8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1954, in-12, ii-243 pp, broché, qqs marques au crayon en marges, bon état
L'humanisme. – La civilisation à travers l'histoire. – Ce que l'histoire nous apprend de l'homme. – Les grandes routes du commerce et leur influence dans l'art. – Echanges spirituels entre Orient et Occident. — "Après avoir étudié ce qu'est l'humanisme et avoir insisté sur l'humanisme chrétien, héritier des Grecs et des Juifs, Grousset rappelle qu'il n'est pas le seul mais qu'il existe, en face de l'humanisme occidental, un humanisme asiatique. Si la civilisation arabo-persane, d'origine méditerranéenne, est difficile à séparer de notre culture, il y a un humanisme bouddhiste et brahmanique qui, dans l'Asie du Sud-Est, a concurrencé l'influence chinoise, et ces deux formes de la pensée humaine méritent leur place dans les annales de la culture. Il y a eu d'ailleurs, au cours des siècles, des interférences nombreuses entre l'Est et l'Ouest, tout particulièrement le long des routes commerciales, et Grousset insiste tout spécialement sur le rôle d'Alexandre le Grand. Relations économiques, relations artistiques, relations humaines, tout ceci fait que le temps n'est plus à l'isolationisme intellectuel. C'est, croyons-nous, la leçon que l'on peut tirer de ce dernier recueil du grand historien que fut René Grousset." (F.-G. Dreyfus, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1955) — "René Grousset est de ces auteurs dont le moindre écrit mérite d’être lu et médité ; l’idée était donc excellente de réunir en un volume ces cinq conférences, qui apparaissent à certains égards comme une sorte de testament scientifique de cet éminent historien, trop tôt disparu. Le message que René Grousset a laissé au monde se dégage clairement de ces études : c’est en premier lieu, la croyance dans l’unité de l’esprit humain, dont il trouve la preuve dans la confrontation de l’Orient et de l’Occident. Comme dans « Bilan de l’histoire », qui l’avait fait connaître au grand public, l’auteur nous communique ici les idées et les vues d’ensemble que lui a suggérées l’examen minutieux des faits de l’histoire. Une des leçons qu’il tire de cette étude, c’est que « l’histoire vraie n’est pas celle du va-et-vient des frontières. C’est celle de la civilisation. Et la civilisation, c’est d’une part le progrès des techniques, d’autre part le progrès de la spiritualité. On peut se demander si l’histoire politique, pour une bonne part, n’est pas une histoire parasite qui est venue s’accrocher sur le progrès technique, en vivre, le stimuler parfois par une surexcitation artificielle, mais le plus souvent et plus durablement le compromettre et le ralentir ». Le grand orientaliste qu’il était, et qui a ouvert en France de nouveaux horizons sur l’Asie, notamment sur l’Asie des steppes, apparaît à chacune de ces pages, qu’il nous entretienne de l’humanisme, de la civilisation à travers l’histoire, de ce que l’histoire nous apprend de l’homme, des grandes routes du commerce et de leur influence dans l’art, ou des échanges spirituels entre l’Orient et l’Occident. Ceux qui ont aimé « Bilan de l’Histoire » et « Figure de Proue » aimeront ce livre, dans lequel ils retrouveront les mêmes qualités, et qui les aidera à mieux comprendre non seulement le passé, mais aussi le présent." (Le Monde diplomatique, 1954)
Gallimard, 1965, fort in-12, xxx-1863 pp, 47 cartes, tableau synchronique, chronologies, index historique, géographique, reliure plein cuir souple de l'éditeur, dos lisse ornés de filets dorés, signet, rhodoïd (lég. abîmé), petit manque de cuir au coin du dos, sinon bon état (Coll. Encyclopédie de la Pléiade)
Tome I seul (sur 3) : par A. Leroi-Gourhan, Jean Naudou, Jean Yoyotte, Yves Béquignon, Raymond Bloch, Jean-Rémy Palanque, Rodolphe Guilland, Emilienne Demougeot, René Grousset...
Gallimard, 1956-1964, 3 forts vol. in-12, xxx-1863, xxvii-2094 et xxiii-2306 pp, 47, 51 et 52 cartes, tableaux chronologiques et synchroniques, chronologies, index historique, géographique, des lieux, des pays et des peuples, table analytique, table des cartes, reliures plein cuir souple de l'éditeur, dos lisses ornés de filets dorés, signets, rhodoïds, sous étuis cartonnés, bon état (Coll. Encyclopédie de la Pléiade)
Volumes épuisés. — Tome I : Des origines à l'Islam (par A. Leroi-Gourhan, Jean Naudou, Jean Yoyotte, Yves Béquignon, Raymond Bloch, Jean-Rémy Palanque, Rodolphe Guilland, Emilienne Demougeot, René Grousset...) – Tome II : De l'Islam à la Réforme (par Maxime Rodinson, Gaston Wiet, Rodolphe Guilland, Emilienne Demougeot, Marcellin Defourneaux, Emile G. Léonard, Robert Folz, Robert Fawtier, Lucien Musset, Jacques Soustelle...) – Tome III : De la Réforme à nos jours (par Emile G. Léonard, Frédéric Mauro, Jacques Godechot, Paul Leuilliot, Pierre Guiral, Jean Vidalenc, Alfred Fichelle, René Rémond, Pierre Chaunu, Gaston Wiet, Lè Thanh Khôi, Jeanne Cuisinier, Pierre Alexandre, Jean Guiart...)
Gallimard, 1957-1967, 3 forts vol. in-12, xxx-1862,xxxi-2072 et xxiii-2305 pp, 47, 51 et 52 cartes, tableaux chronologiques et synchroniques, chronologies, index historique, géographique, des lieux, des pays et des peuples, table analytique, table des cartes, reliures plein cuir souple de l'éditeur, dos lisses ornés de filets dorés, signets, bon état (Coll. Encyclopédie de la Pléiade)
Volumes épuisés. — Tome I : Des origines à l'Islam (par A. Leroi-Gourhan, Jean Naudou, Jean Yoyotte, Yves Béquignon, Raymond Bloch, Jean-Rémy Palanque, Rodolphe Guilland, Emilienne Demougeot, René Grousset...) – Tome II : De l'Islam à la Réforme (par Maxime Rodinson, Gaston Wiet, Rodolphe Guilland, Emilienne Demougeot, Marcellin Defourneaux, Emile G. Léonard, Robert Folz, Robert Fawtier, Lucien Musset, Jacques Soustelle...) – Tome III : De la Réforme à nos jours (par Emile G. Léonard, Frédéric Mauro, Jacques Godechot, Paul Leuilliot, Pierre Guiral, Jean Vidalenc, Alfred Fichelle, René Rémond, Pierre Chaunu, Gaston Wiet, Lè Thanh Khôi, Jeanne Cuisinier, Pierre Alexandre, Jean Guiart...)
P., Masson, 1884, pt in-8°, 81-(3) pp, broché, couv. imprimée, bon état (Coll. choisie des anciens syphiliographes). Unique édition de cette première traduction française d'un des premiers textes jamais parues sur la syphilis, imprimée sur papier vergé et tirée à petit nombre. La traduction est due au docteur Corlieu, qui rédige aussi une intéressante introduction à caractère médical, biographique et historique (34 pp). Peu courant
L'opuscule de Grünbeck sur la Mentulagre est l'un des plus anciens sur la syphilis. Il contient l'observation très détaillée de la maladie dont l'auteur a été atteint et qu'il a décrite avec le plus grand soin. C'est la traduction de « Libellus Josephi Grünbeckii de mentulagra, alias morbo Gallico ». Joseph Grünpeck (ou Grünbeck) est un astrologue allemand, né à Burghausen (Bavière), vers 1473 et mort vers 1532. Il entreprit en 1495 un voyage d'excursion à travers l'Italie, la Hongrie, la Pologne, fut nommé en 1496 historiographe des ducs de Bavière, devint vers la même époque le secrétaire intime et probablement aussi l'astrologue de l'empereur d'Allemagne, Maximilien Ier, puis se fit prêtre. Il est surtout connu par ses deux ouvrages sur la syphilis : « Tractatus de pestilentiali scorra » (Vienne, 1496) et « Libellas de mentulagra, alias morbo Gallico » (Burkhausen et Augsbourg, 1503). Il n'était d'ailleurs pas médecin, comme l'ont prétendu quelques biographes. Ses autres écrits ont trait à l'astrologie.
Gallimard, 1973, in-8°, 294 pp, traduit de l'anglais, préface de Jacques Berque, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Bibliothèque des Histoires)
Aujourd'hui l'Islam s'interroge. La conscience nostalgique de la communauté traditionnelle, l'Umma, les idéaux de l'unité arabe escortent l'occidentalisation de leurs manifestations compensatoires. L'Islam tente de cantonner ses emprunts au plan matériel, mais ceux-ci débordent inévitablement sur les institutions et les attitudes. Cela même qu'il adopte ou qu'il doit subir, l'Islam en vient tôt ou tard à l'infléchir dans le sens de sa lutte millénaire contre l'Occident. C'est le problème de l'acculturation qui est ainsi posé et que von Grunebaum analyse en se fondant principalement sur les expressions littéraires de l'Orient contemporain. Il en arrive à la conclusion que l'identité ancienne subit une restructuration dont les contours restent encore indéfinis et les tendances contradictoires. Mais, par-delà ce cas particulier, se trouve posée la question : qu'est-ce qu'une identité collective ?
Imprimerie Nationale Editions, 1994, gr. in-4°, 196 pp, texte de Serge Gruzinsi, photographies Gilles Mermet, une carte, notes, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
La conquête du Mexique aurait pu n'être qu'une entreprise militaire et destructrice des sociétés indiennes. Elle a aussi provoqué une invasion des formes et des styles européens qui fit découvrir la Renaissance aux peintres de l'ancien Mexique. Confrontés à cette nouvelle façon de voir le monde, ces peintres réalisèrent des fresques d'un intérêt exceptionnel, mêlant la maîtrise acquise avant la conquête espagnole aux procédés et aux images de l'Europe victorieuse. Couvrant les murs des églises et des monastères, ces fresques ouvrent un chapitre oublié, et donc inédit, de l'histoire de l'art...
Genève, Editions Kister - P., Editions de la Grange-Batelière, 1965-1966, 4 vol. in-4°, 382, 383, 382 et 383 pp, exergue de Paul Valéry sur la spécificité européenne, préface de André Maurois, 480 illustrations en noir et en 96 en couleurs (contrecollées), index biographique dans chaque volume, reliures simili-cuir fauve de l'éditeur, trace d'humidité ancienne en marges du tome II, bon état. On joint le fascicule de présentation de l'éditeur (32 pp)
T.1, La double origine ; t.2, La naissance de l'Europe ; t.3, Le temps des révolutions ; t.4, L'avenir de l'Occident. — "Ce livre, composé de quatre volumes, correspond à la vogue éditoriale française qui a marqué les années 1960 où sont produits de nombreux ouvrages, richement illustrés et destinés à un large public lettré et cultivé. Ces ouvrages visent à constituer une somme des savoirs vulgarisés et sont marqués par un style d’écriture plus littéraire que scientifique et par une prédominance accordée aux arts et aux lettres. “Le livre de l’Occident” est caractéristique de cette mode éditoriale. Son auteur, Hermann Grégoire (né en 1896) est un écrivain, essayiste, traducteur et éditeur. L’ouvrage est préfacé par André Maurois (1885-1967), écrivain, membre de l’Académie française. Le premier des volumes, consacré à l’Antiquité est centré sur la Grèce antique avec quelques passage dévolus à la culture hébraïque, à travers le texte biblique. Comme Paul Valéry, Hermann Grégoire fait des mathématiciens de la Grèce antique le commencement de la civilisation occidentale. Le tome II intitulé « la Naissance de l’Europe » traite de la Rome antique, de la naissance du Christianisme et du Moyen Âge occidental incluant la Réforme et les Grandes Découvertes. Le tome III intitulé « Le temps des révolutions » aborde la pensée moderne à partir de la Renaissance, les Lumières, les révolutions atlantiques puis les sciences nouvelles, la révolution industrielles et les sciences sociales. Le tome IV, intitulé « L’avenir de l’Occident » traite de la recherche fondamentale (notamment la physique à partir d’Einstein) et des sciences humaines puis de la liberté et du progrès et de la santé dans la cité moderne, enfin de la « conscience universelle » et de la « vocation humaine »." (Blaise Dufal)
Paris, J.-B. Baillière, 1905, in-12, xii-563-24 pp, 168 gravures, index, catalogue de l'Encyclopédie agricole in-fine (24 pp)
Perrin, Le Figaro Histoire, 2014, in-8°, 359 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Prix Provins Moyen Age)
Comment sont morts les principaux souverains qui ont fait la France de Charlemagne à Napoléon III ? Les meilleurs historiens actuels répondent pour la première fois à cette question dans des contributions qui conjuguent exigence scientifique et écriture enlevée. Qu'elles soient criminelles, accidentelles, longues ou spectaculaires, toutes les morts sont à la fois tragiques et éminemment politiques, comme le démontre Patrice Gueniffey dans sa présentation. La mort du monarque est paradoxalement le moment clé de son existence car elle conditionne son inscription dans la postérité. Sa fin marque un commencement car elle l'oblige à s'élever au-dessus de la souffrance par l'exemplarité et le sens de la grandeur. Ce "savoir-mourir" est l'apanage des hommes d'Etat. Riche en anecdotes et découvertes, cet ouvrage sans précédent offre ainsi un regard inédit sur le tragique et la mystique du pouvoir à la française. — Paru en 2014, Les Derniers Jours des rois réunit les meilleurs historiens (S. Bertière, J. Le Goff, T. Lentz, J.-C. Petitfils) pour raconter la fin des monarques français les plus illustres. Comment et pourquoi sont morts les grands souverains qui ont fait notre histoire ? Le sujet fascine car il croise la petite histoire et la grande, convoque son lot de mystères, de crimes, de souffrances et d'exils. Si chaque mort est particulière et souvent exceptionnelle, ne serait-ce que par la nature des personnages travaillés, l'ensemble offre un regard inédit sur notre histoire, de Charlemagne à Napoléon III. Au final, "dix neuf chapitres qui se lisent d'une traite, ou se dégustent séparément" (Royauté), précédés d'une superbe préface de Patrice Gueniffey, qui a assumé la direction de cet ouvrage.
Félix Alcan, 1936, in-8°, 287 pp, biblio, broché, bon état
"L'auteur s'attache à analyser la matière économique confuse de notre époque, la cause et les effets de la crise, les réactions, c'est-à-dire les essais ou plans d'économie dirigée ou organisée ; enfin il recherche des « cycles d'harmonie économique » et conclut à la constitution de « trois grands fuseaux » économiques qui se partageraient le monde : le fuseau américain, le fuseau eurafricain et le fuseau asiatique (avec l'Australasie)." (Annales de Géographie, 1937) — "Titre ample comme le dessein de l'auteur, qui nous conduit à travers une sorte de géographie spirituelle, réduite à trois vastes provinces : l'Amérique, le fuseau eurafricain, l'Asie. Pour l'Europe, séparée par le « Destin » de l'Asie et de l'Amérique, l'auteur ne voit de salut que par une solidarité renforcée avec l'Afrique et par un ordre autoritaire qui concilierait les exigences universelles de l'économique avec les structures spirituelles différentes des êtres collectifs. Les idées et les faits, dont fourmille le livre, ne manqueront pas d'éveiller l'intérêt..." (Eric Dardel, Le Christianisme social, 1936)
P., Editions de l'Encyclopédie coloniale et maritime, 1951, 4 vol. in-8°, 367, 406, 389 et 402 pp, cartes hors texte, tableaux, index, brochés, bon état
Tomes I-II. La France et l'Union française. Tomes III-IV. Le monde et les problèmes internationaux. Captivante encyclopédie autant sur le plan historique, biographique que doctrinal à laquelle ont participé les plus prestigieux noms du droit et de la science politique : René David, François Goguel, Raymond Aron, Jean-Jacques Chevallier, Jacques Donnedieu de Vabres, Maurice Duverger, André de Laubadère, Roger Pinto et J.-B. Duroselle.
Toulouse, Privat, 1978, in-8°, 183 pp, sources et biblio, broché, bon état
À l'aube du vingtième siècle, les militantes du féminisme catholique bouleversent les pratiques charitables de la bourgeoisie en s'installant à demeure dans les quartiers les plus défavorisés de la capitale. D'où l'hostilité rencontrée par les pionnières des 'Maisons sociales' qui refusent de jouer le jeu traditionnel des bonnes oeuvres : elles devront capituler en 1910, à l'issue d'un procès retentissant. À la fin de la guerre, elles réapparaissent sous le costume d'infirmières-visiteuses ou de surintendantes. Parmi ces praticiennes, on compte quelques fortes personnalités dont les nombreux écrits et l'action multiforme influenceront l'ensemble de la profession. La création, en 1932, du diplôme d'État ouvre la période des techniciennes et de la laïcisation. L'État prend peu à peu le relais des oeuvres privées, les assistantes sociales connaîtront la tentation bureaucratique... Puis vient la phase de la pratique psychosociale, à son tout mise à l'épreuve à travers le débat politique et culturel concernant les finalités du travail social. L'histoire du service social n'a jamais encore fait l'effort d'un effort de synthèse. Ce regard d'ensemble sur le devenir d'une action et d'une présence ne répond pas au seul désir du souvenir. Il fait apparaître les mutations d'une profession et d'une société dont la simple évocation représente déjà une manière de prise de position.
Casablanca, Z. Kaganski Editeur, 1945, pt in-8°, 273 pp, broché, belle couv. illustrée, bon état. Edition originale. Bien complet du feuillet d'errata en fin de volume. Peu courant
Rare livre d'anticipation paru en 1945, qui raconte une guerre future contre les nazis se déroulant en 1967... — "La Seconde Guerre mondiale venait à peine de se terminer que Marguerite Hersin donnait La prochaine dernière (1945), roman sur un conflit futur se déroulant en 1967. La paix règne sur le monde, mais les revanchards nazis, qui sont décidément incorrigibles, tentent de s’emparer du pouvoir au moyen d’un rayon de la mort. Les légalistes utiliseront un rayon encore plus puissant contre les rebelles, qui seront anéantis sur l’île de Héligoland : « On entend un fracas : ce sont les frères Lehnen qui commencent à ressentir le choc du Rayon, des troubles cardiaques et vaso-moteurs : leurs montres, leurs stylos se désagrègent partiellement. L’enveloppe externe de leur appareil aussi ; ils ont dû lâcher leur prise sur les manettes de commande, car dans l’axe du Rayon qu’ils manoeuvraient, il ne se passe plus rien. »." (Joseph Altairac)
Amsterdam, les Frères Chatelain, 1708-1714, 4 vol. in-folio, (18)-8-(4)82, (16)-(10)-162 (pagination continue) et (12)-98 pp, lettrines, culs-de-lampes, reliures plein veau raciné, dos à 6 nerfs guillochés et caissons très ornés, pièces de titre et de tomaison basane naturelle, coupes guillochées, tranches rouges (rel. de l'époque), pet. travail de ver au tome 1 sans perte de texte, coiffes abîmées, qqs épidermures, 1 mors fendu sur 8 cm au tome 3, intérieurs propres, bon état
4 volumes (sur 7). Les volumes suivants concernent l'Amérique, l'Asie et l'Afrique. Rare complet de toutes les cartes et tableaux annoncés (au XIXe siècle et au début du XXe siècle, beaucoup de libraires retiraient les planches pour les vendre à part). — Détail : Tome I (1713, 2e édition revue, corrigée et augmentée) : Connaissance des globes, Grèce, Histoire romaine, Royaume de Naple, France, Espagne, Provinces Unies (un frontispice, 45 cartes et tableaux montés sur onglets, chronologies) – Tome II (1708) : 1ère partie. Histoire romaine, l’Empire, l’Empire et les Princes d’Allemagne, Collèges de Diètes de l'Empire, Prusse et Brandebourg, Hongrie et Bohème (un frontispice, 37 cartes et tableaux montés sur onglets, chronologies) – Tome II (1708) : 2ème partie. Angleterre, Ecosse, Grande Bretagne, Suisse, Savoie, Lorraine et Barrois, République de Venise (tables pour les généalogies et la géographie ancienne ; 30 cartes et tableaux montés sur onglets, chronologies) – Tome IV (1714) : Danemarck, Suède, Laponie et îles, Pologne, Moscovie, Turquie (un frontispice, 34 cartes et tableaux montés sur onglets, chronologies) — Cet Atlas historique s'intéresse à l'histoire des pays d'Europe, aux généalogies et à l'héraldique. Les aperçus sont dûs à Nicolas Gueudeville, un Rouennais installé aux Pays-Bas. Une monumentale entreprise éditoriale, illustrée de remarquables frontispices, ainsi que de nombreuses planches gravées à double page ou dépliantes. L'iconographie se compose de cartes, d'arbres généalogiques, de blasons,de portraits de souverains, de traditions locales et de costumes, d'instruments de marine, de pavillons, etc.
