P., J.-J. Pauvert aux Editions Carrère, 1984, in-8°, 251 pp, 27 illustrations, broché, couv. illustrée à rabats, très bon état. Edition originale
Toulouse, Privat, 1980, gr. in-8° carré, 530 pp, 24 pl. de gravures hors texte, 11 cartes et tableaux, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, édition originale numérotée sur vélin spécial Esterel, bon état
Gallimard, 1979, in-4°, 345 pp, 431 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, cartes dépliantes in-fine, bibliographie, dictionnaire-index, reliure toile rouge éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes - Égypte II). Première édition. Riche iconographie
De la XVIIIe à la XXe dynastie, pendant cinq siècles, l'Égypte, devenue nationaliste et conquérante, va connaître une période faste. Avec l'afflux des richesses, des butins et des tributs se développent le goût du luxe et les formes de la magnificence. Les grandes constructions de prestige se multiplient. Dans la profusion de l'or et des pierres rares brillent bijoux et mobilier d'apparat. Trois grandes figures émergent de ces dynasties : Aménophis IV (Akhenaton), Toutankhamon et Ramsès II. Textes de Cyril Aldred, Paul Barguet, Christiane Desroches-Noblecourt, Jean Leclant et Hans Wolfgang Müller.
Montréal, Québec, Editions Fides, 1976 in-8° carré (16 x 20,4), 157 pp, illustrations de Marcellin Dufour (4 pl. hors texte en couleurs et la couverture), lexique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Avant de se faire connaître sur les grandes scènes du monde francophone, Félix Leclerc avait su charmer une foule d'auditeurs puis de lecteurs avec une série de contes qui se présentent comme une symphonie en trois mouvements : Adagio, Allegro et Andante. Ces trois recueils de Félix, qui maîtrise toutes les techniques de l'art de conter, ont connu un succès sans précédent. Adagio, publié pour la première fois en 1942, regroupe dix-huit contes ou récits réalistes pour la plupart qui témoignent de l'idéologie de la société québécoise des années 1940. Félix, humaniste et philosophe, y chante entre autres thèmes la grandeur de l'amour, l'importance de la fraternité humaine, l'entraide et le partage, et il excelle à peindre l’univers des pauvres et des laissés-pour-compte, qui se heurtent trop souvent à l’indifférence des puissants. Bonheurs simples, fraternité entre les humains, joies de la vie champêtre composent un univers que les lecteurs retrouveront avec un plaisir renouvelé.
Montréal, Québec, Editions Fides, 1976 in-8° carré (16 x 20,4), 157 pp, illustrations d'Albert Rousseau (4 pl. hors texte en couleurs et la couverture), lexique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Deuxième mouvement d'une symphonie amorcée avec Adagio (1944) et complétée avec Andante (1945), Allegro (1944) regroupe douze textes, sous-titrés à l’origine Fables, mais qui s'apparentent davantage aux contes animaliers traditionnels. Félix le conteur, comme son maître La Fontaine, se sert des animaux « pour instruire les hommes », pour leur enseigner les grandes lois de la vie. Les personnages non typés, depuis la simple petite mouche jusqu'à l'orignal, le roi de la forêt, cherchent le bonheur et la liberté. Ils sont appelés à exercer un choix, à grandir au contact des autres, leurs semblables, et à découvrir la vérité. Ainsi en est-il des hommes, qui doivent composer avec leur entourage afin de découvrir les valeurs de la vie et de la mort. Avec Allegro, Félix Leclerc livre un message d'amour et d'espoir.
Calmann-Lévy, s.d. (1904), in-12, ii-285 pp, reliure demi-percaline brique à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état
Par Hermine-Augustine-Eugénie Lecomte du Nouÿ (1854-1915). En 1896, elle marque la littérature par un roman intitulé “Amitié amoureuse” : ce roman fut un succès mondial. Ce fait va la déterminer à signer certaines de ces futures oeuvres par « l'auteur d'Amitié amoureuse ». Elle publie régulièrement sous le pseudonyme de Pierre Guérande. Elle tient un salon littéraire très prisé à l'époque et elle assure la rubrique de la critique littéraire de la revue “La Vie heureuse”.
