P., Emile-Paul, 1909, in-8°, xiv-408 pp, index, broché, couv. défraîchie, état correct
Auget de Montyon, philanthrope et économiste français. Il fut notamment Intendant d'Auvergne, de Provence puis d'Aunis, Conseiller d'Etat et Chancelier du comte d'Artois. — "Un grand bourgeois, de famille de robe, ayant l'esprit et la tenue de son état, mais, en même temps, surtout au début, curieux de mener la vie du siècle, de goûter aux plaisirs du monde, de se pousser à la Cour, puis, quand cette fièvre de jeunesse est passée, toujours possédé de l'amour des titres et des places, se préparant aux hautes fonctions et rêvant un rôle dont la postérité se souviendrait. Successivement intendant de plusieurs provinces, il s'y montre administrateur appliqué, consciencieux, actif, attentif à faire valoir ses services, se vantant, par exemple, de la promptitude énergique avec laquelle il a fait donner la chasse a des brigands qui s'étaient échappés de prison... Il se pique de lettres, écrit volontiers, non sans quelque recherche. Il n'a pas voulu se marier. En somme, dans cette longue vie qui, de 1733 à 1820, a traversé tant d'événements divers et tragiques, M. de Montyon a fait digne figure, et, s'il n'a pas laissé, dans l'histoire de son pays, la trace qu'avait rêvée sa jeune ambition, il a du moins, par les inspirations généreuses de son cœur, sauvé son nom de l'oubli." (Le Figaro, 9 déc. 1910)
Institut d'Etudes Hispaniques, 1973, gr. in-8°, 572 pp, sources et biblio, index, broché, bon état
GUISE (François de Lorraine, duc d'Aumale et de) - CONDÉ (Prince de) - DU PUGET (Antoine).
Reference : 114833
(1839)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1839, pt in-4°, 752 pp, texte sur 2 colonnes, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Les mémoires du duc de Guise sont en fait un précieux recueil de documents compilés par Millet : lettres présentées et commentées, des rois, des Lorraine, de la reine d'Ecosse, etc., notes sur les correspondants ; reproduction de pièces, par exemple toutes les relations huguenotes du massacre de Vassy, et la réfutation que le duc fit publier. Essentiel pour les sièges de Metz, de Renty, de Calais, de Thionville, la conspiration d'Amboise et la première guerre civile. Les éditeurs (Les Champollion) y ont joint des documents sur l'assassinat du duc et le procès qui suivit." (Hauser, II, 1255) – Louis de Bourbon, prince de Condé se signala d'abord par des services rendus au roi Henri II : expédition contre les anglais pour le recouvrement de Boulogne, défense de Metz avec le duc de Guise, expéditions militaires en Piémont, journée de Saint-Quentin, sièges de Calais et de Thionville. Mais là s'arrêtent les services rendus au roi. Soupçonné d'avoir favorisé la conjuration d'Amboise il est mis en prison par ordre de la faction des Guise. Avec l'avènement de Charles IX il est reconnu innocent, mais sa haine des Guise le pousse à prendre la tête du parti des huguenots. Fait prisonnier au combat de Jarnac en 1569, il est assassiné de sang-froid par le sieur de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou (futur Henri III). L'esprit d'opposition à la couronne de France du premier prince de la branche de Condé paraît avoir passé comme héritage à ses descendant jusquà la fin du règne de Louis XIV. (Introduction) – Antoine du Puget, seigneur de Saint-Marc fut d'abord capitaine d'infanterie. Il assista à la bataille de Bazac et obtint par la suite le gouvernement de Saint-Maximin et de Forcalquier. Il fut chargé, par le gouverneur de Provence La Valette, de former un régiment d'infanterie, puis par le duc d'Epernon de commander l'artillerie. Dans ses mémoires, il se contente de retracer méthodiquement le récit des événements dont il fut le témoin. Son style militaire ne le pousse pas à rechercher les causes de ces événements, ni à considérer leurs effets. (Introduction)
Leyde chez Jean Sambix 1668 1 vol. relié in-12, relié plein veau tabac, dos à nerfs orné de fleurons et encadrements dorés, 720 pp. (plats patinés, page de titre un peu défraîchie). Edition parue chez Jean Sambix - la page de titre portant la vignette à la sphère - la même année que l'originale in-4. Ces mémoires, publiés par son secrétaire Saint-Yon, sont rédigés par Philippe Goibaud-Dubois et rapportent en particulier l'entreprise du duc de Guise pour le gouvernement de Naples en 1647.
P., Hachette, 1889, in-4°, (8)-564 pp, 74 gravures dessinées sur bois par Alph. de Neuville, un fac-similé hors texte, reliure demi-chagrin brun à coins, dos à 5 nerfs, avec auteur, titre, tomaison dorés avec riche décor doré dans 4 des 6 compartiments, tête dorée (reliure signée), bon état
Tome III seul (sur 5) : François Ier et Charles-Quint. François Ier et la Renaissance. François Ier et la Réforme. Henri II. François II. Charles IX et les Guerres de religion. Henri III et les Guerres de religion. Henri IV, roi protestant. Henri IV, roi catholique. Bel exemplaire très bien relié à l'époque (Vicaire, III, 1177). Ouvrage apprécié tout autant pour sa valeur historique et la qualité du style que pour la compréhension politique de Guizot. Il travailla constamment à sa rédaction depuis 1836 jusqu'à sa mort en 1874 et y attacha le plus grand prix.
Flammarion, 1999, fort in-8°, 811 pp, biblio, index, reliure souple illustrée d'un portrait de l'éditeur, bon état (Coll. Biographies historiques)
Cardinal et homme politique français d'origine italienne. Il servit la France après sa rencontre en 1630 avec Richelieu, qui le fit nommer cardinal alors qu'il n'était pas ordonné prêtre et en fit son principal collaborateur après la mort du Père Joseph. Son intelligence, son habileté, sa souplesse lui valurent de se voir confier par Louis XIII la direction du Conseil à la mort de Richelieu. A la stupeur de la cour, il resta le principal ministre d'Anne d'Autriche régente (1643) et fut selon toute vraisemblance son amant et peut-être son mari. Il dut immédiatement faire face à l'hostilité des Grands (cabale des Importants). La période de répit intérieur qui suivit ci dura jusqu'en 1648 lui permit des réussites extérieures : après les victoires de Rocroi, Nördlingen, Lens, fut conclu le traité de Westphalie. Mais la guerre aggrava les difficultés financières et il dut multiplier les mesures fiscales. C'est l'une d'entre elles qui déclencha la Fronde parlementaire. Il résista et parvint à diviser ses adversaires et à conclure la paix de Rueil (1649). L'arrestation de Condé provoqua une recrudescence des hostilités et il fut obligé de s'exiler deux fois pendant la Fronde des princes sans pour autant cesser d'exercer le pouvoir par l'entreprise d'Anne d'Autriche et de ses collaborateurs. Sorti vainqueur de l'épreuve, il resta seul maître jusqu'à sa mort. Le mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse et le traité des Pyrénées mit fin à la Guerre d'Espagne. Mazarin fut un mécène éclairé mais il acquit aussi une immense fortune et fit celle de toute sa famille.
Neuchâtel, Ides et Calendes, 1958, gr. in-8°, 228 pp, 12 pl. de gravures et portraits hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Ouvrage incontournable. Pierre-Alexandre Du Peyrou (1729-1794), né en Guyane hollandaise d'une famille huguenote, négociant en produits coloniaux, était un notable de Neuchâtel, à la tête d'une énorme fortune et un esprit indépendant qui se lia notamment avec Jean-Jacques Rousseau. C'est lui qui, après la mort de l'écrivain, publia à Genève, en 1788, la première édition complète de ses œuvres. En 1790, il publia encore à Neuchâtel la deuxième partie des "Confessions".
Gallimard, 1968, 2 vol. in-8°, 431 et 308 pp, index, brochés, bon état (Coll. Leurs Figures)
Tome I : En marge des "Confessions". Roman et vérité. Tome II : Grandeur et misère d'un esprit.
Albin Michel, 1943, in-12, 251 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Pécheresses), envoi a.s. à Robert Brasillach
P., Editions Albert, 1936, in-12, 247 pp, broché, couv. lég. salie, bon état, envoi a.s.
Les accouchements de Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan (1646-1705), fille de Madame de Sévigné. – Les sept fiancés de Charles de Sévigné. – Piaga d'amore maï si sana (une pensée d'amour de Mme de Sévigné). – Pomenars ou le joyeux condamné à mort (un faux monnayeur ami de Madame de Sévigné). – Les trois mousquetaires : d'Artagnan, Courtilz de Sandras et Alexandre Dumas. – Christophe Uzanne le Guérisseur, 1633-1713 (un précurseur de l'Antoinisme). – Le supplice d'Hélène Gillet (1625).
Flammarion, 1926, in-12, 185 pp, broché, état correct (Coll. “Leurs amours”)
Delagrave, 1930, in-12, ix-448 pp, table alphabétique, cart. éditeur lég. défraîchi, état correct. Ouvrage couronné par l'Académie Française
Albin Michel, 1999, in-8°, 465 pp, 8 pl. d'illustrations en noir et 4 pl. en couleurs hors texte, biblio, index, broché, bon état
"Pourquoi un livre sur l'enlèvement au XVIIe siècle ? Pour faire l'histoire d'un phénomène social mal connu, sans doute ; mais surtout parce que l'enlèvement fut au centre d'une véritable réflexion collective sur les rapports entre les femmes et les hommes. Suivre les aventures des rapts, faire revivre les drames qu'ils suscitent, c'est aussi suivre une aventure de la pensée. Danielle Haase-Dubosc montre qu'un changement s'opère dans l'imaginaire lié à l'enlèvement : que ce soit dans les représentations picturales ou dans la littérature romanesque, une nouvelle forme d'individualisme féminin s'affirme. Rêver de liberté de choix (et parfois l'obtenir) revient à poser la question du consentement, à penser la différence entre enlèvement consenti et enlèvement de force, à réfléchir à la place qu'il convient de donner aux femmes "ravies et enlevées". A partir de nombreux exemples tirés de procès et de romans, et en suivant les destins de trois femmes - Claude de Sallenove qui a su tenir tête au Grand Condé lui-même, Mme de Miramion qui résista à Bussy-Rabutin et fut le bras droit de saint Vincent de Paul, et Mme de Châtillon, qui fit de son enlèvement un "coup" politique et devint l'ambassadrice de Louis XIV -, l'auteur montre comment les femmes pouvaient se concevoir comme sujet plutôt que comme objet de leur propre histoire. Dans ce monde fasciné par l'esthétique de l'insolite et du merveilleux, le cas de ces trois femmes exceptionnelles servira de modèle aux femmes et aux hommes du XVIIe siècle qui souhaitaient une véritable mixité dans les rapports sociaux."
Paris Payot, "Bibliothèque historique" 1937 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, 510 pp. Traduit de l'anglais par Rose Celli. Bon état.
Payot, 1937, in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, reliure demi-basane rouge, dos à 5 nerfs pointillés, titres dorés, couv. et dos conservés, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
Payot, 1984, fort in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
Payot, 1937, fort in-8°, 510 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"Un ouvrage honnête, dont le style a quelque peu vieilli. On y trouvera un récit du règne, coupé de nombreuses digressions, un récit qui reprend toutes les « légendes » attendues, même si on les gratifie parfois d'un point interrogatif : les rapports incestueux avec Marguerite, la syphilis du roi, l'amour jaloux de Louise de Savoie pour le Connétable. Comme beaucoup de biographies, le livre de Francis Hackett est essentiellement consacré à la jeunesse de François d'Angoulême (141 pages) et à la première partie du règne, avant Pavie (208 pages). Les reste est assez vite expédié : 70 pages pour 1526-1529, 82 pages pour les dix-huit années finales..." (Jean Jacquart, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
Paris Le Club du meilleur livre, coll. "Historia" 1960 1 vol. Relié in-8, toile bleue décorée de l'éditeur d'après la maquette de Jeanine Fricker, rhodoïd, 522 pp., 24 illustrations. Tirage limité (Huret, Le Club du meilleur livre, n°127). En bon état.
Paris Les Belles Lettres 1998 1 vol. broché in-8, broché, 449 pp., illustrations en noir. Bon état.
Time-Life, 1966, in-4°, 192 pp, nombreuses illustrations (la plupart en couleurs), chronologie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée (Coll. Les grandes époques de l'homme)
Perrin, 1914, fort in-8°, 360 pp, 31 gravures hors texte, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs orné de caissons à froid, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), bon état
"M. Hallays aime tant le passé français qu'il finit par en être ; son témoignage est presque d'un contemporain de Racine. Dans l'Abrégé, nous avions en raccourci une histoire de Port-Royal ; le Pèlerinage est une précieuse galerie de paysages et de portraits jansénistes. Son livre est intelligent et cordial. Il mérite qu'on en dise ce que M. Hallays dit lui-même de celui de Racine : « Il faut y renvoyer quiconque souhaite comprendre, et surtout sentir le jansénisme. » Le pèlerinage comprend dix stations parisiennes : Saint-Etienne du Mont, où sont ensevelis Pascal, Racine, Antoine Le Maître et Gilberte Périer ; Saint-Jacques du Haut-Pas, où reposent le corps de Saint-Cyran et le coeur de la duchesse de Longueville ; Port-Royal de Paris, sépulture de la mère Angélique, maintenant hôpital de la Maternité ; l'église de Palaiseau, sépulture des Arnauld ; l'église de Boullay-les-Troux, sépulture de Du Gué de Bagnols ; le vallon de Port-Royal des Champs, les Granges, où vécurent les Solitaires ; l'église de Magny, où furent portées quelques-unes de leurs tombes ; le cimetière de Saint-Lambert, où furent précipités dans une fosse commune leurs ossements saccagés ; Saint-Médard, où sont ensevelis Nicole et Du Guet. Mais M. Hallays ne se serait pas tenu quitte envers ces pieuses mémoires s'il ne s'était avisé que le jansénisme avait essaimé dans toute la France, pour y être persécuté comme à Paris, et au hasard d'un tour de France janséniste qu'il ne peut nous convier à faire tout entier avec lui, il nous propose encore les stations de Maubuisson, abbaye réformée par les religieuses de Port-Royal, d'Aleth, claire petite ville épiscopale de PavilIon, et de Linas, où deux curieux ex-voto commémorent les miracles de la Sainte-Épine. (...) C'était un dangereux voyage, au dix-septième siècle, de venir de Paris au monastère des Champs, si nous en croyons la plaisante relation que six demoiselles « d'une piété et d'une vertu tout extraordinaires » ont laissée d'un pèlerinage accompli en 1697 et que raconte, après elles, M. Hallays; il fallait pour l'entreprendre un courage tout biblique..." (François Legrix, La Revue hebdomadaire, 1909)
Perrin, 1932, in-8°, 360 pp, 31 gravures hors texte, broché, bon état
"M. Hallays aime tant le passé français qu'il finit par en être ; son témoignage est presque d'un contemporain de Racine. Dans l'Abrégé, nous avions en raccourci une histoire de Port-Royal ; le Pèlerinage est une précieuse galerie de paysages et de portraits jansénistes. Son livre est intelligent et cordial. Il mérite qu'on en dise ce que M. Hallays dit lui-même de celui de Racine : « Il faut y renvoyer quiconque souhaite comprendre, et surtout sentir le jansénisme. » Le pèlerinage comprend dix stations parisiennes : Saint-Etienne du Mont, où sont ensevelis Pascal, Racine, Antoine Le Maître et Gilberte Périer ; Saint-Jacques du Haut-Pas, où reposent le corps de Saint-Cyran et le coeur de la duchesse de Longueville ; Port-Royal de Paris, sépulture de la mère Angélique, maintenant hôpital de la Maternité ; l'église de Palaiseau, sépulture des Arnauld ; l'église de Boullay-les-Troux, sépulture de Du Gué de Bagnols ; le vallon de Port-Royal des Champs, les Granges, où vécurent les Solitaires ; l'église de Magny, où furent portées quelques-unes de leurs tombes ; le cimetière de Saint-Lambert, où furent précipités dans une fosse commune leurs ossements saccagés ; Saint-Médard, où sont ensevelis Nicole et Du Guet. Mais M. Hallays ne se serait pas tenu quitte envers ces pieuses mémoires s'il ne s'était avisé que le jansénisme avait essaimé dans toute la France, pour y être persécuté comme à Paris, et au hasard d'un tour de France janséniste qu'il ne peut nous convier à faire tout entier avec lui, il nous propose encore les stations de Maubuisson, abbaye réformée par les religieuses de Port-Royal, d'Aleth, claire petite ville épiscopale de PavilIon, et de Linas, où deux curieux ex-voto commémorent les miracles de la Sainte-Épine. (...) C'était un dangereux voyage, au dix-septième siècle, de venir de Paris au monastère des Champs, si nous en croyons la plaisante relation que six demoiselles « d'une piété et d'une vertu tout extraordinaires » ont laissée d'un pèlerinage accompli en 1697 et que raconte, après elles, M. Hallays; il fallait pour l'entreprendre un courage tout biblique..." (François Legrix, La Revue hebdomadaire, 1909)
Masson et Cie, 1948, pt in-8°, 528 pp, 3e édition, 214 gravures et portraits, 13 cartes, cart. éditeur, bon état (Manuel, Classe de Quatrième)
Genève, Droz, 1994, gr. in-8°, 306 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, broché, bon état (Coll. Romanica Gandensia, 23)
Ces seize études de F. Hallyn, déjà publiées, inédites ou remaniées, couvrent un large champ de recherche, abordant la Renaissance dans une perspective interdisciplinaire qui rend compte de sa diversité et de sa spécificité.
Achille Faure, 1868, in-12, viii-362 pp, couv. lég. abîmée. Etude érudite sur Jean-Jacques Rousseau.