8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 152 pp, 29 cartes et croquis, très nombreuses photos, cart. souple de l'éditeur, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 64 pp, 70 photos, 9 cartes et croquis, cart. souple de l'éditeur, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918). – L'ouvrage porte la mention "À la mémoire des ouvriers et des employés des usines Michelin morts glorieusement pour la Patrie"
Clermont-Ferrand, Michelin, 1921, in-8°, 64 pp, 34 cartes et croquis, nombreuses photos, broché, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 128 pp, 66 cartes et croquis, nombreuses photos, index, cart. souple de l'éditeur, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1919, in-8°, 64 pp, 6 plans, une carte hors texte, nombreuses photos, broché, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 48 pp, 15 cartes et croquis, une carte sur double page hors texte, nombreuses photos, broché, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1919, in-8°, 112 pp, 21 cartes et croquis, une carte sur double page hors texte, nombreuses photos, cart. souple de l'éditeur, état correct (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1921, in-8°, 64 pp, 26 cartes et croquis, nombreuses photos, cart. souple de l'éditeur, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 128 pp, 22 cartes et croquis, une carte sur double page hors texte, très nombreuses photos, cart. souple de l'éditeur, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 64 pp, 6 cartes et croquis, nombreuses photos, broché, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1919, in-8°, 64 pp, 90 gravures et photos, 7 plans dont un sur double page en 2 couleurs, cart. souple de l'éditeur, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1931, in-8°, 176 pp, nombreux croquis et photos, cart. souple de l'éditeur, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille)
On joint une photo originale en noir et blanc du sommet du Mort-Homme, prise en 1967.
Clermont-Ferrand, Michelin, 1934, in-8°, 176 pp, 49 cartes et croquis, une carte sur double page hors texte, très nombreuses photos, cart. souple de l'éditeur, jaquette, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918)
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920, in-8°, 144 pp, 27 cartes et croquis, très nombreuses photos, index, cartonnage toilé crème de l'éditeur, bon état (Coll. Illustrated Michelin Guides to the Battle-Fields 1914-1918). Texte en anglais
Lille, Armentières, Messines, Poelcappelle, Ypres, Poperinghe, Les Monts, Bailleul, Béthune.
Clermont-Ferrand, Michelin, 1920-1925, 5 vol. in-8°, 136, 128, 128, 128 et 64 pp, très nombreuses photos, 267 cartes et croquis dans le texte, index, les 5 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane bordeaux, dos lisse, titre doré (“Guerre 1914-1918 – Les batailles de Picardie”), fleurons dorés et filets à froid (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. épidermé, bon état (Coll. Guides illustrés Michelin des champs de bataille)
Réunion de 5 Guides illustrés Michelin des champs de bataille sur les batailles de Picardie.
Neuchâtel, Ides et Calendes, 1942, in-12, 84 pp, 8 dessins d'André Rosselet, broché, couverture imprimée rempliée, bon état. Edition originale, un des 1520 ex. numérotés sur vélin de Biberist
Ce récit, rédigé en 1932 et pré-publié en revue en 1936, conte l'amitié d'un jeune garçon et d'un prisonnier allemand durant la première guerre.
