8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1950-1955, 16 vol. in-8°, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, brochés, couv. rempliées, édition numérotée sur vélin du Marais, bon état. Complet
Détail : Tome I (vi-493 pp) : Les silences du colonel Bramble. Les discours du docteur O’Grady. A la recherche de Bramble. Les nouveaux discours du docteur O’Grady. Conseils à un jeune français. Ni ange, ni bête. Tome II (500 pp) : Climats. Le cercle de famille. L'instinct du bonheur. Tome III (487 pp) : La vie de Disraeli. Edouard VII et son temps. Tome IV (499 pp) : Bernard Quesnay. Terre promise. Toujours l'inattendu arrive. Tome V (iv-467 pp) : Dialogues sur le commandement. Lyautey. Mes songes que voici. La conversation. Tome VI (507 pp) : Aspects de la biographie. Byron. Tome VII (v-462 pp) : Les mondes impossibles. Les mondes imaginaires. Tu ne commettras point l'adultère. Tome VIII (x-521 pp) : Chateaubriand. Alain. Tourgéniev. Tome IX (iv-494 pp) : A la recherche de Marcel Proust. Magiciens et logiciens. Tome X (v-473 pp) : Ce que je crois. Un art de vivre. Sentiments et coutumes. Cours de bonheur conjugal. Destins exemplaires. Tome XI (iv-505 pp) : Histoire des Etas-Unis. Tome XII (iii-504 pp) : Histoire de la France. Tome XIII (494 pp) : Histoire d'Angleterre. Tome XIV (452 pp) : Lélia ou la vie de Georges Sand. Tome XV (v-455 pp) : Ariel ou la vie de Shelley. Préfaces littéraires. Le dîner sous les marronniers. Une carrière. Tome XVI (viii-529 pp) : Olympio ou la vie de Victor Hugo.
P., Editions des Quatre Vents, novembre 1945, in-8° carré, 106 pp, broché, bon état. Edition originale. Prospectus pour le quatrième numéro inséré
Troisième numéro de cette revue dirigée par Henri Parisot dont 9 numéros parurent de juin 1945 à juin 1947. Textes de Lewis Caroll, René de Sokier, Gisèle Prassinos, Michel Fardoulis-Lagrange, Hans Arp, Erskine Caldwell, Armel Guerne, Henri Michaux, Ludwig Tieck...
P., Editions des Quatre Vents, mai 1946, in-8° carré, 137 pp, broché, bon état. Edition originale. Prospectus pour les numéros 7 et 8 inséré
Sixième numéro de cette revue dirigée par Henri Parisot dont 9 numéros parurent de juin 1945 à juin 1947. Textes de Balzac, Henri Michaux, Leonora Carrington, Joe Bousquet, Henri Thomas, Fitz James O'Brien, Federico Garcia Lorca, Francis Picabia, Robert Margerit, Stendhal...
Editions de Minuit, 1962, pt in-8°, 230 pp, broché, couv. blanche imprimée en noir et bleu, broché, bon état. Première édition sur papier courant (Vignes, 407)
Une évocation de la Révolution espagnole, à laquelle Claude Simon avait pris part à Barcelone en 1936. Claude Simon décrit l'attente du combat pour un groupe de volontaires républicains à Barcelone durant la guerre d'Espagne, alors que la ville était agitée par les conflits entre anarchistes et républicains. L'observateur est immobile, le plus souvent dans la chambre d'un palace abandonné, en compagnie d'un Italien, d'un instituteur, d'un Américain. La présence de la guerre est donc saisie indirectement par des signes, fusils, portraits d'hommes politiques, slogans, etc.
P., Aux Portes du Large, 1952, pt in-8°, 279 pp, broché, couv. lég. salie, sans la jaquette, bon état, envoi a.s. (Prix Marc Elder)
Roman maritime se déroulant au XVIIIe siècle.
Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2002, gr. in-8°, 245 pp, nombreuses illustrations, biblio, broché, bon état
Thèse de doctorat en Ethnologie sous la direction d'Yves Lecerf et Jean-Marc Lepers, soutenue en 1997 à Paris VII. Recherche-action en ethnologie : l'accent est mis sur le processus artistique expérimental à l'oeuvre dans Shukaba. Démarche qui utilise les outils conceptuels de l'ethnométhodologie, dans le double objectif d'analyser les mécanismes de création dans leur contexte et de créer de nouveaux objets. Shukaba étudie les composantes d'une civilisation à travers l'invention d'une ethnie fictive, dont les attributs (parures, vêtures, talismans, dictons) et les pratiques (rituels, fêtes...) sont décrits dans le lexique intitule Shukaba. Sont introduites les notions de création-divination désignant l'invention artistique comme méthode d'interprétation ; de machines célibataires dans leur fonctionnement (et non dans leur nature) à partir des supports, plastiques, médiatiques...
[Livre d'enfant] – PITRAY (Arlette et Paul), André Édouard MARTY.
Reference : 99374
(1952)
P., Hachette, 1952, in-4°, 32 pp, illustrations dans le texte en 2 tons ou en couleurs par Marty, cart. souple de l'éditeur illustré en couleurs sur les 2 plats, bon état
Bel album imprimé sur papier fort avec de magnifiques et émouvantes illustrations d'André Marty, typiques de son style Art déco. La première édition date de 1938.
P., H. Perret, éditeur, 1889, 5 forts vol. in-12, 1343, 1381, 1336, 1526 et 1522 pp, 15 gravures hors texte sous serpentes (dont les 5 frontispices), table méthodique dans chaque volume, reliures souples plein chagrin marron, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tranches rouges (rel. de l'époque), 3 feuillets de table réparés au dernier volume (pp. 1513-1518), bon état
Jolie édition imprimée en grands caractères. Première partie : Du Ier Dimanche de l'Avent jusqu'à la Septuagésime ; Deuxième partie, 1er volume : De la Septuagésime jusqu'au Dimanche des Rameaux ; Deuxième partie, IIe volume : Quinzaine de Pâques ; Troisième partie : Du IIe Dimanche après Pâques jusqu'au Xe Dimanche après la Pentecôte ; Quatrième partie : Du Xe Dimanche après la Pentecôte jusqu'au Ier Dimanche de l'Avent.
P., Rombaldi, 1939, pt in-8°, 336 pp, cinq compositions originales de Lobel-Riche reproduites en taille-douce, reliure demi-chagrin bleu-nuit à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée, tête dorée (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire numéroté sur vergé de Voiron
Fille d’Hamilcar et servante de la déesse Tanit, Salammbô donne son nom au roman, et il s’agit bien pour Flaubert de raconter l’amour brut qui l’attache à Mâtho, le chef des mercenaires employés par Carthage dans sa guerre contre les Romains ; le destin des deux héros est pris dans le tumulte de batailles et de cruautés auquel donne lieu, près de trois cents ans avant Jésus-Christ, la révolte des mercenaires au retour du combat. En 1856, Madame Bovary avait été un considérable événement littéraire. Six ans plus tard, le deuxième roman de Flaubert, très attendu, suscita pourtant des réactions contradictoires : beaucoup le jugèrent incompréhensible, lesté d’une érudition historique excessive, et finalement ennuyeux ; d’autres au contraire s’enthousiasmèrent pour son originalité profonde et sa puissance d’évocation. Ce que Salammbô pouvait alors offrir d’étrange ne s’est pas effacé, mais l’évidence, s’est imposée d’une beauté jusqu’alors inédite en littérature – la beauté d’une fable où la violence de l’Histoire se trouve somptueusement mise en scène.
P., Editions Lapina, 1924, gr. in-8°, 183 pp, illustrations, lettrines, bandeaux, culs-de-lampe, broché, couv. illustrée rempliée, bon état (Coll. Les livres Célèbres). Edition de luxe ornée de 37 dessins originaux en deux tons de Maxime Dethomas gravés sur bois par Georges Aubert, tirée à 1000 exemplaires, celui-ci un des 929 ex. sur papier de Rives B.F.K.primé sur papier vergé de Rives. 1924.
Prix Fémina 1909 : Un roman sur le thème du souvenir, avec une mère coupable, pareille à une Mme Bovary plus aérienne et vaporeuse, et dont la gentillesse en même temps que le péché nous sont révélés par son fils. Le petit garçon a vu sa mère amoureuse et infidèle, et, de tout ce qu'il a vu et deviné confusément, fait un récit terrible et net, le scandale ne l'effraye pas, ne le bouleverse pas : tout cela, étant du passé, participe à la douceur du souvenir et à la dignité prochaine de la mort. Sa mère lui a dit : « Plus tard, quand tu comprendras, pardonne-moi, souviens-toi que j'étais bien faible et bien tendre...» (André Beaunier, Revue des Deux Mondes)
P., Charles Gosselin, Furne et cie, 1841, pt in-4°, (4)-xl-424 pp, introduction par Jules Janin et nouvelle préface de Lamartine, un frontispice et 11 gravures hors texte sous serpentes roses légendées, nombreuses vignettes dans le texte, reliure plein chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs filetés soulignés à froid, caissons à froid à décor doré, titres dorés, décor doré et filets à froid d'encadrement sur les plats, coupes filetées, dentelles intérieures dorées, gardes de papier moiré, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état. Très bon exemplaire sans rousseurs
Première édition illustrée et premier tirage, dite édition "Keepsake", en partie originale, comportant 12 planches (frontispice compris) hors texte d'après Marckl, gravées sur bois par Quartley, Dujardin, Herbert, Piaud et Timms, vignettes sur bois dans le texte, et 10 titres-frontispices compris dans la pagination (Carteret III, p. 366 ; Vicaire, IV, 976-77; Talvart XI, 19E) — L'édition originale (non illustrée) date de 1836. – Jocelyn, poème de Lamartine, est le journal et la confession d'un prêtre. Jocelyn est entré au séminaire afin de pouvoir abandonner à sa soeur sa part d'héritage et lui permettre d'épouser l'homme qu'elle aime. Les événements de 1793 l'obligent à se réfugier dans une grotte solitaire des Alpes. Un émigré, poursuivi par les soldats, meurt dans la montagne en confiant à Jocelyn son fils Laurence. Les deux jeunes gens vivent dans les bois, pleins de santé et de bonheur, attirés l'un vers l'autre par de vagues désirs. Enfin, Jocelyn découvre que Laurence est une femme, et une femme qui l'aime tendrement. Un jour, Jocelyn est appelé auprès de son évêque, prisonnier et mourant. Le vieillard lui confère les ordres, afin de pouvoir se confesser à lui. Une soeur de charité va annoncer à Laurence le sacrifice de Jocelyn. Deux années se passent. Jocelyn est devenu curé de Valneige. Après avoir longtemps souffert, il a conquis la paix du coeur. Laurence, pour s'étourdir, s'est jetée dans les plaisirs du monde. Quelques années après, elle vient mourir dans la montagne où elle a vécu heureuse, et c'est Jocelyn qui reçoit sa confession. L'amour, à la fois ardent et chaste, des deux jeunes gens, la grandeur du sacrifice chez Jocelyn, la sérénité où son âme arrive à la fin, les descriptions de la nature amples et abondantes, une pensée philosophique élevée côtoyant parfois une poésie intime et familière, des épisodes de toute beauté comme ceux des Laboureurs, de I'ordination de Jocelyn, des funérailles de Laurence, tels sont les principaux mérites de cette oeuvre. (Imago Mundi)
P., Editions Pierre Lafitte, 1939, gr. in-8° carré, 331 pp, un frontispice et 17 planches hors texte en couleurs sous serpentes par Sylvain Sauvage (ces hors-texte en phototypie sont coloriés au patron par Daniel Jacomet et Duval-Beaufumé), bandeaux et culs-de-lampe décoratifs de Sylvain Sauvage, gravés sur bois par Gilbert Poilliot, broché, couv. rempliée, dos lég. bruni, bon état. Un des 1800 ex. numérotés sur vélin à la forme Bernard-Dumas
P., A. Quantin, 1886, gr. in-8°, 404 pp, 10 délicates et superbes gravures sous serpentes, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée, bon état (Coll. Calmann-Lévy)
Les Mauprat : une famille de petits seigneurs berrichons, incultes et cruels, qui ne seraient pas déplacés dans un roman de Sade et perpétuent au dix-neuvième siècle les pires usages du monde féodal. A l'un d'eux, Bernard, on donne à violer sa cousine, Edmée. A force de courage, de grâce et de beauté, Edmée finira par dompter Bernard, par transformer la brute en homme véritable. Roman "noir" et roman socialiste en partie inspiré par les idées de Pierre Leroux, Mauprat marque le début du combat de Georges Sand (1804-1876) pour les droits de la femme. "Adieu les ignobles passions écrit-elle alors, et l'imbécile métier de dupe ! Que le mensonge soit flétri et que l'esclavage féminin ait aussi son Spartacus. Je le serai ou je mourrai à la peine". — ''Le Blant fut élève de E. Girard et débuta au Salon en 1874. Il fut Médaille d'or lors de l'Exposition Universelle de 1889. On lui doit d'intéressantes illustrations de livres''. (Bénézit, Dictionnaire des peintres)
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1989, gr. in-8°, 341 pp, 65 planches d'illustrations, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Ethnologie de la France)
Aussi massif qu'évanescent, le cheval noir de la Nièvre fut inventé, modelé, sculpté de toutes pièces voici un siècle. On l'a voulu reproducteur d'élite, voué aux concours de race et authentifié par un livre généalogique. L'objectif de ses créateurs était de prendre place sur le marché des géniteurs d'exportation, marché lucratif et prestigieux, mais très encombré. Quand le cheval noir fit son entrée, les éleveurs nivernais avaient déjà réalisé leur chef-d'oeuvre : le boeuf « blanc », charolais d'origine, affiné et « marqué » dans la Nièvre. Côté chevaux, les hommes du Perche tenaient alors le haut du pavé avec leur fameux percheron, le cheval de trait par excellence, qui fascinait la riche clientèle américaine. Sur tous ces fronts, le Nivernais dut mener un combat incessant. Aujourd'hui encore, en 1988, la presse se mobilise pour la cause du « trait nivernais », le « noir de velours », « fleuron du département » dont subsistent quelques rares spécimens, choyés par des éleveurs passionnés. L'exemplaire aventure de ce mastodonte montre comment des conflits sociaux peuvent se vivre par animal interposé, notamment autour du clivage entre cheval de trait et cheval de selle, si riche de sens dans notre histoire. À partir d'une patiente et minutieuse enquête ethnohistorique, Bernadette Lizet interroge la notion de « sang sous la masse », et nous invite à une passionnante réflexion sur l'émergence des races de trait au siècle dernier. S'y confrontent les enjeux sociaux et les données biologiques, les contraintes techniques et les représentations collectives, au rythme des revirements de la mode, mais aussi des lentes inflexions de l'histoire.
Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, in-8°, 223 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Jean-Jacques Pauvert, 1959, in-8° carré, 247 pp, nombreuses illustrations dans le texte, index, reliure éditeur demi-toile noire, dos lisse, titres dorés, rhodoïd, bon état (Bibliothèque Internationale d'Erotologie). Edition originale
PUF, 1956, 2 vol. in-8°, viii-640 pp, pagination continue, brochés, bon état. Tome 1 : Ventes, approvisionnements, production. - Tome 2 : Frais de production, coûts, investissements, trésorerie, problèmes d'ensemble, problèmes humains.
LOEW (Jacques) et Michel MESLIN (dir.).
Reference : 69602
(1978)
ISBN : 9782213006499
Fayard, 1978, fort gr. in-8°, 679 pp, 15 cartes, biblio, glossaire; notices biographiques des auteurs cités, repères chronologiques, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Prix Halphen de l'Académie française 1979)
"Incroyant, converti, dominicain, le P. Loew s'est trouvé, en 1941, à la fondation d'Économie et Humanisme, et l'un des premiers prêtres-ouvriers. Ce livre est une anthologie de textes introduits par des spécialistes. Les vingt siècles chrétiens sont découpés classiquement en quatre périodes : ancienne (Michel Meslin), médiévale (Nicole Bériou), moderne (Guy Bédouelle), contemporaine (Pierre Pierrard), chacune ordonnée selon sept thèmes : l'Église-communauté, connaissance de Dieu, expérience chrétienne, culte et dévotions, Église et charité, missions chrétiennes, Église et État. Une cinquième période évoque l'Église de Vatican II et s'achève sur le Testament de Paul VI (Jacques Loew)..." (Emile Poulat, Archives des sciences sociales des religions, 1979)
Fayard, 1978, fort gr. in-8°, 679 pp, 15 cartes, biblio, glossaire; notices biographiques des auteurs cités, repères chronologiques, index, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Prix Halphen de l'Académie française 1979)
"Incroyant, converti, dominicain, le P. Loew s'est trouvé, en 1941, à la fondation d'Économie et Humanisme, et l'un des premiers prêtres-ouvriers. Ce livre est une anthologie de textes introduits par des spécialistes. Les vingt siècles chrétiens sont découpés classiquement en quatre périodes : ancienne (Michel Meslin), médiévale (Nicole Bériou), moderne (Guy Bédouelle), contemporaine (Pierre Pierrard), chacune ordonnée selon sept thèmes : l'Église-communauté, connaissance de Dieu, expérience chrétienne, culte et dévotions, Église et charité, missions chrétiennes, Église et État. Une cinquième période évoque l'Église de Vatican II et s'achève sur le Testament de Paul VI (Jacques Loew)..." (Emile Poulat, Archives des sciences sociales des religions, 1979)
P., Albert Brunet, 1909, gr. in-8°, xv-407 pp, une photo de l'auteur en frontispice, 236 dessins, portraits et gravures dans le texte, lettre-préface de Marcel, broché, bon état. Edition originale (et seule publiée), envoi a.s. Rare
"Toute femme a, dans le coeur, le secret désir d’avoir les cheveux frisés..." (Marcel) — A la fin du XIXe siècle, la profession de coiffeur est soumise à de nombreuses innovations liées à l'apparition de nouvelles techniques telles que l'ondulation Marcel (1872) ou l'utilisation du rasoir mécanique à lames interchangeables (1895). Le coiffeur Marcel Grateau, avec la mise au point d'un fer spécial portant son nom fut l'inventeur de l'ondulation au fer dite "naturelle" qui a perduré presqu'un demi-siècle et qui a fait la somptuosité des coiffures de la Belle Epoque. L'ondulation "naturelle" est constituée par la forme en vague des cheveux. Le fer Marcel est équipé d'une charnière ronde qui le rend plus résistant et mieux ajusté, d'une gouttière aux bords réguliers et non coupants. Le fer est utilisé gouttière en haut. Fortune faite, le désormais célèbre Marcel consacra quarante lignes d'explication sur sa méthode tenue jusque-là secrète, qu'il publia dans la “Coiffure française illustrée” de février 1897. E. Long, en revanche, consacra sa vie à écrire, démontrer et vulgariser « l'ondulation Marcel ».
Aux Editions de l'Idée Libre, 1938, gr. in-8°, 608 pp, un portrait de l'auteur en fonstispice (bois gravé par L. Moreau), illustrations dans le texte (parfois assez cocasses), notes, index bibliographique, broché, une vignette contrecollée au 1er plat, bon état
Anarchiste individualiste, libre-penseur, anticlérical virulent, écrivain prolifique, André Lorulot (pseud. de André Roulot 1885-1963) professait les opinions en cours dans ce milieu : mépris pour les syndicats, simples « boîtes à cotisations », hostilité aux écoles laïques, pépinières de soldats fusilleurs d’ouvriers, les instituteurs étant considérés comme les « flics intellectuels de la classe capitaliste » (L’Anarchie, 2 décembre 1909), négation de la division de la société en classes, affirmation de l’individu et de la légitimité de son développement « intégral ». André Lorulot s'est préoccupé de la limitation des naissances (il est favorable au néo-malthusianisme, ce qu’il appelle avec d’autre la « Procréation consciente »). Il se penche très tôt sur la liberté sexuelle de la femme, qu’il juge « indispensable aux deux sexes » comme il le dira dans “L’Éducation sexuelle et amoureuse chez la femme” (1947). Il y a sans doute une nécessité à encourager la libération de la femme, car elle pouvait paraître « ennemie » de la libre pensée et de l’anarchisme en général, du fait de l’importance des traditions qui l’assomment. Dans cet ouvrage de 1938, il se risque à produire un gigantesque travail sur la primauté de l’amour et des passions. Il "ambitionne d'étudier l'Amour dans sa vérité complète sans reculer devant ses aspects les plus laids et les plus brutaux". Cette tonalité post-fouriériste et un peu hygiéniste apparaissait déjà dans son ouvrage de 1926 “La Véritable Éducation sexuelle. Bréviaire complet de la santé et du bonheur en amour”. (Michel Antony)
Tours, Mame, 1896, gr. in-8°, 392 pp, reliure demi-toile rouge à coins, pièce de titre basane havane, état correct
Seuil, 1995, in-8°, 368 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de gravures et photos hors texte, index, broché, bon état
Le nom des Rothschild est connu de tous au point d'être entré dans le vocabulaire courant. Rothschild est synonyme de richesse, symbole de puissance. Ce livre raconte comment les descendants d'un juif du ghetto de Francfort sont devenus « les Rothschild ». A l'époque napoléonienne, Jacob, le plus jeune fils de Meyer Rothschild s'installe à Paris et prend le nom de James. Ses frères vont s'établir dans les autres places financières du continent : Londres, Vienne, Naples. L'aventure extraordinaire de James et de ses descendants, d'Alphonse à Guy et à David, parcourt deux siècles et traverse le monde de la finance, de la politique, de l'économie, malgré les reculs dus à la crise de 29, les spoliations de Vichy. Après la nationalisation de 1982, les Rothschild regroupés sur la branche londonienne amorcent un nouveau départ tandis que le cousin Edmond fonde une prometteuse dynastie. Pour retracer cette histoire d'une famille qui fait l'Histoire, Herbert R. Lottman a eu accès à des archives inédites et aux correspondances privées.
Castres, Imp. Centrale, s.d. (v. 1900), in-12, 142 pp, broché, couv. muette, qqs pages mal coupées ou lég. salies, état correct. Rare
Rare recueil de poésies patriotiques publié à compte d'auteur par M. Loubet, retraité, à Cazères (Haute-Garonne).
P., Le Chemin vert, 1987, in-8°, 383 pp, traduit de l'anglais, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'Ecrivain et son public, dont l'original, 'Writer and Public in France', de John Lough, a été publié à Oxford en 1978. On sait ce que la recherche doit à cet auteur dans le domaine de l'histoire encyclopédique, plus particulièrement en ce qui concerne les collaborateurs du grand ouvrage. N'arrêtant pas là son investigation, J. Lough s'est intéressé à cet aspect décisif de la sociologie littéraire qu'est le commerce du livre, forme de cet autre « commerce », celui des idées. Il est remarquable que le même mot désigne à la fois l'échange désintéressé et le négoce. Mais qui dit « commerce » dit reconnaissance d'une législation. C'est ici que le dix-huitième intervient au bout d'une longue histoire en posant pour la première fois le problème du droit. J. Lough ne manque pas de souligner l'importance de cette mutation, rendue manifeste par les deux textes qui définissent un statut de l'écrivain : la Lettre sur le Commerce de la Librairie de Diderot (1761 ; non publiée au XVIIIe siècle) et le Mémoire sur la liberté de la presse de Malesherbes (éd. posthume, 1809)." (J. Chouillet, 1988)