Paris Editions René Kieffer 1921 In-4° (274 x 211 mm), 78 pp., maroquin brun, dos lisse, décor doré à la plaque sur les plats, contregardes et gardes de papier marbré, double filet intérieur avec fleurons en écoinçons, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Les « jeunes filles » enfin chez René Kieffer. Exemplaire sur Japon Impérial, non numéroté, portant la mention autographe signée « Réservé à ma bibliothèque personnelle / René Kieffer », à l'instar des 50 exemplaires du tirage de tête. Suivent 450 sur vélin de cuve, pour un total de 500 exemplaires numérotés.Il est revêtu d'une reliure éditeur « luxe » présentant un décor à la plaque dessiné par Vettiner montrant une jeune fille à son balcon, différent du décor floral de la reliure éditeur. Ce roman de Francis Jammes fait suite à Clara d'Ellebeuse et Pomme d'Anis, publiés au Mercure de France sous la direction de Kieffer ; Almaïde d'Etremont, dernier volume de la « trilogie des jeunes filles », est le premier à paraître sous son nom. Robert Burnand, dans « Quelques beaux livres de l'année », (Byblis, hiver 1924, p. 137-138), cite Almaïde d'Étremont comme une édition « hors pair ». L'ouvrage est illustré de 44 vignettes au trait de Jean Baptiste Vettiner, imprimées en violet et mises en couleurs au pochoir. Peintre et graveur d'origine bordelaise, Jean-Batiste Vettiner (1871-1935), découvert comme illustrateur par Kieffer, avait déjà contribué à une édition de Francis Jammes : Les Géorgiques Chrétiennes (René Kieffer, 1920). Il travaillera par la suite, toujours pour Kieffer, aux Pastorales de Théocrite (1923). Mais là où l'illustration des Géorgiques chrétiennes et des Pastorales, constituée de bois gravés, se concentre sur la représentation de la nature, l'illustration au trait d'Almaïde met surtout en valeur les costumes de la belle époque. Récompensé par le Grand Prix d'Honneur au Salon des arts décoratifs de 1923, Vettiner collaborera, avec l'architecte Raoul Jourde, à la conception du pavillon de la ville de Bordeaux pour l'exposition coloniale de Paris. Monod 6323 ; Sanjuan 24 (cet exemplaire reproduit pl. LIII). Dos insolé
Agen, Noubel, 1843, 1858, 1851, 1863. 4 volumes in-8, demi veau romantique signé Dugay pour les 3 premiers volumes, dos lisses ornés de motifs floraux, d'un oiseau (pour les tomes I, II et III) et de filets dorés, d'un fleuron à froid en pied, titre doré, nom du relieur dorée en pied (pour les tomes I, II, et III, les fers sont légèrement différents sur le tome IV), XXXIX, 432 pp; VII, 400 pp; LIX, 363 pp; XX, 412 pp. Première édition collective, le tome I est augmenté de 24 poèmes, le tome II est en troisième édition, les tomes III et IV sont en éditions originales. Le tome I est illustré d'un frontispice et d'un portrait de l'auteur, le tome III contient un frontispice, l'ouvrage contient aussi de nombreux culs-de-lampe. Envoi de l'auteur à Madame Fontès au tome II et III. Ouvrage bilingue français-gascon. Dos insolés, coins, coiffes et coupes frottés, épidermure au tome I, quelques rousseurs, papier jauni par endroits.
Ouvrage dédié à Sainte-Beuve, et qui contient une bibliographie patoise par Charles Nodier.
Paris, P. Didot l'Ainé, 1813 ; 2 vol. (205x125 mm) de (2) ff-380 pp-(1) f ; (2) ff-446 pp, veau glacé caramel de l'époque, une grande plaque poussée à froid sur les plats, composée d'une frise et d'un motif central ovale strié insérant des motifs circulaires, deux filets noirs en encadrements, petits fers dorés en écoinçon, dos à nerfs plats orné (filets dorés d'encadrement sur les caissons et petits fers d'angle, chevrons teintés sur les nerfs), pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, filets dorés sur les coupes, trois filets dorés intérieur, tranches marbrées (Simier).