La Crèche, Geste éditions, 2003, gr. in-8°, 300 pp, 16 photos, un fac-similé, 3 cartes, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Fin juillet 1914, alors qu'il est en permission dans son village des Deux-Sèvres, Olivier Guilleux, jeune instituteur, se réjouit d'aller à la balade où l'attendent amis, stands de tir, berlingots... Un télégramme arrive et lui enjoint de partir à la guerre. Saint-Pardoux, Mamers : il rejoint sa section du 115e et se met en marche pour Charny. Dès lors, il va tout consigner : notes, photos et croquis. Après maintes péripéties, il est fait prisonnier à Magdeburg. D'ici, s'établit un va-et-vient de lettres avec sa famille, ce qui constituera pour lui un lien très fort de résistance, comme une chanson de survie. De camp en camp, pendant toutes ces années, une idée qui ne le quitte pas : s'évader... Olivier Guilleux a rédigé le texte de son évasion sur les routes allemandes quelques années avant de mourir. — "La Grande Guerre d'Olivier Guilleux se présente d'entrée comme un document rare qui combine trois grands types d'écriture de guerre : un carnet de campagne, une correspondance croisée – ce qui n'est pas des plus fréquents – et un récit rédigé a posteriori. Le premier de ces documents, le moins original, est entièrement consacré à la mobilisation et aux premières semaines du conflit où l'on découvre, avec le jeune instituteur des Deux-Sèvres, la violence du feu. Olivier Guilleux ne tarde d'ailleurs pas à être blessé, dès septembre 1914, et, abandonné sur le champ de bataille, à être fait prisonnier par l'ennemi. En effet, la guerre d'Olivier Guilleux c'est avant tout l'expérience de la captivité, et c'est l'intérêt majeur de ce livre. À la différence de l'expérience de la mobilisation que l'on connaît bien, les récits portant sur la captivité sont peu nombreux et les travaux scientifiques sur la question sont réellement embryonnaires. Les lettres échangées entre le prisonnier et sa famille, et plus encore, le récit de son évasion, dévoilent ici la vie quotidienne dans un camp d'officiers (Guilleux est lieutenant) où les Allemands se comportent humainement envers les Français qui, pour leur part, font tout ce qu'ils peuvent pour leur compliquer la tâche par une «résistance passive». Ces quatre années derrière les barbelés révèlent la résistance de l'instituteur et sa détermination: jamais il ne baisse les bras ni ne perd espoir, passant le plus clair de son temps à apprendre des langues étrangères et à s'adonner à divers sports, entretenant son corps en vue d'une évasion qu'il finira par réaliser en 1918. La tentative est malheureuse mais elle montre bien le caractère trempé du personnage qui espère rejoindre au plus tôt son régiment pour reprendre le combat. Ce dernier récit se lit comme un roman." (Jean-Yves La Naour, Histoire, économie et société, 2004)
P., Chapelot, 1917, in-12, vii-342 pp, 10 cartes, reliure percaline grise de l'éditeur avec titres en bleu au 1er plat er au dos, bon état
Tome I seul (sur 3).
Renaissance du Livre, s.d. (1925), in-12, 276 pp, broché, couv. lég. salie, état correct
Ouvrage en réponse au livre polémique «Plutarque a menti » de Jean de Pierrefeu, attaquant les officiers et à leurs méthodes tactiques et stratégiques, bâti comme un dialogue fictif entre l’auteur et son « démon familier » incarnation d’un esprit conforme aux « bonnes moeurs françaises », par Albert Joseph Tanant (1869-1945), général de brigade, auteur de plusieurs ouvrages sur le rôle et les qualités d'un officier d’état-major.
P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1916, in-16, 108 pp, un frontispice dessiné par Jean Lefort représentant des poilus marchant sous la pluie, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., mors lég. frottés, bon état (Coll. Bellum). Edition originale publiée anonymement sur papier courant (il y a eu 26 ex. numérotés sur Japon)
"Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918)
P., René Helleu, 1918, in-4° (22 x 28), 99 pp, 30 illustrations reproduites en noir dont la couverture, une vignette au second plat, la vignette de titre et 27 dans le texte dont 16 à pleine page (2 à double-page), broché, couv. rempliée illustrée, page de titre imprimée en rouge et noir (typographie de Draeger Frères), bon état. Première édition illustrée exemplaire sur vélin teinté
Première édition illustrée, l'édition originale du texte datant de 1916. Tirage limité à 1.500 exemplaires, celui-ci un des 1375 sur vélin teinté (après 25 Hollande et 100 Japon). — "Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916. Elle sut éveiller chez Naudin ses propres souvenirs de combattant. Ses illustrations furent en premier lieu, l'objet d'une exposition organisée par Crès, avant d'être associées au texte dans la présente publication de Helleu." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918)
Bruxelles, Meddens, 1966, in-8°, 296 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats (lég. défraîchie), état correct
Anecdotes extraordinaires, insolites, peu connues ou anticonformistes de la guerre de 1914-1918.
