8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Parçay-sur-Vienne, Editions Anovi, 2008, in-8°, 332 pp, préface de Stéphan Agosto, 30 photos et 2 cartes, biblio sommaire, broché, couv. illustrée, bon état
Gaston Olivier est originaire de Wambrechies (Nord), mais il vit à Petit-Quevilly (Seine Inférieure) en 1914. Rappelé sous les drapeaux début août, il part à la guerre avec le 274e R.I. de Rouen. Il est alors de tous les combats, de la bataille de Charleroi à celle de la Marne, avant de connaître les premières tranchées près de Reims, où il trouve la mort en janvier 1915. Son carnet de guerre et la correspondance qu'il adresse quotidiennement à sa femme sont un témoignage sur les six premiers mois de la guerre, autant qu'un message d'amour et d'espoir.
P., EDHIS, 1985, in-8°, non paginé, reliure skivertex bleu de l'éditeur, bon état
Volume VI (sur 7) de cette réunion exceptionnelle de documents très rares, classés par thèmes. Textes de Charles Rappoport, etc.
Berger-Levrault, 1914, in-12, 94 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Pages d'histoire)
Réunion de documents officiels, télégrammes d'agences, récits de journaux sur les premiers jours de la guerre.
Berger-Levrault, 1914, in-12, 72 pp, broché, couv. lég. salie, état correct (Coll. Pages d'histoire)
Réunion de documents officiels, télégrammes d'agences, récits de journaux sur les premiers jours de la guerre.
Berger-Levrault, 1915, 3 vol. in-12, 116, 123 et 136 pp, 3 ouvrages de la collection “Pages d'histoire” reliés ensemble en un volume demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titre doré (“Documents diplomatiques. Guerre 1914-1915, 3”), couvertures papier jaune des volumes conservées (rel. de l'époque), bon état
1. "Dans la Journée du 22 décembre on a réuni la déclaration du gouvernement, les discours des deux présidents, du Sénat et de la Chambre des députés. Ces paroles sont des actes historiques d'une grande signification." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1915). Préface de Henri Welschinger. – 2. Les atrocités allemandes en Belgique. — "L'auteur, ancien professeur à l'Institut technique de Dordrecht, a visité les principales villes de Belgique dans les derniers jours d'août : il était à Louvain même lors du sac de la ville et rapporte un grand nombre de faits précis qui prouvent à la fois la légèreté des accusations lancées par les Allemands contre la conduite des habitants qu'ils veulent déshonorer après les avoir terrorisés, et la cruauté froidement calculée des envahisseurs, – ou mieux de leurs chefs. Il peint le soldat allemand souvent ivre, facilement accessible à la panique, prêt alors à commettre les pires excès s'il n'est pas contenu par le frein d'une discipline inflexible ; or, ce sont les chefs qui justement lui ordonnent de piller, d'incendier et de fusiller. En même temps qu'on brûlait la bibliothèque, des mesures étaient prises pour préserver l'Hôtel de ville. Tout dans le crime était donc réglé. M. Grondijs rencontre à Bruxelles des officiers de réserve qui reviennent de Louvain en flammes ; un d'eux est au civil docteur en droit. « C'est une honte », lui déclarent-ils sans hésitation comme sans remords; mais « il faut être officier pour comprendre la nécessité de telles mesures dans de semblables circonstances ». Aveu précieux à recueillir ; il caractérise en partie cette maladie mentale du militarisme, terme qu'il conviendrait d'ailleurs de bien définir tout d'abord, si l'on veut essayer honnêtement de comprendre l'état d'esprit des Allemands en temps de guerre et aussi en temps de paix." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1915) – 3. Avec une préface en vers de Hugues Delorme.
