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‎Manuscrit - Exposition de 1900] FAIVRE (Joseph-Auguste)‎

Reference : 55082

‎L'art architectural en France depuis les origines gauloises au XVIII° siècle‎

‎[L'Isle-sur-le-Doubs, circa 1900], in-8, oblong, (25)ff cartonnés dont 23 manuscrits, 56 photographies contrecollées (4,5 x 3,5 cm à 6 x 8,5 cm), demi-chagrin brun, dos lisse muet orné de filets à froid (reliure de l'époque), 56 photographies de paysages ou de reproductions de livres: menhirs, pont du Gard, arènes de Nîmes, arc de triomphe d'Orange, temple Saint Jean de Poitiers, cathédrale de Saint Front de Périgueux, église Saint-Sernin de Toulouse, abbaye de Montmajour (près d'Arles), Saint Pierre de Chartres, cathédrale de Reims, palais de justice de Rouen, portail de l'église Saint-Gervais (Paris), château de Blois, etc. Cet album entièrement manuscrit restitue la conférence faite à l'école publique de garçons de l'Isle-sur-le-Doubs, par ordre du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. Le directeur de l'école, Joseph-Auguste Faivre, fut chargé de cette conférence qu'il accompagna de projections lumineuses, ici reproduites par des photographies. Le plan de la conférence est chronologique (Gaule; Gaule romaine; églises latines et mérovingiennes; style byzantin; monastères et églises romanes; style ogival; Renaissance). Joli témoignage des manifestations locales qui se tenaient à l'occasion des expositions universelles Couverture rigide‎


‎Bon oblong, (25)ff cartonnés‎

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EUR250.00 (€250.00 )

‎[MANUSCRIT. - FAMILLE D'AUBUSSON]. ‎

Reference : 227065

‎Lettres de ma chère nièce..‎

‎S.l. [Paris ou Riberpré], 1802 - 1803 20 pièces in-8 ou in-12, en feuilles. ‎


‎Ensemble de billets et de lettres adressés à Madame Thomé, résidant 105 rue des Francs-Bourgeois à Paris, parfois à Monsieur Thomé, par plusieurs personnes de leur famille. Le contexte permet d'identifier la plupart des acteurs de cette correspondance.Le traitement interne qu'utilisent les rédacteurs est "Ma chère tante" ["mon cher oncle"]. Une seule adresse figure sur deux billets, ainsi que sur une lettre du 17 Messidor, et c'est celle de Riberpré [aujourd'hui Le Thil-Riberpré en Seine-Maritime].Quelques missives sont signées, et dans ce cas, il s'agit de membres de la branche de Castelnouvel de la famille d'Aubusson : Hector d'Aubusson, ; Blanche d'Aubusson ; Pierre d'Aubusson, etc. En fait, il s'agit du couple formé par le dernier représentant mâle de la famille, Pierre-Raymond-Hector d'Aubusson (1765-1848), qui fut homme politique et maire de Riberpré, et sa première épouse, ainsi que de leurs enfants : Augustin-Pierre (1793-1842, mort avant son père et sans héritier mâle) ; Henriette-Blanche (1795-1835, qui devait épouser Auguste-Jean-Gabriel, baron de Caulaincourt, tué à la Bataille de la Moskowa) ; et Raymond (futur sous-lieutenant, dates non trouvées). Une autre soeur, Marie-Catherine, n'est pas évoquée du tout.Les informations contenues en plusieurs endroits permettent d'identifier ce couple Thomé : il s'agit de René Thomé (1732-1805), acheteur et rebâtisseur de 1774 à 1780 du château de Rentilly (Seine-et-Marne), ainsi que de son épouse Marie-Henriette Le Clerc de Grandmaison, la destinataire de la plupart des lettres de notre ensemble. Cette dernière était en effet la soeur d'Élisabeth Le Clerc de Grandmaison (1748-1774), qui, par son mariage avec Jacques-Augustin de La Barberie, marquis de Reffuveille (1734-1794), fut la mère de madame d'Aubusson. On peut répartir cet ensemble en deux groupes :I. Une série de lettres complètement datées ou insérables :1. Du 24 décembre 1802. Écrite à l'occasion des voeux de nouvel an, elle n'est pas signée, mais le contenu permet de l'attribuer à Agathe-Renée de La Barberie de Reffuveille (1772-1803), épouse d'Hector d'Aubusson, et mère des trois enfants Blanche, Pierre et Raymond : "Je veux écrire à ma tante, a dit Pierre - et moi aussi, ont repris à leur tour Raymond et Blanche - il y aurait eu révolte dans ma pension si je n'eusse consenti à leur laisser griffonner un compliment de bonne année pour une tante qu'ils chérissent à tant de titres. Vous sentez bien qu'il est difficile que je me refuse ce que j'ai permis à mes enfans".2. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Raymond (graphie encore infantile). C'est le mot annoncé par la lettre de la mère.3. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Pierre (graphie encore infantile). Idem.4. Un billet de voeux écrit par Blanche (graphie encore infantile). Idem.5. Du 28 Frimaire an XII [20 décembre 1803]. Longue lettre d'Hector d'Aubusson présentant des excuses pour n'avoir pu visiter sa tante lors de son dernier séjour parisien, occupé de nombre d'affaires pressantes, qu'il détaille assez complaisamment.6. Du 25 décembre 1803 : billet de voeux de nouvelle année de la petite Blanche d'Aubusson.7. Du 26 décembre [1803] : billet de voeux de nouvelle année de Pierre d'Aubusson.8. Du 4 Nivôse an XII [26 décembre 1803]. Lettre d'Hector d'Aubusson, demandant à sa tante un service pour la femme de chambre de sa nièce Mlle Barrayer.II. Une série, plus importante, de lettres sans date, ou ne comportant que le quantième, de la main de madame d'Aubusson, mais, en raison du contexte, datables également des années 1801-1803 (par exemple, Madame de Vaucresson, sur la santé de laquelle on s'inquiète dans la lettre 12, étant décédée en 1802 également) :9. Un 13 brumaire : sur les provisions d'hiver, et notamment un muid de cidre à acheminer à Paris ; annonce un voyage de la famille à Paris par Rouen et les Andelys.10. De Paris, un 8 nivôse : concerne divers travaux et produits des domaines en fermage.11. De Riberpré, un 17 messidor : "Je sais, ma chère tante, que vous êtes à présent à Rentilly. Je vous en félicite, car c'est un lieu dont on doit aimer à jouir quand on en est propriétaire. Vous savez qu'il a toujours fait mon envie, et je suis bien aise que vous ne l'abandonniez pas tout à fait (...). Malgré tous nos soins, nous ne donnerons jamais à Riberpré la grâce de Rentilly, et nos 27 lieues seront toujours une distance moins agréable que celle de ce joli séjour".12. D'un 23 mai : "Votre dernière lettre, ma chère tante, m'a donné trop d'inquiétude sur l'état de Mme de Vaucresson pour ne pas désirer vivement d'en recevoir des nouvelles". Il s'agit très probablement de Marie-Victoire Thomé, fille aînée de sa tante, qui avait épousé Charles-François Martin de Vaucresson.13. D'un 20 juillet : projette de recevoir son oncle et sa tante en septembre prochain.14. D'un 30 novembre [à René Thomé] : "Je vous remercie beaucoup, mon cher oncle, d'avoir bien voulu remplacer ma tante et me donner des nouvelles de sa vaccine. Je suis enchantée qu'elle se soit enfin décidée à se mettre à l'abri d'une aussi fâcheuse maladie que la petite vérole".15-20. Enfin six missives sans aucune indication de date, toutes (sauf une, de René Thomé) rédigées par Madame d'Aubusson et adressées à sa tante Marie-Henriette, portant sur divers détails de leur vie domestique respective. À signaler dans l'une d'entre elles, une allusion à une demande de radiation de la liste des émigrés pour un parent : "Nous allions repartir lorsque la maintenue sur la liste d'un parent de Mr d'Aubusson nous a obligés de rester quelques jours pour avoir une audience du consul Cambacérès". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. FAUCHER (César et Constantin).‎

Reference : 228966

‎[Correspondance avec Laffon de Ladébat]..‎

‎S.l. [La Réole ou Bordeaux], 5 avril 1791 - 10 ventôse an VI [28 février 1798] 90 pièces in-4 ou in-folio, en feuilles. ‎


‎Correspondance active de premier ordre, rassemblant les lettres écrites par les deux "Jumeaux de la Réole", les frères César et Constantin Faucher (1760-1815), à leur ami André-Daniel Laffon de Ladébat (1746-1829), à partir de 1791 député Feuillant de la Gironde à l'Assemblée législative. Le rôle des trois hommes dans les événements révolutionnaires du département étant central, on saisira sans peine l'importance de cet échange. Constantin fut par exemple maire de La Réole de novembre 1791 à décembre 1792, et César lui succéda à ce poste de décembre 1792 à janvier 1793.Nous avons fait le choix de présenter dans leur ordre chronologique, mais mêlées, les missives des deux frères ; la raison principale en est l'indistinction a priori des lettres : elles sont très rarement signées ou paraphées (de Ce pour César, de Cin pour Constantin), et, à l'instar des traits physiques de César et Constantin, présentent de grandes similitudes graphiques (sans être vraiment identiques absolument, on comparera par les exemples les deux formes des h et des d). Certains jours, les deux frères écrivent chacun une lettre à Laffon ; d'autres, ils se contentent d'une souscription à la suite de la missive de l'un des deux. Les matières couvrent à la fois les affaires nationales traitées à l'assemblée par Lafon de Ladébat, et la politique locale de la Gironde, assumée par les deux frères, avec un entrecroisement permanent (mais avec une prédominance normale des affaires locales). Les deux frères ne se privent pas de donner à maintes reprises leur opinion sur la politique générale menée à Paris, et elle n'est pas amène, notamment sur le grand sujet de la guerre avec les puissances européennes.I. [1791].1. Du mardi 5 avril 1791. Sur le convoi de Mirabeau ("Mon ami, nous avons accompagné hier le convoi de Mirabeau, l'assemblée en corps, le corps électoral, la municipalité, les députés de toutes les sections, des détachements de tous les bataillons, toutes les sociétés ou clubs, les ministres du Roi et la moitié de Paris assistèrent à ces funérailles, jamais deuil n'a été plus général et plus profond").2. Du 24 avril 1791. Sur le buste de Mirabeau et le choix entre plusieurs artistes ("Hier le concours pour ces bustes fut ouvert aux Jacobins ; il n'y eut qu'une voix pour celui de M. Dumont. On y retrouvoit l'âme et la vie de Mirabeau ... Houdon vint à ce concours, mais sans y mettre son buste").3. Du 6 août 1791. Sur les obstacles qui sont suscités aux deux frères dans la Gironde ("Le district a demandé au département par le courrier de vendredi dernier de suspendre mon frères pendant deux mois de ses fonctions, et cela sous le prétexte que les délibérations et arrêtés de la municipalité n'ont pas le ton de respect et de soumission que la hiérarchie commande").4. Du 29 novembre 1791. Sur l'effervescence des esprits.5. Du 9 décembre 1791. Annonce une lettre du maire de La Réole [= Constantin]. On joint un billet du même jour signé de Constantin : Copie de la lettre écrite le 9 Xbre 91 au Directoire du district de La Réole.6. Du 13 décembre 1791. Brosse un tableau très sombre de la situation générale ( "L'effroi est celui de la banqueroute, et celle-ci paroît inévitable si nous fesons la première attaque, ainsi qu'on dit que le Roi en a donné l'ordre. C'est la faute la plus grande et la plus cruelle qu'on pût faire : comment, sans marine disciplinée, sans sûreté du côté de l'armée, convaincus de l'infidélité des officiers, sans un sol pour le prêt, sans crédit, troubles intérieurs, factieux enhardis, ministres infidèles, disette, gardes nationales indisciplinées et neuves, clergé intrigant, jugez si le jour même de la déclaration de guerre n'est pas un signal du plus grand désordre").7. Du 17 décembre 1791. "Vous êtes et nous sommes dans la crise. Elle est violente (...). Je voudrais que le Roi écrivît à l'armée une lettre fière, grande, majestueuse, mais confiante et qu'elle [soit] remise à chaque soldat, plus une au peuple pour l'inviter à la paix, à l'union, à l'exécution des loix & à s'en raporter aux soins de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif".8. Du 31 décembre 1791. "Allons, mon cher Monsieur, faites bonne contenance - réünissez-vous pour sauver la patrie, il en est peut-être encore tems".II. [1792].9. Du 5 janvier 1792. Sur le mauvais état de la forteresse de Blaye, qui ne serait pas en mesure d'affronter l'attaque d'une escadre ennemie.10. Du 7 janvier 1792. Sur l'agitation des esprits relativement à la guerre.11. Du 9 janvier 1792. Nouvelles difficultés dans les séances du conseil municipal. "Si, si fait, je suis un fou de me passionner pour l'administration quand tout ce qui m'environne est de glace".12. Du 26 janvier 1792. Sur son opposition à la guerre qui se prépare : "Je m'oppose à la guerre. Notre situation nous coutte beaucoup, la guerre coûtera infiniment d'avantage, tuera tout crédit, fera naître peut-être la guerre civile, et puis point d'armée, &c."13. Du 31 janvier 1792. Longue lettre sur l'impréparation du pays à la guerre : "L'évêque d'Autun [Talleyrand] ne doit pas réussir à Londres. Que voulez-vous qu'on fasse d'une nation qui n'a ni armée, ni matelots, ni argent, ni crédit ; pas d'assiette assurée, point de paix intérieure, point d'union entre les deux pouvoirs bien prouvée, &c. C'est s'y prendre trop tard. Il falloit traiter l'été, et conclure après la sanction..."14. Du 3 février 1792. Critique sévère de l'assemblée législative : "Votre assemblée rétrograde. Combien elle est au-dessous de l'ancienne, et où est cette gravité, cette sagesse, cette constante application aux principales affaires ? Pourquoi cet ascendant que vous laissez prendre aux tribunes ? Pourquoi cette confiance aux frases de ces orateurs politiques de deux jours qui croyant être capables de mener un empire parce que, depuis la Révolution, ils lisent les journaux ?"15. Du 3 février : Sur des troubles occasionnés dans la région par les divisions religieuses.16. Du 9 février 1792 : Sur sa mauvaise santé qui l'oblige à ne pas assister aux séances du directoire.17. Du 11 février 1792. Nouvelles critiques de l'assemblée : "Comment est-il possible que ce malheureux côté gauche ne s'apperçoive pas du danger affreux qui nous menace dehors et dedans ?"18. Du 15 février 1792. Sur l'installation du tribunal criminel du département.19. Du 24 février 1792. Intervention en faveur de Pierre Larquey fils, jeune greffier au tribunal.20. Du 5 mars 1792 (3 bifeuillets, signés César). Longue lettre donnant quantité de nouvelles notamment locales (les inondations récentes et les dégâts occasionnés). Insiste sur la nécessité de rédiger un code matrimonial.21. Vers le 10 mars (signé César). Sur un mariage passé devant la municipalité et qui est menacé d'une action en nullité.22. Du 12 mars 1792. Sur la politique de fermeture des églises en Saintonge.23. Du 23 mars 1792. Sur la mort de l'Empereur [Léopold II], et les agitations persistantes de l'assemblée.24. Du 20 mars 1792. Nouvelles de Saint-Domingue (Les Cayes, Jacmel), et des massacres de blancs qui s'y déroulent : "Voilà où l'orgueil aristocratique et la rupture d'un concordat quand on est le plus foible nous ont conduits. Je vous donné à penser quel effet cela peut produire pour la constitution relativement aux ports de mer et au commerce d'exportation à l'étranger".25. Du 22 mars 1792. Obstacles persistants rencontrées par la muncipalité.26. Du 26 mars 1792 (deux bifeuillets). Sur les relations entre les différents corps administratifs.27. Du 28 mars 1792. Sur la nomination des nouveaux ministres.28. Du 30 mars 1792 (6 pp.). Politique locale.29. Du 31 mars 1792. "Les colons et les armateurs crient contre le décret sur les colonies. On le sçaura là-bas avant le départ des forces, et il y peut produire le plus mauvais effet, je le crains".30. Du 2 avril 1792 (10 pp., signées César). Sur le jugement de Bertonneau, administrateur opposé aux Faucher, et refusant de loger les volontaires dans sa résidence de La Réole.31. Du 2 avril. Grande lassitude des fonctions municipales ...32. Du 3 avril 1792. Sur les finances de la commune.33. Du 3 avril. "Nous dressons un état de nos dettes et de nos ressources. Il nous faut quelques avances de toute nécessité".34. Du 11 avril 1792. Expédie un exemplaire du jugement contre Bertonneau (qui est joint à la lettre sous forme de placard in-folio, signé de Constantin Faucher, président du tribunal de police).35. Du 14 avril 1792. "Votre décret contre les costumes des prêtres me paroît très propre à gâter les affaires. Tous nos fonctionnaires en murmurent".36. Du 17 avril 1792. "Tout ceci s'appaisera, j'y compte : mais la liberté de culte ? n'y comptez pas de longtems. Les deux espèces de prêtres ne vallent rien - intollérans de part et d'autre".37. Du 21 avril 1792. "La guerre est la mort de la constitution. Je le prédis, et après elle, la débâcle sera généralle".38. Du 21 avril. "La paix règne ici, mais je pense qu'il nous sera impossible d'établir la liberté du culte. Le peuple est poussé par le club, celui-ci par quelques enragés que je ne connais pas".39. Du 24 avril 1792. "Par un extraordinaire adressé à un particulier, nous avons appris que le Roi alloit faire usage le 19 de l'initiative. Je tiens cela pour un grand, le plus grand des malheurs".40. Du 25 avril 1792 (2 bifeuillets). Sur les émeutes frumentaires (La Réole serait la seule ville épargnée dans la région). 41. Du 25 avril. "J'ai votre lettre sur la guerre. Elle m'oppresse à ne pouvoir respirer".42. Du 25 avril. Complète les lettres de son frère du même jour.43. Du 28 avril 1792. Sur la communication de la déclaration de guerre du 20 avril : "Le jour que nous apprîmes la déclaration de guerre, il s'ouvrit au club une souscription pour en payer les frais .."44. Du 30 avril 1792 (5 pp.). "Je n'ai aucune foi au cabinet de Londres. C'est sur le fait du commerce, le cabinet de Cartage. Le principe mercantile est celui de l'avarice ; celui de l'ambition n'est pas toujours en activité, il a des pauses - celui du profit n'en a jamais".45. Du 4 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). "Je vous mandai le dernier courrier, mon ami, ma nomination comme commissaire pour aller à Paris deffendre les intérêts de notre commune" (notamment la suspension de son frère).46. Du 5 mai 1792. "J'entends de toute part et dans tout le Royaume, les imbéciles compter sur la désorganisation des armées ennemies, &c., &c. Quelle confiance françoise ! quelle ignorance crasse !"47. Du 7 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). Nouvelles de la région.48. Du 7 mai. "Cet échec est d'une importance bien grave à mes yeux. Je ne puis chasser de ma tête qu'il ne vienne de ce qu'on travaille le peuple et l'armée. Je parle de cette affreuse et cannibale indiscipline. Sans l'intrigue démoniaque de ces enragés qui veulent tout détruire et nous ramener à l'anarchie généralle pour rétablir l'Ancien Régime, ce désordre n'auroit pas eu lieu."49. Du 10 mai 1792. Mauvaises nouvelles de l'agitation de La Réole, et aussi en provenance de Saint-Domingue.50. Du 11 mai 1792 (6 pp.). "Nous vous envoyons la délibération du bureau municipal qui fut annullée par le directoire de département à cause des expressions vives et amères et manquant de respect ..."51. Du 15 mai 1792. Sur les débuts malheureux des opérations militaires.52. Du 18 mai 1792 (par César). Sur la reprise des fonctions de Constantin Faucher comme maire de La Réole le 16 mai précédent : "Nos concitoyens redoublent leurs témoignages d'attachement le jour que mon frère a repris ses fonctions (avant-hier). Plus de 400 citoyens presque tous pères de famille sont venus le chercher avec une musique nombreuse à leur tête".53. Des 18-19 mai 1792. Sur l'arrestation arbitraire par la foule de 6 prêtres réfractaires.54. Du 21 mai 1792. "Je frémis sur votre Paris. Prenez un parti, un parti sévère, sans cela vous vous fusillerez avant la Saint-Jean".55. Du 26 mai 1792. Sur la multiplication des complots et menées "aristocratiques" ...56. Du 4 juin 1792. Sur les poursuites engagées par la commune de Castillon contre le directoire de la Gironde.57. Du 18 juin 1792 . Lutte sourde entre la commune et le district ..58. Du 2 juillet 1792 (2 bifeuillets). "Nous venons de nous trouver dans une position critique : le club de Bordeaux nous a envoyé une lettre imprimée et circulaire pour nous demander de nommer sans retard deux commissaires qui se rendront sur le champ à Bordeaux pour y former un comité central qui avisera au moyen de sauver la chose publique presque désespérée".59. Du 4 juillet 1792 (9 pp., avec une apostille paraphé Ci). Sur les menées de la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux, et les traces négatives laissées dans l'opinion départementale par la suspension de Constantin.60 Du 16 juillet 1792. "Mon frère et moi sommes ici sous le poignard des assassins : il y a quatre jours qu'un membre de notre Société des amis de la Constitution a été renversé sans mouvement d'un coup violent dans la poitrine, au moment où il entroit dans la salle du club".61. Du 16 juillet. Sur l'arrivée du décret de la "patrie en danger". 62. Du 17 juillet 1792. Sur un massacre de 3 prêtres à Caudéran.63. Du 20 juillet 1792. Menées diffamatoires contre les deux frères.64. Du 23 juillet. Émigration d'un grand nombre de prêtres en Espagne.65. Du 25 juillet 1792. Sur l'agitation à l'assemblée nationale.66. Du 29 juillet 1792. Félicité Laffon de Ladébat sur l'obtention de poste de président de l'assemblée (il y a avait été élu le 23 juillet).67. Du 31 juillet 1792. Visite de Ramond de Carbonnières (1755-1827), député à la Législative, cible de l'extrême gauche, et qui avait demandé un congé pour sa santé (il ne reviendra plus à l'assemblée), et se retira à Tarbes. "Eh bien, vous aviez bien raison de dire que votre présidence seroit orageuse."68. Du 4 août 1792. Sur la conscription des volontaires envoyés aux frontières. 69. Du 6 août 1792 (de Bordeaux). Sur l'enrôlement du bataillon bordelais au Champ de Mars.70. DU 6 août (de Libourne). Sur les menaces qui s'accumulent.71. Du 11 août 1792. Sur le bataillon de volontaires.72. Du 12 août 1792. - 73. Du 15 août 1792. "Je gémis sur la situation de l'État. Je le tiens pour perdu depuis plus de 6 mois. Malgré cela, il faut chercher à le sauver".74. DU 16 août 1792. Déroulement de la fête civique.75. Du 20 août 1792. "Il ne nous parvint point de détails sur les affreux événemens qui ont ensanglanté la capitale : vous me feriez plaisir de m'en envoyer une relation imprimée, il doit en courir beaucoup".76. Du 23 août 1792. Sur une adresse non parvenue à l'assemblée.77. Du 27 août 1792. Sur les "trahisons" ...78. Du 1er septembre 1792. Sur la perte de Longwy. 79. Du 4 septembre 1792. Sur la retraite de Metz.80. Du 6 septembre 1792. Élection de Vergniaud et Guadet pour la Gironde (à la Convention).81. Du 8 septembre 1792. Sur les massacres de septembre à Paris : "Cette invasion sanguinaire dans les prisons fait frémir. Je sens bien que la vengeance est le principe de ces meurtres. Si je la blâme, je suis malgré moi porté à l'indulgence quand parti du peuple moi-même, je vois et touche les trahisons ministérielles &c. Ces gueux-là nous ont tué".82. Du 9 septembre 1792. Sur les députés de la Gironde élus à la Convention. 83. Du 10 septembre 1792. Exaltation des clubs popualires.84. Du 11 octobre (2 bifeuillets). Vifs reproches sur l'absence de nouvelles ...85. Du 14 octobre 1792. - 86. Du 26 octobre 1792. - 87. Du mercredi 26 décembre 1792 (2 bifeuillets). - 88. Du 31 décembre 1792. Correspondance avec Ramond "qui se plonge dans les bains de souffre des Pyrénées".III. 1793.89. Du 12 janvier 1793. "Nous sommes encore plus impatiens de recevoir la nouvelle constitution que le jugement".IV. 1798.90. Du 10 ventôse an VI [28 février 1798] (2 bifeuillets, signés du général César Faucher). Cette lettre n'est pas adressée à Laffon, mais à Tronson du Coudray (1750-1798), alors déporté en Guyane : "Vous avez laissé ici des amis bien vrais avec lesquels je fais commémoration de vous et de mon immuable ami Ladébat [également déporté, mais qui survivra]. Moret, Thibaudeau, Menou et Lehoc sont en communauté de sentimens avec moi pour vous aimer, vous plaindre, gémir de l'aveuglement du Directoire qui frappe de la déportation l'un des plus chauds Républicains, de plus ardent ami de la liberté".Cf. Lemay (Edda) : Dictionnaire des législateurs, II, pp. 445-448 p. 634 (pour le voyage de Ramond).ON JOINT une pièce judiciaire relative à Constanttin Faucher : Jacques Bouilhac, domicilié de la commune et canton de Saint-Ferme, aux citoyens juges du tribunal civil du département de la Gironde (un bifeuillet in-folio écrit sur trois pages, contenant la requête de Bouilhac et la sentence du tribunal). Du 15 frimaire an VIII [6 décembre 1799], concerne une affaire de logement de troupes : "Depuis un an, par suite de la conduite la plus étrange et la plus oppressive de la part du citoyen Constantin Faucher, je suis privé de l'usage de ma maison et de celuy de mes meubles. Une saisie mobiliaire a été faite à mon préjudice par ledit Faucher, il a établi des séquestres et accompagné cet acte de rigueur d'une garnison ..." Le tribunal, dans son jugement, ordonne le retrait de la garnison. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] / FAYOLLE (Jean-Raymond)‎

