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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 30044

(1790)

‎L'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue aux François ‎

‎[Paris] Imprimerie de Didot fils aîné s.d. [1790] in-8 dérelié ‎


‎15 pp.Roquincourt, 3438. Il s'agit de la proclamation adressée à tous les Français et composée à bord du Léopard en rade de Brest, le 13 septembre 1790, au moment où les 85 députés de l'Assemblée de Saint-Marc accostent en métropole pour porter les revendications de la colonie auprès de l'Assemblée nationale, en somme une opération de communication d'ailleurs assez réussie ‎

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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 30045

(1790)

‎L'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue, aux représentans de la nation ‎

‎[Paris] Imprimerie de Didot fils aîné s.d. [1790] in-8 dérelié ‎


‎8 pp.Roquincourt, 3439. Après s'être adressés à l'ensemble de la population française par leur proclamation lancée du Léopard en rade de Brest le 13 septembre 1790, les 85 députés de l'Assemblée de Saint-Marc venus en France défendre les intérêts de la colonie se tournent vers les députés de l'Assemblée nationale par ce texte daté du 9 octobre suivant ‎

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‎SAINT-DOMINGUE — BOYER (Jean-Pierre).‎

Reference : LBW-7645

‎Pièce signée, contresignée par son secrétaire Joseph Balthazar Inginac.‎

‎Port-au-Prince, 10 novembre 1825. In-folio (30,5 x 20 cm) de 1 p. sur une feuille double ; grande vignette gravée de la République d’Haïti accompagnée de l’intitulé « Jean-Pierre Boyer Président d’Haïti ».‎


‎L’arrivée d’un diplomate français au Cap-Haïtien. « Vu les provisions de vice-consul de France au Cap-Haïtien, accordées par Sa Majesté Charles X, Roi de France et de Navarre, à Monsieur Mollien, le quatorze août mil huit cent vingt-cinq ; mandons et ordonnons à tous ceux qu’il appartiendra que Monsieur Mollien soit admis et reconnu au Cap-Haïtien, comme vice-consul de France, et qu’il en exerce les fonctions sans trouble ni empêchement… ». Militaire et homme politique, Jean-Pierre Boyer (1776-1850) participa à la guerre d’indépendance haïtienne avant de devenir premier ministre d’Haïti de 1809 à 1815. En 1818, il fut nommé président à vie, succédant à Alexandre Pétion dont il était proche. En 1820, il unifia le nord et le sud de l’ancienne colonie, puis il annexa la partie espagnole de l’île. Devenu chef suprême d’Haïti, il fut renversé par la révolution de 1843 et s’exila. Explorateur et diplomate, Gaspard Théodore Mollien (1796-1872) fut l’un des rares rescapés du naufrage de la Méduse en 1816 au large des côtes africaines. Il explora ensuite le Cap-Vert, le Sénégal, la Gambie et le Niger. En 1823, il visita la Colombie avant d’occuper plusieurs postes consulaires en Haïti, d’abord au Cap-Haïtien, puis à Port-au-Prince. Il quitta Haïti en 1831 pour devenir consul général à La Havane, poste qu’il occupa jusqu’en 1848. Précieux document. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Afrique, pp. 234-235.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — CAMPAN DE FONTANELLE (Jean-Antoine).‎

Reference : LBW-8719

‎Lettre autographe signée [à Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier].‎

‎Saint-Marc, 21 février 1790. 2 pp. in-4 (23,9 x 18,5 cm), avec une pièce autographe signée jointe, 1 p. in-4; en feuilles.‎


‎Les premières révoltes de Mulâtres à Saint-Domingue. A partir de 1789, les Mulâtres de Saint-Domingue demandèrent l’égalité des droits avec les Blancs. N’ayant rien obtenu, ils commencèrent à se révolter dès février 1790, comme le montre la présente lettre, écrite par le commandant de Saint-Marc: «Menacé de toutes parts et ayant des avis certains que les gens de couleur sont assemblés dans la plaine au nombre de 3 ou 4 cents, ceux du Mirebalais s’étant joints à eux, je prends le parti de rassembler les compagnies de Dragons blancs pour marcher à leur tête et prendre ou disperser toute cette canaille, mais comme il seroit peut-être dangereux d’entreprendre cette poursuite avec seulement des troupes non disciplinées, j’ai demandé à Mr de La Jaille de vous expédier la cornette du Roy, pour vous prier de m’envoyer les compagnies de Grenadiers et de Chasseurs, comme plus en état de soutenir les fatigues d’une marche forcée […]. Un Blanc rencontré par environ 300 Mulâtres a été forcé par eux de se mettre à genoux et de jurer qu’il les regarderoit comme ses semblables, avec menace de le faire mourir s’il s’en plaignoit à ses supérieurs. Tous les avis s’accordent pour des menaces de couper le col, et d’incendier ceux qui ne se rendroient point à leur assemblée. Les habitants de la plaine sont en alarme, on craint des incursions […]. Je vous prie de me faire envoyer des vivres pour la troupe, des fusils, des caisses de cartouches à balles et à leur défaut des balles, une pièce à la Rostaing avec ses canonniers…». Né en 1741 à Saint-Bauzille-de-la-Sylve (Hérault), Jean-Antoine Campan de Fontanelle fut capitaine-commandant au régiment de Port-au-Prince, puis major-commandant pour le Roi à Saint-Marc de janvier à juin 1790. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il était aussi propriétaire d’une caféterie à Saint-Domingue (source: site domingino.de). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. La pièce jointe contient le témoignage, en copie conforme, du nommé Grooters qui avait croisé le groupe de Mulâtreset avait été obligé de se mettre à genoux.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — CHAMPION de CICE (Jérôme Marie).‎

Reference : LBW-8384

‎Copie de la lettre adressée à M. La Borie député suppléant de St Domingue à l’Assemblée nationale.‎

‎Paris, 24 mars 1790. 1 p. in-folio (31,6 x 20,4 cm) sur une feuille double ; cachet de cire rouge.‎


‎Réponse du garde des Sceaux à un mémoire sur Saint-Domingue. « La sanction du Roi est accordée, et nous n’attendrons plus que l’instruction que l’Assemblée a promise. Le tout sera publié dans toutes les parties de la colonie par une proclamation du Roi, et sera accompagné d’une lettre de Sa Majesté, adressée à tous les colons de St Domingue […]. Quant au rétablissement du Tribunal du Cap, le Roi est disposé à déférer au désir de la colonie, et n’attendra que l’expression du vœu de l’Assemblée coloniale… ». Archevêque de Bordeaux et représentant du clergé aux Etats généraux, Jérôme Marie Champion de Cicé (Rennes, 1735 - Aix-en-Provence, 1810) fut l’un des premiers députés à se rallier au Tiers Etat. Garde des Sceaux à partir du 4 août 1789, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé et quitta ses fonctions le 21 novembre 1790. Propriétaire et président de la Chambre d’agriculture du Cap, Pierre Joseph Laborie (1744-1800) fut député suppléant de Saint-Domingue à l’Assemblée nationale. A la fin de 1789, il avait publié un opuscule intitulé : Réflexions sommaires adressées à la France et à la colonie de Saint-Domingue (Paris, Imprimerie de Chardon, in-8 de 43 pp.), dans lequel il invoque des raisons économiques pour justifier le maintien de l’esclavage. Cette copie, établie au Cap, est certifiée conforme à l’original. Bon état de conservation.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — COCHEREL (Nicolas-Robert de).‎

Reference : LBW-8734

(1790)

‎Copie de la lettre de M. Cocherel député de St Domingue à l’Assemblée nationale, à M. le Président de l’Assemblée générale à St Marc. Pièce manuscrite signée Paquot portant la mention «collationné».‎

‎S.l., [1790]. 4 pp. in-folio (31,3 x 20 cm) sur une feuille double.‎


‎La situation politique et la menace anglaise sur les colonies. Député de Saint-Domingue à l’Assemblée nationale, Cocherel envoie des procès-verbaux de délibérations au président de l’Assemblée de Saint-Marc, puis il évoque la menace anglaise: «L’armement formidable de l’Angleterre et de l’Espagne déconcerte nos politiques; ils craignent cependant beaucoup pour nos colonies, et je crois qu’ils ont raison. L’Assemblée nationale commence enfin à être intimidée, et lorsque les flottes ennemies sont dehors et prêtes à se porter partout, elle décide que le Roi sera supplié d’ordonner un armement de 45 vaisseaux de ligne, mais avec quels hommes et par quels moyens armera-t-on ces 45 vaisseaux? L’anarchie est ici à son comble; les finances sont dans l’état de plus fâcheux, le Roi sans aucun pouvoir, les officiers découragés […]. On ne peut calculer tous les malheurs qui nous attendent; on craint la guerre extérieure, on craint la guerre civile; chacun s’empresse de fuir et de sortir d’un royaume qui va devenir, peut-être, le théâtre où se passeront les scènes les plus sanglantes…». Il annonce ensuite retourner à Saint-Domingue pour le 20 du mois suivant. Dans un long post-scriptum, il évoque un décret de l’Assemblée nationale sur le «pacte de famille», une alliance entre la France et l’Espagne qui semble annoncer une prochaine guerre avec l’Angleterre. Né en 1741 à Petite-Rivière-de-l’Artibonite, dans la partie française de Saint-Domingue (actuellement Haïti), Nicolas Robert, marquis de Cocherel, était capitaine des armées du roi et lieutenant des maréchaux de France. Elu député de la province de l’Ouest aux Etats généraux de 1789, il siégea ensuite à l’Assemblée nationale constituante où il déclara, en mars 1790, que les colonies étaient en péril; il demanda aussi pour les colonies la faculté de convoquer librement leurs assemblées coloniales. Promu maréchal de camp en 1815, il mourut à Versailles en 1826. Cf. Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, pp. 142-143. En dernière page, timbre humide de l’Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue, au Cap, portant la maxime latine: «Salus populi suprema lex esto» (Que le salut du peuple soit la loi suprême). Paquot était secrétaire et garde des archives de cette assemblée. Provenance: Archives personnelles de Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier.‎

