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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Michel Lévy, 1858, in-8°, xxviii-432 pp, quatrième édition revue et corrigée, reliure demi-maroquin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et année en queue dorés, tête dorée, couv. conservées, ex. très bien relié vers 1920 mais dos uniformément passé (tourné couleur crème) et lég. sali, plats en partie passés, qqs rousseurs, bon état, ex-libris Gabriel Puaux
Les religions de l'antiquité. L'histoire du peuple d'Israël. Les historiens critiques de Jésus. Mahomet et les origines de l'islamisme. La Vie des Saints. L'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ. Jean Calvin. Channing et le mouvement unitaire aux Etats-Unis. M. Feuerbach et la nouvelle école hégélienne. La Tentation du Christ, par M. Ary Scheffer. — Ce recueil témoigne de la recherche que Renan n'a cessé de poursuivre et d'approfondir dans sa critique et son analyse rationnelle des phénomènes religieux. Il s'est attaché à comprendre à la fois le socle judaïque du christianisme et les premiers développements des communautés chrétiennes. Mais le travail du critique devient nécessairement histoire des idées et des courants de pensée, si bien qu'il s'élargit dans le temps et l'espace et touche Mahomet, Jean Calvin, Feuerbach... Enfin, l'aspect proprement méthodologique n'est pas absent des préoccupations de Renan qui se révèle ici l'un des premiers sociologues des religions. — "Toutes les origines sont obscures, les origines religieuses encore plus que les autres, et il n'est point d'études qui exigent plus que celles-là une grande culture intellectuelle unie à une singulière finesse d'esprit et à une haute impartialité critique. M. Ernest Renan a déjà donné plus d'une preuve remarquable de ces rares et précieuses qualités, mais jamais peut-être elles n'ont paru si réelles que dans ses études d'histoire religieuse. Plusieurs des sujets traités par M. Renan n'appartiennent point, il est vrai, à l'époque du moyen âge, objet particulier de cette revue ; nous croyons néanmoins devoir recommander à l'attention de nos lecteurs le beau travail de M. Renan sur Mahomet et les origines de l'islamisme. C'est là un des plus grands faits, sinon le plus grand de l'histoire du moyen âge, et nulle part nous ne l'avons vu étudié avec tant de pénétration et exposé d'une façon si pleine de netteté et de lumière. (...) Disons encore, tout en nous bornant au moyen âge, que d'autres morceaux de ce volume, tels que ceux sur la vie des saints et sur l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ, portent l'empreinte des solides et brillantes qualités qui ont déjà valu à M. Renan un rang si distingué parmi les érudits français. Il est bien rare, en effet, de trouver chez un même homme une érudition si profonde, un esprit si ingénieux et si flexible, une intelligence et un sentiment si vif des choses du passé rehaussés encore par un véritable talent d'écrivain..." (Claude Guigue, Bibliothèque de l'École des chartes, 1858)
P., Calmann-Lévy, 1928, fort in-8°, ii-483 pp, index, reliure demi-basane bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés (rel. de l'époque), mors, coiffes et nerfs frottés, intérieur propre et frais, sans rousseurs, bon état
Guillaume de Nogaret, légiste (1877) – Pierre du Bois, légiste (1877) – Bertrand de Got, pape sous le nom de Clément V (1881). — Cet ouvrage est l'édition en volume des trois études savantes touchant la politique de Philippe le Bel et l'histoire de la papauté composées par Ernest Renan pour être incorporées dans “l'Histoire littéraire de la France”.
Beauvais, Imprimerie Professionnelle, 1898, in-8°, 640 pp, 8 pl. de gravures hors texte, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, bon état. Bel exemplaire. Rare
"Sans nul doute, M. l'abbé Renet, qui depuis si longtemps étudie les annales du Beauvaisis, était des mieux préparés et des plus qualifiés pour écrire ce livre. Il l'a fait avec une science indiscutable à laquelle je me plais à rendre un sincère hommage. Toutes les sources d'informations il les a connues, à toutes il a puisé copieusement, et je ne vois pas trop quelles pièces importantes on pourrait signaler qui n'aient pas été utilisées par lui. Il est donc certain que, des nombreux travaux publiés sur les relations de Louis XI avec la ville de Beauvais et sur le fameux siège de 1472, le sien est, à l'heure actuelle, le plus complet et le plus documenté. (.) Un livre écrit avec une très grande sincérité, une science très réelle et des informations très sûres et très nombreuses." (L.-H. Labande, Bibliothèque de l'école des chartes, 1900)
Armand Colin, 1949, in-8°, ix-262 pp, une carte, biblio, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
Armand Colin, 1970, in-12, 336 pp, une carte, biblio, broché, bon état (Coll. U2)
En distinguant les hommes d'affaires italiens des marchands locaux, Yves Renouard analyse la façon dont ces industriels, grands commercants ou encore banquiers surent profiter des occasions offertes par les croisades pour accroître les échanges dans un monde en pleine mutation. L’évolution des sociétés occidentales pendant la période médiévale résulte en grande partie des activités de ces mercatores, qui surent développer le secteur industriel et les techniques commerciales et bancaires héritées de la Grèce antique, mais aussi élaborer celles de l’assurance, de l’information et de la banque moderne. Déterminants dans la constitution de la bourgeoisie, de la civilisation urbaine et laïque, ces marchands sont de vrais acteurs de la transformation de la culture ou de l’éthique que sera la Renaissance.
Presses Universitaires de Vincennes, 1997, in-8°, 158 pp, 9 illustrations, figures, broché, bon état
Entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, la musique a connu une mutation importante avec l'apparition de la polyphonie et de la notation mesurée. Autour de ce thème, les articles proposent plusieurs études sur le grand tournant qu'est l'ars nova, sur l'évolution et l'esprit de la nouvelle musique, sur la manière de la penser et de l'écrire, sur ses correspondances avec les nouveaux courants philosophiques. Les voix nouvelles, malgré la condamnation du pape, s'imposent et changent radicalement le paysage sonore. La mélodie, rendue par des voix multiples, est plus complexe, plus sublime, affinée par le concept de « subtilité ». Pour transcrire ce langage musical, les théoriciens élaborent un nouveau système de notation et en définissent les signes. Au XVe siècle, la musique fait partie intégrante de la vie de cour et les instruments de musique sont représentés dans la décoration des palais seigneuriaux italiens. Une discographie allant du XIe au XVe siècle vient opportunément compléter cet ensemble. — 10 études érudites : Nouvelles musiques du XIIIe au XVe siècle (Olivier Mattéoni) ; Du symbole au signe : remarques sur la parenté entre Ars nova et nominalisme (Etienne Anheim) ; Penser la musique au XIIIe siècle (Olivier Cullin) ; Notation mensuraliste et autres systèmes de mesure au XIVe siècle (Anna Maria Busse Berger) ; Subtilité est affaire de raison (Marielle Popin) ; La musique du prince : figures et thèmes musicaux dans l'imaginaire de cour au XVe siècle (Nicoletta Guidobaldi) ; Orientation discographique (Olivier Cullin) -- François et Claire. Masculin/Féminin dans l'Assise du XIIIe siècle (Jacques Dalarun) ; La représentation de l'animal par Marco Polo (Jean-Claude Faucon) ; Le mythe de Thésée pendant le Moyen Age latin (500-1150) (André Peyronie) ; suivi de Notes de lecture.
Tempus, 1999, gr. in-8°, 192 pp, 84 figures, 25 illustrations en couleurs hors texte, biblio, index, reliure percaline éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Genève, Mégariotis, 1981, in-8°, xi-196-163 pp, biblio, index, reliure toile verte de l'éditeur, bon état (réimpression de l'édition de Dijon, 1908)
Table : I. Les finances avant Philippe le Hardi. II. Les finances sous Philippe le Hardi. Les comptes de la rectte particulière. III. Les comptes de la recette générale. IV. La chambre des comptes. Appendice : Jean sans Peur et la Chambe des comptes. 2e partie. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Etienne de Dijon : Chartes des années 1280 à 1286.
Strasbourg, Publitotal, 1988, in-4°, 317 pp, 256 gravures et photos en noir et 49 gravures et photos en couleurs dans le texte et hors texte, texte sur deux colonnes, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le chevalier est sans conteste la figure traditionnelle de l'Europe médiévale. Soit il défend le « bon droit » et c'est le chevalier idéalisé des chansons de geste, soit il se sert de sa chevalerie à des fins personnelles et c'est le seigneur brigand que vont s'efforcer d'anéantir les premiers Capétiens. La limite entre les deux est toutefois assez floue, surtout si l'on considère que les chevaliers « brigands » ou « pillards » le sont dans la mesure où ils s'opposent par leurs actes à la croisade unificatrice du royaume menée par les rois. Chacun, en fait, ne songe qu'à préserver, ou à augmenter, son patrimoine. L'un le fera sous la forme « légale » de la guerre, tandis que l'autre se mettra « hors-la-loi » en rançonnant les voyageurs qui traverseront ses terres... (Avant-propos)
Cressé, Editions des Régionalismes, 2011, in-8°, 272 pp, tableaux généalogiques, notes, broché, couv. illustrée, bon état
L’Histoire des Comtes de Poitou d’Alfred Richard – ancien archiviste du département de la Vienne –, éditée pour la première fois en 1903, est fondamentale pour la connaissance de l’histoire du Poitou et de l’Aquitaine des Xe, XIe, et XIIe siècles. Et pour mieux comprendre l’épopée de ces comtes qui devinrent les plus puissants seigneurs du royaume des Francs – ducs d’Aquitaine, ducs de Gascogne, et même, comtes de Toulouse – avant d’être sacrés, au XIIe siècle, reines et rois d’Angleterre. La lente montée en puissance des comtes de Poitou qui deviennent ducs d’Aquitaine, au milieu du Xe siècle, et assoient leur puissance face aux comtes de Toulouse, d’Auvergne et, avec plus de difficulté, face aux ambitieux comtes d’Anjou.
PUF, 1953, pt in-8°, 367 pp, préface de René Grousset, 4 cartes, biblio, broché, bon état
"Grâce aux patientes recherches d'érudits, on connaît mieux aujourd'hui l'action des Occidentaux en Orient, spécialement en Syrie et en Palestine. L'Histoire des Croisades et du royaume franc de Jérusalem de René Grousset (3 gros volumes, 1934-1936) avait fait la lumière sur bien des événements. Il restait à donner de l'ensemble un tableau plus réduit, quoique fortement documenté, qui servirait en quelque sorte de manuel à ceux qui voudraient étudier sérieusement l'Orient latin. C'est ce que M. Jean Richard a tenté avec succès. La préface élogieuse que René Grousset a écrite pour son livre est le meilleur témoignage de sa connaissance du sujet et de la saine critique avec laquelle il a étudié toutes les questions. L'ouvrage se divise en trois parties : le royaume de Jérusalem sous la dynastie d'Ardenne-Anjou, depuis la prise de la ville en 1099 jusqu'à la mort de Baudouin IV (1185) ; le second royaume de Jérusalem, de 1185 à 1239 ; le royaume d'Acre, de 1239 à la fin en 1291. (...) L'auteur étudie non seulement les événements politiques, parfois très compliqués, mais aussi les institutions : Etat, Eglise, Ordres militaires, situation des différents corps, des bourgeois et des colons européens, ainsi que celle des indigènes..." (Raymond Janin, Revue des études byzantines, 1955)
Fayard, 1993, in-8°, 638 pp, sources et biblio, chronologie, 4 cartes, 6 généalogies, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Comment un souverain autoritaire et dont les agents avaient la poigne rude est-il devenu la figure la plus vénérée de l'histoire de France, le roi dont Voltaire disait qu'il n'était pas possible de pousser la vertu plus loin que lui ? La sincérité d'une vie assujettie aux impératifs de la morale chrétienne, l'esprit d'équité de celui qui proclamait la supériorité du prud'homme sur le béguin et savait concilier le respect de l'éclat de la monarchie avec l'austérité personnelle et, par-dessus tout, la recherche passionnée de la paix ont donné à Saint Louis un prestige déjà fort peu contesté de son vivant. Il n'en reste pas moins celui qui organisa le Parlement, qui introduisit une nouvelle conception de la monnaie, qui fit entrer les grands barons dans l'exercice du pouvoir royal. Cette royauté féodale, mais où le recours aux notions du droit romain donne une physionomie nouvelle aux rapports féodaux, Saint Louis l'a mise en service d'une cause qui était celle de toute l'Europe chrétienne : la croisade. Le souci de la Terre sainte l'a amené non seulement à passer six années de son règne outre-mer, mais à prendre conscience de l'importance des problèmes méditerranéens. Et, dans son désir de donner aux établissements latins d'outre-mer des appuis nouveaux, il a ouvert la voie aux relations avec les Mongols, introduisant ainsi une perspective planétaire dans les conceptions politiques du temps.
Bartillat, 1997, pt in-8°, 245 pp, 2 tableaux généalogiques, 2 cartes et 2 plans, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre fait suite au Dictionnaire des Francs : Les temps mérovingiens. Comme lui il présente des articles concernant les événements, les personnalités laïques et religieuses, les institutions, la vie économique, les monuments, mais aussi quelques notices sur les historiens qui nous ont précédés et qui ont fait connaître le monde carolingien. En utilisant ce dictionnaire on découvrira que la période qui va du milieu du VIIIe siècle au Xe siècle est capitale pour l'histoire de l'Occident. Face au monde de l'Islam et à Byzance, les Carolingiens ont regroupé sous leur autorité différentes régions de l'Occident, ont favorisé renaissance intellectuelle et artistique, ont créé des institutions qui leur survécurent très longtemps au Moyen Age et même à l'époque moderne, et ont réalisé pour la première fois l'unité de l'Europe. Tableaux généalogiques, cartes, chronologie, plans, ainsi qu'une courte présentation de la période et des indications bibliographiques, font de cet ouvrage un excellent instrument de travail pour tous.
Seuil, 1962, fort in-8°, 572 pp, biblio, index, broché, bon état
Ce livre présente les transformations de la culture éducative pendant les siècles qui séparent la fin de l'Empire d'Occident et les débuts de la puissance carolingienne (fin du Ve siècle - milieu du VIIIe siècle). Cette période, qui commence à être mieux connue des historiens, a vu s'effondrer les cadres culturels et le système d'éducation de l'Antiquité et se constituer peu à peu les bases de la culture médiévale. En parlant de l' "Occident barbare", il ne faut pas donner à ces mots un sens péjoratif mais considérer l'europe occidentale dominée par des rois étrangers à la culture romaine. Comment ces Germains et ces Celtes vont-ils accepter l'héritage antique ? Comment a disparu la culture littéraire des laïcs ? L'école des clercs et des moines a-t-elle reçu ou non les programmes de l'école romaine ? Quelles sont les méthodes de la pédagogie ecclésiastique ? Autant de questions qu'il fallait poser et auxquelles l'auteur apporte une réponse, en surmontant les obstacles d'une documentation rare et dispersée.
Seuil, 1967, fort in-8°, 574 pp, 2e édition revue et corrigée, 16 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée (lég. défraîchie), bon état
Ce livre présente les transformations de la culture éducative pendant les siècles qui séparent la fin de l'Empire d'Occident et les débuts de la puissance carolingienne (fin du Ve siècle - milieu du VIIIe siècle). Cette période, qui commence à être mieux connue des historiens, a vu s'effondrer les cadres culturels et le système d'éducation de l'Antiquité et se constituer peu à peu les bases de la culture médiévale. En parlant de l' "Occident barbare", il ne faut pas donner à ces mots un sens péjoratif mais considérer l'europe occidentale dominée par des rois étrangers à la culture romaine. Comment ces Germains et ces Celtes vont-ils accepter l'héritage antique ? Comment a disparu la culture littéraire des laïcs ? L'école des clercs et des moines a-t-elle reçu ou non les programmes de l'école romaine ? Quelles sont les méthodes de la pédagogie ecclésiastique ? Autant de questions qu'il fallait poser et auxquelles l'auteur apporte une réponse, en surmontant les obstacles d'une documentation rare et dispersée.
Larousse, 1973, in-8°, 382 pp, 171 illustrations en noir dans le texte et à pleine page, 25 photos en couleurs sur 16 pl. hors texte, 15 cartes, chronologie, biblio, index, reliure simili-cuir fauve de l'éditeur, titres et encadrements dorés sur les plats, bon état (Histoire universelle Larousse)
"Les cinq siècles envisagés par P. Riché correspondent en gros au Haut Moyen âge, dont il est un spécialiste chevronné. Mais il ne se contente nullement de résumer ici à l'usage du grand public ce qu'il a si bien dit ailleurs sous forme de thèse de doctorat. Il élargit ici son horizon à l'échelle planétaire, ce qui se justifie en grande partie, puisque les grandes invasions en Europe et en Afrique du Nord sont le plus souvent le fait de fuyards pressés sur leurs arrières par les migrations asiatiques... En gros, ces cinq siècles se caractérisent par la répétition d'invasions successives : Wisigoths, Vandales et Suèves sous la poussée des Huns ; Lombards sous la poussée des Avars. Si les invasions sont destructrices, elles créent aussi de nouveaux contacts, surtout lorsqu'il s'agit de navigateurs comme les Arabes ou les Normands. Tout en se gardant d'écrire une histoire purement « événementielle », l'auteur suit un plan chronologique d'une grande clarté. Son point de départ est un état du monde à la fin du IVe siècle : Barbares contre empires romain, perse, hindou, chinois. Puis invasions du Ve et du VIe siècles et transformations subies, du fait de ces invasions, par les empires au VIe et au début du VIIe siècle. Montée de puissances nouvelles qui s'affrontent : empires musulman et byzantin en Orient, lutte de l'Empire barbare d'Occident contre les Scandinaves, enfin, en Extrême Orient, débuts de l'Empire Song, de l'empire maritime de Java, de l'empire Khmer, et étude, en Amérique, des civilisations du Mexique. L'auteur termine en dressant un état des choses au Xe siècle : apparition de nouveaux royaumes sur les ruines de l'Empire carolingien, rivalités entre les trois califats, création de l'empire Bulgare et d'un état russe, prestige de Constantinople autour de l'an mil... On admirera les qualités du narrateur : puissance de synthèse malgré la diversité et l'enchevêtrement des faits ; texte éclairé encore par quinze cartes, par des illustrations variées et nombreuses, égayé parfois par des citations littéraires ; tableau synchronique et index." (Pierre Courcelle, Latomus, 1972)
RICHÉ (Pierre) et Danièle ALEXANDRE-BIDON.
Reference : 86814
(1994)
ISBN : 9782020195058
Le Seuil/Bibliothèque nationale de France, 1994, in-4°, 219 pp, plus de 200 illustrations presque toutes en couleurs, notes, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Pendant des décennies l'enfant du Moyen Age resta éloigné des préoccupations des historiens. On allait répétant que les sources étaient muettes à son sujet ou ne donnaient de lui que des représentations déformées. L'enfant n'aurait été rien d'autre qu'un adulte en réduction, un être en soi sans intérêt, et la civilisation médiévale serait demeurée étrangère à l'idée même d'éducation. Pourtant, à l'étranger d'abord puis récemment en France, l'étude de l'enfance au Moyen Age a permis de reconsidérer en profondeur cette vision des choses. Première synthèse écrite en français à l'occasion d'une exposition, organisée par la Bibliothèque nationale de France, cet ouvrage voudrait cerner de la manière la plus rigoureuse l'histoire de l'enfant occidental entre le VIIe siècle et la fin du XVe siècle. Après avoir évoqué les débats souvent passionnés qui ont eu notamment pour thèmes la définition même de l'enfance et les principes de son éducation, les auteurs présentent l'enfant médiéval dans sa famille, avant et au moment de sa naissance, entouré des soins de sa mère et de sa nourrice ; puis viennent ses années d'apprentissage à l'intérieur du cercle familial et au sein de l'école monastique ou urbaine. Suivront les travaux aux champs ou à la ville et les obligations de la vie quotidienne au service d'un seigneur. Sont aussi pris en compte l'enfance malheureuse et les remèdes que l'époque tenta de lui apporter, l'éducation religieuse, et le rôle de l'enfant dans la liturgie. Le texte des auteurs est accompagné et prolongé par iconographie particulièrement brillante, puisée à des sources internationales. A n'en point douter, cet ouvrage réussit à montrer, par la rencontre de l'histoire et de l'art, que l'enfant au Moyen Age n'est plus un inconnu.
Damas, Direction générale des antiquités et des musées, 1965, in-8°, 36 pp, 19 photos, figures et plans, un plan en couleurs, une grande carte dépliante hors texte
Toulouse, Privat, 1952, pt in-8°, 78 pp, nombreuses illustrations + 8 pl. d'illustrations hors texte, un plan, broché, bon état
Fayard, 1974, in-8° carré, 204 pp, 76 photos dans le texte et à pleine page, aperçu bibliographique, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Résurrection du passé)
L'ouvrage que voici ne se borne pas à compléter par une quantité d'observations inédites les définitions toujours valables du “Dictionnaire de l'architecture” de Viollet-le-Duc ; il multiplie les perspectives nouvelles, dans un secteur de l'archéologie dont la diversité n'est pas le moindre attrait. En outre, Raymond Ritter étend son étude à l'Occident tout entier, ainsi qu'au Moyen-Orient des croisades...
Hachette, 1948, in-12, 318 pp, broché, couv. piquée, papier jauni, état correct
Rinsland Press, 2008, in-8°, xvii-420 pp, 10 pl. d'illustrations hors texte, 25 tableaux, biblio, index, cart. éditeur, très bon état. Réimpression de l'édition de 1948. Texte en anglais
"En rendant compte du beau livre de M. de Roover sur la Banque Médicis. nous avons déjà dit qu'il serait désormais nécessaire de se pénétrer de ses travaux avant d'aborder les documents comptables du Moyen Age, tant il a su démonter avec soin le mécanisme complexe du marché financier médiéval. C'est à plus forte raison ce que nous dirons de son nouveau volume : il constitue un instrument de travail indispensable à quiconque est amené à toucher aux questions épineuses du change et de la banque. Les chapitres IV, Le change et le mécanisme du marché monétaire ; V, Vicissitudes du marché monétaire et dangers des investissements en prêts publics ; XII, Circulation monétaire, marché du billon et marché monétaire ; XIII. Les dépôts bancaires comme monnaie, et XIV, Prêts et investissements , doivent notamment être lus et médités. Vingt-cinq tableaux et graphiques, autant de comptes-types publiés en appendice facilitent la lecture et donnent plus de prix au volume, pourvu par ailleurs d'une abondante bibliographie et d'un index soigné, sans parler d'une présentation parfaite. Les sources principales de l'ouvrage sont, d'une part, la comptabilitéde deux changeurs brugeois de la seconde moitié du XIVe siècle, Colard de Marke et Guillaume Ruyelle, que M. de Roover a déjà utilisée dans des travaux antérieurs, et, d'autre part, les papiers de la succursale et des correspondants brugeois de la firme Marco Datini de Prato, des dernières années du XIVe siècle et des premières du XVe ; c'est dire que l'ouvrage prend toute sa valeur pour la période comprise entre 1350 et 1450 (.) Si l'on cherche ici une « étude sur l'origine de la banque », on ne peut que féliciter l'auteur pour la sûreté de sa méthode et chercher auprès de lui un soutien technique qui manquait jusqu'ici aux historiens." (Robert-Henri Bautier, Bibliothèque de l'école des chartes, 1951)
Toulouse, Privat, 1989-1990, 4 forts vol. gr. in-8°, 595, 487, 530 et 512 pp, 56 pl. de photos hors texte, 47 cartes et plans, 12 tableaux généalogiques, biblio, index, reliures pleine toile noire de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état
Il y a près de huit siècles, à l'instigation du pape Innocent III, le fer et le feu s'abattaient sur les terres qui allaient constituer plus tard la province du Languedoc... — 1. L'Invasion, 1198-1212 ; 2. Muret ou la dépossession, 1213-1216 ; 3. Le Lys et la Croix, 1216-1229 ; 4. Mourir à Montségur, 1230-1244.
Toulouse, Privat, 1979, fort gr. in-8°, 487 pp, 16 pl. de photos hors texte, 13 cartes et plans, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
En 1213, la bataille de Muret consacre la victoire du Nord sur le Sud-Ouest, des croisés commandés par Simon de Montfort sur le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, de Rome sur les cathares. L'épée a provisoirement vaincu la parole. Tournant capital de cette première croisade contre les Albigeois, Muret inaugure le démembrement de la puissance occitane.