8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard/Tallandier, 1982, in-8°, 343 pp, nouvelle édition revue et augmentée, 8 pl. de gravures et photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Du marchand au roi en passant par le clerc ou le baron, Régine Pernoud évoque les motivations des protagonistes des Croisades – foi, esprit de conquête ou appât du gain –, leur étonnement devant les pays découverts et les relations entre civilisations. Ce véritable tableau vivant restitue les mille épreuves qu'ils durent subir en traversant des pays inconnus, la façon remarquable dont ils surent s'adapter, bâtir églises et forteresses et "tenir" pendant deux siècles face à un adversaire supérieur en nombre. — "Avec Régine Pernoud (1909-1998), a disparu une personnalité de premier plan, connue d'un large public en France et à l'étranger, auteur de dizaines d'ouvrages, parfois traduits à l'étranger, sur saint Martin de Tours (1996), sur Héloïse et Abélard (1970), sur Hildegarde de Bingen (1994), sur Aliénor d'Aquitaine (1966), sur Richard Cœur-de-Lion (1988), sur Blanche de Castille (1972), sur saint Louis (1985), sur Christine de Pisan (1982), sur les hommes de la croisade (1984), sur les saints au Moyen Age (1984), sur la femme au temps des cathédrales (1990)... Autant de livres composés avec simplicité et élégance, où se manifestent sa familiarité avec les chroniques, la littérature et l'art du Moyen Age, mais aussi sa profonde et touchante sympathie pour les siècles qu'elle évoque." (Philippe Contamine, Bibliothèque de l'École des chartes, 2000)
Tallandier, 1977, in-8°, 340 pp, 8 pl. de gravures hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Figures de proue)
Il ne manque ni d'histoires des Croisades ni de biographies des principaux protagonistes de ce qui fut la grande épopée du Moyen Age. Mais il n'y avait pas de livre retraçant la manière de vivre, la vision du monde, l'organisation matérielle de tous ceux qui tentèrent l'aventure, qu'ils fussent rois ou pauvres, barons, clercs, femmes, marchands ; qu'ils eussent la foi ou qu'ils fussent animés par l'esprit de conquête ou l'appât du gain. Le tableau vivant que dresse Régine Pernoud nous restitue l'étonnement des Chrétiens devant les mœurs des Musulmans, les mille épreuves qu'ils durent subir en traversant des pays inconnus, la façon remarquable dont ils surent ensuite s'adapter, coloniser le pays, bâtir des églises et des forteresses, et "tenir" pendant deux siècles face à un adversaire inifiniment supérieur en nombre. C'est toute une page méconnue de notre histoire qui se révèle à nous.
Plon, 1984, in-8°, 368 pp, notes, annexes (les saints patrons des pays et des villes, de nos métiers et professions, qu'on invoque dans les difficultés, du calendrier), index, broché, couv. illustrée, qqs rares annotations crayon, bon état
Ce livre est une somme incomparable sur l'histoire des saints au Moyen Age, ce peuple immense et foisonnant constitué de personnages proches de toutes les manifestations de l'art et de la culture. Comment séparer Saint Bernard des chefs d'oeuvre que sont les abbayes de Silvacane, Fontenay et du Thoronet ? Ou encore Saint François de Giotto ? Les saints au Moyen Age sont aussi profondément liés à la vie des gens. Martin, Patrick, Colomban, les femmes aussi, Delphine, Brigitte, des dynasties entières de saints et de mystiques vivent dans le quotidien des individus de leur temps, sont "élus" par la foule, leur gloire s'est faite de bouche à oreille, et ils incarnent autant la joie de vivre que la culture et toutes les plus belles manifestations de l'art de leur temps. Cet ouvrage de référence et de claire érudition s'inscrit dans la tradition des thèses de la célèbre Régine Pernoud qui a su décrire un Moyen Age flamboyant, vivant et le sortir de l'analyse obscurantiste où il était demeuré jusqu'alors.
