Paris, E. Sansot, 1904 in-16 étroit, 142 pp., demi-basane blonde, dos à nerfs, pièces de titre cerise et noire, couverture conservée (reliure moderne). Bon exemplaire.
C'est la réimpression de la partie des Scènes et doctrines du nationalisme (1902) consacrée au Procès de Rennes.Lispschutz, 145. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon-Nourrit, 1925 2 vol. in-12, [2] ff. n. ch., 294 pp., un f. n. ch. ; [2] ff. n. ch., 258 pp., un f. n. ch., demi-veau brun, dos à nerfs, pièces de titre, couvertures conservées (reliure moderne).
Un des exemplaires numérotés à la presse sur papier pur fil (497/1150). L'ouvrage parut d'abord en 1902, et il ne comprenait alors qu'un seul volume.Édition définitive de ce qui demeure l'exposé le plus complet et le plus cohérent du nationalisme barrésien. Comme Maurras, mais pour des raisons différentes, Barrès répugnait aux synthèses dogmatiques trop abouties, voulant garder à sa pensée politique la souplesse de l'organique en réaction aux événements, mais cet ouvrage, exception dans une bibliographie plus "occasionnelle", demeure précieux. Y sont orchestrés des thèmes qui constituent souvent le bien commun de la droite contre-révolutionnaire de toutes les époques, notamment le refus organiciste de l'individualisme ("L'Individu n'est rien, la société est tout"), l'analogie permanente de la société politique et de la société familiale, le fédéralisme anti-jacobin ("Familles d'individus, voilà les communes; familles de communes, voilà la région; familles de régions, voilà la nation; une famille de nations, citoyens socialistes, voilà l'humanité fédérale où nous tendons en maintenant la patrie française et par l'impulsion de 1789"), la notion emboîtée d'appartenance nationale ("La nationalité française, selon nous, est faite des nationalités provinciales. Si l'une de celles-ci fait défaut, le caractère français perd un de ses éléments").Lipschutz, 144 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Sansot & Cie Broché 1904 In-12, (16x9.5 cm), broché, 140 pages, 3e édition, ouvrage sur le procès Dreyfus ; intérieur légèrement insolé, pliures sur le dos avec petits manques, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
In-8, broché, couverture imprimée, 393, (4) p. Paris, Del Duca, 1976.
Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Del Duca, 1976, in-8°, 393 pp, nouvelle édition remaniée et mise à jour de "Aux sources de l'affaire Dreyfus", broché, bon état
Les Productions de Paris Les Productions de Paris 1959, In-8 broché, 287 pages + planches en hors texte. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris : Gallimard, novembre 1935. Un volume 12x18,8cm broché, de 182 pages avec quatre pages de fac-similé. Dos plissé, couverture poussiéreuse, sinon intérieur en bon état. Edition originale en service de presse (après 40 exemplaires sur alfa).
Couverture souple. Format A4 à l'italienne. 36 pages + 11 planches d'illustrations.
Livre. Edité par la section de Bordeaux de la Ligue des Droits de l'Homme. Ligue des Droits de l'Homme, 1998.
Armand Colin, 1960, in-12, 272 pp, 69 illustrations, chronologie, biblio, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion)
"... On admirera les documents originaux, photographies, dessins, qui illustrent ce livre sur l'affaire Dreyfus, par ailleurs si facile à consulter avec ses repères chronologiques, son lexique, sa table des périodiques." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "La presse joua un grand rôle dans le développement de l'affaire Dreyfus : c'est elle qui fit connaître au grand public les éléments du dossier et qui contribua à entretenir les passions. Cette constatation justifie l'entreprise de P. B. : ce livre est plus qu'une revue de presse, dont l'abondance et la richesse seraient déjà précieuses ; il restitue, de la manière la plus directe et la plus saisissante, la genèse de l' « affaire » dans l'esprit des différents protagonistes. Sans apporter de « révélations » à proprement parler, l'ouvrage de P. B. engage les recherches dans une direction qu'une production pourtant considérable sur le sujet avait quelque peu négligée." (Revue française de science politique, 1962)
Hachette, 1963, in-8°, 301 pp, notes de Jean-Pierre Busson, index, reliure percaline éditeur, jaquette illustrée, bon état.
