PUF, 1967, in-8°, 462 pp, broché, bon état (Bibl. de Philosophie Contemporaine)
On se suicide généralement parce que les liens d'appartenance à un couple, une famille, une profession, une religion, une société, se sont défaits. Le suicide dépend moins des facteurs individuels que des facteurs sociaux. Telle est la thèse de cet ouvrage paru en 1897, devenu un classique et une référence en sociologie, et qui est probablement le plus connu d'Emile Durkheim. Sur cette base, l'auteur des “Règles de la méthode sociologique” élabore une typologie du suicide et indique une voie thérapeutique qui consiste à proposer des groupes d'appartenance substitutifs.
Paris, Librairie Hachette et Cie, 1892. Fort et grand in-4, rel. de l'ép. demi-maroquin rouge à coins bordée d'un double filet doré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, tête dorée ; X-945 pp., portrait de l'auteur au front., 625 gravures et 8 cartes in-t. dont beaucoup à pleine pp., tables.
1 coin émoussé, coupe de queue un peu frottée, bel ex. - Frais de port : -France 10,8 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
Hachette 1891, in-12 relié demi-maroquin marron, plats de couverture conservés, 676 p. (très bon exemplaire) Synthèse en un volume des nombreux ouvrages de cet historien réputé et remarquable ministre de l'Instruction Publique (1811-1894).
Genève, Skira, 1962, in-4°, 225 pp, plus de 100 illustrations dans le texte et hors texte en couleurs (contrecollées) et en noir, reliure pleine pleine toile noire de l'éditeur avec titre en blanc au dos, rhodoïd, bon état. Edition originale
Par Georges Duthuit (1891-1973). Historien d'art, Georges Duthuit a été un grand commentateur de Matisse (dont il était le gendre), de Nicolas de Staël, Jean-Paul Riopelle, Bram Van Velde. Il a été un proche des artistes surréalistes, en particulier d'André Masson. En 1939, il a participé au Collège de Sociologie de Georges Bataille. En 1942, André Breton le cite dans Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme ou non parmi les esprits « les plus lucides et les plus audacieux d'aujourd'hui. » Georges Duthuit a été attaché au musée du Louvre (1931) ; il était spécialiste d'art ancien et d'archéologie, de Byzance et d'art copte en particulier.
DUVIGNAUD (Jean), Françoise Duvignaud et Jean-Pierre Corbeau.
Reference : 11350
(1979)
Payot, 1979, in-8°, 259 pp,
Editions du Cerf, 1982, in-8°, 274 pp, lexique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Byzance. Ce mot évoque pour nous le faste d'un empire prestigieux, d'une Eglise illustrée par d'innombrables saints et docteurs de l'Eglise, par des milliers et milliers de moines et d'ascètes. “L'autre Rome” évoque la rivalité séculaire, puis les conflits entre l'Eglise grecque et l'Eglise latine, qui devaient aboutir à la séparation, on ne sait au juste à quel moment. Les Eglises d'Orient ont longtemps été méprisées et méconnues par les chrétiens latins. Aujourd'hui, elles fascinent nombre de catholiques. Pour autant, les connaissent-ils mieux ? Dans cet ouvrage, le P. Décarreaux nous invite à un voyage dans le temps et dans l'espace. A grands traits, il nous présente l'histoire de l'empire byzantin, de sa décadence, de sa conquête par les croisés latins puis par les Turcs, de sa survivance. Il nous montre l'aventure extraordinaire des moines grecs d'hier et d'aujourd'hui. Il nous raconte enfin tous les efforts de rapprochement au cours des siècles entre Latins et Grecs, jusqu'à la rencontre extraordinaire de Paul VI et du patriarche Athênagoras. Il nous révèle enfin le rayonnement de l'Eglise grecque, dans le monde slave notamment. Cet ouvrage se lit comme un passionnant récit de voyage, car le P. Décarreaux n'est pas seulement un érudit connaissant tout de l'histoire de Byzance ; il connaît de l'intérieur l'Eglise grecque, y ayant fait de longs séjours, en particulier au Mont Athos. Quiconque aura lu ce livre comprendra mieux à la fois les chances et les difficultés d'un rapprochement entre les deux Eglises "soeurs", pour reprendre la formule même de Paul VI. Il ne pourra pas ne pas s'en faire l'apôtre. — "Le P. Décarreaux, dont on connaît et apprécie les études historiques sur le monachisme médiéval et moderne, leur ajoute une suggestive initiation à l'histoire de l'orthodoxie grecque et slave, qui est en même temps un plaidoyer pour la symphonie réconciliée des Églises orthodoxe et catholique. Ce livre s'inspire des meilleures autorités en histoire byzantine, tant profane qu'ecclésiastique, ainsi que d'oecuménistes contemporains, tant orthodoxes que catholiques. Mais l'auteur possède également une expérience personnelle de l'orthodoxie grecque, et en particulier du Mont Athos, où il a accompli plusieurs pèlerinages. S'adressant au catholique cultivé, il a moins visé à l'originalité érudite qu'à une vulgarisation de qualité. Par surcroît, un indéniable talent narratif et un style alerte font de cette introduction une lecture très agréable." (Revue Théologique de Louvain, 1983)
P., Editions du Décor d'Aujourd'hui, 1945, in-4°, 259 pp, préface de Henri Follot, 45 planches en couleurs contrecollées hors texte, nombreuses photos en noir, plans et croquis dans le texte, cartonnage papier crème décoré de l'éditeur, dos abîmé, sans la jaquette, état correct. Tirage limité à 1000 ex. numérotés (n° 490)
Précieuse documentation sur le design et le style des années 1940 : Louis Süe, Serge Roche, Chalom, Jean-Michel Frank, J.-G. Domergue, Ruhlmann, Colette Guéden, Michel Dufet, René Gabriel, Ch. Dudoyit, F. Windels, Maurice Dufrène, Albert Guénot, Djo-Bourgeois, René Drouin, Jean Royère, d'Eaubonne, Jean Blasset, etc.
Les Indes savantes, 2017, gr. in-8°, 319 pp, 23 illustrations (dont 3 en couleurs) sur 14 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'anthropologie contemporaine se prévaut de sa faculté à monter en généralité à partir d'un cas, d'une monographie, d'une aire culturelle restreinte. Ce livre se veut en rupture avec cette confortable posture épistémologique. Il propose une série d'études de cas allant de la torture chez les Iroquois du XVIIe siècle à la pornographie contemporaine en passant par le modèle végétal de l'aînesse chez les Indiens de Californie, la poésie de Bob Dylan ou encore le carnaval en Occident afin de dégager deux blocs radicalement distincts au regard du socius fondamental. En Amérique, la préséance est toujours donnée à la parole, autrement dit au langage, tandis que l'Europe s'avère incapable de se départir de la matérialité des choses et, partant, des êtres. D'où son inclination à privilégier irrémédiablement la substance.
Pygmalion, 1978, gr. in-8°, 251 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 30 bois gravés de l'imagerie populaire dont 8 à pleine page et 22 dans le texte, biblio, cartonnage toile ocre, jaquette illustrée en couleurs, bon état
Contes, légendes, fêtes, traditions populaires des provinces et des terroirs : Légendes, récits et malices de la vie familière ; Coutumes, rites, jeux de la vie familière ; La vie surnaturelle et l'au-delà familier ; Les grands thèmes légendaires.
P., Mazenod, 1951, 3 vol. in-4°, illustrations, cartonnages d'éditeur, bon état
Descartes, 1992, 3 vol. pt in-8°, 213, 239 et 264 pp, brochés, couv. à rabats, bon état
Le troisième volume est la première bibliographie française sur les drogues et substances psychotropes, divisée en 3 sections : sociologie - Droit et politiques publiques - Histoire et anthropologie historique.
Le Caire, Institut français d'archéologie orientale, 1993, gr. in-8°, xvii-286 pp, 2 cartes, broché, bon état
11 études érudites (6 en français et 5 en anglais) par Christian Décobert, Lucette Valensi, Houari Touati, Jonathan Berkey, Jocelyne Dakhlia, Michel Chodkiewicz, etc.
Gallimard, 1976, in-12, 238 pp, broché, état correct (Coll. les Essais)
Gallimard, 1957, in-12, 310 pp, broché, pt morceau de scotch au bas du dos, état correct (Coll. les Essais)
Plon, 1990, in-8°, 364 pp, index commenté (53 pp), reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'une des dernières œuvres d'Eliade. Un ouvrage de référence qui propose non seulement d'importants articles consacrés aux différentes religions du monde, mais également toute une série de notices sur les fondateurs de religion, les prophètes, les livres sacrés et les divers courants spirituels qui ont marqué l'histoire religieuse de l'humanité.
Calmann-Lévy "Archives des sciences sociales" 1975, in-8 broché, couverture ocre à rabats, 328 p. (très bon exemplaire) Première édition française du troisième grand essai d'Elias, venant prolonger la réflexion sur les mécanismes qui ont conduit les Occidentaux à exercer un contrôle croissant sur leurs pulsions.
P., Vilo, 1991, in-4°, 272 pp, traduit de l'anglais, 320 illustrations dont 100 en couleurs, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
La place de la civilisation espagnole dans le monde constitue l'un des plus fascinants paradoxes de l'histoire. Pendant un temps considérée comme la première surpuissance du monde moderne, partageant sa culture avec quelque 320 millions d'habitants, parlant tous la même langue, l'Espagne a toutefois été reléguée de nos jours à un rôle culturel marginal...
Mulhouse, Lucos, s.d. (v. 1950), in-4°, (4)-24 pp, livre à système avec 6 planches couleurs en relief, cartonnage de l'éditeur, 1er plat illustré, dos toilé rouge, bon état. Edition originale. Peu courant
La Colombe, 1956, in-8°, 200 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, notes, index, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon, bon état (ouvrage couronné par l'Académie française)
"C'est une bien curieuse histoire que nous conte Simone-Marie d'Erceville : les avatars de la congrégation (ou plutôt la pieuse association sans voeux), la communauté de Ste Marthe qui succéda aux religieuses de Port-Royal et eut jusqu'en 1880 la charge de plusieurs hôpitaux parisiens. Ces bonnes filles restent passionnément attachées au jansénisme : en 1880 encore, la supérieure générale écrit au Directeur de l'Assistance publique que sa communauté « n'a jamais pu accepter les nouveaux dogmes que l'Église moderne impose à la foi catholique » ; elles refusent la supériorité de l'archevêque de Paris. La dernière survivante de cette communauté ne mourra qu'en 1918. A partir de 1843 une partie de la communauté se rallia à l'Église romaine et fonda une nouvelle congrégation, les religieuses de Sainte Marie, qui est prospère, et dont Mme d'Erceville nous décrit l'histoire, dans le détail." (Revue Etudes, 1958)
Tours, Bibliothèque municipale et Paris, le Point Cardinal, 1963, in-8° carré, viii-1 ff-83 pp, très riche catalogue d'exposition comprenant 351 descriptions et 44 reproductions, présentés selon le plan suivant : I. Livres illustrés (85). II. Publications dans des périodiques (46). III. Préfaces et introductions (13). IV. Manifestes et tracts (10). V. Interviews (7). VI. Films, décors de théatre (8). VII. Catalogues d'exposition de l'œuvre (50). VIII. Etudes et écrits sur l'œuvre (98). IX. Essai d'un répertoire de l'œuvre gravé édité en estampes (34). La bibliographie indispensable de l'œuvre de Max Ernst.
[Escrime] – BIBESCO (Prince Georges) et le duc FÉRY d'ESCLANDS.
Reference : 120979
(1900)
P., Alphonse Lemerre, 1900, in-8°, 215 pp, bandeaux, lettrines, notes, reliure plein papier fantaisie à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane noire, couv. conservées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, bon état. Edition originale. Rare
« Sportsman » pratiquant aussi bien les échecs que la boxe, Féry d'Esclands est surtout réputé en tant qu'escrimeur. Considéré comme une autorité en matière d'affaires d'honneur et de duels, souvent sollicité pour arbitrer des cas litigieux, il a écrit cet ouvrage de référence à ce sujet avec son ami Georges Bibesco. Président exécutif ou honoraire de plusieurs sociétés et institutions sportives (L'Estocade, l'École d'escrime française, le Boxing club de France...), fondateur d'un concours d'escrime, le prix ou challenge Féry d'Esclands, il préside également la salle d'armes du Cercle national des officiers de terre et de mer ouverte dans la rue de Bellechasse en 1887. L'année suivante, il est nommé inspecteur général de l'enseignement de la gymnastique et des exercices militaires dans les établissements du primaire et du secondaire. Officier d'Académie depuis 1876, il a été nommé officier de l'Instruction publique en 1881. — "Le duel est un acte solennel intime. Les Conseils pour les Duels, qu'ont fait publier récemment le prince Georges Bibesco et M. le duc Féry d'Esclands, contiennent à cet égard des dispositions très sages, et subordonnent la publicité des rencontres et des procès-verbaux à des conditions restrictives étroitement définies. Ils préconisent aussi la suppression, tout au moins progressive, des duels susceptibles de se terminer sans effusion de sang. Les considérations d'humanité qui conduisent à la tolérance que l'on manifeste sur ce point sont évidemment respectables. Elles présentent toutefois des inconvénients. Les très grandes chances d'immunité qu'ont actuellement, dans une rencontre au pistolet, les deux adversaires, les amènent souvent à affronter le duel avec une excessive légèreté, et tendent à fausser dans leur esprit la notion de la gravité de cet acte." (Bruneau de Laborie, Les Lois du duel, 1906)
P., Eugène Rey, 1914, pt in-8°, xxiv-245 pp, broché, bon état. Tirage à 1200 ex.
"Dans « Essai sur les Jurys d'honneur », M. de Laborie a été beaucoup plus loin encore dans l'analyse et la réglementation. En nul pays, en nulle époque, il n'existe, ou n'exista, d'étude aussi approfondie, minutieuse, précise, de la juridiction spéciale qui entoure le Duel. C'est un chef-d'oeuvre de logique et de clarté... (....) M. de Laborie a rendu là à l'Escrime un nouveau et considérable service. Car aujourd'hui l'Escrime, c'est le Duel. Qu'on ne voie pas là une opinion d'épéiste ! Certes il est encore des gens qui font de l'escrime par simple amour de ce bel exercice, mais ils deviennent de plus en plus rares. Jadis, deux sports seulement s'offraient à l'activité des jeunes gens de la bonne société : l'équitation et l'escrime. Aujourd'hui, golf, polo, tennis, automobile, boxe, bicyclette, etc., etc., ont enlevé beaucoup d'élèves aux salles d'armes. Heureusement pour celles-ci que le Duel n'a pas cessé d'exister. Et il leur assure un recrutement constant d'excellents et fidèles élèves. Les ennemis du Duel sont les ennemis des salles d'armes et des maîtres d'armes. Et réciproquement. Voilà pourquoi M. de Laborie a droit non seulement à notre admiration mais à notre reconnaissance. Cet admirable ouvrage, résultat de tant de travail, de réflexion, d'expérience, honore infiniment son auteur et est déjà un de ces ouvrages classiques qui doivent se trouver en toute bibliothèque sportive." (J. Joseph-Renaud, Les Armes, revue internationale d'escrime, de boxe & de tir, juin 1914) — "Sous le titre “Essai sur les jurys d'honneur”, notre ami Bruneau de Laborie, auteur des “Lois du duel”, vient de rassembler en un volume les règles qu'il propose à l'usage de cette sorte de tribunaux, un abrégé des “Lois du duel” en cinquante articles, et, pour les arbitres, des notes assez nombreuses sur divers points controversés. La couverture porte cette inscription, qui n'est autre que le dernier article de l'abrégé : « Le duel doit-être rare, sérieux et discret. » L'introduction envisage l'état actuel des jurys d'honneur et, accessoirement, les rapports de l'honneur avec le duel. Les questions relatives à la disqualification, aux procès-verbaux de carence, au droit de critique, à l'offense par le livre et au théâtre, notamment, sont examinées dans les notes, après que l'auteur a pris le soin d'indiquer qu'il ne présente nullement ses opinions comme des règles, mais seu.ement comme des bases de discussion, d'ailleurs sérieusement étudiées." (Le Figaro, 26 mai 1914)
P., Edition de La Revue "Les Armes", 1912, pt in-8°, xxii-242 pp, 2e édition, broché, C. de bibl, bon état
Théorie du duel ; questions diverses ; Les conditions des duels modernes ; Les usages.
P., Michel Lévy frères, s.d. (1860), in-12, 342 pp, 2e édition revue et augmentée, reliure demi-basane bordeaux, dos à 4 nerfs, titres et fleuron dorés, 1er plat de couv. conservé (rel. de l'époque), un mors lég. fendu, bon état (Coll. Hetzel)
"Emile Colombey passe en revue bien des duels et bien des époques. Il montre comment en France, malgré des interdictions répétées, le duel ne passa jamais vraiment de mode. Mieux, il représentait une certaine philosophie de vie. Nourri de très nombreux exemples, d’autant plus intéressants qu’Emile Colombey a trouvé bien des anecdotes dans la presse régionale, son livre ménage quelques surprises quand il passe les frontières. Ainsi, on y apprend qu’en Germanie, on n’accorde pas de champion au sexe prétendu le plus faible. Là-bas, une femme qui est appelée au combat par un homme doit s’y soumettre. Avec un détail assez fou pour égaliser un brin la force des combattants : on plaçait l’homme dans un trou creusé dans le terrain et où il était enfonce jusqu’à la ceinture. Ainsi la femme pouvait tourner autour de lui rapidement et le frapper au chef avec une courroie ou une fronde garnie d’une pierre. A l’homme, une massue pour arme et une règle : s’il manquait trois fois son coup et que la massue frappait trois fois la terre, il était déclaré vaincu. Une anecdote parmi bien d’autres. A signaler enfin, en guise d’épilogue, un recueil de citations sur le duel." (Francois Cardinali, 2011)
P., Dentu, 1887, in-8°, xii-483 pp, nouvelle édition revue et corrigée, broché, couv. illustrée, dos lég. abîmé, bon état
"Le livre de Verger de Saint-Thomas, qui n’a point visé à l’extraction du duel, n’est que l’effort courageux d’un excellent esprit pour atténuer les férocités de cette coutume qui fut souvent féroce, et pour diminuer la fatalité des conséquences qu’elle peut avoir. C’est enfin, comme le code du comte de Châteauvillars, dont il invoque parfois l’autorité, un essai de moralisation par une organisation supérieure de cette institution primitivement barbare du duel, qu’il s’agit, pour l’honneur de la civilisation, de civiliser. Toutes les questions relatives au duel et qui le constituent : l’offense, l’appel, la nature des armes, les témoins et leurs devoirs, les différentes espèces de duels, les duels ordinaires et exceptionnels, sont examinées et discutées dans ce livre avec une compétence profonde..." (Jules Barbey d'Aurevilly, Les oeuvres et les hommes : XXVI. Critiques diverses, 1909)