8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Chez l'Auteur, 1994, in-8°, 301 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur, issu d'une famille de militaires du Midi de la France et d'artisans industrieux devenus industriels du Nord de la France, publie son premier ouvrage "Le Cerisier du Hoggar" en 1994, à l'âge de 64 ans. Ingénieur, licencié es-sciences, officier de marine pendant son service militaire, il prend des notes pendant ses voyages à l'étranger en tant qu'exportateur, puis comme chef d'entreprise. La démolition de son entreprise par la politique de gauche, notamment après 1981, le pousse vers une réflexion sur la politique et sur le comportement des citoyens face aux événements nationaux et internationaux. Chômeur privilégié, mais moralement atteint, il tente une reconversion dans l'informatique. Préretraité, effrayé par la destruction de la France et des valeurs qui ont fait sa grandeur, sa prospérité et son rayonnement, il s'engage dans le militantisme politique au RPR, puis au Front National après l'insoutenable exploitation de Carpentras. "Le Cerisier du Hoggar" est auto-édité et "politiquement incorrect", ceci expliquant cela." (4e de couverture) — Jean-Luc Sirviey est le pseudonyme de Louis Castay : il fut tête de liste FN aux élections municipales à Vaucresson (Hauts-de-Seine) en 1995 et suppléant, en 1993, de Sophie Brissaud, candidate dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine et directrice de la communication de Jean-Marie Le Pen.
P., La Brèche/Syros, 1980, in-8°, 143 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Témoignage antimilitariste, dénonçant, au-delà des seules conditions de la vie militaire, le rôle jugé éminemment politique des armées, la caserne et le service militaire remplissant les fonctions de « dressage » d’un « appareil idéologique d’État ». — “L’engrenage dans lequel se trouve happé un jeune appelé et la façon don il le vit, non seulement dans la caserne mais aussi dans tous ses rapports affectifs ; Nicolas Siterre ne s’est pas contenté d’écrire, il a lutté au sein même de l’armée au jour le jour, ce livre est le premier témoignage de l’intérieur sur les comités de soldats.” (Tribune Socialiste, 1980). — Nicolas Siterre est le pseudonyme de Pierre Mouterde.
P., Champ Libre, 1971, in-8°, plaquette et affiche imprimées sous étui imprimé, bon état. Edition originale de ce pamphlet situationniste
University Of Chicago Press, 1980, in-8°, XV6301 pp, notes, index, broché, bon état. Texte en anglais
New York, Dodd, Mead & Company, 1944, in-8°, 247 pp, illustré par Constantin Alajalov, reliure pleine percale carmin décorée de l'éditeur, dos lég. sali, sans la jaquette, bon état. Texte en anglais
Le récit du voyage en Europe de deux jeunes Américaines au début des années 1920. Cornelia Otis Skinner (1899-1979) est une actrice et femme de lettres américaine. Après des études au Bryn Mawr College (1918-1919), elle part étudier le théâtre à la Sorbonne à Paris où elle est l'élève de Jacques Copeau. Elle débute sur les planches en 1921. En 1925 elle signe sa première pièce, “Captain Fury”. Elle écrira par la suite sept autres œuvres dramatiques. De 1926 à 1929 elle entreprend une tournée des États-Unis pour se produire seule en scène dans des sketchs comiques dont elle est elle-même l'auteur. Elle écrit aussi des textes courts pour The New Yorker, réunis ensuite dans des recueils. Avec Emily Kimbrough, elle écrit le récit de leur voyage en Europe après le collège, dans un ouvrage plein d'humour, “Our Hearts Were Young And Gay”, qui sera adapté au cinéma. Aujourd'hui quelque peu tombée dans l'oubli, Cornelia Otis Skinner est une personnalité remarquable par son humour et la diversité de ses talents. — "Lest the reader should be in any doubt, we wish to state that the incidents in this book are all true and the characters completely non-fictitious."
Grasset, 1998, gr. in-8°, 411 pp, préface d'Antoine Prost, 9 cartes, sources, chronologie, index, broché, couv. illustrée, état correct
18 juillet 1936. En Espagne, des centaines de milliers de travailleurs font échouer un coup d'Etat visant à renverser la jeune République et le Front populaire sorti des urnes six mois plus tôt. La guerre civile commence. Tandis que Mussolini et Hitler soutiennent les factieux, en sous-main puis ouvertement, la solidarité avec les républicains s'organise dans le monde entier. Pendant plusieurs mois, la France vit à l'heure espagnole. On connaît ainsi l'engagement d'André Malraux, et son escadrille España. Ce sont en fait des dizaines, puis des centaines de volontaires qui passent les Pyrénées pour combattre les fascistes. Après la création des Brigades internationales par le Comintern – l'Internationale communiste –, des milliers d'autres leur emboîtent le pas. Parmi eux, un tiers sont français. Ainsi commencent les combats – et le mythe – des Brigades internationales. Mais qui sont-ils, ces volontaires français qui partent risquer leur vie ? Pourquoi s'engagent-ils ? Est-ce par idéologie ? Par goût de l'aventure ? Et que laissent-ils dans leur pays ? Comment ces hommes et ces femmes vivent-ils à Madrid et sur l'Ebre, dans les tranchées ou à l'arrière ? C'est leur vie quotidienne, au-delà des légendes, que nous conte Rémi Skoutelsky. Pour la première fois, on découvre le contingent français dans ses idéaux et ses combats. Grâce à des dizaines de témoignages, d'entretiens, et grâce à la consultation d'archives soviétiques inédites, Rémi Skoutelsky révèle une figure courageuse et méconnue, le brigadiste au destin anonyme. Ce sont des personnages inoubliables qu'il évoque au fil des pages, sans jamais cacher la part d'ombre et de cruauté d'une aventure fondatrice. Un essai qui fera date, au coeur des débats sur le communisme et sur l'engagement politique. — Ce livre est l'adaptation pour le grand public d'une thèse remarquée, soutenue en 1996 à l'université de Paris I. Rémi Skoutelsky souligne, dès l'introduction, l'étonnante originalité de son thème de recherche. En effet, les Brigades internationales sont un sujet dont on a beaucoup parlé mais dont le traitement historiographique laissait à désirer. D'une certaine manière, ce travail comble un vide. Cependant, si l'on peut qualifier ce livre de définitif sur les volontaires français en Espagne républicaine, il présente bien d'autres qualités dont deux nous semblent essentielles. Il est tout d'abord l'illustration que l'histoire de la guerre civile espagnole est loin d'être terminée et se renouvelle grâce à une approche historienne des archives, particulièrement et depuis quelques années, en Espagne. Ensuite, il est un exemple serein et dépassionné de recherche sur ce que l'on a coutume d'appeler les « archives de Moscou ». Il s'agit en fait d'une série de fonds (ceux des brigades elles-mêmes, mais aussi ceux de l'Internationale communiste ainsi que le fonds André Marty) conservés à Moscou au Centre russe de conservation et d'étude des documents en histoire contemporaine (CRCEDHC). Loin de s'appuyer seulement sur ces documents, l'auteur les confronte avec de nombreux fonds consultés en Espagne, mais aussi et surtout en France : archives préfectorales, départementales et du ministère de l'Intérieur. Il applique ensuite aux archives russes un traitement quantitatif sous la forme d'une base de données. C'est ce qui lui permet d'aboutir à un résultat convaincant, un livre d'histoire étranger à la polémique. Celui-ci est organisé autour d'une sociologie des brigadistes français. Mais il éclaire aussi de façon très complète l'organisation générale des brigades et n'oublie pas ceux qui allèrent combattre en Espagne hors de ce cadre. Un des principaux mérites de l'ouvrage est sans doute d'illustrer les aspects improvisés de la politique des partis communistes et d'aller à l'encontre d'un sentiment exagéré de continuité dans la politique du Komintern, tant du point de vue de son élaboration, de son application que des relations avec les partis nationaux. Il restitue ainsi à cette histoire son caractère vivant et contradictoire qu'une approche par trop téléologique nous interdit souvent de bien comprendre. R. Skoutelsky montre les brigades comme la rencontre entre un élan de solidarité de la part de nombreux ouvriers et la réaction politique du Komintern, mais aussi la vie propre du PCF. On voit alors comment se conjuguent sans schématisme les volontés personnelles et les logiques de parti. On touche du doigt le fait qu'à l'intérieur même des appareils politiques, à chaque niveau hiérarchique, de Marty au simple volontaire, les individus ne décident pas qu'en fonction d'un ordre venu d'en haut, d'une « ligne » qui agencerait les moindres détails en fonction d'un but unique. Dans l'analyse de l'identité des volontaires, R. Skoutelsky révèle que dans leur très grande majorité, il s'agissait d'ouvriers, dont il précise les catégories et les lieux de provenance. Il montre aussi que la moitié seulement étaient membres du PCF, même si 80 % faisaient partie d'une organisation ouvrière. Il répond en outre à une question difficile : pourquoi partir ? Les différentes raisons sont passées en revue, l'antifascisme, la solidarité ouvrière, l'engagement révolutionnaire et les considérations personnelles. L'auteur ne les hiérarchise pas précisément pour laisser entrevoir la particularité de chaque cas, de chaque décision. Il est aidé en cela par une utilisation systématique des notices du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français et par une série d'interviews réalisée pendant la thèse ou par d'autres avant lui. Ces sources ne sont cependant pas utilisées dans un but unique d'illustration ; elles complètent la base de données et permettent d'éclairer les thèmes qui échappent aux catégories. Ainsi, le traitement en série des informations ne désincarné pas les individus. Il faudrait aussi évoquer le quotidien de la vie du combattant, les problèmes du retour, de la réinsertion dans la vie et dans le parti communiste (pour ceux qui en étaient membres), et surtout l'engagement massif dans la Résistance et les problèmes de l'après-guerre, qui font l'objet de plusieurs chapitres excellents. L'auteur a ajouté en annexes une série de mises au point chiffrées, ainsi que quelques documents. (François Godicheau, Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2000)
Perrin, 2005, in-8°, 275 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Drôle de République, où ce sont les groupes ethniques, religieux, corporatistes, sexuels qui décident des lois régissant les libertés publiques, des candidats que l'on doit présenter aux élections, des recrutements qu'il faut privilégier, des mots que l'on a le droit de dire et de ce qu'il est licite de penser. Drôle de République, où l'individu est voué à l'exclusion s'il ne se prévaut pas d'une identité ou s'il déplaît à une communauté. L'aspiration à l'identité est volontiers présentée comme une conquête de la modernité, un progrès des droits de l'homme. En réalité, elle enferme l'individu dans une appartenance, nie son autonomie et sa responsabilité. Totalisante, elle est totalitaire. Ce mal, en France, prend sa source au début du XXe siècle. Il a atteint son apogée avec le célèbre slogan de la Révolution nationale : « Etes-vous plus Français que lui ? » En retraçant pour la première fois, ses origines et ses ressorts permanents, cet essai d'histoire et de politique est une mise en garde contre la pétainisation des esprits.
P., Trévise, 1968, in-8°, 318 pp, 16 pl. de photos hores texte, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le dessous des cartes)
Qui fut donc au juste le prince Ali khan (1911-1960) ? Un irrésistible Don Juan, un propriétaire de chevaux de course, un brillant officier de l'armée britannique au cours de la Seconde Guerre mondiale, un diplomate pakistanais au Etats-Unis... Dans cette magistrale biographie passent sous nos yeux l'abdication d'Edouard VIII, le Liban et l'Egypte en guerre, Paris libéré, Hollywood, New York avec les diplomates de l'ONU et tant d'autres épisodes passionnants... (4e de couverture)
Albatros, 1977, in-8°, 222 pp, broché, couv. illustrée, défraîchi, intérieur propre
« Depuis la seconde moitié des années 60, des dizaines de jeunes Occidentaux se sont rendus en URSS pour y distribuer des appels, des livres interdits par la censure ou pour prendre contact avec les contestataires les plus connus et avec leurs familles. Il s'agissait de prouver à la dissidence soviétique que le monde non-communiste n'est pas indifférent à leur courageux combat. Entreprises avec des moyens dérisoires, privées d'appuis, passées souvent sous silence par les médias occidentaux, ces audacieuses maniffestations ont cependant reçu une très large publicité grâce à la presse soviétique. En couvrant de boue leurs participants, les services soviétiques les ont rendus populaires. Rédigé sur la foi d'une documentation recueillie aux sources mêmes et grâce aux témoignages de certains membres des « commandos de la liberté », cet ouvrage retrace l'évolution des rapports entre l'opinion publique occidentale et la contestation soviétique. On peut ainsi se rendre compte que la lutte pour les droits de l'homme représente peut-être l'un des phénomènes les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. »
Editions de l'Aube, 1997, in-8°, 261 pp, préface de Gilles Perrault, notes, documents in fine, broché, couv. illustrée, bon état
Le procès de Maurice Papon a été voulu par un homme qui y a consacré sa vie : Michel Slitinsky, qui a échappé de justesse à la rafle de 1942 dont son père et son frère ne sont jamais revenus. Lui, le « petit » grâce à qui, finalement, le puissant préfet de police des années soixante, l’ancien ministre de la Ve République, se retrouve enfin devant des juges. Ce livre, unique, est celui d’une double mémoire. Celle de 42. De Bordeaux, de la rafle, de la survie, des responsabilités de l’époque, de Vichy, de cette République qui servait les nazis. Mais il est aussi celui de l’incroyable lutte menée pendant un demi-siècle pour qu’enfin Maurice Papon soit inculpé de crimes contre l’humanité. Et aujourd’hui jugé. Michel Slitinsky nous raconte tout cela, non par esprit de vengeance, mais par volonté de justice, et pour que nous retrouvions la mémoire des responsabilités de la haute administration de l’époque. Un livre indispensable qui fera référence. — Michel Slitinsky, né en 1925. Il entre dans la Résistance à 17 ans après la rafle de 1942. Au-delà de ses diverses activités professionnelles, son seul véritable combat sera de faire éclater la vérité.
Gallimard, 1933, in-12, 307 pp, index, broché, bon état (Coll. Les Documents bleus)
Un essai sur la tradition révolutionnaire russe : les précurseurs, la révolte des Décabristes, de la réaction au socialisme, les réformes et le nihilisme, la terre et la liberté, le terrorisme, le marxisme et le populisme, la constitution des partis socialistes, la première révolution, la chute du tsarisme.
Payot, 1937, in-8°, 291 pp, 7 cartes, broché, bon état (Coll. Bibliothèque géographique)
"L'éditeur Payot vient de publier sur ce pays, sous le titre « Les onze Républiques soviétiques » et sous la signature de M. Marc Slonim, une étude objective donnant des détails géographiques et ethnographiques qu'on lira avec grand intérêt. Cet ouvrage, écrit par un spécialiste des choses russes et qui comble une lacune, nous fait pénétrer dans ce monde aussi gigantesque que varié, formant non pas un seul pays, mais de nombreux pays différant l'un de l'autre par leur climat, par leur sol, leur population, leur histoire. Toutes ces races et ces peuples sont tellement hétéroclites qu'on se demande vraiment comment a pu être réalisée leur unité d'Etat. Quand on parle de l'URSS, que se représente-t-on ? Les toundras gelées de l'Extrême-Nord que baigne l'océan Glacial ou les côtes méridionales de Crimée remplies de magnifiques palmiers ou de magnolias en fleurs? Les beaux champs qui s'étendent à vue d'oeil dans les régions centrales ou les déserts brûlés de l'Asie aux lacs salés et aux dunes de sable ? Les forêts vierges de la Sibérie ou les sommets de la Kirghizie, qui dépassent les plus hauts pics des Alpes ? Les villes étincelantes et leurs millions d'habitants, Moscou, Leningrad, ou les steppes aux nomades entrants comme au temps de Genghis-Khan on de Timour ? M, Marc Slonim décrit l'une après l'autre les Républiques soviétiques avec les caractéristiques qui les différencient et les traits communs non moins marqués qui les unissent..." (La Croix, 1937)
Genève, Olizane, 1999, in-8°, 187 pp, 16 pl. de photos en couleurs hors texte, 45 illustrations dans le texte, un plan, petit dictionnaire biographique des noms cités, index, broché, couv. illustrée, bon état
A la différence d'autres capitales dont les origines sont liées à des légendes – telle Athènes célébrant son roi Thésée, ou Rome, créée par Romulus et Rémus – Saint-Pétersbourg a été fondée par un personnage bien réel : Pierre le Grand. Celui-ci ne s'est cependant pas contenté de faire ériger une ville à l'extrémité de son pays, il y a surtout bâti une capitale. C'est ainsi que, selon l'expression du poète vénitien Algarotti, fut ouverte une « fenêtre sur l'Europe ». Cet ouvrage nous fait découvrir le très riche passé de l'ancienne capitale des Tsars ainsi que les nombreux liens qui la liaient à l'Europe, particulièrement à l'Italie et à la France. L'auteur situe ainsi dans leur contexte les oeuvres des architectes, urbanistes, écrivains et artistes qui ont participé au rayonnement de Saint-Pétersbourg.
Plon, 1937 pt in-8°, 94 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée (une photo de l'auteur au 1er plat et son certificat de travail au 2e plat), bon état
Né en 1884 en Slovaquie, Andrew Smith milita très jeune au sein du Parti social-démocrate. Il émigra aux Etats-Unis en 1907, continua de militer et adhéra au PC américain. Il fit partie d'une délégation en Union Soviétique en 1929 et y retourna de 1932 à 1935. — "... On se souvient moins de nos jours du cas d'Andrew Smith, cet ouvrier américain, membre du Parti communiste qui par idéalisme, lui, avait donné toutes ses économies avant de partir en Union Soviétique pour y construire le socialisme. Lui aussi fut profondément déçu par son expérience, refusa la société hiérarchisée et inégalitaire qu'il y rencontra..." (Michel Dreyfus, 1986)
Plon, 1977, in-8°, 354 pp, 26 illustrations dans le texte et 21 photographies hors texte, glossaire haoussa, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre Humaine)
Témoignage passionnant d'une femme Haoussa non alphabetisée sur la société musulmane du Nord Nigéria.
Calmann-Lévy, 1993, in-8°, 243 pp, broché, bon état
Payot, 1962, in-8°, 387 pp, préface et traduction de Alain Guimbretière (“Islam in Modern History”, Princeton University Press), broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Cet ouvrage nous semble mériter une attention particulière à deux égards. D'abord parce que soutenu par une réflexion théologique chrétienne dont la sincérité commande le respect et empreint d'une vraie sympathie pour l'objet étudié, il ne sacrifie jamais l'esprit critique et ne se repaît pas d'illusions, ensuite parce que, en plus d'excellentes réflexions sur la réforme, islamique à sa façon, en Turquie (chap. IV), il apporte au lecteur français des renseignements difficiles à trouver ailleurs sur l'islam au Pakistan et dans l'Inde (chap.V et VI). Signalons l'excellent développement sur l'échec du libéralisme dans l'islam contemporain (p. 93 sq.)..." (G. Vajda, Revue de l'histoire des religions, 1964)
P., Gebethner et Wolff, 1933, gr. in-8°, 114 pp, broché, qqs rousseurs éparses, bon état (Coll. Problèmes politiques de la Pologne contemporaine)
Balland/France Adel, 1979, fort in-8°, 467 pp, 16 pl. de photos h.t., index, une carte, manque la page de faux-titre, broché, bon état
Stock, 1966, fort in-8°, 569 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, 3 cartes, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Dans ce gros volume, E. S. nous invite à le suivre dans une vaste tournée en Chine qui prend bien souvent les allures d'un pèlerinage. Cette tournée, en effet, est d'abord une tournée dans le temps, puisque E. S., tout en parcourant la Chine de 1960, ne résiste pas au plaisir d'évoquer chaque fois qu'il le peut celle des années 1935-1939, celle de l'époque où il se rendait à Bao'an pour y « découvrir » Mao Tsé-toung et l'y faire raconter sa vie à l'usage des Occidentaux (Red star over China). Mais c'est surtout, bien entendu, une tournée dans l'espace, et qui nous permet de visiter tour à tour les steppes de la Mongolie intérieure et les grands centres industriels du Nord-Est, Shangai et Wuhan, le Sichuan, le Yunnan, etc., tels qu'ils se présentaient au voyageur venu de l'Ouest au début de la deuxième année de la période de vaches maigres qu'eut à vivre la Chine de l'été 1959 à l'été 1962. On trouve de tout dans cet ouvrage excessivement touffu et finalement fort mal organisé, mais qui n'en demeure pas moins l'un des meilleurs dont on dispose sur la Chine d'aujourd'hui : des statistiques en abondance, généralement trop partielles ou trop officielles pour présenter beaucoup d'intérêt, mais parfois significatives, des anecdotes dont le sens de l'humour d'E. S. ne parvient qu'avec peine à masquer le vide absolu, d'autres au contraire qui sont des plus révélatrices, de laborieuses considérations sur les idiosyncrasies des Chinois et des Américains et des remarques très profondes sur les différents aspects de la politique intérieure et de la politique extérieure chinoise depuis 1955, etc. E. S. ne cache pas la sympathie que lui inspire la Chine de Mao, mais fait preuve, toutefois, d'un peu trop d'adresse dans la manière dont il embellit les aspects les plus justement contestés de la réalité chinoise d'aujourd'hui." (Revue française de science politique, 1965)
Editions Hier et Demain, 1975, in-8°, 269 pp, 9 photos hors texte, broché, bon état
Productions de Paris, 1967, in-8°, 480 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, 7 tableaux, biblio, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Premier volume, seul paru. La montée au pouvoir d'Hitler.
Productions de Paris, 1967, in-8°, 480 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, 7 tableaux, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Premier volume, seul paru. La montée au pouvoir d'Hitler.
Messidor/La Farandole, 1982, in-8°, 275 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Les Tsiganes, c'est à la fois le riche mariage célébré dans la salle des fêtes d'une mairie de l'est parisien, et l'enfant retrouvé mort sur un tas de détritus dans la région de Nantes ; les Tsiganes, c'est ce camp au milieu des arbres en Provence, et ces vieilles maisonnettes prolongées de caravanes dans les jardinets, qu'on trouve à Montreuil, Bagnolet, Romainville... Les Tsiganes, ce sont les cafés où l'on fait payer d'avance, le garçon dont on ne veut pas dans l'équipe de foot, et bien d'autres humiliations, les femmes qui, soi-disant, prédisent l'avenir au marché aux puces de Saint-Ouen et ailleurs, les gens du cirque poursuivant d'anciennes traditions, le commerce des voitures d'occasion, le contrôle des gendarmes, des enfants cherchant des hérissons dans un fourré, des maquignons sur le marché aux chevaux, près de Tours, un des derniers sans doute, la télévision combattant la vieille habitude des veillées durant lesquelles se transmettaient histoires et légendes, les fêtes, les religions, et tant d'autres choses encore... Hommes fiers de leurs différences, ou bien "assimilés", les Tsiganes, c'est aussi une conception particulière du monde, l'histoire et la réalité profonde d'un vrai peuple..." (Bertrand Solet)
Fayard, 1990, in-8°, 118 pp, broché, bon état
Soljénitsyne mène ici une réflexion globale sur l'Etat actuel de son pays et les désastres provoqués par plus de 70 ans de régime communiste. Il avance des propositions de découpage, de réunification et de réorganisation de l'URSS, et semble s'interroger à la fois sur l'avenir de la Russie comme « nation démocratique » et sur la conservation de l'identité nationale russe en tant que telle, qu'il dit menacée par un nationalisme grandissant et l'ouverture du pays à la civilisation occidentale.