8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1917, in-16, 104 pp, préface de Laurent Tailhade, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), dos et mors lég. frottés, bon état (Coll. Bellum). Edition originale sur papier courant
"M. Jean Hennessy a fait paraître un recueil de méditations poétiques sur la guerre, sur ce qui l'a précédée et sur ce que sera le Monde après elle. Jean Hennessy qui connaît le front pour y avoir été longtemps en toute première ligne et aux plus tragiques moments, connaît bien et aime le poilu de France et les combattants alliés. Aussi dans ses pages en disant son rêve il dit le leur. “La Mort de l'Aigle” est une belle épopée symbolique et poignante. Les morceaux qui suivent : Inconnu ; Gouttes d'eau et Gouttes de sang ; Leurs lettres ; L'Angoisse ; Abdique, sont pleins de sensibilité, de pitié, d'émotion, d'espoir généreux et de haut patriotisme. Il faut lire ce livre de soldat et de poète..." (L'Echo des Gourbis n° 32, déc. 1917)
Editions GLD, 1966, in-8° à l'italienne (27 x 20,8), 32 pp, non paginé, 47 photos (+ 4 sur la couverture), broché, couv. illustrée, bon état
P., Aristide Quillet, 1916-1919, 3 vol. in-4°, ii-1200 pp, préface de Paul Deschanel, pagination continue, très nombreuses photos dans le texte, 103 planches en noir et en couleurs, 5 cartes dépliantes et 15 panoramas du front français dépliants hors texte (de la mer du Nord à la frontière suisse), reliures demi-chagrin vert Empire, plats décorés de fers à froid, titres dorés aux 1er plats et au dos, têtes rouges (rel. de l'éditeur), tome III lég. dérelié, bon état
Complet en 3 volumes. Importante iconographie documentaire. Portraits de généraux, de maréchaux, d'hommes politiques, scènes de bataille, défilés, uniformes et drapeaux en couleurs. Bien complet des deux planches à système décrivant le canon de 75 et le char d'assaut Renault 18 HP.
Chapelot, s.d. (1919), in-8°, 92 pp, 4 pl. de photos hors texte, 11 cartes dans le texte, liste des morts in fine, broché, couv. illustrée, C. de bibl., bon état
Virton ; La Marne ; La Somme ; Verdun ; La Champagne ; Orfeuil ; Voncq.
Paris, s.d., pt in-8°, 42 pp, broché, bon état. Réimpression de l'édition Charles-Lavauzelle, 1920
On trouve in fine une liste des officiers, sous-officiers, caporaux et soldats morts au 2e Régiments d'Infanterie.
Sans lieu (Paris), s.d., pt in-8°, 16 pp, broché, bon état. Réimpression de l'édition de Tours (v. 1920)
Souchez ; Verdun ; L'Argonne ; Craonne ; Moulin de Laffaux ; Le Kemmel ; La Vesle ; Raulecourt et Serre ; Champagne.
Albin Michel, s.d. (1917), in-12, 318 pp, broché, bon état, envoi a.s. au journaliste et pamphlétaire Gustave Hervé
"M. Jules Hoche a assisté « à l'arbre de Noël » à Massevaux et à Thann en fin de décembre 1916 ; il est revenu dans le coin de l'Alsace recouvrée en avril 1917 et y a fait un séjour un peu prolongé ; dans ce volume, il nous fait part de ses impressions de voyage... On trouvera dans le livre des paysages, ainsi une description de la vallée de la Doller et des villages que la petite rivière traverse, des portraits de quelques types d'Alsace, des exploits de nos poilus sur le Hartmannswillerkopf... et, un peu pêle-mêle, beaucoup d'autres choses, notamment le journal d'une jeune Alsacienne de Massevaux, allant du 29 juillet au 31 décembre 1914, très émouvant. En somme, un livre que, malgré ses défauts, tout Français devrait lire : il en emportera la conviction que la France ne saurait, sans commettre de forfaiture, abandonner les Alsaciens de Thann, de Massevaux et de Dannemarie, non plus que tous les autres Alsaciens, aux représailles de l'Allemagne." (C. Pfister, Revue Historique, 1918)
Presses de la Cité, 1964, in-8°, 347 pp, traduit de l'anglais, 24 pl. de photos hors texte, une carte sur les gardes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état.