Clermont-Ferrand, Michelin, s.d. (v. 2000), pt in-12, 400 pp, figures, plans et publicités, broché, bon état
Réimpression à l'identique du 1er Guide Rouge édité en 1900. — C'est le guide Michelin « de référence », consacré aux hébergements, hôtels et restaurants. Créés au début du XXe siècle comme de simples objets de promotion, offerts souvent en échange d’un achat de pneus, ces guides répertorient chaque année les hôtels, les restaurants et les sites touristiques, donnant des appréciations et des renseignements précieux. Vendus à partir de 1920, les guides deviennent peu à peu de véritables références du bon goût. Le mérite d'André Michelin fut de comprendre avant tout le monde l'importance que l'automobile allait conférer au tourisme et de réunir en un seul volume, mis au point chaque année, tous les renseignements indispensables. Ce mérite n'était pas mince si l'on songe que le journaliste sportif Pierre Giffard, ayant accompli en 1897 le trajet Paris-Nice en auto, n'avait croisé en tout et pour tout que deux voitures ! La rubrique « Hôtels et restaurants recommandés » verra le jour en 1925 et précèdera le système de notation « Étoile de bonne table », mis en place en 1926. Dès lors les restaurants verront leur réputation et leur fréquentation varier en fonction des étoiles attribuées chaque année par le guide rouge et ses quelques 90 inspecteurs gastronomiques anonymes. Le Guide rouge pour la France a été vendu à quelques 30 millions d'exemplaires depuis sa création, et tire à 500.000 exemplaires tous les ans...
Tchou, EMOM, 1970, fort in-8° oblong, 765 pp, nombreuses gravures, photos, cartes et plans dans le texte, index, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, bon état (Coll. Les Guides noirs)
"Dans la série des Guides noirs, voici plutôt un guide bleu... Terre d'eau, si l'on ose ainsi parler, et qui de son eau tire sa vie et son mystère. Le guide de M. Serge Bertino est donc aussi le plus ambitieux, et il le sait : rien que la mer de la terre entière, ce n'est rien de moins que l'aventure humaine, avec ses quêtes et ses conquêtes, ses dieux, ses mythes, ses légendes, avec les héros, les fées, les bêtes réelles ou fabuleuses... L'auteur a puisé dans cette richesse inépuisable ; il a bien fallu qu'il choisît, mais il a su retenir l'essentiel, dans un panorama séduisant et instructif. Avec lui, le lecteur naviguera et plongera, par toute l'étendue et la profondeur de la mer universelle, depuis l'instant où le ciel de la Genèse sépara les eaux d'entre les eaux. Les navigateurs et leurs périples y sont, bien entendu, évoqués, sans oublier Ulysse ; mais fidèle à son propos et à l'esprit de la collection, l'auteur nous guide d'abord parmi les terres englouties, les trésors sous-marins, le peuple des esprits et le monde légendaire, jusqu'à ces au-delà, bienheureux quelquefois et plus souvent tragiques, explorés par Edgar Poe, où la mer devient la mort. Entre Vénus naissant de l'écume et Andromède en proie au monstre, nous rencontrons des personnages plus proches et plus familiers du capitaine Nemo à Napoléon. À ce vaste périple tout intellectuel, légendaire et poétique, qui, dans la deuxième partie, devient plus géographique et historique, s'ajoute un guide pratique dû, celui-là, à M. Michel Melot, qui propose une navigation plutôt terrestre tout le long des côtes de France, en neuf "itinéraires insolites", du cap Gris-Nez à Menton et Aleria. L'iconographie est un des attraits de ce livre, qui n'a rien de vraiment noir et engage aux voyages les plus lointains, rares et aventureux – fussent-ils en chambre." (Yves Florenne, Le Monde, 1er août 1970)
Editions Tchou-Princesse, 1978, fort in-8° oblong, 599 pp, nombreuses illustrations en noir dans le texte, biblio, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, bon état (Coll. Les Guides noirs)
La Bourgogne, région où « un démon peut à tout instant surgir, où les fées font la cuisine, où les lutins pansent les chevaux, où vole la vouivre, où des trésors sont cachés sous des pierres qui vivent à certaines dates » ! Un « Guide noir » pour nous ouvrir l'accès à cet univers hermétique.
Editions Tchou-Princesse, 1976, fort in-8° oblong, 574 pp, nombreuses illustrations en noir dans le texte, biblio, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, pt mque sur la dernière garde (nom découpé), bon état (Coll. Les Guides noirs)
Au coeur des mystères et des énigmes qui ont traversé les siècles depuis l'invasion romaine, dont la plus célèbre, la terrible Bête du Gévaudan n'a pas cessé, depuis 1764, de hanter l'imaginaire. A l'écart des sentiers battus des guides traditionnels, cet ouvrage propose de partir à la découverte de l'introuvable. Clé des champs et clé des songes, il invite le lecteur à rechercher contes et légendes, croyances et superstitions qui subsistent en dehors des itinéraires balisés, en ville comme dans les campagnes. L'Auvergne est double. "Fonts saintes", trésors de légendes, pierres qui virent, sorciers du canton, charmeurs de feu s'insèrent dans un univers agricole et mercantile, un univers on ne peut moins surnaturel, où les idées préconçues n'ont pas cours et où toutes les aventures terrestres sont permises s'il en résulte un honnête profit : premier sujet d'étonnement, premier contact avec le mystère de l'Auvergne.
Editions Tchou-Princesse, 1976, fort in-8° oblong, 670 pp, abondamment illustré de 800 gravures et photos, 20 cartes et plans, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, bon état (Coll. Les Guides noirs)
"Après une vue d'ensemble du « mystère breton » (historique, linguistique, traditionnel) le guide fait revivre, illustrations à l'appui, chaque localité bretonne à travers ses particularités (sites, cultes, légendes et traditions...) (classement par ordre alphabétique)." (Bibliographie d'ethnologie française 1966, Arts et traditions populaires, 1967) — Table : Histoire légendaire ; Cultes primitifs ; Enigmes préhistoriques ; Mythes et monuments païens ; Lieux sacrés et miracles chrétiens ; Les illuminés ; Moeurs et coutumes ; Bestiaire fantastique ; Créatures merveilleuses ; Diables, sorciers, fantômes ; Lieux maudits et déserts ; Paysages insolites ; Grottes, souterrains, trésors ; Curiosités et collections étranges ; Tragédies et faits bizarres.
Editions Tchou-Princesse, 1980, in-8° oblong, 670 pp, nombreuses gravures, photos, cartes et plans dans le texte, reliure toile noire de l'éditeur, vignette polychrome et titre doré au 1er plat, titre doré au dos, bon état (Coll. Les Guides noirs)
La Loire, naguère encombrée de coches d'eau, de sapines et de gabarres, dort d'un sommeil peuplé de rêves entre ses rives plantées de saules. Les mariniers ont disparu, mais le fleuve se souvient de ceux qui hantèrent jadis ces parages gouvernés par les génies des eaux. Partout ici, les traces d'un passé merveilleux s'offrent au regard de qui sait voir. Ne riez pas si un paysan vous dit avoir aperçu le fantôme de Foulque Nera, le « Faucon Noir », condamné à errer pour l'éternité en expiation de ses crimes commis contre les gens de Blois. Car le Diable lui-méme a ses fiefs dans la région, et mieux vaut connaître les chemins où il ne fait pas bon s'aventurer par les nuits sans lune. Les auteurs de ce guide n'ont pourtant pas hésité à s'y engager. Ils vous invitent à les suivre. —Le sourire d'un paysage est souvent trompeur. Le promeneur qui s'est aventuré dans ces bois semés d'étangs ignore que du fond de l'eau d'étranges créatures le guettent. S'il n'y prend garde (mais les paysans solognots qui savent qu'une légende ne ment jamais tout à fait sont là pour le rappeler à la prudence), il risque de s'égarer en quelque lieu enchanté où d'invisibles mains le saisiront qui ne le lâcheront plus. Et même si le château qu'il voit surgir au détour d'un sentier n'est pas né du caprice d'une fée mais simplement du bon plaisir d'un roi de France, il lui faudra compter avec le peuple de fantômes que de telles demeures ne manquent jamais d'abriter. Ce guide lui permettra au moins de déjouer leurs pièges et de ne rien ignorer des mystères qui échappent d'ordinaire au voyageur trop pressé. — "Répond au même désir de complétude que les ouvrages. précédents de la même collection. Effort pour illustrer avec originalité des paysages et des monuments déjà si souvent exploités." (Bibliographie d'ethnologie française 1968, Arts et traditions populaires, 1969)
P., Association Générale Automobile, 1906, in-12 (18,5 x 12 cm), 64-325-[65]-318 pp, préface de G. Davin de Champclos, nombreux plans, qqs photos, reliure pleine toile gris-vert de l'éditeur salie, sinon bon état
Un des premiers guides routiers établi par Jules Dorange, secrétaire général de l'Association Générale Automobile.
Arléa, 1988, in-8°, 224 pp, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette éducation des geishas en fait avant tout les prêtresses de l'esthétique. L'esthétique est une clef maîtresse de ce pays, qui commande non seulement l'aspect des objets, mais la conduite des hommes et jusqu'à leur vie sociale, leur politique, leur morale. Je crois que j'exagère à peine si je dis que bien souvent la notion de bien et de mal est ici remplacée par celle d'esthétique et d'inesthétique. Le monde des fleurs et des saules est un monde esthétique. Les geishas sont des esthètes dans un monde d'esthètes. Peu d'Occidentaux sont parvenus à pénétrer et à comprendre le monde secret des geishas. Un monde de luxe et d'amour, de culture et de mystère semblable à celui des estampes de Hiroshige et de Hokusaï. Archétype de la féminité ? Gardiennes de la tradition ? Prostituées de luxe ? Robert Guillain nous livre ici un témoignage passionnant et sans équivalent.Peu d’Occidentaux sont parvenus à pénétrer et à comprendre le monde secret des geishas. Archétype de la féminité, gardiennes de la tradition ou prostituées de luxe ? Robert Guillain, qui a vécu quarante ans en Asie, répond à ces interrogations et nous livre sur le « monde des fleurs et des saules » un témoignage sans équivalent.
P., Panckoucke, 1763-1766, 2 vol. in-12, iv-viii-518-(2) et vi-474-(2) pp, mention de 3e édition pour le tome 2, reliures plein veau granité, dos à 5 nerfs guillochés et caissons dorés ornés, pièces de titre et de tomaison chagrin rouge et vert, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), manque la pièce de tomaison du tome 1, avertissement relié au milieu de l'avant-propos du tome 1, qqs épidermures sans gravité, bon état
"Gaspard Guillard de Beaurieu, naturaliste et philosophe, était contrefait comme Esope, son maître et son modèle, boîteux et d'une laideur repoussante. Plus âgé que Restif de six ans ; pour le costume, le genre de Restif : mais beaucoup plus sale. Plus excentrique : chapeau de Crispin, manteau à l'espagnole, souliers cariés et haut de chausses. Jadis l'ami de Jean-Jacques ; et son Elève de la nature, en 1766, passa pour être de Rousseau. Très pauvre. Et on lui demandait : « Pourquoi ne songez- vous pas à vos affaires ? » Il répondait : « C'est que j'aime beaucoup trop l'honneur et le bonheur pour aimer la richesse. » Très simple et bon. Il adorait les enfants ; il leur composa un Abrégé de l'histoire des insectes, un Cours d'histoire naturelle, un Cours d'histoire sacrée et profane. Il avait de la bonhomie et dans la conversation, des trouvailles de style qui n'embellissent pas ses ouvrages. Il disait : « Le temps est une dormeuse qui nous mène doucement à l'éternité. » Il mourut dans la détresse, le 5 octobre 1795, à l'hôpital de la Charité. Restif l'aimait ; et, le 1er vendémiaire an V, adressant une supplique au Directoire, il termine ainsi : « Je me jette avec confiance dans votre bonne volonté ! On a secouru trop tard mon ami Beaurieu ! »" (André Beaunier, La jeunesse de Joseph Joubert, 1918)
Payot, 1946, in-8°, 352 pp, 22 gravures hors texte, broché, bon état (Coll. Bibliothèque scientifique)
Ancienneté et origine de la culture. Céréales. Légumes. Plantes fruitières. Plantes industrielles. Plantes officinales. Plantes à essences et à parfums. Plantes fourragères. Engrais verts et plantes de couverture. Plantes ornementales. Pelouses et gazons. Arbres et arbustes d'ornement. Plantations d'alignement. Plantations forestières. Porte-graines et semences. Mauvaises herbes. Nouveaux procédés de culture. Etc.