8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1904, in-12, xxiii-328 pp, index, broché, couv. défraîchie, dos cassé recollé, état moyen
Excellent ouvrage où Charles-Victor Langlois (1863-1929), grand érudit et historien éminent, sait – parfois d'une manière très discrète – apporter au tableau qu'offrent les sources littéraires les correctifs voulus. — "M. Langlois dit, en terminant sa préface : « Ce livre a été écrit à des moments de loisir et comme délassement : je voudrais que l'on eût autant d'agrément à le lire que j'en ai eu à le faire. » Son espoir ne sera pas trompé. Ses analyses d'anciens romans se lisent facilement ; de nombreuses notes expliquent les détails qui pourraient arrêter un lecteur peu familier avec le moyen âge, et mettent en bonne lumière tout ce que ces romans contiennent d'intéressant pour l'histoire des mœurs et de la civilisation. Le choix des compositions analysées est d'ailleurs excellent : ce sont les œuvres les plus distinguées de notre littérature courtoise (Galeran , Joufroi, Guillaume de Dole, l'Escoufle, Flamenca, le châtelain de Couci, la châtelaine de Vergi, la comtesse d'Anjou, Gautier d'Aupais, Sone de Nansai). En appendice, une bonne bibliographie des travaux sur l'histoire de la société française au moyen âge d'après les sources littéraires. L'ouvrage s'adresse au grand public plutôt qu'aux érudits; néanmoins, ceux qui croient connaître le mieux la littérature du moyen âge ne le liront pas sans profit. M. L. est parfaitement au courant de toutes les questions que soulèvent les poèmes qu'il analyse avec autant de goût que de fidélité ; souvent même il énonce en passant des vues originales et parfois des faits nouveaux (voir par exemple, p. 234, ce qui est dit de Jean Maillart). C'est un ouvrage d'excellente vulgarisation et quelque chose de plus." (Romania, 1904) — "En dépit des nombreux textes du moyen âge publiés chaque jour, où se reflètent si visiblement les mœurs et les idées de l'époque qui les a fait naître, la vie de nos aïeux du XIIIe siècle – pour ne citer que cette période de l'histoire de France si féconde et si riche – est encore bien peu connue en dehors du cercle restreint des médiévistes. M. Ch.-V. Langlois a voulu combler en partie cette lacune, et par un choix judicieux de productions littéraires et morales des années les plus brillantes du moyen âge, s'est proposé de nous la faire mieux connaître et mieux apprécier. Son ouvrage nous a initiés aux mœurs de la haute société du XIIIe siècle, où, à côté d'histoires romanesques relevant du domaine pur de la psychologie, comme La Chaslelaine de Vergy, ou d'idylles délicieuses rappelant Daphnis et Chloé, comme cette promenade d'amoureux du roman de L'Escoufle, nous rencontrons parfois des grossièretés et des indélicatesses déconcertantes pour nous..." (Gaston Raynaud, Journal des Savants, 1909)
Armand Colin, 1969, gr. in-8°, 326 pp, cartes et plans, qqs photos et figures, glossaire, table chronologique des documents, cart. éditeur, bon état (Coll. U, série Histoire médiévale, dirigée par Georges Duby)
"Il s'agit en effet d'un choix de documents (textes et témoignages non-écrits), établi de manière à éclairer les aspects les plus variés de la période choisie. La sélection des sources a été guidée par le souci de ne pas se limiter aux grands événements, aux aspects et aux régions géographiques traditionnellement privilégiés dans les recueils de textes. On trouvera donc des reproductions photographiques d'œuvres d'art et d'objets usuels, aussi bien que des cartes et des plans. Le choix des documents n'a négligé aucun domaine de la recherche historique, depuis les activités intellectuelles jusqu'aux techniques artisanales (les n°s 40 à 42 concernent la métallurgie du fer et la fabrication des épées). Une autre innovation se rapporte à la présentation des documents : certains sont regroupés en dossiers, qui présentent un centre d'intérêt commun. Tels sont : le baptême de Clovis, le domaine mérovingien, le palais de Charlemagne à Aix-la-Chapelle. Les cent cinquante-huit documents, de nature variée, que contient l'ouvrage sont judicieusement répartis dans le temps et suivant les matières. On remarquera que, plus encore que leurs devanciers, les auteurs du présent recueil ont voulu faciliter à leurs lecteurs l'approche du passé médiéval. Cet effort s'exprime tout d'abord en tête du livre, avec des conseils généraux de méthode fort précieux. En outre, certains des documents présentés sont accompagnés de commentaires, avec une bibliographie rapide. Le lecteur se trouve ainsi initié aux principaux types d'exercices que l'on peut effectuer sur les sources. Au total, un guide précieux." (J.