Payot, 1930 in-8°, 489 pp, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Point n'est besoin d'insister sur l'intérêt de premier ordre que présente cette publication. Le colonel House, l'ami, le confident, souvent aussi le conseiller du Président Wilson, a été, pendant la Grande Guerre, en relation avec la plupart des personnages marquants d'Europe et d'Amérique. Du jour où les Etats-Unis ont pris à la lutte contre les Empires Centraux une part active, l'importance de son rôle s'est trouvée encore accrue et précisément ce volume se rapporte à cette période allant du 2 avril 1917 au mois de juin 1918 où, avec l'aide matérielle largement accordée par le gouvernement, les financiers et les industriels américains, et le concours de plus en plus efficace des troupes américaines, la France, l'Angleterre et l'Italie tentent d'abord sans succès de libérer les régions envahies, puis résistent aux grandes offensives austro-allemandes marquées par le désastre italien de Caporetto, la rupture du front anglais dans le nord de la France, le recul des armées françaises depuis le Chemin-des-Dames jusqu'à la Marne. En même temps que se poursuivait la guerre meurtrière, les hommes d'Etat, loin des champs de bataille, livraient aussi des combats qui, pour n'être pas sanglants, n'en devaient pas moins avoir, pour toutes les nations d'Europe, les conséquences les plus graves. Le colonel House était, si l'on peut dire, au centre de ces discussions. Il tenait un journal, rédigeait des notes, écrivait, recevait force lettres et de tous ses papiers conservés à l'Université de Yale, M. Charles Seymour, après s'en être servi pour composer son ouvrage sous forme de récit continu, a publié les plus significatifs. La traduction en français de ce livre capital s'imposait." (Ch. Appuhn, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930)
P., Sidney Hébert éditeur, s.d. (v. 1916), in-8° étroit (21 x 12), carte panoramique dépliante (20 x 55 cm) sous couverture illustrée, dessinée par Poyet Frères desinateurs-graveurs, broché, bon état
Lausanne, Editions Rencontre, 1972, in-8°, 127 pp, 78 illustrations et photos en noir et en couleurs, une carte et 5 tableaux, chronologie, index, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Dossiers du XXe siècle)
La voie tracée par Théodore Roosevelt fut reprise par le président démocrate Woodrow Wilson. Il semblait désormais impossible que l'Amérique se tienne à l'écart de l'histoire du monde. Son engagement militaire aux côtés des Alliés durant la première guerre mondiale représenta à ce titre une révolution inouie dans la mentalité américaine. Pourtant, la réaction fut brutale. Une opposition violente se déchaîna contre Woodrow Wilson et l'empêcha de sceller définitivement le pacte de l'Amérique avec le monde : Woodrow Wilson, le promoteur de la Société des Nations, vit finalement l'oeuvre de sa vie s'écrouler sous les coups de boutoir du nationalisme étroit de ses adversaires politiques...
Payot, 1928, in-8°, 205 pp, traduit de l'anglais, 4 cartes hors texte, dont deux doubles, dont la “Bataille au large de Coronel, 1er novembre 1914”, et la “Bataille au large des Iles Falkland, 8 décembre 1914”, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
Le récit détaillé de cette “écrasante victoire anglaise”.
Payot, 1928, in-8°, 205 pp, traduit de l'anglais, 4 cartes hors texte, dont deux doubles, dont la “Bataille au large de Coronel, 1er novembre 1914”, et la “Bataille au large des Iles Falkland, 8 décembre 1914”, reliure demi-maroquin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
En juillet 1914, l'escadre de croiseurs du vice-amiral Graf von Spee se trouvait en croisière dans l'océan Pacifique. Après avoir réussi à concentrer ses forces et leurs bâtiments de soutien, Spee décida de tenter de rallier avec elles la métropole. Les alliés disposaient, c'était tout le drame de Spee, d'une supériorité en moyens, écrasante. Mais trop absorbés par le chaos qui les menaçait en Europe, ils sous-estimèrent dramatiquement le danger représenté par cette force cohérente et bien entraînée, commandée par un homme déterminé. Il faudra l'échec tragique du cap Coronel pour que soient enfin concentrés et mis en place les moyens nécessaires. La victoire des Falklands, qui mettra fin à l'odyssée de l'escadre de croiseurs n'en gardera pas moins pour eux un goût amer...