Berger-Levrault, 1915, 4 vol. in-12, 40, 72, xiii-86 pp et 166 pp, 4 ouvrages de la collection “Pages d'histoire” reliés ensemble en un volume demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titre doré (“Documents diplomatiques. Guerre 1914-1915, 1”), couvertures papier jaune des volumes 1, 2 et 4 conservées (rel. de l'époque), bon état
1. Le choix du moment. L'ultimatum autrichien. L'émotion en Europe. – 2. Le message au Parlement. La session extraordinaire. Commentaire des principaux journaux. (Réunion de documents officiels, télégrammes d'agences, récits de journaux sur les premiers jours de la guerre). – 3. Préface de Henri Welschinger, suivie de six communications, dont Les Vierges de l'Acropole, par Th. Homolle ; Le soldat de 1914, par René Doumic ; Les Journées de Barfleur et de La Hougue, par G. Lacour-Gayet ; la Guerre et le droit des gens au XXe siècle, par Louis Renault ; L'Invasion mongole au moyen âge, par Henri Cordier. – 4. Correspondance échangée par le Foreign Office avec les ambassadeurs M. de Bunsen, G. Buchanan, Francis Bertie, S. Rodd, E. Goschen et F. Villiers ; pourparlers entre Sir Edward Grey et MM. Cambon, le comte Benckendorff et le prince Lichnowsky.
Berger-Levrault, 1915, 4 vol. in-12, 132, 77, 106 et 78 pp, 4 ouvrages de la collection “Pages d'histoire” reliés ensemble en un volume demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titre doré (“Documents diplomatiques. Guerre 1914-1915, 2”), couvertures papier jaune des volumes conservées (rel. de l'époque), bon état
1. Neutralité de la Belgique. Ultimatums allemands. Violation du territoire. Déclarations de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche, puissances garantes de la neutralité. Défense de son devoir de neutralité par la Belgique avec l'appui des trois autres puissances garantes : Angleterre, France et Russie. Neutralité du Luxembourg violée par l'Allemagne. Neutralité de la Hollande. Projet de neutralisation du Congo. "C'est-à-dire la correspondance diplomatique relative à la guerre du 24 juillet au 29 août (et nul document ne saurait être plus accablant pour l'Allemagne). Cependant, l'Allemagne qui, au début, n'invoquait que la nécessité militaire pour justifier son agression contre la Belgique, prétend que celle-ci a violé elle-même sa neutralité et soulève l'incident Barnardiston ; en quelques pages cinglantes, il est répondu à ces accusations." (Revue Historique, 1915) – 2. Mémoire du Chancelier von Bethmann-Hollweg ; Correspondance Avec les Représentants de l'Empire allemand à l'étranger ; Télégrammes du Tsar et de l'Empereur ; Ultimatum du Japon. – 3. L'ultimatum autrichien et la note responsive serbe ; Télégrammes du Tsar et du prince régent de Serbie ; Correspondance de M. Sazonoff, ministre russe des affaires étrangères, avec les représentants du Tsar à l'étranger et les ambassadeurs étrangers à Petersbourg ; Déclaration de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche à la Russie. La présente édition du Livre orange russe comporte 79 pièces. – 4. Négociations ayant précédé la guerre ; 52 pièces et une annexe : Déclaration de M. Giolitti à la Chambre italienne, 5 décembre 1914.
dans la Revue de Paris, 1922, gr. in-8°, 33 pp, broché, bon état
On trouve dans le même numéro un article de G. Lacour-Gayet sur la duchesse de Dino (18 pp).
Tallandier, 1980, in-8°, 407 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de gravures et photos hors texte, sources, reliure plein cuir taupe de l'éditeur, dos lisse orné, encadrements dorés sur les plats, tête dorée, bon état (Coll. Figures de proue)
"Un ouvrage intéressant qui n'est point une réhabilitation de Guillaume II, mais une tentative d'explication d'un homme timide, dilettante et inconsistant, obsédé par le besoin d'apparaître comme digne de la lignée guerrière des Hohenzollern et perturbé par le « complexe anglais » qui lui ordonne d'égaler la puissance navale de la Grande-Bretagne. Ce livre, bien informé surtout sur les questions de politique étrangère, apporte des détails fort vivants sur le précepteur de l'empereur, le Dr Hirzpeter, sur la puissance des sentiments qui l'attachent à Windsor, sa « seconde patrie », sur les liens entre les scandales de cour et la grande politique. En conclusion, il est, selon l'auteur, injuste de faire de l'empereur le bouc-émissaire d'une politique que ses conseillers et ministres lui ont eux-mêmes imposée, alors qu'il ne fut que le simple reflet des faiblesses de l'Allemagne de son temps et, comme l'avait défini son oncle Edouard VII, « le plus brillant fiasco de l'histoire »." (Jacques Droz, Revue Historique)
Mercure de France, 2007, gr. in-8°, 472 pp, édition présentée et annotée par Nicolas Mietton, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)
Fils d'un prince roumain exilé en France, Maurice Paléologue (1859-1944) débute une brillante carrière au Quai d'Orsay dès 1880. Ayant bénéficié très tôt de puissantes protections (Delcassé, Poincaré...), il est nommé ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg en janvier 1914. Partisan inconditionnel de l'alliance franco-russe qu'il est chargé de resserrer, il croit en la force du "rouleau compresseur russe" lorsque la guerre éclate. Comme beaucoup de ses contemporains, il est persuadé que le conflit sera bref et se soldera par la victoire des alliés. Il déchante bien vite et devient le spectateur de plus en plus inquiet de la détérioration du tsarisme. Il demeurera en poste auprès du gouvernement provisoire jusqu'à son rappel, au mois de mai 1917. Pendant toute cette période, il tient un journal précis dont la lecture s'apparente à une sorte de feuilleton. Très proche de la famille impériale, il se livre à une sérieuse critique du régime, dénonçant la bureaucratie, la police, l'impéritié des hommes politiques et des chefs militaires. Il brosse un tableau terrifiant de Saint-Pétersbourg : il évoque aussi bien la misère populaire que la lourde atmosphère de la cour et le rôle délétère de Raspoutine, dont il relate de façon haletante l'assassinat le 31 décembre 1916. Les portraits du couple impérial avec lequel il s'entretient régulièrement et presque familièrement sont saisissants de réalisme. Un document exceptionnel sur la fin du règne de Nicolas II.
Berger-Levrault, 1918, in-12, 71 pp, agrafé, état correct
Charles-Lavauzelle, 1925, in-8°, 70 pp, 3 planches dépliantes hors texte (dont 2 en couleurs), broché, bon état
Par le général Germain Passaga (1863-1939). Il intègre l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1883. À sa sortie en 1885, il opte pour l’infanterie de marine et sert en Indochine, au Sénégal, au Dahomey, en Algérie et en Guinée. Lieutenant en 1888 puis capitaine en 1892, il rejoint l’infanterie métropolitaine en 1898. Il est admis à l'Ecole supérieure de Guerre en septembre 1900. Chef de bataillon en 1903 puis lieutenant-colonel en 1910, il est promu colonel commandant la 38e brigade d'infanterie le 7 septembre 1914. Il passe général de brigade en février 1916, puis général de division en novembre. Du 19 décembre 1916 au 17 juin 1919, il commande le 32e corps d'armée, notamment pendant la seconde bataille offensive de Verdun.
PASTOR (Annie), Katherine Quénot, Régis Duval.
Reference : 122854
(2013)
ISBN : 9782755613131
Hugo & Cie, 2013, in-4°, 160 pp, 217 reproductions en couleurs, la plupart à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état
Si l'affiche est déjà largement diffusée dans les villes avant 1914, c'est toutefois la guerre qui lui confère une nouvelle dimension. Elle ne constitue pas le seul support de la propagande officielle, mais c'est le plus usité et le plus efficace. Si le devoir du soldat est de se battre, celui des civils est de participer. Pour mobiliser les esprits, les affiches mettent en avant la certitude de la victoire, la condamnation de l'ennemi, sans compter le but ultime : la paix, qui petit à petit s'éloigne à mesure que le conflit s'enlise dans les tranchées... Images de propagande 1914-1918 : plus de 200 affiches des deux camps, Autriche, Allemagne, Italie, Russie, France, Angleterre, Canada, Australie, Etats-Unis, pour vendre la plus inhumaine des guerres.