Reference : 26280

‎Recueil de Jurisprudence.‎

‎1770-1815. 2 vol. in-folio, vélin, dos à nerfs avec titre écrit à la plume, traces de lacets. Manuscrit à l'encre brune, 630 pp.; pp. 631 à 1238, (6) ff. de table, (1) f. volant pour le cours des assignats.‎


‎Intéressant manuscrit composé par un conventionnel député de la Drôme entre 1792 et 1797, membre du Conseil des Cinq-Cents. Il occupa le poste de juge au tribunal d'appel à Grenoble puis de conseiller à la cour impériale en 1811. Il fut maintenu juge auprès la Restauration. Ce volumineux recueil classé par sujets, fut commencé vers 1790 et rapporte des cas jugés pour la plupart durant la période révolutionnaire et l'Empire. On joint deux feuillets grand in-folio comprenant le catalogue de la bibliothèque de Jean Raymond Fayolle, établi vers 1820. Sa bibliothèque comprenait 85 ouvrages parmi lesquels de nombreux classiques grecs et latins, des ouvrages de droit et d'histoire et un peu de littérature. Ces deux volumes manuscrits figurent dans cet inventaire.‎

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‎[MANUSCRIT] / FAYOLLE (Jean-raymond)‎

Reference : 26281

‎Registre des délibérations du tribunal criminel du département de la Drôme, séant à Valence.‎

‎1802-1811. In-folio dérelié de (20) ff.‎


‎Registre des délibérations du tribunal criminel de la Drôme dont le juge Fayolle (1746-1821) était le président. Il comprend des délibérations concernant le fonctionnement du tribunal, sur les travaux à effectuer, des copies de lettres officielles, etc., avec les signatures autographes des magistrats qui y siégeaient. On y trouve la copie d'une lettre du ministre de la justice du 30 thermidor an XI qui fait allusion à la fameuse affaire du courrier de Lyon.‎

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‎Manuscrit fin 18ème - Anonyme - Grec et français‎

Reference : 001435

‎Manuscrit - poème paru en 1791 dans l'Almanach des muses - L'avare bon calculateur - Paradis, enfer, purgatoire‎

‎Anonyme [M.D.T.], fin 18ème, 2p in-4. Poème grec avec sa traduction française en regard, publié en 1791 dans L'Almanach des Muses de 1791 et dans L'Esprit des Journaux d'avril 1791, signé M.D.T. (Monsieur de T*** ?). Il est alors titré : L'avare bon calculateur. Un avare explique à son fils pourquoi il ne faut pas donner d'argent au curé : s'il est condamné, c'est « argent perdu », s'il est sauvé, c'est un « secours de trop ». « Mais supposons enfin le Purgatoire, mon père [réponds le fils]. Oh dans ce cas, dans ce cas j'attendrais ». Sous le texte grec, quelques notes du traducteur. Premier feuillet sali. Ce texte sera à nouveau publié en 1848 (Petit trésor de poésie récréative) et en 1876 (L'aimable compagnon). ‎


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‎( MANUSCRIT fin XIXe ) / BOURGET Henry / BIEHLER Charles ‎

Reference : 50808

‎LA THÉORIE DES POINTS SINGULIERS DANS LES COURBES ALGÉBRIQUES ‎

‎ 0 in 8 (22x17) 1 cahier manuscrit broché à petits carreaux, couverture avec titre manuscrit, 27 pages d'une très fine et très lisible écriture, enrichi de nombreuses figures dessinées en marge, des petites rousseurs éparses. Copie manuscrite par Henry Bourget de la : '' Théorie des points singuliers dans les courbes algébriques '', de Charles Bielher, 1845-1906, religieux, marianiste et mathématicien français. Henry Bourget, 1864-1921, auteur de: Sur une classe particulière de groupes hyperabéliens (1898). Mention manuscrite sur la couverture: Manuscrit de Henry Bourget, communiqué par M. l'Intendant général Nony, et au crayon: '' vient de la bibliothèque du professeur Humbert Pierre de Montpellier ''. Pierre Humbert, Paris 1891 - Montpellier 1953, mathématicien français, auteur de travaux sur les fonctions elliptiques. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) ‎


‎Bon Broché ‎

Librairie Rouchaléou - Saint André de Sangonis

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EUR90.00 (€90.00 )

‎( MANUSCRIT fin XIXe ) / GINOUX Irénée ‎

Reference : 50776

‎HISTOIRE LOCALE. A PROPOS DE TROIS JOURNAUX ( vers satiriques ) ‎

‎Sans Lieu, ni Date ( fin XIXème ) 0 in 4 (31x21,5) 1 volume broché, 19 pages finement manuscrites à la plume. Poème très probablement inédit (absent BNF) par M. Irénée Ginoux, adjoint au maire de Nîmes. Irénée Ginoux, Adjoint faisant fonction de maire (de mars à avril 1871). Avec une mention manuscrite au crayon à papier sur le plat inférieur: écriture d'Adolphe Pieyre. Adolphe Pieyre, Nîmes 1848 - Château de Castelfort à Montblanc 1909, écrivain, journaliste (collabora au Figaro et au Gaulois), homme politique français, romancier, auteur d'une Histoire de Nîmes de 1830 à nos jours. Emouvant document littéraire pour l'étude de l'histoire de la presse gardoise. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) ‎


‎Bon Broché ‎

Librairie Rouchaléou - Saint André de Sangonis

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EUR120.00 (€120.00 )

‎[MANUSCRIT- FISCALITÉ] ‎

Reference : 168198

‎Privilèges des droits des officiers des Chancelleries.‎

‎S.l.n.d. petit in-4, (1)-23 pp. ‎


‎Intéressant petit manuscrit rédigé après 1706 (le dernier feuillet mentionne plusieurs édits dont le dernier est daté de 1706) ; il donne d'utiles renseignements sur la fiscalité d'Ancien Régime.Certains textes sont barrés tout en restant lisibles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR250.00 (€250.00 )

‎[MANUSCRIT - FLANDRES & ARTOIS] ‎

Reference : 200919

‎Manuscrit touchant les ville et cité d'Arras, et les comtés de Flandres et Artois. Concernant différentes particularités très curieuses touchant les dits paÿs.. Copié sur une copie reposante dans la Bibliothèque de la Société littéraire d'Arras‎

‎S.l.n.d. (1750) 3 parties en 1 fort vol. in-4, 404 ff.n.ch, couverts d'une écriture épaisse et lisible (environ 20/25 lignes par page), basane marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe inférieure et coins un peu rognés, mais bon exemplaire. ‎


‎Comme l'indique le titre secondaire du f. 2, l'ouvrage, sans doute rédigé à Arras au milieu du XVIIIe siècle, est une compilation faite à partir des données fournies par deux historiens artésiens :1. Ferri ou Ferréol de Locre (1569-1614), curé de Saint-Nicolas d'Arras, et compositeur du Chronicon Belgicum ab anno CCLVIII ad annum usque MDC pertinuo conductum, qui ne parut qu'en 1616, après sa mort.2. Guillaume Gazet (1554-1612), curé de Sainte-Marie-Madeleine d'Arras, dont la production historique locale est très abondante et répartie sur une quinzaine de titres.Le propos du compilateur est clair et typique d'une époque où l'étude de l'histoire locale ou régionale ne savait encore se détacher du moule chroniquaire : il s'agit d'affecter des événements signifiants, "remarquables" à chaque année, en remontant le plus haut possible. De fait, les deux premières parties sont structurées de façon strictement chronologique, après une brève introduction à chaque fois, et vont respectivement de 282 à 1491, puis de 1492 à 1600. La troisième partie, quant à elle, contient un "Supplément" dont les données viennent s'insérer dans celles des deux parties précédentes.D'après les indications du titre, l'original copié se trouvait dans la bibliothèque de la Société littéraire d'Arras : fondée en 1737, devenue Académie royale des Belles-Lettres d'Arras en 1773, et transformée en 1816, après l'intermède révolutionnaire, en Académie d'Arras, avait évidemment comme terrain d'études favori les régions artésiennes et flamandes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] FONVIELLE (Bernard-François-Anne)‎

Reference : 215224

‎Hommage au Roi. Ode à Louis XVI, martyr.. Présentée en 9bre 1794, à Véronne [sic], à Sa Majesté Louis XVIII alors régent de France. Par Mr de Fonvielle, honoré à cette même époque d'un diplôme signé de la main de Sa Majesté, par lequel elle atteste qu'il est demeuré fidèle au Roi & à la monarchie et daigne le recommander aux puissances chez lesquelles il irait demander un asyle‎

‎S.l., s.d. (1800) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible, quelques ajouts et biffures, en feuille. ‎


‎Cette copie manuscrite est à placer chronologiquement entre la composition de la pièce et sa présentation au comte de Provence pendant son séjour à Vérone (entre 1794 et mai 1796) d'une part, et la parution de la collective de l'auteur intitulée Essais de poésies, qui parut en 1800 à l'adresse de Paris.En effet, une note finale témoigne du dépit que Fonvielle nourrit au refus d'insérer cette poésie dans l'ouvrage : "Mr. de Fonvielle, auteur de l'Essai sur l'état de la France au 1er mai 1796 (...) a osé imprimer son Ode à Louis XVI, dans son recueil de poësies, signé de lui, imprimé en 1800, à Paris, en 2 volumes. Cette Ode ne fut pas insérée, malgré les pressantes sollicitations de l'auteur." Le jeune gouvernement consulaire, avec de surcroît Fouché à la tête de la police générale, ne pouvait effectivement guère tolérer ce qui pouvait raviver le souvenir de l'ancienne famille royale. Mais le sieur Fonvielle n'avait qu'à attendre une quinzaine d'années, et en effet son immortel poème put enfin connaître la gloire de l'impression .. en 1816 chez Dentu.Le Toulousain Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839) fut, tout au long de sa vie, un personnage extravagant et fantasque, à la fois publiciste, homme d'affaires et fonctionnaire, bien évidemment à convictions et positionnements multiples. Selon un de ses observateurs, "il ne réussit qu'à faire figure d'aventurier dans la politique, les affaires et dans les lettres". Pendant la Révolution, il commença par militer aux côtés des Girondins. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêcha la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprit un long périple à l'étranger. Et brusquement, il se convertit au royalisme, s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales et put ainsi fournir un prêt de 142.000 livres à un émissaire du comte de Provence (le futur Louis XVIII), pour soutenir la cause royaliste. Mieux, au cours d'un voyage en Italie, il réussit à se présenter au comte de Provence comme ardent partisan du retour de la royauté. Et c'est à l'occasion de cette visite qu'il dut présenter son Ode.Cf. Quérard III, 158 et 159. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [FORBIN-JANSON (Toussaint de)].‎

Reference : 228928

‎Lettres escrites au Roy et à Mr. Colbert de Croissy, secrétaire d'État. par Mgr l'evesque comte de Beauvais, Pair de France, ambassadeur extraordinaire de Sa Majesté en Pologne depuis le 3e aoust 1680‎

‎S.l., s.d. (début du XVIIIe siècle) in-folio, [147] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, très régulière et lisible (environ 30 à 35 lignes par page), infimes biffures, demi-basane marine, dos lisse muet orné de filets dorés, étiquette de titre contrecollée au centre du plat supérieur, tranches mouchetées de rouge (reliure du XIXe siècle). Coiffes et charnières frottées, pages uniformément roussies.‎


‎Copie de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle d'une très importante correspondance diplomatique du futur cardinal de Forbin-Janson (1626-1713), évêque de Beauvais depuis le 25 septembre 1679, et surtout nommé de nouveau en 1680 ambassadeur extraordinaire de Louis XIV à la Diète de Pologne. Comme évêque de Marseille, siège qu'il avait occupé avant son transfert à Beauvais, le prélat avait déjà été envoyé comme ambassadeur extraordinaire à Varsovie pour l'élection du nouveau roi à la suite de la mort de Michel Wi niowiecki (mort le 10 novembre 1673). La Diète, extrêmement divisée comme il se doit en Pologne, se réunit le 11 mai 1674, et l'habileté de Forbin permit de rapprocher les partis et de faire élire Jean III Sobieski, ce qui correspondait au voeu de Louis XIV. Rien d'étonnant donc à ce qu'il ait été choisi pour cette nouvelle représentation, qui est au demeurant assez mal connue, mais dont l'objet était à la fois de réchauffer les relations bilatérales, apparemment un peu mises à mal par les intrigues et les prétentions de la Reine de Pologne (Marie-Casimire-Louise de La Grange d'Arquien), et de s'informer sur les dessous des demandes de subsides destinées à soutenir la lutte contre les Turcs, qui se préparait par l'alliance de l'Empereur et de la Pologne. Les relations actuelles entre les deux Couronnes jadis si proches pouvaient en effet être présentées comme suit (lettre XIV) : "Nous avons trouvé en arrivant le Roy et la Reyne de Pologne aigris par mille fausses préventions, persuadez que V. M. les mesprisoit, qu'elle vouloit les traiter comme des princes tributaires, entretenir la division dans leur Royaume affin qu'ils fussent dans une plus grande dépendance, ne leur accorder aucune grâce .."I. Les missives commencent le 3 août 1680 et vont jusqu'au 14 février 1681. Elles sont au nombre de 75.Parti de Paris le 24 juillet 1680, Forbin arriva à Varsovie le 1er septembre, en passant par Cologne, Münster, Hanovre, Berlin (où il rencontra le Grand Électeur). Il rend compte ensuite des diverses audiences obtenues de Jean III, ou de sa femme, d'abord très générales, puis rentrant dans le vif des négociations. Incidemment, il faut le lire insistant souvent sans discrétion excessive sur l'appui de Louis XIV pour l'obtention de son chapeau (qu'il n'obtiendra qu'en 1690 d'Alexandre VIII). Les matières abordées sont très nombreuses et tiennent autant aux affaires intérieures de Pologne, aux manoeuvres de la Reine (en faveur de son père le marquis d'Arquien), qu'aux préparatifs de la lutte contre les Turcs, envers laquelle Louis XIV manifeste un scepticisme et une réticence remarquables (il réitère plusieurs fois la consigne du secret sur d'éventuels subsides de sa part "jusques à ce que la guerre soit effectivement déclarée"). Le même prince refuse de s'engager à ne pas attaquer les États de l'Empereur en cas d'engagement conjoint contre la Porte : "Que pour ce qui est de la demande qu'il luy a faite par la lettre que le Sr. de Villars luy apporta par laquelle il souhaiteroit que V. M. donnast des asseurances qu'elle n'attaquera pas les pays de l'Empereur ny les Estats de l'Empire tant qu'il feroit la guerre conjointement avec la Pologne contre les Infidelles, je luy ai fait connoistre combien cette demande est captieuse de la part de l'Empereur et tout à fait inutile pour la Pologne (...)".À partir du 27 octobre, date de l'arrivée de Vitry, les lettres peuvent être rédigées par les deux ambassadeurs (comme la XII), mais l'évêque continue ses missives particulières au Roi. Les deux numérotées XIV et XV (toutes deux du 8 novembre 1680) sont particulièrement longues (ff. 23-38) et importantes, donnant non seulement tout le détail des affaires pendantes, mais aussi et surtout l'atmosphère de la Cour de Pologne, itinérante entre la Lituanie et la Russie en cette fin d'année 1680 : "Il faut que V. M. s'attache entièrement la Reyne de Pologne car il est certain qu'elle a un pouvoir absolu sur l'esprit du Roy son mary qui ne luy cache rien, qui la met dans toutes les affaires et enfin elle le tourne où il luy plaist".Au début de l'année 1681, les deux hommes rejoignent la Cour de Jean III à Varsovie, où doit se tenir la Diète. En annexe de la lettre XLIII du 14 janvier 1681, on trouvera des copies de missives de l'Électeur de Brandebourg, du prince Louis de Honenzollern (fils cadet de l'Électeur), de Wichert (résident de Brandebourg en Prusse).Au milieu de mille intrigues, la conclusion générale de l'ambassade tient en quelques mots de la dernière lettre adressée au Roi (LXX, du 14 février) : "la parole positive [que le Roy et la Reyne de Pologne] nous ont donnée de ne se point détacher de l'amitié de V. M. et d'entrer aprez la Diette dans un traitté d'alliance".II. Sont intercalées dans cette partie des copies de lettres de Roger Akakia (cf. infra), alors en mission en Transylvanie pour rallier les Mécontents de Hongrie à la politique anti-habsbourgeoise de la France, ce qui n'allait pas sans mal ("Je crois devoir avertir que les Hongrois Mescontens sont conseillez par quelques-uns qui se disent venir de la France, de s'accommoder avec l'Empereur, et pour les y porter, ils taschent de faire perdre à ceux la toute espérance d'un secours de la France sans lequel ils ne peuvent continuer la guerre"). Adressées aux deux ambassadeurs, elles en reçoivent des réponses conjointes (lettres XXVIII-XXX).Enfin, d'autres missives, plus courtes, sont adressées à divers personnages en poste dans le pays : Antoine Baluze, résident de France en Pologne depuis 1644 (il avait été attaché à la personne de Marie-Louise de Gonzague-Nevers, épouse de Ladislas IV, puis de son frère Jean II), et désireux de rentrer en France en raison du mauvais état de sa santé (il devait obtenir son congé, quitter Varsovie en mars 1681, pour mourir à Paris en septembre suivant) ; François du Pas de Feuquières, comte de Rébénacq, etc.III. À la suite de la correspondance du négociateur proprement dite a été réuni un dossier regroupant les instructions données au diplomate avant et pendant sa mission, sous le titre général de : Négociation de Monseigneur l'évesque et comte de Beauvais Pair de France, ambassadeur extraordinaire en Pologne (ff. 105-147), composé de cinq parties :1. Mémoire pour servir d'instruction tant au Sr. évesque de Beauvais allant de la part du Roy ambassadeur extraordinaire en Pologne qu'au Sr. marquis de Vitry, qui doit demeurer plus longtemps aud[it] pays en cette mesme qualité (ff. 105-112). Nicolas-Louis de Lhospital, marquis de Vitry (1636-1685), fils du maréchal de Vitry, fut ambassadeur en Pologne de 1680 à 1683, en remplacement de François-Gaston de Béthune-Sully (dont le séjour semble avoir été celui d'un brouillon), et après une mission auprès de l'Empereur. Il était censé arriver sur place avant Forbin, encore retenu par le soin de son nouveau diocèse (et où la lutte contre le jansénisme l'accaparait), mais ce fut exactement l'inverse qui se produisit.2. Addition au mémoire servant d'instruction (ff. 113-116).3. Lettres de créance données par Sa Majesté à Mgr de Beauvais pour le Roy et la Reyne de Pologne (ff. 116v-117r).4. Articles du traité secret signé avec Mr. l'Électeur de Brandebourg le 25e octobre 1679, dont il est fait mention dans l'instruction du Roy (f. 117). Il s'agit du traité secret de Saint-Germain-en-Laye, signé le 25 octobre 1679 entre le roi de France et l'électeur de Brandebourg Frédéric-Guillaume Ier, constituant un complément au traité homonyme signé en juin de la même année par lequel le Brandebourg restituait à la Suède ses possessions de Poméranie et de Stettin. Le Grand Électeur recevait des subsides de la France, mais s'engageait en retour à donner son suffrage au Roi ou au dauphin en cas d'élection impériale. 5. Lettres du Roy et de Mr. de Croissy à Mgr l'évesque de Beauvais depuis le 17 juillet 1680 jusqu'au 13 feb[vrier]) 1681 (ff. 117-147). Dans cette dernière partie, on trouvera également correspondance active et passive de Roger Akakia de Fresne, qui exerça longtemps les fonctions de secrétaire de l'ambassade de Pologne, et a laissé le souvenir ambigu d'un intrigant incorrigible (il avait déjà été embastillé en 1664 à la suite de son premier séjour en Pologne).Le CCF ne signale apparemment aucun manuscrit correspondant à notre recueil. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎[MANUSCRIT - FORTIFICATIONS] ‎

Reference : 170811

‎De la Croupe biaise.‎

‎S.l.n.d. in-folio, (18) pp, 3 croquis à la mine de plomb, sous ficelle de soie bleue. ‎


‎Manuscrit technique rédigé au début du XIXe siècle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT FRANCISCAIN 18e S.] ‎

Reference : R11

‎Exercices sur la règle des frères mineurs contenants les louanges d'icelle & la parfaite idée d'un vray enfant de Saint François le Séraph., c. 1740-1750.‎

‎Ouvrage in-12 (12 x 16 cm), plein vélin, entièrement manuscrit de 118 feuillets. Reliure frottée, manque de matière en partie inférieure du plat supérieur, l'encre a troué le papier sur quelques lettres en page de titre. Écriture à la plume sur les plats. Intérieur jauni et taché. ‎


‎Rare et intéressant manuscrit franciscain ancien, à l’écriture fine et lisible, apparemment de Dole. Des mentions manuscrites anciennes de propriétaires. ‎

Jean-Marc Boudier - Livarot-Pays d'Auge

Phone number : 06 87 23 31 08

EUR350.00 (€350.00 )

‎[Manuscrit - Franc-Maçonnerie - Loubet - Portugal]‎

Reference : 5217

(1905)

‎Manuscrit‎

‎in-folio de 2 ff. daté de Lisbonne, le 27 octobre 1905, signé du Grand Maître, du Président du Conseil et du Secrétaire Général du Grand Orient Lusitanien Uni, avec cachets secs. Il s’agit du texte d’accueil d’Emile Loubet, président de la République Française, devant le Suprême Conseil de la Maçonnerie Portugaise lors de son voyage au Portugal en octobre 1905.‎


‎Le secret d’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie a toujours été bien gardé et les historiens maçons contemporains n’en parlent pas, qu’il s’agisse de Serbanesco, d’Alec Mellor, de Ligou ou de Lantoine ; Pierre Chevalier indique simplement que l’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie n’a pas été établie, “il y a doute”. Seul Henry Coston présente cette appartenance comme certaine d’après une source belge vers 1935.L’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie éclaire d’un jour nouveau toute l’histoire de la fin du XIXe siècle et le début du XXe (Affaire Dreyfus, Affaire de Rome, etc.).Les documents sur Emile Loubet F.:M.: sont particulièrement rares.Très belle pièce en superbe condition. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎[Manuscrit] Franc-Nohain, ‎

Reference : 007725

‎La Voie descendante.‎

‎[Manuscrit] Franc-Nohain, La Voie descendante. Octobre 1926. In-4, titre-10p. Manuscrit original daté à la fin du 25 octobre 1926. Le texte ne semble avoir été publié qu'en 1933 dans les Nouvelles Fables (Spes, 1933). Intéressant manuscrit à l'encre violette, probablement le premier jet, avec de nombreuses corrections. Le titre (couverture d'origine) porte dont le titre du poème et un long envoi à Gérard Bauër : « Pour Gérard Bauër que j'ai connu au temps de ma "voie montante" et à qui, après plus de vingt ans passés, je garde toute mon affection bien fidèle. FNohain ». Provenance : Gérard Bauër avec envoi de l'auteur et ex-libris sur le contreplat. Reliure signée G Gauché, bradel demi-vélin vert, pièce de titre noire. Très bel ouvrage. [XI]‎


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‎[MANUSCRIT] FRIGARD (Pierre)‎

Reference : 220820

‎Relation fidelle de tout ce qui s'est passé dans le voyage de Monseigneur le Duc d'Anjou. Roy d'Espagne et de Messeigneurs les Ducs de Bourgogne et de Berry depuis Versailles iusqu'à Iron [= Irun]‎

‎S.l., 4 décembre 1700 (1701) in-12, 108 pp., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page, quelques biffures et ratures), avec un frontispice gravé avec un cartouche vide (Paris, chez Bonnart), portant un titre manuscrit Journal du sr. Frigard, ordinaire de la musique du Roy, veau brun, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). ‎


‎Très important et très intéressant témoignage historique parfaitement inédit. Il mériterait au demeurant une publication critique, tant il documente excellemment et au plus près des réalités le voyage effectué par le jeune Philippe V pour rejoindre ses États espagnols après l'acceptation du testament de Charles II par son grand-père Louis XIV.Selon les indications portées dans le cartouche de titre, son auteur serait donc Pierre Frigard, originaire de Louviers et musicien ordinaire du Roi (voix de basse). Effectivement, son nom figure dans la liste donnée par le Mercure galant des principaux musiciens qui firent le voyage jusqu'à la frontière espagnole. Il devait ultérieurement épouser Louise-Marie Simart, gouvernante du Prince de Lambesc, et demeurer au service de la chapelle royale de Versailles. De surcroît, de nombreuses notations du texte concernent les prestations musicales, tant vocales qu'instrumentales, qui furent délivrées pendant le périple, ce qui offre une cohérence bienvenue avec l'affirmation initiale. Par exemple, p. 3 : "Le lendemain dimanche, les princes entendirent la messe et le Roy n'y alla qu'après nous commençâmes à y chanter la messe en musique ; ce que nous avons tousjours continué à l'une et à l'autre messe pendant tout le voyage ; il est aussi à remarquer que nous chantâmes un pseaume en musqiue aux vespres auxquelles le Roy et les princes ne manquèrent point d'assister toutes les festes et dimanches". De même, les quelques noms de ses collègues correspondent à la liste du Mercure : "Nous ne fûmes que 5 qui eurent l'honneur d'être nommez par Sa Majesté dont voicy les noms : Mrs Gaye, Roger, Boutiller [Bouteiller], Abaillard [Abélard] et moy, les reste étoient de 5 symphonistes appartenant à Mr. le comte d'Ayen".La date qui figure au début (4 décembre 1700) correspond à celle fixée par Louis XIV pour le départ de la suite, mais la rédaction complète doit être au moins de 1701, voire ultérieure.La relation d'un homme instruit mais qui ne fait pas partie du monde des "grands".Après une énumération assez sèche de toutes les étapes du voyage (Chartres, Étampes, Orléans, Blois, Amboise, Loches, Poitiers, Lusignan, Saintes, Blaye, Bordeaux, Langon, Bazas, Tartas, Dax, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz), le texte commence ainsi : "Monseigneur le Duc d'Anjou Roy d'Espagne et Messeigneurs le Duc de Bourgogne et de Berry partirent de Versailles sur les onze heures et prirent le chemin de Sceaux [pour saluer le Dauphin] où ils arrivèrent à midi". De la page 2 à la page 38, chaque étape est soigneusement décrite, tant les cérémonies officielles prévues par les échevins et les autorités locales, que les messes, les repas, les divertissements (dont une tauromachie à Bayonne décrite aux pp. 30-31), les hébergements - généralement mauvais, spécialement à Bordeaux, comme indiqué p. 22 : "Pour moy tous ceux à, qui j'eus affaire me reçurent assés mal". Mais notre aimable musicien n'est pas agneau à tondre, comme on le verra par le traitement qu'il réserva à un bourgeois bordelais lui ayant fermé sa porte malgré un bon de logement en règle. L'anecdote vaut la peine d'être reproduite : "Je fis un peu le diable à quatre et comme j'avois des logements de relais, je fus dans un autre endroit ; mais le lendemain venu, je fus accompagné de deux de mes amis chés le dit sieur, où il eut la gueule torchée tant et plus, rien n'y manquoit, non content de l'avoir quasi assommé, j'envoyai dix palferniers [sic] loger dans sa maison, et il fut par mes plaintes contraint de céder jusqu'à son lit, et de loger ailleurs."Quand on ajoute qu'il exerce des jugements tranchés sur son entourage (par exemple son mot sur l'évêque de Dax, "Il a autant l'air d'un évêque que j'en ay du pape"), on comprendra toute la valeur d'un témoignage pris sur le vif, détaillé, et émanant d'un témoin instruit, mais n'appartenant pas au monde des Grands.La dernière messe chantée le 22 janvier 1701, Philippe V passa sur le territoire espagnol et prit congé de sa suite, dont ses musiciens.À partir de la page 38, Frigard donne le récit de son voyage de retour avec les princes, qui forme en fait une longue pérégrination, de Bayonne à Versailles en passant par Auch, Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Béziers, Montpellier, Nîmes, Beaucaire, Salon, Tarascon, Aix, Marseille, Toulon, Aubagne, Cavaillon, Avignon, Montélimart, Valence, Romans, Grenoble, Lyon, Mâcon, Chalon, Beaune, Dijon, Auxerre, Sens, Fontainebleau, et Essonne. Ce circuit allongé avait lui aussi été programmé par Louis XIV pour une sorte de "tour de France" de ses deux petits-fils. En fait, le texte de notre musicien passe très rapidement sur les étapes de Dijon à Versailles. Mais, pour le reste du trajet, il regorge encore de détails sur chacune des étapes où les préoccupations principales, une fois les messes chantées, tournent autour de la table et des "nymphes" (entendez que Frigard et son compagnon Abélard eurent le temps de tomber amoureux de jeunes demoiselles lors de l'étape d'Auch). Les descriptions des villes, de leurs églises et de leurs habitants l'emportent également dans cette partie : Aix suscite particulièrement l'admiration de Frigard ; mais Marseille retient aussi son attention (avec une liste des 40 galères et de leurs capitaines, pp. 70-72). Anecdotes piquantes et bons mots continuent tout au long, telle cette réplique à un riche bourgeois de Marseille (encore un, appelé "gros cochon de magasinier à cinquante mille escus de rentes") réticent à les héberger : "Comme j'eus l'honneur de voir Madame sa femme en même temps que lui, sur la réponse impertinente je lui fis réponse, qu'il ne devoit rien apréhender par rapport à Madame puisque c'étoit un remède d'amour ; j'avois raison puisqu'elle étoit laide comme un démon". Mais il faudrait en citer bien d'autres.Enfin, tout s'achève à Versailles, et par une messe auprès du Soleil de l'époque, comme il se doit : "Nos chevaux trouvèrent assés de jambes pour nous rendre à huit heures à Versailles où je fus assés tost pour entendre la messe du Roy. Mr. le Duc de Bourgogne fut surpris de me voir".Cf. Morales (Nicolas) : L'Artiste de cour dans l'Espagne du XVIIIe siècle ; étude de la communauté des musiciens au service de Philippe V. Madrid, Casa de Velazquez, 2007, p. 144. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. FRITSCHE‎