Belle édition sur vélin de Didot l'Ainé, grandes marges, dans une intéressante reliure de l'atelier de Simier, postérieure de quelques années à l'édition. Très bien exécutée. Ces volumes présentent la particularité (anecdotique), si l'on se fie à la numérotation des cahiers, d'être de très petits in-4, imprimés alors sur des feuilles aux dimensions plus petites que le format couronne, ce que l'on ne rencontre guère. Epidermures le long des mors, filets noirs d'encadrement en partie estompés, quelques frottements, léger accident en tête du dos du premier volume sans manque, mors fendu le long du premier caisson du second. De rares brunissures.
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aris, Bernard Grasset, 1928 1 volume in-12 (18,5 x 12,5 cm) de 221-(3) pages. Reliure strictement de l'époque plein maroquin vert sombre doublé de maroquin chamois, dos à quatre nerfs saillants, doublure de maroquin poli sertie d'un filet doré, filets dorés sur les coupes (angles), gardes de moire beige, tête dorée, non rogné, couvertures (une couverture verte et une couverture blanche conservées, les deux plats et le dos, parfaites). Etui bordé de maroquin. Reliure signée Jean Duval (1894-1964). Le dos de la reliure et les bords de l'étui ont foncé. Quelques rousseurs, la plupart sur les tranches. Deux petites traces de choc sur l'étui (sans gravité). Superbe ensemble. Édition originale. Tirage de tête à 62 exemplaires sur Madagascar (n°4). Deuxième Cahier Vert de la troisième série. D'abord un roman, Siegfried et le Limousin (publié en 1922 chez le même éditeur), de Jean Giraudoux, ce dernier décida de l'adapter au théâtre en concentrant l'intrigue et fit ainsi son entrée triomphale dans le Gotha des jeunes auteurs au succès fulgurant. La première pièce de Giraudoux fut créée par Louis Jouvet, le 3 mai 1928. Inspirée très librement du roman Siegfried et le Limousin, elle raconte en quatre actes comment un allemand célèbre - qui a perdu la mémoire à la guerre - retrouve sa véritable identité de Français, sous la pression de son ennemi politique et grâce aux interventions subtiles de son ancienne maîtresse. Sur ce canevas, Giraudoux peignait de l’Allemagne un tableau contrasté, entre la séduction du romantisme et la menace d’un nationalisme revanchard. Incarnant un idéal pacifiste, cette pièce d’une écriture nouvelle connut un énorme succès et détermina le passage de Giraudoux à la scène et sa coopération viscérale avec Louis Jouvet. « J’avais appris que l’auteur de Siegfried et le Limousin songeait à son roman pour la scène. À vrai dire, lorsque je le rencontrai pour la première fois il avait déjà écrit une pièce qui aurait duré huit heures » (Louis Jouvet, L ’Ordre, 16 mai 1938). Giraudoux accepta de bon cœur de retravailler sa pièce, en tenant compte des remarques, des coupures, des propositions de son metteur en scène, et le 3 mai 1928, le rideau de la Comédie des Champs-Élysées se levait sur l’histoire du soldat Siegfried. Blessé au champ de bataille, frappé d’amnésie, il avait été soigné et rééduqué en Allemagne, pour devenir, dans ce pays, un personnage de premier plan. En réalité, Siegfried était un écrivain français que reconnut Geneviève, sa fiancée du Limousin. Mis devant le fait accomplir, il dût se rendre à l’évidence. Évènement théâtral de la saison 1927-1928, la première représentation de Siegfried réunit le Tout-Paris. Le souvenir de la Grande Guerre était encore présent dans les cœurs et le public se passionna. La critique fut souvent plus qu’élogieuse mais parfois indignée. Certains louèrent « l’humour attendri et le lyrisme familier » « le diagnostique précis » de l’auteur. Mais, tandis que le critique du Petit Journal se félicitait que « l’œuvre (soit) essentiellement pacifique », René Doumic de l’Académie Française s’insurgeait : « C’est le cœur serré, dans un profond sentiment de tristesse et d’humiliation, que j’ai assisté à la pièce de M .Giraudoux Siegfried, une pièce allemande par un auteur français, une pièce à l’honneur de l’Allemagne ». En dépit de ce méchant article, le spectacle connut une très jolie carrière. Il atteint la 300 ème représentation avant de partir en tournée à travers la France. Le Duo Giraudoux-Jouvet poursuivit son travail de mise en scène avec Amphitryon 38 (comédie en 3 actes), Judith, Intermezzo, etc. Les reliures signées Jean Duval sont réputées pour leur finesse d'exécution. Issu d'une grande famille de relieurs parisiens établis après la guerre de 1870. Jean Duval succéda à son père en 1921. Il exerça jusqu'à sa mort en 1964. Ancien élève de l'école Estienne, on lui doit la formation de nombreux relieurs, dont Pierre-Lucien Martin. Très bel exemplaire en maroquin doublé de Jean Duval.