Plon, 1945, in-8°, vi-297 pp, 10 gravures hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état
Premier tome (sur 3) des souvenirs du socialiste atypique Joseph Paul-Boncour (1873-1972), écrits de 1940 à 1942. Il fut député (entre 1909 et 1931), sénateur (de 1931 à 1941) et ministre (en 1911, puis de 1932 à 1938), et fit partie des quatre-vingt parlementaires qui ne votèrent pas les pleins pouvoirs à Pétain. Tout ce qui concerne Waldeck-Rousseau et Clemenceau est intéressant. — Docteur en droit et avocat, Paul-Boncour fut secrétaire particulier du président Waldeck-Rousseau de 1899 à 1902. Deux ans plus tard, il devient directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proche de Jean Jaurès, qui a refusé d'adhérer à la SFIO et devient le premier ministre du Travail français, en 1911. Il commence sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Cher, élu lors d'une élection partielle en janvier 1909, réélu aux élections générales de 1910. Toujours hésitant face à la SFIO, il préfère adhérer au Parti républicain-socialiste. En 1914, il perd son siège de député, puis s'engage dans l'armée française, pendant toute la Première Guerre mondiale... — « Je ne dis rien qui ne soit exact. Mais je ne le dis pas avec indifférence. » (J. Paul-Boncour)
P., Paul Catin, 1921, in-8°, xiv-308 pp, une illustration et 3 cartes dans le texte, broché, état correct, manque la carte de la Frontière Nord-Est hors texte
Payot et Cie, 1915, in-12, 325 pp, broché, bon état
"Prenant la race prussienne à ses débuts, l'auteur étudie les progrès de la philosophie de nos ennemis, « philosophie de roman », qui aboutit à l'affirmation d'un rêve d'hégémonie mondiale, et retarde l'avènement des principes et méthodes vraiment scientifiques. La conséquence en est une mentalité régressive et barbare. Parallèlement, il décrit l'évolution de la mentalité française, qui est l'aspiration inverse vers la fraternité des peuples. La science, instrument de domination pour l'Allemagne, est pour la France un instrument de civilisation, destiné à réaliser la paix universelle dans la liberté." (Jean Vic, La Littérature de guerre. Manuel méthodique et critique, 1918)
Neuilly sur Seine, Chez l'Auteur, s.d. (1950), in-12, 64 pp, broché, état correct
" (...) Je n'ai rempli à l'époque que les petits rôles effacés qui me furet dévolus. Mais, mêlé successivement à des milieux diffèrents, mon caractère m'a porté à rechercher, dans les faits se déroulant sous mes yeux, tout motif d'en sourire. Il en est résulté quelques anecdotes vécues que je présente aujourd'hui..." (Avant-propos)
P., Librairie de “L'Humanité”, 1921, in-8°, vii-520 pp, préface de Georges Demartial, broché, couv. lég. salie, pt mque au dos, annotations crayon, état correct
"Il semble que la question des origines de la guerre de 1914 soit désormais connue assez clairement pour que les responsabilités ne soient pas équivoques. On constate cependant un effort méthodique tendant à une justification de la politique des Empires centraux. L'Allemagne a pris, de longue date, l'initiative de cette révision de sa propre cause et elle multiplie les brochures, les mémoires et les volumes pour prouver la pureté de ses intentions et la vanité des calomnies de ses adversaires. Ses efforts de propagande ne sont pas toujours vains. On n'a, pour s'en convaincre, qu'à lire l'ouvrage récemment édité à la librairie de l'Humanité, par M. A. Pevet, sur “Les responsables de la Guerre”. On y trouvera des textes nombreux. Nous le signalons au public lettré, en lui laissant le soin de dégager des conclusions impartiales." (B. Combes de Patris, Revue des études historiques, 1922)
