8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Gallimard, 1941, in-8°, 277 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Ferdinand Lot présente dans ce livre, publié en 1941, à côté d'observations qui permettent de saisir la conception qu'il se faisait de l'histoire, un tableau des annales et des institutions de notre pays jusqu'à la fin du Moyen Age, où il nous fait assister à la naissance et au développement du sentiment national chez nous, dont il fait remonter l'origine jusqu'à la fin de la période mérovingienne, et que la guerre de Cent Ans est venue aiguiser en face de l'étranger à tel point qu'au temps de François Ier on peut affirmer « qu'une nation est née à la vie »." (Alfred Merlin, Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1956) — "Un répertoire très sûr de l'état actuel des recherches relatives à l'histoire de France depuis l'époque gauloise jusqu'à la guerre de Cent Ans." (Jean Dhondt, Revue belge de philologie et d'histoire, 1943)
Gallimard, 1942, in-8°, 277 pp, broché, couv. illustrée, état correct
"Ferdinand Lot présente dans ce livre, publié en 1941, à côté d'observations qui permettent de saisir la conception qu'il se faisait de l'histoire, un tableau des annales et des institutions de notre pays jusqu'à la fin du Moyen Age, où il nous fait assister à la naissance et au développement du sentiment national chez nous, dont il fait remonter l'origine jusqu'à la fin de la période mérovingienne, et que la guerre de Cent Ans est venue aiguiser en face de l'étranger à tel point qu'au temps de François Ier on peut affirmer « qu'une nation est née à la vie »." (Alfred Merlin, Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1956) — "Un répertoire très sûr de l'état actuel des recherches relatives à l'histoire de France depuis l'époque gauloise jusqu'à la guerre de Cent Ans." (Jean Dhondt, Revue belge de philologie et d'histoire, 1943)
Cressé, Editions des Régionalismes, 2011, gr. in-8°, 253 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Constamment rééditée, et sans cesse améliorée entre 1834 et 1883, l'Histoire d'Abbeville de François-César Louandre dont le premier tome relate l'histoire du comté de Ponthieu, est le classique par excellence de la monographie régionale de cette portion bien spécifique du territoire de la Picardie. Des origines à la réunion définitive à la Couronne de France, toute l'histoire mouvementée du comté de Ponthieu et de sa capitale s'y trouve décrite minutieusement : fief héréditaire dès le VIIIe siècle, le comté de Ponthieu, après être passé successivement dans les maisons d'Alençon, de Castille, est cédé à l'Angleterre par le traité de Brétigny. Pour peu de temps, puisqu'il est reconquis dès 1369. Cédé un temps aux ducs de Bourgogne, il fait définitivement retour à la couronne sous Louis XI. — François-César Louandre (1786-1862), membre actif des sociétés savantes, conservateur des archives municipales puis bibliothécaire de la ville d'Abbeville, correspondant du Ministère pour les travaux historiques, s'est inlassablement consacré à la connaissance historique d'Abbeville et du Ponthieu.
Hachette, 1909, in-8°, iii-459 pp, reliure demi-basane noire époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Edition originale rare, bon état
Genève, Slatkine-Mégariotis, 1974, in-8°, iii-459 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. (Réimpression de l'édition de Paris, 1909)
Etat matériel et moral de la population - Paroisses et curés - L'étudiant - Le chanoine - L'évêque - L'esprit monastique - La vie monastique - La féodalité pillarde et sanguinaire - Le noble en temps de paix - Les budgets seigneuriaux, la chevalerie - La chatelaine - La courtoisie et la noblesse courtoise - Les paysans et les bourgeois.
Armand Colin, 1933, in-12, 214-16 pp, 5 cartes, biblio, broché, état correct
Perrin, 1981, in-8°, 281 pp, traduit de l'anglais par Philippe Erlanger, 16 pl. de gravures hors texte, 3 cartes, biblio, reliure skivertex blanc de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Une très passionnante biographie de Jeanne d'Arc vue par un anglais... Ce portrait est d'un réalisme attachant, qui laisse de côté toutes les images d'Épinal concernant notre héroïne. L'auteur nous fait le portrait d'une femme humaine avant tout, violente et sensible à la fois." (Le Dauphiné Libéré)
Editions La Bruyère, 2008, in-8°, 229 pp, préface de Jean Derens, 15 pl. hors texte de gravures et photos en noir et en couleurs, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
L'auteur, avocat, fait revivre une affaire qui causa un scandale considérable dans les derniers temps du Moyen Age. L'affaire du viol présumé de Marguerite de Thibouville, deuxième femme de Jean de Carrouges, vassal et chambellan de Pierre, comte d’Alençon, par Jacques Le Gris, écuyer et protégé de celui-ci. Nous sommes en Basse-Normandie au XIVe siècle. Deux hobereaux, qui jadis furent amis, s’affrontent. Jean de Carrouges, aux mœurs rustiques, jalouse Jacques Le Gris, un séducteur de moindre noblesse mais favori du comte d’Alençon, le seigneur local. Tissée d’ambitions contrariées et de querelles foncières, la haine est déjà bien installée entre eux, lorsque la jeune épouse de Jean de Carrouges accuse publiquement Jacques Le Gris de l’avoir violée, alors qu’elle était seule dans le château de sa belle-mère ! Que s’est-il réellement passé au creux de cet hiver normand ? Il fallait du courage à cette jeune femme pour confesser publiquement ce viol. D’autant plus qu’elle tombe enceinte, alors que les assiduités de son mari étaient jusqu’alors restées infructueuses. La science médicale du temps, héritée de Gallien, blanchissait toutefois le violeur, car l’on croyait le plaisir féminin indispensable à la conception. L’affaire est portée sur la place publique. D’abord, à Argentan, où la justice locale donne tort aux Carrouges. Jean fait appel au roi, le jeune Charles VI. Il se rend au château de Vincennes et le souverain le reçoit en audience pour qu’il plaide sa cause. Carrouges réclame le « jugement de Dieu », c’est-à-dire un duel judiciaire. Le 29 décembre 1386, dans un champ clos spécialement aménagé derrière le prieuré de Saint Martin-des-Champs (près de l’actuel Conservatoire des Arts et Métiers) et devant une assistance nombreuse comprenant le roi Charles VI et ses oncles, Jacques Le Gris trouva la mort au terme d’un des derniers combats judiciaires du Moyen Âge, transpercé de l’épée de Jean de Carrouges...
Genève, Droz, 1965, gr. in-8°, 184 pp, biblio, index, broché, bon état (Publications romanes et françaises, 84). Edition originale
P.-Leyde, G.P. Maisonneuve & Cie, E.-J. Brill, 1950-1953 3 vol. in-8°, xix-403, 435 et 576 pp, 96 pl. de photos hors texte, 38 figures et cartes dans le texte, 5 tableaux généalogiques (un détaché sans mque), biblio, index, brochés, C. de bibl., bon état
Tome I : La conquête et l'émirat hispano-umaiyade (710-912). Tome II : Le califat umaiyade de Cordoue (912-1031). Tome III : Le siècle du califat de Cordoue. — Parmi les nombreuses publications du regretté E. Lévi-Provençal, l'Histoire de l'Espagne musulmane (1944 puis 1950-1953) fut considérée immédiatement comme son chef-d'œuvre. Depuis cette date, la recherche a bien entendu progressé, de nouveaux documents ont été découverts et édités, de nouveaux domaines ont été défrichés, de nouvelles méthodes ont été testées, mais l'ouvrage reste et restera, sans doute longtemps encore, irremplaçable car sa valeur ne tient pas tant à la richesse incontestable du contenu qu'à l'esprit qui a présidé à son élaboration. Sur la question fondamentale qui est de déterminer le sens d'une histoire qui, contrairement à d'autres, a un début (92/712) et une fin (897/1492 ou 1018/1610), la position de Lévi-Provençal est toujours d'actualité. L'Histoire de l'Espagne musulmane est avant tout l'histoire d'une culture, d'une formation sociale et par conséquent d'un peuple. Si l'ouvrage a de l'avis de tous les spécialistes rendu caducs ceux qui l'avaient précédé, on ne peut malheureusement pas dire que ceux qui ont prétendu le continuer ou le renouveler aient su se maintenir à son niveau, même s'ils marquent un progrès dans l'établissement des faits. Pendant longtemps, on s'est appesanti sur les réussites des musulmans d'Espagne, depuis quelques années on se plaît à décrire leur malheur. Il est temps de revisiter, en compagnie de Lévi-Provençal, l'époque bénie où ils vivaient heureux dans ce qu'ils n'ont cessé de décrire comme un paradis.
