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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Alphonse Picard, 1912, in-8°, xix-103 pp, 2e édition, index, broché, bon état
Texte latin. Seconde édition revue et corrigée de ce texte publié pour la première fois par Léon Mirot en 1909. La chronique de l'abbaye de Morigny, près d'Étampes, est un des documents les plus intéressants que nous ayons pour l'histoire de la France et de l'Église au temps de Louis VI et de Louis VII. Telle qu'elle nous est parvenue, elle couvre la période qui va de la fondation de l'abbaye vers 1095 à la mort de l'abbé Thévin en 1152. Elle est divisée en trois livres ; les deux premières sont des annales du monastère, la troisième est une véritable histoire du temps. C'est une source de premier ordre pour le règne de Louis VI et celui de Louis VII jusqu'en 1148. Elle a été composée par des moines de l'abbaye de Morigny, près d'Etampes (diocèse de Sens). L'auteur de la première partie, Théulphe ou Thiou (10..-1138), a été prieur puis abbé de l'Abbaye de Morigny, puis abbé de Saint-Crépin de Soissons. — "Une des sources les plus véridiques et par suite des plus importantes pour l'histoire de la première moitié du XIIe siècle." (Molinier, Sources II, 1857)
P., Recueil Sirey, 1933, gr. in-8°, 243 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale, envoi a.s. à Henry Molinier. Rare. On joint une nécrologie de Pierre Tisset (1898-1968), professeur d'histoire du droit à la Faculté de Montpellier
Ouvrage fondamental pour la connaissance de l'histoire de l'abbaye de Gellone – ou Saint-Guilhem-du-Désert. — Petit fils de Charles Martel par Aude, sa mère, apparenté aux Mérovingiens par Thierry, son père, Guilhem est un des plus prestigieux compagnons d'arme de Charlemagne, son cousin germain. En 789, le roi lui confie le comté de Toulouse avec la mission de mâter la turbulence des Gascons. En 793, il se heurte, sur les rives de l'Orbieu, aux musulmans qui ravagent le royaume d'Aquitaine. Les Francs ont le dessous, mais les adversaires repassent les Pyrénées qu'ils ne devaient plus franchir. En 804, il dote une fondation qu'il avait faite dans le val de Gellone. En 806, il prend l'habit monastique. Le flamboyant guerrier devenu humble moine meurt à Gellone en 812... (Henri Vidal, Revue historique de droit français et étranger, 2001) — "La controverse qui mit aux prises pendant plusieurs siècles les deux monastères voisins de Gellone et d'Aniane, fondations de saint Guillaume au temps de Charlemagne,, a été étudiée au point de vue diplomatique par plus d'un érudit, mais l'histoire particulière du premier de ces établissements n'a jamais été l'objet d'un travail critique. L'auteur du présent ouvrage a voulu combler cette lacune, du moins jusqu'à la fin du XIIIe siècle, époque où l'abbaye se voit reconnaître l'entière juridiction temporelle et «épiscopale » sur le village et la vallée de Saint-Guilhem. Disons tout de suite, que M. Tisset s'est acquitté d'une manière très remarquable de la tâche qu'il s'était assignée. Rarement monographie d'une abbaye a été conduite avec un esprit critique aussi pénétrant et exposé dans une langue aussi ferme. (...) Par l'acuité du sens critique, par l'union des connaissances juridiques et diplomatiques, cet ouvrage constitue une des monographies d'abbaye les plus pénétrantes qu'il nous ait été donné de consulter." (Ferdinand Lot, Journal des Savants, 1936)
Cologne, Taschen, 1990, in-4°, 140-(2) pp, 131 illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Avant-propos ; Modes de vie de la société d'ordres du haut Moyen Age (Tilmann Lohse) ; Royauté et noblesse : le fragile équilibre des forces au Moyen Age (Ludwig Vones) ; Formes de la vie économique du haut Moyen Age (Manfred Groten) ; L'ère de la chrétienté : aspects de la vie des chrétiens du haut Moyen Age (Thomas Ruster) ; Les beaux-arts pendant le haut Moyen Age (Peter Gerlach) ; La geste d'Arthur et le minnesang : la littérature allemande du haut Moyen Age (Klaus Kramp) ; Mentalités et conscience des hommes du haut Moyen Age (Günter Meller) ; Bibliographie.
Cologne, Benedikt Taschen, 1990, in-4°, 140 pp, 131 illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Introduction – Ways of Life in the Estates of Society in the Middle Ages (Tilmann Lohse) – Monarchy and Nobility: On the Delicate Balance of Power in the Middle Ages (Ludwig Vones) – Forms of Economic Life in the High Middle Ages (Manfred Groten) – The Age of Christendom: A View of the Life of Christians in the High Middle Ages (Thomas Ruster) – The Fine Arts in the High Middle Ages (Peter Gerlach) – The Minnesang and Tales of King Arthur: German Literature in the High Middle Ages (Klaus Kramp) – Modes of Thought and Consciousness in the Middle Ages (Günter Meller).
Seghers, 1971, pt in-8°, 205 pp, broché, couv. illustrée, bon état
P., La Boutique de l'Histoire, 2007, in-8°, 299 pp, 9 portraits, repères biographiques, index, broché, bon état
Une étude des affinités intellectuelles de Marc Bloch avec l'Angleterre depuis sa formation à l'Ecole normale supérieure jusqu'aux années 1940. — « J'ai, en Grande-Bretagne, de chers amis » écrit Marc Bloch au lendemain de « l'étrange défaite » de 1940 : cet aveu récapitule toute une vie (1886-1944), celle d'un historien majeur du XXe siècle dont l'ouvre a profondément contribué à façonner les contours actuels de la discipline historique, des Rois thaumaturges à la Société féodale en passant par Les Caractères originaux de l'histoire rurale française et la fondation des Annales. Or, si l'on s'est plu à reconnaître l'apport de l'École historique allemande dans cette révolution historiographique, les échanges instaurés avec l'Angleterre avant même la signature de l'Entente cordiale en 1904, et la fascination que ses économistes, juristes, ethnologues ou sociologues exercent à côté des historiens se révèlent tout aussi déterminants que le « modèle » britannique lui-même. L'attraction qu'en subit Marc Bloch, ses contacts et ses séjours répétés, à Londres, Cambridge ou Oxford, cadre d'une rencontre surréaliste avec Ernst Kantorowicz, auprès d'esprits aussi pionniers que celui d'Eileen Power, à l'avant-garde de l'histoire des femmes, de l'histoire économique, ou des mentalités, forment une constante. Intellectuelle, mais aussi existentielle jusqu'à l'engagement ultime face au nazisme. Histoire totale à laquelle n'échappent ni les corps ni les âmes. Le parcours retracé ici se propose dans toute son épaisseur, d'en relire l'un des fondements, passé inaperçu.
P., La Boutique de l'Histoire, 2004, gr. in-8°, 437 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Alors que depuis une vingtaine d'années l'histoire de l'assistance, de la médecine et des malades fait l'objet d'approches renouvelées, l'histoire du cadre hospitalier, avant les grandes constructions du XVlle siècle, reste un domaine loin d'avoir été systématiquement parcouru. À côté de l'étude et de la mise en valeur de vestiges prestigieux (Hôtel-Dieu de Tonnerre, Hospices de Beaune, Hospice-Comtesse à Lille, Grand Hôpital de Norwich en Angleterre, ou encore Santa Maria della Scala à Sienne...), les recherches menées de façon isolée appellent aujourd'hui une large confrontation susceptible de conduire à une vision plus nette, à une réévaluation des problématiques, à l'établissement d'enquêtes programmées et à une sensibilisation accrue des historiens, des archéologues comme du plus large public à l'égard d'un patrimoine souvent diffus et méconnu. À quelles réalités matérielles répond la floraison hospitalière médiévale, sous quelles formes et suivant quelles chronologies ? Pour quels hôtes, pèlerins, lépreux, infirmes, enfants ou accouchées, et selon quel niveau de diagnostic ? Du Proche-Orient paléochrétien au Portugal, de Champagne en Flandre ou en Normandie, passant par le Val-de-Loire, le Languedoc ou la Bourgogne, c'est à une appréciation d'ensemble, appuyée sur des exemples variés présentés lors d'une rencontre internationale à l'Université de Paris XII, que cet ouvrage voudrait contribuer, examinant les diverses solutions mises en place durant le long Moyen Age et structurant davantage, au-delà des différentes approches et méthodes requises, le champ d'étude à explorer. L'hôpital : une mesure des civilisations.