Plon, 1920, in-12, 247 pp, 8 gravures et 3 cartes dépliantes hors texte, broché, état correct
P., L'Edition française Illustrée, 1920, 2 vol. in-12, viii-280 et 249 pp, index, brochés, bon état. Edition originale, un des 40 ex. numérotés sur papier hollande Van Gelder Zonen, d'Amsterdam (n° 35), premier papier avant 60 pur fil Lafuma
"M. de Pierrefeu rapporte avec la plus entière liberté ce qu'il a observé pendant les trois années qu'il a passées au Grand Quartier Général comme rédacteur du communiqué officiel. Il a un tempérament d'observateur, il écrit agréablement. Il a tenté de rassembler une collection de petits faits exacts et d'en tirer des réflexions d'ordre général. Il a réussi à faire sur la guerre un ouvrage extrêmement vivant dont les deux volumes vous tiennent comme un roman passionnant. Sous le trait piquant, derrière l'anecdote cueillie sur le vif et parfois plaisante, la bonne foi du témoin est indiscutable ; on retrouve la sympathie vraie et fréquemment l'admiration qui l'animaient quand il prenait les notes qui composent ces souvenirs. Aucun sentiment de rancune ni d'ambition déçue. Le tour pittoresque de nombreuses scènes et le mouvement de la vie qu'il sait retrouver en les évoquant n'empêchent pas l'œuvre de conserver un caractère historique. (...) Je ne résiste pas au plaisir de reproduire un dernier extrait qui me fournira une manière de conclusion : « Voilà comment on écrira l'histoire dans cinquante ans, quand, les témoins étant morts, les historiens consciencieux désireux de remonter aux bonnes sources, liront les archives de l'Etat-Major ! Crions-leur tout de suite « Casse-cou ». Mettons-les en garde contre cette vaste entreprise d'atténuation de la vérité que j'ai vu s'accomplir jour à jour, sous mes yeux. Et s'ils n'en tiennent pas compte, ils nous feront douter de l'histoire tout entière. Quand je vois un historien aussi averti que Louis Madelin, consulter gravement les archives officielles, se faire remettre et ouvrir avec un saint respect les archives du G. Q. G. ; bien plus, y croire aveuglément sans essayer de les contrôler, de les critiquer par des témoignages ou, simplement par les comptes rendus des comités secrets qui ont une valeur certaine puisque, le Ministre de la guerre y assistant, la contre-partie existe, je ne peux m'empêcher d'être déçu. Ah ! l'Etat-Major aura eu la chance d'avoir sous la main un historien de grand talent pour soutenir à la face du monde toutes ses thèses. Louis Madelin se console, peut-être, en disant qu'il fait une oeuvre utile à la France. Il se trompe, c'est la vérité seule qui est utile au pays ; quand il verra les mêmes erreurs se reproduire, peut-être regrettera-t-il sa fidélité et son esprit d'obéissance. Il est mauvais qu'un historien ait été mobilisé ; il reste toujours en lui du sous-lieutenant qui obéit à ses chefs « sans observation, ni murmure ». Et M. de Pierrefeu ajoute : Et tous les autres, hélas, à de rares exceptions près, ne sont-ils point pareils ? »." (Aristote Crapet, Revue du Nord, 1921)
Grasset, 1923, in-12, 350 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant. On joint deux coupures de presse, recensions critiques du livre, l'une par Julien Benda (le Figaro, 19/6/23), l'autre par P.-B. Gheusi (quotidien non identifié)
"En certifiant dans un vigoureux volume de trois cent cinquante pages que 'Plutarque a menti', M. Jean de Pierrefeu a condensé le plus ardent réquisitoire – et le plus passionné – contre les erreurs de la Guerre..." (P.-B. Gheusi) — "La violence inouïe des combats, l'ampleur des massacres et des destructions, l'importance des bouleversements sociaux, techniques et culturels survenus au cours des quatre années de guerre firent naître après la victoire un violent besoin de donner sens au passé immédiat. (...) Les anciens combattants participèrent, pour la première fois de manière aussi massive, à la reconstitution des événements, obéissant à un mot d'ordre dont nous trouvons une formulation énergique chez Jean de Pierrefeu, ancien combattant et auteur du célèbre 'Plutarque a menti' : « Cherchons la vérité, quoi qu'il en coûte, armons-nous impitoyablement de défiance et d'esprit critique, car l'histoire elle-même se fait aujourd'hui l'auxiliaire de la légende. (...) Témoins de la grande guerre, que nos souvenirs se dressent comme le fantôme d'Elseneur pour imposer la vérité qu'on est en train d'étouffer sournoisement ». Un général resté anonyme répondit par un 'Plutarque n'a pas menti' et Jean de Pierrefeu récidiva avec 'L'Anti-Plutarque' en 1925 et 'Nouveaux mensonges de Plutarque' en 1931 ; il était lui-même l'auteur de souvenirs militaires publiés en 1920 : "G.Q.G., secteur I, Trois ans au Grand Quartier Général" (1920, 2 volumes)." (Jean-Louis Jeannelle, Littérature, 2004)
Grasset, 1923, in-12, 350 pp, broché, bon état
Rare exemplaire de presse ("Bonnes feuilles du livre de Jean de Pierrefeu : Plutarque a menti"), nominatif ("soumises à Monsieur Maurice Reclus"), numéroté (n° 72) et dédicacé par l'éditeur Bernard Grasset ("avec les hommages de l'éditeur").
Grasset, 1923, in-12, 350 pp, reliure demi-percaline vermillon, dos lisse, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), ex-libris Jean de Kergorlay, bon état
"La violence inouïe des combats, l'ampleur des massacres et des destructions, l'importance des bouleversements sociaux, techniques et culturels survenus au cours des quatre années de guerre firent naître après la victoire un violent besoin de donner sens au passé immédiat. Dans ce cadre, la publication massive de journaux, récits, lettres ou souvenirs de soldats a permis de donner forme à un vécu que les récits autorisés ne pouvaient prendre en charge : entre douleur, colère et orgueil patriotique. (...) la Grande Guerre marque à la fois le recul de la place accordée aux grands hommes de l'Histoire et la promotion du poilu, véritable héros de ce nouveau type de conflit. Les anciens combattants participèrent, en effet, pour la première fois de manière aussi massive, à la reconstitution des événements, obéissant à un mot d'ordre dont nous trouvons une formulation énergique chez Jean de Pierrefeu, ancien combattant et auteur du célèbre 'Plutarque a menti' : « Cherchons la vérité, quoi qu'il en coûte, armons-nous impitoyablement de défiance et d'esprit critique, car l'histoire elle-même se fait aujourd'hui l'auxiliaire de la légende. [...] Témoins de la grande guerre, que nos souvenirs se dressent comme le fantôme d'Elseneur pour imposer la vérité qu'on est en train d'étouffer sournoisement ». Un général resté anonyme répondit par un 'Plutarque n'a pas menti' et Jean de Pierrefeu récidiva avec 'L'Anti-Plutarque' en 1925 et 'Nouveaux mensonges de Plutarque' en 1931 ; il était lui-même l'auteur de souvenirs militaires publiés en 1920 : "G.Q.G., secteur I, trois ans au grand quartier général" (Paris, 1920 , 2 volumes)." (Jean-Louis Jeannelle, Littérature, 2004)
Berger-Levrault, 1916, in-12, 108 pp, broché, bon état (Coll. Pages d'Histoire, 1914-1916)
Presses de la Cité, 1963, in-8°, 348 pp, 24 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Une étude britannique sur les dernières phases de la Première Guerre mondiale, surtout consacrée aux opérations sur le territoire français des armées anglaises, de celles des Dominions et des troupes américaines.