8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Flammarion, 1970, fort in-8°, 503 pp, 44 photos et 4 illustrations sur 24 pl. hors texte, 8 pl. de documents en fac-similé hors texte, pièces annexes, broché, couv. illustrée, bon état
"Le général Weygand tenait, depuis le début de sa carrière, des cahiers de notes où il s'exprimait librement sur les faits et les hommes. S'il s'en est certainement servi pour rédiger ses “Mémoires”, son fils y a puisé plus largement encore et il en cite souvent des extraits suffisants pour en montrer l'intérêt. Jacques Weygand s'est étendu davantage sur les époques que les “Mémoires” de son père laissent quelque peu dans l'ombre : la vie de garnison de l'officier de cavalerie d'avant 1914 (c'est tout un aspect de l'histoire de la société de la IIIe République), la Pologne et plus encore le commandement au Levant, surtout, enfin, les années de guerre et d'après-guerre, à partir de novembre 1941 : la résidence surveillée dans le Midi, la captivité en Allemagne, le retour et le jugement... L'auteur se montre amer envers bien des hommes, et porte un jugement mitigé sur le maréchal Pétain. L'ouvrage ne manque ni de vie ni d'intérêt." (J.-M. d'Hoop, Revue historique, 1971)
London, Frederick Muller, 1964, in-8°, xv-352 pp, 12 pl. de photos hors texte, 4 cartes, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
L'auteur, Arthur George Joseph Whitehouse, 1895-1979, était pilote d'avion (sur Sopwith Camel) pendant la Grande Guerre. — "Out of the fearful carnage of World War I came many unforgettable dramas. In "Epics and Legends of the First World War", Arch Whitehouse vividly describes major battles on land, at sea, and in the air. The most devastating war of all, it was also the first modern conflict, introducing the military airplane, the tank, an all the terrors of trench warfare. In addition to presenting a reappraisal of the more famous epics, Mr. Whitehouse delves beneath the surface to reveal tales of individual heroism which highlighted this first "civilian" war. People like Nurse Cavell, Sergeant York, and flying ace Captain Ball provide the human stories with which Mr. Whitehouse recreates the spirit of 1914-1918. With the direct style that made Subs and Submariners and many other books so readable, Mr. Whitehouse skilfully weaves fact and fable, history and legent, and makes an exciting and unusual contribution to the continuing story of what was indeed The Great War."
London, The Amalgamated Press Limited, 1914-1919, 13 vol. in-4°, 6804-32 pp, plus de 10 000 photos, gravures et cartes dans le texte et hors texte, index général de 32 pp à la fin du volume XIII, reliures pleine percaline bordeaux décorées de l'éditeur, dos lisses avec titres dorés et noirs, bon état. Edition originale. Texte en anglais.
Complet. — Monumentale histoire illustrée de la Première Guerre mondiale, vue du côté anglais, publiée de 1914 à 1919. – Le pendant britannique de "L'Illustration", en 6800 pages et plus de 10.000 illustrations.
Denoël, 1994, fort gr. in-8°, 1288 pp, traduit de l'anglais, 32 pl. de gravures et photos, 7 cartes, annexes, index, broché, couv. illustrée, sous étui cartonné illustré en couleurs, bon état
I : Archéologie et voyages, 1888-1914 ; II : Les années de conflit, 1914-1922. III. L'écrivain et l'homme de troupe, 1922-1935. — "Un livre qui par la solidité de son érudition et la richesse de ses informations est la « Bible » de toutes les études sur Lawrence." (Henry Laurens, “Lawrence en Arabie”, 1992)
Presses de la Cité, 1964, in-8°, 284 pp, 14 pl. de photos hors texte (manque 2 pl.), cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Perrin, 1998, in-4°, 168 pp, très nombreuses photographies et illustrations en noir et en couleurs, 17 cartes en couleurs, chronologie, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Fayard, 2013 gr. in-8°, 846 pp, traduit de l'anglais, 40 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, 31 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Voici l’ouvrage de référence sur la Première Guerre mondiale. Sous la direction de Jay Winter, professeur à l’université de Yale, avec le Centre internationale de recherche de l’Historial de la Grande Guerre et coordonné par Annette Becker, il réunit les plus grands spécialistes internationaux du conflit. Il paraît simultanément chez Fayard et dans la très prestigieuse collection « Cambridge History », au Royaume-Uni. Véritable œuvre transnationale, et manifeste d’une génération d’historiens, ce livre englobe tous les espaces et les temps de la guerre qui, si elle est née en Europe, devient très vite mondiale par le jeu des Empires coloniaux des grandes puissances. Premier volume d'une trilogie, “Combats” montre que la guerre, pensée en différents fronts, a été par bien des aspects totale : les combats, terrestres, aériens, navals et les soldats ne peuvent se comprendre sans les fronts « domestiques », d’occupations, de prisonniers et de réfugiés, dans les usines, les champs et les écoles – questions qui sont au cœur des volumes 2 : “Etats”, et 3 : “Sociétés”. A l’heure du centenaire, ce livre, appelé à faire date, porte la plume d’une mémoire encore à vif, en deuil de près de 10 millions de combattants et de centaines de milliers de civils. Il soulève le voile des illusions perdues pour retrouver la guerre, telle qu’elle fut.
Fayard, 2014 gr. in-8°, 889 pp, traduit de l'anglais, 40 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, 16 cartes, figures et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, pt trace de mouillure au bas des 20 derniers feuillets, bon état
La Première Guerre mondiale a cent ans : entre 1914 et 1918, pour la première fois de l’histoire, le monde entier participait à une guerre vorace en hommes, en ressources matérielles, en énergies, en loyautés, en ferveurs, en horreurs. A guerre mondiale, histoire mondiale : à partir de l’idée, et sous la direction de Jay Winter, épaulé par le Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, des historiens issus du monde entier ont rédigé trois volumes qui rendent compte des avancées les plus récentes de l’histoire de la Grande Guerre. Chacun des chapitres offre une synthèse transnationale, englobe tous les espaces et les temps de la guerre. Les chapitres réunis dans ce deuxième volume, Etats, fait suite au premier volume déjà paru, Combats, et sera suivi par un troisième volume : Sociétés. De la même façon que le premier volume, Etats se place au cœur du cyclone, en privilégiant d’abord la compréhension par les fronts militaires, celles des chefs d’Etat, des diplomates et des forces armées, logistiques et technologiques, sans jamais oublier les hommes, leur endurance et leurs refus. L’étude des économies de guerre se place au plus près des ouvriers, des paysans, des financiers. Tous ont cru que la paix – et parfois la révolution – couronnerait leurs efforts. Mais la guerre n’a pas pris fin partout dans le monde en novembre 1918, loin de là.
Presses de la Cité, 1997, in-4°, 432 pp, traduit de l'anglais, nombreuses photos dans le texte, 8 cartes, sources, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le conflit en soi et ses différents épisodes – de l'invasion de la Belgique, à l'été 1914, à l'effondrement de l'Allemagne, en automne 1918 – sont comme il se doit retracés par le menu. Mais ces événements tragiques sont toujours racontés avec, en contrepoint, les bouleversements culturels de l'époque, les espoirs et les rêves, les grands idéaux et, en germe, leurs perversions, l'exaltation et le désespoir ressentis par les individus "de base" et ceux qui les dirigeaient. Le résultat est un album unique en son genre : un texte à la fois précis et rigoureux, éclairé – toujours en situation – de citations de simples soldats de tous bords, de gens "de l'arrière", d'écrivains, poètes ou romanciers qui sont passés ou non à la postérité ; des tableaux synoptiques clairs et signifiants ; des illustrations qui rendent compte de façon impressionnante du caractère apocalyptique du conflit, dans toutes ses composantes. Un grand livre de fond, qui devrait très vite s'imposer comme un ouvrage de référence.
Comité du Monument national de l'Hartmannswillerkopf, 1979, in-8°, 48 pp, 8 photos, 9 cartes et croquis, une illustration, agrafé, couv. illustrée, bon état
Payot, 1932, in-8°, 219 pp, traduit de l'anglais, préface du duc de Montrose, 2 croquis dans le texte, broché, bon état (Collection de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Les flottilles de Harwich avaient le rôle d'avant-postes navals et étaient chargées de surveiller les côtes allemandes. Le premier coup de canon des forces navales britannique fut tiré par un de leurs destroyers le 5 août 1914.
Payot, 1932, in-8°, 219 pp, traduit de l'anglais, préface du duc de Montrose, 2 cartes, reliure demi-percaline noire à coins, dos lisse avec titres, fleuron et filets dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Les flottilles de Harwich avaient le rôle d'avant-postes navals et étaient chargées de surveiller les côtes allemandes. Le premier coup de canon des forces navales britannique fut tiré par un de leurs destroyers le 5 août 1914.
Fayard, 1977, in-8°, 263 pp, broché, bon état
Né en 1888, L'auteur fut chef de cabinet de Georges Clemenceau à la présidence du conseil de 1918 à 1920, sous Raymond Poincaré (1860-1934), président de la République de 1913 à 1920. « En 1917, le capitaine d'infanterie Georges Wormser, blessé au front, devient chef de cabinet de Clemenceau à la présidence du Conseil. Raymond Poincaré est alors président de la République. Georges Wormser a pu retracer, à l'aide de souvenirs personnels et de documents inédits, le rôle souvent déterminant de Poincaré dans la guerre et dans la paix.»
Editions Autrement, 1992, gr. in-8°, 230 pp, 47 photos et illustrations, 2 cartes, chronologie, biblio, biographies des auteurs, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoires)
Première Guerre mondiale. Capitale d'Empires pendant treize siècles, Istanbul contemple des bords du Bosphore l'écroulement du Vieux Monde, l'agonie des trois empires austro-hongrois, russe et ottoman. Située à l'intersection du Drang nach Osten allemand et de la descente vers les mers chaudes russes, au point précis où la route maritime des Détroits coupe celle, terrestre, du chemin de fer Berlin-Bagdad, la ville est le trophée majeur de la Grande Guerre. Mais, simple relais d'une expansion coloniale pour les uns, elle reste toujours Tsarigrad, la ville impériale, pour les autres. Plus qu'un enjeu géopolitique, elle est alors l'objet d'une utopie impériale, où Nicolas II de Russie est en concurrence avec Ferdinand de Bulgarie et Constantin de Grèce, chacun rêvant d'être couronné, dans Sainte-Sophie, empereur de la Nouvelle Rome. C'est donc en cristallisant sur elle le mirage d'un empire nouveau que l'éternelle Constantinople assiste à l'écroulement des vieux empires. Envahie par les Alliés en novembre 1918, la ville s'enfonce dans la folie cosmopolite. Au quatrième étage d'un immeuble attenant à la Grande Rue de Péra, un quarteron d'officiers complote pour sauver la Turquie ; au deuxième – le troisième est un bordel – siège un comité de libération d'un peuple du Caucase ; au premier un parti fédéraliste ottoman ; et la boutique du tailleur grec au rez-de-chaussée est ornée d'un immense portrait de Venizélos. Dans la rue patrouillent un Sikh de l'armée britannique, un tirailleur sénégalais, un carabinier italien et un evzone grec. Avec une nouvelle génération d'Etats-nations, Istanbul cédera bientôt la place à Ankara , la rude cité du plateau anatolien. Avec les contributions de Sina Askin, Paul Dumont, François Georgeon, Alexandre Jevakhoff, Nora Seni.
Payot, 1918, in-12, 244 pp, reliure demi-toile grise à coins, dos lisse avec pièce de titre basane havane, couv. illustrée et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque signée de G. Huser), reliure lég. salie, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Par Maurice Larrouy (1882-1939), qui en tant qu'officier de marine n'avait pas pendant la guerre le droit de publier sous son nom. Il écrivit cette histoire en quatre semaines. L'ouvrage paraît anonymement en épisodes dans la “Revue de Paris” en 1917, en plein conflit mondial. L'éditeur ne soumet pas la première partie à la censure, mais la partie suivante est tronquée et la troisième partie jugée dangereuse sera formellement interdite : l'auteur racontant sous forme de lettres ou de journal la vie quotidienne à bord d'un bateau de la marine marchande de ravitaillement. Le livre obtiendra le prix « Fémina - Vie Heureuse » en 1917 et sera plusieurs fois réédité après-guerre sous son véritable nom. — "Ces lettres qui ont été publiées, mutilées et tronquées, réduites d'un tiers, dans la “Revue de Paris”, sont imprimées intégralement dans ce volume. C'est un des documents le plus tragiquement évocateurs de la guerre, le plus évocateur sans doute. Et voici le mystère ! L'éditeur ignore qui écrivit ces lettres. Le « Comité de la Vie Heureuse », qui a couronné le livre, l'ignore aussi. Le “Pamir” a été torpillé ! Qu'est devenu son officier, cette âme forte, cette plume trempée dans l'eau salée, qui a trouvé sans le savoir le style et la tradition des plus grands écrivains et nous donne cette chose incomparable qui n'a jamais été écrite et ne sera jamais imitée : « Le cri d'un poilu de la mer » ?" (Catalogue de l'éditeur) — Reliure de Georges Huser (1879-1961) : "Artisan de grande qualité, il était apprécié pour la finesse de ses reliures, comparable à celle de Canape." (Julien Flety, Dictionnaire des relieurs français)
Payot, 1928, in-8°, 228 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Un tableau complet et précis de la vie d'un seul navire pendant un mois donne au lecteur une idée plus exacte de la marine qu'une histoire générale de la flotte entière pendant quatre ans. Ainsi s'exprime M. Filson Young dans la préface de son livre. Encore faut-il que l'auteur ait su voir et faire voir. En tout cas, M. Filson Young y a remarquablement réussi. Embarqué pendant la première année de la guerre, comme chargé de « mission spéciale », à bord du croiseur Lion, qui portait le pavillon de l'amiral Beatty, M. Filson Young nous donne une étude vivante, pittoresque souvent et parfois humoristique, de la vie des grands croiseurs de bataille anglais pendant cette période où leur activité a été particulièrement grande..." (Le Figaro, 1924)