8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Bordeaux, Librairie de l'Université, 1932, gr. in-8°, 53 pp, une figure à pleine page, une planche hors texte, biblio, reliure demi-basane bordeaux, titres dorés en long, couv. conservées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état. Edition originale, bel envoi a.s. Rare
Thèse de médecine sur le joueur de pelote basque. — I. Considérations générales sur le sport basque ; II. Pathologie de la main du joueur de pelote ; III. Physiologie élémentaire du sport basque ; IV. Remarques relatives au joueur de gant (chistera) ; V. La « perte du bras » spasme fonctionnel ?.
Albin Michel, 1936-1938, 2 forts vol. in-4°, 681 et 670 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs reproduisant des documents anciens, dans le texte et sur des planches hors texte, brochés, couv. rempliées, sous emboîtages, 1er plat du tome 2 lég. froissé, bon état
Tome 1 et 2 seuls (sur 3). Le tome 3 n'est paru qu'en 1949. — Seule édition de cette excellente histoire de la médecine. — "This splendid produced work, beautifully illustrated, was written by experts in each branch of the subject." (Garrison-Morton, 6430) — A propos du tome 1 : "« L'histoire générale de la médecine que je présente aujourd'hui au public, écrit dans son Introduction M. le professeur Laignel-Lavastine, est une histoire universelle de la médecine, de la pharmacie, de l'art dentaire et de la médecine vétérinaire... Et, par histoire générale, j'entends celle de toutes ces disciplines et dans tous les pays. » Voilà un programme impressionnant. A considérer l'aspect extérieur du premier volume – formidable in-4° de 684 pages bourré de reproductions photographiques dans le texte et de superbes planches en couleurs – on entrevoit déjà que ces promesses seront tenues. Dès la lecture des premières pages, on se rend compte qu'elles seront dépassées. (...) Pour commencer, M. le Dr Félix Régnault étudie les diverses races d'hommes primitifs et les maladies que révèle l'examen des débris de squelettes ou d'oeuvres plastiques qui nous sont parvenus. D'après le Dr Georges Contenau, qui s'est occupé ensuite des Assyriens et des Babyloniens, Hérodote nous a fort mal renseignés en nous racontant qu'à Babylone les malades étaient exposés par leurs parents sur les places publiques et soignés au petit bonheur d'après les conseils du premier passant venu. Au contraire, de nombreux textes médicaux et paramédicaux retrouvés de nos jours, prouvent que la médecine était florissante en Mésopotamie depuis 3.000 ans avant l'ère chrétienne. C'est au Dr Fournier-Bégniez que nous devons la partie égyptologique et l'histoire détaillée des momies. A la suite du Dr Gaston Baissette, nous pénétrons dans la Grèce antique, dont les principaux guérisseurs, qu'ils soient demi-dieux ou philosophes, font l'objet de monographies successives très détaillées. Les posthippocratiques ont été divisés par M. le D' Médioni en dogmatistes, alexandrins, empiriques, disciples d'Asclépiade et méthodistes, pneumatistes et éclectiques. Des médecins latins soigneusement étudiés par M. le Dr Seidmann, nous passons aux Byzantins, que connaît bien M. le Dr Brunet, puis aux Hindous et aux Iraniens (Dr Filliozat), puis aux Arabes (Dr Sanjurjo d'Arellano), enfin aux Chinois et aux Japonais (G. Soulié de Morant). Les trois derniers chapitres de cet imposant volume ont été consacrés à la pharmacie, à l'art dentaire et à l'art vétérinaire dans l'antiquité. Ils ont respectivement pour auteurs M. Maurice Bouvet, M. le Dr Boissier et M. le professeur Leclainche. Particulièrement intéressante pour nous, l'étude consciencieuse de M. Bouvet nous instruit sur la plupart des médicaments et sur les formes pharmaceutiques qui étaient en usage chez les peuples anciens; il décrit même le matériel, avec quelques reproductions à l'appui..." (E.