-F. Duneau, Cahiers de Civilisation médiévale, 1970)
CDU, 1949, in-4°, 106 pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de l'Université de Grenoble, Certificat d'Etudes Supérieures d'Histoire du Moyen-Age)
Arthaud, 1959, in-8°, 412 pp, 180 héliogravures, cartes et plans, notes, tableaux généalogiques, broché, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"La période envisagée dans cet ouvrage d'une si belle présentation s'étend entre le traité de Verdun (843), et la guerre de Cent ans (1238), période capitale de notre histoire, puisque c'est durant ces cinq siècles que s'est créée la France. M. Robert Latouche, spécialiste du Moyen Age et membre de la Commission d'Histoire du CNRS, s'attache plus aux résultats des événements qu'à leur succession dans le temps. Enfin il accorde plus d'importance à certains « moments » de cette succession, à certains tableaux d'ensemble, d'une importance indéniable. Par exemple : « Dissolution de l'empire carolingien », « La Société au Xe siècle », « Les Terreurs de l'an mille », « Les Premiers Capétiens », « La Révolution communale », etc... Ainsi sont évitées la sécheresse aride des « résumés », les « considérations » trop étendues ; et l'attention du lecteur se concentre sur tels chapitres à la fois vivants et frappants. Une illustration remarquablement choisie dans des documents du temps ajoute à cette impression de vie." (Revue des Deux Mondes, 1959)
Flammarion, 1971, in-8°, 340 pp, qqs gravures et cartes, broché, couv. illustrée, dos lég. sali, bon état
A mesure que s'éloignent les hautes périodes de notre histoire nous avons trop tendance à ramener les grands personnages à des figures d'imagerie. Ainsi, Guillaume le Conquérant prend figure de reître du Moyen Age, brutal, cruel et rusé. L'époque romantique, notamment, l'a travesti en une sorte de mannequin à la carrure immense de héros frénétique. Or, rien n'est plus faux. il fut avant tout un homme, et c'est cet homme que La Varende a découvert après trente années de poursuites, de pèlerinages, de réflexions, de rêveries. Il nous le révèle dans un livre tout gonflé d'amour du passé, d'émotion, de vérité. Normand comme lui, il a couru dans les mêmes sentiers, respiré le même air, retrouvé les brisées de ses courses passionnées dans les forêts. Il l'a dépouillé de tous les commentaires, les préjugés, des partis pris dont les siècles l'ont peu à peu entouré. Il a voulu l'atteindre dans sa vérité humaine. Alors la prodigieuse mémoire de La Varende réunit tous les détails familiers de l'époque, sa vision de peintre recrée le cadre, son coeur supprime les inquiétudes. D'auteur, il devient un compagnon de Guillaume qui nous raconte ce qu'il a vu, ce qu'il a senti. Avec lui, nous approchons l'enfant adulé, puis l'orphelin méprisé, traqué ; nous connaissons l'athlète vainqueur de la trentaine; puis, après une courte accalmie, quand il a conquis l'Angleterre, nous le voyons obligé de combattre durant vingts années contre les faux amis et les traitres. Méthodique, réfléchi, son ardeur combative, qui fulgure, ne vient qu'après la méditation; le diplomate fonctionne à côté du guerrier. Les pages les plus émouvantes sont peut-être celles où La Varende a évoqué la vieillesse. Les grosses nourritures ont vaincu Guillaume. Il est devenu lourd, apoplectique, la rage succède à la volonté, et il meurt presque abandonné : "le grand-père de l'Europe moderne, l'aieul de tous ses rois, refroidit, à demi-nu, sur les carreaux d'argile seul..."
