Genève, Mégariotis, 1979, in-8°, 402 pp, index, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, bon état (réimpression de l'édition de Paris, 1900)
"Le règne de Louis XV ne saurait être considéré comme une ère de décadence. C'est à cette époque. au contraire, que remontent les origines de l'industrie du XIXe siècle. Rompant les liens trop étroits du régime corporatif, les grandes fabriques se fondent au milieu du XVIIIe siècle. Elles se groupent autour de quelques centres, au détriment des petits ateliers familiaux... De 1749 à 1770, la France voit surgir des manufactures, soeurs aînées de nos grandes usines actuelles. Le système des fabriques iudépendantes, particulières, travaillant sous le contrôle direct de l'État, disparait alors, et le mouvement de la concurrence donne naissance à une industrie. (...) De patientes recherches dans les dépôts publics, et principalement aux Archives nationales, ont permis à l'auteur de dégager bien des points obscurs, de relever bien des détails curieux et ignorés sur chacune des branches de l'industrie nationale, de montrer enfin que ce n'est pas de la fin du XIXe siècle ni de l'extinction des corporations que date l'avènement en France de la grande industrie. Des tables soigneusement faites complètent les volumes et ajoutent à leur intérêt." (Comte de Luçay, Revue des questions historiques, 1901)
Lausanne, Editions Rencontre, 1965, pt in-8°, 176 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, un tableau généalogique, reliure simili-cuir de l'éditeur, un portrait en médaillon au 1er plat, bon état (Coll. Ces femmes qui ont fait l'Histoire)
Qui était vraiment Lucrèce Borgia, cette mystérieuse femme à la réputation sulfureuse, fille de pape, sœur de général puissant ? Etait-elle vraiment l’abominable criminelle séductrice et avide qu’on l’accusait d’être ? Où bien n’était-elle qu’une victime, utilisée comme un pantin par son père et son frère dans la grande arène politique qu’est l’Italie de la Renaissance ? Une chose est sûre, c’est qu'elle sut marquer son temps et devenir l’une des plus grandes femmes de l’histoire.
Fayard, 1985, fort in-8°, 863 pp, traduit de l'américain, 20 pl. de gravures hors texte, 13 cartes et plans, biblio, généalogie, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Outre sa taille (près de deux mètres), ses appétits, son extraordinaire puissance de travail et sa prodigieuse soif de connaître, Pierre Ier Alexévitch avait une passion : les bateaux - et c'est grâce à cette passion que la Russie devait, à l'aube du XVIIe siècle, sortir tout à la fois de son isolement et de sa "barbarie". dès le début de son règne, en effet, Pierre décida de doter son pays d'une marine digne de ce nom, et, pour se familiariser avec les arcances de la construction navale, entreprit une véritable tournée européenne, la célèbre "grande ambassade", qui dura deux ans et dont il ramena suffisamment d'idées pour faire basculer la Russie du Moyen Age dans les Temps modernes. Mais s'il avait acquis la technique, il lui manquait l'essentiel : un accès à la Baltique - et, si possible, à la mer Noire. Ce fut là l'argument de la "grande guerre du nord", qui l'opposa pendant vingt ans à son cousin Charles XII de Suède et apprit aux cours européennes qu'elles auraient désormais à compter avec une nouvelle - et formidable - puissance militaire. Vainqueur, Pierre pu se consacrer à sa seconde passion, Saint-Pétersbourg, la ville qu'aux prix d'innombrables vies humaines et grâce à une volonté tenace, il parvint à faire surgir des marais glacés de la Néva. A ce personnage hors du commun, Robert K. Massie a consacré une biographie hors du commun, dont on ne sait ce qu'il faut admirer le plus, du souffle épique ou de l'érudition.
Paris et Lyon Buisson et Bruyset frères 1792 1 vol. relié in-8, demi-veau fauve marbré, dos lisse orné de filets pleins et en pointillés dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées rouges, 320 pp. Première édition. Bon exemplaire en reliure d'époque avec tampon de l'école François de Sales à Dijon.
P., Firmin Didot, 1858, in-12, 653 pp, un portrait gravé en frontispice, pleine reliure chagrin cerise, dos lisse avec titres et caissons dorés très ornés, décor à froid et encadrement doré sur les plats, toutes tranches dorées (rel. de l'époque), coins émoussés, bon état. Exemplaire très bien relié avec fer doré du Lycée impérial Napoléon au 1er plat
Ces Sermons ne sont que des entretiens particuliers faits pour l'instruction du roi (Louis XV) avant sa majorité, et pour les personnes de la cour, qui composaient seules l'auditoire de la chapelle du château des Tuileries, quand ces discours y furent prononcés. Jean-Baptiste Massillon (1663-1742), oratorien, professeur, prédicateur célèbre, fut évêque de Clermont et prononça ces Sermons qu’il réunit sous le titre de Petit Carême, ainsi que des panégyriques et des oraisons funèbres, dont la plus connue est celle de Louis XIV. Ses discours ne furent publiés qu’après sa mort.
MASSON (C. F. P., Major des grenadiers du grand-duc Alexandre).
Reference : 6788
(1863)
P., Firmin-Didot, 1863, in-12, 464-4 pp, broché, dos abîmé, état correct
Nouvelle édition établie par Fs. Barrière pour la "Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle". Mémoires de Charles-François-Philibert Masson de Blamont (1761-1807) qui fit une carrière militaire à Saint-Pétersbourg dans les dernières années du règne de Catherine II. Masson fut en Russie le précepteur des fils du comte Soltikoff, ministre de la Guerre, puis le secrétaire d'Alexandre, le petit-fils de Catherine II (futur tsar Alexandre II), avant d'être chassé en 1796 par le nouveau tsar Paul Ier pour avoir salué le succès des armées françaises, ce qui lui permettra d’écrire cet ouvrage en réglant quelques comptes. L'édition originale a paru en 1800-1802. Le titre complet est : "Mémoires secrets sur la Russie, et particulièrement sur la fin du Règne de Catherine II et le commencement de celui de Paul I. Formant un tableau des moeurs de St. Pétersbourg à la fin du XVIIIe siècle. Et contenant nombre d'anecdotes recueillies pendant un séjour de dix années, sur les projets de Catherine à l'égard de son fils, les bizarreries de ce dernier, le mariage manqué de la grande-duchesse Alexandra avec le roi de Suède, et le caractère des principaux personnages de cette cour, et nommément de Souvorow. Suivies de remarques sur l'éducation des grands seigneurs, les moeurs des femmes, et la religion du peuple".
Plon, 1884, gr. in-8°, iv-568 pp, broché, bon état
Le livre de Frédéric Masson complète les mémoires de Bernis et raconte quelle a été la vie du Cardinal depuis son exil en 1758 jusqu'à sa mort en 1794. Né à Saint-Marcel d'Ardèche (Vivarais) en 1715, protégé de Mme de Pompadour, il fut ambassadeur à Venise en 1752, ministre d'Etat en 1757 et des Affaires étrangères la même année ; il fut exilé à Soissons pour la façon dont il dirigea sa politique extérieure. Il n'entra réellement dans les ordres qu'en 1756, à l'âge de 40 ans. Nommé à l'archevêché d'Albi en 1764, il fut ambassadeur à Rome en 1769. Il avait été élu en novembre 1744 membre de l'Académie française.
Plon, 1893-1895, 2 vol. in-8°, vii-469 et 550 pp, un portrait en frontispice, reliures demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièces de titre chagrin noir (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état (ouvrage couronné par l'Académie française, prix Guizot 1896)
Armand-Louis de Gontaut (1747-1793), comte de Biron à sa naissance, marquis de Gontaut (1758), puis duc de Lauzun (1766), puis duc de Biron et Pair de France (1788). Il sera guillotiné à Paris le 31 décembre 1793. Gaston Maugras (1850-1927) a été l'un des premiers historiens du dernier quart du XIXe siècle à travailler sur la société lettrée de la fin de l’Ancien Régime. Il y a consacré des années d’étude. Maugras s'est d'abord intéressé au duc et à la duchesse de Choiseul, puis au duc de Lauzun, dont il a suivi le parcours à la cour de Louis XV et de Marie-Antoinette. — "Il y a peu d'hommes qui aient été jugés avec autant de sévérité que le duc de Lauzun, il y en a peu qui l'aient moins mérité. La postérité en a fait le type du lovelace, du mari infidèle, de l'homme à bonnes fortunes, égoïste et sans coeur, qui n'a d'autre but, qui ne poursuit que le plaisir. Il est devenu, pour le dix-huitième siècle, un véritable bouc d'Israël, et sa mémoire est chargée de toutes les erreurs, de toutes les iniquités de ses contemporains..." (Chapitre premier)
Plon, 1900, in-8°, vii-469 pp, un portrait en frontispice, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs pointillés ornés de caissons et fleurons dorés, pièce de titre chagrin carmin (rel. de l'époque), bon état
"Il y a peu d'hommes qui aient été jugés avec autant de sévérité que le duc de Lauzun, il y en a peu qui l'aient moins mérité. La postérité en a fait le type du lovelace, du mari infidèle, de l'homme à bonnes fortunes, égoïste et sans coeur, qui n'a d'autre but, qui ne poursuit que le plaisir. Il est devenu, pour le dix-huitième siècle, un véritable bouc d'Israël, et sa mémoire est chargée de toutes les erreurs, de toutes les iniquités de ses contemporains..." (Chapitre premier)
Plon, s.d. (1933), in-12, 316 pp, 8 gravures hors texte, cartonnage éditeur, état correct (Coll. Bibliothèque historique Plon)
Genève, Mégariotis, s.d., in-8°, ix-360 pp, notes, reliure simili-cuir bordeaux de l'éditeur, bon état, (réimpression de l'édition de Paris, 1889)
"Sous ce titre et à l'aide de documents nombreux, l'auteur présente le résultat d'une vaste enquête ouverte par lui sur l'état de la France au commencement du XVIe siècle et principalement sous le règne de Louis XII, c'est-à-dire à la veille de l'établissement du protestantisme. Cette enquête n'avait pas été faite avec l'ampleur et la précision que nous trouvons ici. M. de Maulde constate la prospérité de la France à cette époque. Le pays est heureux. La Royauté française constitue une sorte de sacerdoce elle revêt un caractère mystique et de toute puissance (...) Le clergé, la noblesse, le peuple subissent à cette époque une transformation profonde qui présage une orientation nouvelle de la monarchie, et que l'auteur l'indique avec soin (...) M. R. de Maulde, en rassemblant mille traits curieux, fait pénétrer dans la société de ce temps : s'il en découvre les plaies, il reconnaît aussi la vitalité, la jeunesse, la vigueur incomparables, dit-il, que garde alors la société française..." (H. de l'Epinois, Revue des questions historiques, 1889)
Paris Buisson 1792 3 vol. relié 3 vol. in-8, demi-basane fauve, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, plats de papier bleu, tranches mouchetées bleu, 296, 300 et 330 pp. Pittoresques mémoires rédigés par Sallé, secrétaire du comte de Maurepas, qui relatent les dernières années de Louix XIV et la jeunesse de Louis XV. Le texte du troisème volume, "Portraits des hommes célèbres", est illustré de 11 caricatures (Louis Le Grand, Mme de Maintenon, Louvois, Boufflers, Pelisson, Marsillac, Basville, Bossuet, la comtesse de Marsan, l'abbé de Cheyla et G. de Furstenberg). Ex-libris Haller. Reliure de l'époque légèrement frottée.
Plon, 1928, in-12, 255 pp, reliure demi-toile citron (lég. salie), pièce de titre basane abricot, couv. et dos conservés, bon état (Le Roman des grandes existences). Edition originale, un des 1150 ex. numérotés sur papier pur fil Lafuma (n° 1032)
« Parce qu'avec ce maître choisi [je me sens] accordé », Mauriac explique ainsi qu'« entre mille autres », il ait entrepris cette biographie. Mieux vaudrait dire: cet essai. Les événements tiennent peu de place, les oeuvres poétiques et théâtrales sont sollicitées, surtout Phèdre, dont il réhabilite l'héroïne. Mais c'est à l'histoire d'une âme qu'il s'attache, du péché à la conversion, l'âme racinienne à l'image de la sienne, saisie alors en plein drame. Mauriac connaît, lui aussi, « les moments où tout se ligue contre Dieu », l'acharnement des dévots. Il partage la vulnérabilité de l'auteur janséniste. Tous deux se comptent parmi « ces âmes troublées propres à créer des oeuvres vivantes ».
PUF, 1964, in-12, 417 pp, 10 cartes et diagrammes, biblio, index, cart. éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"Un beau livre consacré à près de trois siècles d'expansion européenne (...) Frédéric Mauro est informé, comme peu d'historiens de sa génération, de toutes les sciences de l'homme. Il domine, avec aisance, une bibliographie de mille titres savamment hiérarchisés, à laquelle s'ajoutent ses propres recherches sur tout le secteur portugais, plus une expérience de voyageur au regard neuf et sympathique. (...) Les techniques de la mer et la construction navale : jamais elles n'ont été intégrées avec autant de bonheur à l'histoire générale. Un chapitre qui deviendra classique. (...) Une géographie exemplaire des grandes aires d'expansion commerciale. La mise en forme d'une véritable théorie générale du capitalisme commercial dans ses activités ultramarines. Là encore, il n'y a pratiquement plus rien à ajouter. Tout a été dit avec un minimum de mots. Comment ne pas aimer, même si la thèse est un peu forcée, ce qui est dit de la situation commerciale des Hollandais et des Portugais dans l'Océan Indien..." (Pierre Chaunu, Annales ESC, 1966)
PUF, 1970, pt in-8°, 391 pp, 14 cartes et graphiques, importante bibliographie (1739 titres), index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"Nous ne saurions analyser un livre aussi dense, mais dire seulement notre admiration devant l'ampleur de l'information, la rigueur de la construction, la précision des analyses portant sur des mécanismes économiques complexes, et souligner le scrupule qui atténue certaines conclusions. Nous voudrions surtout, dans le cadre de nos Cahiers, marquer la richesse de l'apport de F. Mauro en ce qui concerne les pays hispaniques. De ce point de vue, le grand fait est évidemment l'annexion au marché européen des terres américaines, annexion qui va faire progressivement de l'Atlantique la « méditerranée » d'une civilisation occidentale partiellement transplantée au delà de l'Océan et donner aux deux monarchies ibériques une place essentielle dans la vie économique européenne. (...) La dernière partie, et tout spécialement le chapitre intitulé Economie et civilisation réintroduit la politique, la culture et la religion pour les confronter avec les réalités économiques non sur un plan de subordination, mais comme les éléments de l'interaction réciproque d'où naît la civilisation d'une époque." (Marcelin Défourneaux, Caravelle. Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, 1967) — "Frédéric Mauro dans ce remarquable ouvrage emploie explicitement, et avec beaucoup de bonheur les notions de pôle de développement, d'économies dominantes et d'économies motrices." (François Perroux, Tiers-Monde, 1967)
Hachette, 1958, gr. in-8°, 94 pp, 67 illustrations dans le texte et à pleine page, reproduites en héliogravure, 12 pl. hors texte en couleurs, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Tout par l'image)
Très agréablement illustré de gravures, tableaux et dessins provenant pour une large part des archives de la Bibliothèque Nationale, en noir et en couleurs, cet ouvrage est un voyage virtuel et féérique au château de Versailles au temps du Roi Soleil.
Seuil, 1989, in-8°, 400 pp, 12 gravures, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"Voici un ouvrage aussi sérieux qu'original, dans la bibliographie déjà riche sur l'Inquisition. Il s'agit en effet de présenter le témoignage de ceux qui furent les victimes de ces tribunaux d'exception. Or l'institution même rendait improbable l'existence de tels documents : les inquisiteurs exigeaient le secret absolu de ceux qu'ils libéraient. Les menaces de représailles terribles dissuadèrent la grande majorité des rescapés d'exprimer ce qu'ils avaient souffert et à plus forte raison de le publier. Pourtant l'auteur a réussi à mettre la main sur neuf témoignages imprimés de victimes de l'Inquisition (en Espagne, au Portugal ou à Rome) entre le 17e et le 19e siècle. La plupart sont des étrangers qui écrivirent leur histoire après avoir définitivement quitté le pays où ils avaient été emprisonnés et certains gravement torturés. De ces textes plus ou moins naïfs, en général véridiques, l'auteur a vérifié l'authenticité en recherchant ce que les documents inquisitoriaux eux-mêmes avaient conservé sur le cas en question. Il traduit ces témoignages, parfois les résume, les commente et cette partie de l'ouvrage constitue une précieuse documentation de première main. (...) L'auteur, ancien diplomate, présente au terme de très longues recherches un dossier d'une qualité historique certaine. C'est un réquisitoire accablant contre une institution dont le souvenir fait horreur et porte tort, comme le disaient aussi bien Voltaire que l'abbé Grégoire, à la religion chrétienne." (M. Chevallier, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1990)
Seuil, 1963, in-12, 189 pp, nombreuses illustrations, index, chronologie, biblio, broché, bon état (Coll. Ecrivains de toujours)
Paris Bibliothèque nationale 1961 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, XXXVIII + 228 pp., 16 planches, 715 numéros décrits. Bon état.
Hachette, 1964, gr. in-8°, 294 pp, très nombreuses gravures en noir et en couleurs, tableau des alliances de la famille de Mazarin, chronologie, index, reliure skivertex éditeur, bon état (Coll. Génies et Réalités)
8 études par Georges Dethan, Jacques de Bourbon Busset, François Nourissier, Pierre du Colombier, Maurice Schumann, Jean d'Ormesson, Roger Vaillant, Georges Mongrédien. — "Pour séduire les lettrés, la collection « Génies et Réalités » publie des in-octavo aux reliures ornées de fers spéciaux, au vélin opulent et à l'illustration photographique abondante. Ils renferment des études de huit ou dix écrivains, toutes consacrées à un grand personnage, – en l'espèce, Mazarin, Balzac, Léonard de Vinci, Napoléon, Michel Ange ou Gauguin, – étudié sous ses divers aspects. Un Cesar, un Beethoven , et un Baudelaire sont les derniers venus de cette belle collection. Comme leurs devanciers, ils contiennent, en sus de reproductions de portraits, documents ou paysages en noir, huit hors-texte en quadrichromie." (André Gavoty, Revue des Deux Mondes, 1961)
Paris Hachette, coll. "De l'histoire" 1944 1 vol. relié in-12, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures conservées, 286 pp. Très bon exemplaire.
S.l. (Le Puy), s.d. (1856), in-8°, 33 pp, paginé 274-306, broché, couv. muette, bon état (Tiré à part du Congrès scientifique de France, 22e session tenue au Puy en septembre 1855)
P., Saillant et Desaint, 1766, 3 vol. in-12, xlviii-420, 530 et 543 pp, reliures plein veau marbré fauve, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches rouges (rel. de l'époque), bon état, ex-libris Jean Toubeau de Maisonneuve
Complet. — Somme classique sur l'histoire de l'Occident dûe à un chevalier originaire d'Irlande (1711-1766), collaborateur du "Journal encyclopédique" de Rousseau de Toulouse. — "Le meilleur ouvrage de l'auteur". ''L'auteur s'est attaché à rechercher la cause des événements, d'en développer les progrès, d'en approfondir les conséquences.'' (Quérard IV, La France littéraire, p. 17)
P., Droz, 1934 2 vol. gr. in-8°, x-466 et 234 pp, un frontispice (Jean Loret gravé par Nanteuil), 9 fac-similés et bibliographie dans le premier volume, index dans chaque volume, reliures demi-toile bleu-nuit à coins, dos lisse avec titres dorés, bon état (Bibliothèque de la Société des historiens du théâtre, tomes VI et VII)
"L'objet de ce travail est d'étudier « la facon dont le public du XVIIe siècle a connu et apprécié le théâtre de son époque ». Le point de vue n'est pas neuf mais il n'avait jamais donné lieu, tout au moins pour cette période, à une étude aussi poussée. Sur les gazettes, sur l'organisation matérielle des théâtres, sur les conditions d'existence des troupes, sur leurs rapports avec les pouvoirs publics, avec la censure ; sur les méthodes de travail des auteurs, sur leurs gains, sur leurs relations avec les comédiens et les musiciens, avec la cour et la ville ; sur leurs rivalités et leurs polémiques ; sur la vie privée et professionnelle des comédiens ; sur les réactions du public, sur la carrière d'une pièce, depuis l'heure ou le poète en donne lecture à ses interprètes jusqu'au jour ou elle entre dans l'oubli ou dans la gloire, – on trouvera dans ce gros volume une collection de renseignements dont beaucoup sont inédits et qu'il est précieux, en tout cas, de posséder ainsi réunis, en si grand nombre et parfaitement classés. Les curieux auront là de quoi renouveler leur répertoire d'anecdotes et de petits faits significatifs. — La thèse complémentaire de M. Pierre Melèse consiste en un “Répertoire analytique des documents contemporains d’information et de critique concernant le théâtre à Paris sous Louis XIV”, et c'est un très bel instrument de travail. Y figurent tous les noms sur lesquels existe un document contemporain. L'ordre alphabétique a été suivi pour les noms de personnes, énumérés par rubriques séparées : auteurs, musiciens, acteurs, directeurs, metteurs en scène, décorateurs. Les pièces sont mentionnées dans l'ordre chronologique de représentation. On peut ainsi, année par année, se rendre compte de la production dramatique de plus d'un demi-siècle et des réactions qu'elle a suscitées. Tout ce qui s'est écrit, jusqu'à 1715, sur tous ces hommes et toutes ces œuvres, est mentionné avec précision, souvent même cité." (Robert Pignarre, Revue Historique, 1939)