-H. Guitard, Revue d'histoire de la pharmacie, 1937) — A propos du tome 2 : "... Il faudrait de très longues pages pour résumer et discuter tous les chapitres de ce volume, considérable et par son poids et par sa qualité. La période de la Renaissance a été confiée à M. le docteur Béliard. M. le professeur Lévy-Valensy, qui s'est chargé du XVIIe siècle, fait suivre son étude doctrinale d'une intéressante galerie de « médecins pittoresques » de l'époque. D'autres chapitres sont consacrés à la médecine hébraïque (M. le Dr Isidore Simon), à la médecine précolombienne (M. le Dr Poncetton), à l'histoire de l'anatomie (M. le Pr Bernard Cunéo), de la physiologie (M. le Pr Ch. Richet), de l'histologie (M. le Pr Policard), de la chirurgie (M. le Pr Emile Forgue), de l'art dentaire (M. le Dr Sassier) et de la médecine vétérinaire (M. le Pr Leclainche). Le passé du cancer, celui du mal vénérien et celui des maladies de la peau ont été étudiés par le Dr Germez et par MM. les docteurs Jausion et Medioni. (...) L'Histoire générale de la médecine est un magnifique livre d'art et un précieux « corpus » de peintures et de gravures pour servir à l'histoire médicale. On compte en moyenne une simili par page sans parler des nombreuses planches en couleurs relevant du procédé de la trichromie ou de celui de la phototypie rehaussée de pochoirs. C'est un monument somptueux que notre très sympathique collègue M. le professeur Laignel-Lavastine est ainsi en train d'élever à la gloire de l'art de guérir." (E.-H. Guitard, Revue d'histoire de la pharmacie, 1938)
P., Didier, 1843, in-12, iv-439 pp, 2e édition, reliure pleine toile verte, dos lisse, titre et décor floral dorés au dos, encadrements dorés sur les plat, tranches dorées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
"La littérature pédagogique de l'époque se propose d’éduquer les femmes en vue de leurs responsabilités maternelles, faisant écho aux auteurs anglaises comme Sarah Strickney Ellis ou Harriet Martineau. La protestante Nathalie de Lajolais valorise ainsi l’éducation domestique des femmes : « Avec plus de dignité et de consistance, plus de ressort moral, plus de nerf dans l’instruction, elles feront de meilleures institutrices pour leurs enfants, des compagnes plus sûres, et des instruments universels de bonheur »." (Rebecca Rogers, Les Bourgeoises au pensionnat. L'éducation féminine au XIXe siècle, 2007) — "Le livre de Mlle de Lajolais se recommande essentiellement aux mères et aux institutrices. La solidité des pensées, la sagesse des préceptes et le charme du style en sont les qualités distinctes. Plein de sentiments vrais, cet ouvrage prend l'enfant au berceau et suivant pas à pas le progrès de son intelligence, indique le moyen de comprimer les inclinations vicieuses, de développer les heureux instincts et de cultiver les facultés. Conçu dans les meilleurs principes et soutenu par l'autorité des esprits les plus élevés, l'ouvrage de Mlle de Lajolais tend à prouver que l'éducation, loin de chercher à entraîner les femmes dans la sphère d'émancipation qu'on semble leur ouvrir, doit avoir pour but de faire respecter et aimer les devoirs sacrés qu'elles sont appelées à remplir. Un de nos hommes célèbre l'a nommé un bréviaire d'éducation ; il répond en effet à tous les besoins de l'époque pour cette tâche importante et difficile. L'Académie française vient de le couronner : c'est en dire assez." (Moniteur de la Librairie encyclopédique de Périchon, 1842)
PUF, 1968, fort et gr. in-8°, xxiv-(4)-1323 pp, avant-propos de René Poirier, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Casterman, 1963, pt in-8°, 278 pp, 4e édition revue, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Dimensions de l'humanisme contemporain, III)
« Chaque fois que l'homme porte son effort sur lui-même, on parle de culture, chaque fois qu'il modifie le monde, on parle de civilisation » ; l'homme est cultivé lorsqu'il a fait personnellement l'effort de l'humanisation, et civilisé quand il participe à un niveau collectif d'humanisation.
