8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Hermann, 1972, in-8°, 96 pp, 44 gravures, photos et plans, broché, bon état
Ce guide évocateur et concret des origines de Paris, des origines au début des temps mérovingiens, étudie les monuments et les inscriptions en utilisant les enseignements des fouilles archéologiques ; il s'accompagne d'un choix de textes anciens et modernes, de Jules César à Montaigne et Baudelaire.
EGGERS (Hans Jürgen), Ernest WILL, René JOFFROY, Wilhelm HOLMQVIST.
Reference : 112662
(1965)
Albin Michel, 1965, pt in-4°, 263 pp, 55 planches en couleurs (reproductions contrecollées), 56 dessins au trait, 26 photos en noir sur 8 planches hors texte, 3 cartes, biblio, index, reliure toile verte éditeur, étui cartonné illustré, bon état (Coll. “L'Art dans le monde”. Fondements historiques, sociologiques et religieux)
Maspero, 1976, in-8°, 413 pp, traduit de l'allemand, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Sous le titre “L'État grec” est enfin parue, grâce à M. Edouard Will, la traduction française d'un ouvrage désormais classique et déjà traduit en anglais et en italien, “Der Staat der Griechen”. (...) Une traduction d'autant plus utile qu'elle est dotée d'un index détaillé, comme l'édition originale, et que M. Will a complété la bibliographie par l'indication des titres les plus récemment parus." (Jean Hasenohr, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1980)
Belin, 1997 in-8°, 320 pp, cartes, généalogies, chronologie des auteurs anciens cités, chronologie, biblio, généalogies, index, broché, bon état
Littérature, opéra, cinéma, arts plastiques : les mythes grecs sont au cœur de notre culture. Omniprésents, mais trop souvent indéchiffrables. On en a oublié le sens, on ne sait à quelle source puiser pour en retrouver le récit, tant ils sont dispersés dans la littérature antique. Ariane Eissen a regroupé ces mythes par grands cycles et recensé tous les textes anciens qui les racontent. Au-delà des multiples variantes, elle nous en restitue l'histoire et la signification, puis elle en étudie l'héritage dans la culture de l'âge moderne. De Sophocle à Pasolini, en passant par Corneille, Molière, Giraudoux, Yourcenar et bien d'autres, nous déchiffrons des œuvres majeures de notre patrimoine. En même temps que le plaisir du récit, ce sont les clés de notre culture qui nous sont données. On trouvera, en fin d'ouvrage, de nombreuses annexes (chronologie, bibliographie, généalogies, cartes et index) qui permettront, au gré du lecteur, une consultation rapide ou la lecture approfondie de tel ou tel cycle de mythes.
dans la revue Diogène, 1953, gr. in-8°, 15 pp, (sur 144), broché, bon état (Revue Diogène n° 3, 1953)
On trouve dans le même numéro d'autres études sur : Culture de Masse (Dwight Macdonald), La Domination et le Nombre des Hommes (Alfred Sauvy), Science et Littérature au XVIIe siècle (Harcourt Brown), Typologie de l'Ordre Noir (les SS) (Karl O. Paetel), Pour une Politique de l'Humanisme (Darsie R. Gillie), L'Etude de la Philosophie antique (Olof Gigon), etc.
Les Belles Lettres, 1991, in-8°, xxvi-268 pp, biblio, index, broché, couv. à rabats, qqs annotations crayon, bon état (Coll. La Roue à Livres)
L'Histoire Variée est un recueil d'anecdotes, d'aphorismes, de nouvelles, de cancans, de notices et de faits étonnants concernant le passé classique de la Grèce mais aussi celui d'autres contrées. Elle est peuplée d'une foule de personnages : tyrans, rois, guerriers, philosophes, artistes, médecins, poètes, mignons et courtisanes, et, à leur côté, dieux et personnages légendaires. Une remarque philologique ou une curiosité naturelle contribuent ci et là à la variété du récit. L'auteur, Claude Elien (environ 170-230 de notre ère), affranchi originaire de Préneste près de Rome, grand-prêtre, se vantait de ne jamais être sorti d'Italie. Elève de sophistes et sophiste réputé lui-même, il préféra une vie retirée et tranquille au prestige d'une carrière d'orateur et aux faveurs de la turbulente cour impériale des Sévères. Outre son Histoire Variée, il composa en grec (une langue qui peut-être n'était pas la sienne mais qu'il maîtrisait admirablement) un ouvrage Sur les caractéristiques des animaux, des Lettres paysannes et deux traités sur la providence divine. Moraliste teinté de cynisme et de stoïcisme, Elien est avant tout un écrivain : il veut s'attacher son public, le surprendre, l'intéresser, l'amuser. C'est pourquoi il a choisi délibérément la simplicité du style et la variété désordonnée de la composition.
Fribourg, Office du Livre et P., Vilo, 1983, gr. in-4° (28 x 32,5 cm), 250 pp, 180 illustrations dont 60 en couleurs, 23 dessins au trait et une carte, principaux sites archéologiques chinois, chronologie des principales découvertes archéologiques faites en Chine depuis 1950, biblio, index, reliure toile marron de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Bodrum Yachting (Diffusion De Boccard), 1991, gr. in-8°, 266 pp, 2e édition, illustrations de Yuda Binhas, nombreux plans, cartes et dessins, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état
Un guide des sites archéologiques du sud-ouest de la Turquie allant d'Halicarnasse à Sidé et où la Lycie occupe une place prépondérante. Les notices sont accompagnées de plans et pourvues d'indications sur la beauté, la grandeur, l'originalité des paysages.
Payot, 1938, in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, 53 photos sur 32 pl. hors texte, 57 figures dans le texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
Le pays que parcourt le Nil a constitué de tout temps un monde à part. Très tôt s'y est épanouie une culture qu'aucun obstacle ne vint arrêter dans son développement et qui aboutit à une civilisation très avancée. Privilège des sites et du climat : les témoins les plus fragiles de la culture égyptienne se sont conservés au cours des millénaires. Monuments, œuvres d'arts, d'objets de la vie quotidienne, écrits profanes ou religieux découverts par des archéologues depuis le siècle dernier, nous restituent aujourd'hui le tableau riche et complexe de l'Egypte ancienne. — "Cet ouvrage est le dernier qu'ait écrit le grand savant Adolphe Erman. Après une vie très longue (1854-1937) et étonnamment féconde, le doyen des études égyptologiques allemands jugea utile de servir encore la cause de la science à laquelle il avait consacré ses efforts et son enthousiasme depuis l'enfance, en écrivant un ouvrage capable d'intéresser un public beaucoup plus vaste que celui auquel étaient destinées ses innombrables études philologiques et historiques et ses œuvres capitales sur la grammaire, la littérature, la religion et la civilisation égyptiennes en général. L'auteur a su admirablement condenser, en une trentaine de chapitres brefs, les événements saillants de chacune des périodes de l'histoire pharaonique et dégager les lignes maîtresses de l'étonnante civilisation des bords du Nil." (Henri Wild)
Payot, 1983, fort in-8°, 751 pp, traduit de l'allemand, 285 figures, broché, couv. illustrée, dos insolé, bon état (Coll. Le Regard de l'histoire)
Dans chaque discipline il existe des classiques, c'est-à-dire des ouvrages qui, par la nature de leur sujet, par la beauté de leur composition, la profondeur des vues qui y sont exprimées, et généralement aussi par la perfection de leur style, se sont assuré une espèce d'immortalité. L'égyptologie elle aussi possède ses classiques, mais il est peu de livres concernant l'Egypte qui jouissent d'une plus grande faveur que celui de Erman et Ranke. Le nom d'Erman est en effet l'un de ceux qui comptent dans les annales. C'est lui qui a donné une impulsion nouvelle aux études égyptologiques par ses travaux sur l'écriture, la langue et la littérature de l'Egypte, ainsi que par ses ouvrages sur la religion de l'époque des Pharaons. Ce livre fournit un vaste tableau d'ensemble qui donne en raccourci la somme de tout ce que l'on connaît sur la civilisation de l'époque pharaonique. Depuis que l'ouvrage a vu le jour, la science égyptologique a pu accomplir des progrès dans divers domaines, par suite des découvertes nouvelles ou en raison des travaux des spécialistes, mais à tout prendre l'exposé d'Ad. Erman et H. Ranke garde toute sa valeur, et leur livre restera longtemps encore la meilleure évocation du passé pharaonique. (B. van de Walle)
Hachette, 1865, in-12, xxxii-444 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, dos très lég. frotté, bon état
Eschyle est l’ «inventeur» de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu’ici réservée à un dialogue entre l’acteur et le chœur. Cependant la vie du « père de la tragédie » ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d’Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d’où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s’exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 œuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues.