Payot, 1935, in-8°, 287 pp, édition définitive, broché, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale). Ouvrage couronné par l'Académie française
"Un récit d'évasion dont la lecture est une remarquable leçon de courage et d'énergie. Rester prisonnier en Allemagne, quelques-uns, en effet, parmi les meilleurs, ne s'y sont jamais résignés : ainsi Robert d'Harcourt, dont la troisième tentative échoua ainsi dans le Rhin même, à quelques mètres de la frontière. D'un style très alerte, très vivant, ce livre est à la fois le plus passionnant des récits et le meilleur des stimulants." (La Croix, 1936)
Payot, 1929, in-8°, 191 pp, traduit de l'allemand, annoté par le service historique de l'Etat-Major de la Marine, 22 photos et 2 croquis hors texte, reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées, dos lég. frotté, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Peu de livres ont jamais évoqué un tableau aussi net, aussi sincère, aussi vivant, d'une bataille navale que ce récit de la bataille du Jutland, écrit par un de ses acteurs de la marine allemande, le capitaine de corvette Georg von Hase. L'auteur nous fait assister aux péripéties de l'action, vues de son blockhaus de commandement de l'artillerie à bord du croiseur "Derfflinger", qui joua un rôle très brillant et fut très endommagé. Et cela est écrit sobrement, sans jactance, sans souci de littérature, avec la simple mise à jour des notes du bord. Le récit est d'autant plus captivant et il semble qu'il fasse vivre la combat minute par minute. Von Hase proclame, naturellement, sinon la victoire, du moins la supériorité de la flotte allemande, laquelle se tira de l'aventure avec une perte de 2.000 marins seulement, dit-il, alors que la flotte britannique, qu'il ne laisse pas d'admirer, en aurait perdu 10.000..." (Le Figaro)
Payot, 1927, in-8°, 165 pp, traduit de l'allemand, une carte et 12 croquis dans le texte, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec pièce de titre basane noire et fleuron doré (rel. de l'époque), bon état (Coll. de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Georg Von Hase était capitaine de frégate de la marine allemande. — "Parmi la multitude d'ouvrages sur la bataille navale du Jutland, le livre du capitaine de frégate de la marine allemande Georg von Hase est particulièrement vivant et d'un intérêt puissant. Bien entendu, et l'on s'en aperçoit dès le titre: « le succès allemand », ce livre est écrit au goût allemand, on y exalte la perfection d'entraînement et le courage, d'ailleurs réels, des marins allemands ainsi que la valeur, non moins réelle du matériel germanique. Le vice-amiral von Trotha, chef d'état-major de la flotte de haute-mer à la bataille de Skagerrak a écrit pour cet ouvrage une préface pleine de sa haine de l'Anglais et où se lit son désespoir de la reddition honteuse de la flotte de son pays. En appendice se trouve la liste des navires ayant pris part à la bataille, avec leurs principales caractéristiques." (Revue des questions historiques, 1928) — "La bataille du Jutland a fourni déjà tout une littérature. Il est juste qu'elle soit très étudiée puisqu'elle a été la seule rencontre des grandes flottes au cours de la dernière guerre. Le présent ouvrage est basé sur les documents de l'amirauté allemande. L'auteur n'a pas voulu écrire un livre d'érudition pour les seuls spécialistes; il s'est adressé au public éclairé et aux marins qui n'ont pas toujours le temps de travailler sur les publications officielles qu'il faut suivre la plume et le compas." (Revue militaire française, 1927)