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‎SAINT-DOMINGUE] [COCHEREL Nicolas-Robert de‎

Reference : 23017

(1789)

‎Réplique des députés des Manufactures & du Commerce de France à MM. les députés de S. Domingue, concernant l’approvisionnement de cette colonie ‎

‎Versailles Philippe-Denis Pierre s.d. [1789] in-8 de 20 pp. broché, rouss. et taches ‎


‎Sabin, 16742.Capitaine aux armées du Roi, Nicolas-Robert de Cocherel (1741-1826) fut député à l’Assemblée constituante le 2 avril 1789. Contrairement au décret rendu par l’Assemblée, il adopta avec modération l’idée de comprendre dans la population coloniale les noirs et mulâtres, afin de fixer le nombre proportionnel des députés de Saint-Domingue à siéger dans cette assemblée. Cocherel participa aussi aux grands débats relatifs à la fiscalité de l’approvisionnement pour remédier à la famine qui sévissait dans l’île à cette époque, ainsi qu’aux questions d’importations des farines à Saint-Domingue ‎

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‎ [Saint-Domingue]collectif‎

Reference : 25266

(1968)

‎BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE DE NANTES ET DE LOIRE-ATLANTIQUE - 1965-66 - Tome 104-105‎

‎Nantes aux Bureaux de la Société Archéologique de Nantes et de Loire-atlantique 1968 -in-8 demi-basane 2 années reliées en un volume, reliure demi-basane marron foncé in-octavo à coins (half binding sheepskin in-8 with corners) (24,2 x 16 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos à 4 nerfs (spine with raised bands) décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration),Titre et Année frappées "or" (gilt title) avec un filet "or" de part et d'autre, double filets à froid de part et d'autre des nerfs et en tête et en pied, papier marbré violet et crème aux plats, toutes tranches lisses, couvertures marron Editeur imprimées en noir conservées, orné de 6 gravures hors-texte en noir + 5 gravures in-texte en noir (pour l'année 1965) + sans illustration (pour l'année 1966), (XXIII + 267) + ( L + 83) Pages, 1968 Nantes aux Bureaux de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique Editeur, ‎


‎ TABLE DES MATIÈRES Année 1965 - L'indépendance de Saint-Domingue et ses effets sur l'économie Nantaise, par M. Legry....3 - Belligné et ses environs au temps de Messire Mathurin Arnaud, par l'Abbé Antier....71 - Guenrouet dans la poche de Saint-Nazaire, par l'Abbé Verger....115 - Le Canal de Nantes à Brest dans la traverse de Nantes, par M. Orceau .....194 - etc- TABLE DES MATIÈRES Année 1966 - Nort-sur-Erdre pendant la révolution, par M. Ravilly....19 - Créations et transformations du quai de la Fosse, par M. Orceau....53 - Le Cholera en loire inférieure au XIXème siècle, par M. de Berranger.....69 - etc. ..... BEL EXEMPLAIRE ........ RARE ..... EN PARFAIT ÉTAT (very good condition). en trés bon état ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR60.00 (€60.00 )

‎Saint-Domingue, Colonies, Esclavage‎

Reference : 7129

Phone number : 0616976289

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‎[SAINT-DOMINGUE] - CORDIER (Mme)‎

Reference : 2128

‎Stéphane et Marie ou persévérance et courage. Bibliothèque chrétienne et morale, approuvée par Mgr l’Évêque de Limoges ‎

‎Limoges, Barbou Frères, imp.-lib., 1852 - in-8 : 215 pp. - rel. cart. romantique de l’ép. ornée sur plats et dos, 2 coins inf. écrasés ; grav. en front.‎


‎Belle reliure romantique en long.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — COUAGNE (Michel de).‎

Reference : LBW-8720

‎Lettre autographe signée [à Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier].‎

‎Saint-Marc, 13 octobre 1789. 3 pp. in-4 (22,7 x 18,7 cm); sur une feuille double.‎


‎Les premiers troubles de Saint-Domingue. Dès la fin de 1789, les premiers troubles éclatèrent dans la partie française de Saint-Domingue (actuelle République d’Haïti). La présente lettre, écrite par le commandant de Couagne, en poste à Saint-Marc, témoigne du climat tendu qui régnait alors dans la colonie: attroupement devant la maison du commandant, incident entre Blancs et fusiliers mulâtres soupçonnés de vouloir libérer des esclaves, mise à sac de la maison d’un huissier de justice. Extraits: «[Le 12] en arrivant à ma porte, j’ai trouvé deux mulâtres galériens enchaînés, avec quelques couples de nègres de chaînes, qui demandoient leur grâce, j’ai dit que je n’avois pas le droit de gracier des gens condamnés pour crimes par les lois […]. D’un commun accord je renvoyois ces hommes à leur prison, quand la compagnie des fusiliers mulâtres qui venoient à ma porte pour me rendre des honneurs militaires, a été rencontrée par les galériens mulâtres: aux prières des malheureux coupables, les fusiliers mulâtres me les ont ramené pour solliciter en leur faveur: j’ai répété que je n’avois aucun droit pour leur faire grâce, et j’ai chargé les fusiliers mulâtres de reconduire dans les prisons les deux galériens; mais en passant devant la salle de la comédie, les compagnies des jeunes négociants et celle des canonniers de la ville, qui étoient là pour une répétition théâtrale, par une précipitation extrême, ont cru que les fusiliers mulâtres armés vouloient donner la liberté aux criminels, en conséquence ils sont venus avec vivacité attaquer les mulâtres qui ne s’attendoient point à une telle escarmouche […]. Pendant les débats et le tumulte, les deux galériens se sont sauvés. J’obligeai les bas officiers des fusiliers mulâtres de courir après, ils ont repris le galérien qui étoit condamné pour la vie, son compagnon qui n’avoit que deux mois à rester à la chaîne n’a pu être joint. Il n’y a eu personne de blessé ni de tué […]. On n’a pu empêcher la populace de se porter à la maison de l’huissier Gévroin, homme ayant la haine publique par sa rigidité et son insolence dans ses fonctions d’huissier, et là, on a brisé les portes, les fenêtres, cassé son argenterie, enfoncé les armoires &c., mais il n’a été fait aucun vol, du moins on me l’a assuré…». Né en 1727 à Louisbourg (Nouvelle-Ecosse), Michel de Couagne servit comme ingénieur militaire et se distingua au Canada pendant la guerre de Sept Ans. Après un passage à Saint-Pierre-et-Miquelon, il fut nommé, en 1783, lieutenant-colonel et lieutenant du Roi au quartier de Saint-Marc, à Saint-Domingue. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il mourut le 28 octobre 1789 à Saint-Marc (cf. Dictionnaire biographique du Canada, vol. IV). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. Malgré les difficultés, il chercha toujours à faire appliquer les décrets de l’Assemblée nationale. Provenance: archives personnelles de Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier. ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — COURREGES.‎

Reference : LBW-8721

‎Ensemble de 2 pièces signées, signées également par Bouhier et Desbordes.‎

‎Gonaïves, 29 août 1790. 2 pièces manuscrites in-folio (38 x 24,5 cm) de 1 p. chacune, soit 2 pp. au total; en feuilles.‎


‎Création de l’Union patriotique des Gonaïves. Copies certifiées conformes de l’acte de création de l’Union patriotique des Gonaïves (18 août 1790) et de l’élection de son président ainsi que de son chef pour les opérations militaires (26 août 1790). «Tous les membres se lieront par un serment civique, par lequel ils jureront fidélité à la Nation, à la Loi et au Roy (art. 2). Ceux qui auront signé la présente corporation s’emploieront de toutes leurs forces au maintien du bon ordre et à la sûreté publique (art. 3). Qu’au premier signal, tous les membres de la corporation seront prêts à marcher en état offensif et défensif, où le bien de la chose publique l’appellera, dans la paroisse seulement (art. 4). Il sera fait aux frais de la corporation, un étendard ou drapeau patriotique qui sera déposé chez le chef, et auquel tous les membres se réuniront au cas d’alarme (art. 8). Ils s’engageront à défendre jusqu’à la dernière goutte de sang le dit drapeau lorsque le bien public les y obligera contre les ennemis de la patrie et de l’ordre social (art. 9) …» (18 août 1790). Le 26 août eut lieu l’élection du président, Courreges, ainsi que celle du chef, Sabal. Les deux documents portent aussi les signatures autographes de Bouhier et Desbordes, également membres de cette nouvelle société patriotique.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — GAUDE.‎

Reference : LBW-8736

‎Lettre autographe signée [à Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier].‎

‎Port-au-Prince, 15 octobre 1789. 1 p. in-4 (25,5 x 20 cm) ; en feuille.‎


‎Création d’une nouvelle compagnie de Dragons mulâtres à Saint-Domingue. Les Dragons mulâtres étaient une milice composée de mulâtres libres ; faisant fonction de maréchaussée, elle était essentielle au maintien de l’ordre dans la colonie. Compte tenu du climat d’effervescence qui régnait alors, le gouverneur décida de créer une nouvelle compagnie. Pour cela, il envisagea de prendre des hommes dans une compagnie d’infanterie de Port-au-Prince commandée par Gaudé, mais celui-ci lui répondit négativement en évoquant la question de l’entretien des chevaux : « Il se trouvera assez de sujets […] sans qu’il soit besoin de toucher à ma compagnie d’infanterie, étant composée presque toute de sujets qui sont en ville où il n’est pas possible qu’ils puissent entretenir des chevaux très dispendieux lorsque comme icy il n’y a point de savanes communes, si quelques-uns d’eux sont forcés ou séduits par des commandants pour y entrer, il résultera que dans les temps secs ils perdront leurs chevaux […]. Il y aura une compagnie de Dragons sans Dragons ainsi qu’il est cy-devant arrivé, motif qui a par deux fois occasionné la réforme de cette compagnie, ce qui n’aurait pas lieu si on n’y incorporait que ceux qui sont habitans ou économes, seuls assurés de pouvoir entretenir des chevaux… ». Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé le mois suivant dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de 1790, ayant à affronter une situation politique de plus en plus troublée. L’auteur de cette lettre était peut-être apparenté à Joseph Gaudé, négociant, propriétaire d’une caféterie et résidant à Port-au-Prince (source : Colons de Saint-Domingue, sur le site domingino.de).‎

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‎SAINT-DOMINGUE] GOUY D'ARSY Louis-Marthe de‎

Reference : 23027

(1791)

‎Opinion sur la loi projettée contre les émigrans ‎

‎Paris Imprimerie Nationale s.d. [1791] in-8 de 12 pp. dérelié ‎


‎Gouy d’Arsy se montre défavorable à la loi contre les émigrants ‎

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‎SAINT-DOMINGUE] GOUY D'ARSY Louis-Marthe, marquis de‎

Reference : 23028

(1791)

‎Compte rendu à la Nation, par les représentans de S. Domingue, au sujet de la démarche éclatante de cette Députation auprès de l’Assemblée Nationale ; ou Ultimatum sur la Dénonciation de M. de La Luzerne, et son arrêt ‎

‎Paris Demonville 1791 in-8 broché, le haut de la marge extérieure a été en partie touché, loin du texte, par un rongeur ‎


‎1 f.n.ch., 48 pp., et 1 f. blanc.Très important et circonstancié compte rendu, suivi des extraits des lettres et documents des représentants de Saint-Domingue, « la plus florissante de nos Colonies », adressé à l’Assemblée Nationale, avec l’objet de dénoncer le despotisme et l’« horreur de la disette » à laquelle l’ancien gouverneur général de celle-ci, le comte de La Luzerne, abandonna Saint-Domingue. Les raisons et les faits qui méritaient le renvoi du comte de La Luzerne y sont clairement détaillés ‎

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‎SAINT-DOMINGUE] GOUY D'ARSY Louis-Marthe, marquis de‎

Reference : 23014

(1789)

‎Précis remis par M. le marquis de Gouy d’Arsy, aux Commissaires auxquels l’Assemblée Nationale a renvoyé l’examen de la demande faite par les Représentans de la Colonie, pour obtenir provisoirement la liberté de se procurer des Farines, dont elle manque absolument ‎

‎Versailles Baudouin 1789 in-8 de 12 pp. dérelié, légère mouillure ‎


‎Ce précis de Gouy d’Arcy, membre entre autre du « Club de l’Hôtel de Massiac », coterie qui regroupe au XVIIIe siècle les grands planteurs blancs de Saint-Domingue et des petites Antilles, favorables au maintien de l’esclavage. Ce précis roule sur l’un des sujets à l’origine de bien de conflits sociaux et de d’intérêt dans les colonies, tout particulièrement lors des grandes disettes durant la Révolution, et en particulier sur la liberté de commerce provisoire pour assurer l’approvisionnement de farines ‎

