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‎MAHON (P.)‎

Reference : 664741

‎Études sur les armées du Directoire. Première partie : Joubert à l'armée d'Italie ; Championnet à l'armée de Rome (octobre 1798-janvier 1799).‎

‎Paris, Chapelot et Cie, 1905; gr. in-8, XXVIII-586 pp., 13 cartes ou plans h.-t., broché. Dos sali, couv. défraîchie. ‎


‎ LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANGEREL (Maxime)‎

Reference : 211123

‎Le Capitaine Gerbaud 1773-1799. Les volontaires de la Creuse en 1791. L'expédition en Sardaigne. La captivité en Espagne. Occupation de Rome. Les campagnes d'Egypte et de Syrie. Documents publiés et annotés‎

‎Paris, Plon, 1910 in-8, XI-385 pp., 2 portraits et un fac-similé, index, broché. Quelques rousseurs sur la couverture. ‎


‎Outre sa correspondance d'Égypte, cet ouvrage contient le Journal de Gerbaud durant l'expédition (pp. 203 à 378). Il trouvera d'ailleurs la mort au siège de Saint-Jean d'Acre, malgré les soins de Larrey.De Meulenaere, 101. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANGEREL (Maxime)‎

Reference : 222396

‎Le Capitaine Gerbaud 1773-1799. Les volontaires de la Creuse en 1791. L'expédition en Sardaigne. La captivité en Espagne. Occupation de Rome. Les campagnes d'Egypte et de Syrie. Documents publiés et annotés‎

‎Paris, Plon, 1910 in-8, XI-385 pp., 2 portraits et un fac-similé, index, demi-toile lie de vin, couv. cons. (reliure moderne).‎


‎Outre sa correspondance d'Égypte, cet ouvrage contient le Journal de Gerbaud durant l'expédition (pp. 203 à 378). Il trouvera d'ailleurs la mort au siège de Saint-Jean d'Acre, malgré les soins de Larrey.De Meulenaere, 101. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219600

‎Armée de Rhin-et-Moselle. - 3me demi-brigade d'infanterie légère. Congé absolu‎

‎Belfort, 27 pluviôse an VI (15 février 1798); in-4 oblong (25,5 x 34 cm), en feuille. ‎


‎Certificat pré-imprimé et renseigné manuscritement, avec cachet de cire rouge en haut à gauche, en faveur du chasseur Jean-Vincent dit Vincent, natif d'Ardin (Deux-Sèvres). Ce dernier était en service depuis le 17 prairial an II [5 juin 1794], mais une blessure par balle le rendait inapte.Le détail de son état de santé est fourni au verso par un intéressant Certificat de visitte, manuscrit, daté du 5 vendémiaire an VI [26 septembre 1797], signé de l'officier de santé en chef de l'Hôpital militaire de Belfort, et attestant que l'intéressé "a reçu un coup de feu près le genou sur la jambe droite qui a fracturé le col de cette extrémité et gêné le mouvement de la jambe". Il est par ailleurs précisé (26 pluviôse an VI) "qu'il n'a offert aucun signe extérieur de maladie vénérienne", ce qui nous soulage amplement. ‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 225719

‎[Correspondance passive de Bouteville du Metz]‎

‎Ll. dd., s.d. (1796) 3 pièces in-4, en feuilles. ‎


‎Petit dossier réunissant trois lettres adressées en 1796 à Louis-Ghislain de Bouteville du Metz (1746-1821), ancien constituant qui fut nommé commissaire du gouvernement français en Belgique du 22 novembre 1795 au 20 janvier 1797 en remplacement de Portiez de l'Oise et Pérès de la Haute-Garonne. Sa mission était de composer les administrations départementales, de surveiller leur fonctionnement, et de les guider dans l'exécution des lois. Il assura la publication des lois françaises et établit une correspondance journalière avec les administrations et les tribunaux. La moindre difficulté administrative lui étant soumise, il constituait le relais obligé entre les autorités des départements réunis et le gouvernement français. Sa correspondance active fut publiée en deux volumes in-folio par Eugène Hubert (Bruxelles, 1929-1934).I. L.A.S. de Égron, datée d'Alost, le 6 germinal an IV [26 mars 1796] : chef d'escadron commandant à Alost, Égron transmet à Bouteville une copie de la réquisition de six hommes armés faite par Fradin, directeur du jury du canton, en vue de l'arrestation d'un contre-révolutionnaire dénommé Charles Loupoigne (la copie est jointe à la lettre)."Je me suis fait un devoir d'être à la tête de la force armée qui devoit saisir ce contre-révolutionnaire et de l'amener de suite à Bruxelles y subir corporellement la juste punition qu'il n'a subie qu'en effigie".Charles de Loupoigne (1761-1799), de son vrai nom Charles-François Jacqmin, aussi surnommé Cousin Charles ou Charlepoeng, était un célèbre résistant à l'occupation française des Pays-Bas méridionaux. Le 25 février précédent, il avait été en effet condamné à mort par contumace pour avoir attaqué une fonderie française près de Genappe, et pour avoir organisé plusieurs embuscades. Ce n'est pas cette fois-ci qu'il fut arrêté : passé dans une totale clandestinité, il ne prit pas une part active à la Guerre des paysans de 1798, mais reprit les armes le 19 juillet 1799 et fut tué le 30 juillet suivant dans un combat de guérilla à Loonbeek.II. L.A.S. datée de Malines, le 28 vendémiaire an V [19 octobre 1796] : longue plainte de Marie Lebreux (avec l'adresse de la réquérante à Malines) sur une pension impayée."N'aÿant reçu jusqu'à présent aucune nouvelle touchant le paÿement de ma pension, je ne puis m'empêcher de vous écrire, pour vous peindre l'état pitoÿable où nous nous trouvons (...)."III. L.A.S. de Charles Jaubert, datée de Ath, le 14 brumaire an V [4 novembre 1796] : transmet une copie d'une lettre du ministre de la justice.L'aventurier Charles Jaubert (1757-1810), après une carrière trouble aux débuts de la Révolution (espion de Dumouriez en 1792, agitateur extrémiste en 1793, "mouton" de Robespierre et Fouquier-Tinville dans les prisons parisiennes), exerçait alors les fonctions de défenseur officieux près les tribunaux des départements réunis. Son appréciation du personnel des administrations départementales n'est guère flatteuse : "J'attends fort peu de justice de la part de la majorité de ces administrateurs, surtout en faveur des malheureux ; au reste, je désire me tromper, & j'aurai assés de franchise pour vous l'écrire. Je fais même des voeux pour qu'ils regagnent la confiance de leurs administrés, dont ils sont généralement méprisés et détestés". Ce même personnage devait faire l'objet d'un rapport défavorable de Bouteville en nivôse an V [janvier 1797] à la Division criminelle du ministère de la Justice, avant d'être préventivement mis à l'ombre.Cf. Tassier (Suzanne) : Un agent belge de Fouquier-Tinville, Charles Jaubert, in : La Révolution française (1935). ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219523

‎Liberté. - Egalité. L.A.S. de Guillaume-Henry Vergniaud représentant du peuple au Conseil des Cinq-cens ; au citoyen Lareveillère-Lépaux, président du Directoire exécutif.‎

‎Paris, 24 brumaire an VI (14 novembre 1797) in-folio (32 x 18 cm), un feuillet. Exemplaire macicoté en marge droite, avec perte de lettres. ‎


‎Le député Guillaume Vergniaud (1761-1844, évidemment à ne pas confondre avec son homonyme et cousin guillotiné en 1793) demande un entretien pour traiter des affaires de Saint-Domingue "et empêcher le mal qu'on pourroit encore y faire". C'est que, installé dans l'île avant la Révolution, il avait été élu, le 22 germinal an V, député de Saint-Domingue au conseil des Cinq-Cents, par 48 voix sur 73 votants. Vignette révolutionnaire en en-tête. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219436

‎Liberté. - Egalité. Les Commissaires du Directoire exécutif près les armées d'Italie et des Alpes au ministre de la Guerre à Paris.‎

‎Modène, vendémiaire an V (octobre 1796); in-folio (37 x 25 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible, en feuille. ‎


‎Le rapport concerne entièrement des questions de fournitures aux armées, et spécialement celles d'un certain St. Esteben, pour une quantité de 40 000 hémines de "bleds". "Le non paÿement de ces grains a causé leur détention dans les magazins de Gênes puisqu'aux termes des traités St. Esteban n'avait droit à en demander la livraison à ses vendeurs qu'autant qu'il serait en état de les leur faire paÿer ; de là, les faux-frais, déchet, dépérissemens etc. qui ne peuvent qu'être à la charge de celui qui a manqué au contrat, s'il n'y a pas eu de la faute du commissionnaire (...)".Belle vignette. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 173159

‎Notes pour servir à l'histoire du Directoire‎

‎S.l., s.d. petit in-4, [164] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, relativement lisible, avec de nombreuses biffures au crayon de bois, en feuilles dans double emboîtage demi-veau brun marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné à l'imitation, pièce de titre cerise Bel exemplaire. (reliure moderne).‎


‎Notes d'un contemporain sur la période du Directoire, et plus particulièrement sur l'Italie en 1798-1799.Ce manuscrit se présente sous la forme d'un ensemble de feuillets généralement indépendants regroupant presque exclusivement des extraits de correspondances, ou des correspondances militaires complètes relatives aux opérations françaises en Italie de janvier 1798 à février 1799. Il est à supposer que ces matériaux devaient servir à la rédaction ultérieure plus globale : un grand nombre de paragraphes présentent en effet une biffure au crayon de bois accompagnée de la mention "fait" en marge, qui suggère une mise au propre, voire une édition. Les sources ne sont pas indiquées mais les notes laissent supposer la proximité de l'auteur avec l'Etat-Major français en Italie.Tel qu'il se présente, le manuscrit a fait l'objet d'un premier classement sommaire et il se compose de plusieurs sous-ensembles :1. Un premier cahier chronologique, qui couvre les événements du 1er janvier au 30 mars 1798 (nivôse an VI - germinal an VI, 15 ff.).2. Un second cahier chronologique, qui va du 12 avril au 31 décémbre 1798 (germinal an VI - nivôse an VII, 33 feuillets).3. Un recueil de copies des correspondances des généraux Brune et Joubert (pour ce dernier, du 12 brumaire an VII au 13 pluviôse suivant - 2 novembre 1798 au 1er février 1799, 36 feuillets);4. Une liasse sur l'Affaire de Turin (septembre 1798, 19 feuillets) [il s'agit de la révolte contre la présence française qui éclata le 16 septembre 1798].5. Un ensemble de copies de correspondances diverses, étagées du 4 octobre au 31 décembre 1798 (61 feuillets). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 221245

‎République française. 143e demi-brigade. Congé militaire‎

‎Belle-Île-en-mer, 22 vendémiaire an V (13 octobre 1796); certificat in-4 oblong (23 x 31 cm), écrit au recto, en feuille sur peau de vélin. Réparation de papier sur tout le pourtour au verso. ‎


‎Document entièrement manuscrit (et non en partie pré-imprimé comme c'est l'usage pour ce type de texte administratif).Certificat de congé absolu ("pour se retirer où bon lui plaira") accordé au sergent-major François Beauquesne, né à Château-Thierry en 1769 et engagé comme soldat au 78me Régiment d'infanterie en 1787. Il participa aux combats de Jemmapes, de Bruxelles, de Liège, à la retraite de Belgique, à l'affaire de Tirlemont, au blocus de Maubeuge, et finalement aux opérations de Vendée et du Morbihan. Il démissionna après cette dernière affectation, et partit avec les éloges habituels de son corps : "Pendant tout le cours de son service, il s'est conduit avec le courage et la bravoure d'un vrai républicain, son exactitude à remplir ses devoirs lui a de tout temps mérité l'estime de ses chefs, par son obéissance, il a toujours montré l'exemple de la plus entière subordination". ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219642

‎République française une et indivisible. Le Commissaire du Directoire exécutif près l'administration municipale du canton de Gonesse‎

‎Gonesse, 6 messidor an V (24 juin 1797); in-folio, [2] pp. n. ch., en feuille. ‎


‎Certificat en faveur du lieutenant Orphée (?), servant à la 2e Compagnie de la Gendarmerie nationale du département de Seine-et-Oise : "a rempli de tout tems son service avec la connaissance, le zèle et l'activité d'un officier intelligent. Ce militaire, dans les missions difficiles dont il a été chargé par l'administration supprimée du ci-devant district s'est comporté avec la prudence et le courage qui l'ont toujours carractérisé [sic]". ‎

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‎[MANUSCRIT - ARMÉE DE SAMBRE-ET-MEUSE] ‎

Reference : 222998

‎[Journal]‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [468] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, assez lisible (environ 40/45 lignes par page), vélin souple, dos lisse muet, tranches marbrées Gardes refaites. (reliure moderne).‎


‎Passionnantes lettres de campagnes.Il s'agit d'un ensemble incomplet (la numérotation commence à 37), regroupant de nombreuses missives chiffrées 37-1055 et s'étageant seulement du 8 ventôse au 21 germinal an IV [27 février - 10 avril 1796]. De nombreuses lettres sont adressées au général Jean-Auguste Ernouf (1753-1827) comme chef d'état-major ; ce qui correspond à la période où il exerça ces fonctions à la tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, commandée alors par le général Jourdan, soit du 4 juillet 1794 au 20 septembre 1796. Dès lors, en raison du très grand nombre de missives expédiées sur une si courte durée, de leur nature diverse (billets à des particuliers, circulaires générales, consignes détaillées, réponses hiérarchiques, etc.), et avec des destinataires extrêmement variés (commissaires des guerres, expéditeurs et inspecteurs des vivres, représentants en mission, etc.), on a certainement affaire à un registre général concernant toute l'armée : les expéditeurs ne sont pas précisés, mais sont probablement multiples. À partir du 7 germinal seulement [27 mars 1796], figure une localisation qui est successivement : Berghem - Cologne - Düren, et qui correspond au passage des unités de la Hollande conquise en 1795 à la Rhénanie (pour y affronter l'armée autrichienne). Il va de soi que tous les aspects des unités en campagne sont abordés, mais spécialement ceux tenant au ravitaillement, aux fourrages, aux vins, ce qui laisse suggérer une provenance depuis le commissariat des guerres.Cf. Six I, 425. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - CAMPAGNE D'EGYPTE] CAZALS (Louis-Joseph-Elisabeth)‎

Reference : 172741

‎[Journal du siège d'Al Arich]‎

‎S.l., s.d. (1799) in-4, 23 pp., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 20/25 lignes par page), avec ratures et biffures, [2] ff. vierges, en feuilles dans double emboîtage demi-veau brun marbré, dos lisse orné à l'imitation de larges fleurons et de semis géométriques dorés, pièce de titre cerise Bel exemplaire. (reliure moderne).‎


‎Importante pièce qui semble former le brouillon de la lettre adressée le 10 nivôse an VIII [31 décembre 1799] par le chef de bataillon du Génie Cazals (1774-1813) au général Kléber, commandant en chef l'Armée d'Orient depuis le retour de Bonaparte en France.C'est à ce soldat expérimenté, membre de l'Expédition depuis l'origine, que Kléber avait confié le commandement du fort d'El-Arish, sis à l'est de l'actuel Port-Saïd, et qui commandait l'accès à la Péninsule du Sinaï. C'est là que Cazals, à la tête de 400 Français, eut à subir l'attaque des troupes du Grand Vizir, fortes de 60 000 hommes [Cazals dit 40 000], et lui opposa pendant huit jours une résistance énergique. Seule l'insurrection d'une partie des hommes placés sous ses ordres lui fit accéder à la capitulation le 30 décembre 1799.Ce sont ces événements qui font l'objet de son présent rapport à Kléber : il est rédigé avec une grande clarté, et apporte toutes les précisions nécessaires tant sur les mesures prises par le défenseur que sur les circonstances de l'insurrection, sans que son origine soit bien précisée cependant. "Le capitaine des Grenadiers de la 19e 1/2 brigade n'ayant été suivi que par deux hommes de la Compagnie, et se trouvant en présence de l'ennemi en fut obligé de rétrograder ; je me transportai de suitte dans le fossé ; ayant fait ouvrir la barrière, je donnai l'ordre aux grenadiers et aux troupes qui s'y trouvaient de se porter en avant et d'attaquer l'ennemi qui s'établissoit en avant du saillant du bastion. Trois fois je renouvellai le même ordre ; les grenadiers répondirent qu'ils ne marcheroient pas ; indigné de leur lacheté, je fis fermer la barrière, évacuer le fossé, ne conservant au-dehors que la lunette (...)."Une note sur les premier feuillet indique "papier arabe". Le papier utilisé est en effet très spécifique et ne ressemble pas aux papiers que l'armée française utilisait pour ses correspondances.Cette lettre a fait de surcroît l'objet d'une première publication dans le Spectateur militaire de 1831 (volume X, pp. 559-576).Cf. De Meulenaere, Egypte, p. 42. ‎

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‎[MANUSCRIT] CAZALS ‎

Reference : 172777

‎Relation du siège d'El-Arich‎

‎ (1800) , 28 pp. in-4 en cahier. ‎


‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - CREUSE] [MARITAUD (Léonard)]‎

Reference : 219447

‎[Célébration du 9 thermidor]‎

‎Bourganeuf, 10 thermidor an IV (28 juillet 1796) in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques ratures et biffures, en feuille. ‎


‎Très intéressante pièce, brouillon d'une missive adressée depuis les profondeurs de la Creuse au journaliste Jean-Baptiste Louvet (1760-1797), alors député de la Haute-Vienne aux Cinq-Cents, et rédacteur de la Sentinelle, feuille qui continuait de combattre à la fois ("en même temps") le jacobinisme et la réaction thermidorienne, conformément à la ligne qui fut celle de son auteur.L'auteur demeure d'une grande prudence : "Citoyen Louvet, si un jour vous jugés à propos d'insérer cette notte dans vôtre journal, je vous prie de ne pas mêtre mon nom au bas. Ce n'est pas que je craigne le grand jour, mais il est, vous le sçavés, des circonstances qui commandent l'anonime. Si je signe cette lettre c'est seulement pour vôtre sûreté en cas de besoin ..."Il faut dire que le brave homme y va de main forte dans sa description des fêtes municipales du 9 thermidor, qui ne devaient sans doute pas agréer aux royalistes locaux : "Notre administration municipale nous a donné hier la mesure de son républicanisme. L'époque chérie qui rapelle l'abolition de la tyrannie a été célébré de la manière la plus mesquine et la plus ridicule. C'était plutôt une saturnale de chouans qu'une fête républicaine et la liberté y a été outragée avec indécence (...)". Suit le détail des discours, propos et chants tenus à l'occasion, et qui ne semblaient pas respirer le "patriotisme".De surcroît, le Maritaud qui signe cette épître n'est pas un inconnu : il nous semble bien correspondre à ce Léonard Maritaud, notaire à Bourganeuf, né le 9 mai 1748, mort après 1822, et dont le chanoine Parinet publia en 1929 une partie des Mémoires, dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tomes XXIV (pp. 85-105, 293-313 et 604-631) et XXV (pp. 235-260 et 432-466). Pendant la Révolution, il fut également procureur, puis juge du district et juge au tribunal de sa ville. Ce texte important consiste en une suite très libre d'observations rédigées au jour le jour sur les événements et les personnages de sa ville de 1787 à 1822 (avec une interruption de 1796 à 1805), et dont la majeure partie est demeurée inédite.Cf. Carriat (Amédée) : Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs du pays creusois, p. 335. Fierro ne signale même pas la publication de Parinet. ‎

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‎[MANUSCRIT] [PAULINIER DE FONTENILLE (Pierre-François-Antoine)]‎

Reference : 223417

‎Mémoire historique & militaire des opérations de l'Armée d'Italie depuis sa formation jusqu'à la paix avec le Roi de Sardaigne‎

‎S.l., s.d. petit in-4, 167 pp., couvertes d'une écriture fine, soigneusement calligraphiée et très lisible (environ 30 lignes par page),, avec quelques rayures et biffures, [13] ff. vierges, vélin souple à lacets, dos lisse muet orné d'un filet noir en long, encadrement de double filet noir sur les plats, titre poussé à l'encre noire sur le plat supérieur (reliure moderne).‎


‎Très intéressante étude manuscrite rédigée au début du XIXe siècle, soigneusement calligraphiée, et abondamment détaillée (les notes sont souvent particulièrement soignées). Elle dépasse largement les opérations de l'année 1796 avec Bonaparte comme général en chef, et commence en fait en 1792 avec l'occupation de la Savoie et du Comté de Nice.Après une introduction intitulée Considérations géographiques sur les Alpes et l'Apennin (pp. 1-5), elle se divise en quatre parties :1. Depuis la formation de l'armée jusqu'aux affaires de Toulon (pp. 7-41), c'est-à-dire en fait à compter de la nomination du général de Montesquiou comme commandant de l'Armée du midi juste après le 10 août 1792 jusqu'à la prise de Toulon.2. Depuis la prise de Toulon jusqu'à celle de Saorgio [Saorge] (pp. 43-61), jusqu'à l'occupation du Col de Tende, position stratégique de premier ordre.3. Depuis l'occupation des Cols de Tende et Fénestre jusqu'à la reprise de Savone (pp. 63-120).4. Depuis le mois de nivôse an IV [janvier 1796] jusqu'à la paix avec le Roi de Sardaigne (pp. 123-167), en fait jusqu'à l'occupation de Tortone et l'armistice de Cherasco, signé le 28 avril 1796. Cette dernière partie seulement couvre le début de la carrière de Bonaparte comme général en chef de l'Armée d'Italie (nomination le 2 mars ; prise de commandement le 27 mars).D'après les manuscrit du SHD, l'auteur de ce texte est le chef de bataillon du Génie Pierre-François Paulinier de Fontenille (1775-1841), qui finit sa carrière militaire comme lieutenant-colonel au corps royal du Génie, avant de se reconvertir dans une brève carrière politique (il fut député de l'Hérault de 1815 à 1816, siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable). Son jeune frère Antoine-Adolphe (1778-1812) périt à la suite des blessures reçues à la bataille de la Moskowa (il était capitaine d'artillerie). Le Service historique de la Défense, Archives de l'Armée de terre, ne possède pas moins de trois exemplaires de ce manuscrits, référencés sous les numéros 413 (du legs du général Roguet), 741 et 1649. C'est à leur catalogue que nous reprenons l'attribution à Paulinier de Fontenille. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - POLICE] [HOUDEYER (Jean-Ferdinand)]‎

Reference : 219490

‎Commission de police administrative de Paris. Rapport. Société de la réunion des amis de la République, séante chez Cardinaut, traiteur tenant l'ancien couvent des Génovéfains‎

‎Paris, 3 frimaire an IV (24 novembre 1795) in-folio, [3] pp. n. ch., couvertes, sur papier réglé, d'une écriture fine, régulière et lisible, en feuille. ‎


‎Copie conformé signée de Houdeyer, commissaire-administrateur, et avant la Révolution, détenteur d'un office de receveur particulier des finances de la ville de Paris.Très intéressant rapport de police relatif à la surveillance d'une réunion de tendance "patriote" ou "jacobine" se tenant dans les locaux de l'ancienne abbaye Sainte-Geneviève. L'observateur donne une liste des réclamations, des motions et des adresses (destinées au Directoire exécutif ou aux Cinq-Cents, mais aussi à certains ministères). On notera spécialement "les listes (...) contenant des patriotes opprimés depuis le 9 thermidor" ; apparemment, les changements en cours depuis plus d'un an ne passaient pas dans l'assemblée ...Une menace de réquisition pesant sur les bâtiments, le sieur Cardinaut prévoit de nommer "quatre commissaires qui trouvassent un local près du Directoire exécutif, afin, dans tous les cas possibles, que l'on soit à même de pouvoir mettre le Directoire au pas ; et aussi d'être armés, car un plus grand éloignement désigneroit trop les amis de la République." On imagine que tout cela dut intéresser en haut lieu ...La Commission des administrations civiles, police et tribunaux était l'une des douze commissions exécutives créées par décret de la Convention nationale le 12 germinal an II (1er avril 1794). Elle remplaçait le Ministère de la Justice et une partie des bureaux du Ministère de l'Intérieur, et était placée sous le contrôle du Comité de salut public, puis, après Thermidor, sous celui du Comité de législation, ce qui est en soi tout un changement d'orientation. On lit qu'elle cessa d'exister avec la mise en place de la Constitution de l'an III le 4 brumaire an IV [26 octobre 1795], mais la présente pièce montre qu'elle a continué ses activités au-delà. ‎

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‎[MANUSCRIT - SAINT-DOMINGUE] ‎

Reference : 219434

‎Au citoyen ministre de la marine et des colonies‎

‎S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres. ‎


‎Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). ‎

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‎MARCHAIS (Edme-Pierre-Louis)‎

Reference : 175839

‎L.S. au citoyen qu'il appartiendra‎

‎Au Q.G. de Boscheim, 1er Brumaire an 3e de la R.F. Une, Indivisible et Démocratique, 22 octobre 1794 , 1 pp. in-folio, en-tête républicain du général Marchais à l'Armée du Rhin, avec vignette gravée et multiples devises, cachet de cire rouge de la "Division du moyen Rhin" (fendillé avec léger manque). ‎


‎Certificat de bonne conduite attribué au "citoyen Barras, officier au 2e bataillon du 96e Régiment d'Infanterie, employé en qualité d'inspecteur des postes des bords du Rhin (…) dont il a été chargé avec zèle et exactitude (…) s'est conduit en bon républicain (…)." Il lui est enjoint de retourner dans son corps par le chef d'état major de l'Armée du Rhin.Vignette ronde républicaine aux devises non moins républicaines : "Liberté, Egalité, Franternité ou la Mort", "Guerre aux Tyrans, la Liberté ou la Mort", "Le Peuple seul est souverain".Ancien garde du comte d'Artois, officier dans un régiment de Chasseurs à la veille de la Révolution, Marchais (1760-1846) avait été envoyé à l'Armée du Rhin avec grade de colonel en 1792, promu général en janvier 1794 destitué par le député Hentz, réintégré dans son grade après Thermidor ; il servit sous Desaix, fut nommé commandant à Worms en octobre 1795 avant d'être réformé en 1796, chef d'une brigade de vétérans sous le Consulat et l'Empire. ‎

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‎MARCHAND-DUCHAUME (Jacques-Paul)‎

Reference : 186484

‎VIGNETTE‎

‎s.d. (1797) , En-tête gravé avec vignette sur 1 pp. in-4 oblong. ‎


‎Epreuve pour la vignette de Marchand-Duchaume, chef de bataillon commandant le 3ème de la 61ème 1/2 brigade de ligne avec vignette républicaine ovale.En-tête peu courant d'un officier subalterne.Ancien fusillier du régiment de La Fère, Jacques-Paul Marchand-Duchaume (1767-1844) était au début de la Révolution commandant en second de la Garde nationale de Poitier, élu lieutenant-colonel du 2e bataillon de la Vienne en 1792, commandant en chef en 1794, chef de bataillon de la 61e demi-Brigade de ligne en 1796. Il fera campagne à l'Armée de Sambre-et-Meuse (1794-1796), à l'Armée d'Italie (1797) puis à l'Armée d'Orient (1798-1801) où la 61e se distingue aux Pyramides (1798), à Aboukir (1799) et à Canope (1801). Marchand-Duchaume sera promu chef de Brigade par Menou en mai 1801, confirmé dans son grade à son retour en France, nommé sous-inspecteur aux revues. Il sert encore à Gênes (1803-1804), à l'île d'Elbe (1804-1805), à l'Armée d'Italie puis de Naples sous le général Reynier, participant à la campagne pour soumettre la Calabre ; passe à l'Armée d'Espagne en 1808 sous Bernadotte comme sous-inspecteur au Revues, relevé de ses fonctions suite à des irrégularité de comptabilités mais admis à la retraite en 1813. Quintin, Dictionnaire des Chefs de Brigade (…). ‎

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‎[MARINE] CHOTTARD (Jacques-Marie)‎

Reference : 162611

‎L.A.S. au ministre de la Marine‎

‎Paris, 10 fructidor an 6, 27 août 1798 , 1 pp. in-4, petites apostilles, cachet d'accusé de réception. ‎


‎Remerciement auprès du ministre de la Marine, le contre-amiral Bruix, concernant la libération d'un prisonnier ; "J'ai bien reçu votre lettre (…) qui m'annonce la prochaine arrivée à Bayonne du Cn Julien Brunau prisonnier des Anglais à Lisbonne ; il est maintenant rendu chez lui à Guérande, j'en ai reçu la nouvelle par lui-même (…)."Ancien membre du directoire de la Loire Inférieure, Jacques-Marie Martin (1759-?) fut élu député de ce département au Conseil des Cinq-Cents, en avril 1798, nommé par la suite conseiller général et maire de Guérande. Adjoint de l'amiral Morard de Galles durant l'expédition d'Irlande, contre-amiral en mai 1797, Etienne Eustache Bruix (1759-1805) fut nommé ministre de la Marine du 28 avril 1798 au 11 juillet 1799 ; il prendra lui-même la tête de la flotte qui partit de Brest, tentera de ravitailler l'Expédition d'Égypte. Amiral en 1801, il commande la marine au camp de Boulogne, meurt de tuberculose en mars 1805. ‎

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‎[MARINE MILITAIRE] LUDOT (Antonin-Baptiste-Nicolas)‎

Reference : 203356

‎Rapport au nom de la commission chargée de la révision des lois maritimes sur le système pénal de la marine, séance du 24 ventôse an 6‎

‎Paris, Imprimerie nationale, (Fructidor an VII) in-8, 144 pp., dérelié. Quelques taches. Brochure en partie imprimée sur papier bleu. ‎


‎Très important document sur la réorganisation disciplinaire de la marine sous le Directoire. Il comprend pas moins de 6 projets de résolution. Ludot classe les fautes disciplinaires, l'insubordination, les attentats contre le sûreté des officiers, l'embauchage et l'espionnage, le vol, la composition des cours martiales, etc.Martin & Walter, III, 22235. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MARMONT (Auguste-Frédéric-Louis Viesse de)‎

Reference : 172164

‎Mémoires de 1792 à 1841 ; imprimés sur le manuscrit original de l'auteur‎

‎Paris, Perrotin, 1857 9 vol. in-8, portrait-frontispice au tome I, fac-similés, cartes dépliantes, complet du portrait en couleurs au tome 9, demi-basane bleue, dos lisse orné de guirlandes et de filets dorés Dos passés. Fortes rousseurs. (reliure de l'époque).‎


‎Tulard, 963. « De premier ordre pour la jeunesse de Bonaparte, mais seulement pour cette période. Marmont ne déclare t-il pas admirer le jeune officier et mépriser l'Empereur ? Ces mémoires sont très détaillées sur toutes les campagnes du duc de Raguse, appellent donc bien des réserves non seulement en raison du caractère tardif de leur rédaction mais aussi de leur volonté de présenter constamment l'auteur sous un jour favorable par rapport à Napoléon. Ce plaidoyer fut réfuté par Laurent de l'Ardèche en 1857. Viel-Castel, dans la Revue des Deux Mondes, du 15 mars 1858, porte également un jugement hostile. Il dénonce le ton de dénigrement absolu avec lequel l'auteur parle des personnes politiques et militaires en rapport avec lui».Fierro, 957. Bertier, 686. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MARMONT (Auguste-Frédéric-Louis Viesse de)‎

Reference : 183663

‎Mémoires de 1792 à 1841 ; imprimés sur le manuscrit original de l'auteur‎

‎Paris, Perrotin, 1857 9 vol. in-8, portrait-frontispice au tome I, fac-similés, cartes dépliantes, complet du portrait en couleurs au tome 9, demi-basane fauve, dos à nerfs Qqs frottements aux nerfs. (reliure postérieure).‎


‎Tulard, 963. « De premier ordre pour la jeunesse de Bonaparte, mais seulement pour cette période. Marmont ne déclare t-il pas admirer le jeune officier et mépriser l'Empereur ? Ces mémoires sont très détaillées sur toutes les campagnes du duc de Raguse, appellent donc bien des réserves non seulement en raison du caractère tardif de leur rédaction mais aussi de leur volonté de présenter constamment l'auteur sous un jour favorable par rapport à Napoléon. Ce plaidoyer fut réfuté par Laurent de l'Ardèche en 1857. Viel-Castel, dans la Revue des Deux Mondes, du 15 mars 1858, porte également un jugement hostile. Il dénonce le ton de dénigrement absolu avec lequel l'auteur parle des personnes politiques et militaires en rapport avec lui».Fierro, 957. Bertier, 686. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MARMONT (Auguste-Frédéric-Louis Viesse de)‎

Reference : 212488

‎Mémoires de 1792 à 1841 ; imprimés sur le manuscrit original de l'auteur‎

‎Paris, Perrotin, 1857 9 vol. in-8, portrait-frontispice au tome I, fac-similés, cartes dépliantes, complet du portrait en couleurs au tome 9, demi-basane cerise, dos lisse, filets dorés Dos passés. Qqs rousseurs. Bon exemplaire. (reliure de l'époque).‎


‎Tulard, 963. « De premier ordre pour la jeunesse de Bonaparte, mais seulement pour cette période. Marmont ne déclare t-il pas admirer le jeune officier et mépriser l'Empereur ? Ces mémoires sont très détaillées sur toutes les campagnes du duc de Raguse, appellent donc bien des réserves non seulement en raison du caractère tardif de leur rédaction mais aussi de leur volonté de présenter constamment l'auteur sous un jour favorable par rapport à Napoléon. Ce plaidoyer fut réfuté par Laurent de l'Ardèche en 1857. Viel-Castel, dans la Revue des Deux Mondes, du 15 mars 1858, porte également un jugement hostile. Il dénonce le ton de dénigrement absolu avec lequel l'auteur parle des personnes politiques et militaires en rapport avec lui».Fierro, 957. Bertier, 686. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Reference : 212878

‎Mémoires de 1792 à 1841 ; imprimés sur le manuscrit original de l'auteur‎

‎Paris, Perrotin, 1857 9 vol. in-8, portrait-frontispice au tome I, fac-similés, cartes dépliantes, complet du portrait en couleurs au tome 9, demi-basane caramel, dos lisse, fleurons et filets dorés Coiffes très frottées, épidermures, mors fragiles, rousseurs, cachets. Exemplaire de bibliothèque (Cercle de la rue Neuve). (reliure de l'époque).‎


‎Tulard, 963. « De premier ordre pour la jeunesse de Bonaparte, mais seulement pour cette période. Marmont ne déclare t-il pas admirer le jeune officier et mépriser l'Empereur ? Ces mémoires sont très détaillées sur toutes les campagnes du duc de Raguse, appellent donc bien des réserves non seulement en raison du caractère tardif de leur rédaction mais aussi de leur volonté de présenter constamment l'auteur sous un jour favorable par rapport à Napoléon. Ce plaidoyer fut réfuté par Laurent de l'Ardèche en 1857. Viel-Castel, dans la Revue des Deux Mondes, du 15 mars 1858, porte également un jugement hostile. Il dénonce le ton de dénigrement absolu avec lequel l'auteur parle des personnes politiques et militaires en rapport avec lui».Fierro, 957. Bertier, 686. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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