Paris Le Club du meilleur livre, coll. "Historia" 195 1 vol. Relié in-8, toile bleue décorée de l'éditeur d'après la maquette de Jeanine Fricker, rhodoïd, 311 pp., 18 illustrations se dépliant. Tirage limité (Huret, Le Club du meilleur livre, n°105). En parfait état.
Hachette, 1946, in-8°, 393 pp, note bibliographique, broché, couv. lég. salie, papier lég. jauni, bon état (Coll. Les Grandes époques de l'Histoire)
"M. P. Gaxotte, qui a le don de la vie et le sens de la grandeur française, nous expose en dix-sept chapitres – qui sont autant de fresques extrêmement brillantes – ce qui fait l'incomparable majesté du siècle de Louis XIV. Ce fut essentiellement une oeuvre collective, le roi ayant mis toutes ses complaisances dans l'effort qu'il s'imposa toujours pour réaliser toutes les ambitions de son peuple et son peuple tout entier s'étant aimé et admiré en lui. C'est ainsi que la révocation de l'édit de Nantes, qui est peut-être « la seule faute du règne », traduit le rêve « décevant et cruel » de toute une génération, qui voulut unanimement l'extinction de la « religion prétendue réformée », Acte à jamais déplorable, qu'on a parfois attribué à l'influence de Madame de Maintenon, mais qui coïncide exactement avec l'arrivée aux affaires d'une génération très chrétienne « formée et instruite dans les années où le renouveau catholique portait ses fruits »..." (Louis Villat, Revue d'histoire de l'Église de France, 1948)
Club des Libraires de France, 1959, in-8°, 420 pp, 31 gravures dont certaines dépliantes, facs-similés et un tableau généalogique dépliant hors texte, reliure soie blanche de l'éditeur avec un portrait en médaillon contrecollé au 1er plat (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, tirage numéroté sur papier bouffant, bon état
"Tenant compte des travaux publiés depuis la première édition de son grand ouvrage sur Louis XIV (1946), M. Pierre Gaxotte en présente aujourd'hui une mise à jour. Le plan et les principaux thèmes du livre restent identiques, mais d'importantes précisions sont apportées, de-ci de là, notamment en matière de politique financière. Les pages consacrées à la religion ont, elles aussi, bénéficié de cette révision..." (R. Darricau, Revue d'histoire de l'Eglise de France)
Sans lieu [Monaco], Editions André Sauret, 1966, gr. in-8°, 526 pp, préface de Maurice Genevoix, nombreuses planches hors texte en noir et en couleurs d'après des documents d'époque, pleine reliure maroquin carmin à encadrement doré, dos à nerfs, caissons filetés fleuronnés dorés, contreplats et gardes de papier marbré, tête dorée, sous étui bordé de cuir, bon état (Coll. des Douze Meilleures œuvres historiques). Tirage unique à 1030 ex. sur vergé d'Arches
Le siècle de Louis XV est l'un de ces livres qui comptent dans « l'histoire de l'Histoire ». Paru en 1933, réimprimé des dizaines de fois, remanié à plusieurs reprises par son auteur, il a tiré le XVIIIe siècle et la figure de ce roi de la pénombre dans laquelle les tenaient relégués trop d'historiens. Politique, économie, religion, bouleversements financiers, guerres, évolution des mœurs, Pierre Gaxotte (1895-1982) procède à une analyse brillante et détaillée de la France qui naît à la mort de Louis XIV et qui s'achève à celle de Louis XV. À l'inverse de ses prédécesseurs qui ont analysé le XVIIIe siècle à l'aune de la Révolution, il donne à comprendre ce siècle dans sa réalité et son entièreté. Presque toutes les réévaluations opérées par les historiens se trouvent dans le prolongement des démonstrations, des hypothèques ou des intuitions de Pierre Gaxotte. En ce sens, il n'y a rien d'abusif à parler de « livre fondateur ». Porté par une plume sans pareil, intelligent et clair, ce livre est et reste une référence incontournable.
Club des Libraires de France, 1958, in-8°, 380 pp, 32 planches de gravures hors texte, reliure soie bleue décorée de l’éditeur, rhodoïd, exemplaire numéroté sur papier bouffant blanc, signet, bon état
Livre fondateur, paru pour la première fois en 1933, Le Siècle de Louis XV sortit le XVIIIe siècle de l'ombre et mit en lumière la figure de ce roi jusqu'alors mal connu. Tous les grands biographes ont suivi les traces de Pierre Gaxotte. Politique, économie, religion, bouleversements financiers, guerres, évolution des moeurs, Pierre Gaxotte procède à une analyse brillante et détaillée de la France qui naît à la mort de Louis XIV et qui s'achève à celle de Louis XV. À l'inverse de ses prédécesseurs qui ont analysé le XVIIIe siècle à l'aune de la Révolution, il donne à comprendre ce siècle dans sa réalité et son entièreté. Porté par une plume sans pareil, intelligent et clair, ce livre est et reste une référence incontournable.
Hachette, 1971, in-8° étroit, 134 pp, un portrait de Molière par Pierre Mignard en frontispice, broché, couv. rempliée, bon état (Coll. Les Soirées du Luxembourg). Edition originale, un des 1300 ex. sur vergé d'Arches Arjomari, celui-ci un exemplaire hors commerce marqués H.C. non numéroté
Arthaud, 1968, gr. in-8°, 377 pp, 152 illustrations hors texte reproduites en héliogravure et un plan de Paris en dépliant volant, notes, broché, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"L'éminent historien du règne de Louis XV brosse ce tableau du Paris du XVIIIe siècle qui, héritant de la gloire de Versailles, fut, à l'époque, la capitale de l'Europe. A sa suite, nous pénétrons dans les hôtels aristocratiques, les intérieurs bourgeois, les salons littéraires, dans les jardins et les théâtres, dans les hôpitaux, les prisons, et même les bouges... Nous voyons passer les cortèges de la Cour, applaudissons Mozart, assistons aux exécutions de Cartouche et de Damiens, à l'envol du ballon de M. Charles... Cependant que, sous nos yeux, Paris se transforme : nouvelles places, nouvelles églises, nouveaux théâtres et marchés et surtout nouveaux murs, avec les 57 entrées triomphales imaginées par Ledoux (dont, à la Révolution, 37 étaient édifiées) et qu'avaient rendu nécessaires l'extension de la ville et l'accroissement de la population, passée, selon les évaluations les plus modérées, de 500.000 unités au début du siècle, à plus de 600.000, en 1789 et entraînant, en 60 ans, la construction de 40.000 maisons. En même temps, l'urbanisme se modifie et, incorporant les services d'hygiène, de ravitaillement, d'éclairage, etc., cesse d'être purement architectural pour se faire « fonctionnel » et répondre aux besoins croissants d'un artisanat et d'un commerce en plein essor. Fourmillant de détails précis, et souvent pittoresques, orné de nombreuses et très belles illustrations, ce livre ne peut laisser indifférent aucun de ceux qu'intéresse l'histoire démographique, économique et sociale de Paris." (Population, 1969)
Plon, 1923, in-12, 248 pp, notice biographique de Sophie Gay par Amélie Carette, cartonnage papier fantaisie (rel. de l'époque), dos lisse, pièce de titre papier avec titres en noir (frottée), bon état (Œuvres des grands romanciers du XIXe siècle adaptés pour la jeunesse par Mme Carette, née Bouvet)
Fille de Philippe Ier, duc d’Orléans, et d'Henriette d'Angleterre, petite-fille de Louis XIII et d'Anne d’Autriche, nièce de Louis XIV, la princesse Marie-Louise d'Orléans, dite « Mademoiselle d'Orléans » ou simplement « Mademoiselle », est née le 26 mars 1662 à Paris et morte le 12 février 1689 à Madrid. Elle fut reine d'Espagne, de Sicile et de Naples, duchesse de Bourgogne, de Milan, de Brabant, de Luxembourg et de Limbourg et comtesse de Flandre et de Hainaut par son mariage avec le dernier roi issu de la branche espagnole de la maison de Habsbourg, Charles II. — Sophie Gay (1776-1852) tint un salon célèbre qui fut fréquenté par tous les écrivains, musiciens, acteurs et peintres distingués de son temps, attirés par sa beauté, sa vivacité et ses nombreuses qualités. Elle est la mère de Delphine de Girardin.
Perrin, 1932, in-8°, vii-254 pp, 10 gravures hors texte, broché, bon état, envoi a.s. (nom du destinataire découpé)
"Dans la pénombre, une galerie de portraits. La mise est austère ; beaucoup d'entre eux ont la robe ecclésiastique, le grand rabat, le petit bonnet rond ; parfois le surplis de l'officiant, quand ils sont prêtres comme l'abbé de Saint Cyran ou Singlin. Toutes les physionomies sont graves et pourtant ici ou là se dessine un sourire doux, fin, un peu ironique peut-être et plein de bonté aussi, le sourire de ceux qui regardent plus haut que la vie. Ils sont passés de mode et notre temps ne les comprend plus. Parce que, à une époque troublée comme la nôtre, ils n'étaient touchés ni par nos agitations, ni par nos inquiétudes, ni par nos ambitions, un historien a dit d'eux : « Ce n'étaient pas des hommes. » D'autres critiques tournent en ridicule la politesse exquise et un peu solennelle que ces gens du XVIIe siècle savaient garder au milieu de la simplicité franciscaine de leur solitude d'anachorètes. (...) Les voici qui défilent : Antoine Le Maître, fils d'une Arnauld, le brillant Le Maître qui, à trente ans, se « résout à changer ses belles qualités d'orateur et de conseiller d'Etat en celle de simple serviteur de Jésus Christ. » Le premier, il se retira à l'ombre de Port-Royal. Les frères de Le Maître, Séricourt et surtout Sacy, le suivent dans la solitude. Le deuxième était un Arnauld adouci, âme de cristal, modéré, modeste. Son grand labeur, la traduction de la Bible, demeure, et aussi l'influence qu'il eut sur Blaise Pascal. En 1654, après sa conversion définitive, celui-ci vint près de Sacy, aux Ganges, apprendre des « Messieurs » le secret de la vie recueillie et apprendre aussi à « aimer la pauvreté parce que Jésus-Christ l'a aimée. » Nous quittons à regret ces chrétiens sévères, ces hommes graves, dont le commerce avait tant de délicate courtoisie et de profondeur religieuse sous la simple dignité de l'attitude." (Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, 1932)
dans la Revue de Paris, 1929, gr. in-8°, 27 pp, broché
On trouve dans le même numéro des études sur L'Etat fasciste, par Jean Lescure (20 pp), des Lettres de Marcel Proust à Lucien Daudet (33 pp), etc.
Nancy Lepage 1866 1 vol. broché plaquette in-8, brochée, 41 pp. Petites taches à la couverture. Manque de papier au dos. Intérieur propre. Bon état.
Paris Librairie Léopold Cerf 1887 1 vol. broché in-12 (188 x 120 mm), broché, IX-270 pp. Edition originale. Importantes rousseurs. Couvertures et dos en très bon état, non coupé.
Paris Hachette, coll. "Bibliothèque de littérature" 1923 1 vol. broché in-8 (194 x 142 mm), broché, 245 pp. Dos légèrement ridé et petits plis à la couverture, sinon bon état général.
P., Dezobry, E. Magdeleine & Cie, 1848, in-8°, 295 pp, reliure demi-basane noire, dos lisse avec titre et filets dorés, palette en queue (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, envoi a.s. Peu courant
Liberté de conscience. Réforme des Universités. Liberté de la Presse. Divorce. Régicide. Contrat social. Rapports du spirituel et du temporel. Salaire du clergé. Plan d'une constitution républicaine. — Mathieu Auguste Geffroy (1820-1895) fait ses études au lycée Charlemagne de Paris, puis à l'École normale supérieure entre 1840 et 1843. Il réussit l'agrégation d'histoire et géographie en 1845. En 1854, il se rend en Suède, où il fait des recherches historiques. Il est professeur à l'École normale supérieure de Paris en 1862 (Fustel de Coulanges est son suppléant jusqu'en 1870), puis professeur suppléant d'histoire ancienne à la Sorbonne en 1872. Elu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1874, il sera directeur de l'École française de Rome de 1875 à 1882, puis de 1888 à 1895. Il collabore à la Revue des deux mondes dès 1850.
Hachette, 1887, 2 vol. in-12, lxxxi-349 et 413 pp, index, brochés, bon état
Vicaire III, 967. Edition originale de cette sélection de lettres et de documents puisés dans les meilleurs recueils manuscrits alors disponibles. — "M. Geffroy, qui a pendant sept ans dirigé avec distinction l'Ecole française de Rome, vient de publier une importante étude sur Madame de Maintenon. Les deux volumes qui contiennent ce long travail jettent une lumière nouvelle sur l'histoire de la femme illustre dont l'influence garda sans doute, comme l'écrit judicieusement l'auteur, le grand roi d'une vieillesse qui ressemblât à celle de Louis XV. (...) Le choix des documents réunis par M. Geffroy présente un vif intérêt, et les notices qu'il a écrites pour les relier entre eux leur donnent, aussi bien que sa préface, un prix particulier. C'est là, comme on le dit aujourd'hui, une utile contribution à l'histoire de notre pays." (Edmond Le Blant, Mélanges d'archéologie et d'histoire, 1887)
Amsterdam, 1752, 2 vol. in-12, (4)-6-(24)-207-(7) et (2)-247-(13) pp, reliure plein veau, dos lisses ornés, tranches rouges (reliure de l'époque), bon exemplaire
A la fin de chaque volume se trouve une une "clef naturelle des portraits", qui constitue la table des noms cités. « On remarque dans cette production des impiétés couvertes de passages de l'Ecriture. On y distingue surtout les portraits de Louis XV, de la marquise de Pompadour, du prince Edouard, etc. La police saisit l'ouvrage, et chercha l'auteur, il fut arrêté et conduit à la Bastille, le 10 mars 1752. » (Barbier). Deuxième édition (en 2 volumes) parue toujours sans nom d'auteur, et augmentée dans les 6 premières pages du tome I d'une "clef anecdotique pour la nouvelle édition corrigée", avec une attribution possible aux pseudonymes et d'une préface (non paginée) de l'éditeur (?) sur "l'idée de l'auteur" (dont il manque apparemment le premier feuillet dans notre exemplaire)
Editions Genet, 1929, in-8°, 351 pp, biblio, broché, bon état (Bibliothèque d'études historiques)
Description des contrées habitées par les Shoshones-Aztèques. Divisions linguistiques, emplacement et importance numérique des groupes Shoshones-Aztèques. Les sources (européennes) de l'Histoire Shoshone-Aztèque. Les sources (mexicaines) de l'Histoire Shoshone-Aztèque. Les peuples allogènes. La valeur des désignations ethniques ; L'origine et les migrations des Shoshones-Aztèques. Histoire des empires Toltèques. La période Mexicaine. L'extension des Ténochcas. Arrivée des Espagnols au Mexique. Le séjour des Espagnols à Ténochtitlan. La conquête et la soumission du Mexique. La religion des Shoshones-Aztèques. La vie sociale. Le Chimalhuacan, le Nayarit, Le Nicaragua, etc.