Charpentier, s.d. (1884), in-12, xc-387 pp, jolie reliure demi-basane époque, tranches jaspées
Club des Libraires de France, 1956, in-8°, 406 pp, reliure toile gris clair éditeur, une gravure contrecollée au 1er plat, rhodoïd, bon état
De Boccard, 1960, in-4°, 190 pp, biblio, 3 index, broché, couv. illustrée, bon état. Sans le portefeuille de planches
"La grande publication de M. R. Etienne sur le quartier nord-est de Volubilis marquera une date importante des études d'archéologie romaine dans le domaine de l'urbanisme et de l'architecture privée. Bien peu de sites en effet ont suscité jusqu'ici des recherches quelque peu approfondies sous cet aspect et seule l'architecture hellénique ou hellénistique peut opposer encore d'excellentes éditions de fouilles, tels les travaux d'Olynthe et de Délos, au néant à peu près absolu de toute, investigation de ce genre dans le monde romain malgré les découvertes de Pompéi, d'Herculanum et de certaines cités d'Afrique du Nord..." (Jean Ch. Balty, L'antiquité classique, 1961) — "L'auteur utilise sa connaissance précise et directe de la fouille de Volubilis pour présenter du quartier résidentiel du nord-est, organisé autour du Palais du Gouverneur, une étude d'ensemble d'où se dégagent des conclusions historiques sur l'évolution de l'habitat et l'évolution de l'économie, dans les limites d'une chronologie précisée..." (Jean Marcadé, Revue des Études Anciennes, 1961)
Gallimard/Julliard, 1973, in-12, 209 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
Le 15 mars 44, le jour des Ides de Mars, César tombe assassiné aux pieds de la statue de Pompée. Triomphe de la vertu républicaine ? Vengeance de rivaux aigris ? Journée de dupes ? Depuis vingt siècles, historiens, moralistes, politiques s'interrogent sur le sens d'un meurtre trop bien réglé. Sur ce dossier clos, en apparence sans espoir, Robert Etienne conduit ici une enquête neuve. Les contradictions de témoins partisans, les proclamations des conjurés, les interprétations abusives de l'événement renvoient toutes à l'acteur principal : César, révolutionnaire solitaire, victime trop grande pour ses assassins, dont la mort nécessaire fera le père mythique d'un cours nouveau. — "... En reposant ce petit livre, fort intelligemment construit et fort élégamment écrit, le lecteur ne sera peut-être pas convaincu qu'il tient enfin les véritables mobiles du meurtre de César. Y a-t-il d'ailleurs dans la conduite humaine quelque chose de plus complexe, et de plus difficile à saisir, que les mobiles d'un acte, si simple soit-il ? Mais le lecteur sera indiscutablement séduit par le caractère moderne, vivant, attachant, presque « aguichant », de la présentation de ce dossier, toujours ouvert et jamais percé à jour. Les principaux textes s'offrent à tout un chacun en traduction française, discrètement mais savamment ; l'érudition, qui est grande, éclaire le sujet, elle ne l'écrase pas ; le «suspense» est ménagé jusqu'à la fin, on se croirait presque associé à une enquête policière. On félicitera sans réserve l'auteur d'avoir donné une présentation de la fin de César aussi alerte, aussi intelligente et aussi moderne." (Jacques Poucet, L'antiquité classique, 1975)
Athènes, Ecole française d'Athènes, 1990, in-4°, 292 pp, + 24 pl. de photos (Coll. Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, n° 263 bis). Très bon état
Payot, 1935, in-8°, 255 pp, avant-propos et traduction par Robert Bouvier, 8 gravures hors texte, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un livre intéressant pour nous, gens de métier, en ce qu'il est l'oeuvre non d'un spécialiste, mais d'un littérateur ; d'ailleurs de bonne renommée." (Henri-Irénée Marrou, Revue Historique, 1936)
P., J. de Gigord, 1929, in-12, xvi-119 pp, 11e édition, introduction sur la vie d'Euripide et la pièce Iphigénie à Aulis, texte grec et notes explicatives en français, cart. éditeur, dos toilé, bon état
Les Belles Lettres, 1925, in-8°, xxxix-409 pp, broché, C. de bibl., état correct (Coll. Budé). Texte grec et traduction française en regard
L’Antiquité grecque était prolixe en légende, même à propos de ses poètes. Ainsi on racontait qu’Euripide était né le jour même où Eschyle combattait à Salamine et que Sophocle triomphait au péan. Pourtant, à la différence de ces deux illustres prédécesseurs, l’auteur d’Hippolyte ne connut guère la faveur populaire. Il n’obtint à Athènes que quelques fois le premier prix et s’exila, à la fin de sa vie, à Pella, auprès du roi Archélaos, en partie pour fuir les quolibets de ses concitoyens, notamment d’Aristophane. Sa gloire fut en grande partie posthume, grâce à son fils Euripide le jeune, qui consacra la majorité de son talent à faire jouer les pièces de son père. Si Euripide a écrit plus de 90 pièces ainsi que des poèmes lyriques et des élégies, seules 19 de ses pièces nous sont parvenues, en comptant l’énigmatique Rhésos. L’édition de Louis Méridier rassemble en deux volumes Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides, Hippolyte, Andromaque et Hécube. La riche introduction du tome I fournit une biographie commentée et mise en question, de l’auteur, ainsi qu’une présentation minutieuse de l’histoire, complexe, des manuscrits. Chaque œuvre est en outre précédée d’une notice proposant de judicieuses pistes de lecture, notamment quant au genre de la pièce ainsi que de son argument.
P., Germer Baillière, 1882, in-8°, viii-551 pp, abondamment illustré de 540 gravures dans le texte, index, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), plats en partie décolorés, qqs rares et pâles rousseurs, bon état
Archéologue et géologue anglais, Sir John Evans (1823-1908) a exercé de nombreuses responsabilités au sein de sociétés savantes telles que la Society of Antiquaries, la Numismatic Society, et la Geological Society. Il fut également administrateur du British Museum. On lui doit plusieurs ouvrages fondamentaux sur l’archéologie britannique : “The Coins of Ancient Britons” (1864), “The ancient Stone Implements, Weapons and Ornaments of Great Britain” (1872, 2e édition 1897), “The ancient Bronze Implements,Weapons and Ornaments of Great Britain and Ireland” (1872). Il laisse aussi de nombreux articles, concernant notamment les outillages en pierre des dépôts fluviatiles.
Larousse, 1972, in-4°, 286 pp, très nombreuses photos en noir et 32 pl. en couleurs hors texte, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée
Plon, 1963, in-8°, 241 pp, 30 illustrations in-texte et 15 illustrations hors texte, reliure souple illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Ce nouveau volume de notre confrère Henri-Paul Eydoux est consacré à un certain nombre de villes et de châteaux détruits depuis le Moyen Age : Thérouanne, rasée par ordre de Charles-Quint ; La Mothe, bastion de l'indépendance lorraine pendant la guerre de Trente ans ; Maguelonne, dont la cathédrale demeure seule, comme un témoin grandiose de la cité épiscopale qui s'était élevée dans la lagune languedocienne ; l'extraordinaire ruine du château de Montségur, sur l'Ariège, dernier refuge des Cathares ; Coucy ; les villages du Lubéron, Saint-Guilhem-le-Désert. « Ce sont là quelques exemples, au milieu de beaucoup d'autres victimes du pouvoir royal, de Richelieu et de Mazarin, des ravages des guerres, des razzias des brigands et de la « Bande noire », surtout des jacqueries et des révolutions, et des guerres de religion : châteaux et manoirs envahis par les ronces, cités désertes, églises et abbayes dont on ne retrouve qu'à peine les traces. Hélas, les ruines elles-mêmes ont péri ! » Toutes ces histoires, appuyées sur des sources sûres, sont rapportées d'un style alerte et évocateur. H.-P. Eydoux fait revivre pour nous quelques-uns des épisodes les plus dramatiques et les plus pénibles du Passé." (Marcel Aubert, Bulletin Monumental, 1960)
Plon, 1961, pt in-8°, 329 pp, 59 figures et cartes in-texte et 45 photos hors texte, biblio, reliure souple de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. D'un monde à l'autre)
"Ce livre fait suite aux deux volumes – Monuments et trésors de la Gaule et Lumières sur la Gaule – que j'ai publiés dans cette même collection. Son objet est semblable : présenter les grands chantiers de fouilles archéologiques, où s'écrivent tout à la fois de véritables romans de la découverte et des pages inédites de notre histoire nationale. Bien qu'elle.soit la science d'un lointain passé, l'archéologie n'échappe pas à l'actualité. Je m'en suis tenu aux chantiers actuellement en cours ou aux découvertes toutes récentes." (Avant-propos)
Larousse, 1985, in-4°, 288 pp, cartes, très nombreuses ill. en noir et en couleurs, reliure percaline éditeur
Fayard, 1967, in-8° carré, 221 pp, 84 illustrations, reliure toile rouge éditeur, premier plat orné (Coll. Résurrection du passé)
"Dans ce volume, H.-P. Eydoux narre les épisodes et la portée de diverses trouvailles et découvertes archéologiques, depuis l'exhumation de la fameuse « Vénus de Lespugue », vieille de quinze mille ans, jusqu'au dégagement de la surprenante tombe de la reine mérovingienne Arnegonde, sous la basilique de Saint-Denis, en passant par la moissonneuse mécanique des Trévires (Buzenol-Montauban dans le Luxembourg belge), l'homme-dieu maya au masque de jade (Palenque, au Mexique) et le trésor de 9 vases d'or de Panaguritché (Bulgarie). Mais, plus intéressants encore que l'exposé de fouilles ou l'interview d'inventeurs ou d'exploiteurs de sites, sont les aperçus que donne l'auteur sur les principes et les méthodes de l'archéologie moderne. Tout lui est prétexte à mettre l'accent sur les règles strictes d'observation auxquelles l'archéologue moderne se soumet, – sur la conduite simultanée des recherches sur le terrain et des travaux de laboratoire, – sur tout ce qu'apportent à l'archéologie les méthodes scientifiques aux trois stades de la recherche : au cours de la prospection, pendant la fouille elle-même et tout au long de l'interprétation des documents découverts. Il montre que toutes les sciences peuvent concourir à l'archéologie : minéralogie, pétrographie, radio-cristallographie, analyse spectrographique, pédologie ou étude des caractères physiques, chimiques et biologiques des sols, connaissance des faunes et des flores, géo-physique, prospection électro-magnétique et proton-magnétométrique, carbone 14. En outre, dans l'identification et la datation d'un site, d'un habitat ou d'un mobilier, la céramique et la numismatique concourent efficacement au diagnostic et à l'interprétation, mais l'on peut dire que l'étude de ces deux dernières disciplines appartient en propre à l'archéologie..." (Revue archéologique du Centre de la France, 1963)