P., Rieder, 1933, in-8°, vii-270 pp, annexes, broché, qqs rares et pâles rousseurs, bon état
"Il va sans dire que la crise de juillet 1914 n'a pas cessé d'offrir un champ d'études aux historiens ; parmi ces études critiques, deux œuvres se détachent : le livre de M. Jules Isaac et celui de M. Ernst Anrich. J'ai donné ici même un compte-rendu critique du premier ; il est donc inutile d'y revenir, sinon pour répéter qu'il s'agit d'un livre de qualité. Bien que j'aie eu l'occasion de formuler des réserves sur les tendances de M. Isaac et sur certaines de ses interprétations, il n'est que juste de reconnaître que l'œuvre porte la marque d'une personnalité vigoureuse et que, par la valeur de la méthode, la fermeté de la pensée et la finesse de l'analyse, elle est un bel exemple de loyauté scientifique." (Pierre Renouvin, Revue Historique, 1937)
P., Lethielleux, s.d. (1920), in-8°, 357 pp, nombreux portraits photos en médaillon, broché, état correct
Arthaud, 1964, in-8°, 271 pp, 4 cartes dont une hors texte, 2 fac-similés et 37 photos sur 20 pl. en héliogravure hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'un des meilleurs livres sur le sujet. — On l’ignore généralement, mais les cinq mois d’affrontements de 1914 en font l’année la plus meurtrière de toute la guerre. Plus de 300.000 Français sont morts, essentiellement durant la guerre de mouvement, d’août à septembre. Du jamais-vu. Côté allemand, c’est la même hécatombe avec 260.000 hommes tombés pour la patrie. Ce massacre à grande échelle empêchait toute réjouissance après la bataille de la Marne (6-13 septembre). A l’état-major de la 9e armée, commandée par Ferdinand Foch, des officiers avaient proposé de sabler le champagne, mais le général s’y était opposé : «Non, il y a trop de morts!» (cité p. 222). Ayant exposé la situation d'août 1914, Henri Isselin dégage parfaitement les conditions de la bataille, décrit clairement celle-ci malgré l'enchevêtrement des actions, dégage les subtils problèmes militaires et humains, recrée l'atmosphère de cette épopée militaire... Le gros de l’ouvrage est consacré aux mouvements précédents la bataille de la Marne, la bataille en elle même et l’exploitation qui s’en suivra : la « course à la mer ». Un court chapitre intéressant est consacré aux querelles quant à ce qu’il aurait fallu faire pour optimiser la victoire. Un livre très bien écrit, avec une description claire de la situation dans les deux camps, tant au niveau de l'État-major que des troupes, avec leurs qualités et faiblesses réciproques.
Landau-Strasbourg, Impr. du Nouveau Journal de Strasbourg, 1919, in-8°, 206-(5) pp, 39 planches de portraits et photos hors texte, broché, bon état, envoi a.s. du général Gérard
"Ce document a été rédigé par un officier, le major Paul Jacquot, membre de l'état-major du général Gérard, et semblait destiné à rendre compte des actions de Gérard dans le Palatinat et à justifier sa politique. Publié le 5 novembre 1919 à Strasbourg, il fut rapidement retiré de la circulation lorsque les autorités françaises eurent connaissance de son existence. Jacquot aurait ensuite été traduit en cour martiale." (Peter Collar, The Propaganda War in the Rhineland: Weimar Germany, Race and Occupation after World War I, 2017) — L'unité de commandement, qui avait conduit à la victoire en 1918 les armées alliées, allait être maintenue, dans une certaine mesure, pour l'occupation des pays rhénans. Le maréchal Foch continuait à exercer le commandement d'ensemble, toujours secondé par le général Weygand comme major général. Les armées françaises d'occupation formaient un groupe d'armées sous les ordres du général Fayolle, résidant à Kaiserslautern : la 8e dans le Palatinat, commandée par le général Gérard, la 10e dans la région de Mayence, commandée par le général Mangin. — "Le Palatinat rhénan est occupé par nos troupes qui vont y monter, durant quinze années, une garde vigilante. Cela veut il dire qu'elles s'y trouveront en pays ennemi ? Telle n'est pas l'impression que j'ai recueillie en visitant les villes de cette riche province et en parcourant ses plantureuses campagnes. Actuellement, en Palatinat rhénan, on ne sent pas plus la révolte sourde chez le vaincu que l'exercice d'un joug brutal et aveugle de la part du vainqueur. L'impression qui se dégage est celle d'un pénétration pacifique, agissant par une infiltration à peine sensible et comme par endosmose, avec l'aide de la bonne volonté presque unanime de la population, L'homme qui a contribué à ce résultat : c'est le général Gérard, un colonial de l'école de Galliéni, qui commanda nos troupes pendant la première année de leur occupation. Il savait qu'il existe une psychologie des peuples et que pour réussir en pays étranger, un chef doit agir avec tact et souplesse, qu'il lui faut s'attacher à comprendre l'âme locale, à en percevoir les tendances et les besoins, mais que le bon sens aussi bien que le souci des formes lui indiquent de n'intervenir qu'avec une discrétion extrême dans le gouvernement du pays. Aussi sa politique consista-t-elle à ne rien ignorer, à tirer parti de tout ce qu'il apprenait, mais à ne se mêler qu'avec une extrême circonspection des affaires intérieures du Palatinat. Cette politique trouvait une expression pittoresque et saisissante dans la formule qu'il aimait à répéter à ses commandants de cercle : "Ne mettez la main nulle part et ayez l'œil partout"..." (Louis Sonolet, correspondant, dans la région rhénane, d'un grand journal parisien)
Tours, Farrago, 2004, pt in-8°, 202 pp, traduit de l'anglais, broché, bon état
"Mon choix, c'est le vieux monde – mon choix, mon besoin, ma vie." Les “Impressions anglaises” ne font pas mentir cette note que James écrit dans ses carnets pour commenter son désir d'aller vivre à Londres dans les années 1870. Portraits d'une Angleterre riche et oisive, avec ses lieux à la mode, ses flâneurs et ses aristocrates, avec son petit peuple aussi, laborieux et infortuné, les premiers textes de cet ensemble ont été écrits en 1877-1878 pour le public américain. Mais c'est la seconde partie du livre, avec ses quatre essais rédigés en 1915-1916, qui offre l'aspect le plus original. Images de désastre et de souffrance, souvenirs de la guerre de Sécession ravivés par l'horreur du conflit qui déchire l'Europe, évocation puissante d'un cataclysme humain, ils livrent une vision nouvelle d'un pays cher au coeur du romancier, l'Angleterre, qu'il aima au point d'en prendre la nationalité en 1915, en signe de protestation contre la neutralité des Etats-Unis au début de la première guerre mondiale. Inédits en français, ces textes ont paru dans des revues anglaises ou américaines comme “The Nation” ou “The Times Literary Supplement”. Un seul d'entre eux, "Au bord du gouffre" a été publié après la mort de James en 1916.
Vuibert, 1918, in-12, 272 pp, broché, couv. illustrée, bon état.
Livre classique formé de morceaux choisis empruntés aux principaux écrivains de la guerre. 106 témoignages et articles recueillis en quatre parties : France et Allemagne – Les premières semaines – Au front – A l'arrière.
P., Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1936, in-8°, 211 pp, traduit de l'anglais, broché, jaquette illustrée (lég. défraîchie), ex. sur vélin supérieur, bon état (Coll. Bibliothèque d'histoire politique, militaire et navale)
"Lorsque, au début de 1917, se précisa le danger que faisait courir aux Alliés la guerre sous-marine sans restriction entreprise par l'Allemagne, l'amiral Jellicoe fut appelé à diriger à l'Amirauté le service antisous-marin. Ce livre nous montre les difficultés sans nombre auxquelles il se heurta pour mener à bien sa tâche. Des chiffres précis indiquent quel formidable déploiement de contre-torpilleurs, chalutiers, remorqueurs, hydravions fut nécessaire pour mettre sur pied un système de convoi minutieusement réglé qui permît d'éviter de justesse la catastrophe au moment où l'Angleterre allait être affamée. Cette fois encore, la ténacité du vainqueur du Jutland avait remporté la victoire." (François de Soras, Etudes, 1937)
Plon, 1917, in-8°, xiv-286 pp, lettre-préface de S.A.R. Mgr le duc de Montpensier, 50 illustrations dans le texte et hors texte, index, reliure demi-toile bleue, dos lisse avec titres dorés, couv. illustrées conservées (rel. de l'époque), bon état
Payot, 1928, in-8°, 187 pp, 6 cartes, broché, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Quatre récits assez courts : deux sur la bataille de 1914, les deux autres sur celle de 1918. Aucun commentaire ; seulement quelques cartes et différents documents annexes. Ces récits ont paru, tout d'abord, sous forme d'articles dans des journaux américains, puis ont été réunis en volume, tant en Amérique qu'en Angleterre (1927). L'authenticité du récit attribué au maréchal Joffre a été discutée." (Revue militaire française, 1929)
Payot, 1929, in-8°, 187 pp, 6 cartes, annexes, reliure pleine percaline bleue, dos lisse avec titre doré, fer doré de bibliothèque au 1er plat, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Quatre récits assez courts : deux sur la bataille de 1914, les deux autres sur celle de 1918. Aucun commentaire ; seulement quelques cartes et différents documents annexes. Ces récits ont paru, tout d'abord, sous forme d'articles dans des journaux américains, puis ont été réunis en volume, tant en Amérique qu'en Angleterre (1927). L'authenticité du récit attribué au maréchal Joffre a été discutée." (Revue militaire française, 1929)
Plon, 1932, 2 vol. in-8°, 491 et 468 pp, 42 photos et 21 cartes et croquis dans le texte et dépliantes hors texte, brochés, bon état
Comme les mémoires de Foch, cet ouvrage est surtout un historique de l'action de Joffre depuis sa nomination comme géneralissime en 1911, jusqu'en 1917. Ces souvenirs restent néanmoins plus vivants que ceux de Foch, notamment sur la période 1911 à septembre 1914. — "... Il est de notoriété publique que le maréchal avait confié le soin de la rédaction à deux officiers, à qui il remettait ses archives privées ; bien que le texte ait été revu par le maréchal, ces souvenirs ont un tour moins personnel que tant d'autres, et, si la préoccupation de mettre en lumière le point de vue de l'auteur n'en est, certes, pas absente, au moins la polémique est-elle plus modérée. C'est la direction générale des opérations dans tous ses aspects qu'évoquent ces mémoires. Les relations avec le gouvernement français et les commandements alliés, la question des effectifs et de l'armement, celle des « théâtres extérieurs » d'opérations y tiennent une large place. Par contre, le détail des opérations y est traité avec discrétion : il est significatif que les Mémoires passent très rapidement sur les attaques locales, inutiles et sanglantes, des premiers mois de 1915 et que le maréchal, bien qu'il reconnaisse l'insuccès total de ces opérations, semble avoir jugé superflu de répondre aux critiques qui lui ont été adressées à ce sujet. Les rédacteurs mettent l'accent sur tous les faits, sur toutes les initiatives qui peuvent montrer comment le maréchal Joffre, grâce à son prestige personnel, parvenait à exercer dans la conduite de cette guerre de coalition une influence prépondérante et comment il était en train de réaliser, au moment où il allait être contraint d'abandonner son commandement, une cohésion sérieuse entre les alliés. Ces mémoires, parce qu'ils citent des documents, des comptes-rendus d'entretiens et des précisions numériques, sont pour l'histoire de la guerre une contribution importante." (Pierre Renouvin, Revue Historique, 1937)
Plon, 1932, 2 vol. in-8°, 491 et 468 pp, 42 photos hors texte et 21 cartes et croquis dans le texte et dépliantes hors texte, reliures demi-percaline verte, dos lisses, pièce de titre basane carmin, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Comme les mémoires de Foch, cet ouvrage est surtout un historique de l'action de Joffre depuis sa nomination comme géneralissime en 1911, jusqu'en 1917. Ces souvenirs restent néanmoins plus vivants que ceux de Foch, notamment sur la période 1911 à septembre 1914. — "... Il est de notoriété publique que le maréchal avait confié le soin de la rédaction à deux officiers, à qui il remettait ses archives privées ; bien que le texte ait été revu par le maréchal, ces souvenirs ont un tour moins personnel que tant d'autres, et, si la préoccupation de mettre en lumière le point de vue de l'auteur n'en est, certes, pas absente, au moins la polémique est-elle plus modérée. C'est la direction générale des opérations dans tous ses aspects qu'évoquent ces mémoires. Les relations avec le gouvernement français et les commandements alliés, la question des effectifs et de l'armement, celle des « théâtres extérieurs » d'opérations y tiennent une large place. Par contre, le détail des opérations y est traité avec discrétion : il est significatif que les Mémoires passent très rapidement sur les attaques locales, inutiles et sanglantes, des premiers mois de 1915 et que le maréchal, bien qu'il reconnaisse l'insuccès total de ces opérations, semble avoir jugé superflu de répondre aux critiques qui lui ont été adressées à ce sujet. (...) Ces mémoires, parce qu'ils citent des documents, des comptes-rendus d'entretiens et des précisions numériques, sont pour l'histoire de la guerre une contribution importante." (Pierre Renouvin, Revue Historique, 1937)