Flammarion, 1952, in-8°, 347 pp, 170 croquis techniques de l'auteur dans le texte et 16 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée défraîchie, bon état
"La Navigation sentimentale résume à elle seule l’autre passion de La Varende : la mer. Cette histoire de la navigation, « un travail titanesque », est dédiée à tous les marins de sa famille, depuis le maréchal de Tourville jusqu’à son père le lieutenant de vaisseau Mallard de La Varende, en passant par l’amiral Fleuriot de Langle, son grand-père, et bien sûr tous les baillis et commandeurs de l’ordre de Malte de la famille, Laval-Montmorency, Cintray, Bonneville-Chamblac, Mallard. Ce livre-là, on le garde, on ne le vend pas, ou on le cherche." (Bertrand Galimard Flavigny)
PUF, 1944, pt in-8°, xi-583 pp, biblio, index, reliure pleine toile verte, bon état (Coll. Clio)
"... Un volume de la Collection Clio consacré à l'histoire de l'Art : moyen âge et temps modernes. Des Catacombes à Picasso, rien de moins ! Un lourd, un écrasant fardeau à supporter. Il faut féliciter cet homme de son courage : il s'agit de M. Pierre Lavedan. Il est évident qu'il y a des manques, des trous, des lacunes, des oublis et le lot obligé des menues erreurs de fait ou de date dans un tel ouvrage. Comment en irait-il autrement ? Mais la seule question qu'il faille se poser, c'est : l'ouvrage est-il utile ? Il l'est incontestablement. On n'avait à sa disposition, jusqu'à présent, que les bibliographies de l'André Michel, d'un maniement peu commode relativement, et qui datent déjà. Or, la Collection Clio ne donne pas seulement des bibliographies : elle attire l'attention des lecteurs sur les problèmes en cours – et ce petit volume, de maniement commode, sera très consulté. (...) Je répète que ce volume est le bienvenu et qu'il faut féliciter son auteur d'une intrépidité et d'une allégresse à porter les fardeaux qui sont toujours chose réconfortante." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1947)
PUF, 1950, pt in-8°, xi-583 pp, biblio, index, broché, état correct (Coll. Clio)
"... Un volume de la Collection Clio consacré à l'histoire de l'Art : moyen âge et temps modernes. Des Catacombes à Picasso, rien de moins ! Un lourd, un écrasant fardeau à supporter. Il faut féliciter cet homme de son courage : il s'agit de M. Pierre Lavedan. Il est évident qu'il y a des manques, des trous, des lacunes, des oublis et le lot obligé des menues erreurs de fait ou de date dans un tel ouvrage. Comment en irait-il autrement ? Mais la seule question qu'il faille se poser, c'est : l'ouvrage est-il utile ? Il l'est incontestablement. On n'avait à sa disposition, jusqu'à présent, que les bibliographies de l'André Michel, d'un maniement peu commode relativement, et qui datent déjà. Or, la Collection Clio ne donne pas seulement des bibliographies : elle attire l'attention des lecteurs sur les problèmes en cours – et ce petit volume, de maniement commode, sera très consulté. (...) Je répète que ce volume est le bienvenu et qu'il faut féliciter son auteur d'une intrépidité et d'une allégresse à porter les fardeaux qui sont toujours chose réconfortante." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1947)
PUF, 1944, pt in-8°, xi-583 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Clio)
"... Un volume de la Collection Clio consacré à l'histoire de l'Art : moyen âge et temps modernes. Des Catacombes à Picasso, rien de moins ! Un lourd, un écrasant fardeau à supporter. Il faut féliciter cet homme de son courage : il s'agit de M. Pierre Lavedan. Il est évident qu'il y a des manques, des trous, des lacunes, des oublis et le lot obligé des menues erreurs de fait ou de date dans un tel ouvrage. Comment en irait-il autrement ? Mais la seule question qu'il faille se poser, c'est : l'ouvrage est-il utile ? Il l'est incontestablement. On n'avait à sa disposition, jusqu'à présent, que les bibliographies de l'André Michel, d'un maniement peu commode relativement, et qui datent déjà. Or, la Collection Clio ne donne pas seulement des bibliographies : elle attire l'attention des lecteurs sur les problèmes en cours – et ce petit volume, de maniement commode, sera très consulté. (...) Je répète que ce volume est le bienvenu et qu'il faut féliciter son auteur d'une intrépidité et d'une allégresse à porter les fardeaux qui sont toujours chose réconfortante." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1947)
Hachette, s.d. (v. 1930), gr. in-8° carré, 456 pp, 24 pl. de gravures hors texte, reliure demi-maroquin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (pas de tomaison), couv. conservées (rel. de l'époque), nerfs lég. frottés, bon état
Hachette, 1931, gr. in-8° carré, 448 pp, manque la page de titre, soulignés à froid, titres dorés (pas de tomaison), couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Hachette, 1932, gr. in-8° carré, 417 pp, 24 pl. de gravures hors texte, reliure demi-maroquin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (pas de tomaison), couv. conservées (rel. de l'époque), un nerf lég. frotté, bon état
La période couverte par cet ouvrage (987-1137) est celle de l'ascension d'une famille, de la lente, difficile mais irrésistible "remontée" du pouvoir du roi de France assurée par cinq rois seulement : Hugues Capet (987-996), Robert le Pieux (996-1031), Henri Ier (1031-1060), Philippe Ier (1060-1108) et Louis VI (1108-1137) : d'une race vigoureuse, prudente, avisée, ils ont préparé les règnes de Philippe Auguste puis de Saint-Louis, qui assoiront l'hégémonie française sur l'Occident. (...) Cette contribution d'Achille Luchaire est un véritable monument d'une érudition, d'une exactitude et d'une vigueur sans pareilles.
Armand Colin, 1931, fort gr. in-8°, 992 pp, biblio, broché, état correct
Le régime féodal (Ch. Seignobos) ; Le Sacerdoce et l'Empire – Querelle des investitures ; La Papauté, l'Allemagne et l'Italie – Frédéric Barberousse (1152-1190) ; La Papauté, l'Allemagne et l'Italie – Henri VI et Frédéric II (1190-1228) (C. Bayet) ; L'Eglise et le pouvoir pontifical de Grégoire VII à Boniface VIII (1073-1294) (Emile Chénon) ; Les Croisades (Ch. Seignobos) ; Le Royaume de France (1108-1270) (Achille Luchaire) ; Emancipation des villes – Les Communes – La bourgeoisie ; Le commerce et l'industrie au Moyen Age (A. Giry et André Réville) ; La civilisation occidentale au XIIe et au XIIIe siècle (Ch.-V. Langlois) ; Formation de la nation anglaise : la Grande Charte (1087-1272) (Ch. Bémont) ; Les royaumes ibériques du XIe à la fin du XIIIe siècle (J.-H. Mariéjol) ; Les pays scandinaves des origines au XIIIe siècle (Emile Haumant) ; L'Europe de l'Est – Slaves, Lithuaniens, Hongrois, du milieu du XIe siècle à la fin du XIIIe siècle (Ernest Denis) ; L'Europe du Sud-Est pendant la période des croisades (1095-1261) (A. Rambaud) ; Les révolutions de l'Asie – Les Turcs, la Chine, l'Iran, l'Asie centrale, des origines à la fin du XIIIe siècle (Léon Cahun).
Grenoble, Jérôme Millon, 1990, fort gr. in-8°, 939 pp, traduit de l'américain par Salomon Reinach, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Tome III seul (sur 3) : Les Franciscains spirituels ; Guillelma et Dolcino ; Les Fraticelli ; L’hérésie politique utilisée par l’Église ; L’hérésie politique utilisée par l’État ; Magie et arts occultes ; Les sorcières ; La Raison et la Foi ; Conclusion ; Index général. Réimpression de l'édition de 1901-1902 (P., Picard, 3 volumes). En 1888, le riche autodidacte américain Henry Charles Lea, aidé par une armada de copistes envoyés dans toute l'Europe, publie son "History of the Inquisition of the Middle Ages", en trois volumes. La richesse de son information est inégalée. L'ouvrage en plus est bien bâti, très bien écrit ; il reste une référence obligée. « L'histoire de l'Inquisition se divise naturellement en deux parties, dont chacune peut être considérée comme formant un tout. La limite qui les sépare est la Réforme. J'ai cherché, dans le présent ouvrage, à offrir un tableau impartial de cette institution pendant la première période de son existence. L'Inquisition n'a pas été une organisation arbitrairement conçue et imposée au monde chrétien par l'ambition ou le fanatisme de l'Eglise. Elle a plutôt été le produit d'une évolution naturelle, on dirait presque nécessaire, des diverses forces en action au XIIIe siècle. Personne n'en peut justement apprécier ni le mode de développement, ni les effets, sans considérer d'abord les idées qui gouvernaient les âmes vers l'époque où s'élaborait la civilisation moderne. Pour cela, nous avons cru devoir passer en revue presque tous les mouvements spirituels et intellectuels de la fin du Moyen-Age et procéder à une enquête sur les conditions de la société à certaines phases de cette période. » (H.-C. Lea)
P., Alcide Picard, s.d. (v. 1902), 3 vol. pt in-8°, xl-631, xix-682 et v-898 pp, portrait de l'auteur, reliure pleine percaline bordeaux éditeur. Edition originale. Tome I. Origine et procédure de l'Inquisition ; II. L'Inquisition dans les divers pays de la chrétienté ; III. Domaines particuliers de l'activité inquisitoriale.
LEBIGUE (Jean-Baptiste), Michel GAREL, Dominique COURVOISIER.
Reference : 120108
(2001)
S.l.n.n., 2001, in-4°, 350 pp, nombreuses illustrations en couleurs, reproduction des documents avec un important commentaire, index, reliure pleine toile verte de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cette publication a accompagné l'exposition de ces manuscrits à la Bibliothèque nationale de France (janvier 2001). Des manuscrits du Moyen Age, enluminés, à ceux d'Apollinaire, Aragon, Breton, Camus, Céline, Cocteau, Eluard, Gide, Giono, Sartre, etc. —Copieuses notices sur les manuscrits du Moyen Age par Jean-Baptiste Lebigue (pp. 7-129), sur les manuscrits hébreux par Michel Garel (pp. 130-139), sur les manuscrits modernes des XVIIIe et XIXe siècles (pp. 141-176) et sur les manuscrits modernes du XXe siècle (pp. 177-304) par Dominique Courvoisier, suivies de la Description des textes des manuscrits médiévaux (pp. 307-347).
P., Bloud et Gay, 1959-1964, 2 vol. gr. in-8°, 596-11 pp, pagination continue, brochés, bon état (T. 12 de l'Histoire de l'Eglise depuis les origines jusqu'à nos jours, publiée sous la direction de Augustin Fliche et Victor Martin)
Tome I : Préliminaires et 1ère partie. Livre I. - Tome II : Première partie. Livres II à VI. (Seuls volumes parus)
P., Bloud et Gay, 1959, gr. in-8°, 237 pp, broché, bon état (T. 12 de l'Histoire de l'Eglise depuis les origines jusqu'à nos jours, publiée sous la direction de Augustin Fliche et Victor Martin)
1er volume (sur 2) de la 1ère partie (seule parue) du tome 12 de l'Histoire de l'Eglise depuis les origines jusqu'à nos jours, fondée par Augustin Fliche et Victor Martin.
Ozoir-La-Ferrière, Editions In Fine, 1992, gr. in-8°, 446 pp, une carte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, pt traces d'humidité sans gravité au bord des plats, bon état, envoi a.s. à Jean Favier
Quatre générations de ducs Valois de Bourgogne ont constitué, entre France et Empire germanique, une entité politique pouvant rivaliser avec n'importe quel pays d'Europe. En ce XVe siècle s'achevait le Moyen Age, à l'horizon montaient les lumières de la Renaissance. Un monde croulait, celui des grandes principautés : Bourgogne, Bretagne jetaient leurs derniers feux. Un autre s'édifiait, celui de la monarchie absolue, du règne sans partage d'un souverain. Entre ces deux époques se dresse la haute figure de Charles le Téméraire. On l'a trop dépeint – son nom l'indique – comme un être d'une ambition démesurée, propos qu'il convient de nuancer. Les principautés se fondaient toutes dans le domaine royal. Pour soustraire ses territoires à ce destin, le duc Charles tenta de les ériger en royaume, et convoita même la couronne impériale. Ombrageux, opiniâtre, il tenta un tragique quitte ou double : ou rester duc face à deux suzerains, ou devenir roi, concurrent des deux autres. Louis XI mit dix ans à le vaincre ; il y parvint en coalisant les puissances européennes. Trois générations plus tard, la Bourgogne des Valois n'était plus qu'un souvenir entretenu avec ferveur par un prestigieux descendant : Charles Quint, arrière-petit-fils du Téméraire, gouvernerait un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais.
Fayard, 1982, in-8°, 398 pp, repères chronologiques, un tableau généalogique, une carte des Etats de Bourgogne hors texte, biblio, broché, bon état
De 1360 à 1482, le règne des quatre ducs de Bourgogne, Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles de Bourgogne.
Imago, 1995, in-8°, 218 pp, préface de Régis Boyer, 9 illustrations dans le texte, biblio, index, broché,couv. illustrée, bon état
Au sein d'une nature sauvage, indomptée, l'homme, exposé à d'invisibles périls, s'est longtemps éprouvé comme un intrus, un usurpateur. Toute installation, toute colonisation, fut d'abord une conquête sur une présence primitive et surnaturelle - le plus souvent menaçante - celle des démons et des génies du terroir. Scrutant les traditions populaires, les sagas et les récits, Claude Lecouteux, éminent spécialiste du Moyen Age, retrouve les traces de la peur archaïque face aux innombrables créatures innommables qui hantent les espaces vierges. A l'origine de nombreux rites, il identifie la volonté de conjurer dangers et terreurs, de se rendre propice le génie et d'organiser, sur des sites précis, sa coexistence avec l'homme. Ce remarquable ouvrage éclaire ainsi le rôle primordial des lieux dans l'élaboration de maintes croyances et met au jour la racine d'un antique respect de la nature qui rejoint nos préoccupations écologiques les plus actuelles.
P., Ancienne Maison Quantin, Librairies-Imprimeries Réunies, May & Motteroz, 1893, in-8°, 250 pp, nombreuses gravures, reliure percaline rouge décorée de l'éditeur (lég. salie, ors ternis), bon état
"La France sous saint Louis et Philippe le Hardi (May et Motteroz) présente un réel intérêt, et la ferveur religieuse de l'auteur donne l'accent qui convient à ce tableau de la France sous un roi qui fut vraiment un saint et dans un siècle qui est le siècle d'or de l'Église. M. Lecoy connaît à merveille la littérature des sermonnaires du moyen âge, et il a su en tirer bon profit pour la peinture de l'époque. Avec sobriété et précision il a touché les points essentiels de son sujet, et l'illustration du volume, bien choisie et d'une excellente exécution, témoigne aussi du soin apporté par M. Lecoy à son travail." (Revue Historique, 1894)
Victor Lecoffre, 1901, in-12, 207 pp, broché, couv. lég. abîmée, sinon bon état (Coll. Les Saints)
[Nancy], [Mémoires de la Société d'archéologie lorraine], [1902], in-8°, 280 pp, paginé 210-487, 2 planches hors texte (une photographie du château reproduite en héliogravure, une planche d'armoiries), notes, reliure bradel papier terre de sienne à motifs floraux, dos lisse, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état. Rare
"Notre distingué confrère M. H. Lefebvre vient de publier dans les "Mémoires de la Société d'archéologie lorraine" (volume de 1902) une étude très importante sur les Sires de Pierrefort de la maison de Bar. Cette branche cadette de la famille comtale domina pendant près d’un siècle sur la région comprise entre la Meuse et la Moselle, depuis Frouard jusque vers Verdun, où étaient disséminées ses possessions, et où s’élevaient ses nombreuses forteresses, dont les principales étaient : Pierrefort, près de Martincourt (Meurthe-et-Moselle), qui fut construite en 1306, comme l'établit M. Lefebvre ; l’Avant-Garde, au-dessus de Pompey, construite vers la même époque ; Bouconville, Sommedieue, Sampigny, Riste près d’Homécourt et Mussy près Longuyon. Son château de Nonsard était plutôt un séjour de plaisance qu’une place de guerre. Elle fit son apparition officielle sur la scène en 1300, et ne compta que trois représentants : Pierre l’ancien, fils du comte Thiébaud II, Henri son fils, et Pierre II, petit-fils du premier, avec qui elle s’éteignit dès 1380. Mais tous trois furent des hommes d’action et d’énergie, et leurs fortes individualités purent se développer librement à la faveur de l’anarchie chronique où se débattait notre province, et que l’entrée en scène des bandes d’aventuriers, anglais ou autres, vint porter à son comble à partir de 1359. Le second, Henri, joue un rôle honorable dans l’histoire générale, en combattant au service de la France. Mais le plus fameux fut le troisième, Pierre, le terrible « damoiseau de Pierrefort » dont le nom s’est perpétué jusqu’à nos jours dans l’imagination populaire. « Fier et hautain, mais vaillant aux armes », comme a dit Wassebourg, sa vie fut d’un brigand, mais d'un brigand héroïque. Après avoir longtemps défié ses voisins les plus puissants, il fut enfin accablé sous une formidable coalition, où entrèrent les ducs de Lorraine, de Luxembourg et de Bar, et la plupart des seigneurs du pays ; assiégé à Bouconville, il périt probablement dans une sortie « et fut enseveli aux champs », ses ennemis lui ayant refusé une sépulture chrétienne. (...). M. Lefebvre a su renouveler complètement le sujet et en éclairer certains points d’une lumière toute nouvelle. C’est ainsi qu’un mémoire de procédure, resté inconnu, lui a fourni les renseignements les plus intéressants sur les circonstances qui précédèrent la mort du damoiseau et motivèrent la formation, contre lui d’une coalition générale. Aucun document essentiel relatif au rôle local des sires de Pierrefort ne semble avoir échappé à l’auteur, qui s’est imposé les recherches les plus étendues. Signalons notamment ses appréciations, très justes à notre avis, sur le rôle de l’aristocratie messine, et sur la nature de ses transactions ordinaires." (F. Comte, Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, 1904)
P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 65 pp, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
Le Centre confédéral d’éducation ouvrière (CCEO) de la CGT tient une place particulière dans l’histoire de la formation syndicale puisque, fondé en 1933, il constitue la plus ancienne structure syndicale éducative encore en activité... Si la question de l’éducation est présente depuis les origines du syndicalisme, force est de constater que les réalisations pérennes ont été très rares durant l’entre-deux-guerres. Les cours de formation mis en place en 1923 par l’Union des syndicats de la région parisienne font figure d’exception. Fixé au siège de la CGT, le CCEO a pour objectif de centraliser au sein d’une structure unique l’ensemble des initiatives et de fournir aux Collèges du Travail les supports de cours nécessaires à leur bon fonctionnement. Il est placé sous la direction de Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire. En 1935, les effectifs atteignent 3.650 élèves. Parallèlement, le CCEO multiplie le nombre de ses publications, en plus des cours par correspondance dont l’offre se diversifie. Quinze publications sortent ainsi des presses durant l’année 1935. Mais c’est avec le Front Populaire que le CCEO connaît un véritable apogée... (M. Poggioli, Entre éducation populaire et propagande syndicale : les cours de la CGT sous le Front Populaire, 2011)