ESF, 1993, in-8°, 286 pp, biblio, index, envoi a.s. Très bon état
Imago, 2001, in-8°, 150 pp, préface de Jean Yoyotte, 12 pl. de photos en couleurs hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Charognard se repaissant de chairs mortes, le vautour a fort mauvaise réputation et, dans notre imaginaire, évoque la puanteur, la laideur, la pourriture, la mort dans toute son horreur. Pourtant, ne lui doit-on pas la fondation de Rome ? Les Parsis, dans les Tours du silence, ne confient-ils pas aux vautours leur passage vers l'au-delà ? Les déesses et les reines de l'ancienne Egypte ne portent-elles pas un vautour en guise de couronne ? S'appuyant sur la réalité naturaliste et relevant subtilement une multitude de traces culturelles – dans les textes antiques, les récits des explorateurs, les traditions populaires... –, Jean-Marie Lamblard entreprend ici la juste réhabilitation du vautour. Il nous rappelle que cet animal pacifique, qui revient planer aujourd'hui dans le ciel de France, s'avère un éboueur utile et efficace qui nettoie pour se nourrir et nourrir ses proches. Ainsi l'oiseau calomnié et méconnu, servi par une écriture érudite et passionnée, reprend peu à peu sa beauté, son envergure symbolique féminine et maternelle, et tout son mystère...
P., Librairie des Dictionnaires, 1880-1891, 8 vol. in-4°, 8. 1888. 1138 ppnombreuses gravures dans le texte, reliures demi-chagrin cerise, dos lisses, titres, tomaison, doubles filets et palette dorés (rel. de l'époque), très bon état
LAMI (E.-O.) - Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels. Paris, Librairie des Dictionnaires, 1881 ; in-folio, environ 9000 pp., reliures demi-maroquin vert bouteille, dos ornés, tranches peintes. Les 9 volumes. Ce dictionnaire, nous présente le monde et l'art industriel du siècle, essentiel à la compréhension de l'industrialisation. En effet, il fait le point sur les chemins de fer, les manufactures, la vapeur, l'imprimerie, la gravure. Il donne aussi les biographies des scientifiques et personnages importants dans tous les domaines. Rappelons que l'industrie naquit au début du 19è siècle et que c'est en 1820 que furent créées les premières écoles d'ingénieurs et d'architectes à vocation industrielle. Indispensable à l'historien du travail et de l'ingénierie.
P. et Versailles, Editions de la Maison des sciences de l'homme, Editions Quae, 2008, gr. in-8°, 341 pp, biblio, index des notions, broché, couv. illustrée, bon état
Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique. Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais dans leur grande majorité les consommateurs bio sont irréguliers dans leur choix bio, et ouverts à d’autres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. L’étude de leur cas nous fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, l’approche proposée combine l’analyse de leurs trajectoires et l’analyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet d’appréhender les variations du degré de réflexivité de l’acte alimentaire et de l’incertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif. S’opposant aux figures d’un consommateur « zappeur » et déstructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, l’ouvrage défend la thèse d’une réflexivité routinière. Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, d’ordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. L’étude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la « boîte noire » de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, « ré-attacher » les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités. Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes d’équité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire.
