Livourne le 22 septembre 1808,In folio 9 pages manuscrites a l’encre a 2 colonnes + titre,bords marge tachées,
ecriture un peu passée Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
LIVOURNE 26 avril 1809,12 pages,in folio,pages manuscrites a l’encre bords marge tachées,signé Pouyer
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
MANUSCRIT marine empire port de LIVOURNE 7e arrdt; Joseph BERARD, MARESTIER. Pouyer brig l’Inconstant
Reference : 20800
LIVOURNE,13 juin 1810,6 pages (double copie),in folio, 3 pages manuscrites a l’encre bords marge tachées avec manques angulaire,cachets,signé BERARD, MARESTIER. Pouyer
contrat d’ouvriers charpentiers.Basé a Livourne en 1814,l’Inconstant se trouve ainsi devenir le navire amiral de Napoleon à l’ile d’Elbe; chaque copie,rare Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
MANUSCRIT marine empire port de LIVOURNE Joseph BERARD, MARESTIER. Pouyer
Reference : 20799
LIVOURNE,13 juin 1810,17 pages,in folio,pages manuscrites a l’encre bords marge tachées,signé BERARD, MARESTIER. Pouyer
encre passée,lisible Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1773. 48.5 x 37 cm - Manuscrit sur papier vergé. Diverses déchirures avec petits manques sans manque de texte ; taches claires. Document très lisible.
Précaution de confinement des bêtes malades (polmonera grava), surveillance et obligation de produire un certificat de santé lors du passage dans la région (Grand Croix où la maladie est déclarée, Moncenis, sur les routes de Savoie à Suse où doit se tenir une foire).
s.l., Martin, 1745, 1 1/4 de feuillet manuscrit (recto verso).
"Composition de médecine que m'a conseillé Mr Martin le médecin quand j'aurais besoin d'être purgé et dont il m'a donné la recette[...]".
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S.l., s.d. (vers 1895) fort vol. in-4, [2] ff. n. ch., puis ensemble chiffré de façon anarchique (alternativement folioté et paginé sans ordre repérable) 1-1274, [5] ff. n. ch. de table, demi-chagrin noir, dos lisse orné de filets et pointillés dorés (reliure de l'époque). Mors abîmés.
Il s'agit de l'exemplaire de Martinien lui-même, mis au propre, et apparemment disposé pour l'impression des épreuves. Rappelons que l'ouvrage parut pour la première fois chez Henri Charles-Lavauzelle en 1899, formant un fort volume in-8 de 824 pages.C'est là le principal ouvrage de l'historien militaire Aristide Martinien (1843-1912), bibliothécaire des Archives historiques de la Guerre. Ce travail monumental, toujours utilisé, avait été rédigé dans la suite de la Liste des officiers généraux tués ou blessés sous l'Empire, parue dès 1896, mais formant une plaquette de 36 pages seulement.Davois II, 214 (pour l'imprimé). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Lamentin [Martinique], 27 mai 1849 - 27 novembre 1849 4 pièces in-8, en feuilles, sur papier fin.