Librairie Floury, 1938, in-8° carré, 270 pp, 32 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Voici un volume qui plaira à tous les amoureux de la Bretagne. La reine Anne est restée dans la mémoire des générations « la bonne duchesse », son souvenir est marqué à Nantes, comme à Blois ou à Rennes, à Morlaix, comme à Saint-Jean-du-Doigt, par ces sabots de bois dont parle la chanson. M. Toudouze sait nous conter allègrement, et avec enthousiasme, la vie tourmentée de cette princesse, deux fois reine de France, dont les petites filles, au pardon de Plougastel ou d'ailleurs, reproduisent aujourd'hui la silhouette et les couleurs. A cette étude, autant que l'histoire politique, celle des lettres et des arts trouve à gagner. Les noms de Meschinot ou de Jean Lemaire de Belges, ceux de Jean Perrial, de Michel Colombe, de Jean Juste, et bien d'autres, en fleurissant ces pages, attestent qu'Anne eut l'esprit cultivé, dès l'enfance, grâce à la Dame de Dinan, sa gouvernante. L'auteur de cet agréable récit a donc eu raison de donner ses soins à l'illustration de son livre. Cette illustration est bien choisie." (Gazette des beaux-arts, 1939) — "Il y aurait injustice à réclamer de M. Toudouze ce qu'il déclare sans ambages n'avoir pas voulu faire. Il n'a pas cherché à écrire l'histoire d'Anne de Bretagne ; mais, ayant lu un très grand nombre d'écrits anciens et modernes relatifs à la bonne duchesse et reine, il a éprouvé en les lisant des « impressions » dont il nous fait part. C'est légitime. Comme d'ailleurs M. Toudouze n'est pas seulement un artiste, mais qu'il n'ignore pas ce que c'est que l'histoire, ses « impressions » ne seront pas à dédaigner des lecteurs soucieux surtout de vérité objective. (...) L'illustration mérite les plus grands éloges. C'est une remarquable documentation iconographique sur Anne et son entourage, avec une grande part d'inédit." (H. Waquet, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1940)
Perrin, 1996, in-8°, 323 pp, 8 pl. de gravures hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Unique héritière de son père François II, duc de Bretagne, Anne, née à Nantes en 1477, lui succéda en 1488, à l'âge de onze ans. Mariée par procuration en 1490 à l'archiduc Maximilien d'Autriche, la jeune duchesse de Bretagne est contrainte de renoncer à lui pour épouser l'année suivante l'envahisseur de son duché, le roi de France Charles VIII. Un mariage politique qui, contre toute attente, se mua en un grand amour. Après la mort accidentelle de Charles (1498), elle se remaria avec son successeur Louis XII, non sans avoir obtenu préalablement la garantie de l'autonomie de la Bretagne dont elle demeurait la duchesse. Reine de France, elle eut toujours à coeur de défendre les intérêts de sa patrie d'origine, mais épaula parfaitement ses deux époux, tenant les rênes du royaume pendant qu'ils guerroyaient. Intelligente, tenace, raffinée, elle donna de l'éclat à la vie de cour et suscita le renouveau artistique de la France à travers, notamment, les demeures de Nantes, d'Amboise et de Blois où elle mourut en 1514. Philippe Tourault s'est attaché à restituer la riche personnalité de cette reine souvent accusée d'être restée plus bretonne que française.
Perrin, 2009, in-12, 262 pp, 10 tableaux généalogiques, liste des ducs et duchesses de Bretagne, biblio, index, broché,couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage montre comment, en 936, est né le duché en plein coeur des invasions vikings, comment les grandes familles comtales bretonnes se le sont disputé et ont fini par le posséder les unes après les autres, du Xe au XIIe siècle. Vers 1150, la Bretagne devient un enjeu géostratégique. Les Plantagenêts d'Angleterre puis les Capétiens de France y mettent des ducs de leur famille pour mieux la dominer. Paradoxalement, les ducs imposés par les uns et par les autres prennent rapidement leur autonomie envers les deux nations rivales. Les ducs d'origine française créent même, du début du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, une vraie puissance bretonne indépendante et mettent en place des structures de gouvernement efficaces. A tel point que l'on peut parler d'un véritable Etat breton, des années 1360 aux années 1460, même en pleine guerre de Cent Ans. La force de la Bretagne attire les convoitises. Les rois de France veulent la posséder. Ils parviendront à leurs fins en 1532, après plus de soixante ans de lutte, ce qui prouve la solidité intérieure et extérieure du grand duché. En analysant les fondements du pouvoir ducal, Philippe Tourault livre ici une étude novatrice sur l'Armorique médiévale.
Picard, 1954, in-4°, 448 pp, illustré de 10 cartes, de 82 plans, de 26 figures dans le texte et de 72 planches hors texte, index, exemplaire numéroté sur alfa, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Plon, 1963, fort in-8°, 886 pp, préface de Michel Mollat, 4 cartes, 12 tableaux et graphiques, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Civilisations et mentalités). Peu courant
"Cette thèse de doctorat, soutenue en 1959, étend les recherches de l'auteur sur deux larges siècles : 1302-1526. Dans une première partie (p. 21-58), M. Jacques Toussaert étudie la population, les genres de vie, les cadres civils et religieux dans lesquels vécurent les habitants de la région ; la population rurale domine numériquement ; les villes possèdent de nombreux lieux de culte ; la dispersion impose aux fidèles des campagnes de longues distances pour gagner leur clocher et rend difficile le ministère pastoral dans les doyennés ruraux. Une deuxième partie, de loin la plus longue (p. 59-500), analyse les aspects divers de la vie chrétienne. (...) Dans une troisième et dernière partie (p. 501-883), M. Toussaert étudie les composantes de ce tableau de la vie chrétienne. La couleur en est sombre et le milieu de vie l'explique en partie. Le Flamand du Moyen Age se trouve aux prises avec les assauts de la mer, les fléaux du mauvais temps, de la famine, de la misère et de la peste, sans oublier de trop nombreuses guerres qui dévastent le sol..." (P. Flament, Revue de l'histoire des religions)
Flammarion, 1982, in-8°, 404 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'an Mille, source de tant de légendes... Les rois meurent à vingt ans, les évêques coiffent la mitre à douze ans ; sans père, sans terroir, sans patrie, les hommes implorent indifféremment les divinités païennes et les saints chrétiens, Dieu et le diable. Des guerres sans combat, des prêtres sans foi, la campagne dans les villes, la débauche dans les monastères ; mais aussi la naissance du chiffre, le rayonnement de Cluny, l'installation des Capétiens, l'émergence de la Paix de Dieu. Eclairant ce sombre tableau, un homme à la destinée fulgurante, Gerbert. Né pauvre à Aurillac, mort pape à Rome en 1003, a-t-il dû son ascension à un pacte avec le diable ? A-t-il puisé dans l'officine d'un alchimiste arabe son génie scientifique ? Second personnage du royaume franc et nommé archevêque de Reims par Hugues Capet, est-ce par traîtrise qu'il devint conseiller intime de l'empereur des Germains Otton III ? Et s'il n'avait été qu'un homme malheureux qui paya ses succès de cuisants échecs... Il n'a pas impunément défendu en même temps le coq gaulois à Rome et la louve romaine en Gaule. (4e de couverture)
Arthaud, 1959, in-8°, 38 gravures en noir et une grande carte dépliante en 4 couleurs hors texte, biblio, index, broché, sans la jaquette, bon état (Coll. Clefs de l'aventure, clefs du savoir)
La géographie de l'Asie avant Marco Polo. Quelques mots sur le choix des textes présentés. Le Livre des deux Mahométans. Voyage de Jean du Plan de Carpin. Itinéraire de Guillaume de Rubruk.
New York, 1978, fort in-8°, xx-679 pp, 5 cartes, 8 pl. hors texte en couleurs, 61 illustrations sur 32 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état.Texte en anglais
Fayard, 1979, gr. in-8°, 562 pp, traduit de l'américain, 2 cartes sur les gardes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Grand Prix des lectrices de Elle)
L’ouvrage retrace l’histoire des calamités qui affectèrent l’Europe du XIVe siècle. Le XIVe siècle n’a pas d’équivalent dans l'histoire pour sa série de famines, d'infections, de chaos social et de guerres. Il présente un contraste terrible avec les progrès et les réalisations admirables qui avaient marqué les XIIe et XIIIe siècle en Europe. L’historienne Barbara Tuchman le décrit comme « une époque violente, tourmentée, sans repères, un âge de souffrance et de désintégration, dans lequel beaucoup voyaient le triomphe de Satan. » Par exemple, en 1347, la peste noire décime, cette année-là, quasiment la moitié de la population : « Aucune [cloche] ne sonnait, et personne ne pleurait parce que presque tous s’attendaient à mourir [...] des gens disaient et croyaient : « c’est la fin du monde [...].» Le père abandonnait son enfant, la femme, son mari, un frère, l’autre frère. Et moi, Agnolo di Tura dit le Gros, j’ai enterré mes cinq enfants de mes mains et bien d’autres ont fait comme moi » (p. 88). — "Barbara Tuchman, dans “Un Lointain miroir”, démontre que le XIVe siècle était à certains égards similaire au XXe (destructions, guerres, insécurité), et le résultat est éclairant pour le lecteur." (Steven Englund) — "Un ouvrage merveilleusement écrit, précis et d'une grande érudition. Barbara Tuchman réussit mieux que personne à nous montrer « comment c'était »." (The New York Review of Books)
Club des Libraires de France, 1961, in-8° étroit (20 x 11,5), 300 pp, illustré de 8 miniatures du XIIIe siècle en couleurs contrecollées, tirage numéroté sur vergé Barjon, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, illustration en médaillon au 1er plat, rhodoïd, signet, bon état (Coll. Livres de toujours)
P., L'Artisan du Livre, 1924, pt in-8°, 220 pp, reliure demi-chagrin lie de vin à coins, dos très orné à 4 nerfs, signet, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Editions du Cerf, 1993, in-8°, 200 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Il est bien connu que l'ordre double de Fontevraud eut l'originalité d'être gouverné par des abbesses ayant autorité tant sur les moniales que sur les frères. S. Tunc s'est penchée sur le cas de deux des plus éminentes, la première, Pétronille de Chemillé (1115-1149), et la trente-troisième, Gabrielle de Rochechouart de Mortemart (1670-1704). (...) Féministe convaincue, l'A. – après avoir longuement insisté sur la misogynie ecclésiastique aux XIe et XIIe s. (p. 29 et ss) et déploré (p. 46) qu'en 1210 la papauté ait jugé « absurde » le fait que des abbesses puissent confesser leurs moniales – conclut son ouvrage par un vibrant plaidoyer en faveur de l'ordination sacerdotale des femmes. Cet excès mis à part, ce petit livre n'en constitue pas moins une très agréable vulgarisation." (J.-M. Bienvenu, Cahiers de civilisation médiévale, 1995)
London, Arms and Armour Press, 1985, in-4°, 192 pp, abondamment illustré de plus de 200 photos, gravures, cartes et plans, dont 80 en couleurs, biblio, index, reliure toile éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Par l'historien britannique Stephen Richard Turnbull, auteur de plus de 50 livres dans le domaine de l'histoire militaire et reconnu comme l'un des principaux historiens militaires concernant les périodes médiévales et modernes.
P., Bloud et Cie, 1912, pt in-8°, xix-340 pp, index, broché, bon état. Peu courant
D'après P. Fredericq, « Les récents historiens catholiques de l'Inquisition en France » (Annales du Midi, 1913), l'historiographie catholique de l'Inquisition « avec Mgr Douais s'attarde encore à l'apologie quand même. Avec M. l'abbé Vacandard elle admet presque tout ce que H.-C. Lea a mis définitivement en lumière, quoiqu'en proclamant avec une candeur enfantine que tout cela est à l'honneur de l'Église. Avec M. de Cauzons, enfin, elle reconnaît que l'Inquisition fut une institution en opposition avec l'Évangile, en même temps qu'une fausse manoeuvre dont les conséquences funestes pèsent eneore de nos jours sur le catholicisme ».
Maisonneuve et Larose, 1968, gr. in-8°, 490 pp, biblio, broché, bon état. Edition originale
Esprit courtois en poésie, de l'époque archaïque jusqu'au IIIe siècle de l'Hégire - L'Esprit courtois du IIIe/IXe au Ve/XIe siècle ou la courtoisie hors de la poésie : l'adab et le secret d'amour ; le roman et l'anthologie.
Tours, A. Mame, 1873, in-12, 288 pp, un frontispice gravé sur acier et 3 pl. hors texte sous serpente, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 petits nerfs soulignés à froid, caissons et fleurons dorés, titres dorés, encadrement à froid sur les plats, fer doré de l'école Sainte Barbe au 1er plat (rel. de l'époque), bon état
Péronnas, Editions du Bastion, 1999, gr. in-8°, 372 pp, double page de titre dont une gravée, 9 pl. de gravures hors texte, culs-de-lampe, reliure simili-cuir vert de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état. Exemplaire numéroté 066 (justification non précisée)
Réimpression de l'édition de 1842.
P., Garnier Frères, s.d. (1892), in-12, 476 pp, index chronologique, reliure demi-percaline chagrinée chocolat, dos lisse avec titre doré et filets à froid (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"Cette chronique, écrite vers 1467, puise ses sources dans celle de la "Geste des Nobles" écrite par le père de Cousinot, avant de s'attarder sur l'épopée de Jeanne d'Arc. Son récit, très élogieux pour Jeanne, est précieux, d'autant que l'auteur nous dit avoir connu plusieurs des capitaines dont il parle, c'est à dire contemporains de l'héroïne." (Lanéry d'Arc, 15).