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Paris, Bibliothèque Charpentier, 1891 1 volume 18,8 x 11,8 cm, 290-(1) pages. Reliure pleine percaline lie de vin, belle pièce de titre de maroquin avec auteur et titre doré, relié sur brochure avec les couvertures jaunes imprimées (les deux plats très bien conservés - sans le dos). Exemplaire relié par A. J. Gonon (avec son étiquette de relieur). Edition originale. Il n'est pas indiqué de grands papier. Cet exemplaire est imprimé sur beau papier vélin fort teinté. Absolument sans rousseur. A noter que cet exemplaire ne nous semble pas imprimé sur le papier courant (papier ordinaire) mais sur un papier de choix, papier encollé vélin fort teinté (tirage de luxe non mentionné ?). Exemplaire de toute fraîcheur et finement relié. Exemplaire de dédicace avec sur tout le faux-titre ce bel envoi autographe de Jean Lorrain : "à Mademoiselle Lavallière en gratitude et souvenir des quelques heures viables vécues à Luchon cet été 1899 par son très respectueux et ami Jean Lorrain 26 août 99" Ève Lavallière (1866-1929) fut comédienne puis religieuse franciscaine. En 1891, on la présente à Eugène Bertrand, le directeur du théâtre des Variétés, qui l'embauche dès ses premiers essais. Elle commence par tenir un rôle de figuration dans La Belle Hélène de Jacques Offenbach, mais Mlle Crouzet qui tenait le rôle d'Oreste meurt subitement et c'est Eve qui reprend le rôle. Elle n'a alors que 25 ans. La voix d'Eve Lavallière est d'une gamme très étendue, ce qui va en faire une comédienne de théâtre renommée à la Belle Époque (entre 1891 et 1917). Plusieurs grandes réalisations voient sa participation à l'époque dont Le Sire de Vergy au côté d'Albert Brasseur (1903). Sa renommée est semblable à celle de Sarah Bernhardt. Bel exemplaire
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Jean Lorrain [Antoinette Wallgren, dédicataire, relieure et amie de Jean Lorrain] MADAME BARINGHEL Paris, Fayard frères, s.d. (1900) 1 volume in-18 (18,5 x 12 cm) de 306 pages. Reliure plein chagrin noir de l'époque (reliure signée A. W. pour Antoinette Wallgren), premier plat orné en mosaïque et fers dorés, dos lisse orné de fers floraux dorés, second plat resté vierge. Plats de couverture du brochage d'origine conservés. Bon état général. A noter des traces de recoloration des plats et du dos en noir, des mors un peu friables mais solides, papier jauni/bruni (marges), papier fragile comme toujours pour cette édition. Sur le premier plat de la reliure, un grand papillon en mosaïque semble manquer (cuir manquant) mais ce n'est pas certain (le papillon était peut-être décoré en creux dans le cuir). Voir photos. Edition originale sur papier ordinaire (sans mention). Envoi autographe de l'auteur Jean Lorrain adressé à Madame Antoinette Wallgren : à Madame Walgren (sic) cette [MADAME BARINGHEL] dont elle reconnaîtra quelques masques très respectueusement Jean Lorrain" Antoinette Wallgren (1858-1911) était née Antoinette Råström, à Stockholm en Suède. Ses parents étaient graveurs de médailles. On sait peu de choses sur elle. Elle a d'abord étudié la gravure sur bois, puis est devenue sculptrice et décoratrice. Elle a sculpté des plaques de bronze et réalisé des bustes. Elle s'est ensuite tournée vers la décoration extérieure des livres en appliquant des techniques de mosaïque et de cuirs repoussés aux reliures. En 1882 elle avait épousé l'artiste sculpteur Carl Wilhelm ”Ville” Vallgren (1855-1940). Il se trouve qu'Antoinette a relié cet exemplaire selon ses goûts et ses techniques. Le volume a été relié plein chagrin. Le premier plat a été mosaïqué de masques mosaïqués en pendentifs, de fleurs dorées, de papillons mosaïqués. Elle a signé sa reliure en bas à droite d'un fer doré AV (monogramme). Elle a poussé or en bas du premier plat, à gauche, une tête de fou. Le dos, lisse, est orné d'un décor doré feuilles de fougères. On retrouve un feuillage doré en encadrement intérieur des plats.
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Librairie de la Collection des Dix, A. Romagnol, Paris, 1906 1 volume grand in-8 (28 x 18 cm), 23-(1) pages. 10 eaux-fortes dont 1 bandeau au début et 1 cul-de-lampe à la fin du volume, chacune en 3 état dont l'eau-forte pure, l'épreuve terminée avec remarque, l'épreuve terminée. Couverture imprimée avec le portrait des frères Rosny en vignette gravé sur bois d'après Louis Malteste (1 tirage à part sur Japon et 1 tirage à part sur papier pelure). Reliure de l'époque plein maroquin janséniste vieux rouge, dos à nerfs, auteur, titre et millésime dorés, tête doré, encadrement intérieur de maroquin souligné de filets dorés avec feuille stylisée dans les angles, doublures et gardes de papier marbré, étui bordé (reliure signée René Kieffer - signature dorée au bas du premier contreplat et étiquette imprimée). Exemplaire très frais. Frottements au papier de l'étui. TIRAGE A 350 EXEMPLAIRES. CELUI-CI, 1 DES 20 EXEMPLAIRES IN-8° JÉSUS SUR JAPON AVEC 3 ÉTATS DES EAUX-FORTES. EXEMPLAIRE IMPRIMÉ POUR MONSIEUR MONTANDON. En plus de la tragédie de Racine et de la « comédie héroïque » de Corneille, Bérénice est aussi le personnage central du roman Bérénice de Judée de J.-H. Rosny aîné : « On sait que Bérénice servait aux plaisirs de Titus. Cette princesse exerçait un profond empire sur le jeune Auguste, et l’on s’attendait à ce qu’il en fit son épouse. Elle possédait le secret des voluptés orientales, un corps construit à miracle pour les attitudes et les danses, des yeux longs et souples, qui pouvaient peindre tous les sentiments, et cette bouche admirable qui avait asservi César à Cléopâtre. » Publié aux éditions Borel en 1898, sous le pseudonyme Jacques Soldanelle, il fut réédité en 1906, chez A. Romagnol éditeur, à 350 exemplaires numérotés. Bien que signé J.-H. Rosny (nom de plume partagé avec J.-H. Rosny jeune), ce roman est attribué à J.-H. Rosny aîné par la convention littéraire de 1935 signée par les deux frères. (source : Wikipédia). Dans l'histoire, Bérénice, aussi connue comme Julia Berenice, née vers 28, est une fille du roi Agrippa Ier. Elle descend des dynasties Hérodienne et Hasmonéenne de Judée. Elle est mariée très jeune à Marcus Alexander, neveu du philosophe Philon d'Alexandrie et frère de Tibère Alexandre, qui sera procurateur de Judée de 46 à 48. Après cette première union contractée à un jeune âge, Bérénice séjourne quelque temps à Alexandrie jusqu'à la mort de son époux Marcus. Elle est remariée encore jeune fille à son oncle Hérode, le roi de Chalcis (l'Iturée au sud-est de la Syrie romaine), dont elle a deux fils. Elle est à nouveau veuve vers 48 et se marie une troisième fois avec Marcus Antonius Polemo II, roi client de Cilicie (sud de la Cappadoce), qu'elle quitte pour revenir à Jérusalem auprès d'Agrippa II, son frère. À ses côtés, elle remplit les fonctions de reine, un statut qui lui est reconnu, alors qu'Agrippa II est marié. Elle devient la maîtresse de Titus, le fils de l'empereur Vespasien, pendant qu'il commande certaines légions qui tentent d'éradiquer toute résistance en Galilée (67-68). Leur liaison se poursuit pendant que Titus écrase la révolte juive de 66 - 70. Titus rentre à Rome pour assister à son triomphe (fin 70 -début 71) et Bérénice le rejoint vers 75. Il promet de l'épouser, mais devant le scandale, lorsqu'il devient empereur il renonce et la renvoie chez son frère en Galilée (79). SUPERBE EXEMPLAIRE FINEMENT RELIE PAR RENÉ KIEFFER.
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Paris, Combet, 1902, 1 pleine percaline, belle illustration en couleurs de Job sur le premier plat, gravée par J. Fau, tranches dorées, reliure signée A. Poënsin, coins émoussés, coiffes frottées. in-4, f.t., titre, IV-80 pp., illustrations en couleurs par Job, dont une en double page, ouvrage entièrement monté sur onglets, dernier cahier détaché ;
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Paris, Rieder & Cie, 1926 in-12, 243 pp., demi-maroquin havane à bandes, dos à nerfs (un-trois-un), tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (R. Blaizot)
Edition originale, un des 120 exemplaires numérotés sur velin pur fil montgolfier. (D3)
S.l., s.n., [1752 ?]. In-4, [53] pp., maroquin rouge de Cuzin, triple filet en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, importante dentelle dorée intérieure, tranches dorées (quelques rares taches, f. B1 manquant).
Deuxième édition dont le titre comporte la mention "avec de nouvelles gravures". Elle est composée d'un titre-frontispice et d'une première planche gravés par Le Mire d'après Charles Eisen et 51 vignettes gravées en tête des textes. Certaines ont été changées depuis l'édition précédente par des paysages. Le texte, également gravé, comprend des poèmes, épitaphes et épigrammes licencieux. La plupart sont anonymes sauf trois qui sont attribués à Jean de La Fontaine. L'ensemble est tiré sur beau papier vergé Auvergne au coeur surmonté d'une croix. Bel exemplaire dans une superbe reliure de maroquin de Cuzin. Cohen, 521; Gay, 91, L'Enfer de la Bibliothèque nationale, 922. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris. SocieÌteÌ internationale d'art XXe sieÌ€cle. 1974. Folio. 13 gefaltete Doppelbogen Büttenpapier (Vélin d'Arches), mit 4 farbigen Illstrationen von André Masson. Leinenmappe mit Rückenbeschriftung ind rotem Originalschuber.
N°. 79 von 210 numerierten Exemplaren. Vom Autor und Künstler im Impressum mit Bleistift signiert.
A Paris, chez Dalibon, libraire, 1821. 2 volumes in-8 ; (2) ff.-CCXLIX-186 pp.-(1) f. ; (2) ff.-496 pp.-(2) ff. Demi-veau havane, dos ànerfs orné de filets, roulettes et fleurons dorés, tranches marbrées. Texte en latin et français.
Bel exemplaire de cette traduction estimée (Brunet, III, 634). Photos sur demande.
Paris, Lbrairie Delagrave, 1939 1 volume In-4° (20 x 25,9cm) Reliure demi-basane bleu nuit à coins, dos à 2 pièces d'auteur et titre rouges soulignées de faux-nerfs, et baguettes de tambour dorées au centre; papier de couvrure des plats et gardes bleu nuit à taches rouges et jaunes (plat) ou rouges (gardes); tête dorée; couverture aux 2 plats illustrés couleurs conservée. 125p., 1feuillet; 66 illustrations in texte, certaines de couleur (dont 3 à pleine page). Quelques petites épidermures, mouillure en bas de la tranche (3,5cm), marquant le coin inférieur des plats de couverture (papier) et du faux-titre; intérieur propre.
Recueil de 5 contes de Rudyard KIPLING (1865-1936; Prix Nobel de littérature 1907) traduites par Louis FABULET, Robert d' HUMIERES et Austin JACKSON, illustré par Guy ARNOUX. Dans une reliure signée ALIETTE.
KIPLING (Rudyard) / TIRMAN (Henriette, ill.) / FABULET (Louis, trad.) / AUSTIN-JACKSON (Arthur, trad.)
Reference : 667
(1925)
Paris René Kieffer 1925 In-8° (205 x 150 mm), [4] ff. - 199 pp. - [2] ff., maroquin rouge vif, dos à 4 faux-nerfs à décor à froid à la plaque, décor à froid à la plaque sur les plats, encadrement intérieur de filets à froid, contregardes et gardes de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche)
L'exemplaire de la bibliothèque de René Kieffer. 9e volume de la collection « L'amour des livres ». Un des 50 exemplaires sur Japon impérial, celui-ci le n°42. Suivent 1000 exemplaires sur vélin de cuve. L'ouvrage est truffé d'une lettre autographe signée de la traductrice Henriette Tirman. Seule « collection » jamais proposée par les éditions René Kieffer, « L'amour des livres » comprend 20 volumes, parus entre 1924 et 1929. Les ouvrages qui la composent se ressemblent plus par la maquette que par le texte : auteurs contemporains y côtoient Stendhal ou Pouchkine. En outre, « L'amour des livres » détonne du reste de la production des éditions Kieffer en ce que l'illustration se limite à quelques ornements en début et fin de chapitres ou à un encadrement du texte. Présentés comme des éditions « demi-luxe », les ouvrages de la collection sont vendus à des prix plus bas que le reste des productions Kieffer. Le coût des exemplaires sur vélin tourne autour de cinquante francs, celui des exemplaires sur Japon autour de cent francs ; cela n'empêche pas le critique Clément-Janin de louer la prestation de l'éditeur : « Cette collection est intéressante et comme texte et comme présentation. La typographie y est maîtresse. Le décor lui est subordonné, ce qui est une bonne discipline ». Les couvertures arborent des motifs simples, géométriques ou emblématiques. Kieffer semble avoir proposé pour la collection deux reliures éditeurs ornées à la plaque : la présente en cuir arborant un décor de faisceaux sur les plats et le dos, et une seconde en cartonnage papier à décor d'emblèmes : coeurs, livres, étoiles, etc. Sanjuan 63 Petite tache à la p. 1
Kipling Rudyard (traduction de Robert d'Humières et Louis Fabulet),
Reference : XRP-7
(1926)
Paris, Librairie Delagrave,1926.Demi-reliure à coins in-4,207 pp.,reliure signée R.Blaizot, dos à nerfs, mosaïqué, titre et auteur au dos en lettres dorées,tête dorée,illustration en noir de Kipling, tirage à 340 exemplaires,réimposés en in-4 carré, dont 50 exemplaires sur papier des manufactures du Japon, notre exemplaire porte le numéro 47.Quelques traces de frottements à la reliure, réparation ancienne visible sur coiffe.Bel exemplaire,tirage de tête, peu courant.H04-2.
Paris, Furne, Jouvet et Cie, (1868) ; in-8, demi-chagrin marron, dos à nerfs, caissons dorés avec un fleuron, tranches dorées (Quinet) ; 316 pp., seize lithographies en couleurs, protégées par des serpentes légendées.
Edition originale de ce joli conte de fée sous-marine, inspiré probablement par les expériences de sous-marins pendant la première moitié du XIXè siècle, et de la création du scaphandre avec habit de caoutchouc de Cabirol en 1857. Né à La Flèche dans la Sarthe, Pierre de La Blanchère a fait l’école forestière ; il est garde général en 1848 et, à Nantes, il monte un atelier de photographie ; il sera chargé de photographier les poissons de mer et d’eau douce. A part quelques rares et très claires rousseurs, l’exemplaire est en bel état, très frais, dans une reliure de bon goût avec des illustrations bien inspirées. Peu courant dans cette condition.
Phone number : 06 60 22 21 35
Londres [Paris], 1780 in-12, 60 pp., avec 8 portraits gravés par Le Bert ou Droyer d'après les dessins de Dugourc, demi-basane noire à coins, dos lisse orné de palmettes doréex, double filet à froid sur les plats, tranches rouges (Poullain). Bon exemplaire.
Unique édition de cette fantaisie littéraire, qui met en scène la galanterie du règne de Louis XIII. Exemplaire avec deux portraits surnuméraires : en effet, aux six signalés par les bibliographies et qui concernent Marion et ses amants et amies (Marion Delorme, Buckingham, Cinq-Mars, Grammont, Marie de Gonzague et Ninon de Lenclos) s'ajoutent en troisième et quatrième position Henry de Talleyrand, comte de Chalais et Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, tous deux datés de 1781, et qui pourraient provenir des Pièces du procès de Henri de Tallerand, éditées par Laborde cette même année.Cohen, 359. Cioranescu, XVIII, 35064. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ernest Flammarion, 1929. In-8, édition originale du premier ouvrage de l'auteur publié chez Flammarion. Tirage limité à 1200 exemplaires numérotés, celui-ci n°16, un des 25 sur papier Japon. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur. Reliure plein box blanc ornée d'une mosaïque de quadrilatères de box et maroquin gris, bleus, violets et roses, contreplats de box bleu-gris, gardes de box mauve, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés, sous chemise et emboîtage. Superbe reliure signée de Maud Spira, relieuse suisse ayant participé à de nombreux salons et concours internationaux.
In 4 reliure d’éditeur rouge plein chagrin très orné,titre fers,filets,roulettes,entrelacs dorés.Plats décorés de fers,filets,entrelacs,petits points dorés.Superbe reliure signée de SMEERS.559 pages,tranches dorées,16chromolithographies de Durin,Gaulard,Bayalos... et 250 gravures sur bois dans et hors-texte Firmin Didot & Cie 1872.superbe reliure plus rare en reliure plein chagrin
Paris, J. Techener, 1856 in-12, [2] ff. n. ch., XX pp., 350 pp., un f. n. ch. de table, avec deux portraits en frontispice (Madame de Sévigné et Madame de La Fayette), un fac-similé en dépliant et une planche de musique notée, veau olive, dos à nerfs orné de filets et caissons dorés, encadrement de triple filet doré sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de guirlande, filet et dent-de-rat dorés sur les contreplats (Petit, sucr. de Simier).
Parus de manière anonyme en 1678, les Mémoires de Hollande ont fait l'objet au XIXe siècle d'un débat d'attribution (entre Madame de La Fayette, Courtilz de Sandras, et autres moindres seigneurs) qui tourna vite au pugilat d'érudits, les plus féroces qui soient comme l'on sait.Quoi qu'il en soit, l'ouvrage est intéressant à plus d'un titre : il décrit, à travers les amours d'une juive et d'un Lusignan, la vie aux Pays-Bas vers le milieu du XVIIe siècle ; c'est l'un des seuls romans du XVIIe siècle se permettant d'affronter la réalité sociale telle qu'elle est, et l'œuvre mérite d'être distinguée dans l'invention de la littérature romanesque française. Le livre intéresse aussi l'histoire et la topographie des Pays-Bas.Cioranescu, XVII, 38 127 (dans la rubrique : Fausses attributions). Relié à la suite : BRIQUET (Apollin) : Nouveaux éclaircissements sur les Mémoires de Hollande. Paris, J. Techener, 1857, [2] ff. n. ch., IV pp., 40 pp. A échappé à Cioranescu.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Les Editions G. Crès et Cie, 1922 2 volumes Petits in-4° (14 x 19,2cm) Reliure demi-maroquin framboise à coins; dos à 5 nerfs ornés de pointillés dorés et 6 caissons ornés dont 1 avec la tomaison et 1 en queues avec la date "1922", titre encadré d'un filet doré; papier de couvrure des plats et gardes marbrés; mors des plats et coins bordés d'un filet doré; têtes dorées; couvertures conservées. Vol.1: 4 feuillets dont 1 portrait en frontispice et 1 titre imprimé rouge et noir, XVIIIp., 1feuillet, 355p., 2 feuillets; Vol.2: 6 feuillets dont 1 portrait en frontispice et 1 titre imprimé rouge et noir, 387p., 2 feuillets; vignettes en bandeaux et culs-de-lampe; 85 (41 + 44) planches (dont les 2 portraits en frontispices). Bon état sauf petites fentes en haut des charnières des dessus.
Edition des contes et nouvelles en vers de Jean de LA FONTAINE ornée de compositions gravées d'après les dessins de Charles EISEN (1720-1778) illustrant l'édition dite des "Ferniers généraux" ("Amsterdam" [Paris], 1762): vignettes en bandeaux et culs-de-lampe gravées sur bois et 85 planches gravées à l'eau-forte dont 2 portraits en frontispices et 3 planches refusées pour l'édition des "Fermiers Généraux"; avec avertissement et préfaces de l'écrivain: avertissement de la 1ère édition des nouvelles (1665), préfaces des 2è édition du premier livre des contes (1665) et 1ère édition du 2nd (1666); avant-propos d'Adolphe VAN BEVER. Tirage à 1770 exemplaires; 1 des 1380 sur vélin teinté de Rives, justifié n°1186 (après 390 sur grand vergé). Exemplaire complet en 2 volumes, en reliure signée VERMOREL.
Paris, de l'imprimerie de P. Didot, 1795. 2 vol. in-12, VIII-256 pp. 104 pl. + 298 pp. 84 pl., maroquin vert émeraude de David, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, bordure intérieure ornée de dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (quelques petits frottements, rousseurs éparses).
Jolie édition de ce recueil imprimée par Didot. Originalement, l'ouvrage ne comptait pas de gravures. Un propriétaire l'a fait orné de 94 planches de deux graveurs différents (l'un provient de la suite de Duplessis-Bertaux, le second n'est pas identifié). Chacune est en double état : un état en noir sans lettre ni numéro, tiré sur vélin, un état en noir sans lettre ni numéro, tiré sur Chine appliqué sur vélin. En tête de la notice biographique consacrée au fabuliste se trouve son portrait en médaillon gravé par Dupréel d'après Rigault. Très belle reliure de maroquin de David. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Rouen, J. Lemonnyer, 1879. 2 vols. in-12, IV-268 pp. 1 pl. + V-309 pp., demi-maroquin à coins rouge de Lancelin, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, tête dorée sur témoins (coins frottés, quelques rousseurs).
Jolie édition des Contes et Nouvelles de La Fontaine. Elle est illustrée d'un portrait gravé de l'auteur hors texte et de 36 vignettes au titre et dans le texte au premier volume, 42 dans le second, tous l'oeuvre de Duplessis-Bertaux. Un des 150 exemplaires sur papier de Hollande. Belle reliure de demi-maroquin de Lancelin. Vicaire, II, 951. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Chez Pierre Rouquette, 1883. 2 tomes grand in-8 dans une reliure demi-maroquin à coins bleu signée Allô, au dos orné d'encadrement de filets dorés écoinçonnés avec en leur centres une rose aux pétales mosaïqués de rouge. Couverture conservées. 1 f. bl, faux-titre, titre, lxii, inter-titre, 244 pp, 1 f. bl. ; Faux-titre, titre, inter-titre, 330 pp, 1 f. de table, 1 f. bl. Edition illustrée d'estampes d'Honoré Fragonard, Monnet, Touzé et Milius, gravés d'après les dessins originaux par Le Rat, Milius, Mongin et R. de Los Rios, 2 frontispices sur chine en double état, 2 titres gravés en double état, 72 culs-de lampes et 2 en-têtes ainsi que 72 planches dont 69 en double état. Edition à tirage limité et numéroté à 400 exemplaires, celui-ci étant un des 50 sur chine portant le numéro 103. Dos insolés, nerfs et coins un peu frottés, quelques rousseurs éparses.
"Belle reproduction recherchée et rare de l'édition de 1795 complétée". Carteret p. 226 T.IV.
A Paris, Ernest Bourdin & Cie Éditeurs, sd (1839).
In-4 dans une élégante reliure signée Romain Raparlier (265x170mm), demi-maroquin couleur tabac à coins, pièce de titre rouge et caissons ornés au dos, tête dorée. 1fbnc, 1f faux-titre, 3ff (illustrations de Deveria, portrait de La Fontaine, gravure de Wattier) , feuillet titre avec une vignette gravée de Wattier, 2ff illustrés (gravures de F. Boucher, Desenne), (viii, préface), 534pages, 2fbnc. Table in fine, grandes marges. Édition en 5 livres illustrée par Tony Johannot, Cam. Roqueplan, Dévéria, Boulanger, Fragonard Père, Janet-Lange, Français, Laville, Ed. Vattier et Adrien Féart. Si Carteret III (p354-355) mentionne 31 planches h.t., notre édition comporte 48 gravures hors-texte plus 26 héliogravures sous serpente, ainsi que 70 bandeaux gravés, 28 cul-de-lampes et 3 lettrines. Plus 5 faux titres illustrés pour les 5 livres. Les 4 premiers livres paraissent entre 1664 et 1675, le dernier en 1685. Sur le ton de la causerie, les contes de La Fontaine (1612-1695) n'en sont pas moins grinçants et satiriques. Par ordre du roi le recueil de 1675 fut supprimé par la police. Bords inf. frottés, exemplaire en très bonne condition.