Grasset, 1981, pt in-8°, 265 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Le Moyen Age, ère de ténèbres : telle est l'image que nous avons tous gardée de nos études secondaires. Les bâtisseurs de cathédrales ont été longtemps présentés comme des barbares et les auditeurs de saint Thomas d'Aquin comme des naïfs. C'est contre ces jugements préfabriqués que se dresse Régine Pernoud. Elle révèle le Moyen Age dans sa "lumière". Elle nous fait connaître sa richesse littéraire et son essor artistique, mais aussi ce qu'on connaît le moins : l'intérêt porté alors aux sciences et à la médecine. La vie quotidienne même portait la marque d'une civilisation déjà raffinée : l'hygiène - l'usage des "retraits", des bains publics et privés - était plus développée qu'au XVIIe siècle. La hiérarchie sociale reposait essentiellement sur des liens familiaux et il était beaucoup plus facile d'approcher Saint Louis que Louis XIV. Si les hommes avaient généralement l'autorité dans la famille, les femmes avaient des droits qu'elles n'avaient pas dans la société romaine et qu'elles ont reperdus dès le XVIe siècle. Une découverte fabuleuse d'un temps mal connu où se mêlent le profane et le sacré, où se développent le commerce, les sciences et les arts : les XIIe et XIIIe siècles sont sans doute les vrais "Grands Siècles" de notre histoire.
Fayard, 1988, in-8°, 312 pp, 2 cartes, chronologie, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Une des grandes figures du Moyen Age, le fils préféré d'Aliénor d'Aquitaine fut roi d'Angleterre de 1157 à 1199. Parti à la Croisade et fait prisonnier, lors de son retour, il put enfin rétablir la situation dans son royaume. — L'historien ne peut manquer de s'interroger sur ce paradoxe : angevin par son père Henri II et aquitain par sa mère Aliénor, Richard Ier, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, ne résida dans l'île que six mois au total et n'en parla sans doute jamais la langue... Il se consacra beaucoup plus à la lutte contre ses vassaux du continent, contre le roi de France et les Sarrasins qu'au gouvernement de son royaume. Et pourtant il demeure certainement, depuis bientôt huit siècles, le plus aimé des souverains anglais. Cette popularité ne doit rien à la légende : les contemporains, unanimes, nous le décrivent comme le "roi des rois terrestres", nul n'étant allé "plus loin que lui pour l'ardeur, la magnanimité, la chevalerie et toutes autres vertus". N'est-ce pas lui qui enleva Chypre aux Byzantins et la place d'Acre au redoutable Saladin, le vainqueur de Jérusalem ; ne fut-il pas l'un des plus grands troubadours de son temps ? Brave jusqu'à la témérité, fastueux, lettré, il incarne admirablement l'idéal chevaleresque qui était celui du XII siècle ; tout roi qu'il fût, il ne se pardonnait pas même ses écarts (notamment la "sodomie") ou ses manquements de parole (car il était d'un caractère changeant) et s'en accusa publiquement à plusieurs reprises avec force manifestations – sincères – de repentir. Longtemps absent en raison de la croisade et aussi d'une interminable captivité dans les geôles de l'empereur Henri VI, il mourut à quarante et un ans près de Limoges en assiégeant un vassal révolté. Disparition prématurée, infiniment dommageable pour l'Angleterre et pour l'Aquitaine, mais peut-être bénéfique pour sa mémoire. Le monde était en effet en train de changer : aurait-il pu ou su devenir un grand "politique" avec ce que cela requiert de cynisme, de calcul et de dissimulation ?
Albin Michel, 1985, in-8°, 241 pp, 12 pl. de gravures hors texte, une carte du dernier voyage de saint Louis, 2 tableaux généalogiques, cadre chronologique, biblio, broché, bon état
Le 25 août 1270, Louis IX meurt devant Carthage. Le lent et solennel convoi funèbre qui ramène jusqu'à Saint-Denis les ossements du saint Roi semble présager, avec ses étapes tragiques, l'assombrissement qui va suivre. Et curieusement le déclin des mentalités précède les grandes catastrophes dont sera victime, au cours du XIVe siècle, le royaume de France. S'il est un temps en effet pour lequel on peut employer sans crainte d'exagération les termes trop souvent galvaudés de mutation, d'évolution, de tournant de l'Histoire, c'est bien celui qui suit immédiatement le règne de Saint Louis. A une époque lumineuse, celle que peuvent symboliser pour nous les vitraux de la Sainte-Chapelle, succède un long et angoissant crépuscule. Ce déclin touche le régime même de la féodalité et les usages régissant alors les relations des hommes entre eux et avec la terre qui les fait vivre; il frappe aussi les fondements de la pensée ou de l'expression artistique. Des changements profonds s'amorcent qui transformeront le visage de l'Occident...
P., Berg International, 1980, gr. in-8°, 219 pp, 8 planches en couleurs hors texte, 39 photos en noir dans le texte et à pleine page, 89 dessins dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Régine Pernoud traite du problème des sources de l'art roman, conçu très largement, c'est-à-dire qu'elle retrace dans une large fresque les mutations ayant conduit de l'art classique de la Rome impériale jusqu'au jaillissement roman, puis elle définit les caractères du style. Sans aucun doute on trouvera indue la part réservée aux Celtes. Sur divers autres points encore on aimerait engager la discussion. Il n'en demeure pas moins que ce livre se lit avec agrément. (...) Le lexique thématique établi par Madeleine Pernoud entend également privilégier les Celtes « source essentielle d'expression d'un art dont l'inspiration est évidemment chrétienne »." (Marcel Durliat, Cahiers de Civilisation médiévale)
Hachette, 1970, in-8°, 314 pp, 64 gravures, photos et cartes en noir dans le texte et hors texte, 16 pl. d'enluminures et photos en couleurs hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage collectif, coordonné par Régine Pernoud, réalisé à l'occasion du septième centenaire de la mort de saint Louis. "L'état actuel des connaissances sur le temps de saint Louis" : 39 études érudites par Ch. Higounet, P. Riché, J. Hubert, A. Erlande-Brandenburg, R. Lejeune, J.-P. Babelon, E. Pognon, J. Gimpel, P. Deschamps, J. Fino, J. Meurgey de Tupigny, G.-A. Bezzola, A. Dimier, Y. Dossat, J. Levron, F. Gasparri, etc. — "Œuvre collective, cet ouvrage propose une quarantaine d'études qui, rassemblées, composent un tableau du siècle de saint Louis. On lira particulièrement les chapitres sur La vie paysanne et l'agriculture, Les villes et l'urbanisme de M. Charles Higounet, sur Saint Louis dans son palais de Paris, de M. J.-P. Babelon, sur les Routes et circuits commerciaux, de M. Jean Hubert ; – touchant la vie intellectuelle l'article de M. Bougerol sur Robert Grosseteste et saint Bonaventure, celui de M. Levron sur la Naissance des encyclopédies ou de M. Guillermon sur L'universalité de la langue française au XIIIe siècle ou encore de M. Riché sur L'instruction des laïcs au temps de saint Louis. Sous un titre assez large, Le royaume, l'Europe et l'Orient, se lisent quelques textes excellents sur Les enquêtes royales (M. François), L'abolition du duel judiciaire (J.-P. Babelon). Les arbitrages de saint Louis (E. Pognon), Le traité de Paris, en partie transcrit (J.-P. Babelon) ; – et, pour la vie religieuse, Les ordres mendiants (R. P. Vicaire), L'établissement de l'inquisition (Y. Dossat), Saint Louis et les Juifs (Mme Labarge), Royaumont et les Cisterciens (Fr. Dimier). L'histoire de l'art n'a pas été négligée et quelques études cherchent à définir ce que fut Le siècle des cathédrales. Celle de M. Erlande-Brandenburg fait le point sur Les techniques architecturales (...) Mme Perrot a résumé ce que l'on sait du vitrail au temps de saint Louis, en montrant comment l'agrandissement des fenêtres a imposé aux peintres verriers un changement de tonalité... – De son côté, M. Fino a fait un court exposé de l'organisation de l'armée, de l'état de l'armement et de l'évolution de l'architecture militaire. – Enfin je signale la brève mais suggestive étude de M. Meurgey de Tupigny sur le blason, sur le sens symbolique des émaux qui y sont employés, sur les origines et la signification de la fleur de lis et du lion dont les têtes décorent le trône du roi sur les sceaux de majesté... Une illustration agréable et bien choisie, en partie en couleurs, rehausse l'intérêt de l'ouvrage." (Francis Salet, Bulletin Monumental, 1971)
P., Imprimerie Nationale, 1874, in-folio (35 x 25 cm), xliii-395 pp, introduction par L.-M. Tisserand sur les prévôts des marchands antérieurs à Etienne Marcel, reliure bradel cartonnée papier vert de l'éditeur, intérieur propre et frais, mais 2e plat détaché et coiffe sup. arasée, état correct (Coll. Histoire générale de Paris). Edition originale
"Le présent ouvrage, agréé en 1869 par l'ancienne Commission municipale des Travaux historiques, et imprimé en placards, aurait paru en 1870, si les circonstances en avaient permis la publication. Repris en 1871, dans l'état où les événements l'avaient laissé, c'est-à-dire privé des reproductions de miniatures et de documents originaux réunis par l'auteur et détruits dans l'incendie de l'Hôtel de Ville, il eût pu être publié dans les premiers mois de 1872 ; mais d'autres ouvrages, également en cours d'impression et se rattachant à des volumes déjà mis au jour, ont dû passer en première ligne. D'autre part, il était nécessaire d'établir pour ce livre, comme pour tous ceux de la collection , une table analytique détaillée, et de placer en tête, conformément au vœu de la Commission, une introduction sommaire où seraient exposés les actes des prédécesseurs d'Etienne Marcel. C'est ainsi qu'a été retardée jusqu'en 1874 la publication d'un ouvrage imprimé il y a près de cinq ans. (Novembre 1874)" (Avant-propos)
Genève, Slatkine-Mégariotis, 1975, fort in-8°, xvi-428 + 402 pp, index, les 2 tomes reliés en un fort volume simili-cuir éditeur, bon état. (Réimpression de l'édition de 1873)
Marseille, Laffitte Reprints, 1980, in-8°, xxxii-386 pp, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titre doré au dos et au plat sup., bon état. Réimpression tirée à 300 ex. de l'édition de Chambéry de 1879
Première partie des documents réunis par l'auteur (la suite paraîtra en 1883), "qui forment un véritable cartulaire de ce prieuré". — "Nous savons peu de choses sur l'histoire ancienne de Chamonix. La documentation écrite est entièrement rassemblée par Adrien Bonnefoy et André Perrin, Documents relatifs au prieuré et à la vallée de Chamonix, Chambéry, 1879-1883, sur lequel se sont appuyées toutes les études publiées depuis lors." (Jean-Yves Mariotte, Les origines du prieuré de Chamonix, Bibliothèque de l'école des chartes, 1978)
CDU, 1942, 3 vol. in-4°, 309 pp, pagination continue, texte dactylographié, brochés, état correct (Coll. Les cours de Sorbonne)
Genève, Slatkine-Megariotis, 1975, in-8°, 370 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. (Réimpression de l'édition de 1910)
Table : I. Etude analytique des diffèrents cas royaux : Le crime de Lèse-Majesté, les causes patrimoniales royales, fausse monnaie, vérification de sceau et de lettres royaux, bris d'asseurement royal, délits des officiers royaux dans l'exercice de leur fonction, l'infraction de sauvergarde royale, le port d'armes, désobéissance aux ordres du roi, la nouvelle dessaisine, délits commis sur les chemins. II. Nature et procédure des cas royaux : La théorie des cas royaux, procédure des cas royaux. III. Les cas ducaux en Normandie.
CDU, 1957, in-4°, 69 pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
CDU, 1958, in-4°, 187 pp, 11 cartes, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne - Agrégation)
SEDES, 1974, gr. in-8°, 274 pp, qqs soulignures crayon et stylo, broché, bon état
CDU, s.d. (1967), in-4°, 241 pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
L'économie, la société, et l'administration carolingiennes.
CDU, s.d. (v. 1967), in-8°, 175-iv pp, texte dactylographié, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
PERROY (Edouard), avec la collaboration de Jeannine Auboyer, Claude Cahen, Georges Duby et Michel Mollat.
Reference : 80840
(1967)
PUF, 1967, fort gr. in-8° carré, 681 pp, 48 planches d'illustrations en héliogravure hors texte, 18 cartes, tableau synchronique, biblio, index, reliure toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Histoire générale des civilisations)
"Cette œuvre comporte 3 parties : 1. Prééminence des civilisations orientales (Ve-Xe siècles), 2. Les temps de l'Europe féodale, de l'Islam turc et de l'Asie mongole (XIe-XIIIe siècles). 3. Les temps difficiles (XIVe-XVe siècles). La première partie part du déclin du monde romain dans l'Orient et dans l'Occident et passe alors aux peuples de l'Asie ; suit l'essor de l'Islam et sa position à l'égard de Byzance ; ensuite il est traité de l'Europe dans sa première manifestation sous les Carolingiens et aussi du déclin de cette Europe jusqu'à l'an mil ; alors l'exposé revient à l'histoire du proche Orient en décrivant son essor et sa crise et finit par un aperçu sur les peuples asiatiques à l'apogée de leur développement. La deuxième partie commence avec le redressement de l'Europe au XIe siècle, auquel s'oppose le déclin de l'Islam et de Byzance. Ensuite vient un tableau de l'Asie à l'époque mongole, et cette partie s'achève avec le récit de l'apogée de l'Europe médiévale jusqu'à la fin du XIIIe siècle. La troisième partie s'inscrit davantage sous le signe de la prépondérance de l'histoire européenne. Les difficultés et les troubles de l'équilibre politique aux XIVe et XVe siècles sont opposés à la formation d'une grande puissance ottomane. La fin de cette partie est un regard sur la structure nouvelle de l'Europe, structure qui sera déterminante pour l'évolution de l'époque moderne." (Walter Mohr, Revue belge de philologie et d'histoire)
PERROY (Edouard), avec la collaboration de Jeannine Auboyer, Claude Cahen, Georges Duby et Michel Mollat.
Reference : 126113
(1955)
PUF, 1955, fort gr. in-8° carré, 681 pp, 48 planches d'illustrations en héliogravure hors texte, 18 cartes, tableau synchronique, biblio, index, broché, bon état (Coll. Histoire générale des civilisations)
"Cette œuvre comporte 3 parties : 1. Prééminence des civilisations orientales (Ve-Xe siècles), 2. Les temps de l'Europe féodale, de l'Islam turc et de l'Asie mongole (XIe-XIIIe siècles). 3. Les temps difficiles (XIVe-XVe siècles). La première partie part du déclin du monde romain dans l'Orient et dans l'Occident et passe alors aux peuples de l'Asie ; suit l'essor de l'Islam et sa position à l'égard de Byzance ; ensuite il est traité de l'Europe dans sa première manifestation sous les Carolingiens et aussi du déclin de cette Europe jusqu'à l'an mil ; alors l'exposé revient à l'histoire du proche Orient en décrivant son essor et sa crise et finit par un aperçu sur les peuples asiatiques à l'apogée de leur développement. La deuxième partie commence avec le redressement de l'Europe au XIe siècle, auquel s'oppose le déclin de l'Islam et de Byzance. Ensuite vient un tableau de l'Asie à l'époque mongole, et cette partie s'achève avec le récit de l'apogée de l'Europe médiévale jusqu'à la fin du XIIIe siècle. La troisième partie s'inscrit davantage sous le signe de la prépondérance de l'histoire européenne. Les difficultés et les troubles de l'équilibre politique aux XIVe et XVe siècles sont opposés à la formation d'une grande puissance ottomane. La fin de cette partie est un regard sur la structure nouvelle de l'Europe, structure qui sera déterminante pour l'évolution de l'époque moderne." (Walter Mohr, Revue belge de philologie et d'histoire)
Albin Michel, 1950, in-8°, xvii-477 pp, 2 cartes hors texte, 5 tableaux généalogiques sur 2 dépliants hors texte, biblio, index, broché, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"L'objet de ce livre est de montrer comment la Monarchie s'est conservée et développée du Xe au XIIIe siècle, en France et en Angleterre, à l'époque où la réorganisation de la société politique dans les formes seigneuriales et féodales semblait la condamner à dépérir. Nous n'avons pas cherché à retracer toute l'histoire politique de la France et de l'Angleterre, mais en une époque où les annales de la Royauté, au moins en France, sont souvent plus maigres ou moins intéressantes que celles d'un duché ou d'un comté, c'est d'elle cependant que nous nous sommes occupé exclusivement. Les causes matérielles et morales de sa faiblesse au temps d'un Edouard le Confesseur et d'un Hugues Capet, les circonstances qui l'ont aidée à vivre et à grandir, les institutions qu'elle a fondées en mettant à profit les principes mêmes de la Féodalité, la faillite des tentatives faites en Angleterre pour lui imposer un contrôle aristocratique..."
Albin Michel, 1933, in-8°, xvii-477 pp, 2 cartes hors texte, 5 tableaux généalogiques sur 2 dépliants hors texte, biblio, index, broché, état correct (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"L'objet de ce livre est de montrer comment la Monarchie s'est conservée et développée du Xe au XIIIe siècle, en France et en Angleterre, à l'époque où la réorganisation de la société politique dans les formes seigneuriales et féodales semblait la condamner à dépérir. Nous n'avons pas cherché à retracer toute l'histoire politique de la France et de l'Angleterre, mais en une époque où les annales de la Royauté, au moins en France, sont souvent plus maigres ou moins intéressantes que celles d'un duché ou d'un comté, c'est d'elle cependant que nous nous sommes occupé exclusivement. Les causes matérielles et morales de sa faiblesse au temps d'un Edouard le Confesseur et d'un Hugues Capet, les circonstances qui l'ont aidée à vivre et à grandir, les institutions qu'elle a fondées en mettant à profit les principes mêmes de la Féodalité, la faillite des tentatives faites en Angleterre pour lui imposer un contrôle aristocratique..."
Albin Michel, 1947, in-8°, xxi-400 pp, biblio, index, reliure pleine toile brique, dos lisse, pièces de titre et de collection chagrin bordeaux, couv. conservées (rel. de l'époque), très bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité). Edition originale
"Ce livre n'est pas seulement un magistral essai de synthèse, une mise au point lumineuse, précise et sûre de l'une des plus difficiles matières de l'histoire médiévale ; c'est encore un modèle d'analyse pénétrante, fertile en vues personnelles, fruits du commerce assidu d'un esprit sincère avec des documents celles bien connus, mais interprétés de façon judicieuse et concrète." (Roger Grand, Journal des Savants, 1950) — "Ce livre est à lire, voire même à relire. L'effort de documentation est prodigieux ; les textes cités libéralement constituent une mine infiniment précieuse ; les définitions, tant de la commune primitive que de la commune postérieure, paraissent absolument exactes et conformes à la vision de l'époque. Du point de vue de l'histoire constitutionnelle, nous savons désormais très précisément ce que fut la commune française." (J. Dhondt, Annales ESC, 1952) — Ce n'est pas un schéma sociologique abstrait que nous offre ce livre. Dans la France du Nord et du Centre, pour une vingtaine de communes, les plus importantes, Ch. Petit-Dutaillis (1868-1947) détaille, d'après les documents originaux, les péripéties souvent dramatiques de leur histoire. Et au passage l'auteur trace, de main de maître, les portraits de quelques-uns de nos rois, de Philippe Auguste à Henri IV, et de certains penseurs politiques, tels Bodin, Montaigne, Turgot...
PETITOT (Claude-Bernard) et Louis-Jean-Nicolas MONMERQUÉ (dir.).
Reference : 123573
(1824)
P., Foucault, 1824-1829, 131 vol. in-8°, reliures demi-chagrin havane, dos lisses à faux-nerfs soulignés de filets dorés, titre général (“Petitot, Mémoires relatifs à l'histoire de France”), série, tomaison et auteurs dorés (rel. de l'époque), plats lég. frottés, une coiffe manquante, qqs coiffes frottées, qqs dos frottés ou tachés, bon état (Franklin, Les Sources de l'histoire de France, 289) — Compte-tenu du poids de l'ensemble (75 kg environ), nous serons amenés à demander des frais d'envoi un peu plus importants en cas d'expédition
Publiée entre 1819 et 1829 par Petitot puis par Louis Monmerqué, cette remarquable collection se compose de deux séries : "La première série, comprenant 52 volumes, fut achevée en 1827. La seconde série, terminée deux ans plus tard, se compose de 79 volumes. Les deux séries forment donc un ensemble de 131 volumes, reproduisant environ 120 ouvrages différents (...) Chacune des séries de la collection est terminée par une table excellente, à la fois alphabétique et méthodique, qui est l'oeuvre de M. Delbare." Très importante et précieuse collection complète de mémoires, depuis le Moyen Age qui débute par les Mémoires de Villehardouin, le XVIe siècle, avec notamment les Mémoires de Martin et Guillaume Du Bellay, le XVIIe siècle, avec entre autres les Mémoires du cardinal de Richelieu, jusqu'au XVIIIe siècle, terminé par les Mémoires de Duclos et Mme de Staal. — Détail : Première série : 1. Discours préliminaire ; Sur l'orthographe des anciens mémoires ; Mémoires de Geoffroi de Villehardouin. – 2. Mémoires de Joinville. – 3. Manuscrits arabes relatifs au règne de Saint-Louis ; Dissertations sur l'histoire de Saint-Louis. – 4 et 5. Anciens mémoires sur Du Guesclin. – 5 et 6. Livre des fais et bonnes meurs du sage Roy Charles V. – 6 et 7. Livre des faicts de Jean Le Maingre. – 7. Mémoires de Pierre de Fenin. – 8. Mémoires sur Jeanne d'Arc ; Histoire d'Artus III : Mémoires de Florent d'Illiers. – 9 et 10. Mémoires d'Olivier de La Marche. – 11. Mémoires de Jacques du Clercq. – 11, 12 et 13. Mémoires de Philippe de Comines. – 13 et 14. Mémoires de Jean de Troyes. – 14. Mémoires de Guillaume de Villeneuve ; Mémoires de La Trémouille. – 15 et 16. Mémoires de Bayard. – 16. Histoire des choses mémorables advenues du règne de Louis XII et François Ier ; Journal de Louise de Savoie. – 17, 18 et 19. Mémoires de Martin du Bellay. – 20, 21 et 22. Commentaires de Blaise de Montluc. – 23, 24 et 25. Mémoires de Gaspard de Saulx. – 26 et 27 et 28. Mémoires de la vie de François de Scépeaux. – 28, 29 et 30. Mémoires de François de Boyvin. – 31 et 32. Commentaires de François de Rabutin. – 32. Discours de Gaspar de Coligny ; Mémoires de la Châtre ; Mémoires de Guillaume de Rochechouart. – 33. Mémoires de Michel de Castelnau. – 34. Mémoires de Jean de Mergey ; Mémoires de François de La Noue ; Mémoires d'Achille Gamon ; Mémoires de Jean Philippi. – 35. Mémoires de Henry de La Tour d'Auvergne ; Mémoires de Guillaume de Saulx. – 36. Mémoires de Philippe Hurault, comte de Cheverny ; Mémoires de Philippe Hurault, abbé de Pontevoy. – 37. Mémoires de Marguerite de Valois ; Mémoires de Jacques-Auguste de Thou, depuis 1553 jusqu'en 1601. – 38 et 39. Mémoires de Jean Choisnin. – 40, 41, 42 et 43. Mémoires de Mathieu Merle ; Chronologie novénaire de Cayet. – 43. Mémoires de Jacques Pape. – 44 : Mémoires d'estat par de Villeroy ; Mémoires du duc d'Angoulesme. – 45, 46, 47, 48 et 49. Mémoires de Pierre de L'Estoille. – 49 : Relation faite par Maitre J. Gillot ; Mémoires de Claude Groulard ; Mémoires de Michel de Marillac. – 50 et 51. Mémoires de Fontenay-Mareuil. – 52. Table générale et analytique de la première série des Mémoires. – Deuxième série : 1 à 9. Sully. Mémoires des sages et royales oeconomies d'estat, domestiques, politiques et militaires. – 10 et 11. Mémoires du cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII. – 11 à 15. Les négociations du président Jeannin. – 16 et 17. Mémoires du Maréchal d'Estrées ; Mémoires de Phelypeaux de Pontchartrain. – 18. Mémoires du duc de Rohan. – 19 à 21. Mémoires de Bassompierre. – 21 bis à 30. Mémoires du cardinal de Richelieu. – 31 et 32. Mémoires de Gaston d'Orléans ; Mémoires du sieur de Pontis. – 33 et 34. Mémoires de Robert Arnauld d'Andilly ; Mémoires de l'abbé Arnauld ; Mémoires de la duchesse de Nemours. – 35. Mémoires du comte de Brienne. – 35 à 39. Mémoires de madame de Motteville. – 40 à 43. Mémoires de Mlle de Montpensier. – 44 à 46. Mémoires du cardinal de Retz ; La conjuration du comte de Fiesque. – 47. Mémoires de Guy Joly ; Mémoires de Claude Joly. – 48. Mémoires de Valentin Conrart ; Mémoires du père Berthod. – 49 et 50. Mémoires du marquis de Montglat. – 51 et 52. Mémoires de La Châtre ; Mémoires de La Rochefoucauld ; Mémoires de Gourville. – 53 et 54. Mémoire de Pierre Lenet ; Mémoires de Montrésor ; Mémoires de Fontrailles. – 55. Mémoires du duc de Guise. – 56 et 57. Mémoires du maréchal de Gramont ; Mémoires du maréchal Du Plessis. – 58 et 59. Mémoires de M. de Brégy ; Mémoires de P. de la Porte. – 60 à 63. Mémoires de Omer Talon ; Mémoires de l'abbé de Choisy. – 64. Mémoires du chevalier Temple ; Histoire de madame Henriette d'Angleterre. – 65 et 66. Mémoires de la cour de France pour les années 1688 et 1689 (Mme de La Fayette) ; Mémoires du marquis de la Fare ; Mémoires du maréchal de Berwick ; Souvenirs de madame de Caylus. – 67. Mémoires de Jean-Baptiste Colbert. – 68 à 70. Mémoires du maréchal de Villars. – 71 à 73. Mémoires du duc de Noailles. – 74 et 75. Mémoires du comte de Forbin ; Mémoires de Duguay-Trouin. – 76 et 77. Mémoires secrets de Duclos ; Mémoires de madame de Staal. – 78. Table générale et analytique de la deuxième série des Mémoires.