Picard, 1964, gr. in-8°, 243 pp, 24 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, bon état
Edition originale de ce travail pionnier qui retrace les origines de cette discipline récente, branche de la paléontologie, qui apparaît en France au milieu du 19e siècle, attachée à la personnalité aventureuse de Jacques Boucher de Perthes (1788-1868), douanier d’Abbeville et archéologue amateur. Une dizaine d’ouvrages ont retracé, d’un point de vue historiographique, la suite des découvertes et des recherches qui ont abouti à fonder, au 19e siècle, la science des origines de l’Homme. Parmi eux, l’un des plus complets reste celui d’Annette Laming-Emperaire (1917-1977).— Table : Les origines ; Naissance de l'archéologie ; Les sciences naturelles et l'homme fossile ; La cristallisation : Boucher de Perthes et la formation de l'archéologie préhistorique. L'organisation de l'enseignement et des recherches dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Evreux, Editions Atlas, 2011, in-4°, 124 pp, 180 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 2 plans sur les gardes, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La Grande histoire des transports urbains)
Larousse, 1992, in-4°, 200 pp, plus de 300 illustrations en noir et en couleurs, texte sur deux colonnes, biblio, reliure simili-cuir gris de l'éditeur, 1er plat orné d'une locomotive dorée, titres dorés au dos, jaquette illustrée, bon état
Autour de quinze trains choisis comme les plus marquants de leur époque, tant en ce qui concerne la manière de voyager que l'état des techniques, cet ouvrage fait revivre d'une manière inédite et originale la grande histoire des chemins de fer, qui, depuis plus d'un siècle et demi, a bouleversé la face du monde. De 1830 à nos jours, voici les trains de la ligne de Liverpool à Manchester, celui du mystérieux voyage de Napoléon III à Paris, ceux de l'époque des "Singles Drivers" victoriens anglais, faisant la course entre Londres et Edimbourg, ceux de la "General" et de la guerre de Sécession, mais aussi le premier Transcontinental, les premiers trains de marchandises européens et l'Engerth... Voici aussi les trains célèbres, comme l'Orient-Express, le train bleu, la Flèche d'Or, ou les humbles trains de plaisir du dimanche... Les fameux trains chromés du "design" américain des années 30, comme le Twentieth Century Limited, ou bien le fascinant Transsibérien, le luxueux Rheingold allemand, et les trains de la renaissance du chemin de fer, tels le Shin Kansen japonais et le T.G.V. français. Le livre s'achève à bord du California Zephyr, dans la lente traversée des Etats-Unis, dernière aventure ferroviaire offerte à tous. Avec une illustration nouvelle et inconnue en France de plus de 300 documents provenant du monde entier, cet ouvrage exceptionnel par son iconographie s'accompagne d'une recherche historique qui s'appuie, outre les classiques éprouvés, sur des archives rares et parfois plus que centenaires et sur des textes qui n'ont jamais été traduits en français.
Evreux, Editions Atlas, 2011, in-4°, 124 pp, 146 gravures et photos en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 2 plans des transports parisiens sur les gardes, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La Grande histoire des transports urbains)
Evreux, Editions Atlas, 2011, in-4°, 124 pp, 171 illustrations et photos en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 2 plans sur les gardes, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La Grande histoire des transports urbains)
SCEMI, 1954, 2 vol. in-4°, 855 pp, 1669 photos, cartes, plans et tableaux in texte, 30 pl. en couleurs hors texte, 14 cartes dépliantes hors texte en couleurs, index, reliure skivertex vert éditeur. Par Mlle Godfryd (la Bretagne), E. A. Lebas (la Normandie), Mme Merlat (les pays du Nord), J. Milley (les pays de l'Est), Ricommard (la Région parisienne), Maurice Fombeure (les pays de la Loire moyenne), L. Lamorlette (le Massif central ; les Alpes), J. Dupaquier (le Midi atlantique), J. Vidalenc (le Centre-Est), J. Rabinovici (la région méditerranéenne). Très bon état
SCEMI, 1957, 2 vol. in-4°, 855 pp, 1563 photos, cartes, plans et tableaux in texte, 8 pl. en couleurs hors texte, 20 cartes dépliantes hors texte en couleurs, index, reliure skivertex vert éditeur. Par L. Lamorlette, J. Vidalenc, M. Sarreméjean, M. Godfryd, J. Milley , C. Lelong, J. Dupaquier, A. Lascombe, M. Devèze. Très bon état
Calmann-Lévy, s.d. (1907), in-12, 276 pp, broché, couv. muette, sinon bon état. Peu courant
"Dans “Témoins de jours passés”, Etienne Lamy, de l'Académie française, commente des Mémoires qui sont de véritables dépositions sur des heures brillantes ou tragiques de notre histoire : l'Emigration, l'Empire, la Commune" (Journal des débats politiques et littéraires, 9 juillet 1907) — Table : En émigration ; Les derniers jours du Consulat ; Sous le Premier Empire ; A l'Assemblée nationale, 1871-1875.