P., Editions Entente, 1991, pt in-8°, 276 pp, repères bibliographiques, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Comme l'indique son titre, ce livre est un lexique de noms, termes, et idées propres à la mythologie allemande. Cette mythologie germanique, « victime de préjugés », fait néanmoins partie du patrimoine français, étant donné que « les Francs sont une peuplade germanique et que notre pays et notre civilisation sont le résultat d'un gigantesque brassage des cultures celto-gauloise, romaine et germanique » (p. 6). Ce dictionnaire, tout comme un certain nombre d'ouvrages du même auteur (tel “Les monstres dans la littérature allemande du moyen âge”, 3 vol., Gôppingen, 1982) a pour but de mettre en lumière une mythologie qui « est l'expression codifiée et ordonnée » de la civilisation, les croyances et la religion allemandes (p. 7). Tout comme la mythologie allemande elle-même, ce dictionnaire se base sur les grands recueils islandais, “l'Edda poétique” et “l'Edda” de Snorri Sturluson, ainsi que la “Saga des Ynglingar” de Snorri et les “Gestes des Danois” de Saxo Grammaticus (tous du XIIIe s.). L'ouvrage comprend quelque six cents rubriques, à l'intérieur desquelles on trouve des renvois à d'autres entrées..." (David Gordon White, Cahiers de civilisation médiévale, 1993)
Rennes, Terre de Brume, Presses Universitaires de Rennes, 2001, in-8°, 288 pp, repères biographiques, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Bibliothèque Celte)
Avec les korrigans, on ne sait jamais sur quel pied danser ! Et ce n'est pas seulement en raison de leur danse infernale, dans laquelle, la nuit, ils ont coutume de nous entraîner. Ni très méchants ni tout à fait bons, ils ont en réserve d'inépuisables facéties et malices. Stéphanie Guillaume connaît leurs histoires d'enfants volés, de bêtes mises en pièces, de sabbats à bride abattue. Grâce à la collecte effectuée par Yves Le Diberder au début du siècle, ces contes merveilleux sont aujourd'hui disponibles.
P., S.E.P.E., 1950, in-12, 251 pp, cartonnage souple bleu orné d'un insigne de police argenté de l'éditeur, coiffes lég. frottées, bon état (Coll. Soir-Police)
La carrière de Gypsy Rose Lee, célèbre danseuse de music-hall et strip-teaseuse (1911-1970), fut à ce point extraordinaire qu'une comédie musicale à Broadway, puis deux films, lui furent consacrés. Son truc : elle parlait en se déshabillant, improvisant des dialogues absurdes et grivois avec le public. Cela dura trente ans, sans qu'elle ne se montre jamais tout à fait nue… Elle est l'auteur d'un roman policier, "Mort aux femmes nues", adapté en français par Léo Malet. Gypsy Rose Lee, narratrice géniale et sulfureuse, nous emmène dans les coulisses d'un double meurtre au cœur d'un cabaret burlesque du New York des années 1940. Une plongée violente et sensuelle dans un monde où les femmes gagnent leur argent à coups de déhanchés et n'ont rien à cacher, à part leur passé... Ce roman met en scène Gypsy Rose Lee elle-même ; il a été écrit en collaboration avec Craig Rice, et adapté au cinéma en 1943 par William Wellman sous le titre "Lady of Burlesque", avec Barbara Stanwyck. C'est une enquête hilarante : "Les strip-teaseuses de l'Old Opera ne vont pas se laisser marcher sur les pieds. Que cette soi-disant princesse Nirvena, danseuse vaguement russe débarquée d'un bastringue de Toledo les snobe, passe encore. Mais qu'elle sème la perturbation dans le programme et fasse son strip en enlevant tout, au mépris du règlement de la boîte, c'est trop. Qu'est-ce que les filles peuvent faire après ça ? leur numéro est fichu en l'air... Sans compter que ce genre d'exhibition attire toujours un tas d'empoisonnements. Car aussi bizarre que ça paraisse, tout le monde n'aime pas les femmes nues..." — Le livre sera réédité chez Fayard en 1963 (Coll. L'Aventure criminelle) et aux éditions du Masque en 1987 (Coll. Les Reines du crime).
Editions du Pen Duick, 1982, gr. in-8°, 201 pp, une carte sur double planche hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Une cinquantaine de courtes biographies suivies d'anecdotes et de citations. Tous les genres de marins sont rassemblés : les pionniers de la découverte (Néarque, Henri le Navigateur, Vasco de Gama), les navigateurs scientifiques (Bougainville, Cook), les corsaires (Jean Bart, Surcouf), les pirates, les officiers de la Royale, aussi bien que les aventureux marins de l'Arctique et de l'Antarctique (Charcot, Nansen), ou les héros de la plaisance hauturière (Slocum, Gerbault), les grandes figures des courses transocéaniques (Colas et Tabarly), etc.
Flammarion, 1971, in-8°, 348 pp, préface de Guy P. Palmade, note bibliographique, index, broché, qqs rares marques au stylo, bon état
"Les cours professés en Sorbonne en 1945-1946 par Georges Lefebvre se présentaient comme une introduction très générale à l'histoire, et la préface de M. Guy P. Palmade à leur tardive publication souligne justement le mérite qu'il y avait à entretenir d'historiographie des étudiants, alors que les habitudes universitaires s'y prêtent si peu et même écartent systématiquement ces curiosités... Une revue qui va du XVIe siècle à Lucien Febvre et à Benedetto Croce..." (Bruno Neveu, Journal des Savants, 1973)
Maspero, 1978, in-8°, 282 pp, préface d'Albert Soboul, une photo de G. Lefebvre en frontispice, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Tout en illustrant l'œuvre du grand historien, ce recueil d'articles, assez hétérogène, précédé d'une excellente introduction de A. Soboul, sera d'une lecture utile au chercheur en science politique, par les questions de méthode qu'il soulève et les avertissements qu'il prodique. On peut même penser que les considérations de G. L. sur « l'histoire pragmatique », sur l'organisation du travail de recherche, sur l'enseignement de la discipline historique revêtent un regain d'actualité dans le contexte scientifique et universitaire français d'aujourd'hui." (Revue française de science politique, 1979)
P., J.-B. Baillière, 1897, in-12, 280 pp, 4e édition entièrement refondue, cart. éditeur, rousseurs éparses, bon état (Manuel du doctorat en médecine)
P.-Sens, Europe Editions, 1969, gr. in-8°, 320 pp, 167 figures et gravures, 6 pl. hors texte (dont 3 doubles) in fine, imprimé sur sur papier afnor VII, broché, bon état. Tirage restreint
Réimpression de l'ouvrage capital de Lefevre et Cerbelaud (1890). Ce livre unique contient de très nombreuses gravures, plans et photos d'époque constituant une documentation originale et rare. — Table : 1. Historique. – 2. La voie et les gares : tracé, infrastructure (dont ouvrages d'art, ponts et viaducs), superstructure (dont types de rails, établissement des voies, appareils de voies). – 3. La traction et le matériel : la locomotive (dont types divers, étrangers, spéciaux), voitures voyageurs, wagons divers (dont transport de matériel de guerre et de marine), organisation du service, dépôts et ateliers, etc. – 4. Exploitation : service des gares, signaux, enclenchements, vitesse, composition des trains, incidents, sécurité, tarifs, etc. – 5. Organisation générale des Compagnies de l'époque.
Genève, Droz, 1971, in-8°, 366 pp, broché, qqs marques au crayon en marges, bon état. Edition originale
De la critique du parti comme organe dirigeant de la Révolution à celle de la "bonne société" délivrée de ses divisions, de l'analyse de la pseudo-déstalinisation khrouchtchévienne à celle du système concentrationnaire décrit par Soljénitsyne, qui fit la matière de son livre “Un homme en trop”, les écrits de Lefort témoignent d'un itinéraire singulier dont le sens s'indique fermement dans ces Eléments.
Payot, 1973, in-8°, 348 pp, biblio, index, couv. rempliée, broché, bon état
P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 65 pp, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
Le Centre confédéral d’éducation ouvrière (CCEO) de la CGT tient une place particulière dans l’histoire de la formation syndicale puisque, fondé en 1933, il constitue la plus ancienne structure syndicale éducative encore en activité... Si la question de l’éducation est présente depuis les origines du syndicalisme, force est de constater que les réalisations pérennes ont été très rares durant l’entre-deux-guerres. Les cours de formation mis en place en 1923 par l’Union des syndicats de la région parisienne font figure d’exception. Fixé au siège de la CGT, le CCEO a pour objectif de centraliser au sein d’une structure unique l’ensemble des initiatives et de fournir aux Collèges du Travail les supports de cours nécessaires à leur bon fonctionnement. Il est placé sous la direction de Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire. En 1935, les effectifs atteignent 3.650 élèves. Parallèlement, le CCEO multiplie le nombre de ses publications, en plus des cours par correspondance dont l’offre se diversifie. Quinze publications sortent ainsi des presses durant l’année 1935. Mais c’est avec le Front Populaire que le CCEO connaît un véritable apogée... (M. Poggioli, Entre éducation populaire et propagande syndicale : les cours de la CGT sous le Front Populaire, 2011)
P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 107 pp, un tableau hors texte, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
Le Centre confédéral d’éducation ouvrière (CCEO) de la CGT tient une place particulière dans l’histoire de la formation syndicale puisque, fondé en 1933, il constitue la plus ancienne structure syndicale éducative encore en activité... Si la question de l’éducation est présente depuis les origines du syndicalisme, force est de constater que les réalisations pérennes ont été très rares durant l’entre-deux-guerres. Les cours de formation mis en place en 1923 par l’Union des syndicats de la région parisienne font figure d’exception. Fixé au siège de la CGT, le CCEO a pour objectif de centraliser au sein d’une structure unique l’ensemble des initiatives et de fournir aux Collèges du Travail les supports de cours nécessaires à leur bon fonctionnement. Il est placé sous la direction de Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire. En 1935, les effectifs atteignent 3.650 élèves. Parallèlement, le CCEO multiplie le nombre de ses publications, en plus des cours par correspondance dont l’offre se diversifie. Quinze publications sortent ainsi des presses durant l’année 1935. Mais c’est avec le Front Populaire que le CCEO connaît un véritable apogée... (M. Poggioli, Entre éducation populaire et propagande syndicale : les cours de la CGT sous le Front Populaire, 2011)
P., Eugène Belin, 1936, in-12, 480 pp, biblio, broché, bon état
"Livre destiné aux écoles supérieures de commerce. L'auteur l'a composé d'après les meilleurs ouvrages des historiens contemporains de la vie économique. Il expose avec objectivité et sous une forme claire un grand nombre de faits et d'idées générales et son manuel donnera, aux élèves qui l'utiliseront, une vue complète de l'évolution économique de l'Europe depuis environ 1.500 ans. " (Roger Picard, Revue d'histoire économique et sociale, 1929) — "Ceci est un manuel destiné spécialement aux élèves des Écoles de commerce. Mais c'est, dans toute la force du terme, un manuel intelligent, un excellent ouvrage. Les bibliographies qui terminent chacune des grandes divisions sont assez bien au courant (elles ne contiennent que des ouvrages français ou traduits en français). Dans l'ensemble, c'est un très bon exposé de l'évolution commerciale, où toutes les parties du sujet, produits, routes, marchés, technique commerciale, rapports avec l'industrie, sont présentées d'une façon intéressante. Il n'y a guère d'un peu négligé que le commerce de l'argent : s'il y a quelques mots sur le capitalisme bancaire à Augsbourg et à Anvers, il y a trop peu sur le rôle international de Lyon." (Henri Hauser, Revue Historique, 1928) — "« Le commerce part de l'état rudimentaire que les économistes ont appelé l'économie fermée... pour aboutir, à travers des siècles de reconstruction et de croissance, à une ampleur qui se confond avec les proportions de la vie universelle. Mettre en évidence les causes déterminantes de cette transformation, caractériser les étapes de cette évolution, tel a été notre but » dit l'auteur dans son avant-propos. Ce volume massif, bondé de faits, de documents, de bibliographie, ces 480 pages répondent bien à ce but. Nous assistons, depuis Rome jusqu'à l'après-guerre, à la naissance, au développement et quelques fois au déclin de ces puissances économiques que furent le Portugal, l'Espagne, la Hollande, de ces puissances économiques que sont l'Angleterre, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne. Nous suivons la destinée des idées libres échangistes et protectionnistes. Nous y voyons l'importance qu'a pris à certains moments de l'histoire le problème de la monnaie. Il ne s'agit pas seulement de considérations techniques, mais surtout des répercussions dans la vie pratique. Voici d'ailleurs les grandes lignes de l'ouvrage : Le commerce pendant le moyen-âge. Le commerce pendant la période moderne (la formation de l'économie nationale et le système mercantile). La désorganisation du système mercantile (la formation d'une doctrine de liberté économique et ses applications au xvinc siècle). Les transformations des conditions du commerce pendant la période de 1815 à 1875. La période de 1875 à nos jours (Le commerce dans le cadre de la vie universelle). On pourrait croire à la vue de cette table des matières que la lecture n'est pas attrayante. Il n'en est rien. Le livre est très clair, malgré le grand nombre de faits." (L'École technique, bulletin trimestriel, 1935)
Fayard, 1985, gr. in-8°, 408 pp, 12 pl. de gravures hors texte, index des thèmes et des concepts, index des noms, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale
Ce livre s'adresse d'abord aux juristes et aux psychanalystes, puis à ceux qui, étudiant l'anthropologie ou l'histoire de la reproduction, s'accorderaient sur ceci : les institutions sont un phénomène de la vie. Dès lors, quel rapport y a-t-il entre la normativité juridique et l'ordre du vivant ? L'effervescence industrialiste réinvestit aujourd'hui le champ dogmatique du social, ce champ des lois où prend consistance le politique pour produire la différenciation humaine en donnant statut au vivant parlant. Le juridisme ici témoigne par ses catégories généalogiques, constitutives de la subjectivité. La généalogie est au coeur des procédures normatives fabriquées par l'humanité pour survivre et se répandre. Immuable est le point visé : ce qui fait que la vie est la vie. La mise généalogique est-elle perdue pour un sujet, la vie ne vit pas. Ainsi notre condition inconsciente impose-t-elle un nouvel examen du droit, entendu comme science du vivant parlant. Pour les sociétés elles-mêmes, le discours de généalogie n'est jamais caduc, puisqu'elles ont à se fonder pour vivre, transcendant les individus qui passent. Mais, surtout, en codifiant les filiations, ce discours touche aux racines du pouvoir, au réglage de l'image de l'autre, enfin au principe de Raison. L'ultime question débouche sur les enjeux de meurtre et les formes indéfiniment réinventées du sacrifice humain. Ces Leçons IV clarifient le point structural de la normativité. Il ne suffit pas de produire la chair humaine, encore faut-il l'instituer, c'est-à-dire nouer le biologique, le social et l'inconscient par des moyens juridiques qui fassent loi généalogique pour le sujet. — Né en 1930, Pierre Legendre est un historien du droit, spécialiste de droit canonique médiéval, et psychanalyste, directeur d'études à l'École pratique des hautes études (Ve section, sciences religieuses). Il a fondé et il dirige le Laboratoire européen pour l'étude de la filiation.
PUF, 1954, in-8°, vii-290 pp, préface de Ch.-A. Julien, 8 pl. hors texte de cartes anciennes, une carte dans le texte, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Pays d'Outre-Mer)
L'histoire de la découverte de la Terre par les Méditerranéens et les Occidentaux, de l'antiquité au XXe siècle. — "« Par ce titre de « découverte du monde », il faut entendre la découverte des peuples moins évolués par les peuples plus évolués, à laquelle fait suite celle des terres inhabitées ou désertes. » (...) L'ouvrage magistral de Georges Le Gentil, avec ses bibliographies suffisantes et qui dénotent une somme de travail considérable, ses mentions de voyageurs inconnus ou peu connus encore (l'exploration polaire est particulièrement réussie) est à la fois un instrument de travail commode, une mine de renseignements précieux, un monument à l'effort humain." (J.-P. Faivre, Journal de la Société des Océanistes, 1955)
LE GOFF (Jacques) et René RÉMOND (dir.).
Reference : 68269
(1988)
ISBN : 9782020100151
Seuil, 1988, fort in-8° carré, 572 pp, très nombreuses illustrations dans le texte, 16 pl. en couleurs hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Volume dirigé par Jacques Le Goff. Par Jacques Le Goff, Paul-Albert Février, Jean-Charles Picard, Jean-Claude Schmitt, André Vauchez. — "L'histoire de la France religieuse n'est pas l'histoire religieuse de la France, pas davantage l'histoire de la religion en France, encore moins l'histoire de la croyance et de la culture, encore qu'elle touche à tous ces domaines en même temps. Si le christianisme occupe nécessairement une place dominante, les auteurs de la collection ont pris le parti délibéré de l'étudier de l'extérieur, comme un phénomène important, majoritaire,mais jamais exclusif, et de l'étudier dans son expression, sans aucun souci d'apologétique ou de critique. Rien de plus étranger à l'esprit qui les anime que le souci d'écrire l'histoire d'une Église à vocation œcuménique et dont le projet est d'abord eschatologique. Ce qui les intéresse est l'étude du phénomène religieux comme comportement : reconnaissance d'une relation transcendentale à un divin caché ou révélé, réponse individuelle et collective à un enseignement moral et théologique, diversification croissante des expériences, engagements et institutions qui en résultent. Rythmée par un va-et-vient incessant entre le fait religieux directement observable et l'intention qui le suscite, l'entreprise relève de la quête anthropologique autant que de la sociologie religieuse naguère illustrée par Gabriel Le Bras. (...) L'Histoire de la France religieuse n'est ni un traité apologétique ni un manuel d'enseignement ; pour la première fois, une équipe d'historiens a porté sur le phénomène religieux le regard serein de l'analyste ; nous avons ici une première tentative d'histoire culturelle du christianisme, histoire culturelle qui, au Moyen Âge, se confond avec l'histoire de la culture. Soulignons enfin la richesse de l'illustration iconographique qui prolonge le texte et dialogue avec lui ; la « lecture » de l'une et de l'autre doit être menée conjointement." (Michel Zimmermann, Revue de l'histoire des religions, 1990)
LE GOFF (Jacques) & NORA (Pierre) [sous la dir.]
Reference : 600238
(1974)
ISBN : 9782070289424
Paris, NRF Gallimard, 1974. In-8 broché, XIII-230, 9 contributions.
Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Librairie centrale d'agriculture et de jardinage, s.d. (1870), in-12, (16)-96 pp, avec le catalogue de l'éditeur au 1er mai 1870 en tête (16 pp), broché, rousseurs, bon état. Edition originale
London, Jarrolds, 1952, in-8°, 156 pp, preface de Peter Ustinov, 15 pl. de gravures et photos hors texte, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, C. de bibl., état correct. Texte en anglais
Amusant livre sur les différences et les incompréhensions entre les Français et leurs voisins anglais.