8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Payot, 1942, in-8°, 246 pp, 6 cartes, biblio, broché, bon état (Bibliothèque historique)
L'un des plus fameux conquérants de l'Orient. L'auteur possède ce rare talent de réveiller un passé millénaire, d'animer des ruines enfouies sous les sables...
Champion, 1966, 2 vol. gr. in-8°, xi-395 et 475 pp, 60 planches hors texte, index, reliures pleine toile écrue de l'éditeur, bon état
Important ouvrage : Tome I : Maître Alain Chartier, secrétaire du roi ; Pierre de Nesson, le poète de la mort ; Noble homme Jean Régnier, le prisonnier ; Michault Taillevent, valet de chambre de Philippe le Bon ; Pierre Chastellain, dit Vaillant ; Tome II : Un prince des lys et de la poésie : Charles d'Orléans ; Le Pauvre Villon ; Arnould Greban; l'auteur du Mystère de la Passion ; Jean Meschenot, le « Banni de Liesse » ; Maître Henri Baude, élu des finances et poète ; Jean Molinet, rhétoriqueur.
Calmann-Lévy, 1933, pt in-8°, iii-259 pp, une planche hors texte, broché, bon état (Coll. Notre vieux Paris)
" (...) Ce grand sujet, la fusion d'un peuple dans une ville, d'une nation dans une capitale, je l'ai traité avec familiarité. Je l'ai conçu comme une promenade un peu lente à travers le temps et les documents dont j'adopterai parfois le texte. Ce n'est ni paresse, ni affectation. Mais je ne crois pas que l'historien ait un autre rôle. Plus que des monuments, j'ai essayé de montrer des hommes, ou des hommes à travers un monument. On peut faire la promenade de Paris au moyen âge sans rentrer chargé de poussière." (Introduction)
Calmann-Lévy, 1934, pt in-8°, 287 pp, un plan dépliant hors texte de Paris en 1380, broché, couv. lég. tachée, bon état (Coll. Notre vieux Paris)
Flammarion, 1936, gr. in-12, 306 pp, une carte, généalogie des Valois, biblio, broché, bon état (Coll. "L'Histoire"). Edition originale, un des 350 ex. numérotés sur papier alfa
"On sait l'admiration que M. Pierre Champion a vouée de longue date à la personne et à la politique de Louis XI. Aux deux savants volumes qu'il lui a consacrés en 1927, il en ajoute un troisième, vue d'ensemble plus rapide et destinée à un public plus large. Ses sentiments n'ont point changé depuis dix ans ; exprimés sous une forme plus concise, ils n'en prennent que plus de force. En une cinquantaine de brefs chapitres, il retrace les étapes de la vie et du règne, décrit l'entourage du souverain, apprécie les résultats de son effort. La connaissance parfaite qu'il a de l'époque lui permet de choisir à bon escient tout ce qui peut être allégué en faveur de Louis et d'estomper, voire de taire, le reste. De ce plaidoyer, dont nul ne peut contester ni la sincérité ni l'habileté, hâtons-nous de dire qu'on tirera toujours profit de la lecture de ce petit livre." (Edouard Perroy, Revue Historique, 1938) — "Oubli sous l'Ancien Régime, exécration du temps des Romantiques, réhabilitation au XXe siècle seulement, grâce à des moyens nouveaux : lecture attentive des Ordonnances, des lettres, des Mémoires que déjà le XIXe siècle avait publiés sans en faire la synthèse. Cette nécessaire synthèse allait nous présenter un roi débarrassé des oripeaux dont il avait été longtemps affublé. Nombreux sont les historiens qui ont contribué à la réhabilitation de Louis XI, ce dernier roi du Moyen-Age qui fut le premier fondateur de la France moderne. Bornons-nous ici à citer le toujours excellent Pierre Champion, chez lequel tous ses successeurs ont abondamment puisé." (Pierre Leveel, 1983)
Angers, 1944, in-8°, lii-266 pp, 11 pl. hors texte, traces de scotch sur les gardes, cart. à coins
Troesnes, Corps 9 Editions, 1986, in-8°, 245 pp, traduction par R. Berger et F. Suard, introduction historique de Michel Rouche, tableaux généalogiques, glossaire, table des noms propres, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Trésors littéraires médiévaux du Nord de la France)
P., Marpon et Flammarion, s.d. (1891), 2 vol. in-12, lxviii-210 et 322 pp, reliures pleine toile carmin décorées en noir, bleu et or de l'éditeur, titres dorés aux 1er plats et aux dos, qqs rares rousseurs, pt trace de mouillure au tome 2, bon état (Coll. des Epopées nationales)
Par Jean Chapelain (1595-1674), conseiller de Louis XIII en ses conseils, précepteur des enfants, puis administrateur des biens du marquis de Latrousse, chez qui il demeura dix-sept ans, élu en 1634 à l'Académie française. Son âge et ses infirmités lui firent refuser la place de précepteur du Dauphin. Il fut en grande faveur auprès de Richelieu et de Mazarin, pensionné par le duc de Longueville, puis par Louis XIV. Il connaissait le latin, l’italien et l’espagnol ; sa première publication fut la préface d’Adone du poète italien Marini : sa première oeuvre poétique fut La Pucelle, poème en vingt-quatre chants, dont douze seulement furent imprimés (1656), qui contient quelques beaux vers mais dont l’insuccès fit perdre à Chapelain presque tout son prestige.
P., Garnier Frères, s.d. (1908), fort in-12, 486 pp, une gravure en frontispice, broché, rousseurs, qqs marques au crayon en marges, état correct
Texte identique à l'édition précédente (Discours historiques sur la chute de l'empire romain, la naissance et les progrès du christianisme, et l'invasion des barbares), composé en très petits caractères, moins la dernière partie : Analyse raisonnée de l'histoire de France.
Strasbourg, Publitotal, 1981, in-4°, 319 pp, 338 illustrations (certaines en couleurs) dans le texte et hors texte, biblio, index, reliure plein cuir éditeur, médaillon sur les plats, bon état. Tome 2 seul (sur 2).
Strasbourg, Publitotal, 1988, in-4°, 319 pp, texte sur deux colonnes, 338 plans, figures et photographies dans le texte, quelques-unes en couleurs à pleine page, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, très bon état
Magnifique ouvrage érudit sur les châteaux forts.
P., Typographie A. Labouret, 1886, in-12, 22 pp, reliure percaline crème lég. salie, couv. conservées, bon état
Il s'agit d'une notice sur une traduction latine de l'encyclopédie médicale arabe Helauy ou Elhaut (Al-Hawi). Ouvrage tiré à 50 exemplaires numérotés sur papier vergé et non mis dans le commerce (il fut publié à l'occasion du mariage de la fille d'un ami de l'auteur). Emile Chatelain était maître de conférences à l'Ecole pratique des hautes études et à la faculté de lettres, bibliothécaire de l'université.
Lausanne, Editions Rencontre, 1965, pt in-8°, 180 pp, 32 pl. de gravures hors texte, reliure simili-cuir éditeur, médaillon au 1er plat, bon état (Coll. Ces femmes qui ont fait l'Histoire)
London, Variorum Reprints, 1982, in-8°, 348 pp, index, reliure toile éditeur, bon état
P., Didier, 1870, in-12, vii-500 pp, deuxième édition, pièces justificatives, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec fleuron, date et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), pièce de titre frottée, ex-libris Albert Savine, qqs rares rousseurs, bon état
Tome 1 seul (sur 2).
Armand Colin, 1969, gr. in-8°, 256 pp, 16 cartes, 17 tableaux généalogiques, biblio, cart. éditeur, bon état (Coll. U, série Histoire médiévale, dirigée par Georges Duby)
"M. Β. Chevalier vient avec cet ouvrage de rendre un fort grand service à tous les médiévistes. Il s'agit d'un travail d'histoire politique. Ce livre présente l'avantage d'être conçu comme les autres volumes de la même collection. C'est dire qu'après avoir fourni en introduction une bibliographie générale, chaque chapitre est complété par une bibliographie plus spécialisée et par quelques documents choisis parmi les plus éclairants. L'auteur rassemble dans des chapitres bien venus les données essentielles des institutions pontificales, royales et impériales ; le reste de la matière se distribue selon un plan à la fois chronologique et géographique..." (J.-J. Hoebanx, Revue belge de philologie et d'histoire)
Payot, 1983, in-8°, 234 pp, traduit du russe, 12 gravures, une carte, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
L'Arménie – La Perse – Au pays des Turquoises – Le Vieux de la montagne et ses Assassins – Le haut-plateau du Pamir – Le pays du Jade et le pays des Sables – La Grande Muraille – Le Khan Koubilaï et sa Cour – La cité de Cambaluc – La vie en Chine – Ceylan et les Indes. — Par Victor Chklovski (1893-1984), personnage important de l'histoire intellectuelle russe, poète, romancier, critique littéraire, théoricien de la langue, notamment à l'origine de l'école formaliste russe et militant du mouvement futuriste. — "Bien qu'il ne soit pas à proprement parler du domaine de l'histoire de l'Art, nous signalerons ici ce volume, d'abord à cause de son puissant intérêt général, puis en raison des renseignements qu'il nous apporte sur les relations intellectuelles aussi bien que commerciales qui unissaient l'Orient à l'Occident au XIIIe siècle. La lecture en est des plus attachantes. La figure du grand Khan Koubilaï demeure inoubliable." (J. B., Gazette des beaux-arts, 1939)
Rennes, Ouest-France, 1985, gr. in-8°, 159 pp, biblio, broché, bon état
P., Tilliard frères, 1809, in-8°, viii-336 pp, preuves et éclaircissements pp. 222-330, reliure plein veau marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, pièce de titre maroquin rouge, doubles filets dorés encadrant les plats, roulettes sur les coupes, tranches jaunes (rel. de l'époque), coiffes arasées, un mors fendu, pt manque de cuir au 2e plat, intérieur propre et sans rousseurs, état correct
"M. de Choiseul Daillecourt commence par nous donner une idée succincte de l'état civil et politique de l'Europe au moment où les peuples occidentaux s'ébranlèrent tout à coup et se portèrent pour ainsi dire en masse sur l'Orient. Les différentes croisades donnèrent lieu à de hauts faits d'armes à peine croyables, si des monumens authentiques n'en attestaient la réalité. Mais pour ne point sortir de son sujet, l'auteur se borne à en examiner les résultats définitifs, et à déterminer jusqu'à quel point les Croisades ont influé sur la liberté individuelle et civile des nations de l'Europe, sur le commerce, sur les progrès de l'industrie et des lumières en Occident..." (L'Esprit des Journaux français et étrangers, août 1810)
Honoré Champion, 1982, gr. in-8°, 193 pp, glossaire, broché, bon état
Grasset, 1935, in-12, (8)-304 pp, index des ouvrages à consulter, broché, bon état. Avec un joli petit dessin en couleurs à la gouache figurant une religieuse sur le faux-titre
Un choix de textes allant de sainte Hildegarde à Catherine Emmerich en passant par Albert le Grand, Maître Eckhart, Henri Suso, Jean Tauler, Paracelse, Jacob Boehme, Silesius et Novalis. — "M. Jean Chuzeville nous présente, en traduction, une suite d'extraits empruntés aux œuvres des grands mystiques « allemands », depuis sainte Hildegarde de Bingen jusqu'à Catherine Emmerich. L'adjectif ethnique est, d'ailleurs, pris dans un sens très large, puisque le choix s'est étendu à Ruysbroeck l'Admirable. Il y a toujours dans ces morceaux détachés quelque chose d'inquiétant, en raison de la mutilation qu'ils risquent d'infliger à des systèmes de pensée ou de sentiments parfois fort bien liés. Mais les textes sont d'un vif intérêt, souvent émouvants ou profonds, et ils ont été traduits avec un art très sûr." (Marc Bloch et Ch.-E. Perrin, Revue Historique, 1938)
Caen, CRAM (Centre de recherches archéologiques médiévales), 2000, in-4°, 328 pp, 237 figures, photos et plans, bibliographies, cart. illustré de l'éditeur, bon état
35 études érudites (10 en français, 10 en anglais, 15 en allemand). Résumés en français, anglais et allemand. Etude archéologique du château du Guido (Côtes-d’Armor). Premiers résultats ; La prise du château de La Perrière, épisode de la guerre delphino-savoyarde (1333) ; La butte du château à Bretoncelles, un exemple de la conquête territoriale des Rotrou ; Les châteaux bourguignons pendant la guerre de Cent Ans. Leur mise en défense : artillerie, garnisons, campagnes de fortification ; Fortifications de siège et “contre-châteaux” en Normandie (XIe-XIIe s.) ; etc.
Picard, 1991, gr. in-8°, 548 pp, préface de Pierre Riché, postface de Georges Duby, 15 pl. hors texte, 3 cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le siècle carolingien a été court. L'ordre politique et social se disloqua et sombra après 880. Ce naufrage ne peut abolir le projet de société que les clercs avaient élaboré. Dans ce schéma, la religion cimentait toute la construction sociale. Par le baptême reçu dans les premiers mois de la vie, l'enfant devient simultanément fils de l'Église et sujet de l'Empire. Tous apprennent le Notre Père et le Credo, symboles d'adhésion à la foi officielle. Les uns ont reçu la tonsure monastique ou cléricale et renoncé au mariage et au monde. Les laïcs se marient, mais désormais ils doivent choisir leur femme en dehors de leur parenté et la garder quoi qu'il arrive. Les nobles, qui ont reçu une éducation militaire et religieuse plus soignée, comme l'a décrite la princesse Dhuoda, conduisent les affaires du monde et font la guerre. Ces grands échappent à l'autorité de leur curé, qui s'exerce sans partage sur les paysans de sa paroisse. Pour eux, la dîme ; messe et repos obligatoires, le dimanche ; communion aux grandes fêtes après des jours de jeûne et de pénitence. L'évêque, le comte et les missi surveillent la pratique. Les récalcitrants sont soumis à la pénitence publique ou excommuniés. Cet aspect totalitaire et coercitif s'avère le plus déplaisant de la chrétienté carolingienne. Mais les germes d'évolution apparaissent. Le développement du culte des saints et des reliques, des pèlerinages, les premières étapes de la piété mariale, constituent autant d'amorces qui s'épanouiront plus tard. Encore fragiles, mais riches de promesses, les balbutiements d'une spiritualité du mariage, les progrès de la confession, la pratique de la communion plus fréquente, autant de germes d'une piété laïque plus personnelle et plus autonome. La chrétienté carolingienne est bien la mère encore rude de la chrétienté médiévale, qui deviendra plus humaine et plus raffinée. Charlemagne apparaît dans la mémoire des hommes l'idéal du prince catholique et son empire, le modèle de la société chrétienne. Il faut attendre saint Louis, pour que les hommes conçoivent un roi plus chrétien et une société plus évangélique. (4e de couv.) — "C'est une fresque neuve de la société du haut Moyen Age que nous propose J. Chelini dans cette publication reprise de sa thèse soutenue en 1974. On sait que les sources de cette haute époque permettent davantage de se faire une idée de la vie des clercs et des moines. Mais le peuple laïc, celui des 'conjugati' que les clercs tenaient quelque peu en suspicion d'imperfection, y apparaît en filigrane. J. Chelini s'est attaché à faire revivre dans ses motivations profondes l'homme de ce temps : le peuple des baptisés, le mariage, les pratiques religieuses, « la solidarité des mérites » au moment du passage dans l'au-delà. On reconnaîtra que le laïc du VIIIe-IXe siècle mène une vie encadrée par la religion. L'ouvrage est important pour la sociologie religieuse autant que pour l'histoire des institutions chrétiennes. On voit se dessiner le projet carolingien d'une 'christianitas' rassemblée par l'empereur chrétien, mais dont la conduite finit par échoir aux évêques. Une communauté unanimiste en principe, régie par le modèle de la royauté davidique et de la loi ancienne, où est déjà en germe la chrétienté à venir. Les Carolingiens, comme le rappelle G. Duby, ont jeté les fondements de la culture européenne. Une lecture jamais fastidieuse." (Roland Minnerath, Revue des sciences religieuses, 1994)
Garnier, s.d. (1929), fort in-12, xxxii-605 pp, glossaire des termes de vieux français (101 pp), index, cart. éditeur
Société française d'imprimerie et de librairie, 1897, in-8°, 240 pp, qqs documents et gravures, couv. lég. abîmée