Calmann-Lévy, s.d. (1913), in-12, 319 pp, broché, couv. lég. salie, bon état. Peu courant
"Dans ce volume, M. Lamy a réuni trois études : 1) Un négateur de la souveraineté populaire, Nicolas Bergasse ; il s'agit de l'avocat lyonnais qui fut l'adversaire de Beaumarchais dans l'affaire Gœtzmann, qui, sous la Révolution, combattit avec force les idées de désorganisation politique et sociale alors triomphantes, qui enfin, après la chute de l'Empire, joua un rôle dans les préliminaires mystiques de la Sainte-Alliance ; l'ami de Mesmer et de Mme de Krüdener mourut à Lyon en 1832. – 2) La psychologie d'un révolutionnaire : le conventionnel André Dumont. – 3) La renaissance de l'État bulgare, d'après les notes prises par M. Queillé à Sofia même et dans les alentours immédiats du tsar Ferdinand. Ce dernier article, écrit avant la guerre des Balkans, traite surtout des rapports du prince Ferdinand avec la Russie. Dans les deux autres, l'auteur a étudié l'esprit révolutionnaire et contre-révolutionnaire. Livre distingué, éloquent par endroits, d'une forme toujours très académique." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1914)
PUF, 1958, in-8°, viii-119 pp, 32 pl. de photos hors texte (8 en couleurs), biblio, table des scupteurs et bronziers de la Renaissance cités, reliure demi-toile verte, pièce de titre basane havane, couv. illustrée conservée, bon état (Coll. L'Œil du connaisseur)
Payot, 1958, in-8°, 622 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
L'auteur annonce qu'il entend « donner une idée générale de l'évolution de l'humanité depuis ses origines jusqu'à nos jours en ne négligeant aucun Etat et en accordant aux continents autres que l'Europe la place qui leur est due ». — Par Charles de L'Andelyn (1892-1976), pseudonyme de Jules Pittard. Né à Genève en 1892, Jules Pittard fit ses études au Collège puis à l'Université où il obtint en 1915 une licence ès lettres modernes. Maître au Collège dès 1916, il y fit toute sa carrière jusqu'en 1951. Jules Pittard commença très jeune à écrire (sous le pseudonyme de Charles de L'Andelyn) et son oeuvre est très abondante. Passionné de théâtre, il composa d'abord des drames, tragédies et comédies ("Herminia et Crestor", "Les Phéacienne", "Le songe d'une nuit de printemps", ...), ainsi que des nouvelles et des poèmes ("Julianus imperator"). Mais à partir des années 1930, il se tourna presque exclusivement vers le roman, surtout historique et d'anticipation. Citons notamment "Les derniers jours du monde", "La prodigieuse découverte de Georges Lefranc", "Nara le conquérant", "En flânant dans Londres", "Entre la vie et le rêve", "Au soleil de l'Egée", "Voyage à la Lune et au-delà", "Les Allobroges à Genava", "C'était en 1914", "Le réveil d'Alexis Deschamps", "Sybaris". Il est aussi l'auteur d'une "Histoire universelle des origines à nos jours". En 1943, Jules Pittard fut l'un des membres fondateurs de l'Association des écrivains genevois, dont il fut le président de 1948 à 1952. Il était aussi un membre très actif du Club alpin. Jules Pittard est mort en 1976.
Gallimard, 1975, fort in-8°, 779 pp, 2 index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires)
L'auteur nous invite à nous pencher sur le cheminement des inventions et innovations de l'industrie, et sur la façon dont chaque pays de l'Europe occidentale a réagi spécifiquement au défi. Pour éviter dispersion et confusion, il choisit quelques branches représentatives : les textiles, la métallurgie et la construction mécanique, les produits chimiques, puis l'électricité et ses applications.Une leçon se dégage de cette vue d'ensemble : l'innovation est un processus lent ; il faut se défaire de l'idée d'apparitions soudaines capables de changer la vie économique du jour au lendemain ; les petits apports partiels sont d'une importance capitale pour le perfectionnement des procédés, en même temps qu'ils témoignent d'une éducation technique collective ; la création ex nihilo et par décret est un mythe ; la croissance prend appui sur la rationalité et sur le changement : elle est un «mariage de savoir et d'action» ; mais la science n'a pas précédé la technique : longtemps ces deux activités ont été parallèles et indépendantes, et elles ne s'interpénètrent vraiment qu'à notre époque.L'auteur avance que la reprise a eu lieu après la Seconde Guerre mondiale, par quatre causes déterminantes : l'augmentation des connaissances, la coopération internationale, l'amélioration de l'analyse économique, l'adhésion au changement et à la croissance. Peut-être sommes-nous entrés dans un nouveau «mouvement de longue durée».
Sirey, 1934, in-8°, 227 pp, broché, C. de bibl., bon état. Edition originale
Edition originale rare de cet ouvrage fondateur.
P., INED, 1982, in-8°, 22-227 pp, présentation d'Alain Girard, reliure toile crème imprimée de l'éditeur, jaquette, bon état
"La Révolution démographique d'Adolphe Landry, que l'Institut national d'études démographiques réédite aujourd'hui, a paru en 1934. Bien des événements se sont produits depuis lors, qui sembleraient devoir reléguer ce livre et les craintes qu'il exprime dans un lointain passé. En dehors des guerres et des bouleversements politiques, aucun dépeuplement en effet, annonciateur de décadence, ne s'est manifesté nulle part. Au contraire, loin de diminuer, la population des pays d'Europe occidentale a continué de s'accroître. La population humaine, dans son ensemble, et durant ce demi-siècle, a plus que doublé. Dans le même temps la démographie s'est affirmée comme science autonome, et ses progrès ont été remarquables. Ce livre n'en mérite pas moins d'être repris et médité à nouveau. En premier lieu, il constitue un maillon important dans l'histoire de la science et de la pensée en matière de population. En outre, l'évolution démographique passée y est décrite en toute clarté et il en fournit une explication qui reste décisive. Enfin, l'histoire étant fertile en retournements, la situation présente de l'Europe, et de la France, notamment, à laquelle il s'intéresse particulièrement, rejoint à bien des égards celle de l'entre-deux guerres. Conçu et rédigé dans des circonstances qui l'expliquent, et dont il demeure tributaire dans une large mesure, ce livre comporte un enseignement toujours valable, et conserve une saisissante actualité..." (Alain Girard, Préface)
Flammarion, 1985 gr. in-8°, 660 pp, préface de Fernand Braudel, 16 pl. de gravures hors texte, chronologie, 11 cartes, notes bibliographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre retrace l’histoire de la ville de Venise depuis sa lente émancipation de la domination byzantine jusqu’à la chute de la République et la perte de l’indépendance à la fin du XVIII siècle. L’auteur a choisi de donner dans son étude la plus large place aux aspects financiers, économiques, commerciaux, industriels et à tout ce qui touche aux affaires maritimes. Selon lui, Venise, République maritime, a dû sa puissance et sa gloire au fait de s’être tournée vers la mer, et d’avoir avec constance, cherché à y affirmer sa suprématie ce qui lui permit de se livrer avec succès au commerce international. L’auteur n’a pas non plus négligé les autres aspects de la cité des doges que ce soit son cadre géographique et démographique, ses institutions politiques, sa diplomatie ou sa production artistique. — "Une grande synthèse d'histoire vénitienne ... qui présente Venise de ses débuts jusqu'à la chute de la République, en 1797." (F. Braudel) — "Voici enfin la vaste synthèse qui manquait depuis très longtemps sur la vie de l'Etat vénitien. Une excellente bibliographie montre combien l'auteur a su mettre à profit les meilleurs travaux existants, tout en les dominant dans un ouvrage d'ensemble grâce à son expérience de grand historien et de spécialiste inégalé du sujet." (Annales ESC, Le Choix des Annales)
La Pensée moderne, 1968, in-8°, 219 pp, 12 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette lég. abîmée,
La vérité au sujet d'étonnantes affaires d'espionnage révélée par ceux qui savent : Mordecai Louk, Cornélius Drummond, colonel Wennerström, Oleg Penkovsky.