation sexuelle. L'histoire de la séduction peut être ainsi réécrite en termes de violence allégorique ou réelle, puisque la première des violences est la tentation même de l'autre. Telle est l'ambition de ce livre. En réinterprétant des exemples célèbres comme l'androgynie supposée de Jeanne d'Arc, la nécrophilie du sergent Bertrand ou la passion sanglante de la veuve Renczi, et en analysant des cas contemporains – tel celui de Salvo, l'étrangleur de Boston –, Ronald Nossintchouc retrace le combat permanent entre le corps sexué stigmatisé pour son infamie et la force subversive du désir, sans cesse résurgente.
Phébus, 2000, in-8°, 202 pp, discret C. de bibl. Très bon état
NOUGAYROL (Pierre), Pierre VERNET et al.
Reference : 126238
(1976)
ISBN : 9782218036002
Port-au-Prince, Editions Caraïbes ; P., Hatier, 1976, gr. in-12, 511 pp, une carte d'Haïti, reliure éditeur, bon état
"L'existence du créole comme langue commence à se faire sentir sur le plan de la production littéraire. Les Éditions Caraïbes de Port-au-Prince présentent un dictionnaire élémentaire créole haïtien/français qui rendra de précieux services à tous ceux qui veulent améliorer leur connaissance du créole ou simplement réfléchir sur sa pratique aux Antilles : Guadeloupe, Martinique. C'est l'occasion avec cet ouvrage de noter la spécificité du créole haïtien." (Présence Africaine) — "Ce dictionnaire qui propose également un code graphique est l'œuvre d'une équipe dirigée par A. Bentolila et a été élaboré à partir d'un corpus enregistré dans le centre de l'île." (revue Langue française, 1978)
Editions Christian, 2000, in-8°, 188 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le tabac représente l'un des meilleurs exemples de l'adaptation d'un produit exotique à la civilisation occidentale. Miroir de notre société, il en reflète l'état mental. C'est aussi pour le sociologue un instrument de mesure qui permet en particulier d'apprécier le seuil de tolérance à une drogue. La consommation de tabac sera jugée normale ou dangereuse suivant les époques. Cette dialectique de l'usage et de l'abus conduit la réflexion. Elle est ici étalée sur quatre siècles, depuis la découverte de la plante par les compagnons de Christophe Colomb auprès des sauvages d'Amérique, jusqu'à notre époque. Elle est restreinte à l'ensemble français, bien que des comportements étrangers ne soient pas omis : l'aristocratie anglaise adopte la pipe dès le XVIIe siècle, tandis que son homologue française préfère la prise deux siècles encore. Fumer, priser ou chiquer, à chacun son usage du tabac jusqu'à ce que la cigarette rende les comportements uniformes. Mais après avoir loué les vertus curatives du tabac, la société le stigmatise. Dans tous les sens du terme, le sujet est brûlant. Alors courons dans le sillage parfumé de cette plante envahissante, remontons le temps d'un souffle et que la lecture historique alimente notre rêverie.
Nathan, 1978, in-8°, 208 pp, broché, cachets d'un précédent propriétaire sur la page de titre et une garde, bon état
"Initier, donc prendre le jeune étudiant au début de la connaissance et lui faire parcourir les nombreux domaines de l'histoire, tel est le but de ce petit manuel. Simple, dépouillé de tout hermétisme, il expose les notions essentielles, avec le souci de ne déformer ni la réalité ni l'enseignement de l'histoire."
Fernand Nathan, 1969, in-8°, 208 pp, biblio, broché, bon état
Karen Editions, 2008, in-8°, 309 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Saviez-vous que les Egyptiens réalisaient déjà des rhinoplasties 3000 ans avant J.-C. ? Que la première lipectomie de l'histoire a été faite par les Hébreux ? Que les Romains effectuaient des corrections esthétiques de paupières au Ier siècle après J.-C. ? Que les Byzantins opéraient les becs de lièvre au IVe siècle ? Que Sarah Bernhardt a bénéficié d'un des premiers liftings de la main experte de la première femme chirurgien esthétique, dès le début du XXe siècle ? Que la chirurgie esthétique a fait un prodigieux bond en avant grâce au savoir-faire acquis pendant la Première Guerre mondiale auprès des gueules cassées et des pilotes défigurés de la Seconde Guerre mondiale ? C'est sur ces grands moments, nés de l'intuition géniale des hommes, de l'histoire de la chirurgie esthétique et sur bien d'autres encore que le docteur Sydney Ohana propose de revenir dans ce livre, où l'érudition se mêle à l'anecdote et qui se lit comme un roman.
Oranienburg, Wilhelm Möller, s.d. (1907), in-8°, 105 pp, 5e édition revue, 2 photos de l'auteur en frontispices, 15 illustrations dans le texte, 14 planches photographiques, une planche dépliante hors texte détaillant 41 positions du corps et mouvements, enfin une planche à système en couleurs (le corps féminin en cinq états : squelette, avec muscles, nu avec organes internes, etc.) sur la dernière garde, cartonnage percaline verte de l'éditeur, titres dorés au 1er plat, encadrements à froid sur les plats, bon état. Texte en allemand (pas en caractères gothiques)
Eugène Belin, 1890, in-12, x-379 pp, broché, bon état. Edition originale
Léon Ollé-Laprune (1839-1898), est un philosophe catholique français. Opposé au rationalisme cartésien et au déterminisme positiviste, il s'intéresse à la part des sentiments et de la volonté dans la croyance. En 1881, dans son "Essai sur la morale d'Aristote", Ollé-Laprune défend l'eudémonisme du philosophe grec contre les théories kantiennes. Dans "La philosophie et le temps présent" (1890), il s'attaque au spiritualisme déiste et argumente en faveur du droit du penseur chrétien à aller au-delà des données de la religion naturelle, pour éclairer la philosophie grâce aux données de la religion révélée.
Eugène Belin, 1890, in-12, x-379 pp, reliure demi-chagrin brun époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coiffes lég. abîmées
Eugène Belin, 1908, in-12, xxviii-396 pp,
Payot, 1936, in-8°, 289 pp, traduit du norvégien par E. Guerre, 77 gravures, broché, dos lég. abîmé, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Tome V seul (sur 6) : ce tome concerne la période 1772-1829, c'est-à-dire du deuxième voyage de Cook aux explorations dans le Pacifique de Dumont d'Urville.
Payot, 1934-1941 6 vol. in-8°, 279, 259, 271, 271, 291 et 329 pp, traduit du norvégien, 397 cartes et gravures dans le texte et à pleine page, index chronologique des principaux voyages, les 6 tomes reliés en 3 volumes demi-chagrin noir à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état (Bibliothèque historique). Bel exemplaire bien relié
Complet. – I-II : Des origines à Christophe Colomb ; III-IV : De Christophe Colomb à Cook ; V-VI : De Cook à nos jours. — Table : I. Les premiers pionniers ; Les plus vieilles civilisations ; L'Egypte ; Les Keftiou ; L'Ophir et le Pont ; Les Phéniciens ; Carthage ; Le périple d'Hannon ; Les conceptions géographiques des anciens Grecs ; Les colonies de la Grèce ; Les géographes grecs d'avant Hérodote ; Hérodote et sa géographie ; L'Anabase de Xénophon ; L'Inde de Ctesias ; L'Expédition d'Alexandre ; L'Expédition de Néarque ; Le voyage de Mégasthènes en Inde ; Le voyage de Pythéas aux pays du nord ; Les savants d'Alexandrie et de Rhodes ; La géographie au temps de la puissance romaine, Ptolémée ; L'Empire chinois et ses relations avec l'Europe ; Les voyages de Fa-Hien (399-417) ; Le commerce de Byzance avec l'Asie. La mission de Zémarque ; La géographie au Moyen Age ; La géographie chez les Arabes ; Les voyages d'Ibn Batouta ; Les voyages d'exploration des Norvégiens ; Les voyages de Benjamin de Tudèle, 1159-1173 ; Les conquêtes mongoles. La conflagration universelle ; La visite de Plan Carpin au grand khan. – II. Les voyages de Rubruquis à Karakoroum ; Marco Polo ; Les missions d'Asie ; Jean de Béthencourt ; Les explorations portugaises sous Henri le Navigateur ; Vasco de Gama trouve la route maritime de l'Inde ; La deuxième période des expéditions portugaises ; Christophe Colomb découvre l'Amérique. – III. Le deuxième voyage de Colomb ; Le troisième voyage de Colomb. Découverte de l'Amérique du Sud ; Le quatrième voyage de Colomb ; Les dernières années de Colomb ; Les conquistadores dans l'Amérique centrale. Le nouveau monde. Les « explorateurs mineurs » ; Balboa découvre la Mer du Sud ; Découverte et conquête du Mexique ; Découverte et conquête du Pérou. François Pizarre ; Conquête du Chili. Découverte de l'Amazone ; Les premières expéditions dans l'Amérique du Nord. L'El Dorado. Les voyages en Floride, le Mississipi, l'Arizona, le Nouveau Mexique, la Prairie ; Las Casas, « l'Apôtre des Indiens » ; Fernand de Magellan fait le tour du monde, 1519-1522. – IV. Découvertes sur la côte orientale de l'Amérique du Nord. A la recherche du passage du Nord-Ouest ; La fondation de Buenos-Ayres. Découvertes en Argentine, au Paraguay et au Brésil ; L'empire des jésuites au Paraguay ; Les Français en Floride. Sir Walter Raleigh ; Le capitaine John Smith et la fondation de la Virginie ; La colonie française du Canada ; Voyages aux terres polaires en quête d'un raccourci vers la Chine ; Voyages de découverte des Espagnols dans la mer du Sud ; Voyage autour du monde de Sir Francis Drake ; Les successeurs immédiats de Francis Drake ; Voyages des Hollandais dans les eaux japonaises ; Découverte et conquête de la Sibérie ; Le travail des missionnaires ; La Salle et la Louisiane ; William Dampier « le grand flibustier » ; Le tour du monde de Roggeveen. Découverte de l'île de Paques ; L'amiral Anson, le dernier des grands corsaires ; Expédition de John Byron aux mers du Sud ; Wallis et Carteret. Découverte de Tahiti, Pittcairn, etc ; Le voyage autour du monde de Bougainville ; Le premier voyage de Cook. – V. Le deuxième voyage de Cook ; Le troisième voyage de Cook ; Les navigateurs français contemporains de Cook ; La colonisation de l'Australie ; Jean Egède et le Groenland ; La grande expédition russe au Kamtchatka, en Sibérie et en « Tartarie » ; Nouvelles découvertes en Amérique ; Découvertes en Afrique ; La mer Rouge, l'Asie occidentale et l'Inde au début du XIXe siècle ; Nouveaux progrès en Afrique ; La reconnaissance du territoire américain s'organise ; Circumnavigations des Russes ; Nouvelles explorations dans le Pacifique. – VI. Les premiers voyages dans l'Antarctique ; Le passage Nord-Ouest et les expéditions Franklin ; Les détails du territoire américain ; Les derniers voyages d'exploration en Australie ; Découvertes en Afrique à partir du milieu du XIXe siècle ; Les dernières explorations de l'Asie ; L'Océan glacial. La « Vega » et la « Jeannette » ; Le Spitzberg, la Nouvelle Zemble et l'Archipel François-Joseph ; Le détroit de Smith, le canal de Robeson et le Groenland ; Les expéditions du Pôle Nord ; Les derniers voyages aux mers antarctiques. La conquête du Pôle Sud ; Index chronologique.