Reference : 234106

‎L.S..‎

‎Saint-Thomas [Antilles], 18 janvier 1743 in-folio, 12 pp. couvertes d'une écriture lisible (environ 20/25 lignes par page), en feuilles, cousu. ‎


‎La situation de Saint-ThomasSignée Fritsche, cette pièce forme un long rapport officiel au ton résolument pessimiste, pour ne pas dire acrimonieux. Le signataire est selon toute vraisemblance un envoyé de la Compagnie danoise des Indes avec la mission de transmettre aux directeurs un état de la situation de la colonie de Saint-Thomas (avec les îles de Sainte-Croix et de Saint-Jean, sur lesquelles cependant l'auteur confie son peu de renseignements "si non que le bruit publique court que tout le monde y est extrêmement mécontent des injustices qui s'y commettent journellement").Le texte commence par une entreprise de dénigrement en règle du sieur Güldener, parti ou décédé, et qui était probablement l'agent adjoint pour sa mission : "Je ne crois pas être inutille, ni superflu de toucher quelque chose de Mr. Güldener, pour diminuer le regret que vous pourriez avoir de sa perte : je dirois dabord sans m'éloigner de la vérité qu'il étoit incapable de vous rendre des grands services, car en considérant son esprit, que j'ai assés appris à connoître dans notre voïage, je peux dire qu'il étoit sans fermété ..." Et ce n'est pas tout : le pauvre homme était lâche, pusillanime, intéressé, âpre au gain, maladroit dans ses propos ("Il eut l'imprudence de dire en pleine compagnie : que si quelqu'un vouloit se recommander auprès de S. E. le Grand Chambellan, il ne pouvoit jamais mieux s'adresser qu'à lui Güldener, et autres discours semblables qu'il tint, sans réfléchir sur les conséquences que cela devoit absolument traîner après soi, et en effet le lendemain le bruit couroit publiquement qu'il étoit envoïé pour espionner et rapporter ce qui se passoit icy"). Bref un incapable.Puis vient l'examen des personnes en charge du gouvernement de l'île : en fait une longue notice sur le gouverneur, dont il est également tracé un portrait au vitriol ("il sçait très bien éluder les ordres de la haute direction sous différents prétextes" ; "il n'y a rien si petit d'où il ne cherche pas à tirer son profit aux dépens de la Compagnie"). Il autorise le commerce du sucre avec les Hollandais et avec Puerto Rico contre le privilège de la Compagnie, et de surcroît utilise à son propre profit les esclaves de la Compagnie, qu'il n'hésite pas à revendre une fois ses travaux de construction achevés. De nombreuses anecdotes suivent, illustrant sa concussion, sa corruption et son autoritarisme. D'après les dates, il s'agit de Jacob Schönemann, qui fut en poste de 1740 à 1744. Enfin, Fritsche examine les possibilités de peupler davantage la colonie, et se montre aussi négatif que dans les considérations précédentes : "Touchant les habitants, dont vous souhaiteriez augmenter le nombre, en attirant quelques-uns des colonies étrangères, je trouve que du côté de la France, il est fort difficile de remplir à cause qu'il y a des colonies où ils peuvent avoir les terres gratis, ainsi avec l'argent qu'ils sont obligé de païer icy pour les terres, ils peuvent aller commencer une habitation". Il estime cependant que l'on pourrait débaucher des Français de la Martinique, surtout si le Danemark entre en guerre (la Guerre de Succession d'Autriche en l'occurrence). La fin est impayable, tant l'agent de la Compagnie se sent menacé et redoute la fuite de ses informations fort dénigrantes : "J'espère, mon très honoré Monsieur, que vous recevrez cette [lettre ?] comme une marque parfaite de ma fidélité et que vous ne voudrés pas me commettre avec toute une colonie sans me donner des armes pour pouvoir soutenir leurs assauts, quoique j'ai assés de résolution de vuider cette querelle en cas que mes lettres vinssent par malheur ou par hazard à tomber entre des mains étrangères, étant persuadé que la haute Direction ne voudroit pas m'abandonner dans un cas pareil, et je le crains d'autant plus que je crois être suspect au gouverneur ..."Le texte a été visé par la Compagnie le 30 novembre 1743. L'année suivante, un nouveau gouverneur (Christian von Schweder) fut nommé, sans que l'on puisse savoir si ce rapport a contribué au remplacement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎manuscrit FUZIER (Louis).‎

Reference : 12911

‎Lettre autographe signée de Louis Fuzier ancien maire de La Voulte adressée au docteur Paul Pouzet de Privas.‎

‎ La Voulte, 30 avril 1922, 1 1 cahier. 2 feuillets manuscrits ; ‎


‎Louis Fuzier, né à La Voulte en 1863, fut maire de cette ville de 1890 à 1912. Passionné d'histoire, il a favorisé l'édition de nombreuses plaquettes de recherches historiques."[...] j'ai le regret de ne pouvoir vous donner la liste complète des différentes publications de ce pauvre docteur Bonnard, mais ne désespérez pas le prochain numéro de la Revue du Vivarais contiendra un article nécrologique et une bibliographie complète. Si je ne me trompe le docteur Bonnard a publié sept ou huit numéros dont le principal avec une préface de son beau-frère Gabriel Monvallot: car vous devez savoir que le docteur Bonnard et Gabriel Bonvallot avaient épousés les deux filles du docteur Ollier de Vals-les-Bains. Je suis surpris que mon ami Vallet de Serrières n'ait pas pu vous procurer "la vie marinière du Rhone" de son compatriote Ménitrieux [...]". ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[MANUSCRIT] GALLIEN (Marcel)‎

Reference : 212002

‎Journal de bord.‎

‎S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). ‎


‎Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] GANDON, Louis.‎

Reference : 7188

(1911)

‎Chansonnier. 2me Régiment du Génie 1911.‎

‎Bizerte, 1911. 216 x 170 mm, carte couleurs sur contreplat, titre illustré, 1 ill. dessin couleurs signé Louis GANDON au dos du titre, 245 pp. chansons manuscrites, plus de 25 dessins, la plupart en couleurs, de différents formats, quelques-uns en pleine page, certains titre calligraphiés, pp. 246 à 362 vierges, pp. 366-368 Table des chansons, pp. 369 à 374 vierges. Reliure demi-toile, plats et dos présentent de multiples défauts.‎


‎Précieux témoignage, sous forme de chansons, sur le quotidien et les sentiments d'un troufion en Tunisie. ‎

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‎[MANUSCRIT - GAP] [FONTANES (Jean-Pierre-Louis de)]‎

Reference : 219520

‎Le Président du Corps législatif. à Monsieur Blanc, maire de la ville de Gap‎

‎Paris, 17 prairial an XII (6 juin 1804) in-4, 4 pp., écrit sur le premier feuillet, adresse sur le quatrième. ‎


‎Louis de Fontanes accuse réception d'un mémoire justificatif envoyé par le maire de Gap "pour dissiper les erreurs répandues dans des écrits anonymes et soutenir les droits et les avantages d'une commune importante".Il s'agit du Mémoire pour la ville de Gap (S.l., an XII), mis sous le nom d'Etienne Blanc (1745-1830) - mais en fait rédigé par un employé de la préfecture, Pierre-Antoine Farnaud -, et destiné à défendre la position de la ville, et, plus généralement des Hautes-Alpes, à propos des projets routiers défendus et promus par le département de l'Isère et son préfet Fourier, tous défavorables à la région. Ces projets étaient : l'ouverture de la route de Grenoble à Briançon, par l'Oisans et le col du Lautaret ; l'ouverture de la route de Grenoble à Sisteron, par le col de Lus-la-Croix-Haute ; l'abandon de la route de Grenoble à Gap par Corps et La Mure. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [GARMY (Édouard)].‎

Reference : 229031

‎[Histoire du canton de Marcillat]..‎

‎S.l., s.d. (1914-1929) 6 cahiers in-8, toile noire souple modeste (reliure de l'époque). Les quatre derniers cahiers se présentent collés par leurs couvertures.‎


‎Le juge de paix Édouard Garmy (1886-1946) qui s'ennuyait fermement dans ses fonctions, explique clairement au début de son manuscrit comment cette inactivité administrative dont la France a le secret l'a conduit à écrire : "Lorsque, pendant six lustres, on est resté toujours inscrit au tableau d'avancement magistrat cantonal - ce beau titre qu'enviait Gambetta -, sans voir venir, faute de postes, cet "avancement territorial" auquel on a pourtant droit, et qu'il faille se contenter de la classe personnelle, on a eu le large loisir de secouer la poussière des vieux parchemins, de consulter des auteurs sérieusement documentés pour essayer d'écrire un abrégé de l'histoire d'un canton bien effacé dans le cycle des temps".C'est donc pourquoi le digne homme fut l'auteur de deux monographies régionales sur des régions du département de l'Allier : Le Canton de Commentry (Moulins, 1912) ; et Histoire du canton de Marcillat d'Allier (Montluçon, 1930). L'ensemble que nous présentons forme le manuscrit du second titre. Rédigé d'une écriture fine et soignée sur six cahiers d'écolier, tous réglés, il se compose de divers éléments agencés de façon complexe et se distribue comme suit :I. [59] ff. n. ch., généralement anopisthographes, avec de nombreuses collettes ; 41 feuillets volants ou contrecollés, comportant des correspondances, des listes (e.g. de maires), des notes plus ou moins développées. À noter, la copie de la Charte de Marcillat, d'après un manuscrit du XIVe siècle conservé à la Bibliothèque de Moulins, et un ensemble de ff. sur papier bleu de récupération consacrés au folklore local.II. La Légende des rues. Commentry pendant la guerre de 1914 : [67] ff. anopisthographes contenant un éphéméride des événements de Commentry du 1er août 1914 au 26 mars 1915. Le cahier est abondamment truffé de pièces annexes (prospectus de spectacle, cartes postales militaires, dessins de propagande, chansons, correspondances, etc.).III. La Légende des rues, vol. II : [78] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 27 mars 1915 au 13 janvier 1916.IV. Ma Légende des rues, vol. III : [71] ff. anopisthogaphes, couvrant les événements du 13 janvier 1916 au 15 février 1917, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.V. Ma Légende des rues, vol. IV : [93] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 février 1917 au 28 février 1918, avec des placards, de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.VI. Ma Légende des rues, vol. V : [87] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 mars 1918 au 28 juin 1919, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux).La partie concernant la Guerre de 1914 n'a pas été insérée dans l'édition de 1930 ; elle apparaît entièrement inédite, et présente évidemment le plus grand intérêt pour l'histoire locale.Commentry et Marcillat sont deux gros bourgs de la Combraille, dans le département de l'Allier. Commentry servit pendant la Grande Guerre de dépôt de prisonniers allemands, qui furent employés aux mines de charbon de Saint-Eloy (nord-ouest du Puy-de-Dôme) ; aussi les cahiers II-VI sont-ils particulièrement intéressants sur les relations de la population avec les captifs. C'est à Commentry que se tint, en septembre 1902, le congrès qui donna naissance au Parti socialiste de France par fusion du Parti ouvrier français (POF), "marxiste", de Jules Guesde, du Parti socialiste révolutionnaire (PSR), "blanquiste", d'Édouard Vaillant, et de l'Alliance communiste révolutionnaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎Manuscrit GIRY (François).‎

Reference : 14850

‎La vie de la trés sainte Vierge Marie mère de Dieu, reine des anges et des saints.‎

‎ s.l. (provient d'Avignon), s.n., 1719, 1 plein veau marbré, dos à nerfs, orné, tranches marbrées. in-8 de 458 pages manuscrites ; ‎


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‎[MANUSCRIT] GODEFROY (Denis-Joseph).‎

Reference : 239281

‎Table chronologique de tous les placarts, édits et ordonnances qui se trouvent dans les recueils des placarts de Brabant et de Flandre.. Par M. Godefroy, Garde des archives des anciens comtes de Flandre à Lille, de l'Académie de Besançon‎

‎S.l., 1787 fort vol. in-folio, [8] ff. n. ch. (titre, un f. vierge, table, un f. vierge), 631 pp., couvertes d'une écriture moyenne, très lisible et aérée (environ 35 lignes par page), quelques biffures, 8 ff. vierges, [48] ff. n. ch. [Table chronologique des placarts, édits, règlemens, tarifs et ordonnances depuis 1670 ... au sujet de la perception des droits d'entrée, sortie, tonlieu, transit], basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Charnière supérieure entièrement fendue, coiffes rognées.‎


‎Très important manuscrit original de l'un des travaux diplomatiques de l'archiviste Denis-Joseph Godefroy (1740-1816), descendant direct du célèbre historiographe de France Denys Godefroy (1615-1681), par son fils Jean Godefroy (1656-1732) et son petit-fils Jean-Baptiste-Achille Godefroy (1697-1759). Comme ses père et aïeul, il fut en survivance Garde des archives de la chambre des comptes de Lille à partir de 1760, très riche dépôt royal (et non provincial ou municipal), qui regroupait les titres de l'administration fiscale de six ensembles (la ville de Lille, la Flandre wallonne, la Flandre maritime, le Hainaut, le Cambrésis et l'Artois), tous regroupés au siège de l'intendance de Valenciennes. Son activité de diplomatiste, interrompue cependant en 1789, fut considérable, notamment dans le registre des inventaires et classements chronologiques des fonds qui lui étaient confiés : notre manuscrit donne, sans extraits ni authentiques, la liste des titres contenus dans les dix volumes du Recueil des placards de Brabant, et dans les neuf volumes du Recueil des placards de Flandre, de 1171 à 1768.La médiathèque Jean Lévy de Lille, qui conserve la plupart des manuscrits de Godefroy, ne signale que le volume suivant : "Répertoire, ou Table générale des placards, ordonnances, règlemens, décrets, actes et de tous autres édits lesquels se trouvent dans les livres des placards de Flandres et du Brabant. De 1040 à 1685". Soit un volume de 78 ff., concernant une période en partie antérieure à notre recueil.Cf. Fossier (François) : Le Dernier des Godefroy et les archives de la chambre des Comptes de Lille, in : Journal des savants (2018). L'article est précis et détaillé sur les conditions générales du travail de Godefroy, mais ne donne aucune idée exacte des productions de l'archiviste en inventaires et listes.Nom Godefroy poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, avec lettre G répétée dans les caissons du dos. Il s'agit donc très probablement de l'exemplaire de l'auteur.Vignettes ex-libris héraldiques de deux érudits flamands : Denis Du Péage (probablement Paul Denis du Péage, né en 1874 et auteur des Ex-libris de Flandres et d'Artois, paru en 1934) ; et Anatole de Norguet (1823-1898), auteur de L'Histoire de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, parue de façon posthume en 1925 précisément par les soins de Paul Denis du Péage. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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