Une étude de Charles Braibant sur Félix Faure à l'Elysée (103 pp) suivi des souvenirs de Louis Le Gall (pp 107 à 296) : l'affaire Dreyfus, Fachoda, etc. — "Témoignage d'un vif intérêt sur un épisode crucial de la vie politique de la IIIe République." (Etienne Taillemite, Bibliothèque de l'école des chartes) — "... Avec Félix Faure, l’organisation devient beaucoup plus claire : le nouveau chef de l’Etat est désormais secondé par un « directeur de cabinet », l’inspecteur général des services administratifs de la Marine Louis Le Gall, et un secrétaire particulier, Henri Blondel, dont les attributions apparaissent bien distinctes. Beaucoup de renseignements, à exploiter avec une certaine précaution, dans "Félix Faure à l’Elysée", ouvrage publié par les soins de Charles Braibant aux éditions Hachette en 1963." (Gilles Le Béguec, Les entourages du chef de l'Etat sous la IIIe et la IVe Républiques, 2009)
Julliard, 1984, fort gr. in-8°, 551 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
L'Affaire Dreyfus dans ses dimensions judiciaire, politique et sociale. — Par une belle matinée de l'automne 1894, le jeune Capitaine Dreyfus se rendit au Ministère de la Guerre : il y était convoqué "en tenue bourgeoise", pour une "inspection" de routine. Un officier le reçut, dont la main droite était gantée de soie noire. "J'ai une lettre à écrire. J'ai mal aux doigts. Pouvez-vous écrire à ma place ?" Le Capitaine Dreyfus se prêta à la dictée. Soudain l'officier lui mit la main sur l'épaule. "Au nom de la loi je vous arrête. Vous êtes accusé du crime de haute trahison." Ainsi commença l' "Affaire". L'Affaire ? C'est un épisode de la lutte des services d'espionnage français et allemand, qui recèle encore des mystères. C'est un combat judiciaire de douze années dont l'acquittement d'Esterhazy et le procès Zola furent des péripéties. C'est un furieux affrontement qui secoua la société française au carrefour de deux siècles. Avec une implacable minutie, ce livre démonte les ressorts de la tragique "erreur" qui envoya puis qui tint Dreyfus au bagne : l'obsession de l'espionnage dans la France vaincue, l'exaspération du sentiment patriotique, bientôt érigé en doctrine, les préjugés antijudaïques mués, en quelques années, en une véritable fureur antisémite, le culte de l'Armée, gardienne des valeurs traditionnelles, porteuse des espoirs de revanche. Et aussi la prudence des parlementaires, la lâcheté des gouvernants, tremblant devant le pouvoir nouveau de la presse. Par-delà les passions éteintes, et sans autre préjugé que le scrupule de la vérité, Jean-Denis Bredin ausculte la France de la fin du XIXe siècle, ses traits permanents, ses humeurs, ses mythes. Il tente aussi de répondre aux questions que nous pose aujourd'hui l'Affaire Dreyfus. Fut-elle le dernier soubresaut de la société d'ancien régime ou, comme l'affirmait Mauriac, "un épisode d'une éternelle guerre civile", un moment de l'affrontement toujours renouvelé de deux systèmes de valeurs ? La justice dressée contre la chose jugée ? La vérité contre le dogme ?
Julliard Paris, Julliard, 1983. In-8 broché de 551 pages illustrées de photos. Bon état
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Broché, 22X14 cm, 1995 (nouvelle édition refondue), 856 pages, photos en noir, éditions Fayard Julliard. Bon exemplaire.
Julliard 1983 (retirage de 1984), in-8 broché, 551 p. (petit heurt au bas du dos, sinon très bon état ; épuisé dans la collection) Avec deux cahiers illustrations, bibliographie et notes. Etude d'envergure, certainement une des plus complètes à l'heure actuelle sur l'affaire Dreyfus.
Perrin & Cie Paris, Perrin & Cie, 1898. In-12 broché de 93 + 16 pages. Rousseurs
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Couverture souple. Rare brochure (elle a été rééditée en fac similé aux Etats-Unis). 16 pages. Rousseurs à la couverture.
Livre. Demande de remise en liberté du colonel Picquart par un des fondateurs de l'enseignement laïque. Editions Ollendorff, 1899.