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‎SAINT-DOMINGUE - LEAUMONT Laurent-Marie de‎

Reference : 30307

(1822)

‎Lettre à M. le Général baron Brun de Villeret, membre de la Chambre des Députés ‎

‎S.l. [Paris] s.d. [mars 1822] in-4 en feuille ‎


‎3 pp. Absent de Sabin comme de Quérard. Un des très nombreux écrits des frères de Léaumont (le comte Laurent-Marie et le vicomte Nicolas-Marie), qui, de 1817 à 1828, inondèrent le public et les hommes politiques de représentations et réclamations en faveur des anciens colons de Saint-Domingue et des indemnités réclamées pour la spoliation des années révolutionnaires. Il va de soi que les frères de Léaumont faisaient partie de ces anciens colons (la famille était établie aux Cayes depuis 1725 et le comte fut membre du Club Massiac au début de la Révolution). Ici, il s'agit de protester hautement contre un discours du général Louis-Bertrand Brun de Villeret (1773-1845) tendant à admettre l'émancipation de l'ancienne colonie et soutenir sa reconnaissance par la France. Le signataire va jusqu'à envisager une nouvelle expédition de reconquête ... ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — MOYSE (Hyacinthe).‎

Reference : LBW-7152

‎Lettre signée au citoyen Gassonville.‎

‎Le Cap [Saint-Domingue], 22 nivôse an 6 [11 janvier 1798]. In-4 (23,6 x 18,4 cm) de 1 p. sur une feuille double, en-tête imprimé.‎


‎Rare lettre signée du neveu de Toussaint Louverture. «Je vous envoy ci-joint un ordre du Général en Chef, concernant la demande que j’avois faite du Cen Adrien Noel canonier au 8e Regt pour passer sergent major au 5e Regt au fort Liberté…». Hyacinthe Moyse (1769-1801) était à l’époque général de brigade, commandant en chef de l’arrondissement de l’Est. Non confirmé dans son grade, il prit la tête, en 1801, des cultivateurs du Nord révoltés contre Toussaint; arrêté, il fut condamné à mort par son oncle. Le destinataire de cette lettre, Hochereau de Gassonville de La Mothe (1746-1801), était un officier d’artillerie qui effectua la majeure partie de sa carrière dans la colonie; il la termina comme directeur d’artillerie (source: archives nationales d’outre-mer). Document très lisible et bien conservé.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] PEINIER (Louis-Antoine Thomassin de)‎

Reference : 178716

‎L.S. et 6 copies de lettres au ministre de la Marine, le comte de La Luzerne, 1 L.S. de La Luzerne à Peinier et 4 copies de lettres certifiées conformes par les membres du Comité paroissial.‎

‎Port-au-Prince, Paris, 1789-1790 in-4 et in-folio, Qqs lettres sont froissées.‎


‎Intéressant ensemble sur la colonie au début de la Révolution. 14 octobre 1789. La Luzerne recommande M. de Monglat, avocat, qui résidera au Port-au-Prince… 25 avril 1790. Peinier raconte ses difficultés pour maintenir l'ordre dans la colonie : révolte de la compagnie du Drozaire, condamnation des rebelles par un conseil de guerre, fuite de mulâtres soupçonnés de complot vers la partie espagnole de l'île… 26 avril. Peinier raconte la réaction de députés de l'Assemblée coloniale, aux décrets de l'Assemblée nationale concernant les colonies ; l'assemblée qui siège à Saint-Marc se considère comme pratiquement souveraine… 9 mai. Peinier informe le ministre que l'Assemblée coloniale a rejeté des propositions de reconnaître les Droits de l'Homme et de déclarer l'égalité des gens de couleur et des Blancs… 6 juin. La Luzerne envoie un mémoire lu à l'Assemblée nationale sur l'indiscipline de certains régiments… 11 juin. La Luzerne fait part de l'interdiction royale de faire usage d'aucune cocarde, sauf la cocarde nationale… Juin. La Luzerne informe le gouverneur de mesures prises ou à prendre pour la fédération des troupes de terre avec les milices nationales… 21 août. Peinier avise le ministre du refus de la province du Nord de fournir des troupes pour en imposer à l'attroupement de Léogane… 3 septembre. Peinier envoie copie de sa proclamation aux paroisses concernant la conduite de l'assemblée ci-devant séant à Saint-Marc, et la formation d'une nouvelle… 17 octobre. Peinier expose les difficultés rencontrées pour mettre en œuvre les décrets de l'Assemblée nationale relatifs aux municipalités ; ils n'ont pas prévu de traiter avec des nations riveraines… Etc.On joint la copie d'époque d'une lettre de La Luzerne au marquis de La Galissonnière, mars 1790. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎SAINT-DOMINGUE- PONCIGNON, COUGNACQ-MION (Charles-François)‎

Reference : 16900

‎Lettre des membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue, à l'Assemblée Nationale.‎

‎ In-8, broché (sans couverture), 3 p. Paris, Imprimerie Nationale, 1790.‎


‎Edition originale. Sur l'agitation entretenue par l'Assemblée coloniale dans le but d'obtenir l'indépendance de la colonie. Les membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue assurent de leur loyauté vis-à-vis de la métropole et se montrent hostiles à toute volonté dindépendance de Saint-Domingue.Signé Poncignon, président, Cougnacq-Mion, vice-président et daté du Cap, le 31 août 1790.Charles-François Cougnacq, dit Cougnacq-Mion, était propriétaire d'une indigoterie et chirurgien-major des milices. Envoyé en France en 1790 comme commissaire de l'Assemblée Coloniale, il passa en Angleterre.(Manque aux principales bibliographies spécialisées).Bon exemplaire, très frais. ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — RIVOIRE.‎

Reference : LBW-8001

‎Lettre autographe signée.‎

‎La Grande Anse, 23 juillet 1770. Petit in-folio (33,7 x 21,5 cm) de 4 pp. ; traces de plis.‎


‎Intéressant témoignage sur le tremblement de terre du 3 juin 1770. L’auteur, un négociant établi dans le sud de la colonie, décrit ce qu’il a observé lors de cet événement : « Je me promenois avec deux autres personnes devant mon magasin lorsque j’entendis un bruit sourd et violent, qui venoit du fond de la maison et en même tems le mouvement de la terre, je courus du côté du bord de la mer, le mouvement devint si violent que couché ventre à terre je roulois comme une boule, je me retenois à tout ce que je pouvois […]. Dans le moment toute la ville vint bas, ainsi que ma maison ras terre, la poussière fut si épaisse qu’il n’étoit pas possible de bouger de place. La terre se fendoit, et s’ouvroit de tous côtés autour de moy, il ne restoit d’autre espérance que d’être englouty ou par la terre, ou par la mer. Les cris de miséricorde mon Dieu étoient épouvantables. Lorsque la poussière me permit d’ouvrir les yeux, je cherchois à gagner les hauteurs… ». Après une nuit passée à la campagne, il retourne le lendemain sur l’emplacement de sa maison où il retrouve son personnel : « Mes commis et domestiques me joignirent. Les larmes alors me vinrent aux yeux tant par l’affreux spectacle que le jour éclairoit que de joye intérieure de voir que personne de ma maison n’étoit tué… ». Ne pouvant régler ses créanciers, il demande à son correspondant de lui faire payer la moitié ou du moins le tiers de ses « malheureux papiers du Mississipi », ou de les remettre à une personne qui pourra les négocier. Le tremblement de terre du 3 juin 1770 eut lieu à 7 heures 15 du soir, avec deux secousses de 4 minutes environ à Port-au-Prince et dans les régions du sud, provoquant la destruction des villes. Document très lisible.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — SIMOND, HANKEY & fils.‎

Reference : LBW-8087

‎Lettre signée à M. Mérot fils aîné, à Jersey.‎

‎Londres, 25 novembre 1796. 3 pp. in-4 (22,8 x 18,2 cm) sur une feuille double, en français.‎


‎Le remplacement du gérant de l’habitation Mérot à Saint-Domingue. Originaire de Nantes, la famille Mérot possédait une habitation-sucrerie au Boucassin, dans la paroisse de l’Arcahaye, au nord de Port-au-Prince. Au moment de la Révolution, une partie de la famille émigra en Angleterre et continua à suivre les affaires de Saint-Domingue par l’intermédiaire de la maison Simond, Hankey et fils, de Londres, auteur de la présente lettre. Il est d’abord question du courrier reçu et envoyé, d’un crédit non encore utilisé, d’un « paquet » en provenance de Saint-Domingue et qui n’est pas arrivé, du départ du général britannique Simcoe, des renforts attendus (3 000 hommes) et de la guerre que l’Espagne veut déclarer au Portugal. Viennent ensuite les nouvelles de l’habitation : « [On] vient de recevoir à l’instant lettre […] annonçant que […] Mr Guy de Mareil gérant votre habitation est décédé dans la nuit du 28 au 29 août dernier avant que la fièvre dont il étoit attaqué lui ait laissé le tems de consommer ses dispositions en faveur de Mr Goyon des Murlières. [Cependant] après un mûr entretien avec notre ami commun [celui-ci] pense que Mr de La Tullaye major des vaisseaux & à son défaut Mr de La Tullaye lieutenant des vaisseaux frère du susdit, méritent votre confiance entière, ils avoient celle de leur famille ainsi que de Mr Drouet général des finances, qui habitoit souvent la Ville-au-Blanc, mais dont l’habitation à Léogane est au pouvoir des brigands ; ils sont à la tête de l’artillerie à St Domingue, jouissent de la réputation & du crédit le plus distingué, sont vos concitoyens nantais & sûrement capables de tenir une place de confiance dont dépend le bonheur de votre famille respectable… ». Une procuration va être envoyée à Mérot qui devra la remplir et la retourner à Simond, Hankey et fils ; il devra aussi donner des instructions précisant que son nouveau gérant aura pour correspondant la maison E.J. Guieu Bion & Cie, négociants à Port-au-Prince. Le destinataire de la lettre est probablement Jean Mérot (1754-1843), qui confia la gestion de ses biens à Saint-Domingue à la famille de La Tullaye. Il était le frère de François Mérot du Barré (1761-1843), dont l’un des fils, Edouard, naquit à Londres en 1796. Rentré en France en 1802, François devint alors entreposeur des tabacs et poudres à Nantes (source : Archives départementales de Loire-Atlantique). La maison Simond, Hankey et fils (ou Simond, Hankey et Cie) était une banque nouvellement créée qui accordait de nombreux crédits aux réfugiés des Antilles. Cf. Chevalier (G.A.), Debien (G.), Dermigny (L.) et al., Les Papiers privés de l’Amérique française (suite et fin), in « Revue d’histoire de l’Amérique française », 1953, 7 (2), p. 279.‎

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‎SAINTE-LUCIE ET SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 10825

(1771)

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‎SAINT GUIROUER Pierre Etienne ‎

Reference : 9858

(1791)

‎EXTRAIT DE DECES A SAINT DOMINGUE DE CHRISTOPHE BACHELOT, OFFICIER NATIF DE PIRIAC DU NAVIRE "LE NANTAIS" DE NANTES 1791‎

‎ 1791 document manuscrit à l'encre brune recto-verso sur papier ligné filigrané "A CASTRES", format : 17,5 centimètres de haut par 22,5 centimètres de large, petit scel (cachet sec) et papier timbré 3 sol, signé au recto par le frère G. Le Cun vicaire de la paroisse Notre-Dame de l'assomption du Port Au Prince, Isle et côte de Saint Domingue, "....Christophe Bachelot, trente ans, natif de Piriac (loire-atlantique) officier du navire "Le Nantais" de Nantes, capitaine Foucher, décédé chez le Sieur Robert Chirurgien en cette ville, témoins Robin et Berluchon.. à Port Au Prince le 26 juillet 1791", signé au verso par Pierre Etienne Saint Guirouer avocat au parlement, conseil du roi, Juge civil en la Sénéchaussée de Port au prince isle et côte de Saint Domingue, signature manuscrite, à Port Au Prince le 27 Juillet 1791, ‎


‎en bon état (good condition). ‎

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‎SAINT VICTOR (J. Bins de). ‎

Reference : 35600987

‎Le Voyage du Poète. Poëme.‎

‎Paris, Collin, 1806.- Relié en tête: L’Espérance. Poëme. Cinquième édition. Paris, Barba, Impr. Didot l’aîné, 1803; 2 ouvrages reliés en 1 vol. petit in-8, demi-chevrette verte, dos orné de motifs dor. et à froid, non rogn. (Thouvenin). XVI, 80 pp. EDITION ORIGINALE du Voyage du poète. Dans ce volume on trouve, relié en tête l’Espérance du même Saint-Victor, un littérateur né au Cap Français dans l’île de Saint-Domingue en 1772. «Le succès de ces deux poèmes, dit Quérard est dû surtout à l’élégance du style». Vers 1820 St Victor fonda avec Lamennais une librairie à Paris spécialisée dans les livres classiques élémentaires. Une mauvais gestion, dont l’opinion publique accusa St Victor mit l’affaire en faillite et fit perdre une forte somme à Lamennais. Bel exemplaire, relié par Thouvenin, avec sur le faux-titre un envoi autographe de l’auteur « à M. Mahérault ». Voir Ménégault. Le Martyrologue littéraire p. 281.- Merlet. Tableau litter. Franç. 1800-1815, fait naître St Victor à Nantes en 1775 et le présente comme un royaliste ardent (p. 497-98).‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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Santo domingo
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