P., Maradan, An XIII - 1804, 4 vol. in-12, xxxv-392, 423, 423 et 405 pp, déchirure avec manque à un feuillet (pages 75-76 du tome I), reliures plein veau époque, dos lisses ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison basane verte, tranches jaunes, qqs coiffes et coins lég. émoussés (rel. décorative de l'époque), bon exemplaire
"Ce roman épistolaire à visée éducative a été écrit par madame de Genlis en 1781 et publié en 1782, fort peu de temps après sa nomination comme gouverneur des enfants du Duc de Chartres dont l’un d’eux le duc de Valois est le premier prince du sang. L’intérêt de cet ouvrage, maintes fois republié et traduit en plusieurs langues pendant tout le XIXe siècle, consiste en cette association de deux éducations, l’une pour les filles et les garçons d’origine aristocratique, l’autre pour un prince dont le gouverneur met tout en oeuvre pour qu’il devienne un monarque éclairé, préfiguration du futur Louis-Philippe. Ce texte aborde la question de l’éducation des princes de manière originale, il en est l’un des derniers épigones avant les bouleversements révolutionnaires qui considéreront cette question close. Madame de Genlis, dont les traits se retrouvent dans le personnage principal du roman, madame d’Almane, y affirme la légitimité pour les mères de présider à l’éducation de leurs enfants, selon une ligne de conduite associant principes moraux et accès au savoir également reconnu pour les filles et les garçons. Outre cette visée éducative, le roman, par son évocation de la société parisienne et ses murs, relève, également, de la critique sociale et est un témoignage éloquent sur les dernières décennies de l’Ancien Régime." (Isabelle Brouard-Arends, 2006) — "L’ouvrage qui consacre la célébrité de Stéphanie-Félicité de Genlis est une réponse à l’Émile de Jean-Jacques Rousseau sous la forme d’un roman épistolaire polyphonique publié en 1782 chez l’éditeur parisien Lambert. La première édition d’ ”Adèle et Théodore ou lettres sur l’éducation” s’enlève « en moins de huit jours» et est bientôt traduite dans plusieurs langues. Le texte connaîtra de multiples rééditions, adaptations et imitations." (Martine Reid, Revue de la BNF, 2011)
P., chez l'Editeur, à l'ancienne Librairie du Pont, An IX (1800), 4 vol. pt in-8°, xx-335, 320, 295 et 301 pp, reliures demi-basane vertes, dos lisse ornés en long, auteur, titre et tomaisons dorés, palettes dorées en queue (rel. de l'époque), dos et plats lég. frottés, intérieurs très frais, sur papier vergé, bon état
Complet. — L'ouvrage connut à l'époque un vif succès, néanmoins, ayant négligé de signer un contrat écrit, l'auteur ne toucha rien. — "L’exemplarité des héroïnes de Mme de Genlis ne les met nullement à l’abri d’une réception sociale difficile de leurs projets éducatifs et nul personnage n’incarne mieux cet état de fait que Pauline dans les “Mères rivales” : incarnation de la perfection, Pauline n’en subit pas moins l’humiliation répétée des doutes jetés sur son honnêteté. Dans les fictions d'Isabelle de Charrière et de Mme de Genlis, l’impératif rousseauiste paraît donc contradictoire : il pousse certes les femmes à assurer l’éducation de leurs enfants et, éventuellement, dans le cas de Genlis, de ceux des autres, mais en leur interdisant toute intellectualité, il les empêche d’assurer efficacement cette tâche et, dans le cas où elles se cultiveraient pour y satisfaire, les expose au mépris et à l’incompréhension." (François-Ronan Dubois, Lettres rousseauistes au féminin)
GENLIS (Stéphanie Félicité Ducrest de Saint-Aubin, comtesse de).
Reference : 113059
(1813)
P., Maradan, 1813, in-12, 235 pp, reliure demi-basane naturelle, dos lisse avec titres, doubles filets et fleurons dorés (rel. de l'époque), manque la page de titre, dos défraîchi avec dorures effacées, coiffe sup. arasée, mors faibles, état correct
Tome II seul (sur 2) de ce roman historique à succès inspiré par la vie de la maîtresse de Louis XIV et publié pour la première fois en 1804.
Fayard, 1966, in-8°, 295 pp, traduit de l'anglais, préface de Denis Richet, une carte sur double page, biblio, index, broché, bon état
"Le livre est consacré aux transformations profondes que subira l'Europe au cours des trente années qui précédèrent la Révolution française de 1789. C'est une analyse comparée du phénomène qu'on a appelé le « despotisme éclairé », expression née en Allemagne au XIXe siècle qui correspond à la modernisation dans le sens de l'autoritarisme des vieilles sociétés aristocratiques et cléricales. Ce qui échoue en France avec Turgot, réussit en Russie avec Catherine II, en Espagne avec Charles III, en Prusse avec Frédéric le Grand, en Autriche avec Joseph II. Léo Gershoy a écrit un ouvrage extrêmement bien documenté, facile à lire qui n'a pas d'équivalent en français." (4e de couverture) — "Nous sommes heureux de signaler la traduction française du livre de Leo Gershoy, “From Despotism to Revolution”, paru en anglais en 1944. L'ouvrage n'a cessé, depuis cette époque, de rendre les plus grands services. Il est trop connu des spécialistes pour que nous rappelions ses mérites. L'étude de la Révolution française masqua dans une certaine mesure et pendant longtemps, celle du XVIIIe siècle..." (Marc Bouloiseau, Annales historiques de la Révolution française)
Perrin, 1990, in-8°, 287 pp, tableaux généalogiques, repères chronologiques, biblio, index, reliure skivertex éditeur, bon état
Renée était la seconde fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. La loi salique hissa sur le trône, à sa place, son beau-frère, sous le nom de François Ier... Elle était appelée à monter sur le trône de Bretagne, par la volonté de ses parents, surtout d’Anne sa mère. Elevée chez son beau-frère François Ier, à la cour de France, elle ignore tout de ce qu’elle est, de ce qu’elle doit devenir, et de sa fortune. Elle est dépouillée de tous ses biens, fiancée à des seigneurs de moins en moins importants et, in fine, mariée à un principicule italien, Hercule (Ercole) d’Este. Une mésalliance qui indigne toute l’Europe. Hercule n’a aucun moyen de réclamer l’héritage de sa femme, ni aucun moyen de combattre son très puissant beau-frère, ni aucune envie de l’affronter, car celui-ci n’en ferait qu’une bouchée. Devenue veuve, Renée rentre en France. Elle a compris les abominables malversations dont elle a été victime, et a l’audace – inouïe – d’intenter un procès à son neveu Charles IX, devenu roi de France.
Payot, 1955, in-8°, 383 pp, traduit de l'anglais (“The World of Humanism”), préface de Augustin Renaudet, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Excellente étude par Myron Gilmore, professeur à Harvard et spécialiste de la Renaissance italienne. — "Un livre alerte et agréable qui ne sent pas la construction ; il dessine avec bonheur un tableau de la période 1453-1517. L'auteur nous présente d'abord l'espace européen – le monde civilisé d'alors se repliant sous la poussée turque mais en train de se dilater au delà des océans ; il place aussitôt après la description de la situation économique et politique générale du Vieux Continent. Ainsi, après quatre chapitres, un seul lui suffit heureusement à tracer l'histoire événementielle, les quatre autres étant réservés à l'histoire religieuse, intellectuelle et artistique. Il est certain que M. Gilmore a avantageusement rajeuni son sujet en élargissant son horizon de façon à pouvoir embrasser les questions générales. Une ample bibliographie, qui constitue à elle seule un sixième du volume, fournit un instrument de travail utile ; il faut lui savoir gré d'exprimer sur chaque volume cité un jugement qui oriente et qui éclaire." (A. Tenenti, Annales ESC) — "Une très exacte érudition s'y unit à un sens vigoureux et clair de la continuité des mouvements historiques. Une synthèse ample et originale." (Augustin Renaudet)
Plon, 1921, in-8°, xv-336 pp, 2 planches hors texte, biblio, broché, couv. lég défraîchie, dos bruni, état correct
Excellente étude des modes et des circonstances du recrutement au temps de la Guerre de Succession d'Espagne, où les circonstances imposèrent un effort militaire d'un genre nouveau. La faillite du racolage produisit à cette époque un événement capital dans l'histoire de l'armée française : la première application du service obligatoire. L’auteur ne s'est pas contenté d'étudier la façade de l'institution et le mécanisme du recrutement à l'aide des ordonnances royales ; il a recherché derrière l'apparence la réalité avec ses détails pittoresques et ses défauts.
Paris Jacques Haumont 1946 1 vol. broché plaquette in-12, brochée, couverture rempliée, 28 pp., 3 vignettes gravées in-texte. Edition originale tirée uniquement à 1000 exemplaires numérotés sur vélin blanc Docelles.