Fayard, 1994, fort gr. in-8°, 700 pp, traduit de l'anglais, un tableau généalogique, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Selon Péguy, Alfred Dreyfus est devenu l'homme dont le monde a le plus répété le nom depuis la mort de Napoléon. Les innombrables livres et articles consacrés à l'Affaire ne retracent pourtant guère l'histoire de la famille, et en particulier du frère, Mathieu, qui a tant aidé à sauver le prisonnier d'une mort certaine à l'île du Diable. Alfred Dreyfus et sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs et sa belle-famille jouent un rôle trop grand pour qu'on ne les fasse pas sortir de l'ombre. Chacun d'entre eux fait partie intégrante de ce drame, mais l'histoire de la famille, avant comme après l'Affaire, est plus éclairante et plus remarquable encore en ce qu'elle est exemplaire de l'histoire des juifs en France. A travers la crise des années 1890 puis lors de ses résurgences dans les luttes idéologiques qui ont culminé avec le régime de Vichy, la famille Dreyfus n'a cessé d'affirmer les principes de citoyenneté et d'égalité auxquels elle doit de s'être assimilée. Le loyalisme qui a soutenu le prisonnier et les siens prend en effet sa source dans le décret de 1791 qui émancipa les juifs et qui, l'éducation et la prospérité aidant, finit par les persuader que la France était une nouvelle Terre promise. Jeune témoin de la guerre de 1870 qui arracha son Alsace natale à sa patrie, Alfred Dreyfus se sentit tenu par l'honneur de servir la nation en embrassant la carrière militaire. Ce même esprit et ce même sens du devoir animeront les membres de sa famille qui se battront en 1914-1918 dans les tranchées ou qui entreront dans les mouvements de la Résistance. — "Publié en 1991 en anglais, l'ouvrage de Michael Burns était attendu tant son approche est originale et intelligente. Écrire l'histoire d'une famille française, d'origine juive, suivie sur cinq générations, afin d'éliminer le caractère trop conjoncturel de la trajectoire d'Alfred, le protagoniste du drame, était l'ambition de l'auteur. D'Abraham Israël Dreyfus, mort en 1819, à Madeleine Lévy, la petite-fille du capitaine, assassinée à Auschwitz en 1944, c'est un grand pan de notre histoire nationale qui transparaît dans cette anti-saga rédigée par un historien américain spécialiste des luttes franco-françaises de la fin du siècle dernier. De l'arrière grand-père, boucher né à Rixheim, dans le Haut-Rhin, au polytechnicien affecté à l'état-major de l'armée après son passage à l'École de Guerre, un colporteur alsacien et un industriel prospère, Jacob puis Raphaël, ont préparé l'ascension sociale du plus célèbre des Dreyfus de France. Du colporteur au commissionnaire en tissus établi à Mulhouse, à cinq kilomètres du village natal, la gradation paraît presque naturelle, mais Raphaël Dreyfus ne s'arrêta pas en chemin et créa lui-même, en 1862, la filature de coton qui allait être à la source de la richesse familiale. La suite est davantage connue mais Michael Burns fournit les chiffres qui permettent d'apprécier le changement de condition sociale de cette famille. En investissant 300.000 F au départ (au moins 8 à 9 millions de francs 1995), le fondateur de la grande usine mulhousienne se hisse au niveau des plus performants de ses confrères, les Koechlin qui l'ont aidé notamment. Industriel alsacien reconnu et admis par ses pairs, il doit assurer l'éducation de ses sept enfants – deux étaient morts en bas âge –, dont Alfred, né le 9 octobre 1859 et le dernier. Comme Poincaré et tant d'Alsaciens-Lorrains de cette génération, l'enfant de onze ans restera marqué toute sa vie par l'entrée des Prussiens dans sa cité en 1870. Si Raphaël a choisi la France et Carpentras après la signature du traité de Francfort, son fils aîné, Jacques, veillera sur l'entreprise familiale. Mathieu, le frère chéri, optera également pour la voie des affaires, mais en fixant sa résidence à Bâle où le passage vers le Reich est aisé. Polytechnicien moyen, entré 182e sur 236 et sorti 128e, Alfred Dreyfus est promu capitaine en 1885, un an avant d'épouser la fille d'un diamantaire richissime – 50 millions de fortune en équivalent actuel – Lucie Hadamard, et d'entrer à l'École de Guerre (77e sur 81). Sorti 9e, il a démontré à sa manière l'extraordinaire capacité de ces Juifs français, parfaitement intégrés à la bonne société de leur temps, à réaliser, par leur acharnement à réussir, cette ascension sociale dont rêvent tant de Français de l'époque. La suite de la carrière de l'officier stagiaire à l'état-major était connue et, dans sa narration des péripéties de l'Affaire, Michael Burns n'apporte aucun élément neuf, ce qui n'était nullement son ambition. Il évite de s'appesantir sur les voyages semi-clandestins d'Alfred en Alsace, avant 1894, et ne signale pas les rapports secrets l'accusant, antérieurement à l'enquête du colonel Sandherr, d'être un espion à la solde de l'Allemagne. De même, il exagère probablement le succès bien réel de “La France juive”, qualifié de « plus grand best-seller » du siècle avec la “Vie de Jésus”, ce qui est faux dans les deux cas. C'est sur l'existence du condamné au bagne des îles du Salut que l'ouvrage se révèle, de loin, le témoignage le plus fidèle sur ces années d'exil. En historien rigoureux et scrupuleux, Burns ne manque pas de relever des détails majeurs. Ainsi révèle-t-il que Lucie adressa chaque mois un mandat de 500 F – 7 500 F 1995 au moins – à son mari et que celui-ci fut autorisé à utiliser cette « masse » pour améliorer son ordinaire. Les provisions achetées à Cayenne et les livres absorbent l'essentiel de ses revenus mais les colis expédiés par la maison Félix Potin améliorent singulièrement la nourriture de la geôle. Ses souffrances n'en furent pas moins grandes, mais il fallait un enquêteur aussi tenace que l'historien anglo-saxon pour oser utiliser ces renseignements sans que l'on ose l'accuser de nourrir la légende du « syndicat » juif corrupteur. On regrettera quelques erreurs qui trahissent une connaissance limitée de l'histoire de France. Ainsi Félix Faure aurait-il été le président de la République qui aurait battu tous les records de longévité à ce poste et le premier à aller jusqu'au bout de son mandat, ou encore la retraite du commandant Dreyfus aurait été arrêtée à 2 350 F par mois en 1906, ce qui aurait été énorme. De même, faire débuter l'Union sacrée en 1913 dès l'appel de Poincaré à Viviani pour former le gouvernement est-il osé et, bien entendu, absurde, mais on ne signale ces énormités que pour qu'elles disparaissent de la réédition d'un ouvrage destiné à durer. D'ailleurs la seconde partie de l'essai, après la grâce de 1899, est si riche que l'on oublie vite ces scories. On appréciera particulièrement les pages sur l'existence et les idées du capitaine entre 1900 et la Grande Guerre. Dans cette zone opaque que les biographes ont occultée ou méconnue, Michael Burns s'intéresse par exemple au refus du sionisme, du nationalisme juif, jugés utopiques par l'officier français. Il le montre lecteur averti des théories d'avant-garde, ami de Jaurès mais convaincu par Léon Bourgeois que le solidarisme permet aux élites de payer leur dette envers la société. Plus à gauche, quoique libéral, qu'on ne l'a dit et répété, Dreyfus refusera le socialisme mais acceptera le syndicalisme comme un mouvement naturel de la société industrielle avancée. Les passages consacrés à Mathieu Dreyfus qui dépensa un million – 15 millions 1995 – pour faire reconnaître l'innocence de son frère, à sa fille Magui qui épousa le fils de Joseph Reinach, Ado, tué à la guerre en 1914, sont excellents et souvent neufs puisque les descendants des deux familles alliées ont ouvert leurs archives à l'historien Michael Burns. Le militantisme de Marguerite au Redressement français d'Ernest Mercier situe nettement à droite cette branche de la famille, ce qui ne saurait surprendre les historiens du XXe siècle, lesquels savent que nombre d'héritiers de Gambetta aboutirent à la Fédération républicaine chère au cœur de Méline. Mariée au richissime « père » de l'industrie électrique française, Marguerite Dreyfus-Reinach ne s'écartait guère des modèles politiques familiaux et Mathieu, son père, approuvera l'anticégétisme viscéral du grand patron des années trente. Sans le savoir, il justifiait a posteriori les craintes de Jules Guesde et des anarchistes qui furent réticents à prendre la défense d'un galonné bourgeois et capitaliste et pour qui il fallut le “J'accuse” de Zola et les “Preuves” de Jaurès pour les convaindre d'oublier leurs préventions initiales. Alfred Dreyfus signa, lui, la pétition en faveur de Sacco et Vanzetti, en 1927, et il demeura jusqu'à sa mort, en 1935, hostile au sionisme, Français de confession israélite par choix raisonné, ce que l'auteur semble lui reprocher implicitement, quittant alors le territoire de l'historien pour celui du biographe partisan. Il insiste en revanche, à juste titre, sur la destinée de chacun des membres de la parentèle, sur le calvaire de Madeleine, enfermée à Drancy, déportée à Auschwitz, qui pesait 30 kg lors de son décès. Il évoque les autres Dreyfus qui émigrèrent aux États-Unis ou rejoignirent la France libre à Londres. Par cet éclairage exceptionnel sur l'histoire d'une famille française, d'origine juive, il offre au lecteur un recul qui fait de ce livre l'un des meilleurs écrits sur un sujet dont la bibliographie est considérable." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1995)
Paris, Kra, s.d. (1930) petit in-8, 193 pp., avec 10 planches d'illustrations hors-texte, demi-baane marine, dos à nerfs, couverture rouge conservée (reliure moderne). Bon exemplaire.
Georges Charensol (1899-1995) est plus connu comme critique de cinéma que comme journaliste politique, et sa monographie n'émane de toutes façons pas d'un témoin de l'Affaire.Absent de Lispschutz. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Fasquelle, 1933, in-8°, 336 pp, 9 fac-similés hors texte, broché, bon état
in 8 broché,335 pages avec fac-similés de 7 documents secrets ou inédits.Rieder 1937.
P., Les éditions Rieder, s.d. (1937), pt in-8°, 335 pp, 7 planches de documents hors texte in-fine, broché, état correct
Les véritables origines de l'Affaire. – Esterhazy a écrit le bordereau sur l'ordre et sous la dictée du colonel Sandherr. – Dix lettres de la veuve du colonel Henry. – Le mystère du Mont-Valérien. – Un dossier de la police allemande de Mulhouse sur Dreyfus. — "Ce qui reste mystérieux dans l'affaire, ce sont les mobiles qui ont poussé Henry à charger Dreyfus par tous les moyens. D'après M. Charpentier, un “dossier Z” venu d'Alsace aurait induit Sandherr et Henry à croire Dreyfus coupable ; pour ne pas compromettre leur informateur en en faisant état, ils auraient fait écrire le bordereau par Esterhazy pour qu'il fût attribué à Dreyfus et permît de le condamner. Cette hypothèse me paraît non seulement à peu près gratuite, mais peu compatible avec l'ensemble des faits connus. L'hypothèse la plus vraisemblable reste que Henry a voulu perdre Dreyfus pour couvrir Esterhazy, soit qu'il eût trahi de concert avec celui-ci, comme le supposait Reinach, soit plutôt qu'il l'eût employé pour faire passer à l'ambassade d'Allemagne de faux documents et que, s'étant aperçu de sa trahison, il eut voulu la cacher par crainte qu'elle ne le compromît. D'après M. Charpentier, telle était l'opinion d'Alfred Dreyfus à la fin de sa vie." (J. Maurain, Revue Historique, 1938)
in 12 broché, titre, 172 pages, Imprimerie E. Masson 1902(angle inférieur droit restauré)
Pygmalion Paris, Pygmalion, 1975. In-8 broché de 249 pages. Avec le texte intégral des déclarations de F. Mitterrand - M. Debré - A. Krivine - F. Brigneau - E. Faure. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Pygmalion, 1975 in-8, 252 pp., demi-basane blonde, dos à nerfs, pièces de titre cerise et verte (reliure moderne). Dos insolé, mais bon exemplaire.
L'ouvrage est essentiellement formé par un recueil d'opinions : les auteurs ont demandé à plusieurs personnalités françaises, très diverses idéologiquement, d'expliquer pourquoi l'Affaire conserve dans les années 1970 une grande actualité. Répondent successivement (et de droite à gauche) : François Brigneau, Michel Debré, Edgar Faure, François Mitterand et Alain Krivine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT