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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Editions SW-Télémaque, 2004, gr. in-8°, 319 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
Quel est le point commun entre la brique, le jeu de l'oie, l'alphabet, le calendrier, les animaux des fables d'Esope et de La Fontaine, le test de grossesse, les traitements de la cataracte ou de la migraine, les châteaux forts ? Leur origine prend sa source au coeur de l'Egypte ancienne. Philosophie, médecine, techniques et sciences, théologie... ces disciplines fondatrices nous viennent toutes, en droite ligne, des 4000 ans d'histoire de la civilisation égyptienne. Pour la première fois, Christiane Desroches Noblecourt, la plus respectée et la plus audacieuse des égyptologues contemporaines, dresse un panorama étourdissant du legs insoupçonné de l'Egypte ancienne à l'Occident, dans sa vie quotidienne comme dans ses fondements religieux et philosophiques les plus essentiels. Une démonstration aussi limpide que passionnante qui nous incite à tourner plus que jamais nos regards vers une civilisation incroyablement féconde, indéniablement liée à la naissance de la nôtre. "Ce livre est une source de grande connaissance, mais également une palette d’impressions toutes plus agréables et poétiques les unes que les autres." (Femme Actuelle) – "Un beau livre dans tous les sens du terme. Les Egyptiens n’ont pas fini de nous surprendre !" (Paris Normandie)
Albin Michel, 2003, gr. in-8°, 381 pp, 24 pl. de photos hors texte, dont 16 en couleurs, qqs figures dans le texte, une carte, bibliographie sélective, broché, couv. illustrée, bon état
Dans ces entretiens, Christiane Desroches-Noblecourt (1913-2011) révèle les raisons profondes de son amour pour l'Egypte ancienne. Passionnée très jeune par la recherche égyptologique, elle en gravira rapidement les échelons par ses découvertes et par l'originalité de ses analyses. Avec sa verve habituelle, elle décrit les grandeurs et les petitesses de ce milieu haut en couleur, mais parfois peu ouvert aux innovations... et aux femmes. De son engagement dans la Résistance au sauvetage des temples de Nubie, de ses multiples explorations et expertises à l'invention du concept de patrimoine culturel mondial, Christiane Desroches-Noblecourt nous raconte une traversée du siècle hors du commun sous le regard des dieux égyptiens.
Hachette, 1966, gr. in-8°, 312 pp, 56 pl. en couleurs hors texte, 187 illustrations, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Dans l'amoncellement des dynasties, des rois, des monuments et de colosses de l'ancienne Egypte, Toutankhamon n'était qu'une ombre sans gloire jusqu'à la fracassante découverte d'archéologues anglais : le 26 novembre 1922, ils forçaient le rempart qui, durant 3265 années, s'était opposé à l'intrusion des vivants dans la demeure de Toutankhamon : le pharaon quittait la légende pour entrer dans l'histoire. Telle la caverne d'Ali-Baba, la nouvelle sépulture de la Vallée des Rois livra, après d'interminables travaux, des objets d'une valeur et d'une variété inimaginables : les remarquables hors-texte couleurs permettent, pour la première fois, d'admirer en toute liberté coupes d'albâtre, bijoux et vêtements, boîtes et coffrets, sceptres, statues, cannes et trompettes et toutes les pièces d'un fabuleux trésor. L'archéologue Howard Carter avait pu poursuivre ses recherches grâce à la lucide générosité de Lord Carnarvon : Christiane Desroches Noblecourt retrace les étapes de cette découverte jusqu'à la minute pathétique où, le 28 octobre 1925, apparut, découvert, dans cette nuit où l'avaient plongé les prêtres funéraires le visage de Toutankhamon. Le pharaon reposait dans un sarcophage d'or massif représentant 110,4 kilos d'or pur ! Christiane Desroches Noblecourt a voulu percer le secret du jeune pharaon en reconstituant la trame de son existence. Nous revivons sa jeunesse, les fastes de son couronnement – il n'avait que neuf ans – et le suivons dans la splendeur de ses palais de Thèbes et de Louxor. Le règne de Toutankhamon fut éphémère : il mourut aux alentours de vingt ans. Des rites extraordinaires précèdent le « voyage d'éternité » du pharaon : la momification doit transformer le cadavre du roi en un dieu ; à sa portée, d'innombrables objets l'aideront à chasser les démons et à renaître à une existence nouvelle. La magie des rites et le fantastique arsenal funéraire ont rempli leur rôle : l'image de Toutankhamon peut être exposée aux nombreux pèlerins, comme aux lecteurs de ce livre ; et le texte de Christiane Desroches Noblecourt lui procure cette renaissance qu'il attendait au fond de la Vallée des Rois.
DESROCHES NOBLECOURT (Christiane) et Jean VERCOUTTER (dir.).
Reference : 46932
(1981)
Ecole du Caire, Musée du Louvre, 1981, in-4°, xxiii-375 pp, 373 objets décrits avec notices érudites et photos (en noir et en couleurs), broché, couv. illustrée, bon état. Catalogue de l'exposition organisée par le musée du Louvre et l'IFAO au palais de Tokyo, 21 mai-15 octobre 1981
"Une exposition destinée à commémorer le centenaire de la fondation de l'institut français d'archéologie orientale du Caire (IFAO) . Celui-ci fut créé, sur le modèle de l'Ecole française d'Athènes, pour permettre à des chercheurs français la prospection et l'étude des sites archéologiques. Il prolongeait ainsi le travail de sauvetage réalisé par A. Mariette qui aboutit à la création du Service des Antiquités de l'Egypte. Réalisée par l'IFAO et le Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre, l'exposition présente pour la première fois au grand public le résultat de cent ans de fouilles françaises en Egypte. Nombre d'objets actuellement conservés au Louvre proviennent de fouilles de l'IFAO qui sont maintenant terminées : Abou-Roach, Assiout, Edfou, Baouit... Mais l'IFAO fouille toujours et une sélection de photos présente les sites récents ou actuels : Douch et Balat dans les oasis libyques, Karnak Nord, Deir el Medineh, Adaima... L'exposition se voulant une manifestation de prestige, on n'y trouvera pas les innombrables tessons et les objets modestes qui sont le lot quotidien de tout archéologue. Parmi les 373 pièces présentées, on reconnaîtra en effet les "ténors" du Département des Antiquités égyptiennes : stèle du roi serpent, trésor de Tod, admirables statues de Sésostis III et du chancelier Nakhti, reliefs d'Eléphantine, peinture de l'abbé Ména. La présentation par site est en même temps chronologique et privilégie pour chaque chantier sa période la plus brillante : ainsi Abydos se limite-t-il à l'époque thinite, Tod au Moyen Empire... L'ensemble brosse un vaste panorama des découvertes françaises dans la vallée du Nil : les objets exposés vont en effet de l'époque de l'invention de l'écriture (fin du IVème millénaire avant J.-C.) jusqu'à celle des ermitages chrétiens (VlIIème siècle après J.-C.)." (Christiane Zîegler, Nouvelles de l'Archéologie, 1981)
PUF, 1962 pt in-8°, 184 pp, 40 pl. d'illustrations hors texte, dont 8 en couleurs, 11 plans et figures, biblio, cart. illustré de l'éditeur, étui carton, bon état (Coll. Les Neuf Muses)
Gallimard, 1972, in-8°, 249 pp, introduction de J.-P. Vernant, 2 pl. d'illustrations hors texte, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires). Edition originale
Quelle histoire ! Séducteur, né d'un arbre à myrrhe, jeune homme à semence foisonnante, Adonis, par excès de puissance sexuelle, est condamné à l'impuissance : il est voué aux laitues, plantes froides et humides, qui passent pour être une nourriture de morts et un antiaphrodisiaque. Ses fameux « jardins » ne sont pas davantage des charmes destinés à réveiller la fertilité de la terre ; ce sont des cultures sans fruits, des jardins stériles, transportés sur les toits, où l'éclat du soleil caniculaire les fait pousser jusqu'au vert en quelques jours et, sans transition, les dessèche sur pied. Ce jardin frivole qui consiste à faire rôtir par Sirius certaines espèces horticoles et céréalières (fenouil, blé, orge, laitue) va de pair avec une fête où le dévergondage des femmes s'autorise des relations d'amant à maîtresse qui s'établissent entre Adonis et Aphrodite. Les aromates provoquent une véritable perversion de la « vie cultivée », aussi bien de la culture des plantes que des relations conjugales.
dans Critique, 1986, in-8°, 10 pp, broché, bon état (Critique, n° 475, 1986, pp. 1225-1234)
Stock, 1967 in-8°, 490 pp, traduit de l'américain, 67 figures, 8 pl. de photos hors textes, 3 cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'histoire de la découverte et de la restitution des textes anciens, inscriptions et manuscrits, auxquels nous sommes redevables de notre connaissance du passé. — "Si l'on voulait traduire exactement le titre américain, il faudrait dire : “Legs du passé”. Et pourtant le titre choisi par le traducteur indique mieux le contenu de l'ouvrage. Car c'est bien d'écrits qu'il est question, écrits sur papyrus, parchemins, tablettes d'argile, et de leur découverte. Découverte qui, à quelques exceptions près, a commencé au début du XIXe siècle et s'est poursuivie jusqu'à nos jours, en Egypte et dans le Proche-Orient. Il y a là le récit d'aventures prodigieuses. Celle, par exemple, des fouilles menées dans les décharges des anciennes villes égyptiennes amenant à jour des papyrus de toute espèce, celles qui ont permis de trouver le Sinaïticus ou les parchemins de la Geniza du Caire, et naturellement l'histoire des manuscrits de la Mer Morte, etc. La connaissance que l'Occident d'aujourd'hui avait de la vie et de la littérature de ces siècles lointains en a été bouleversée, miraculeusement enrichie. Mais plus que toute autre, c'est l'étude de l'Ancien et du Nouveau Testament qui a bénéficié de ces découvertes. L'auteur, dans son dernier chapitre a élargi le champ de son enquête à l'Asie et à l'Amérique précolombienne. On a comparé son livre à celui de Ceram, “Des dieux, des tombeaux, des savants”. A vrai dire, il en est la suite et le complément. C'est la même investigation du passé, passionnante pour les chercheurs. et pour le lecteur." (E. Tesson, Etudes, 1968)
Lausanne, Ed. Clairefontaine, 1955, in-8°, 112 pp, 96 héliogravures hors texte, cart. éditeur illustré
Bordeaux, 1901, in-8°, 16 pp, une pl. hors texte
Albin Michel, 1965, in-8°, 397 pp, avant-propos de Gérard Walter, une pl. en couleurs hors texte, une carte de Grèce et d'Asie Mineure et un plan de Jérusalem, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. le Mémorial des siècles)
"G. Walter présente un ouvrage original sur Saint-Paul qui, dans une perspective laïque, se propose de situer l'activité du saint sur un plan strictement humain, en cherchant le reflet de sa personnalité dans les écrits apocryphes : sortis des couches populaires, ils traduisent bien les impressions de la grande masse des chrétiens moyens, demeurés étrangers aux hautes spéculations d'une savante exégèse et montrent Saint Paul aux prises avec les hommes de son temps. E. Dhorme a su, en peu de pages (67-129) et de façon accessible à tous (tous les termes techniques sont clairement commentés), retracer l'expansion rapide du christianisme inspirée par Paul, formé à Antioche, capitale de l'hellénisme juif, où il se sentira toujours chez lui, loin des querelles théologiques : c'est l'hellénisme qui, pénétrant dans le judaïsme, l'a rendu assimilable aux non-juifs. L'auteur évoque la conversion du pharisien Saul de Tarse qui sera tout au long de sa carrière soutenu par cette confiance, ses premières prédications à Chypre. Paul prêchera dans les synagogues des Juifs jusqu'au jour où leur mauvaise volonté le fera se retourner vers les Gentils. Paul, accompagné de Luc, gagne l'Asie Mineure, qui deviendra la terre privilégiée de la nouvelle religion, où nous assistons à des scènes pittoresques, comme à Lystres (p. 79) où une guérison miraculeuse fait prendre les deux hommes pour Zeus et Hermès, et à la naissance des églises locales sous la conduite des anciens. Le résultat de la première campagne (entre 44 et 49) est que la religion nouvelle est ouverte à tous. La deuxième mission apostolique fait apparaître les mêmes difficultés avec Jérusalem, les mêmes explosions de fanatisme de la part des Juifs conservateurs. Paul se tourne résolument vers les Gentils : c'est Athènes, puis Corinthe. A Ephèse il doit cesser l'apostolat dans les synagogues. L'auteur situe alors les épîtres les plus anciennes : aux Corinthiens, aux Galates, aux Romains, qui livrent l'essentiel de la doctrine et de la prédication de Paul : avant tout, c'est à sa révélation personnelle que l'Apôtre a recours lorsqu'il s'agit de défendre son système théologique. La prépondérance de la foi sur la loi, du baptême sur la circoncision, de l'Amour sur les autres vertus, tels sont les thèmes que confirment des citations de l'Ancien Testament interprétées allégoriquement à la façon de l'exégèse rabbinique. Après un nouveau voyage en Asie Mineure, Paul est persécuté à Jérusalem. Captif à Césarée, il en appelle à César et est conduit à Rome au terme d'une navigation mouvementée. Sa fin est mal connue, mais les plus anciens Pères de l'Eglise sont unanimes à allier dans un souvenir commun les Apôtres Pierre et Paul, victimes de la persécution de Néron. E. Dhorme a réussi à rendre vivante la personnalité de l'homme qui a transformé radicalement le destin de l'Eglise naissante : guérisseur, orateur prolixe, caractère entier obstiné à prêcher dans les synagogues pour faire admettre aux Juifs que le Christ est Jésus ; il n'oublie pas que la collecte de fonds est un des buts essentiels de sa mission et sait, quand il le faut, éviter le scandale, mais il a jeté les bases de la doctrine chrétienne (prédestination, justification par la foi...). La deuxième partie comporte une sélection de textes d'époque, dont certains sont pour la première fois révélés à un large public. Après la description de Tarse vue par Strabon, ce sont de nombreuses pages de Paul lui-même, en particulier les discours résumés par Luc. D'autres textes présentent Saint Paul dans ses rapports avec les communautés chrétiennes. Ces aventures ont donné lieu à une véritable littérature de romans, certains dus à des faussaires, mais très révélateurs, comme la correspondance avec Sénèque. Les traditions sur le voyage en Espagne et le martyre sont incertaines. Le plus ancien témoignage chrétien postérieur aux Actes est une épître de saint Clément Romain ; saint Jérôme est le premier biographe. Le Panégyrique de saint Jean Chrysostome annonce celui de Bossuet." (R. Chevallier, Revue belge de philologie et d'histoire, 1966)
Armand Colin, 1927, in-12, x-386 pp, 11e édition, 8 plans hors texte, certains dépliants, broché, qqs soulignures crayon, bon état
"... En 1890, il mettait à la portée du grand public les dernières découvertes archéologiques en Grèce, dans un fort beau livre, "Excursions archéologiques en Grèce", qui promenait le lecteur successivement à Mycène, à Délos, à Athènes, à Olympie, à Eleusis, à Epidaure, à Dodone, à Tirynthe et à Tanagra, et lui faisait connaître, en un style élégant et clair, les résultats des fouilles des dernières années qui, d'ordinaire, sont réservés aux seuls savants. L'ouvrage eut un tel succès qu'une traduction en anglais paraissait dès 1893 et une autre en grec en 1896. Ce livre eut une influence immense et contribua à éveiller de très nombreuses vocations..." (R. Guilland, Hommage à Charles Diehl, Etudes byzantines, 1945)
Fayard, 1974, gr. in-8°, 452 pp, traduit de l'anglais, 105 illustrations sur 64 pl. hors texte, 8 cartes, notes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
La civilisation des Celtes, difficile à dégager des légendes, est le refuge des Celtomanes et pseudo-historiens de la tradition qui attribuent aux Celtes tout ce dont leur cause a besoin. Les Royaumes Celtiques, ici présentés, se dessinent avec fermeté, au-dessus de la mêlée des légendes, des déformations et des rêveries. Cette étude magistrale sur l’histoire et la culture des Celtes couvre l’ensemble de la période qui va des origines préhistoriques à l’invasion de la Bretagne par les hommes du Nord. Les royaumes celtiques se dégagent : peuples insulaires, Irlandais et Gallois, sont décrits à travers toutes les aventures de leur histoire. De la mer du Nord à la Caspienne, le génie particulier des Celtes s’est manifesté, non seulement par des expéditions guerrières, mais par la religion, la littérature et les arts.
Seuil, 1992, in-8°, 385 pp, chronologie, 3 index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
Introduction (Sergio Donadoni) ; Le paysan (Ricardo A. Caminos) ; L’artisan (Dominique Valbelle) ; Le scribe (Alessandro Roccati) ; Le fonctionnaire (Oleg Berlev) ; Le prêtre (Sergio Pernigotti) ; Le soldat (Sheikh ’Ibada al-Nubi) ; L’esclave (Antonio Loprieno) ; L’étranger (Edda Bresciani) ; Le mort (Sergio Donadoni) ; Le pharaon (Erik Hornung).
Les Belles Lettres, 1935, in-8°, 30 pp, + 34 pl. de plans et photos hors texte, broché, bon état
P., Adrien Maisonneuve, 1936, gr. in-8°, 130 pp, 5 planches hors texte dont une dépliante, broché, trace de mouillure ancienne, 2 feuillets lég. abîmés, état correct
P., Imprimerie Nationale, 1952, gr. in-8°, iii-141 pp, broché, bon état (Archives Royales de Mari, publiées sous la direction de André Parrot et Georges Dossin, vol. V)
Le site archéologique de Mari est situé à l'extrême sud-est de la Syrie sur le moyen Euphrate, à 11 kilomètres d'Abou Kémal et à une dizaine de kilomètres de la frontière irakienne. Située dans cette plaine, Mari fut une importante cité mésopotamienne dès le IIIe millénaire av. J.-C., contemporaine de la civilisation sumérienne d'Uruk. "Mission archéologique de Mari. — A la date du 1er septembre 1952, voici l'état d'avancement des publications des Archives royales. Dans la série Autographies, cinq volumes sont parus aux Editions Geuthner. Dans la série Traductions, les cinq volumes correspondants ont suivi régulièrement et ponctuellement, grâce au concours empressé de l'Imprimerie Nationale, de son directeur, M. Blanchot, de l'Inspecteur de la typographie, M. Arnoult et de leurs services : I (G. Dossin, Correspondance de Samsi-Addu), II (Ch.-F. Jean, Lettres diverses), III (J. R. Kupper, Correspondance de Kibri-Dagan), IV (G. Dossin, Correspondance de Samsi-Addu, suite), V (G. Dossin, Correspondance de Iasmah- Addu)..." (André Parrot)
P., Klincksieck, 1916, in-8°, xiv-302 pp, avant-propos de Camille Jullian, index, cartonnage pleine toile grise de l'éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, état correct (Coll. pour l'étude des Antiquités nationales)
"... Ces matériaux de première importance (les recherches linguistiques de M. Meillet, le Manuel d'Archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine de J. Déchelette, les Civilisations pré-helléniques de M. Dussaud) ont été soigneusement dépouillés et utilisés par M. Dottin, qui nous offre un répertoire commode, critique, méthodique, où le lecteur trouve sans peine les renseignements dont il a besoin. Le livre est bâti sur un plan très simple. Il comprend quatre chapitres. Le premier est consacré aux sources ; le second résume la succession des civilisations, depuis les origines fabuleuses jusqu'à l'époque classique, en passant par les âges de la pierre, du bronze et du fer ; le troisième énumère et s'attache à définir les différents peuples ; le quatrième et dernier rassemble, d'abord, les traits caractéristiques de l'histoire locale des principales régions, puis, les lignes essentielles de l'histoire générale du monde ancien. On voit combien le sujet est riche. (...) Tous ceux qui auront à explorer les alentours de nos antiquités nationales trouveront en lui un guide succinct, mais bien au courant." (Georges Radet, Journal des savants, 1917)
Minerva/France Loisirs, 1980, pt in-4°, 175 pp, 98 photos en noir dans le texte et à pleine page et 56 photos en couleurs sur 48 pl. hors texte, reliure percaline blanche de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
London, Pall Mall Press, 1968, pt in-4° carré, 193 pp, texte sur 2 colonnes, 82 pl. de photos en noir et 16 pl. de photos en couleurs hors texte, 39 figures dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile havane de l'éditeur, titres dorés au dos, une figure dorée au 1er plat, plan et carte sur les gardes, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
"Professor Drees traces the evolution of the forms of worship of the Olympian gods, showing how athletic events gradually became part of the ceremonies."
PUF, 1938, pt in-8°, xliv-641 pp, sources et biblio, index, broché, dos lég. défraîchi, bon état (Coll. Clio)
"Ce copieux volume, nourri de faits précis, suit de peu, dans la collection Clio, celui de M. Delaporte. Il présente la même disposition ingénieuse et pratique, consistant en un exposé historique, appuyé pour chaque chapitre de Notes constituant une bibliographie critique bien classée où l'on trouve l'état des questions. De nombreux chapitres concernent la Palestine et la Syrie ; on les consultera avec fruit, car ici aussi les auteurs dominent, si abondante qu'elle soit, la matière qu'ils ont à traiter. Pour n'en donner qu'un exemple, signalons les pages qui traitent des Llyksos : on n'y supprime pas le rôle des Sémites, comme on le fait généralement, et on met justement en doute l'hypothétique empire de Chian. (...) Il y a tant à louer dans cet excellent manuel (...) La bibliographie est très riche et remarquablement ordonnée." (René Dussaud, Syria, 1939)
PUF, 1946, fort pt in-8°, xliv-672 pp, 2e édition augmentée d'un appendice, sources et biblio, index, broché, bon état (Coll. Clio)
Desclée De Brouwer, 1978, gr. in-8° carré, 424 pp, liminaire de René Huyghe, 96 figures dans le texte, 95 pl. de photos en noir et 22 pl. de photos en couleurs hors texte, chronologie, biblio, glossaire archéologique, glossaire des dieux, index, reliure toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état
Limoges, Barbou frères, 1853, pt in-8°, 336 pp, une gravure en frontispice, reliure demi-basane époque (Coll. Bibliothèque chrétienne et morale)
Grasset, 1935, fort in-8°, 572 pp, une carte dépliante de l'empire d'Alexandre, broché, couv. illustrée, dos lég. sali, bon état. Première traduction française. Edition originale sur Vélin pur fil Lafuma (il n'y a eu que 15 ex. sur Vélin pur fil Lafuma, numérotés Vélin pur fil 1 à 10 et I à V, seuls grands papiers. Celui-ci n'est pas numéroté). Très rare en grand papier
"Imaginez le monde en sa prime jeunesse... Imaginez, dans ce décor, le plus jeune conquérant que le monde ait connu, entraînant tous les peuples de la Grèce vers les sources du soleil, vers cet Orient fabuleux où n'avait pénétré avant lui que le cortège des Bacchantes. Telle est la vie d'Alexandre le Grand... Imaginez enfin un jeune homme enflammé par l'étude de l'Antiquité classique, chez qui une érudition très sûre coordonnerait et vérifierait sans cesse les données de l'imagination ; qui tenterait à vingt-cinq ans une des tâches intellectuelles les plus périlleuses qui soient ; qui nous donnerait d'emblée une vie d'Alexandre, qui serait un chef-d'oeuvre de compréhension, de lucidité et de ferveur ; - ne diriez-vous pas qu'un tel livre, s'il existait, serait un des plus beaux du monde ? Eh bien, il existe : c'est l'histoire d'Alexandre le Grand par Droysen. Il est paru en 1833 et en dépit des progrès de la science moderne, les plus grands savants s'inclinent devant lui. Ce livre, on peut le lire comme une épopée antique, comme le récit d'une existence fabuleuse... On peut aussi le lire comme une des plus puissantes synthèses historiques que nous ait léguée le XIXe siècle, comme un ouvrage à placer sur le même rayon que Mommsen ou Burckhardt, Carlyle ou Michelet." (Jacques Benoist-Méchin, préface)