8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 London, Chatto & Windus, 1971, in-8°, 235-(13) pp, 167 gravures et illustrations, cartes sur les gardes, index, reliure pleine toile bleu ciel éditeur, titres dorés au dos, jaquette illustrée, manque sur la 1ère garde, édition originale, bon état. Texte en anglais. Le livre présente l'histoire de France avec la succession des rois, empereurs et présidents jusqu'à la Ve République et présente les diverses périodes architecturales.
Beauchesne, 1970, in-12, 184 pp, courte biblio, broché, bon état, envoi a.s.
Le rituel du Baptême, initiation à la foi chrétienne. Tout au long de ces pages, le lecteur découvre toutes les dimensions du baptême et les implications de la foi pour le chrétien. Ecrit dans la langue d'aujourd'hui, intelligible à tous, sans concession sur le fond doctrinal, Le baptême du P. Hamman se présente comme un catéchisme d'adulte, où l'homme ou le chrétien qui s'interroge trouve une réponse franche, lucide, exigeante...
JC Lattès, 1988, in-4°, 269 pp, très nombreuses illustrations (gravures et photos, affiches et dessins) en noir et en couleurs, chronologie, tableaux et graphiques, cartes et plans, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Fondée en 1665 par Colbert, Saint-Gobain est l'unique survivante des manufactures privées d'alors. Entreprise plus que tricentenaire, elle offre le paradoxe d'être devenue l'un des groupes internationaux les plus jeunes après sa fusion avec Pont-à-Mousson en 1970. L'histoire de cette multinationale "à la française" est celle d'un parcours de plus de trois siècles au cœur des sociétés et des temps successifs, avec ses acteurs de chair et de sang. Le lecteur comprendra, au fil du récit historique, pourquoi Saint-Gobain a fini par incarner une forme de patrimoine industriel dynamique et irremplaçable, comment au gré d'évolutions totalement différentes ont fini par se rencontrer, "du soleil à la terre", les glaces de Versailles, les vitres des carrosses du Roi Soleil et les tuyaux de Pont-à-Mousson... — Par Maurice Hamon, né en 1947, archiviste paléographe (1971), ancien conservateur aux Archives nationales, créateur et directeur depuis 1974 du Service des archives de la Compagnie de Saint-Gobain, historien spécialisé dans l’histoire et la culture d’entreprise.
CNRS, Université de Toulouse-Le Mirail, 2006, fort gr. in-8°, 750 pp, préface de Jean-Pierre Amalric, 4 cartes et 4 plans, 45 tableaux et 18 graphiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Méridiennes)
Alors que l'histoire du travail a été depuis une quinzaine d'années revisitée par des sociologues comme Robert Castel ou des philosophes comme Dominique Méda, la question du passage entre l'univers corporatif, dominé par la figure du maître artisan, et le monde industriel, où l'ouvrier d'usine occupe une position centrale, constitue encore une sorte de hiatus. Le découpage chronologique traditionnel des champs historiographiques, la force du paradigme révolutionnaire dans l'approche du phénomène industriel et de la naissance de la société libérale empêchent d'apprécier l'impact de la disparition des anciennes communautés de métier sur les économies urbaines et d'appréhender le changement social entre l'époque des Lumières et les débuts de l'industrialisation. Le choix d'une perspective transversale dans le temps s'accompagne ici d'une démarche comparative qui permet de mettre en relation l'expérience abolitionniste française avec celle de la progressive extinction observée en Espagne. Les cas comparés de Toulouse et de Saragosse donnent l'occasion de mesurer les changements intervenus entre 1760 et 1830 dans les villes encore peu touchées par le développement de nouvelles techniques productives que l'histoire des débuts de l'industrialisation a longtemps négligé en dépit de leur nombre, de leur rang et de leur obéissance. L'étude comparée débouche sur la mise en évidence d'une sorte de modèle d'évolution du monde du travail dans des économies urbaines qui, tout en participant à l'industrialisation, se caractérisent toujours par une intensification des modes déjà existants de production. La mort des corporations, brutale ou lente, n'a pas été le prélude à une progressive extinction de l'artisanat urbain. C'est bien plutôt une multiplication des agents économiques de faible envergure en situation d'indépendance formelle qui s'observe en milieu urbain dans les premières décennies du XIXe siècle et qui, dans le cas français, paraît avoir été défavorisée par la fameuse loi d'Allarde.
Ernest Flammarion, J. Tallandier, s.d. (1903), in-12, viii-338 pp, reliure demi-chagrin chocolat, ds à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
"Ce livre est un recueil d’articles parus sous ce titre, en 1901 et 1902 dans le "Journal". Il s’adresse à la jeunesse et se propose de l’éclairer dans le choix des carrières où elle pourra employer son énergie. Il comprend vingt-trois chapitres qui, pour la plupart, peuvent, en effet, éveiller les vocations et diriger les aptitudes naissantes du jeune homme. Mais les deux premiers, le Préjugé scolaire et l’Enseignement pratique, comme les trois derniers, la Réforme de l’enseignement, (’Enseignement court et la Conclusion, intéresseront plutôt les parents que les enfants, et surtout les lecteurs qui se préoccupent de l’organisation nouvelle de l’enseignement dans la démocratie française. Les chapitres plus spécialement destinés aux jeunes gens par la clarté magistrale de l’exposition, le sens pratique des solutions proposées et les aperçus nouveaux qu’ils contiennent, peuvent assurément contribuer à rejeter vers l’agriculture, la colonisation, le commerce ou l’industrie une bonne partie de la jeune bourgeoisie qui, par tradition et veulerie, se destine aux carrières dites « libérales » . Si un pareil but était atteint, l’auteur aurait bien mérité de la patrie. Un volume qui se lit sans fatigue et avec plaisir. Les opinions personnelles de l’auteur sont, en effet, dignes d’attention et de réflexion. En somme, ce volume mérite de prendre place dans les bibliothèques des familles et des éducateurs." (F. Lemoine, Revue internationale de l'enseignement, 1905) — "Gabriel Hanotaux fut un érudit solide, un ministre des Affaires étrangères discuté, mais aussi un excellent journaliste. Dans le "Journal", de mai 1901 à avril 1902, il publie une série d'articles sur la réforme de l'enseignement et le choix d'une carrière. Ces articles furent réunis dans un volume, "Du choix d'une carrière" (1903) où les chapitres sont suivis d'intéressants Observations et conseils pratiques écrits après la publication dans le "Journal". Les pages sur « les fonctions publiques » relèvent de l'archéologie administrative, et Hanotaux est un bon témoin, il a certaine expérience des bureaux et de la politique. Sa thèse est nette : il faut orienter les jeunes vers le commerce, l'industrie, les détourner des fonctions publiques, qui ne peuvent satisfaire des tempéraments actifs, sauf dans les hauts emplois. Il dénonce le « fonctionnarisme », la croissance de l'administration qui devient une charge trop élevée pour le corps social, la pratique du concours..." (Guy Thuillier, La Revue administrative, 1991)
Grasset, 1988, in-8°, 349 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Achetées et vendues, dépensières et dépendantes, cigales chez les riches et fourmis chez les pauvres : depuis toujours le rapport entre les femmes et l'argent est objet de phantasmes et de clichés de toute sorte. Mêlant les rappels historiques aux témoignages d'aujourd'hui, cet essai alerte et vivant propose pour la première fois un tableau de la condition pécuniaire des femmes en Occident, et explore la mutation récente qui a renouvelé les mentalités, tant masculines que féminines. Loin du pamphlet féministe et revendicateur, cette histoire d'une conquête est aussi un guide indispensable des faits, des droits, des lois. Le seul ouvrage existant sur ce sujet.
Fernand Nathan, 1933, in-8°, 256 pp, adaptation française de Elektropolis (1927) par Tancrède Vallerey, illustrations de Maurice Toussaint, cartonnage illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Aventures et voyages)
Le héros de Radiopolis est un jeune français sorti de l'Ecole centrale qui est à la recherche d'un emploi d'ingénieur. A la fin du roman il se trouve à la tête de Radiopolis, ville modèle fondée en Australie sur les valeurs de la science et du progrès scientifique, où l'électricité, le radium mais aussi des rayons dénommés "rayons de Rindell -Matthews", sont utilisés pour développer une agriculture performante et entièrement automatisée, contrôler les mouvements des avions ou même de la terre ou encore lire la pensée humaine. — Otfrid von Hanstein (1869-1959), fut d'abord acteur, puis écrivit une centaine de romans, de nouvelles et d'ouvrages techniques pendant sa longue carrière d'écrivain qui débuta avant la Première Guerre mondiale. Il ne se limita pas à un genre particulier, mais exerça son talent aussi bien dans le genre du roman de société et du roman sentimental, que dans celui du roman policier et des récits d'aventures – souvent écrites pour la jeunesse –, sans oublier le western. Il écrivit également une dizaine de romans de science-fiction qui furent en partie publiés en traduction anglaise dans les pulp magazines « Wonder Stories » et « Wonder Stories Quarterly ».
P., Larousse, 1922, pt in-8°, 196 pp, 34 illustrations sur 8 pl. hors texte, 2 plans, index, broché, couv. illustrée d'une photo contrecollée, bon état
Guide annoté par salles et par séries. Edmond Haraucourt était le directeur du musée de Cluny.
Gallimard, 1939, in-8°, 188 pp, 32 pl. de photos hors texte, broché, état correct (Coll. Géographie humaine)
Albin Michel, 1937, in-8°, 499 pp, 14 cartes, biblio, index, reliure pleine toile brique, dos lisse, pièces de titre et de collection chagrin bordeaux, couv. conservées (rel. de l'époque), très bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité). Edition originale
"... Les grandes lignes du plan de l'ouvrage sont les suivantes : l'auteur définit d'abord le fait colonial dans ses traits généraux et permanents, puis étudie le fait historique de colonisation jusqu'au XIXe siècle avant d'aborder l'expansion coloniale de 1815 à nos jours qui est l'objet même du livre, c'est-à-dire : les peuples colonisateurs, les bases géographiques de leur champ d'action en Afrique, Asie, Australie, les grandes périodes historiques (1815-1830, période d'attente ; 1830-1900, période des grands partages ; 1900 à nos jours, période des remaniements). Bel et bon livre, solide et clair, qui reflète bien le talent de M. Hardy et la synthèse de sa haute culture, à la fois historique, géographique et coloniale." (René Clozier, L'information géographique, 1937)
New York, Random House, 1974, in-8°, xvii-157 pp, biblio, reliure demi-toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale. Texte en anglais
L'auteur (1927-2001) est un anthropologue américain renommé pour ses travaux sur le matérialisme culturel. Ses études ethnologiques sur les populations de la Bahia amazonienne et d'autres régions du Brésil ainsi que du Mozambique portent sur le concept de culture. Il était directeur du département d'anthropologie à l'Université Columbia à New York. — "«Vaches, cochons, guerres et sorcières», et en fait bien d'autres, dont les adeptes du culte du Cargo et Jésus-Christ soi-même, constituent le sujet d'un livre-limite, celui qu'il est permis d'écrire en donnant un déploiement maximum au principe d'après lequel, en dernière instance, tout phénomène humain relève d'une explication très simple. Marvin Harris pousse à l'extrême un principe qui, d'une certaine façon, sous-tend l'ensemble de l'empirisme anglo-saxon. Les heurts ne datent pas d'aujourd'hui entre les tenants de ce courant et ceux qui, au contraire, dans la tradition philosophique «continentale», professent que tout phénomène humain relève d'une explication très complexe. Pour Harris, tout fait social trouve sa justification dans sa simple existence. Une existence ponctuelle ne suffit cependant pas : il faut perdurer. Ce qui a disparu (le zélotisme palestinien, par exemple) ou n'a jamais eu lieu (l'élevage du porc en Palestine) était ou aurait été non adaptatif ; au contraire, ce qui tient ou a tenu pour un temps est ou était adaptatif, aussi extravagant que cela puisse paraître quelquefois. Ainsi pour les vaches sacrées des Indiens : «L'amour des vaches et son cortège de symboles sacrés et de doctrines saintes protègent le fermier contre un calcul qui ne serait «rationnel» qu'à court terme» (p. 21). (...) Comme on peut s'en douter, un type d'interprétation, qui paraît ingénieux quand il s'agit d'expliquer les particularités d'un certain mode d'élevage de bovins ou de porcins, semble de moins en moins convaincant – ou franchement farfelu – quand il veut rendre compte de faits qui s'éloignent de plus en plus des processus primaires de production, par exemple la réussite du christianisme, la chasse aux sorcières ou le succès de librairie de Castaneda..." (Paul Jorion, L'Homme, 1976)
Editions de l'EHESS, 2005, pt in-8°, 285 pp, notes, index, broché, bon état
L'histoire semble aller de soi. Pourtant, prononcer "l'évidence de l'histoire", c'est aussitôt ouvrir un doute. L'évidence est le fil conducteur de ces pages qui interrogent le statut du récit historique, l'écriture de l'histoire, la figure de l'historien, hier et aujourd'hui, de la Méditerranée antique à la France de la fin du XXe siècle. Depuis Hérodote, l'histoire est devenue une affaire d'œil et de vision. Voir et dire, écrire ce qui s'est passé, le réfléchir comme un miroir : tels ont été quelques-uns des problèmes constituant l'ordinaire de l'historien. Les nombreuses reformulations modernes ont poursuivi ce travail sur la frontière du visible et de l'invisible. Parvenir à la vue réelle des choses, en voyant plus loin et plus profond. Mais, avec la fin du XXe siècle et la domination du présent, cette forte évidence de l'histoire s'est trouvée mise en question. Quel rôle pour l'historien face au "défi narrativiste", à la montée du témoin, à celle du juge, et alors même que mémoire et patrimoine sont devenus des évidences ?
New Haven & London, Yale University Press, 1993, pt in-4°, x-558 pp, 242 illustrations en noir et en 20 en couleurs, index, reliure percaline éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale. Texte en anglais.
Bruxelles, La Renaissance du livre, 1979, gr. in-8°, xvii-333 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Réalisée à l'initiative du Centre d'Action Laïque, Histoire de la laicité, publiée à la Renaissance du Livre vient enfin combler une des lacunes les plus criantes de l'histoire générale des idées en Europe occidentale. Décrivant, principalement en Belgique et en France la longue – et souvent dramatique – histoire de la sécularisation de l'Etat et de la Société, cet ouvrage, de haute tenue scientifique, rompt en effet avec certaines traditions trop enclines à maintenir la laïcité dans telles annexes plus ou moins vagues de systèmes de pensée beaucoup plus vastes (Humanisme, Pensée des Lumières, Positivisme, etc...) pour en considérer la structuration dans un contexte hic et nunc, à la fois en tant qu'idéologie définie et cohérente, et comme moyen d'action dans les grands débats politiques et sociaux du XVIe siècle à nos jours..." (Jacques Marx, Raison présente, 1980) — "Un prestigieux recueil d'études approfondies au style clair, publié sous la direction scientifique de H. Hasquin. La conception moderne de la pensée laïque est le résultat d'un long processus dans les consciences né principalement à la Renaissance, et qui n'a cessé de progresser, par essais et erreurs, à travers les « philosophe » du siècle des Lumières et la Révolution, comme le montre d'une manière pénétrante dans les textes de l'époque R. Mortier. Aussi fut lente la sécularisation de l'État comme l'émancipation de la société, qui avait à se dégager d'une doctrine à caractère théocratique, depuis que le christianisme était devenu la religion de l'Empire romain (la séparation de l'Église et de l'État n'est pas encore entièrement acquise en Belgique). Hervé Hasquin, qui suit l'évolution des rapports des pouvoirs temporel et spirituel au cours de deux millénaires, en donne une synthèse brillante. J. Stengers décrit ensuite la décadence du cléricalisme, combattu dans sa doctrine comme dans sa pratique, depuis le début du XIXe siècle, non sans restituer l'esprit satirique du temps avec une pointe d'humour. Et la déchristianisation, quantitative aussi bien que qualitative, étudiée par E. Witte, sera précisée autrement encore par l'examen des luttes successives du libéralisme (A. Miroir) et du socialisme (Ph. Moureaux). Chaque chapitre envisage ainsi la montée diverse du rationalisme, qui trouve une de ses expressions privilégiées dans les conceptions éducatives de chaque génération, comme le révèle A. Uyttebrouck dans un historique fort documenté de l'enseignement laïque. Parmi les contributions, dont chacune éclaire le sujet sous un angle particulier, on retiendra celles des regrettés R. Hamaide, « L'affirmation de la Laïcité en Belgique », J. Bartier, « La franc-maçonnerie et les associations laïques en Belgique », P. Foriers, « Le droit naturel, évolution d'une notion », qui prennent valeur de testament philosophique... Un bilan historique et éthique à méditer." (Revue belge de Philologie et d'Histoire)
Julliard, 1946, in-12, 357 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP
Les Chénier, frères ennemis ; Le suicide de Robespierre ; Commediante ! Tragediante ! ; La survivance du duc de Praslin ; L'évasion de Bazaine.
Editions Lafourcade, 1977, in-4° carré, 200 pp, préface de Bernard Verniez-Palliez, ancien PDG de Renault, 7 planches en couleurs, 93 photos (une en couleurs), 56 plans et figures, reliure simili-cuir havane décorée de l'éditeur, sans la jaquette, une page lég. déchirée réparée avec un morceau de scotch, bon état
Tome I (sur 6 parus). —"Ces ouvrages réalisés comblent une lacune. En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître, aucun recensement systématique n'a jamais été fait des produits fabriqués par Renault de 1898 à 1944. Et pourtant, quel magnifique sujet ! Ces dossiers chronologiques n'abordent pas tous les domaines dans lesquels Renault s'est illustré: véhicules de tourisme, poids lourds, transports en commun, moteurs, automotrices, tracteurs agricoles, engins militaires de tous types, avions. Le champ est trop vaste ! Ils se limitent donc aux véhicules de tourisme, la relation en étant faite chronologiquement. De 1898 à 1944, soit en 45 ans, Renault a mis au point 290 types de voitures de tourisme et assuré la production tous modèles de près d'un million de véhicules. Bien sûr, ce dernier nombre ne représente même pas la moitié de la production annuelle de Renault aujourd'hui; mais est-il besoin de préciser que les conditions du marché comme le potentiel de l'entreprise ont considérablement évolué ? Et cette situation présente, ne convient-il pas d'en rechercher l'origine en ce jour de septembre 1898, où un jeune homme de vingt et un ans se mit au travail dans un atelier de fortune ?" (Bernard Verniez-Palliez, préface) — Chaque chapitre, consacré à une année civile, présente successivement les caractéristiques techniques des modèles alors en production, regroupe les innovations les plus marquantes et se termine par un bref rappel chronologique : cette rigueur dans le plan est la bienvenue ; on retrouve très rapidement tous les renseignements désirés. L'illustration très abondante et de très haute qualité n'est pas réduite aux photographies des modèles, mais comporte de nombreux plans et coupes très détaillés et presque tous d'époque : seule la légende a été reprise à l'imprimerie pour une meilleure lisibilité. Cette riche iconographie fait de ces ouvrages de véritables documents d'archives ; ils s'avèreront rapidement indispensables aux amateurs.
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1993, gr. in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'histoire sociale de la France des XIXe et XXe siècles est ici revisitée par un historien allemand qui s'appuie sur les recherches menées en France, mais aussi sur la littérature anglo-saxonne et allemande sur le sujet. Il introduit des éclairages comparatifs et met en évidence les mécanismes et les logiques propres à l'évolution sociale et économique française, resituée dans son contexte politique et culturel. Selon la thèse centrale de cette étude, la société française, dans son cheminement vers une société de classes, a fait en quelque sorte un détour par la société des notables, donnant ainsi le jour à une structure sociale originale qui la distingue de ses voisins européens.
Nony, 1901, gr. in-4°, 359 pp, illustré de plus de 300 gravures, photos, croquis, diagrammes et cartes, reliure demi-chagrin havane à coins, dos à 5 nerfs pointillés, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos et coins lég. frottés, bon état
"M. H. Hauser vient de publier à la librairie Nony un volume illustré luxueusement et de manière à éclairer, à suivre, à expliquer le texte. Il y a réuni et exposé avec méthode et agrément tout ce qui peut être dit de l’or au point de vue de la chimie et de la physique, de la géologie, de la minéralogie et de la métallurgie, de l’histoire des arts et des sciences, de la géographie, de l’économie politique et de la sociologie. Dans l’introduction, M. Hauser se demande qu’est-ce que l’or et parle de la soif de l’or. Le chapitre I traite de l'or dans le laboratoire ; le chapitre II, de l'or dans la nature ; le chapitre III de l’extraction de l'or, le chapitre IV, du traitement des minerais, de la métallurgie de l'or, de la préparation mécanique et du traitement chimique ; le chapitre V, de quelques régions minières ; le chapitre VI, à quoi sert l’or, des usages industriels de l'or, le chapitre VII, de la monnaie d’or. La conclusion rappelle le bien et le mal qu’on a dit de l'or. Des spécialistes autorisés ont noté l’exactitude et le soin avec lesquels M. Hauser a traité la partie technique de son sujet. Nous nous bornerons donc à signaler tout ce qui, grâce à la compétence spéciale de l’historien et du sociologue, nous a semblé particulièrement digne d’intérêt. Telles sont les pages sur la pierre philosophale, sur Hermès Trismégiste, le grand œuvre et le grand art, le prince des alchimistes ; sur la répartition ancienne et actuelle de l’or à la surface du globe ; sur l’or chez les anciens, au moyen âge et dans les temps modernes, son rôle dans les beaux arts et dans la civilisation." (F. Picavet, Revue internationale de l'enseignement, 1901)
Armand Colin, 1963, gr. in-8° carré, 358 pp, 50 pl. d'illustrations hors texte, index, broché, bon état
Essai d'analyse des doctrines esthétiques, et de l'adaptation qu'en ont fait à leur usage écrivains et artistes, aux XIXe et XXe siècles essentiellement (le romantisme, l'art social, l'art pour l'art, le naturalisme, le symbolisme, la peinture pure), après un premier chapitre "des origines au XIXe siècle". Deuxième édition d'un ouvrage publié en 1942 par l'historien et critique d'art Louis Hautecoeur (1884-1973), augmentée d'un chapitre sur les relations de la peinture et de la littérature depuis 1944. — "Tout ceux qui ont eu le privilège d'être ïes élèves ou !ea auditeurs de M. Hautecoeur à l'Ecole du Louvre seront heureux de retrouver dans son ouvrage un résumé des cours remarquables qu'il a professés de 1930 à 1935, comme ses lecteurs lui auront une infinie reconnaissance de les aider à oublier la fuite des jours sinistres puisque nous croyons comme lui que « l'art est une évasion hors du monde mauvais »." (Marguerite Charageat, Journal des débats politiques et littéraires , 16 déc. 1942)
Armand Colin, 1942, gr. in-8°, 323 pp, 50 planches hors texte, index, broché, bon état. Essai d'analyse des doctrines esthétiques, et de l'adaptation qu'en ont fait à leur usage écrivains et artistes, aux XIXe et XXe siècles essentiellement (le romantisme, l'art social, l'art pour l'art, le naturalisme, le symbolisme, la peinture pure), après un premier chapitre "des origines au XIXe siècle". Edition originale. Par l'historien et critique d'art Louis Hautecoeur (1884-1973).
Amiot-Dumont, 1948, in-8°, 249 pp, broché, un portrait de Lamennais en couverture, bon état (Coll. Archives d'histoire contemporaine). Edition originale
Une histoire qui tient plutôt du pamphlet, où la haine et les imprécations tiennent lieu d’arguments, l’auteur n’admettant pas que ceux qui ont applaudi à la condamnation de l’Action Française puissent se réclamer du catholicisme. — "Robert Havard de la Montagne (1877-1963), journaliste royaliste et catholique, auteur d'une "Histoire de la Démocratie chrétienne" et d'une "Histoire de l'Action française", avait été l'un des premiers rédacteurs du quotidien fondé par Henri Vaugeois, Léon Daudet et Charles Maurras. Entre les deux guerres, il publiait un journal catholique et monarchiste, "Rome", édité dans la capitale italienne. Il collabora ensuite pendant de longues années à "Aspects de la France" où il signait Villedieu. Il était le fils d'Oscar Havard de la Montagne, ancien dirigeant de la Ligue Française Antimaçonnique." (Lectures Françaises, 1963)
P., G. Decaux, 1889, fort in-4°, vi-632 pp, 75 planches hors texte sous serpentes légendées, quelques illustrations, lettrines, bandeaux et vignettes dans le texte, reliure demi-toile rouge à coins, dos lisse fleuronné, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état
La manufacture des Gobelins (Paris, XIIIe arrondissement) est une manufacture de tapisserie, créée en avril 1601 sous l'impulsion d'Henri IV, à l'instigation de son conseiller du commerce Barthélemy de Laffemas. Son nom officiel est « Manufacture nationale des Gobelins ». Elle dépend de l'administration générale du Mobilier national et des Manufactures nationales de tapis et tapisseries qui regroupe le Mobilier national, la Manufacture de tapisserie des Gobelins, la Manufacture de Beauvais (ateliers situés à Paris et à Beauvais), la Manufacture de la Savonnerie (ateliers situés à Paris et Lodève) ainsi que les Ateliers nationaux de dentelle du Puy et d'Alençon. Les Gobelins fournissent essentiellement des tentures murales aux palais de l'Etat.
Laffont, 1954, in-8°, 375 pp, 32 pl. de photos hors texte, carte et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Gallimard, 1989, pt in-8°, 155 pp, broché, bon état (Coll. L'un et l'autre), envoi a.s.
Publications de la Sorbonne, 1981, gr. in-8°, 280 pp, dactylographié, broché, bon état