Intéressant ensemble de quatre lettres très développées, adressées par le propriétaire Thoré à François-Augustin Pécoul (1798-1858), qui sera, avec Bissette, élu député de la Martinique en juin 1849. La famille Thoré, présente en Martinique depuis le XVIIIe siècle, est bien connue, mais, en l'absence de détermination plus avancée, il est difficile d'identifier exactement l'auteur des missives.I. Du 27-28 mai 1849 : 6 pp. Dans le contexte de la toute récente abolition, et des difficultés à alimenter les plantations en travailleurs, une importante partie de la lettre insiste sur la nécessité de recourir de façon massive à l'immigration européenne par engagement préalable, spécialement à partir des zones rurales pauvres du sud de la France : "Vous avez mille fois raison, mon cher Pécoul, de vous occuper sérieusement de la question de l'immigration européenne. Oui, je le répéterais à satiété, voici mon thème : si 10,000 Européens au moins ne viennent pas avant peu habiter chacune de nos belles colonies, la race blanche sera obligée de les abandonner, parce qu'elles seront perdues pour la production, et par contre-coup pour la France ; elles replongeront alors dans la barbarie haïtienne". Est également évoquée la situation pré-électorale et ses différents candidats à la députation (Schoelcher, Bissette - dont Thoré semble proche -, Pécoul, Pory-Papy, Mazuline, etc.). II. Du 10 juin 1849 : [3] pp. n. ch. Lettre post-électorale, célébrant la défaite de Schoelcher, apparemment bête noire de Thoré ("Si nous pouvions anéantir complètement ce représentant de la Montagne"), et la victoire du tandem conservateur Bissette et Pécoul. "Bissette a été vraiment sublime par son dévouement et son patriotisme ; il a conquis à jamais l'estime et la considération de tous les honnêtes gens ; mais aussi, quel tact, quelle adresse, quelle activité il a déployés pour vaincre ses ennemis. Son plus ardent et plus dangereux adversaire été notre très cher directeur de l'intérieur [Louis-Thomas Husson]. Ce gueux-là n'a su qu'imaginer pour annihiler l'influence de Bissette et combattre votre candidature : agents électoraux expédiés dans toutes les campagnes, et qui, surpris en flagrant délit, ont avoué être envoyés par le directeur ; ordonnance qui défend de manifester son opinion avec une bannière (...) ; moyens occultes employés pour pousser au désordre par des agents mêmes de l'administration, &c."III. Du 27 juin 1849 : [4] pp. n. ch. Thoré exhorte Pécoul à se concentrer sur la prochaine loi sur les sucres, et sur la question vitale de l'immigration européenne, alors que "la colonie se meurt d'inanition, près d'un tiers déjà se trouve réduit à l'état de savane". Il aborde aussi le problème de l'indemnité due aux planteurs en conséquence de l'abolition : "120 millions d'indemnité sont un secours trop peu en rapport avec le dommage occasionné pour ne pas être englouti sans laisser aucun effet salutaire, tandis que sans travail et sans un prix rémunérateur du travail, il n'y a pas de colonies possibles".Il suggère un nom pour le nouveau directeur de l'intérieur, qui doit être pris parmi les Martiniquais, et non provenir de la métropole. C'est d'ailleurs son préféré, Bontemps, qui sera effectivement nommé. Enfin, il donne quelques nouvelles de la campagne des législatives en Guadeloupe, et des efforts de Bissette et de Mondésir Richard pour contrer le tandem Montagnard ("ce monstre de Scheoelcher").IV. Du 27 novembre 1849 : [4] pp. n. ch. Roule essentiellement sur l'organisation du travail de la canne dans les nouvelles conditions, et sur les soucis donnés pour la récolte de 1850Cachet sec "Ma bibliothèque" apposé au début de chaque pièce. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Cahier in-4° , demi-velin à coins, plats de papier bleu, fermeture par lacets crèmes, 124 pages écrites ( sur environ les 200 pages que compte le cahier ).L'étude aborde les chapitres suivants : numération, addition, soustraction, réduction, multiplication; parties alliquotes, fractions, division, règles du cent, du millier, de trois, règle de compagnie, règle de tare, règle testamentaire, règle d'alliage, et les exercices correspondants, la règle de fausse position , dernière du cahier, est restée inachevée. Environ 80 pages sont restées vierges en fin de cahier.
Cours de mathématiques pratiques, ce cahier tenu en 1809 et 1810, regroupe les exercices de Pierre Mage de Poinsat en Auvergne et pour plusieurs exercices les cas soumis à l'élève sont tirés de la vie quotidienne de la famille, par exemple :" Gilbert Mage, Jacques , Pommerol et Pierre Mage font compagnie ensemble tant pour la perte que pour le gain…" pour la règle de compagnie, ou encore " Mage a vendu ou acheté en différentes fois..." pour la règle d'alliage . Belle mise en page et calligraphie. Les exercices relatifs la règle de trois dessinent des Z sur les feuillets, les divisions des losanges réguliers. Papier des plats frotté, quelques petites taches rousses en bordures de plusieurs feuillets. ( Reu-CH1)
[Circa 1780]. 1780 1 vol. in-8° manuscrit (200 x 150 mm) de : 70 pp. numérotées. Plein veau raciné dépoque, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, gardes de papier marbré. (coins usés, coiffes frottées, taches sur le premier plat).
Impressionnant manuscrit de mathématiques dauteur anonyme et daté fin XVIIIème. Louvrage est entièrement manuscrit de la même main à lencre noire, dune écriture très petite restant néanmoins très lisible. Il est composé de 5 parties majeures : I. Problèmes d'arithmétique ; II. Problèmes de géométrie ; III. Une présentation détaillée des systèmes de mesure, de la valeur dun quintal, de la livre, le système métrique (distance, volume, poids, superficie etc.) ; IV. Définition des termes que lon employe dans larithmétique, énoncés des propositions quelle renferme, & explication des problèmes quelle donne lieu ; V. Définitions des termes quon employe dans la géométrie, énoncés des propositions quelle renferme, & explication des problèmes quelle donne lieu. Manuscrit rigoureusement composé. 1 vol. 8vo manuscript (200 x 150 mm) with : 70 numbered pp. Contemporary full shagreened calf, ornate smooth spine, red morocco title-piece, marbled paper end-papers (corners worn, covers rubbed, stains on first cover). Impressive mathematics manuscript by an anonymous author, dated late 18th century. The work is entirely handwritten by the same hand in black ink, in a very small, yet legible script. It consists of 5 major parts: I. Problèmes d'arithmétique; II. Geometry problems; III. A detailed presentation of measurement systems, the value of a quintal, the pound, the metric system (distance, volume, weight, surface area etc.); IV. Definition of terms used in arithmetic, statements of the propositions it contains, & explanation of the problems it gives rise to; V. Definition of terms used in geometry, statements of the propositions it contains, & explanation of the problems it gives rise to. Rigorously composed manuscript.
Phone number : 06 81 35 73 35
S.l., s.d. (vers 1900) in-16 oblong (12 x 20 cm), [20] ff. n. ch., 27 ff. vierges, toile grège moderne, dos lisse muet (reliure de l'époque).
Petit carnet renfermant 20 dessins à l'encre de Chine, signés E. Mazéas, et représentant diverses scènes caricaturales, légendées ou non. Elles tournent généralement autour du mariage, des prostituées, des femmes.La date peut se déduire de celle figurant sur un calendrier à la caricature du f. [11]. Il n'a rien été trouvé sur ce Mazéas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Manuscrit Sans lieu, ni date, 1950. Cahier In-4 carré broché (agrafé) entièrement manuscrit et illustré de dessins et publicités contrecollées.Curieuse esquisse complète pour une revue "La femme et le mode, revue mensuelle Mai 1950. Sommaire : Vers l'unification de l'Europe occidentale. Le prtoblème Indo-chinois. Le dialecte à l'école. La Guyane française attend les colons. La verrerie tchécoslovaque. La peinture à l'eau. La semaine sainte en Espagne. La mode de printemps. Cinéma. Théâtre". Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
S.l., s.d. (vers 1820) in-folio, [24] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture d'attente de papier crème.
Le titre et le texte sont identiques à ceux du volume I de la série Batailles, combats et victoires des armées françaises, publiée en 1819 chez Tiger et déclinée en sept tomes et neuf volumes. En revanche, le nom d'Amédée Meurice est inconnu des bibliographies de la période. Les opuscules de la série sus-nommée sont demeurés anonymes et ne comportent comme mention d'auteur que C***, qui ne correspond de toutes façons pas aux initiales de Meurice. Nous avons peut-être ici le début d'une attribution qui a échappé jusque lors. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1820) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture d'attente de papier crème.
Reproduit exactement le titre et le texte imprimé par Tiger entre 1819 et 1825, et qui fait suite à la série des Batailles, combats et victoires des armées françaises (7 parties en 9 volumes).En revanche, le nom d'Amédée Meurice est inconnu des bibliographies de la période. Les opuscules de la série sus-nommée sont demeurés anonymes et ne comportent comme mention d'auteur que C***, qui ne correspond de toutes façons pas aux initiales de Meurice. Nous avons peut-être ici le début d'une attribution qui a échappé jusque lors. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(Paris), 1864 in-16, sur double feuillet.
- L.A.S à l'actrice à propos de sa première représentation. (Paris), 31 mars 1864. 2 pp."Votre petit billet m’a été remis dimanche matin seulement. Prenez vous en donc à Mr de Rouville, si je n’ai pas connu plutôt le jour de votre début et ne m’accusez pas d’indifférence. Personne n'a pu encore me rendre compte de vôtre premier essai (...).""Sortie à vingt ans du Conservatoire de Paris, l'actrice Marie Colombier (1844-1910) avait débuté au Châtelet le 26 mars 1864. Très jolie fille, pleine de jeunesse et de gaieté mais dépourvue de tout sens moral, elle se lança aussitôt dans la vie joyeuse de la fin de l'Empire, eut d'innombrables amants, négligea totalement son art pour ne rechercher que des succès purement féminin." Mademoiselle Colombier était une grande amie de Sarah Bernhardt, amitié qui ne tarda pas à se brouiller après une tournée en Amérique. L'actrice s'était essayée dans la littérature dont on mentionnera le Carnet d'une Parisienne (1882), La plus jolie femme de Paris (1887), ses Mémoires (1898-1900).- L.A.S. à Mademoiselle. (Paris), jeudi."J’ai besoin d’avoir une conférence avec M. Camille-Doucet au sujet de la position théâtrale d’une personne à laquelle je m’intéresse (…) je suis donc privé d’être votre convive (…)"Ancien secrétaire du baron Fain, au cabinet du Roi Louis-Philippe, Camille Doucet (1812-1895) dirigea à partir de 1853 le bureau des théâtres, et devint en 1863 directeur de l'administration des théâtres au ministère de la Maison de l'Empereur. Auteur de plusieurs pièces et œuvres lyriques, il entre à l'Académie en 1865.Notons que Mocquart avait publié quelques écrits ; aimant le théâtre, il avait collaboré à plusieurs drames dont Les Fastes du Crime (1844) représenté avec grand succès sur l'adaptation d'Ennery. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Sans Sans lieu sans date vers 1950, classeur manuscrit format 24 x 20 cms, regroupant des dessins à la plume, certains coloriés de la période antique à 1900. Pages de textes manuscrits en regard des pages de dessins et croquis. Texte en néerlandais. Bien réalisé et en bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
S.l., fin XIXe In-8, [21] ff., broché, couverture de papier (couverture un peu défraîchie).
Manuscrit d'une élégante et fine écriture recueillant plusieurs modèles de fabrication de dentelles à 8, 12 ou encore 16 mailles. Certains modèles comportent un petit échantillon cousu sur la page pour présenter le résultat attendu. Il contient 17 modèles et 14 échantillons. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l., s.d. (mai 1814) in-4 carré, [3] ff. n. ch. (dédicace, table des chapitres), 308 pp. couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 25/30 lignes par page), maroquin cerise, dos lisse orné de hachurés et caissons fleurdelisés dorés, double encadrement de double filet doré enserrant des guirlandes sur les plats, fleurs de lis en écoinçon, armes au centre, tortillon doré sur les coupes, tranches dorées, hachuré doré sur les contreplats, gardes de papier violine (reliure de l'époque).
Exceptionnel état de la France manuscrit rédigé à la fin de l'Empire à destination de Louis XVIII lui-même.1. L'auteur.Signataire de la dédicace à Louis XVIII, Jean Saint-Sardos de Montagu, marquis de Mondenard (1761-1823) représente à merveille cette catégorie de nobles de fraîche date d'autant plus attachés à la monarchie que leur illustration est récente : d'une famille récemment anoblie (en mai 1764 en la personne de Pierre Saint-Sardos), il participa en 1789 aux assemblées de son Ordre à Cahors et Toulouse, émigra assez tôt en Angleterre tout en conservant pendant les années difficiles la terre et le château de Mondenard (entre Moissac et Cahors), acquis par son père en 1777. Il les garda jusqu'en 1812, date à laquelle il s'en sépara au profit du baron Chazal (préfet des Hautes-Pyrénées) pour acheter la terre de Malause. Sa mort sans héritier en 1823 mit fin à la brève existence de ce nom et de la lignée.Il fut l'auteur de quelques ouvrages imprimés, tous relatifs au gouvernement et aux finances, le plus important d'entre eux demeurant les Considérations sur l'organisation sociales, parues en trois volumes en 1802 chez Migneret. La dédicace rappelle d'ailleurs à Louis XVIII qu'il lui en avait envoyé un exemplaire lors de son exil en Pologne.Cf. Quérard VI, 198.2. Le texte.Il forme la suite des Considérations, et prétend donner à Louis XVIII un tableau complet de l'état législatif, administratif et politique du pays, sans ménager évidemment les conseils pour redresser tout ce que la Révolution a pu démolir ou abîmer. Mondenard est opposé à la Révolution et à l'Empire, mais se montre royaliste sans excès, très "chartiste" même, pas "pointu" en tout cas comme on dira plus tard, et nombre de ses préconisations sont raisonnables et mesurées : quand il critique par exemple l'ordonnance sur l'observance publique des dimanches et fêtes, il souligne avec justesse qu'elle n'apporte rien à la religion, tout en mécontentant fortement le grand nombre des ouvriers et artisans qui ne peuvent plus se permettre de chômer 52 dimanches, plus les fêtes, au long de l'année. Ses positions sur la liberté de la presse, les fêtes nationales, les proscriptions et confiscations annoncent un esprit plutôt libéral, et surtout cherchant à concilier les intérêts, non à les opposer. La meilleure partie du texte demeure celle consacrée aux finances publiques et à la fiscalité, domaines qu'il possède manifestement bien, et pour lesquelles il fat preuve de discernement (sa comparaison intuitive des charges respectives des contribuables anglais et français est éclairante, déjà). L'importance accordée à toutes les matières économiques et au développement de l'activité commerciale comme gage de paix sociales tranches vraiment avec la production classique des émigrés rentrés.Ce qui frappe également, c'est un quasi-silence sur les armées au sortir de l'aventure napoléonienne et alors que la reconversion des pléthoriques troupes sur le pied de guerre formait un des casse-têtes du nouveau régime : son chapitre "De la Force publique" tourne surtout autour de la gendarmerie, de la Garde nationale, de la sécurité intérieure, et renvoie marine et armée à leur presque-inutilité en temps de paix. Point de vue original, et sans vraies correspondances que ce soit chez les émigrés rentrés ou les anciens impériaux, tous fort belliqueux dans une mesure ou une autre.En toutes choses d'ailleurs, son séjour en Angleterre pendant l'émigration a marqué ses conceptions et son expérience : il n'idolâtre pas le modèle britannique, et sait plus que d'autres faire la part des conditions spécifiques du grand voisin pour ne pas vouloir importer moeurs et institutions, mais, comme la plupart des esprits réfléchis de l'époque, il y voit au moins une source d'inspiration.Une phrase prise dans la conclusion montre assez bien l'orientation générale de la pensée : "Il doit être évident, on ne sauroit trop le répéter que l'on ne peut consolider l'Etat qu'en donnant satisfaction réelle aux amis de la liberté, en épurant les moeurs, en établissant de véritables corporations, en soulageant les contribuables, en favorisant l'agriculture, les manufactures, les arts et le commerce ; en payant toute la dette publique, en effaçant le malheur des émigrés, enfin en conciliant tous les intérêts". C'est vaste, et sans doute irréalisable vu les divisions du pays, mais ce n'est pas idiot.Très bel exemplaire de présent aux armes de Louis XVIII. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Pacte de mariage, entre les familles de Vidau et de Prim ( avec les noms de Joan de Vidau, Joan de Lapeinade, son père et Marie de Vidau, sa mère, Jean de Lapeinade, de Bruquer, son oncle et M. Joan de Laforgue...Joan de Prim , Germaine de Mongoy sa mère, Jean de Prim son frère, Jean Penin de Prim, et de Joanpenin de Monirilou ?)... Acte signée Manchette, daté de Montaur, le 22 mars 1659. 2pp. in-4°.
Document conservé plié en 8 ( traces de plis jaunies), petits manques de papier en bordure de feuille, perte de quelques lettres. ( Cl Gr)
, 1865, in-4, titre, [1] f. blanc, [2]-572 pages manuscrites numérotées à la main, suivies de plusieurs feuillets blancs et [11] feuillets d'index in fine, demi-chagrin vert, dos à faux nerfs et orné, Intéressant manuscrit qui apporte de nouvelles informations sur la carrière du médecin et chef du service photographique de l'hôpital Saint-Louis, Arthur de Montméja. Il s'agit des notes, remises au propre, rédigées à la suite des 25 conférences (sur les os, les articulations, les muqueuses, la sphère ORL, les régions maxillaires, l'estomac et les intestins, le foie, etc...) auxquelles Arthur de Montméja assista dans l'année 1865 en vue de passer son Internat. Plusieurs feuillets numérotés sont demeurés vierges : sans doute en raison de retards ou d'absences de l'élève à quelques conférences. Un feuillet a été découpé à la suite du titre de la 1re conférence. La carrière de Montméja est étonnamment mal connue. Elle fut pourtant brillante. Nous savions jusque là qu'il avait été interne provisoire à l'hôpital Saint-Louis et, grâce à ce manuscrit, nous savons également qu'il tentait de devenir interne des hôpitaux de Paris. Il devint docteur en médecine en 1871, avec une thèse consacrée à la cataracte et, selon certaines indications, il fut chef de clinique ophtalmologique (on notera qu'à Paris la clinique ophtalmologique ne fut créée qu'en 1878). Montméja s'illustra particulièrement dans un domaine auquel il ne se destinait pas encore avant de devenir interne et d'avoir pour professeur l'éminent dermatologue Alfred Hardy : la photographie médicale. Il collabora en effet à la célèbre Clinique photographique de l'hôpital Saint-Louis (1868) en dirigeant l'atelier où furent réalisés les premiers clichés illustrant des pathologies de la peau. A la suite de ce travail, il publia, avec Jules Rengade et Désiré-Magloire Bourneville, la Revue photographique des hôpitaux de Paris (1869-1872), célèbre pour ses clichés représentant les maux et les pathologies du corps humain les plus rares et les plus spectaculaires. Propriétaire du château de Rouffilac à Carlux en Dordogne, Montméja décéda en 1910. Couverture rigide
Bon titre, [1] f. blanc, [2]-572
Paris, Collège Sainte-Geneviève, 1860-1861, in-4, [4]-486-[104] pp, Demi-basane verte de l'époque, Intéressant manuscrit de l'étudiant Arthur de Montméja (1841-1910), dont le nom et la signature apparaissent à plusieurs reprises. Ces cours comprennent des leçons d'algèbre (pp. 1-188), d'arithmétique (pp. 189-307), de géométrie (pp. 329-472), de physique (pp. [1-55]) et enfin des problèmes (pp. [71] et suiv.). L'ensemble a été rédigé à l'encre brune d'une écriture soignée et lisible, avec, en réserve, une marge importante, qui occupe toute la moitié gauche de chaque page : quelques figures y ont été dessinées, principalement pour les parties "géométrie" et "physique" ; cette dernière s'illustre entre autres de jolis dessins à l'encre et au crayon représentant des instruments (machine d'Atwood, machine à diviser, sphéromètre...). Plusieurs pages ont été laissées vierges entre les différentes parties. La carrière de Montméja est à la fois brillante et peu connue. La librairie a disposé de quelques manuscrits qui nous permettent de la connaître un peu mieux : celui-ci nous apprend ainsi que sa vocation première était de devenir ingénieur, en assistant aux cours préparatoires pour l'École Centrale donnés au collège Sainte-Geneviève dans les années 1860-1861. Finalement, Montméja s'est orienté vers la médecine, en devenant interne à l'hôpital Saint-Louis, puis docteur en médecine en 1871, avec une thèse consacrée à la cataracte, et chef de clinique ophtalmologique (on notera qu'à Paris la clinique ophtalmologique ne fut créée qu'en 1878). Il s'est particulièrement illustré dans le domaine de la photographie médicale. Propriétaire du château de Rouffilac à Carlux en Dordogne, il décède en 1910. Dos arraché. Couverture rigide
Bon [4]-486-[104] pp.
S.l., avril 1868 in-folio, [10] ff. anopisthographes n. ch., couverts d'une écriture épaisse, régulière et très lisible, biffures au crayon de bois, 10 ff. vierges, en feuilles, cousu.
Daté du 15 avril 1868, le document est signé du général de division directeur du Conservatoire impérial des arts et métiers, à savoir Arthur-Jules Morin (1795-1880), ingénieur militaire nommé à ce poste en 1854 (il le conserva jusqu'à sa mort).Le texte semble constituer le brouillon, au demeurant contourné, d'un article ou d'un mémoire sur une question parlementaire agitée à l'époque : "Tandis que, depuis sa dernière session, la Chambre des députés, saisie d'un projet de loi sur l'enseignement technique, hésite et ne paraît pas sentir l'importance politique et industrielle du développement de l'instruction scientifique répandue parmi les travailleurs de tous les rangs, les Anglais, adoptant les principes sur lesquels ce projet de loi est basé, en ont soumis un analogue à la délibération du Parlement" (version avant les corrections manuscrites au crayon de bois).Suivent la traduction d'un article du Journal de la société des arts de Londres (Journal of the Royal society of arts, 10 avril 1868), sur les donations de Joseph Withworth (1803-1887, industriel qui donna une impulsion décisive au développement de l'enseignement technologique en Grande-Bretagne), ainsi que des extraits des débats à la Chambre des Lords.À cette époque, la question de l'enseignement technique (ou "professionnel" comme on dit aujourd'hui) accusait un retard considérable en France : L’exposition universelle de Londres ayant montré le retard du pays en cette matière, le ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics avait chargé une commission d’étudier le développement de l’enseignement professionnel. A l’issue de ses travaux, qui durèrent quand même de 1863 à 1865, elle élabora la première définition officielle de l’enseignement technique mais se prononça contre une organisation générale de cet enseignement par l’État ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (1807) in-8, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuille.
Brouillon d'une recension critique d'un recueil de pièces en vers éminemment flatteurs publié en août 1807 : Les Triomphes, et la paix. Son auteur, Jean-Baptiste "Publicola" Chaussard (1766-1823), fils d'un architecte connu, ancien commissaire de la Convention en Belgique, puis chef des bureaux du Comité de salut public, avait été un des protégés de La Reveillière-Lépeaux et adhéra à la théophilanthropie. Il fallut bien le recaser sous le Consulat et l'Empire : ses amis le firent nommer, en 1803, professeur au collège de Rouen, d'où il passa, l'année suivante, à celui d'Orléans. En 1805, il obtint la place de professeur de poésie latin à l'Académie de Nîmes ; et deux ans après, il fut autorisé par Jean-Pierre Louis de Fontanes, Grand-Maître de l'Université, à rester à Paris, comme chargé de travaux classiques, en conservant son traitement et son titre.Quant à l'auteur de la critique, qui signe la pièce, il s'agit de Pierre-Nicolas André-Murville (1754-1815), gendre de Sophie Arnould, et qui déploya une grande activité littéraire dans les deux domaines de l'art dramatique et de la poésie. Ce qui n'a pas empêché les contemporains de le juger en-dessous du médiocre et lui-même de mourir dans l'indigence. Nous ignorons pour quelle revue cette critique a été composée, et si même elle a connu une publication.Quérard II, 164 (pour le recueil de Chaussard). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Partition manuscrite in folio, signée et datée Janvier 1872; 7pp.( titre, 5pp.de musique et 1p. des paroles).
L'auteur (s'agit-il du médecin ?) Louis Bourguet, a composé cette romance en l'honneur de sa fille disparue, Rachel. (GrMD)
Valence, 25 juin 1812 in-4, 1 page recto-verso. en feuille.
Acte passé devant l'inspecteur aux revues de l'Armée d'Aragon, Alexandre Lalance (1771-1822), établissant en faveur de Pierre-Nicolas Delachesnaye, propriétaire parisien, une procuration pour régir une ferme de la commune d'Elbeuf-en-Bray (Seine-Inférieure) appartenant au général baron Louis-François-Félix de Musnier (1766-1837), servant alors dans la région de Valence, à la suite du siège de cette ville (décembre 1811 - janvier 1812). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT