Paris, Fischbacher, 1910 in-8, 244 pp., 14 pp. d'Appendice, avec un feuillet volant d'errata contrecollé au verso du feuillet de titre, broché. Dos très défraîchi.
L'ouvrage, au demeurant peu commun, n'est pas toujours attribué dans les catalogues de bibliothèques : il suffit pourtant de lire la préface pour en connaître l'auteur qui s'y désigne assez clairement ("Aujourd'hui que l'affaire Dreyfus est terminée, il n'y a plus d'inconvénients à raconter les obstacles qui ont été accumulés devant la Chambre criminelle pour l'empêcher d'accomplir sa tâche. Ancien président de cette chambre, j'ai le devoir de les faire connaître ..." ) et signe ensuite des initiales de L.L. Strasbourgeois de naissance, Louis Loew (1828-1917) avait opté pour la nationalité française après l'annexion de l'Alsace, il eut à diriger l'instruction de la première cassation du procès Dreyfus. Il ressentit très négativement le déferlement de haine qui l'entoura à cette occasion, jusqu'à ce qu'une loi de circonstance votée le 1er mars 1899 dessaisisse sa juridiction (accusée d'être "à la solde de l'Allemagne et des Juifs") de l'Affaire.Absent de Lispchutz.Envoi autographe de l'auteur (initiales L.L. seulement) à un conseiller à la Cour de cassation, qui a soigneusement gratté son nom sur la première couverture. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(Affaire DREYFUS) - MAETERLINCK (Maurice) - KLINGSOR (Tristan) - NORDAU (Max) - MAUCLAIR (Camille) - VERHAEREN (Emile) - VIOLLIS (Jean) - LEBESGUE (Philéas) - DEGRON (Henri) - COQUIOT (Gustave) -
Reference : 42534
Paris : Rue des Ecoles, 1899. Directeurs : Tristan Klingsor et Henri Degron. Un volume 12x18,3cm broché, de 74 pages. Dos fendu avec petits manques en coiffes, rousseurs en couverture. Exemplaire sous papier cristal.
Instigatrice du mouvement symboliste, La Vogue compte trois séries. La première en 1886 (6 numéros), la seconde en 1889 (trois numéros) dirigées par Léo d’Orfer, Gustave Kahn et Félix Fénéon. Exemplaire de la troisième et dernière série qui compte 24 numéros mensuels parus du 15 janvier 1899 au 15 décembre 1900. Ce numéro comprend un dossier l'Affaire Dreyfus à l'étranger.
P., Stock, 1899, in 12 broché, 302 pages ; couverture fanée.
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1901 Paris, Editions de la Revue Blanche, 1901, fort volume in 8°, relié demi-chagrin brun, dos à nerfs, 640 pages ; petits frottis d'usage.
Avec 6 planches hors-texte. ...................... Photos sur demande ..........................
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P., Charpentier, Fasquelle, 1904, in 8° relié demi chagrin brun, dos lisse très orné, 635 pages.
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P., NRF, Gallimard (Collection "Sous la Troisième"), 1930, in 12 broché, 315 pages ; papier terni ; couverture fanée.
Exemplaire du Service de Presse. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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P., Editions Complexe, in 12 broché, 238 pages.
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Préface de Pierre Vidal-Naquet / Postface de Jean-Louis Lévy. 1994 / 256 pages. Broché. Editions La Découverte.
Très bel état.
Paris. La Patrie Française. 1901. In-12 (124 x 180mm) broché couverture illustrée couleurs, (portraits de François Coppée et de Jules Lemaître sous un faisceau de drapeaux tricolores), 146 pages et 16 pages de publicités. Nombreuses illustrations, photos, dessins et caricatures. Dos lgt fendillé sinon bon exemplaire. Peu courant.
La Patrie Française, présidée par Jules Lemaître était une ligue nationaliste, antidreyfusarde, créée en réplique à la Ligue des Droits de l'homme. Elle comptait parmi ses membres des personnalités telles que François Coppée (secrétaire), Brunetière, Barrès, Emile Faguet, Francisque Sarcey, Degas, Renoir, etc.
Paris. La Patrie Française. 1902. In-12 (124 x 180mm) broché couverture imprimée, 148 pages et 12 pages de publicités. Nombreuses illustrations, photos, dessins et caricatures. Couverture abîmée, assez bon état intérieur. Peu courant.
La Patrie Française, présidée par Jules Lemaître était une ligue nationaliste, antidreyfusarde, créée en réplique à la Ligue des Droits de l'homme. Elle comptait parmi ses membres des personnalités telles que François Coppée (secrétaire), Brunetière, Barrès, Emile Faguet, Francisque Sarcey, Degas, Renoir, etc.
Paris. La Patrie Française. 1903. In-12 (124 x 180mm) broché couverture verte imprimée et ornée d'un dessin en noir, 118 pages et 11 pages de publicités. Belle publicité pour De Dion Bouton sur le dernier plat de couverture. Nombreuses illustrations, photos, dessins et caricatures. Bords de feuilles brunis sinon bon exemplaire. Peu courant.
La Patrie Française, présidée par Jules Lemaître était une ligue nationaliste, antidreyfusarde, créée en réplique à la Ligue des Droits de l'homme. Elle comptait parmi ses membres des personnalités telles que François Coppée (secrétaire), Brunetière, Barrès, Emile Faguet, Francisque Sarcey, Degas, Renoir, etc.
Bordeaux, Ulysse Editions, 1998, gr. in-8°, 269 pp, 21 photos sur 8 pl. hors texte, 10 pp de fac-similés en annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Dans cet ouvrage, Yves Amiot s’emploie à démêler l’écheveau incroyablement complexe et passionnel d’un fait divers d’espionnage devenu une affaire politique de première grandeur. L’auteur replace celle-ci dans le cadre préalable du scandale de Panama et des transformations de la société française qui se divisa en deux camps avec une extrême violence pendant dix ans. Du côté des « révisionnistes », des idéalistes, des républicains, des socialistes et des universitaires qui voyaient dans l’affaire l’occasion d’abattre la caste militaire. De l’autre, les nationalistes soucieux de la « revanche » contre l’Allemagne, hostiles, au nom de la « raison d’État », à toute révision du procès qui avait condamné le capitaine Dreyfus en 1894. Se joignaient à eux les « antisémites » (Édouard Drumont) et une opinion catholique qui voyaient dans les Juifs les inspirateurs de la politique anticléricale de la IIIe République. La révision du procès Dreyfus (12 juillet 1906) et la réhabilitation de l’officier prirent l’allure d’une victoire républicaine sur la réaction militariste et cléricale. Elle avait préalablement entraîné la formation du « Bloc des gauches » qui triompha aux élections de 1902 et imposa la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Elle eut également pour conséquence de rallier à la République les milieux socialistes qui campaient dans l’opposition depuis la répression de la Commune." (Charles Vaugeois, Nouvelle Revue d’Histoire)
Paris, Ligue française pour la défense des droits de l'homme, 1900 in-16 carré, 61 pp., demi-basane fauve, dos lisse, pièce de titre cerise en long, couverture conservée (reliure moderne). Bon exemplaire.
Le gouvernement Waldeck-Rousseau ayant proposé le 17 novembre 1899 qu'une loi d'amnistie couvre "tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'Affaire Dreyfus, ou ayant été compris dans une poursuite relative à l'un de ces faits", la majorité des dreyfusards s'insurgea et protesta contre le projet de loi, qui fut cependant adopté.Absent de Lispschutz. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, P.-V. Stock, Editeur (Ancienne librairie Tresse et Stock), 8, 9, 10, 11, Galerie du Théâtre-Français, Palais Royal Broché 1899 In-12 (12 x 18.7 cm), broché, 30 pages, non-rogné ; coiffes et bords frottés, des marques d'usage aux plats jaunis, tampons de la pharmacie centrale de 1ère classe au 1er plat et à la page de faux-titre, par ailleurs intérieur bien conservé, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Relié Trois volumes in-8 reliés pleine toile bleue, complet des 647 livraisons, 5183 pp., illustrations noir et blanc hors-texte (encadré d'un décors rouge et noir art-déco) couverture de la première livraison conservée ; bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, P.-V. Stock, 1900 1 volume In-18 (11,6 x 18,9cm) Broché. 1 feuillet, XI + 347p., 1 feuillet. Plusieurs fentes verticales au dos et couture fragile (mais non débroché); couverture salie, au 2nd plat fendu sans manque en partie contrecollé sur la dernière garde; petite signature sur le 1er plat.
Peu courante 1ère édition de cet ouvrage anticatholique et antimilitariste: "Le militarisme, voilà l'ennemi" proclame son anonyme auteur, "capitaine de l'armée active", qui, "frappé [...] de l'étendue du mal révélé par l'affaire Dreyfus", en recherche les origines et ce qu'elle révèle des méfaits du "pseudo-patriotisme" et des dogmes alliés du militarisme et du catholicisme, présentant ici observations et réflexions sur les officiers de l'époque dans leur milieu: l'officier; ses rapports avec "ses inférieurs, ses égaux et ses supérieurs"; ses conversations (obscénités et antisémitisme); l'attitude de l'armée en "pays conquis", "de la légende de l'officier servant par patriotisme et travaillant pour l'honneur"; cercles militaires et privation de droits civils et politiques; décorations...
Une plaquette de 43 pages, format 125 x 190 mm, brochée, publiée en 1906, Editions de l'Action Française, bon état, rare
Au sommaire : Esterhazy, son imposture ; Un aventurier à la solde des Juifs ; Quelques chiffres ; Esterhazy, Picquart, Mathieu Dreyfus : manœuvres concordantes ; Le double jeu de l'homme de paille ; Les confidences opportunes et la comédie des aveux
Phone number : 04 74 33 45 19
Une plaquette de 39 pages, format 125 x 190 mm, brochée, publiée en 1906, Editions de l'Action Française, bon état, rare
Au sommaire : La découverte de la trahison ; Le procès de 1894 ; La communication des pièces secrètes ; Les aveux de Dreyfus ; Le procès Zola ; La première révision ; "Je reste un accusateur" ; Rennes ; La deuxième révision ; "Ma conviction n'est nullement ébranlée"
Phone number : 04 74 33 45 19
Payot, 1923, in-12, 317 pp, imprimé sur beau papier, broché, bon état, envoi a.s.
Né dans une famille alsacienne loyale envers la France, Paul Appell (1855-1930) assista avec une profonde amertume au siège de Strasbourg. Il passa son baccalauréat à Nancy à l’automne 1871 et opta pour la nationalité française. En 1872, il intégrait la classe de mathématiques spéciales du lycée de Nancy afin de préparer les concours de l’École Polytechnique et de l’École Normale Supérieure. Dans cette ville, qui accueillit une part non négligeable des intellectuels alsaciens chassés par l’annexion, Appell se lia d’amitié avec le mathématicien Henri Poincaré. Dans ses Souvenirs d’un alsacien, il raconta leurs longues discussions politiques : elles avaient pour objets la guerre, la libération du territoire, l’Alsace-Lorraine, l’élection de Barodet-Rémusat, les débats de l’Assemblée Nationale ou la question des partis politiques. En 1873, il entra à l’École Normale Supérieure, dont il sortit major. Titulaire de la Chaire de mécanique à la Sorbonne (1885), il fut élu à l’Académie des Sciences en 1892. On lui doit d’importants résultats en géométrie projective ainsi que dans les domaines des fonctions algébriques, des équations différentielles et de l’analyse complexe. Deux ans avant le début de l’affaire Dreyfus, Appell fut impliqué, bien malgré lui, dans une affaire d’espionnage. En 1888, son frère, Charles, avait été arrêté à Strasbourg ; la police allemande le soupçonnait d’être responsable d’un réseau d’espionnage en contact avec le chef du bureau de renseignements au ministère de la guerre français. Traduit devant la Cour de justice de Leipzig, pour haute trahison envers l’Empire, Charles Appell fut condamné à un an de prison et neuf ans de forteresse. Malgré de nombreuses tentatives, Appell ne parvint pas à le faire libérer. En désespoir de cause, il envoya donc à l’empereur d’Allemagne, en 1892, une demande officielle de recours en grâce. Cette demande était signée par quelques-uns uns des plus grands noms de la science française : Louis Pasteur, Charles Hermite, Joseph Bertrand et Henri Poincaré. L’empereur ne daigna pas répondre à cette lettre. Cet épisode illustre bien l’extrême tension qui prévalait dans les relations diplomatiques entre la France et l’Allemagne au tournant du siècle... La conviction d’Appell sur la culpabilité de Dreyfus commença à être ébranlée en juillet 1897... Proche de Leblois et de Picquart, il ne s’engagera publiquement qu’à la fin de 1898... Cependant son rôle essentiel dans l’affaire Dreyfus fut le rapport d’expertise (Examen critique des divers systèmes ou études graphologiques auxquels a donné lieu le bordereau) qu’il rédigea avec Henri Poincaré et Gaston Darboux dans les mois d’avril-août 1904. Commissionné par la Cour de cassation dans le cadre du pourvoi en révision de Dreyfus, ce rapport mit un point final aux théories pseudo-scientifiques de Bertillon et de ses disciples, qui affirmaient que le bordereau avait été forgé de toutes pièces par Dreyfus pour se couvrir dans l’hypothèse d’une accusation pour espionnage. Revenant sur cet épisode dans ses Souvenirs d’un alsacien, Appell devait déclarer : « Je ne reviens pas ici sur notre rapport, qui a été publié et dont les conclusions ont été rédigées par Poincaré. Je dirai seulement que Bertillon nous fit l’effet d’un illuminé, que l’écriture d’Esterhazy se reconnaissait du premier coup d’œil, identique à celle du bordereau. » (p. 216). (Laurent Rollet, Dictionnaire de l'affaire Dreyfus)
Un ouvrage de 343 pages, format 140 x 195 mm, illustré, broché, publié en 1937, Editions Rieder, bon état
Avec les fac-similés de 7 documents secrets ou inédits
Phone number : 04 74 33 45 19
1937 / 335 pages. Broché. Editions Rieder.
Très bel état.
Les Editions Rieder Paris, Les Editions Rieder, 1937. In-8 broché de 335 pages. Fac-similés de 7 documents secrets ou inédits. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
2000 / 488 pages. Broché. Editions Albin Michel.
Très bel état malgré une petite tache rose au coin inférieur droit (peu signifiant).
Un ouvrage de 490 pages, format 155 x 240 mm, illustré, broché, publié en 2000, Albin Michel, bon état
Préface de Claude Charlot
Phone number : 04 74 33 45 19