8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Réunion des musées nationaux, Louvre Editions, 2015, in-4°, 408 pp, 290 illustrations en couleurs, dans le texte et à pleine page, chronologie, biographies des artistes exposés, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Catalogue de l'exposition présentée au Grand Palais, Paris, du 25 mars au 13 juillet 2015. Figure majeure de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599-1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol, période de rayonnement culturel de l'Espagne en Europe du XVIe au XVIIe siècle. Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucune exposition en France n'a jamais été consacrée au plus grand peintre de l'école espagnole. Formé très jeune à Séville, Velázquez est nommé à 24 ans peintre du roi Philippe IV. Il suit une ascension qui le mène aux plus hautes sphères du palais et au plus près du souverain. Portraitiste renommé, son talent s'exprime également dans les représentations religieuses, dans les scènes picaresques d'intérieur ou de taverne, les natures mortes et les paysages, les figures mythologiques et la peinture d'histoire. À travers un panorama complet de ses œuvres, le catalogue retrace le parcours de Velázquez, des premières influences qu'il a reçues jusqu'à celles qu'il exerça ensuite ; il met l'accent sur l'évolution de son art, et dresse un portrait vivant de l'artiste inscrit au cœur des courants artistiques, sociaux et politiques de son temps.
P., Paul Hartmann, 1938, in-12, 260 pp, traduction de S. et J. Vallette, biblio des oeuvres de Kipling publiées en France, reliure toile carmin, dos lisse, pièce de titre basane moutarde, couv. conservées, papier lég. jauni, bon état, ex-libris Gabriel Puaux
Rudyard Kipling reste un monument de la littérature anglaise. Né à Bombay le 30 décembre 1865, alors que les Britanniques règnent sur l'Inde, ce fils d'un pasteur féru d'art passe son enfance en Italie avant d'étudier dans un collège du Devonshire. Rentré en Inde à l'âge de 17 ans, il se lance dans le journalisme à Lahore, où son père est conservateur de musée, collaborant à un périodique local, la “Civil and Military Gazette”. Il a 21 ans lorsqu'il publie son premier livre, “Chants de divers services”, un recueil de vers satiriques. Son abondante oeuvre en prose qui comptait notamment pour admirateurs Oscar Wilde, Jean Giono et José Luis Borges, démarre avec la parution d'un classique, “Simples contes des collines”. Suivront des titres aussi fameux que le poème “Si” (1910), des romans et des contes tels “L'homme qui voulut être roi” (1888), “Le Livre de la jungle” (1894), “La lumière qui s'éteint” (1891) ou “Kim” (1901). En 1907, à 42 ans, il est le premier auteur anglophone à recevoir le prix Nobel de littérature. Rudyard Kipling n'a jamais cessé d'écrire jusqu'à sa mort à Londres, en 1937. Il laisse une autobiographie inachevée et posthume, “Souvenirs, un peu de moi-même pour mes amis connus et inconnus”, où il évoque sa prime jeunesse heureuse aux Indes, sa jeunesse fort malheureuse dans une famille d'accueil en Angleterre, son séjour en Amérique, ses voyages en Afrique du Sud, sa famille et ses activités littéraires...
Albin Michel, 1996, in-8°, 201 pp, (Coll. Sciences d'aujourd'hui)
Leméac/Actes Sud, 2001, in-8°, 574 pp, nombreuses photos dans le texte, biblio, index
P., Vrin, 1931, 2 vol. in-8°, 227 et 222 pp, préface de J.-L. Breton, brochés, bon état. Edition originale, un des 50 ex. numérotés sur vélin pur fil des Papeteries Navarre-Lafuma
Tome 1 : Luther, Durer et Holbein, Leibniz, Frédéric II, Kant, Fichte, Hegel, Klopstock, le romantisme, l'illuminisme, Beethoven ; Tome 2 : Goethe, Schiller, Schopenhauer, Bismarck, Mommsen, Wagner. — "En une série de chapitres consacrés à Luther, Durer et Holbein, Leibniz, Frédéric II, Kant, Fichte, Hegel, Klopstock, au romantisme, à l'illuminisme, à Beethoven, Goethe, Schiller, Schopenhauer, Bismarck, Mommsen et Wagner, les auteurs s'efforcent de montrer comment l'essence de l' « âme germanique » est cette « Doppelseele », cette duplicité foncière qui permet à l'Allemand « de se livrer à des jeux de sentiments et d'intelligence interdits au reste des hommes ». Sans doute, c'est tout spécialement dans les faits divers de la biographie des grands Allemands que les auteurs ont trouvé des matériaux pour illustrer leur thèse, et leur ouvrage apparaît un peu comme un recueil d'anecdotes généralement peu flatteuses ; mais ils s'efforcent cependant de montrer que, dans les conceptions profondes et sérieuses de ces divers esprits, loin de trouver des désaveux de leurs attitudes opposées, et des raisons de travailler à les réduire pour tendre vers une cohérence plus complète, nous trouvons au contraire l'affirmation systématique de la nécessité de cette vie de Protée. L'Allemand n'a pas seulement une aisance déconcertante à s'accommoder, sans gêne aucune, d'attitudes d'âme pour tout autre peuple inconciliables ; il en conçoit une « sorte d'orgueilleuse volupté »..." (J. Dopp, Revue néo-scolastique de philosophie, 1933) — "... En se prenant à réfléchir, on voit quelle somme prodigieuse et harmonieuse de connaissances suppose une telle étude. Comme en. se jouant, les deux auteurs vont de la poésie à la philosophie, de la musique à la politique. Leur ouvrage doit être lu et médité." (J. Paquier, Revue d'histoire de l'Église de France, 1932)
Messidor, 1989, in-8°, 261 pp, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. La passion de l'histoire)
"En Europe occidentale, à partir du XVIe siècle, le retard de l'âge au mariage fait place à "la jeune fille" ; auparavant, on disait seulement "fille". La jeune fille devient, peu à peu, à la fois une personne, dont la santé, l'éducation, l'établissement posent des problèmes et un personnage qui s'impose dans la littérature, le théâtre, le roman, en inspirant l'imaginaire masculin. Dès la fin du XIXe siècle, les valeurs qui fondaient l'existence de la "jeune fille" commencent à décliner ; à la fin du XXe siècle, la libération des moeurs effacera-t-elle la jeune fille ?" (4e de couverture). Par trois historiens, Yvonne Knibiehler, Marcel Bernos, Eliane Richard, et une spécialiste de littérature, Elisabeth Ravoux-Rallo.
Perrin, 1997, in-8°, 370 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Poursuivant sa réflexion amorcée dans “L'Histoire des mères” (1980) et “Les pères aussi ont une histoire” (1987), Yvonne Knibiehler nous livre ici une passionnante histoire des bouleversements intervenus dans la conception, la réalité et les représentations du rôle maternel depuis 1945, insistant surtout sur la question de savoir « dans quelle mesure la fonction maternelle organise ou conditionne la citoyenneté des femmes » (pp. 12-13). Elle propose une synthèse des travaux portant sur l'évolution des rôles culturel, social et économique des femmes en lien étroit avec leur place dans la vie civique." (Rebecca Rogers, Histoire de l'éducation, 1998) — L'accès des femmes aux droits politiques, en 1945, n'a pas suffi à faire d'elles des citoyennes à part entière. C'est que la maternité introduit une différence considérable entre la citoyenneté masculine et la citoyenneté féminine. Dans cette étude sociale, économique et surtout culturelle de la maternité depuis 1945, Yvonne Knibiehler réfléchit sur une triple révolution : Pourquoi ces femmes qui ont reçu l'intégralité des droits civiques ont-elles en même temps voulu le baby-boom ? Pourquoi, après 1968, leurs filles ont-elles dénoncé la maternité comme un asservissement et le "patriarcat" comme une exploitation ? Pourquoi leurs petites-filles réclament-elles à présent "un enfant à tout prix" ? Ces mutations si profondes et si rapides ont-elles transformé les relations entre citoyenneté et maternité ? Dans quelle mesure ? Désormais, toute mère noue, hors du foyer, des liens sociaux autonomes, non seulement pour gagner elle aussi le pain quotidien, mais plus encore pour collaborer avec les spécialistes, de plus en plus nombreux, qui aident l'enfant à grandir : médecins, enseignants, psychologues. Ses partenaires ont changé. Sa responsabilité personnelle augmente, se diversifie, prend une dimension politique. Il y a là un moteur puissant de la citoyenneté féminine, à condition de ne pas enfermer les femmes dans une inacceptable spécificité, à condition d'inventer un nouveau féminisme, c'est-à-dire un nouvel humanisme.
KNIBIEHLER (Yvonne) et Catherine FOUQUET.
Reference : 65194
(1980)
ISBN : 9782858700196
P., Montalba, 1980, pt in-4°, 367 pp, 150 illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. de Catherine Fouquet
Les mères ont une histoire, même si jusqu'à présent les historiens ne se sont guère occupés d'elles. A des rares exceptions près – Blanche de Castille ou Marie de Médicis – les mères appartenaient à la vie quotidienne, à l'intimité familiale : elles n'étaient pas dans l'histoire. D'où l'importance et l'intérêt de ce livre. — "Ce livre nous présente, sur la très longue durée et à l'échelle de toute une société, les transformations de la fonction et de la condition maternelles. Soulignons d'emblée que nous sommes en présence d'une grande réussite éditoriale. Une très riche iconographie, admirablement reproduite, vient à l'appui du texte des deux auteurs et constitue par elle-même une documentation précieuse qui n'avait sans doute jamais été réunie ; mais les images n'ont pas été choisies gratuitement et s'articulent sur les problèmes évoqués dans les pages où elle s'insèrent. Par ailleurs, les auteurs ont inscrit dans les marges de leur propre écriture toute une série de textes contemporains de la période qu'elles étudient : ceux-ci renforcent l'argumentation mise en œuvre et le lecteur est ainsi invité à juger sur pièces. Enfin, le texte même des auteurs constitue une synthèse originale sur un sujet qui touche à plusieurs domaines historiques trop souvent cloisonnés : parfaitement informées de la démographie historique et de l'histoire de la médecine, Yvonne Knibiehler et Catherine Fouquet ne négligent en aucune façon les différenciations sociales et ont su rassembler les résultats obtenus par tout un groupe de jeunes historiens (et surtout historiennes) qui, depuis quelques années, ont débroussaillé les terrains les moins défrichés de l'historiographie : sexualité, familles, petite enfance, femmes. (...) Ce compte rendu n'a pu donner qu'un faible aperçu de la richesse de ce livre qui est appelé à être désormais une référence indispensable. L'Histoire des mères est d'ailleurs en soi un titre presque trompeur puisque nos auteurs montrent à quel point, à toutes les époques, la fonction maternelle ne saurait être dissociée des autres rôles sociaux de la femme : son histoire déborde donc sur celle du travail féminin, celle du couple, débouche sur celle des formes éducatives et du savoir médical. L'Histoire des mères est une contribution majeure à l'histoire sociale." (Dominique Julia, Histoire de l'éducation, 1980)
P., F. Schoell, 1807, 3 vol. in-8°, viii-cciii-256,332 et 181-(190)-128 pp, deuxième édition augmentée, 5 cartes rehaussées en couleurs hors texte, 85 tables généalogiques des Maisons souveraines de l'Europe, table des auteurs cités et table des matières, reliures demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison basane rouge et verte, dos lisses ornés (un peu abîmés), coiffes abîmées (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, intérieurs propres
Par Christoph Wilhelm von Koch (1737-1813).
KOCHER-MARBOEUF (Eric), Jacques PÉRET, Thierry SAUZEAU.
Reference : 122868
(2018)
ISBN : 9782846544900
Les Indes savantes, 2018, gr. in-8°, 378 pp, broché, couv. illustrée, bon état
A la différence de l'histoire des accidents maritimes et des naufrages, celle du sauvetage en mer a été moins étudiée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage collectif qui rassemble vingt textes signés des meilleurs spécialistes du sujet. "Pour que l'eau salée n'ait plus jamais le goût des larmes", devise de la Société Nationale du Sauvetage en Mer, il a fallu depuis des siècles organiser ce qui a toujours fait la noblesse des métiers de la mer : la solidarité des gens du littoral et des marins à l'égard des naufragés. Loués pour leur intrépidité et mis à l'honneur par les autorités, les sauveteurs font figure de héros de la mer pour un public avide de sensationnel et d'émotion. Plus largement, le sauvetage dépasse le fait divers et prend une dimension religieuse, sociétale et politique, enjeu majeur pour l'Etat. L'ouvrage fait découvrir le sauvetage dans tous ses états, à travers des événements dramatiques qui ont impliqué des sauveteurs en mer, sur tous les océans depuis le XVIIe siècle au début du XXIe siècle, et permettent de mieux comprendre l'enchaînement qui conduit du naufrage au sauvetage. Entre réalités et représentations sont mis en scène les acteurs du sauvetage, des bénévoles aux Coast Guards, mais aussi les organisations et les techniques de sauvetage. Les auteurs ont fait la part belle la côte atlantique, et notamment l'Aunis et la Saintonge.
P., Librairie de l'enseignement technique, Léon Eyrolles, 1935-1937, 3 vol. gr. in-8°, 375, 307 et 292 pp, 230 figures dans le texte ou en dépliants hors texte, biblio, index, brochés, état correct. Peu courant
Tout sur les Egouts... Tout sur les Egouts... En 1935, l’ingénieur des ponts et chaussées Piere Koch, alors chef de l’assainissement de la Seine définit « la formule de l’assainissement urbain » dans ce livre : « prise dans son sens large, nous n’hésiterons pas à affirmer qu’elle englobe, de concert avec celle de la « circulation », tous les facteurs essentiels à l’équipement et à l’aménagement de la cité ».
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2001, gr. in-8°, 299 pp, biblio, index, broché, bon état
L’ouvrage réunit une dizaine d’articles, publiés entre 1993 et 2000, par l’un des grands économistes de notre époque, J. Kornai. Traduits collectivement à partir de l’anglais, ils sont précédés d’une étude présentant l’évolution de la pensée, très critique et atypique, de l’auteur, depuis la rédaction de sa thèse en 1955 jusqu’à 1984. Les textes rassemblés, fondés sur l’étude de la situation et des données de la Hongrie, abordent tous les aspects du processus de transformation d’une économie de type socialiste à celle de type capitaliste : durcissement de la contrainte budgétaire, resserrement de la discipline financière, disparition de la pénurie, réforme du système de protection sociale… L’auteur analyse ces multiples facettes à partir du “paradigme systémique” et d’une approche économique élargie aux sciences sociales (histoire, science politique, sociologie et psychologie). L’ampleur de la réflexion déborde néanmoins le cas hongrois et peut éclairer les réalités auxquelles sont confrontées les économies de l’Europe centrale et orientale.
Gallimard, 1971, in-8°, 364 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Bibliothèque des idées)
Armand Colin, 1961, gr. in-8°, 329 pp, broché, qqs annotations tylo sur 4 pages, état moyen (Coll. Cahiers des Annales)
1ère édition. Remarques sur les paradoxes de Zénon ; Le vide et l'espace infini au XIVe siècle ; Le Chien, constellation céleste et le chien animal aboyant ; Condorcet ; Louis de Bonald ; Hegel à Iéna ; Note sur la langue et la terminologie hégéliennes ; Rapport sur l'état des études hégéliennes en France ; De l'influence des conceptions philosophiques sur l'évolution des théories scientifiques ; L'évolution philosophique de Martin Heidegger ; Les philosophes et la machine ; Du monde de l'à-peu-près à l'univers de la précision.
Gallimard, 1985, in-12, 412 pp, index, broché, bon état (Coll. Tel)
Alexandre Koyré, historien des démarches scientifiques, grand connaisseur des siècles passés, constate que la science, recherche de la vérité, a pu dépasser l'homme : "Aussi surprenant que cela puisse nous paraître, on peut édifier des temples et des palais, et même des cathédrales, creuser des canaux et bâtir des ponts, développer la métallurgie et la céramique, sans posséder de savoir scientifique - ou en n'en possédant que les rudiments." La science n'est pas nécessaire : n'exagérons pas son rôle historique. On voit quel intérêt celui qui n'est pas un simple technicien rentable trouve en l'histoire de la science : situer son modernisme à travers les révolutions qui ont secoué et secouent le monde scientifique, le situer dans l'unité de la pensée humaine. Ces Etudes d'histoire de la pensée scientifique sont donc, elles aussi, des Etudes de la pensée philosophique.
Mexico, Fondo de Cultura Económica, 1995, in-8°, 267 pp, 8 planches hors texte, 49 illustrations dans le texte, notes, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Texte en espagnol
JC Lattès, 1986, in-8°, 236 pp, annexes
CNRS Editions, 2010, in-8°, 355 pp, traduit de l'allemand, notes, lectures conseillées, broché, couv. illustrée, bon état
Agents secrets, techniques de codage, infiltrations, intox, manipulations, "retournements"… L’espionnage est une pratique presque aussi vieille que l’humanité, déjà mentionnée dans la Bible et L’Art de la guerre de Sun Tzu. Voici, pour la première fois, l’histoire complète de ces services de l’ombre depuis la haute Antiquité. Le sabotage, la subversion, la déstabilisation de l’adversaire ? Autant de stratagèmes déjà rodés par Alexandre le Grand, Jules César, Gengis Khan, Guillaume le Conquérant, passés maîtres dans l’art du camouflage et la propagation des fausses nouvelles. KGB, CIA, Stasi, Mossad et autres SDECE ne feront que perfectionner ces pratiques, avec des moyens, il est vrai, beaucoup plus efficaces. Depuis les pharaons, la guerre est le terrain d’action privilégié des services de renseignement. Le conflit entre Rome et Carthage a mobilisé des centaines d’agents secrets. Constantinople assiégée par les Arabes était un nid d’espions. Et Hitler l’aurait peut-être emporté sur les Alliés sans les prouesses de l’Intelligence Service. C’est en historien, avec précision et talent, que Wolfgang Krieger mène ce panorama sans précédent des espions de tous les pays et de tous les temps. Une somme de référence.
Bruxelles, Archives d'Architecture Moderne, 1980, in-8° carré, 181 pp, 447 illustrations en noir et en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
En filigrane de cet ouvrage se profile la certitude que dans nos villes modernes, la notion traditionnelle d'espace urbain a disparu. Ce que signifie cette disparition peut être compris par tous les citadins un tant soit peu avertis, dotés d'une sensibilité suffisante pour comparer les réalisations urbanistiques actuelles a celles du passé, et determinés à se faire une opinion sur la façon dont les choses ont evolué. Mais ce simple constat ne peut à lui seul faire progresser la recherche urbanistique. Il faut définir clairement ce qu'est l'espace urbain, montrer l'importance qu'il peut avoir dans un contexte urbain, et ensuite analyser si la référence à cette notion se justifie dans l'urbanisme contemporain. Le concept d'espace fait aujourd'hui l'objet d'âpres polémiques ; mon propos n'est pas ici de lui trouver une nouvelle définition mais, au contraire, de réactualiser sa signification originelle. (Robert Krier)
Solin/Actes Sud, 2001, in-8°, 346 pp, traduit du l'anglais, 17 photos dans le texte, carte en couleurs sur les gardes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Robert Kunzig a participé à des expéditions scientifiques et s'est entretenu avec les plus grands océanographes du monde afin de redessiner l'image que nous avons du "grand bleu". Depuis la naissance du plancher océanique jusqu'aux interrogations de l'écologie, il raconte les détours comme les avancées de la découverte d'un monde immense et mystérieux, en perpétuelle évolution. Origine, flore et faune, relief sous-marin avec ses abysses, sommets et volcans..., importance capitale des courants et des tempêtes océaniques pour le climat de la Terre et perturbations en chaîne causées par la pollution... au fil des pages l'océan devient sous nos yeux un écosystème complexe, fascinant et fragile. Dans cette enquête passionnante, Robert Kunzig nomme et explique ce que, durant les prochaines décennies, nous devrons conserver, sauvegarder, et faire revivre contre tous ceux qui mettent notre planète en péril.
Julliard, 1973, in-8°, 249 pp, cart. éd., jaquette illustrée
L'amour interracial. Le Noir vu par le Blanc. Face à l'amour physique. Face aux déviations. Les mythes de la sexualité nègre chez le Blanc. Le Noir dans l'érotisme du Blanc. Le sexe noir et le culte de l'argent blanc. Racisme et sexualité. Vie affective et conjugale. Les enfants métis.
Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, 1996, in-8°, 217 pp, (Coll. Lu sur Internet). Le leader du groupe rock Nirvana est mort d'une balle dans la tête en 1994. La police conclut au suicide mais un détective relance l'affaire et affirme qu'il a été assassiné. Sur le réseau Internet, les admirateurs de Cobain interviennent dans le débat et relancent la polémique.
P., Edition du Centre Pompidou, 1986, in-4°, 620 pp, introduction de Dominique Bozo, texte sur 2 colonnes, broché, couv. illustrée (Jean Dubuffet) à rabats, bon état
Le catalogue général des collections, où l'essentiel des oeuvres est présenté, analysé, illustré... Jean Dubuffet, Paul Klee, Pierre Bonnard, Joseph Cornell, Sonia Delaunay, George Grosz, Asger Jorn, Vassily Kandinsky, Alberto Magnelli, René Magritte, Henri Matisse, Mario Merz, Jackson Pollock, etc. Pour mémoire, la décision de création du centre Beaubourg date de 1969. Le musée national d’Art moderne y est inauguré en janvier 1977.