Flammarion, 1943, in-12, 247 pp, broché, couv. illustrée, dos lég. abîmé, bon état
"Quelle triste et émouvante histoire que celle de la bienheureuse Jeanne de France, fille cadette de Louis XI ! Peu de princesses menèrent une vie aussi méprisée, aussi effacée, que cette « Cendrillon capétienne » dont la disgrâce physique était cependant rachetée par des dons d'intelligence et de cœur qui eussent dû lui mériter un meilleur sort. Éloignée de la cour par son père, séparée de sa mère, l'enfant avait grandi, dans la solitude, au château de Linières, en Berri. Se sachant fiancée par le roi à son cousin Louis d'Orléans, elle avait pu espérer connaître un jour le bonheur. Aussi son humiliation et sa détresse furent-elles immenses lorsque, aussitôt après son mariage, elle se vit abandonnée par le jeune prince qui, engagé contre sa volonté la plus formelle dans une alliance qui lui répugnait, était bien décidé à faire reconnaître la nullité de son union dès que les circonstances le permettraient. Après comme avant le mariage, la jeune princesse vécut donc seule à Linières, où le duc d'Orléans ne faisait que de rares et brèves apparitions. La mort de Louis XI permit à sa fille de reparaître à la cour. Jeanne de France eut alors l'occasion de faire œuvre de diplomatie et d'intelligente bonté en manœuvrant entre « le pouvoir » représenté par Charles VIII et Anne de Beaujeu, et « l'opposition » qui avait à sa tête le duc d'Orléans. Malheureusement cette trêve fut courte et, dès l'avènement de Louis XII, Jeanne, qui n'avait même pas été invitée au sacre, comprit qu'elle ne serait jamais reine de France. L'un des premiers actes du nouveau roi fut, en effet, de solliciter du pape Alexandre VI l'ouverture d'un procès canonique. M. le duc de Lévis-Mirepoix s'étend assez longuement sur les diverses phases de ce procès, ainsi que sur les motifs invoqués en faveur de la nullité du mariage, motifs dont le principal, la violence imposée au duc d'Orléans, était suffisant à lui seul pour rendre aux deux parties leur liberté. On sait la suite de l'histoire : tandis que Louis XII épousait Anne de Bretagne, Jeanne de France se retirait dans le duché de Berri que le roi venait de lui donner en apanage et y fondait, à Bourges, l'ordre de l'Annonciade. Sa connaissance approfondie de l'époque et du milieu dans lesquels se meuvent ses personnages, son style élégant ont permis à l'auteur de faire de cette courte biographie une œuvre agréable qui sera appréciée du grand public." (Françoise Lehoux, Revue d'histoire de l'Église de France, 1944)
Albin Michel, 1970, in-8°, 377 pp, 2 portraits hors texte, chronologie, cartes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le Mémorial des siècles), envoi a.s.
"Tout est passionnant dans la vie de saint Louis. Tout d'abord, il vécut, au cours du XIIIe siècle, un des plus grands, des plus beaux siècles de notre histoire. Pour essayer de comprendre le roi et le saint, il faut tenter de saisir ce que fut cette époque, si loin de nous à tant d'égards. Pour nous, dans le règne de Louis IX, bien des problèmes restent, qui nous heurtent – guerre des Albigeois, croisades pitoyables. Et pour finir à Mansourah et à Damiette-Tunis. Mais M. de Lévis-Mirepoix a raison de camper le personnage alerte, gai, simple, bon administrateur et aimant son pays que fut le roi. Comme à l'habitude, dans cette collection, au portrait de saint Louis s'ajoutent maints documents variés et intéressants. On lira certainement avec plaisir et intérêt Saint Louis vu par Joinville, la lettre de saint Louis à ses sujets, les deux croisades racontées par les familiers du roi, comment il fut vu par les historiens arabes, enfin après les enseignements et les établissements de saint Louis, en appendice, les métiers de Paris, au temps de saint Louis d'après le Livre des métiers d'Etienne Boileau." (J. M., Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1971)
Prague, Editions Orbis, 1965, pt in-8°, 134 pp, 24 pl. d'illustrations et 2 cartes (dont une dépliante) hors texte, broché, couv. à rabats, bon état
Une mise au point suggestive sur le mouvement hussite en Bohême.
Grasset, 1962, in-8°, 262 pp, 2 cartes hors texte, chronologie, biblio, broché, bon état
"Jacques Madaule se penche sur la Croisade contre les Albigeois. De son aveu, son ouvrage est un « essai historique » sur la naissance de la « nation française ». L'auteur commence par regretter que ses prédécesseurs aient surtout insisté sur les aspects religieux du « drame albigeois ». En effet, il s'agit avant tout pour lui d'un affrontement entre deux nations en gestation. Le rappel des faits est intéressant. Le dernier chapitre examine ce que fut le « destin français » du Languedoc, jusqu'à nos jours..." (Jean Séguy, Archives des sciences sociales des religions, 1962) — "La croisade des Albigeois est un des drames les plus cruels de notre histoire nationale. Elle a fait l’objet, ces dernières années, tant en France qu’à l’étranger, d’une série d’études, qui dispenseraient d’y revenir encore une fois si, quelle que soit leur tendance propre, elles n’étaient viciées par un préjugé fâcheux, qui consiste à majorer l’aspect religieux du drame et à diminuer d’autant son aspect politique et proprement national. L’auteur de cet ouvrage ne s’est donc pas proposé d’écrire une fois de plus l’histoire des événements, mais plutôt de dégager les lignes de force qui les ont conduits. On ne peut pas dire que la civilisation méridionale, au début du XIIIe siècle, soit différente dans son essence de celle qui fleurissait aussi entre la Loire et le Rhin. Mais un sentiment authentique commençait alors à se développer dans le Midi languedocien. La France n’était pas faite. Deux possibilités existaient alors : celle d’un Etat occitano-catalan, groupé par les rois d’Aragon de part et d’autre des Pyrénées et celle d’un Etat purement occitanien autour de Toulouse. Elles ont été l’une et l’autre écartées par la Croisade, au profit de la France capétienne. Tel est le drame dont l’auteur s’est efforcé de dégager la ligne d’ensemble dans un essai historique qui ne s’appuie sur le délai des événements que pour en mieux marquer l’enchaînement. Le lecteur y découvrira de larges perspectives qui l’amèneront à réfléchir sur les origines de la nation française et sur la signification de notre unité nationale d’autant plus solide qu'elle a été plus difficilement conquise." (4e de couverture)
Vrin, 1942, gr. in-8°, 384 pp, broché, dos bruni, papier jauni, état correct (Coll. Bibliothèque thomiste)
"On ne sait pas grand'chose de Dominique de Flandre, sinon qu'il est né aux Pays-Bas, qu'il a probablement étudié à Paris (où il aurait subi des influences albertistes), qu'il a vécu longtemps en Italie où il fut peut-être le professeur (mais non l'inspirateur) de Savonarole. Le chanoine Mahieu, doyen de la Faculté de théologie de Lille, consacre à l'analyse de ses Questions sur la Métaphysique d'Aristole un gros ouvrage qui s'adresse surtout aux connaisseurs de la scolastique. (...) Dominique n'est ni un novateur ni un éclectique. Aux yeux de M. Mahieu son mérite essentiel est d'avoir défendu l'orthodoxie aristotélico-thomiste, non pas même contre les Nominalistes, contre ces physiciens parisiens ou allemands qu'on appelait alors les « modernes », voire contre les tenants de la tradition padouane, mais presque exclusivement contre les Scotistes et avec plus de virulence encore contre des Thomistes quelque peu dissidents ou simplement tièdes. (...) cet esprit clair a joué un rôle modeste dans la formation d'une scolastique post-médiévale, résolument fermée au monde moderne et responsable à ce titre de la désaffection de ce monde pour des pensées naguère vivantes, devenues bientôt de purs thèmes d'école." (Maurice de Gandillac, Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, 1947)
Flammarion, 1968, in-12, 142 pp, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Questions d'histoire)
Picard, 1971, in-4° (25 x 32), 310 pp, 123 figures dans le texte, 14 pl. depliantes des plans et elevations des cryptes hors texte, biblio, broché, bon état
Rennes-P., Imp. Oberthur, 1917, gr. in-8°, 26 pp, broché, bon état (Extrait des Annales de Bretagne)
Armand Colin, 1947, in-12, vi-328 pp, 8 planches hors texte, broché, état correct
"En dehors des trois livres admirables, les plus beaux qui aient été écrits sur l'art du Moyen Age, où M. Emile Mâle a révélé tous les secrets de l'iconographie de nos cathédrales et églises françaises, l'éminent académicien a fait paraître dans diverses revues une foule d'articles dont les plus importants viennent d'être réunis en volume sous ce titre “ Art et artistes français du Moyen Age ”. Si tous les chapitres émanent d'une même pensée, ils traitent du moins des sujets très variés. L'explication minutieuse des portails de Senlis et de Notre-Dame de Paris et l'analyse des miniatures restituées à Jean Bourdichon voisinent avec des pages ardentes et colorées sur la physionomie des cathédrales françaises, inspirées par tel ou tel livre récent, et avec une étude tout à fait neuve sur la cathédrale de Reims..." (Augustin Fliche, Revue d'histoire de l'Église de France, 1929)
Armand Colin, 1918, in-12, 279 pp, broché, couv. rempliée, bon état
Armand Colin, 1931, in-4°, vii-512 pp, 265 gravures, index, reliure demi-chagrin brun éditeur bordé d'un double filet doré, dos lisse orné uniformément passé, tête dorée
Livre Club du Libraire, 1960, in-8°, vii-236 pp, 32 pl. de gravures hors texte, reliure pleine toile gris-clair avec une gravure frappée à froid sur le 1er plat, rhodoïd, bon état
Armand Colin, 1966, in-4°, iv-463 pp, septième édition revue et corrigée, 253 gravures, index, broché, bon état
Armand Colin, 1998, in-4°, xiv-526 pp, huitième édition augmentée d'annexes, illustrée de 253 gravures, index des oeuvres d'art citées, index des manuscrits cités, biblio, index général des noms de lieux et de personnes, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
"Emile Mâle appartient à ces grands historiens qui ont compris l'art comme une épopée humaine. Pendant dix ans il est allé à la rencontre de l'art comme l'explorateur part à la recherche de nouveaux sites. Il a arpenté la province française, les églises, les couvents, puisé dans le contact direct avec les œuvres pour nous offrir une vision synthétique des images médiévales dans une somme demeurée inégalée." (La Croix). L'art du XIIe siècle apparaît comme un art monastique, où la miniature a joué un grand rôle. Mais la liturgie, le culte des saints, les pèlerinages, la lutte contre les hérésies, la science et le rêve du moine ont laissé leurs empreintes sur l'iconographie. Le fond est resté oriental, mais s'est enrichi de créations nouvelles. Dès qu'il se crée, l'art du Moyen Age se montre façonné par la pensée, et on voit s'ébaucher ici la savante iconographie du siècle suivant, naître une étonnante sculpture monumentale, se préparer les grands ensembles du XIIIe siècle. Cet ouvrage reprend dans son intégralité le texte de la 7e édition de 1966. Les annexes ont été révisées et augmentées par Françoise Perrot, directeur de recherche au CNRS. Elles comprennent une bibliographie des ouvrages cités par Emile Mâle, un index des manuscrits, une orientation bibliographique, ainsi qu'un index général des noms de lieux qui actualisent ce texte fondamental.